Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • L'union sacrée de la droite traditionaliste, de l'islam réactionnaire et des transfuges Soral, Belghoul et Dieudonné : d'une imparable logique

    Le sexisme, l'homophobie, le conservatisme, le mépris de l'individu et du droit, et tant d'autres anti-valeurs, cimentent ce petit monde, qui se retrouve aujourd'hui uni contre l'ennemi commun : l'ABCD de l'égalité.

    Quelle ironie de voir que l'islam, défendu par la gauche tendance boboïsante, a toujours été du côté de la droite la plus conservatrice.

    Et que les ex-gauchistes Soral, Dieudonné et Belghoul se retrouvent aujourd'hui piliers de l'extrême-droite.

    Mais quelle naïveté, aussi, de la part de ceux et celles qui en font la découverte.

    Car quoi de plus logique qu'une telle union sacrée ?

    M. P.

    Dessin d'Aurel sur le boycott des écoles par des parents d'élèves.

    « Théorie du genre » : l'appel au boycott qui alarme l'école

    LE MONDE | 29.01.2014 à 11h38 • Mis à jour le 30.01.2014 à 14h52 | Par Mattea Battaglia et Stéphanie Le Bars

    Une centaine d'écoles perturbées par un absentéisme inhabituel des élèves, des syndicats d'enseignants alarmés, un ministre de l'éducation contraint de prendre la parole pour rassurer les parents : bien que limité, l'impact de la « journée de retrait de l'école », organisée vendredi 24 et lundi 27 janvier pour protester contre l'enseignement supposé de la « théorie du genre » dans les classes, a surpris tout le monde.

    Pour cette directrice d'école primaire située à Evreux, en pleine zone d'éducation prioritaire, l'inquiétude des familles a commencé à poindre jeudi 23 janvier. « Les parents avaient reçu le même texto, parfois plusieurs fois de suite, sans qu'ils sachent précisément d'où il venait, même s'il avait l'air de cibler la communauté musulmane », raconte-t-elle.

    Le message reçu pourrait prêter à sourire s'il n'avait été pris au sérieux par quelques parents : « Le choix est simple, soit on accepte la « théorie du genre » (ils vont enseigner à nos enfants qu'ils ne naissent pas fille ou garçon mais qu'ils choisissent de le devenir !!! Sans parler de l'éducation sexuelle prévue en maternelle à la rentrée 2014 avec démonstration et apprentissage de la masturbation dès la crèche ou la halte-garderie…), soit on défend l'avenir de nos enfants. »

    Lire notre décryptage : Cinq intox sur la « théorie du genre »

    « DÉSAMORCER LA POLÉMIQUE »

    Dans cette école d'Evreux très attachée au dialogue avec les familles, où l'équipe s'est portée volontaire pour expérimenter les « ABCD de l'égalité », il n'a pas fallu grand-chose pour « désamorcer la polémique », note la directrice. « Les parents inquiets sont venus me questionner. Je leur ai expliqué que le nouveau dispositif n'avait rien à voir avec la prétendue théorie du genre, qu'on travaillait sur l'égalité entre les sexes pour lutter contre les stéréotypes, contre une orientation scolaire et professionnelle depuis trop longtemps défavorable aux filles… Et ils sont repartis en disant qu'ils nous soutenaient ! » Le lendemain, 4 enfants – sur 185 – manquaient à l'appel.

    Sur l'ensemble du territoire, l'appel au boycott lancé par Farida Belghoul, figure de la seconde « marche des beurs » (1984) aujourd'hui proche de la formation d'extrême droite Egalité et réconciliation d'Alain Soral (lui-même lié à Dieudonné), a eu un « impact localisé », martèle-t-on au ministère de l'éducation.

    Une centaine d'écoles, sur 48 000, ont été perturbées. Mais près de la moitié des académies ont été concernées, avec parfois une seule école touchée, parfois une vingtaine. Dans deux écoles de Strasbourg, près d'un tiers des élèves manquaient à l'appel. D'autres se sont fait porter pâle dans des écoles du Rhône, de l'Isère, des Pyrénées-Atlantiques, de la Seine-Saint-Denis, de la Seine-et-Marne, du Val d'Oise, du Loiret…

    Lire le décryptage : Comment les détracteurs de la théorie du "genre" se mobilisent

    « CLIMAT NAUSÉABOND »

    Alors que de nouvelles « journées de retrait » sont programmées chaque mois, le ministre de l'éducation nationale, Vincent Peillon, a voulu « rassurer tous les parents » : « Ce que nous faisons, ce n'est pas la théorie du genre – je la refuse », a-t-il assuré à l'Assemblée.

    Les syndicats ont tous – ou presque – manifesté leur indignation face à l'écho de cette « opération » relayée sur les réseaux sociaux. « A chaque fois, c'est le même type d'écoles, le même profil de familles qui sont visées : celles des zones sensibles, s'indigne Christian Chevalier, du SE-UNSA. Des familles déjà en difficulté, dont les enfants ont le plus à pâtir d'absences », ajoute-t-il, dénonçant « des actions de guérilla contre l'école de la République réunissant l'extrême droite, les intégristes religieux, les nationalistes et les anti-républicains ».

    Analyse peu différente au SNUipp-FSU. « On assiste à une instrumentalisation des élèves sur des territoires ciblés, une campagne de calomnie à fort retentissement sur Internet qui salit l'institution et les enseignants », déplore Sébastien Sihr, qui se dit choqué par ce « climat nauséabond ». Car au-delà de la dénonciation d'une supposée « théorie du genre », c'est une défiance à l'égard de l'école qui s'exprime ici sur un mode très virulent.

    DES CRAINTES RÉELLES

    « Le ministre doit expliquer de vive voix ce qu'est son projet, qu'on ne soit plus tributaire de ce qui tourne sur Internet », estime Ahmet Ogras, président du Comité de coordination des musulmans turcs de France et vice-président du Conseil français du culte musulman, « harcelé » par des parents inquiets. De son côté, le responsable du Rassemblement des musulmans de France, Anouar Kbibech, évoque une « inquiétude mais pas d'affolement ».

    Sur les réseaux communautaires, le sujet fait débat. Mais sur le fond, les craintes sont réelles. « Sous couvert de lutter contre l'homophobie et pour l'égalité des sexes, se diffuse une propagande pour l'idéologie du genre et pour l'homosexualité », assure Abdallah Dliouah, imam dans le sud de la France, interpellé sur le sujet par des fidèles. « Ce sujet suscite une énorme émotion, car il touche à la question cruciale de la transmission des valeurs », confirme Nabil Ennasri, du Collectif des musulmans de France, qui dénonce toutefois une tentative d'entrisme de l'extrême droite dans les milieux musulmans.

    Côté enseignants, les rumeurs propagées ces derniers jours en auront sans doute déstabilisé quelques-uns. Mais pour beaucoup d'entre eux, il y a urgence à rappeler le rôle de l'école dans la lutte contre les inégalités et les discriminations liées… au genre.

    http://abonnes.lemonde.fr/societe/article/2014/01/29/l-appel-au-boycott-qui-alarme-l-ecole_4356195_3224.html

  • La réussite scolaire passe par la fin des stéréotypes (Marie Duru-Bellat, Le Monde)

    Si l'on n'est guère surpris par la vitesse à laquelle, à l'heure d'Internet, les rumeurs les plus folles se diffusent, on peut l'être davantage face à la violence des polémiques qui accompagnent les premiers pas des ateliers ABCD, visant à lutter contre les stéréotypes masculin/féminin auprès des élèves. Car de quoi s'agit-il ? Non de leur inculquer une quelconque théorie : on l'a dit et répété maintes fois, il n'y a pas une théorie du genre mais des travaux articulés autour de cette notion. Très simple, elle pose que le masculin et le féminin tels que nous les concevons ne découlent pas mécaniquement de la différence des corps mais résultent de constructions sociales variables selon les époques et les lieux.

    De nombreux travaux d'anthropologues (ceux de l'ethnologue Margaret Mead dans les années 1960, par exemple) ou d'historiennes (notamment ceux de l'historienne Michèle Perrot dans les années 1990) en attestent. Il ne s'agit pas de nier qu'il y a des hommes et des femmes, mais de poser tranquillement que, au-delà de ce qui est lié strictement à la reproduction (pour ceux et celles qui choisissent de se reproduire), tout est ouvert…

    L'éducation est censée ouvrir l'horizon des enfants, permettre aux jeunes d'envisager tous les possibles. Toute détermination qui viendrait biaiser le seul jeu du travail et des intérêts est condamnée : comme on refuse les discriminations selon l'origine sociale et ethnique, garçons et filles doivent avoir les mêmes chances. Mais l'école est nichée dans la société, et de multiples travaux montrent qu'à la fois les interactions pédagogiques et les contacts entre élèves sont profondément affectés par les stéréotypes du masculin et du féminin, ces représentations schématiques qui disent ce qui doit être.

    « MENACE DU STÉRÉOTYPE »

    Ainsi, il est des disciplines scolaires considérées comme convenant davantage aux garçons ou aux filles. Ce ne sont pas que des images, car les stimulations des enseignants et leurs attentes en matière de réussite vont inconsciemment se caler sur ces stéréotypes. Du côté des élèves, savoir que, vu votre sexe, vous êtes censé moins bien réussir telle ou telle tâche obère vos chances d'y réussir effectivement. Cette « menace du stéréotype » limite la réussite des filles en mathématiques. Si l'on parvient à annuler ce phénomène, en annonçant aux élèves qu'il est établi que filles et garçons réussissent pareillement à l'exercice demandé, l'écart entre les sexes disparaît.

    Ceci montre combien, en la matière, le poids des représentations est décisif, et non la nature, alors que, régulièrement, des sondages montrent que nombre de Français invoquent la nature – le cerveau, les hormones… – pour expliquer la meilleure réussite masculine en maths. De plus, les comparaisons entre pays montrent que les différences de réussite et de confiance en soi entre filles et garçons sont plus ou moins fortes, et sont plus marquées quand les classes sont mixtes.

    En effet, c'est quand ils et elles sont entre eux qu'il est primordial de se positionner comme garçon ou comme fille, faute de quoi on craint le rejet ou le harcèlement… Les garçons, notamment ceux de milieu populaire, vont craindre d'être jugés efféminés s'ils travaillent trop bien ou s'expriment de façon trop personnelle devant un texte littéraire ; les filles craindront d'être jugées peu féminines si elles surpassent les garçons en physique.

    Au total, les stéréotypes du masculin et du féminin constituent de fait un tel corset que, comme l'ont montré des travaux canadiens, l'affranchissement des stéréotypes de sexe s'accompagne d'une meilleure réussite scolaire : les élèves les plus brillants sont les filles un peu « masculines » et les garçons un peu « féminins ». Ce résultat donne à réfléchir sur le caractère délétère d'une forte différenciation des rôles de sexe.

    Aider les élèves à comprendre que leurs réussites et leurs projets n'ont pas à se couler dans des moules masculins et féminins devrait donc a priori séduire les parents. De plus, ceux-ci, dans leur vie d'adulte, ne sont pas sans percevoir ce que ces stéréotypes ont d'invalidant. Par exemple, lors des recrutements, quels que soient leurs diplômes, les femmes sont préférées là où il faudra materner, les hommes là où il faudra commander. D'où des discriminations injustes et sources d'inefficacité.

    UN ESPACE DE LIBERTÉ VERTIGINEUX

    Plus largement, dès lors que les hommes se sentent contraints à être virils – ce qui peut aller jusqu'à la violence – et les femmes féminines – ce qui peut aller jusqu'à une obsession du regard d'autrui qui détruit toute autonomie personnelle –, il est clair que les coûts de ces stéréotypes sont énormes sans qu'on perçoive leurs avantages ! Alors, comment comprendre que la notion de genre soit perçue comme une menace ? A l'évidence parce que cela ouvre un espace de liberté vertigineux ! Si les femmes et les hommes se ressemblent, peuvent occuper les mêmes rôles, peuvent avoir les mêmes comportements sans que cela choque, il n'y a plus de modèle breveté pour leurs relations : tout est à inventer et ce n'est pas facile alors que nos identités d'aujourd'hui ont été façonnées par les étayages psychologiques ou religieux et les récits, grands ou petits, définissant et opposant hommes et femmes.

    Il est tellement plus reposant de se dire que tout ça reflète la main de Dieu ou résulte de déterminismes génétiques. Qui plus est, tous ceux qui tiraient profit d'un ordre ainsi « bétonné » vont se mobiliser : les religieux pour qui Dieu a créé des hommes et des femmes et leur a donné des rôles bien distincts (comme l'ont montré les manifestations contre le mariage pour tous, dont l'assignation des femmes à la maternité a été un leitmotiv fort), les « psys » qui vivent des pathologies qu'engendrent les malaises face à ces modèles autant qu'à leur dissolution alors qu'ils restent des modèles, ou encore et peut-être tous ceux qui préfèrent se dire que leur destin les prive de tout choix ou qu'il ne faut pas brouiller les cartes alors que l'« ennemi principal » est ailleurs.

    Ces peurs ne sont pas sans fondements. Car rien ne garantit que les choix ouverts, si on lève le carcan du masculin et du féminin, vont se couler dans l'ordre existant. Les adversaires de l'égalité entre hommes et femmes sont les premiers à trembler ; car là où ils ont raison, c'est que, avec la notion de genre, on entend aussi dénoncer un état actuel des rapports entre les sexes, des rapports de pouvoir qui n'ont rien de naturel et que l'on peut donc changer…

    Mais qui accepterait aujourd'hui de revenir à une société où votre naissance, et tout ce qui va avec et qui n'est pas choisi, détermine ce que vous pouvez faire de votre vie ? C'est vrai, on ne sait pas ce que peut être une société d'égalité, mais on soupçonne quand même que c'est une perspective plus stimulante pour le XXIe siècle.


    Marie Duru-Bellat travaille à l'Observatoire sociologique du changement et à l'Institut de recherche sur l'éducation. Elle est notamment l'auteure de L'Ecole des filles (L'Harmattan, 2004) et des Inégalités sociales à l'école. Genèse et mythes (PUF, 2002).

    http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2014/01/30/theorie-du-genre-la-reussite-scolaire-passe-par-la-fin-des-stereotypes_4357462_3232.html

  • ALLEZ, LES BLEUS : DROIT AUX PUTES ! (Communiqué des Zéromachos)

    RB.jpg

    Zéromacho félicite le tribunal correctionnel de Paris pour la relaxe de Franck Ribéry et de Karim Benzéma, nos deux héros nationaux, dans l’affaire Zahia.

    La justice a choisi de ne pas céder aux pressions du lobby féministe, qui n’a de cesse de vouloir priver les hommes de la part la plus précieuse — et la plus grosse — de leur virilité.

    Elle a pourtant reconnu l’évidence : Zahia n’était pas majeure au moment des faits, mais la valeur d’une femme n’attend pas le nombre des années.

    Comme l’a souligné lors du procès le témoin de moralité Kamel Ramdani — accusé de proxénétisme, alors qu’il ne cherchait qu’à rendre service à des amis en se faisant un peu d’argent de poche :

    « Franchement, au lit, elle avait 18 ans. »

    En effet, c’est bien ce qui compte.

    Zéromacho se réjouit de constater que la solidarité masculine sait encore se manifester quand il faut faire barrage à l’injustice et à l’opprobre qui pourraient peser sur les meilleurs d’entre nous.

    Franck Ribéry ayant déjà été, par une décision scandaleuse, privé du Ballon d’or 2013 au profit d’un bellâtre portugais, il eut été inhumain d’en rajouter dans le déni de justice.

    Car, sérieusement, quel homme normalement constitué résisterait à ses pulsions irrépressibles en présence d’une jeune fille, quel que soit son âge, ayant toutes les caractéristiques d’une vraie femme, à savoir de gros nichons et des talons aiguilles ?

    On ne refuse pas une boîte de chocolats quand on vous l’offre, c’est très mal élevé : alors, refuser une femme, surtout quand elle vous est gentiment apportée en cadeau d’anniversaire par un copain…

    Merci, monsieur le procureur ! Merci, monsieur le président !

    Nous avons besoin de Ribéry et de Benzéma pour le Mondial de foot au Brésil : ils doivent marquer des putes et aller aux buts, pour la France !

    Pour les étrangers au monde merveilleux du football, rappel des faits :

    Franck Ribéry et Karim Benzema, footballeurs, l’un au Bayern Munich, l’autre au Real Madrid, étaient accusés d’avoir payé pour une relation sexuelle avec Zahia Dehar, âgée de 17 ans (en 2009). 

    La prostitution d’une mineure est un délit passible de trois ans de prison et de 45 000 € d'amende.

    Jugés par le tribunal correctionnel de Paris, ils ont été relaxés le 30 janvier 2014.

    L’un des arguments de leur défense a été qu’ils ignoraient l’âge de Zahia Dehar.

    Selon la loi de 2002, « le fait pour le client de dire qu’il ignorait la minorité de la victime ne peut être considéré comme un fait justificatif. Il appartient donc au prévenu de justifier d’une erreur dont il ne saurait être responsable par exemple, si le mineur lui a présenté une pièce d’identité falsifiée. »

    Si cette décision fait jurisprudence, qu’est-ce qui s’opposera à la prostitution des adolescent-es de moins de 18 ans ?

    La justice ne donne-t-elle pas là un encouragement, non seulement aux footballeurs, mais à tous les prostitueurs ?

    Après le vote le 4 décembre dernier par l’Assemblée nationale de la loi contre le système prostitueur, Zéromacho s’engage dans la campagne pour le vote au Sénat.

    ***

    Zéromacho 

    80, quai de Jemmapes 75010 Paris 

    info.zeromacho@gmail.com

    site http://www.zeromacho.eu/

    Facebook: @Zéromacho    Twitter @Zeromacho

  • Jour de haine, jour de bêtise

    g.jpg

    A lire : http://www.huffingtonpost.fr/2014/01/27/jour-colere-quenelles-saluts-nazis-rues-paris_n_4671985.html

  • Moi président, mufle, phallocrate, infidèle, polygame, je répudie

    francois-hollande.jpg

    "Je fais savoir que j'ai mis fin à la vie commune que je partageais avec Valérie Trierweiler."

    Communiqué de François Hollande à l'AFP, le 25 janvier 2014

  • La corrida fait débat au Parlement : les députés prennent enfin la mesure de cette cruauté (Nouvel Obs)

    Etre contre la corrida, c'est comme être contre la chasse : ça ne mange pas de pain.
     
    C'est facile, dans le vent, non contraignant.
     
    Ca permet de se sentir bon, dans l'air du temps, progressiste, à peu de frais.
     
    A quand la cohérence (y compris dans les rangs de la "protection animale") et une mobilisation contre TOUTES les formes d'exploitation animale ?...
     
    Car ce qui se passe dans les arènes à ciel ouvert, se passe aussi derrière les murs des abattoirs.
     
    Mais reconnaître cette vérité implique de devenir végan.
     
    Voilà pourquoi ça traîne des pieds.
     
    Et Messere Gaster est toujours roi.
     
    M. P.
     
    ***
     
    Publié le 12-12-2013 à 12h10 - Modifié à 12h10
    Par 
    Juriste

    LE PLUS. Les dernières corridas de la saison 2013 n'auront pas eu lieu. Elles ont été annulées suite à des manifestations de militants anti-tauromachie, alors que, dans le même temps, plusieurs propositions de loi pour son abolition ont été défendues au Parlement. Assiste-t-on à un revirement de situation sur cette question ? C'est en tout cas synonyme d'espoir pour Muriel Fusi, juriste et militante pour les droits des animaux.

    Édité par Rozenn Le Carboulec  Auteur parrainé par Christophe Marie

     

    Le torero espagnol David Mora lors des fêtes de Bayonne, le 31/08/2013 (F.DUPUY/SIPA)

    Après un été riche en manifestations, avec notamment une action "d'interposition" le 24 août 2013 à Rion des Landes et qui s’est terminé par trois annulations de corridas (les samedis 23 novembre et 30 novembre 2013 à Lunel et à St Laurent d’Aigouze), les parlementaires semblent avoir pris la mesure de l'impatience ressentie par les Français et de leur saine colère face à l'indifférence morale à l'égard des taureaux dits de combat.

    Une déferlante parlementaire contre la corrida

    Pas moins de quatre propositions de loi pour l’abolition de la corrida ont donc été enregistrées cet automne à l’Assemblée nationale et au Sénat à l’initiative :

    - des sénateurs Roland Povinelli et Roger Madec (PS) le 7 octobre 2013,

    - de la députée Laurence Abeille (EELV) le 10 octobre 2013,

    - du député Damien Meslot (UMP) le 6 novembre 2013,

    - de la députée Geneviève Gaillard (SRC – Parti socialiste, républicain et citoyen) le 5 décembre 2013.

    On assiste en quelques mois à une déferlante parlementaire favorable à l'unification du régime juridique de la corrida dans le code pénal. L’article 521-1 du même code qui punit les sévices graves et actes de cruauté sur animaux de deux ans d’emprisonnement et de 30.000 euros d’amende, établit en effet en son alinéa 7 une exception au profit de la corrida et des combats de coqs "lorsqu’existe une tradition locale ininterrompue".

    Alors que leur souffrance est démontrée par tous les scientifiques, les taureaux peuvent donc être torturés en toute impunité dans le tiers sud de la France uniquement, au prix d’une exception juridique inédite dans le code pénal.

    La question de la protection de l'enfance

    La Question prioritaire de constitutionnalité, tranchée le 21 septembre 2012 par le Conseil constitutionnel, a permis de mettre en évidence aux yeux du public le malaise qui entoure cette exception pénale, véritable ovni juridique qui justifie "l'exception corrida" par la tradition, alors qu'on ne compte plus les traditions cruelles qui n'ont pas résisté à l’épreuve du progrès moral.

    Outre la question du martyr des taureaux, le débat autour de la corrida soulève la question de la protection de l’enfance. Comment en effet ne pas s’inquiéter pour ces enfants parfois très jeunes (nous en avons été témoins à Rodilhan le 8 octobre 2011 et à Rion des Landes le 24 aout dernier) qui assistent aux corridas dans les gradins des arènes alors que pour le CSA la diffusion de telles images à la télévision nécessite une signalétique de catégorie II (déconseillé aux moins de 10 ans) ?

    Cette inquiétude est partagée par de nombreux spécialistes de l’enfance comme Hubert Montagner, ancien directeur de recherche à l’INSERM, qui estime que "Les blessures portées au taureau avec les banderilles puis l’épée, le sang qui coule, les conduites désespérées du taureau pour échapper aux souffrances menant à la mort de l’animal perturbent de très nombreux enfants" et "peuvent être ressenties comme un véritable traumatisme".

    Plus grave, en France une demi-douzaine d’écoles taurines (soutenues financièrement par les mairies) enseignent à des enfants de moins de 10 ans les secrets de la torture tauromachique sur de jeunes veaux.

    Ce débat dépasse le cadre du droit des animaux

    Les français ont également de quoi être scandalisés par les subventions offertes par les collectivités locales à la tauromachie. Ainsi en 2010, le Conseil général des Bouches du Rhône aurait acheté pour 63 255,00 euros de places pour assister aux corridas de la féria d’Arles. Et en décembre 2011 à Bayonne, la saison taurine qui s’achevait révélait un déficit de 400.000 euros, portant à près d’un million d’euros sur cinq ans le coût public de la temporada. Mais ce n’est pas tout puisque des centaines de millions d'euros émanent également de toute l’Union Européenne pour être versés à trois États (France, Portugal, Espagne) et soutenir une activité illégale dans la totalité des vingt-quatre autres.

    Le débat dépasse donc le cadre de la protection animale en touchant à la protection de l’enfance et à la gestion de l’argent public. Ce sont autant de raisons d’abolir la barbarie des arènes.

    Aujourd’hui, chacun d’entre nous peut agir en prenant rendez-vous avec son député (quelle que soit son étiquette politique, ces différentes propositions de loi d’origines politiques diverses ayant ouvert un champ très large) et en invoquant ces arguments auprès de lui pour tenter de briser le verrou mis par certains aficionados au gouvernement (quelques jours avant la décision du Conseil constitutionnel, Manuel Valls déclarait vouloir préserver la culture de la tauromachie).

    C'est à cette condition que l'abolition de la corrida, devenue enjeu électoral, fera progresser la dignité humaine, car il est inconcevable au XXIe siècle que l’humain se délecte encore de la torture et de la mise à mort publiques d'un animal.

     http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1053990-la-corrida-fait-debat-au-parlement-les-deputes-prennent-enfin-la-mesure-de-cette-cruaute.html

  • Zahia, ou la femme déguisée en femme : un pur produit de la domination masculine, et sa victime de prédilection

    Affaire Zahia: Le procureur requiert la relaxe pour Ribéry et Benzema

    JUSTICE - Ils sont accusés d'avoir eu recours aux services d'une prostituée mineure...

    Le procureur a requis mercredi le relaxe «pure et simple» des footballeurs français Franck Ribéry et Karim Benzema, accusés d'avoir eu des relations tarifées avec Zahia, ancienne escort-girl reconvertie dans la création de lingerie alors qu'elle était mineure.

    Jean-Julien Xavier-Rolai a expliqué devant le tribunal correctionnel de Paris qu'il était impossible pour l'accusation de démontrer que les deux footballeurs avaient connaissance de la minorité de la jeune femme, qui avait menti sur son âge.

    Le magistrat a en revanche requis des peines allant d'un an de prison avec sursis à trois ans, dont la moitié avec sursis, à l'encontre de cinq autres prévenus poursuivis pour proxénétisme aggravé. Dans cette affaire qui avait éclaté peu avant la Coupe du monde 2010, Ribéry, 30 ans, et Benzema, 26 ans, sont poursuivis pour recours aux services d'une prostituée mineure, délit passible de trois ans de prison et 45 000 euros d'amende, respectivement en 2009 et 2008.

    Zahia, Franck Ribéry et Karim Benzema absents de l'audience

    Pendant l'enquête, Ribéry a affirmé qu'il ignorait que Zahia n'avait pas 18 ans et contesté l'avoir rétribuée, affirmant même qu'il ignorait qu'il s'agissait d'une prostituée, Benzema a quant à lui contesté avoir eu une relation sexuelle avec la jeune fille. Le procureur a estimé que «la réalité même» de cette relation est «à tout le moins douteuse».

    Tout comme Zahia, ni le milieu offensif du Bayern Munich ni l'attaquant du Real Madrid ne se sont présentés au procès, qui s'est ouvert lundi devant le tribunal correctionnel de Paris. A l'issue de l'instruction, le parquet avait requis un non-lieu concernant les deux footballeurs et le beau-frère de Ribéry. Le procureur a également requis mercredi la relaxe de ce dernier.

    Le juge d'instruction avait quant à lui considéré qu'ils ne pouvaient ignorer que Zahia avait moins de 18 ans, et les avait renvoyés devant le tribunal. Les plaidoiries des avocats des deux joueurs sont attendues en fin d'après-midi, celles des conseils des autres prévenus sont attendues jeudi. Le jugement devrait être mis en délibéré.

    - avec AFP

    http://www.20minutes.fr/sport/1278218-affaire-zahia-le-procureur-requiert-la-relaxe-pour-ribery-et-benzema

  • Pas de non-violence sans véganisme

    1658417_729482020404888_1609974435_o.jpg

  • L'exploitation des êtres nonhumains sentients est un crime irrémissible

    1505048_729245740428516_1005206963_n.jpg

  • Quelqu'un, pas quelque chose


    Devenons végans.
    Plus aucun produit d'origine animale dans nos vies.