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  • Le scandale du Cirque de Paris (GAIA)

    http://www.villiers-sur-loir.com/IMG/jpg/IMG_0305_cirque_de_Paris_.jpg

    A Halle, ils sont partis en laissant derrière eux un poulain mort et une vraie pagaille.

    A Beersel, Berchem-Sainte-Agathe et Ternat, ils ont menti et trompé les différentes administrations communales ainsi que les propriétaires des emplacements.

    Ils ont placardé des affiches partout sans autorisation et ont circulé dans les rues avec des lions, toujours sans autorisation.

    A Ternat, ils ont aussi abandonné leurs déchets à leur départ.

    Quel que soit l'endroit, ils se fichent éperdument des normes légales en matière de bien-être animal.

    Cirque de Paris : une flopée d'escrocs sans foi ni loi.

    Aucun enclos extérieur, tel que l'impose la loi, pour les lions, les lamas, les chameaux, les buffles, les chevaux et les poneys.
    Des enclos intérieurs (beaucoup) trop petits.
    Pas de paille sur le sol, comme l'impose la loi ; aucun bac à sable pour les lamas, ce qui est pourtant obligatoire également.
    La plupart des animaux sont enchaînés à l'extérieur, à un poteau ou à un camion, ce qui est strictement interdit.
    A Berchem-Sainte-Agathe, GAIA a constaté que des crottes jonchaient le sol de la cage intérieure des lions et que les animaux étaient assis dans leurs propres excréments.
    A Berchem-Sainte-Agathe, un habitant voisin a observé comment ils tapaient sur un lama pour le faire sortir du camion.
    A Halle, le propriétaire de l'emplacement a trouvé un poulain mort après le départ du cirque.



    A Halle, Beersel et Ternat, ils ont déclaré aux bourgmestres respectifs qu'ils n'avaient pas d'animaux (sauvages), se faisant passer pour un cirque pour enfants avec quelques clowns.

    A Halle, ils ont consommé sans autorisation de l'eau et de l'électricité sur le compte de la commune et ont menacé l'autorité locale.

    Ils ont placardé des affiches partout, à nouveau sans la moindre autorisation.

    La seule commune à les avoir effectivement expulsés est la commune de Drogenbos.

    GAIA a appelé les communes concernées à élaborer des mesures préventives et à intervenir fermement contre ce genre de cirques mafieux.

    A Halle, nous avons rencontré le bourgmestre, les échevins, les fonctionnaires du service environnement ainsi que la police pour en discuter.

    "Je respecte toutes les lois," a vociféré le ‘directeur du cirque' à une équipe de la chaîne télévisée VTM "contrairement à ces terroristes", a-t-il indiqué en visant le président de GAIA, Michel Vandenbosch, qui s'était rendu à Ternat, sur invitation de VTM et de Radio1, pour s'exprimer sur ces conditions déplorables.

    Pourtant, le cirque avait enfermé la plupart des animaux dans les remorques des camions, volets fermés.

    Certains animaux étaient encore enchaînés.

    L'inspection du SPF Bien-être animal de la ministre Laurette Onkelinx avait déjà constaté des infractions lorsque le cirque se trouvait à Berchem-Sainte-Agathe ; celui-ci s'en était alors tiré avec un avertissement, qui n'a cependant pas eu le moindre effet.

    A Ternat, la police locale s'est attachée à la sécurité du président de GAIA.

    Mais le cirque, qui était apparemment en infraction à tous les niveaux, est demeuré en place.

    "Nous repartons en France," a déclaré le directeur du cirque.

    Un mensonge de plus puisqu'à défaut d'autorisation à Liedekerke, ils sont repartis de l'autre côté de la frontière linguistique et plus précisément à Florennes, près de Namur.

    "Tant que les autorités laisseront faire et se laisseront intimider par ce type de mafia, ces cirques se sentiront tout-puissants," réagit Michel Vandenbosch.

    "Pire encore, le fait de ne pas agir fermement à leur encontre agit véritablement comme un aimant sur les cirques pirates qui reçoivent de cette manière le signal qu'ils font ce qu'ils veulent dans les villes et les communes où ils s'installent".

    http://www.gaia.be/fra/control.php?&topgroupname=&groupname=cp174

  • Battue sous haute surveillance ce matin au clocher de Barriac

    http://chicheweb.org/IMG/jpg/trou_duc.jpg

    Centre Presse - 15 mai 2009

    C'est une battue insolite que mène ce matin, à partir de 9 heures, la société de chasse de Barriac, commune de Bozouls.

    En effet, celle-ci part en chasse aux... pigeons qui envahissent le clocher de l'église.

    « On va être très surveillé », admet Pierre Causse, à la tête de la société de chasse.

    En ligne de mire « la LPO et les écolos », comme il dit, car cette église abrite aussi des choucas classés en espèce protégée.

    Contacté hier, la Ligue pour la protection des oiseaux de l'Aveyron (LPO) n'était pas au courant de cette battue.

    Et c'est surtout sur ce point, ce manque de communication, que le bât blesse pour le comité Causse Comtal présidé par Alain Cantaloube.

    « Pour un petit village comme le nôtre, cela aurait été bien de faire une réunion publique, il y a eu seulement un arrêté qui a été affiché et découvert en début de semaine.

    On se demande pourquoi une battue de ce genre est menée à l'église de Barriac.

    On sait bien que les pigeons provoquent des dégradations sur l'édifice mais il y en a très peu et en plus, il y a des choucas à cet endroit ».

    Effectivement, Pierre Causse reconnaît « qu'il n'y a pas beaucoup de pigeons, environ une vingtaine ».

    Du côté de la LPO, ce genre de battue a déjà été mené à la décharge Solozard de Villefranche-de-Rouergue, au clocher de la collégiale de ladite bastide, et aurait été évoqué pour Sainte- Radegonde.

    Cette première pour Barriac n'est donc pas une première pour la LPO qui n'envisage pas de se déplacer ce matin pour constater du (bon) déroulement de la battue, mais prévient : « Il ne faudra pas d'erreur de tir avec la présence de choucas ».

    Un message d'ores et déjà retenu par la douzaine de chasseurs attendue ce matin pour tirer la vingtaine de pigeons.

    « Ce sera dur », confie ainsi Pierre Causse.

    Et Alain Cantaloube de conclure sur l'absence de concertation qui a suscité débat.

    « Je pense qu'à l'avenir, ils vont changer le fusil d'épaule. »

    En attendant, ces fusils seront bien posés sur les épaules des chasseurs de Barriac ce matin, pour éliminer ce que les Américains surnomment les rats volants...

  • Copenhague : une journaliste traînée au tribunal pour le meurtre de 12 poissons

    Crédit photo : AFP/Archives - Behrouz Mehri
    Une journaliste traînée au tribunal pour le meurtre de 12 poissons

    Une journaliste de la télévision publique danoise, DR1, a été traînée en justice pour le meurtre de douze petits poissons d'aquarium et pour avoir ainsi enfreint la loi sur la protection des animaux, a-t-on appris de source judiciaire.

    Lisbeth Koelster, de l'émission "Kontant" de défense des consommateurs, avait démontré en novembre 2004 qu'un shampooing anti-pelliculaire, Terva, était si toxique qu'il pouvait tuer des poissons.

    "J'avais versé un liquide extrêmement dilué (de ce shampooing) dans l'aquarium, et au bout de quatre jours tous les poissons étaient morts, à l'exception d'un seul", a-t-elle expliqué à l'AFP.

    Mais un téléspectateur, un vétérinaire, a porté plainte à l'époque contre la journaliste pour avoir fait subir des souffrances inutiles aux poissons et pour violation des lois sur la protection et sur l'expérimentation des animaux.

    Le ministère public a décidé après quatre ans de réflexion d'inculper en octobre dernier la tueuse de poissons, estimant que sa méthode brutale n'était pas nécessaire pour prouver la toxicité de ce shampooing.

    Le shampooing a été depuis retiré de la vente du marché danois, selon Mme Koelster.

    "La loi est la loi et les journalistes doivent s'y plier aussi, et je n'avais nullement l'intention de la violer", a-t-elle affirmé, reconnaissant que la rédaction de l'émission "avait beaucoup réfléchi" avant de donner son feu vert à cette expérience.

    Mais "nous avons choisi de la faire, en nous appuyant entre autres sur un rapport indiquant que les poissons n'étaient pas capables de sentir la douleur", a-t-elle souligné.

    Le but de cette illustration est "de prouver comment les industriels utilisent dans les cosmétiques des substances nuisibles pour la santé, provoquant allergies et autres maladies graves", selon cette journaliste.

    Le procès aura lieu mardi au tribunal correctionnel de Glostrup (ouest de Copenhague), où l'accusée risque, lors du verdict attendu le même jour, deux amendes de 10.000 couronnes chacune (1.340 euros).

    http://www.mensup.fr/buzz/insolite/37350/une_journaliste_trainee_au_tribunal_pour_le_meurtre_de_12_poissons.html

  • Belgique : le garde forestier assassin condamné

    http://upload.citytoo.com/d1/62701/f1b5e0e9364c0ce15295a7c94e9e7f08/5_DSC00017.jpeg

    Le garde forestier d'un comte avait tiré une balle en plein cœur des deux chiens.

    Il a été condamné.

    BRUXELLES -  Souvenez-vous, il y a deux ans, la une de votre journal favori titrait : Abattus d'une balle en plein cœur !

    Charlie et Ziba , deux adorables chiens, avaient été tués par le garde-chasse d'un comte.

    Le 8 mai, soit deux ans après les faits, la justice a rendu son verdict.

    Le garde-chasse a été condamné !

    "Nous avons eu gain de cause", nous explique Animaux en Péril qui s'était constitué partie civile, tout comme les maîtres des deux chiens.

    "Le garde-chasse a été condamné à une amende de 1.375 euros" (à multiplier par 5,5).

    S'il ne paye pas, il devrait purger 3 mois de prison.

    "En plus, à titre de dommage moral, il a été condamné à payer 275 euros (x 5,5) aux maîtres."

    Une belle victoire pour Animaux en Péril et pour Letizia, la maîtresse.

    Charlie et Ziba avaient été tués le 12 avril 2007, à Overijse.

    Le garde-chasse leur avait tiré une balle en plein cœur avant de les enterrer dans le domaine dont il s'occupait.

    Les deux chiens s'étaient échappés de leur jardin partiellement clôturé.

    Letizia, son ami et leurs connaissances avaient cherché partout.

    Des affiches ont été placardées dans toute la région.

    Et c'est ainsi qu'une dame leur avait appris qu'"il y avait peu d'espoir de les retrouver car elle avait vu mes chiens courir le long de la clôture du château de Huldenberg".

    Le pire restait à venir :

    "Il a dit qu'il allait s'occuper des chiens, mais ils ont grogné. Il est retourné à sa voiture, a pris une arme et a dit que cela allait vite être réglé !"

    Paniquée, la dame avait avisé la police.

    "Alors qu'elle leur téléphonait, elle a entendu les coups de feu. Lorsqu'elle est revenue, le garde-chasse avait disparu, les chiens aussi."

    Sur base de cet appel, Letizia avait appelé la police.

    Et preuve que les policiers ont pris cette affaire avec le sérieux qu'elle méritait, des fouilles avaient été organisées... et les dépouilles de deux chiens assassinés ont été retrouvées enterrées dans le domaine du comte.

    Letizia avait évidemment porté plainte contre le garde- chasse. Deux ans après, la justice, par son jugement, a reconnu que tuer des animaux était durement punissable.

    Emmanuelle Praet

    © La Dernière Heure 2009

    http://www.dhnet.be/infos/faits-divers/article/263029/tues-au-fusil-de-chasse.html

  • Manif du 13 mai 2009 : le bilan (Association Stéphane Lamart)

    L'image “http://www.associationstephanelamart.com/photos/manif01.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.

    Nous étions présents à l'entrée de la place Vendôme le 13 mai : associations, personnalités, avocats en tenue, particuliers, ainsi que tous les badauds qui remarquaient en passant le manque de rigueur de notre justice en matière de protection animale.

    Saluons la présence des avocats Maître Varenne, Maître Langlade et Maître Grillon, ainsi que celle de Francis Lalanne, venu par surprise soutenir Stéphane en prenant la parole à ses côtés.

    Une sono diffusait nos revendications ; sur la radio Europe 1, Jean Marc Morandini écoutait les auditeurs en parler en direct et France 3 envoyait ses caméras filmer "l'événement".

    Des dizaines de panneaux et des affiches géantes exposaient des animaux qui souffrent de la violence de l'homme et pourtant...

    Cela, nous sommes pourtant plusieurs millions à le savoir, le dénoncer, à être soi disant scandalisés par ce problème.

    Quelle stratégie faut-il donc imaginer pour que le monde réagisse enfin ?

    La photo de cette poule pendue à ses crochets par les pattes, ébouillantée vivante, devrait t-elle parvenir jusqu'à nos journaux télévisés pour que nous comprenions ce qu'il se passe, confortablement engoncés dans notre train-train quotidien ?

    Nous sommes des barbares, complices participant à ce massacre mondial d'animaux sur lequel nous refusons d'ouvrir les yeux.

    Pendant ce temps, une rangée de CRS, les bras croisés, certains le sourire aux lèvres, empêche ceux qui tentent de réagir d'accéder sous les fenêtres de NOS institutions pour dénoncer le scandale de l'impunité de la violence envers les animaux.

    Voilà où nous en sommes.

    Combien étions-nous place Vendôme ? Entre 200 et 300 personnes environ. C'est peu ; après deux mois d'intense mobilisation, voilà qui donne à réfléchir.

    Bien sûr, nous étions un mercredi, un jour où tout le monde travaille...

    A l'avenir, plutôt que d'être à cent mètres des bureaux de nos dirigeants qui, de plus, refusent de nous parler, devrions-nous prévoir nos manifestations le samedi pour que la mobilisation soit plus efficace ?

    Sans doute, mais nous espérions obtenir un entretien qui nous a été refusé.

    Sous le poids de notre détermination, nos dirigeants doivent maintenant comprendre combien il est urgent de nous écouter.

    Il s'agit de prendre en compte les témoignages de nos concitoyens mais aussi les constatations et propositions de toutes les associations présentes sur les lieux de vie des animaux.

    La pétition ouverte sur le site "Justice pour les animaux" a obtenu 6000 signatures et des milliers d'autres nous parviennent au bureau sur papier.

    D'ici peu, nous obtiendrons les 10000 signatures, minimum estimé pour la présenter au ministre.

    Au fil du temps, il apparaît évident que la sensibilisation de nos concitoyens à la souffrance animale soit une priorité.

    Ce n'est qu'ensemble que nous changerons les choses, que nous serons écoutés par nos dirigeants.

    Quoi qu'il en soit, saluons chaleureusement les différentes associations soutenant la campagne et souvent s'étant déplacées de très loin.

    Vous trouverez un reportage photos très complet sur le site Justice pour les animaux !

    Reportage photos cliquez ici :

    http://www.associationstephanelamart.com/index.php?n=358

  • Les rapaces de Navacelle sont en danger

    http://www.toocharger.com/img/graphiques/fonds_d_ecran/animaux/aigle/aigle.38628.jpg

     

    Les rapaces de Navacelle sont en danger.

     

    Le projet d'aménagement de la Volerie des Aigles à Navacelles met en danger les rapaces locaux.


    Le déplacement de la « Volerie de Beaucaire » sur le site du cirque de Navacelles, menace la survie du couple d'aigles royaux installé sur place, ainsi que les circaètes, grands-ducs d’Europe et vautours fréquentant le secteur.


    Un choix touristique surprenant de la part de la communauté de commune du Pays Viganais pour un site Natura 2000. Les associations locales et la LPO (Ligue pour la protection des oiseaux) lancent une grande pétition pour empêcher l’installation de cette structure touristique.


    Le cirque de Navacelles, formé par les gorges de la Vis et les plateaux qui les bordent (Causses du Larzac, de Blandas, de Campestre et Luc) a été intégré dans le réseau européen de protection de la biodiversité Natura 2000 au titre de la « Directive Oiseaux » de 1979 dont on vient de fêter les 30 ans le 02 avril.


    Signez la pétition : http://sauvegardeaigle.krea-id.fr/

  • Un pesticide hautement toxique enfin interdit aux USA

    http://farm2.static.flickr.com/1343/828411426_e3d3397fb2.jpg?v=0

    Tueur d’oiseaux et reconnu dangereux pour l’homme, on espérait ne plus entendre parler du carbofurane.

    Mais cette substance active utilisée comme insecticide et commercialisée sous le nom de Furadane, interdite en Europe depuis 2007, est toujours utilisée dans un certain nombre de pays, dont les Etats-Unis. Cela dit, peut être pas pour longtemps…

    Déjà, en 1994, les USA bannissaient son utilisation sous forme de granules et, depuis lundi 11 mai, le carbofurane est dans le collimateur de l’EPA (U.S. Environmental Protection Agency) pour une interdiction complète.

    L’EPA entend bien réduire sa limite résiduelle à zéro dans toutes denrées alimentaires.

    Encore utilisé aux Etats-Unis sous sa forme liquide dans le traitement des cultures de pommes de terre, de blé ou de soja, le carbofurane est suffisamment mobile et persistant pour être entraîné par lessivage dans les sols et les eaux souterraines.

    Contaminant l’eau, mais aussi les aliments, toxique par inhalation pour ses utilisateurs, ce composé de la famille des carbamates est un neurotoxique qui peut se signaler par des symptômes allant de soubresauts musculaires, tremblements, diarrhée et vomissements jusqu’à de graves œdèmes pulmonaires en cas d’exposition aiguë.

    Aux côtés des risques pour l’homme, ses effets sont surtout dévastateurs chez les oiseaux.

    Dans les années quatre-vingt, l’EPA estimait que le carbofurane était responsable de la mort par empoisonnement de près d’un million d’oiseaux chaque année.

    Cette hécatombe très largement médiatisée par les protecteurs de l’avifaune, touchant des espèces aussi emblématiques que l’aigle royal, la buse à queue rousse et de nombreux oiseaux migrateurs, conduisit aux restrictions de 1994, mais ne parvient qu’aujourd’hui à motiver une interdiction complète aux USA.

    Les mesures pour proscrire toute présence de carbofurane dans l’alimentation des Américains pourraient bien avoir des implications au niveau international. Elles s’appliquent en effet également aux produits d’importation, comme le riz, le café ou le sucre de canne.

    Or, de nombreux pays en voie de développement utilisent encore cet insecticide de façon totalement incontrôlée, notamment le Kenya, pays d’où la BBC reportait encore l’année dernière un empoisonnement massif des grands mammifères (1) via cette substance.

    La restriction d’accès au marché américain est peut-être, à défaut de strictes réglementations internationales, une voie vers un changement plus global.

    Elisabeth Leciak

    1- Voir le reportage de la BBC « Insecticide 'killing Kenya lions' ».

    http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=3744

  • Jean-Luc Daub, "Ces bêtes qu'on abat - Journal d'un enquêteur dans les abattoirs français (1993-2008) " (L'Harmattan)

    http://www.vegsoc.org.au/abattoir/full_size/DSC_4399.jpg

    CES BÊTES QU'ON ABAT
    Journal d'un enquêteur dans les abattoirs français (1993-2008)
    Jean-Luc Daub
    Préface d'Elisabeth de Fontenay
    ENVIRONNEMENT, NATURE, ÉCOLOGIE ASSOCIATIONS POUR LE DROIT DES ANIMAUX


    Ces enquêtes effectuées dans les abattoirs français durant une quinzaine d'années lèvent le voile sur le malheur de milliards d'animaux.

    La force de ce témoignage tient dans la description, d'une précision extrême, des opérations d'abattage intolérables tandis que les instances qui ont compétence pour faire appliquer la règlementation en matière de protection des animaux font preuve d'une passivité qui confine à la complicité.

    ISBN : 978-2-296-08424-7 • mai 2009 • 256 pages

    http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=28633

    Présentation du livre, Préface d'Elisabeth de Fontenay, 253 pages.

    La viande coûte cher aux animaux.
    Engraissés dans des bâtiments obscurs dont ils ne sortent que pour être abattus, privés de toute relation avec leurs congénères, entravés, parfois sanglés au point de ne pouvoir bouger, ces animaux sont tués à la chaîne dans l'indifférence la plus absolue.
    Les enquêtes effectuées par Jean-Luc Daub dans les abattoirs français durant une quinzaine d'années lèvent le voile sur le malheur de milliards d'animaux.
    La force de ce témoignage tient dans la description, d'une précision extrême, des opérations d'abattage qui font inexorablement passer les bêtes de vie à trépas, dans ces lieux dont la législation dit qu' « aucun animal ne doit ressortir vivant ».
    Les instances qui ont compétence pour faire appliquer la réglementation en matière de protection des animaux font preuve d'une passivité qui confine à la complicité.
    Plus largement, c'est à une réflexion de fond sur la condition des animaux élevés pour être mangés que ce livre nous invite. Pourquoi les avons-nous à ce point bannis de tout ?
    Parallèlement à son activité d'enquêteur dans les abattoirs pour des associations de protection animale, Jean-Luc Daub travaille en Alsace dans le secteur médico-social ; il est éducateur technique spécialisé auprès de personnes atteintes de troubles psychotiques.
    Sommaire
    Préface d'Élisabeth de Fontenay
    Témoigner
    Mes débuts dans la protection animale
    Aider les animaux d'abattoirs
    Le déroulement des visites d'abattoirs
    Description des différentes méthodes d'abattage
    Qu'est-ce que l'abattage rituel ?
    Un abattoir qui aurait dû fermer
    Des images qui marquent
    Un bouc pas comme les autres
    Avec le personnel d'abattoirs
    Des vaches dans le local d'abattage d'urgence
    Le « bien-être » des porcs
    Un argument publicitaire
    Rouge sang
    Pince électrique jusque dans la bouche
    Vaches mourantes
    Un employé rapide
    Un veau pour distraction
    Suspension des veaux en pleine conscience
    Étourdissement de bovins
    Un abattoir de porcs
    Mon premier marché aux bestiaux
    Un abattoir qui fonctionne « bien »
    La vie misérable des coches en élevage intensif
    La fin des coches à l'abattoir
    Marie
    Une petite vache dans le box rotatif
    Les poussins refusés
    Dernier sursaut d'un veau
    Des hurlements de porcs
    Des chevaux qui attendent
    Infractions en abattage rituel
    Un chariot de lapins blancs
    Un chien dans un fossé
    L'électronarcose par la pince électrique
    La crise de la vache folle et les veaux de la Prime Hérode
    Un appareil d'anesthésie innovant
    Agression sur un marché aux bestiaux
    Déjeuner dans une crêperie du Morbihan
    Une coche assoiffée
    Des animaux qui s'échappent des abattoirs
    Que faire ?
    Pour conclure
    Annexe : Témoignages de végétariens, leurs parcours
  • Cirque Muller : un florilège d'incidents (Le Parisien)

    http://www.au-jardin.fr/public/200808/.lion_m.jpg

    S'il ne s'agissait pas de souffrance animale, les erreurs ou les problèmes survenus au cirque Muller recensés par la SPA depuis dix ans auraient pu prêter à sourire.

    La liste n'est pas exhaustive.

    En mars 1999, un singe s'échappe.

    Pendant quatre jours, il traîne sa chaîne avant d'être retrouvé par des sportifs.

    En juin 2000, la menace est tout autre : un lion et une lionne prennent le large en Alsace.

    Le mâle sera abattu sur un quai de gare tandis que la femelle a finalement été capturée... dans la cour d'un lycée.

    Rebelote en mai 2002, quand un lion erre cité Lamartine, près de Marseille.

    Enfin, les défenseurs des animaux pointent du doigt une victime de la canicule de 2003 : à l'isolement, c'est un chameau qui a succombé à la déshydratation.

    « Un comble », selon la SPA.

    Plus près de nous, en novembre dernier, un poney et un lama sont allés se promener le long d'une voie rapide à Valenton, dans le Val-de-Marne.

    http://www.leparisien.fr/abo-hauts-de-seine/un-florilege-d-incidents-09-05-2009-506371.php

  • "Droits humains et droits animaux: parfaits ensemble" (Gary Francione)

    http://3.bp.blogspot.com/_NSAQjsCzwcE/TEcRySCIfnI/AAAAAAAAApk/aWkQ-h7zTsw/s320/NonviolenceCenterdovelogo.jpg

    Chères collègues et chers collègues,

    « Il y a trop de problèmes dans le monde que nous devons régler avant de penser aux animaux. »

    « Travaillons sur la paix mondiale en premier ; nous pourrons ensuite nous préoccuper des droits des animaux. »

    Toute personne qui se porte à la défense des animaux est fréquemment confrontée à des commentaires similaires.

    On me demande souvent ce que je réponds à cela.

    Premièrement, personne ne soutient que ceux qui défendent les droits humains doivent cesser de faire ce qu’ils font et doivent, à la place, défendre les droits des animaux.

    L’idée est plutôt que, si nous considérons les animaux comme des membres de la communauté morale, nous devrions cesser de les manger, de les porter ou de les consommer dans nos vies individuelles.

    Devenir végan n’exige aucunement que vous cessiez de vous battre contre les abus envers les enfants, les femmes battues et la guerre.

    Après avoir donné une conférence sur les droits des animaux dans un centre communautaire, une femme m’a approché et m’a dit qu’elle était bénévole dans un centre pour femmes victimes d’abus et pour victimes de viols.

    Elle a dit qu’elle était très touchée par ce que j’ai dit à propos des animaux, mais que son temps était complètement investi dans son travail pour venir en aide à ces femmes et qu’elle ne savait pas comment elle pourrait trouver le temps de s’impliquer dans la lutte pour les droits des animaux.

    Je lui ai demandé : « Vous avez le temps de manger, n’est-ce pas ? »

    Elle a répondu, «  Oui, bien sûr ! »

    « Est-ce que vous portez des vêtements et utilisez du shampooing et d’autres produits ? »

    « Oui, bien sûr. Mais qu’est-ce que cela a à voir avec ça ? »

    Ça a tout à voir avec ça.

    Je lui ai expliqué que, si elle prenait vraiment la question animale au sérieux, tout ce qu’elle avait besoin de faire est de cesser de les consommer comme aliments, de les porter, d’utiliser des produits qui sont dérivés de leur corps ou qui ont été testés sur eux, ou d’encourager quelque forme de divertissement qui implique le recours à des animaux.

    Si elle devait ne jamais rien faire d’autre par rapport aux animaux, sa décision de devenir végane - et l’exemple qu’elle représenterait pour ses amis et pour sa famille - constituerait déjà une importante forme d’activisme qui n’interfèrerait d’aucune manière avec son travail pour les femmes.

    Devenir un défenseur de l’abolition est quelque chose que vous pouvez faire lors de votre prochain repas.

    Deuxièmement, c’est une erreur de concevoir les problèmes de l’exploitation humaine et animale comme mutuellement exclusifs.

    Au contraire, toutes les formes d’exploitation sont inextricablement liées.

    Toute exploitation est une manifestation de violence.

    Toute discrimination est une manifestation de violence.

    Tant et aussi longtemps que nous tolérons la violence sous une ou l’autre de ses formes, la violence existera sous toutes ses formes.

    Comme l’observait l’auteur russe Leo Tolstoï :

    « Tant et aussi longtemps qu’il y aura des abattoirs, il y aura des champs de bataille. »

    Tolstoï avait, évidemment, complètement raison.

    Tant que les humains considéreront comme normal d’abattre des animaux pour l’alimentation, ce qui ne peut être justifié par autre chose que le simple plaisir que nous obtenons lorsque nous mangeons les animaux ou les utilisons autrement, ils considéreront comme normal d’avoir recours à la violence dès que quelque chose d’important est en jeu.

    Et cela va également dans l’autre sens : tant que nous tolérerons le racisme, le sexisme, l’hétérosexisme et les autres formes de discrimination, il y aura du spécisme.

    Voilà une des raisons pour lesquelles il est important que les défenseurs des animaux ne se perçoivent jamais comme les défenseurs d’« une seule cause ».

    Le spécisme est moralement condamnable parce que, comme le racisme, le sexisme et les autres formes de discrimination, il exclut certains êtres de la famille de ceux dont nous nous soucions moralement, sur la base de critères non pertinents.

    Peu importe que ce critère soit la race, le sexe, l’orientation sexuelle ou l’espèce.

    Nous ne pouvons raisonnablement soutenir que nous sommes opposés au spécisme, mais que nous n’avons pas d’opinion par rapport aux autres formes de discrimination.

    Nous nous opposons au spécisme parce que c’est comme le racisme, le sexisme et les autres formes de discrimination.

    Notre opposition au spécisme implique logiquement le rejet de ces autres formes de discrimination.

    Une fois de plus, cela ne signifie pas que les défenseurs des animaux doivent cesser leur travail pour les animaux et devenir des défenseurs des droits humains.

    Cela signifie, par contre, qu’ils doivent toujours exprimer clairement aux autres qu’ils sont opposés à toutes les formes de discrimination et ils ne devraient jamais se permettre de discriminer dans leur propre vie.

    Troisièmement, plusieurs personnes altruistes veulent admirablement changer le monde, mais ne voient pas que le changement le plus important se situe au niveau individuel.

    Comme Mahatma Gandhi disait :

    « Vous devez représenter le changement que vous voulez voir dans le monde. »

    Si vous voulez un monde de non violence, vous devez vivre pacifiquement votre propre vie.

    Le véganisme est un élément important de la vie non violente puisqu’il ne fait aucun doute que tous les aliments et autres produits d’origine animale sont le résultat de la violence.

    Une autre des perles de Tolstoï :

    « Tout le monde pense à changer le monde, mais personne ne pense à se changer soi-même ».

    Gary L. Francione

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2009/05/08/droits-humains-et-droits-animaux-parfaits-ensemble/