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  • "La mort n'est pas un loisir" (Michel Onfray / Le Point du 5/12)

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    Gérard Charollois est un juriste dont les états de service en faveur de l’écologie radicale et du combat contre la chasse et pour la nature méritent le respect. Son Pour en finir avec la chasse, sous titré La mort-loisir, un mal français, est un réquisitoire contre cette passion qu’ont certains hommes à jouir de donner la mort ce qui définit tout simplement le sadisme – qui qualifie tout aussi bien les amateurs de corrida, de combats de chiens ou de coqs…

    Voici le questionnement de ce magistrat qui philosophe : pourquoi tuer des animaux pour le plaisir ? De quelle manière protéger des espèces quand chacun peut leur tirer dessus ? Comment l’intérêt général peut-il être confisqué par une minorité organisée en lobby ? Autant de  questions éthiques, écologiques et politiques.

    Gérard Charollois part du principe que des pratiques ne se réforment pas mais s’abolissent : l’esclavage et la torture jadis, la peine de mort hier, la chasse aujourd’hui. Or « la chasse, pour les animaux, c’est à la fois la torture, l’esclavage et la peine de mort ». La chasse n’est pas une activité naturelle, mais une activité retournée contre la nature. 2% de la population chasse, elle fait la loi aux 98% qui ne s’adonnent pas à ce loisir sadique, grâce à des institutions mises en place par le régime de Vichy, les Sociétés départementales des chasseurs. Ces fédérations confisquent le pouvoir pour gérer entre eux les affaires de la chasse « un peu comme si les gendarmes étaient sous contrôle de l’automobile club »…

    On apprend dans ce livre que Chasse, Pêche et Tradition a été créé avec des fonds de chasseurs, ce que prohibe absolument le code électoral pour qui le financement d’une campagne électorale par une association autre qu’un parti politique constitue un délit normalement puni d’emprisonnement.

    Contre la mythologie du paysan qui nourrit la population et protège la nature, Gérard Charollois pointe son rôle dans la destruction de la nature et sa haine des écologistes : haies arrachées, ruisseaux recalibrés, champs empoisonnés par les pesticides, paysages ravagés, marais asséchés. Pour lui, la faune, c’est le gibier qui se mange et les nuisibles que l’on tue. Le paysan peste contre les ravages dûs au gibier, mais c’est parce qu’avec sa chasse il a détruit l’équilibre naturel. En  supprimant les prédateurs naturels que sont les ours, les loups, les lynx,  il a fait pulluler le gibier qui, depuis,  détruit ses récoltes – ce dont on le dédommage substantiellement. Il tue les renards qui mangent chacun 6000 rongeurs par an, moyennant quoi, il lui faut tuer les rongeurs avec des produits empoisonnés.

    Les chasseurs abattent des animaux d’élevage qui sortent juste de leurs cages. Quand ils échappent au massacre, ces proies sans défense meurent d’inadaptation à leur milieu, celles qui s’en sortent, ultra minoritaires, ont un taux de reproduction proche de la nullité. Ces bêtes   contaminées par des maladies contractées dans les enclos répandent leurs pathologies dans le milieu naturel. Les fédérations achètent 260 euros (prix 2000) des couples lièvres importés d’Europe centrale pour leurs lâchers.

    Les chasseurs ne connaissent pas la nature, contrairement à ce qu’ils affirment : quand ils ont un oiseau en main, ils font vingt fois sur cent une erreur d’identification ! Quand ils chassent de nuit sur les marais, on imagine le carnage sur les espèces protégées…

    Cette activité mortifère est soutenue par les députés complaisants pour leur électorat : l’extrême-droite et la droite qui défendent la tradition, les communistes qui prétendent qu’elle est populaire, les ruraux qui ne veulent pas s’aliéner leurs électeurs. Des espèces sont classées nuisibles pour permettre aux chasseurs de les détruire. La loi est faite pour les tueurs d’animaux : tout propriétaire qui ne dit pas non aux chasseurs qui veulent tuer sur son terrain est considéré comme ayant dit oui, et ce en contradiction avec les textes qui interdisent d’être membre d’un groupement contre son grès ; le droit de suite permet d’abattre un animal épuisé chez des particuliers, en contradiction avec la législation qui en fait un viol de propriété privée ; la préemption des terrains pour les chasseurs est en opposition avec le marché libre ; l’abattage d’espèces protégées génère la plupart du temps la relaxe de ceux qui commettent ce forfait ; la destruction des espèces s’oppose   aux textes qui les protègent…

    Gérard Charollois propose l’abolition de la chasse. Il souhaite la réintroduction des prédateurs qui, en quelque temps, rétabliraient naturellement l’équilibre écologique. Il demande la disparition du sénat, fiction de la ruralité qui entretient «  le poujadisme de cour de ferme » en défendant la chasse contre l’avis général de la population qui est abolitionniste. Il appelle à la création d’une instance supranationale, dans l’esprit de l’ONU, qui gérerait les problèmes de la nature sur toute la surface de la planète. Il préconise la création d’un crime contre la nature, comme il existe un crime contre l’humanité. Il défend un « hédonisme altruiste » soucieux de la vie et du vivant, de la souffrance des êtres humains et des animaux, car il sait que toute légitimation de jouir du sang versé ici, dans la chasse ou la corrida,  est justification du sang versé là-bas, dans les règlements de compte, sur les champs de bataille, dans les conflits du monde.

    Un jour probablement on s’étonnera que le plaisir pris au sang volontairement versé des animaux ait duré aussi longtemps… Jouir de mettre à mort un être vivant est une perversion qui jouit d’une étonnante tolérance.

    Michel Onfray
  • Un beau cadeau de Noël (Encore Féministes)

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    Merci aux députés français ! L’Assemblée nationale a voté le 4/12 (par 268 voix pour, 138 contre et 79 abstentions) la proposition de loi « renforçant la lutte contre le système prostitutionnel ».

    Les dispositions principales reprennent les demandes du réseau Zéromacho, auquel s’associe « Encore féministes ! », notamment celle qui a suscité les débats les plus vifs, la pénalisation des clients-prostitueurs, avec une amende maximale de 1500 euros, doublée en cas de récidive.

    Ce succès doit beaucoup à la ministre des droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem, aux députées Maud Olivier, Catherine Coutelle, Danielle Bousquet et Guy Geoffroy, ainsi qu’aux 55 associations groupées dans le collectif Abolition 2012 dont « Encore féministes ! » fait partie.

    La France rejoint ainsi la Suède, la Norvège, l’Islande et l’Irlande en affirmant qu’acheter un acte sexuel est une violence condamnée par la loi.

    Il faudra encore du temps (plusieurs mois) pour que la loi soit votée au Sénat mais nous fêtons déjà ce premier succès, avec une pensée reconnaissante pour nos prédécesseurs abolitionnistes depuis le 19e siècle. Nous aussi, imaginons un monde sans prostitution !

    Adelphiquement*,

    Florence Montreynaud

    *Adelphiquement dérive de adelphité, notion groupant fraternité et sororité. En français, soeur et frère proviennent de deux mots différents. Le mot adelphité est formé sur la racine grecque adelph- qui a donné les mots grecs signifiant soeur et frère.

    Prière de proposer aux féministes de votre entourage de signer le manifeste sur le site http://encorefeministes.free.fr/ ! L’union fait la force !

    Si vous êtes un homme, nous vous proposons de vous joindre au réseau d’hommes contre le système prostitueur en signant un manifeste sur le site http://www.zeromacho.eu/ Prière de le signaler aux hommes de votre entourage !

  • La justice américaine doit déterminer si les chimpanzés sont des personnes (Le Monde)

    Le danger de ce genre d'initiative, qui à première vue va dans le bon sens, est au contraire de renforcer le spécisme à l'encontre des animaux qui ne seront pas aussi proches, cognitivement parlant, des humains que le sont les grands singes, les dauphins, les éléphants, les baleines, etc., et donc de repousser indéfiniment la reconnaissance de leur individualité morale.

    La sentience est le seul critère qui doit être retenu pour établir qu'un animal possède des droits fondamentaux et inaliénables.

    M. P.

    ***

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    Les ressemblances entre l'homme et les chimpanzés ont toujours fasciné les scientifiques. Mais devant les tribunaux, tout les oppose. A l'image des autres animaux, ces grands singes ne sont pas considérés comme des êtres vivants devant la loi mais des "objets". S'insurgeant de cette réalité, une organisation de défense des animaux vient de saisir la justice américaine afin de leur reconnaître la "personnalité juridique", un statut qui leur permettrait de bénéficier de meilleurs traitements. Une première dans le monde.

    Le Nonhuman Rights Project, qui lutte depuis 2007 pour donner des droits aux espèces autres que la nôtre, a déposé une première plainte, lundi 2 décembre, devant un tribunal de Johnstown (New York) au nom de Tommy, un chimpanzé de 26 ans actuellement emprisonné dans "une cage, petite, humide et en ciment au fond d'une remise sombre" sur un terrain pour caravanes dans la localité de Gloversville. Mardi, rebelote : nouvelle poursuite à Niagara Falls, dans le même Etat, cette fois pour défendre Kiko, un chimpanzé sourd propriété d'un particulier. Jeudi, enfin, elle doit déposer une troisième plainte pour deux autres primates, Hercules et Leo, appartenant à un centre de recherches universitaire à Long Island.

    L'association demande à la justice de reconnaître à ces quatre chimpanzés leur "liberté de mouvement", et d'ordonner leur libération dans l'un des refuges de l'Alliance des sanctuaires pour primates d'Amérique du Nord afin qu'ils puissent vivre "parmi les leurs dans un univers aussi proche que possible de l'état sauvage". L'ONG a fait une requête d'ordonnance d'Habeas corpus, en vertu de cette loi britannique, reprise dans la Constitution américaine, qui énonce la liberté fondamentale de ne pas être emprisonné sans jugement.

    "Nous affirmons que les chimpanzés sont autonomes et ont conscience d'eux-mêmes. Les maintenir en captivité équivaut à de l'esclavage. Obtenir un statut juridique permettrait que leurs intérêts fondamentaux soient protégés par les droits humains", explique Steven Wise, avocat, professeur et président de l'ONG, qui regroupe une soixantaine de juristes et de scientifiques, dont la primatologue mondialement reconnue Jane Goodall. Pour ces chercheurs, les chimpanzés jouissent de capacités cognitives complexes, telles que la connaissance du passé et la capacité à faire des choix, et manifestent des émotions également complexes, comme l'empathie.

    La justice peut accepter ou non de se saisir du dossier, mais si elle refuse, l'organisation a déjà prévu de se pourvoir en appel. "Notre dossier sera entendu, tôt ou tard, assure-t-il. Ce sont les premiers cas d'une longue série d'actions en justice pour retirer le statut de choses des chimpanzés." Si les poursuites aboutissaient, elles ouvriraient la voie à des plaintes similaires au nom d'autres espèces considérées comme autonomes, telles que les gorilles, orangs-outans, baleines, dauphins ou encore éléphants. Ce précédent concernerait alors les Etats-Unis, mais aussi d'autres pays comme la France, où les animaux sont également considérés comme des "biens meubles" par le code civil.
  • Prostitution : la pénalisation des clients adoptée à l'Assemblée (Le Monde)

    Scène de prostitution à Nice, en mars 2013.

    L’'Asemblée nationale a adopté, mercredi 4 décembre, par 268 voix contre 138, la proposition de loi de lutte contre le système prostitutionnel, qui instaure une contravention de 1 500 euros contre les clients de prostituées, et une amende de 3 750 euros en cas de récidive.

    La loi abolit également le délit de racolage et instaure un “parcours de sortie de la prostitution”. De nombreux députés étaient absents ou se sont abstenus, mais la mobilisation a été bonne au groupe socialiste, puisque 238 députés sur 292 ont soutenu le texte. Cinq d’entre eux, dont Jean-Marie Le Guen, ont voté contre. Le Front de gauche a voté pour.

    En revanche, alors que le groupe avait dans un premier temps annoncé une abstention, l’'UMP a massivement voté contre avec 101 députés. 42 autres députés se sont abstenus et 45 n’'étaient pas présents. Seuls 10 ont voté pour, dont l’'un des principaux promoteurs du texte, Guy Geoffroy et la candidate à la mairie de Paris, Nathalie Koscuisko-Morizet.

    L'UMP a mis en garde contre les risques liés, selon elle, à l'’abolition du délit de racolage, et à un possible “appel d’'air” lié à l’octroi de titres temporaires de séjour aux migrantes qui arrêteraient de se prostituer. Les Verts se sont en majorité opposés au texte – 12 contre, 4 pour, 1 abstention – pour d’'autres raisons : ils redoutent une dégradation sur le terrain pour les prostituées contraintes à davantage de clandestinité. La proposition a rassemblé peu de voix chez les radicaux et à l’UDI, qui a dénonce l’impréparation du texte. Avant d'entrer en vigueur, le texte devra cependant franchir l'étape du Sénat qui devrait l'examiner d'ici à fin juin.

    • Combien de personnes sont concernées par la prostitution ?

    C’est le grand flou. Le nombre de prostituées est évalué entre 20 000 et 40 000. Le chiffre est contesté par le Syndicat du travail sexuel (Strass), qui relève qu’en Allemagne, il s’élève à 400 000. Les chiffres officiels français sont estimés à partir du nombre d’interpellations pour racolage et de victimes identifiées dans les affaires de proxénétisme. Ils intègrent une évaluation du nombre de prostituées passant leurs annonces sur Internet. Mais celle-ci est, de l’avis même des services de police, peu fiable, car cette activité, cachée et mobile, est très difficile à quantifier. Quelque 10 000 annonces différentes ont été comptabilisées sur une journée. Environ 15 % des prostitués seraient des hommes. Entre 12 % et 18 % des hommes auraient déjà payé pour du sexe.

    • Quelles mesures contre l’organisation de la prostitution ?

    La proposition de loi prévoit que lorsque les sites Internet hébergés à l’étranger contreviennent à la loi française sur le proxénétisme et la traite, les fournisseurs d’accès devront empêcher l’accès à leurs services. Une mesure qui pose à la fois des questions de légitimité (sur le filtrage d’Internet) et de faisabilité.

    • Quelles mesures en faveur des prostituées ?

    Le délit de racolage public, qu’il soit actif ou passif, est abrogé. Selon l’Inspection générale des affaires sociales, cette disposition a accru la précarité des prostituées en les contraignant à se prostituer dans des zones éloignées. La police, en revanche, l’estimait utile pour lutter contre les troubles sur la voie publique, ainsi que pour prendre contact avec les prostituées et recueillir des renseignements sur leurs éventuels proxénètes.

    Cependant, le ministre de l’intérieur, Manuel Valls, a estimé, jeudi 14 novembre, devant la commission spéciale de l’Assemblée, qu’au vu des statistiques, ce délit n’avait pas eu de rôle significatif dans la lutte contre la traite.

    Un fonds pour la prévention de la prostitution et l’accompagnement social et professionnel des personnes prostituées est créé. Ses recettes seront constituées de crédits d’Etat, des recettes provenant d’affaires de proxénétisme démantelées et d’un prélèvement sur les amendes prévues pour les clients.

    Un « parcours de sortie de la prostitution » est proposé aux femmes qui en font la demande auprès d’associations agréées (fixées par décret). Ces personnes bénéficieront d’une remise totale ou partielle d’impôts, de places en centres d’hébergement, etc. L’objectif est de toucher plusieurs milliers de personnes par an. Le budget « en rapport avec cet effort » s’élèvera de 10 millions à 20 millions d’euros par an, selon la ministre des droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem.

    Une autorisation provisoire de séjour de six mois sera délivrée aux migrantes qui s’engagent dans le parcours de sortie de la prostitution. Jusqu’à présent, seules celles qui dénonçaient leur proxénète y avaient droit. Elles bénéficieront de l’allocation temporaire d’attente (336 euros par mois).

    • Quelles mesures contre les clients ?

    L’achat de services sexuels, considéré comme une violence, devient hors la loi. Une peine de prison pour les clients récidivistes avait d’abord été envisagée, avant d’être écartée.

    S’ils sont pris en flagrant délit, les clients risqueront une amende de 1 500 euros, doublée en cas de récidive. Une peine complémentaire est créée, les stages de « sensibilisation aux conditions d’exercice de la prostitution ». L’objectif est de dissuader les réseaux de traite de s’installer en France et de faire évoluer les comportements.

    • Qui est pour, qui est contre ?

    De nombreuses associations féministes (Osez le féminisme, l’Assemblée des femmes, le Collectif féministe contre le viol…), le mouvement du Nid, qui est présent sur le terrain et soutient la reconversion de prostituées, et la Fondation Scelles font campagne en faveur de la loi. Ils sont rassemblés dans le collectif Abolition 2012.

    En revanche, le planning familial, le Strass, Act Up et plusieurs associations de soutien aux prostituées (Médecins du monde à Paris et à Nantes, Cabiria à Lyon, Grisélidis à Toulouse, les Amis du bus des femmes à Paris) sont opposés à la pénalisation des clients. Ils estiment que les prostituées de rue seront encore plus poussées dans la clandestinité.

    Les forces de l’ordre, de leur côté, regrettent la suppression du délit de racolage et estiment que l’infraction de recours à la prostitution sera difficile à mettre en évidence, comme M. Valls lui-même l’a affirmé devant les parlementaires.

    http://abonnes.lemonde.fr/societe/article/2013/11/26/prostitution-la-penalisation-des-clients-mesure-phare-du-texte-de-loi_3520429_3224.html

  • Chacun doit boire le lait de son espèce pour le bien de tous

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    Voici un article intéressant pris sur le blog "Candeur Verte" (http://candeurverte.canalblog.com/archives/2013/01/26/26253586.html)

    Le lait de vache, le réflexe poison

    PARTIE 1

    Aujourd’hui, qui ne donne pas du « bon lait de vache » à ses enfants pour le petit déjeuner, ou le goûter ?

    Qui ne fait pas sa purée, son velouté avec du lait de vache ?

    Très peu de gens !

    Avec des pubs où les vaches ont l’air tellement heureux dans leur jolie prairie, qui pourrait se douter de l’enfer qui se cache derrière nos briques de lait ?

    Trop peu de gens.

    Il est grand temps de lever le voile de l’ignorance sur ce liquide.

    On veut nous faire croire que le lait de vache est bon pour notre santé et qu’il n’y a aucun risque à en consommer tous les jours et à tous les âges.

    Alors comment expliquer les intolérants au lactose ?

    Comment expliquer que dans les pays où l'on consomme le plus de lait d'origine animal, le taux d’ostéoporose soit terriblement plus élevé que dans les pays où le lait animal n’est qu’à peine présent ?

    Grand mystère n’est-ce pas ?

    Le saviez-vous ?

    • Le lait maternel contient 50% de calcium de plus que le lait de vache.
    • « Dans la nature, aucun animal, excepté l’être humain, ne consomme le lait d’une autre espèce. L’homme est le seul être vivant à continuer à boire du lait après l’âge adulte. Et il considère qu’un tel comportement alimentaire, pourtant contre nature, est essentiel pour sa survie! »

    Rien ne vaut l’allaitement de la mère à son enfant, ne l’oublions pas, le lait des femmes humaines et fait pour les bébés humains.

    Est-ce qu’on donne du lait humain aux petits veaux ?

    Non, alors pourquoi du lait de vache à nos enfants ? 

    Le lait maternel immunise les bébés contre toutes sortes de maladies, les aident à bien grandir et à se développer correctement.

    Pour faire du lait de vache, il faut que la vache ait un petit, donc on la féconde par insémination artificielle à l'aide d'un tube d'insémination qui dépose le sperme contenu dans la paillette à l'entrée de l'utérus.

    Voilà encore quelque chose de vraiment TRES naturel vous en conviendrez.

    Une fois que le petit veau est né, que devient-il ?

    On le laisse téter le premier lait de sa maman qui se nomme le colostrum et qui n’est pas commercialisable.

    Ensuite, on sépare le veau de sa mère.

    Les vaches à qui on arrache leurs petits sont perturbées, meuglent pendant plusieurs jours à la recherche de leurs enfants.

    Imaginez-vous mère ou père, on vous arrache votre enfant quelques jours après l’avoir mis au monde sur cette belle planète.

    Vous ne savez pas où est le fruit de vos entrailles, vous avez peur et vous êtes impuissant devant cette situation... 

    Tous les veaux mâles et la plupart des femelles sont tués pour être transformés en viande.  

      1°. Un déchirement.

    2°. Des retrouvailles.

    A vous de voir quelle vidéo vous préférez cautionner…

    Pour qu’une vache produise autant de lait qu’elle le fait actuellement on lui donne des antibiotiques pour parer sa fragilité.

    Cette surexploitation des animaux est à l’origine de nombreuses maladies, principalement des infections du pis, qui sont traitées au moyen de… médicaments !

    Elles ont souvent des mammites.

    « Ce que l'on sait encore moins, c'est que le lait contient aussi du pus, pudiquement appelé « cellules somatiques ». 

    C'est en effet par ces cellules somatiques que se traduisent les mastites à répétition dont sont victimes un tiers des vaches laitières. 

    Le taux de cellules somatiques d'un lait sain est inférieur à 100 000/ml, mais l'industrie laitière a le droit de mettre sur le marché du lait présentant un taux de 400 000/ml, taux qu'elle obtient en mélangeant des laits très contaminés avec des laits qui le sont moins. 

    On trouve aussi dans le lait des résidus anti-parasitaires, anti-inflammatoires, des pesticides et des aflatoxines fortement cancérigènes ». Peta 

    Dans les élevages industriels, les vaches sont traitées comme des « machines à fabriquer du lait ».

    Après quelques années la production de lait diminue fortement chez la vache qui n’est donc plus rentable.

    Elle est alors envoyée à l’abattoir.

    "Bon alors passons au bio !"

    Oui c’est déjà mieux que le non-bio, surtout pour les antibiotiques.

    Toutefois le veau est également séparé de sa mère après sa naissance pour être élevé seul et, après quelques mois, il est abattu pour être transformé en viande de veau bio.

    Le veau est parfois envoyé à l’engraissement dans des élevages conventionnels.

    Dans les élevages de masse traditionnels, le veau bio est détenu isolé et engraissé avec de la nourriture non naturelle, puis, après une vie de misère, il est abattu.

    Sa nourriture ne contient souvent pas de fer pour que la viande soit blanche et tendre, comme le veulent les consommateurs ; les veaux souffrent d’anémie.

    Ça aussi c’est vraiment naturel n’est-ce pas ?

    Les vaches ne sont pas des machines à lait, mais des êtres vivants qui ont besoin d’énergie absorbée sous forme de nourriture. Cette nourriture produit aussi des déchets polluants (urines et excréments). Et puis pour nourrir cette vache, il faut procéder de la même façon que pour les autres animaux d’élevages.

    Le calcium il n’y en a pas que dans le lait animal ! Si, si, c’est bien vrai !

     Le persil, le cresson, le soja, le sésame, l'orge, les pois chiches, les noisettes, les amandes, les pistaches, les figues sèches, les algues, les épinards, le brocoli, les choux fleurs, le céleri en branche, les navets et certains légumes verts feuillus, haricots secs, haricots blancs, les lentilles, le soja, les fruits secs... etc.

    Quel lait dans vos céréales du matin?

    Personnellement je ne bois jamais de lait tel quel, je n’ai jamais aimé cela, je préfère les infusions, par contre je les utilise quand je cuisine.

    Oh, et petite anecdote, j'ai grandi au lait de soja.

    Et j'ai beaucoup grandi ;) 

    Amande

     

    NOISETTE

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    soja

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    1. Le lait d’amande : je l’utilise beaucoup pour faire mes purées, mes gâteaux, mes crêpes, etc.
    2. Le lait de noisette : un membre de ma famille qui le boit nature - mon testeur omnivore -  m’a dit : « Ce lait laisse un goût de pâte à tartiner dans la bouche ». Amateurs de Nutella [à bannir car non végan] et autres pâtes à tartiner, ce lait est fait pour vous.
    3. Le lait de soja : lui aussi je l'utilise beaucoup pour cuisiner, comme le lait d'amande.

    * Sachez qu'un grand nombre de laits peuvent être trouvés avec des goûts différents (vanille, chocolat...).

    Quelques autres laits : le lait d’avoine, le lait de riz, le lait d’épeautre, le lait de coco...

    Voici une jolie trouvaille de quelques minutes pour finir :

    http://candeurverte.canalblog.com/archives/2013/01/26/26253586.html

  • La citation du jour : Milan Kundera

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    "L'humanité produit une incroyable quantité d'imbéciles.

    Plus un individu est bête, plus il a envie de procréer.

    Les êtres parfaits engendrent au plus un seul enfant, et les meilleurs décident de ne pas procréer du tout."

    Milan Kundera, La Valse aux adieux