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Action ! - Page 27

  • Antivivisection : manifestations du 25 septembre 2010 (CAV)

    http://www.droitsdesanimaux-shop.net/images/autocollant_anti_vivisection.jpg

    Le samedi 25 septembre 2010, des manifestations ont eu lieu à Paris, Rome et Catane pour dénoncer les atrocités de l'expérimentation animale et réclamer une science efficace, sans animaux.

    Nous ne sommes pas surpris d'apprendre que ce sont plusieurs milliers de manifestants italiens à s'être mobilisés à Rome.

    En effet, l'Italie a un passé anti-vivisectionniste beaucoup plus important qu'en France.

    C'est là bas qu'a le plus œuvré le père de ce mouvement, Hans Ruesch.

    Ce dernier a démasqué les spéculateurs de la grande fraude médicale, illustrant scientifiquement et humainement tout le mal causé par l 'expérimentation animale, et dévoilant au grand jour les liens étroits existant entre pouvoir politique et industrie pharmaceutique.

    Hans Ruesch s'est battu inlassablement pendant plus de 30 ans contre la scandaleuse notion de « mal nécessaire », par laquelle la recherche essaye froidement de justifier les tortures inutiles qu'elle inflige à des êtres fragiles, apeurés et sans défense.

    L'annonce de la participation française, à cette journée de manifestations, a été accueillie avec surprise, enthousiasme et admiration par la population italienne.

    File 1083

    Si pour la marche nous n'étions pas des milliers de manifestants mais plusieurs centaines, une telle mobilisation était tout de même exceptionnelle pour un sujet encore très tabou en France.

    Par cette impressionnante mobilisation, nous avons enfin pu prouver aux politiciens, aux forces de l'ordre et aux médias (qui couvraient un événement sans profondeur), que le sujet de l'expérimentation animale peut déplacer les foules.

    Nous devons décupler le nombre de manifestants pour la prochaine marche qui aura lieu à l'occasion de la SMAL* d'avril 2011 !

    Merci à tous les participants d'avoir donné de la crédibilité à cette cause et permis de montrer que nous voulons la mise en place d'une politique volontaire de la part du gouvernement français, notamment par le financement de méthodes substitutives non-animales.

    La majorité des personnes qui étaient présentes sont des acteurs de l'univers militant et font partie d'un noyau dur qui doit rester uni pour les animaux.

    C'est à nous d'informer le public sur les conditions de vie des animaux de laboratoire et de lui expliquer que l'expérimentation animale n'est pas un mal nécessaire.

    N'hésitez pas à vous appuyer sur les ouvrages de Hans Ruesch car, à l'instar de l'Italie, nous devons perpétrer le message de ce grand homme.

    *Semaine Mondiale pour la libération des Animaux de Laboratoire

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    File 1091

    Place Saint Germain des Prés une demi heure avant le départ de la marche.

    Quelques rayons de soleil entre les gouttes d'eau.

    Il y avait un stand qui permettait aux manifestants de laisser leurs coordonnées pour les prochaines grandes actions unitaires.

    File 1095

    Une manifestation haute en bruit et en couleurs. Des manifestants avaient apporté leurs propres pancartes !

    File 1099

    Détour par la faculté de médecine Descartes.

    À notre arrivée, des étudiants, qui fumaient devant l'entrée, se sont précipités à l'intérieur du bâtiment et ont fait fermer les portes.

    Cette Université possède des animaleries qui servent, entre autres, aux études biomédicales.

    Nous avons discouru sur plusieurs points :

    • Aucune espèce n'est un modèle biologique pour une autre, la recherche médicale et toxicologique doit se faire sur des données humaines.
    • Il est scandaleux qu'il n'y ait pas de droit à l'objection de conscience pour l'expérimentation animale en France ! En Italie, ce droit existe depuis des années et les enseignants ont l'obligation d'offrir à l'étudiant d'autres méthodes pour valider les cours.
    • Beaucoup d'étudiants s'entrainent à la chirurgie sur des animaux. Pourtant, de grands chirurgiens disent que la meilleure façon d'apprendre à opérer un humain est d'observer, encore et encore, puis de pratiquer de petites interventions sous l'oeil attentif d'un chirurgien expérimenté. L'étudiant peut donc progresser en toute confiance et apprendre le corps humain. De nombreux étudiants admettent que de passer de l'animal à l'homme est très troublant car ils n'ont pas de bons repères.

    File 1103

    Arrivée à côté du Palais Bourbon, sur la Place du Président Edouard Herriot.

    Ce lieu est attribué aux manifestations s'adressant au Parlement français.

    VIDEO DE L214: http://www.facebook.com/home.php#!/video/video.php?v=159616137397491&ref=mf

    PRESSE ITALIENNE: http://www.geapress.org/sperimentazione-animale/vox-populi-no-alla-vivis...

    http://cav.asso.fr/

  • La directive européenne « à la pointe » de la souffrance animale (Luce Lapin / Charlie Hebdo)

    http://www.charliehebdo.fr/images/puce/953-Puce-Charb.jpg

    Le 8 septembre, Isabelle Durant, vice-présidente du Parlement européen, eurodéputée du Groupe des Verts/ALE (Alliance Libre Européenne), avait déposé trois amendements visant à limiter les tests sur les animaux.

    Ils furent tous rejetés.

    Le jour même a eu lieu le vote (approuvé, lui, en dix minutes…) concernant la révision de la directive 86/609 du 24 novembre 1986 sur la « protection » (guillemets indispensables) des animaux qui subissent de multiples expériences, douloureuses et mortelles, dans le silence des labos.

    À en croire les médias, « unanimes » et tout autant naïfs, ou feignant de l’être, les avancées seraient considérables.

    On se dit, ça y est, l’étape suivante, qui mettra fin, pour de bon cette fois, à l’expérimentation animale, est proche.

    Moins d’animaux, moins d’expériences, moins de peur, moins de douleur ?

    Vu de près, et il faut se donner la peine de lire entre les lignes, c’est beaucoup moins joyeux.

    Interdiction annoncée des expériences sur les grands singes — chimpanzés, gorilles, orang-outans - … mais pas totale.

    Car, dès qu’on gratte un peu : une « clause de sauvegarde » la contredit, dès lors qu’il s’agit de « sauver l’humanité ».

    André Ménache, vétérinaire, directeur d’Antidote Europe, me cite l’article 55 de la révision :

    « Lorsqu’un État membre a des motifs valables d’estimer qu’une action est essentielle aux fins de la conservation de l’espèce ou du fait de l’apparition imprévue, chez l’homme, d’une affection clinique invalidante ou potentiellement mortelle, il peut autoriser l’utilisation de grands singes. »

    On « estimera »…

    Quant aux primates, leur utilisation sera restreinte, mais à peine.

    Pour le Dr Ménache, c’est une aberration :

    « Une grande majorité de citoyens de l’Union européenne est contre presque toutes les expériences sur les primates.

    Qui plus est, le résultat d’un sondage officiel de l’UE en 2005 a montré que 82 % des citoyens pensent que nous avons le devoir de protéger les droits des animaux à n’importe quel prix.

    Cinq ans plus tard, ce triste vote concernant la révision de la directive n’a pas encore réussi à traduire ce clair consensus de la société en une loi. »

    http://79.img.v4.skyrock.net/79b/againstfur/pics/134833900.jpg

    Chats, chiens et autres espèces, on continue.

    Utilisation maximale des méthodes de substitution — mais néanmoins considérées comme des « initiatives facultatives » — partout où elles sont possibles, « douleur et souffrance […] réduites au minimum » — il se situe où, le minimum ?

    Pour John Dalli, commissaire européen :

    « Cette nouvelle loi européenne a l’ambition de mettre l’UE “à la pointe dans la protection animale” » — il la voit où, « la pointe » ?

    Au contraire, pour One Voice (www.onevoice-ear.org), cette directive « marque un grand pas en arrière pour la recherche européenne.

    C’est une source d’inquiétude quant au sort des [12] millions d’animaux sacrifiés [chaque année].

    Le public européen serait choqué de connaître le détail des expériences et le degré de douleur qui seront toujours autorisés ».

    Pour André Ménache, le plus choquant, dans cette directive, « est le fait qu’elle se moque du public et de la souffrance animale.

    Mais il faut comprendre et connaître la loi européenne.

    Cette directive est plutôt ciblée sur la recherche fondamentale, c'est-à-dire qu’elle concerne des projets n’apportant aucun bénéfice direct à la santé humaine.

    En réalité, les chances que l’homme puisse bénéficier de ces études découlant de l’animal sont extrêmement faibles.

    De plus, il n’y a aucune exigence juridique qui oblige les chercheurs à utiliser des animaux en recherche fondamentale.

    La société laisse au chercheur individuel la possibilité de décider ou non d’utiliser des animaux ou des méthodes non animales.

    Cependant, les chercheurs qui utilisent des animaux ont bénéficié d’une immunité quasi totale, les dispensant d’explications envers le public et les protégeant des récusations scientifiques.

    Il faut se demander : les chercheurs utilisant des animaux ont-ils vraiment été honnêtes ?

    N’auraient-ils pas pu surévaluer l’importance de leurs travaux afin de conserver leurs subventions et la faveur du public ? »

    À quel moment les méthodes alternatives sont-elles appliquées à la place de celles utilisant des animaux, qui décide, et pourquoi n’avance-t-on pas plus vite dans la recherche et l’application de ces méthodes ?

    « Selon la Commission européenne, seules les méthodes alternatives qui ont subi la validation peuvent remplacer les tests sur animaux.

    Le responsable de ce travail est le CEVMA, Centre européen pour la validation des méthodes alternatives, qui existe depuis 1992.

    Jusqu'à présent, ils n'ont validé qu'environ trente méthodes alternatives.

    Mais attention !

     La plupart de ces méthodes prétendument “alternatives” utilisent quand même souvent des animaux ou leurs cellules.

    C’est-à-dire que, pour la Commission européenne, une méthode qui utilise et qui tue quinze animaux au lieu de vingt est considérée comme “méthode alternative”! 

    Le public a été donc dupé encore une fois, en croyant que méthode alternative = méthode non animale.

    Pas du tout !

    Cela signifie que le CEVMA n’applique que 2 R sur les 3 R (Remplacement, Réduction, Raffinement, en ignorant presque le Remplacement), alors que pour nous la seule méthode valable est justement le Remplacement.

    Les comités d'éthique universitaires font confiance à leurs chercheurs pour utiliser des méthodes de substitution, mais ils n'insistent pas trop non plus.

    Prenons l’exemple d'un chercheur qui a pratiqué des essais sur les singes pendant vingt ans.

    Il ne va pas commencer à utiliser les méthodes d'imagerie non invasives chez l’homme, puisqu'il connaît seulement les singes…

    À moins que l’opinion publique ne l’oblige à changer ses mauvaises habitudes. »

    Le terme « méthodes substitutives » est-il plus juste que « méthodes alternatives » ?

    « C’est tout de même préférable d’employer “méthodes substitutives”, mais le mieux est encore de parler de “méthodes non animales”. »

    www.antidote-europe.org
    • Photo: Adrien Evangelista

    Luce Lapin
    19 septembre 2010
    lucelapin@charliehebdo.fr

    • À LIRE dans «Les Puces» du journal (Charlie Hebdo du 22 septembre).

    Dans les cages d’expérimentation, des jouets pour le «  matériel de laboratoire » : entre deux séances de « festivités », le chien ira chercher la baballe.

    La bonne conscience des vivisecteurs, on n’en veut pas !

    http://www.charliehebdo.fr/vivisection

  • Directive 86/609 (vivisection) : le nazisme à l'oeuvre - Manifestons notre refus le 25 septembre à Paris et à Rome !

    953-PuceSemaine.jpg

    Une marche contre l'expérimentation animale aura lieu conjointement à Rome et à Paris le 25 septembre 2010 à partir de 15h00.

    Cette manifestation a pour but de protester contre la nouvelle Directive 86/609 relative à "la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques" qui a été approuvée par le Parlement Européen le 8 septembre 2010.

    Le mercredi 8 septembre 2010, à Strasbourg, le Parlement Européen a approuvé en 10 minutes (de 12:05 à 12:15), le texte final pour la Directive 86/609 qui réglemente l’utilisation d’animaux à des fins scientifiques.

    Une mise aux archives hâtive pour un texte hautement controversé.

    Les amendements et la demande de renvoi à la Commission présentés par les Verts ont été rejetés, ce que les parlementaires européens expliquent comme il suit :

    « Il y a une différence entre la dignité des animaux et celle des êtres humains ; il y a des hiérarchies qui doivent être observées.

    Non aux contrôles excessifs qui contrarient la recherche, nous ne devons pas nuire aux intérêts de l'industrie ».

    Les positions de l’opinion publique, qui s’est manifestée sous forme de pétition(s) par des dizaines de milliers de signatures, et dont les Verts s’étaient portés ambassadeurs, ont été jugées par nos députés comme étant "extrémistes", "dictées par l'émotivité" ou encore "démagogiques".

    Néanmoins, nous rassurent-ils, les signatures n'auront pas été vaines : elles ont au contraire ébranlé les consciences des parlementaires, ce qui les a finalement encouragés, disent-ils, à voter pour le bien collectif.

    Suite au rejet de la demande de renvoi, plus de 40 députés se sont levés avant le vote en signe de protestation ; pourtant l'approbation de la mesure s’est effectuée quelques instants plus tard, l'assemblée de Strasbourg se prononçant majoritairement en faveur de la nouvelle version de la directive.

    Le texte proposé dans sa première version, en novembre 2008, était très innovant comparé à sa version de 1986 (bien que peu compatible avec l’optique abolitionniste), et présentait de nombreuses améliorations en matière de tutelle et "bien-être" des animaux de laboratoire.

    Malheureusement, au cours des mois, plusieurs passages du texte ont été remaniés jusqu’à péjoration du sort des cobayes.

    Parmi les articles les plus négatifs de cette nouvelle directive nous trouvons :

    • La possibilité de pouvoir recourir aux chats et chiens errants.
    • La possibilité d'utiliser une espèce en voie d'extinction et/ou capturée en nature, en particulier les primates et les grands singes.
    • Le recours à la suppression par inhalation d'anhydride carbonique comme méthode de meurtre de référence, définie par la loi comme "humanitaire", mais qui en réalité provoque des niveaux de souffrance hauts et prolongés (fait reconnu scientifiquement).
    • La possibilité d'effectuer des essais sans anesthésie, également valable pour des essais hautement douloureux.

    Les méthodes substitutives, pourtant disponibles, ne sont pas encouragées par la nouvelle Directive, car jugées scientifiquement insatisfaisantes (!), et de ce fait, reléguées depuis hier à initiatives facultatives.

    Elisabeth Jeggle du Parti Populaire Européen, auteur de la nouvelle proposition, a déclaré que "les nouvelles règles réalisent un compromis entre les droits des animaux et les exigences de la recherche."

    Paolo De Castro, président de la Commission de l’Agriculture au Parlement européen, a souligné qu'un "bon compromis a été atteint, sur un texte raisonnable qui représente un progrès par rapport aux règles de 1986, dans le respect des exigences scientifiques."

    Non.

    La nouvelle directive n’est pas un bon compromis entre les exigences de l'industrie et de la recherche d'un côté, et celles de la protection des animaux de l'autre.

    Au contraire, elle est un pas déplorable qui ne fait point avancer l'Europe, ni sur le terrain de la recherche scientifique ni sur celui de la santé humaine et animale.

    En conséquence, le samedi 25 septembre une manifestation simultanée aura lieu à Rome et à Paris.

    Rendez-vous Place St Germain des Prés (métro: St Germain des Prés, ligne 4) à 15:00, pour une marche jusqu'au siège français de la Commission Européenne.

     

    Sur Facebook: http://www.facebook.com/home.php#!/event.php?eid=159510720726086&ref=mf 

    Tous dans la rue le 25 septembre !

    URGENT: Directive Européenne 89/609

    Mercredi, 8 Septembre, 2010

    Le Parlement Européen va faire régresser la protection des animaux de laboratoire!

    Les députés européens vont encore faire régresser l'éthique et la science.

    Début Septembre, le Parlement Européen sera appelé à voter et approuver la dernière révision de la Directive 86/609/CEE (Conseil pour la protection des animaux utilisés à des fins expérimentales et scientifiques).

    Entre autres, la directive permettra :

    • D’expérimenter sur les primates, même quand le but n’est pas de trouver des traitements pour les humains
    • D’expérimenter sur les animaux sauvages ou errants, y compris les chats et les chiens (article 11)
    • De réutiliser, systématiquement, les animaux ayant déjà servi à l’expérimentation, et qui ont souffert « légèrement » ou « modérément », ou encore même « sévèrement », prolongeant ainsi leur souffrance et leur détresse.
    • De continuer à expérimenter, sans anesthésie, dès lors que les chercheurs estiment cette pratique appropriée (article 14)
    • D’expérimenter sur des animaux vivants dans des buts pédagogiques (article 5)
    • De créer des animaux génétiquement modifiés pour la réalisation de procédures chirurgicales
    • De soumettre les animaux à d’inévitables chocs électriques, pour les rendre impuissants
    • De garder des animaux d’espèce sociale, tels que chiens et primates, dans l’isolement complet et ce durant des périodes prolongées.
    • De pratiquer, sans anesthésie, des ablations thoraciques (par exemple l’incision de la cage thoracique suivie de l’ouverture de la cavité pleurale)
    • De forcer l’animal à nager jusqu’à l’épuisement, jusqu’à ce que mort s’ensuive (annexe VIII)

    Pétition : http://lapetition.be/en-ligne/petition-7878.html

    http://cav.asso.fr/

  • "Refuges", ou camps de la mort ?

    http://www.midilibre.com/img/photos/biz/2010-09/2010-09-18/465_E103SAM.jpg

    Ce blog soutient Paule Bonnel dans son combat, qui est aussi notre combat.

    Les sièges de la SPA, de PETA US, etc., croulent sous les millions de généreux donateurs.

    Cet argent devrait servir à inonder les refuges qui en dépendent.

    Or la réalité est bien différente.

    Les animaux en bonne santé sont euthanasiés sans cesse et tout le monde se tait.

    Il ne suffit pas de combattre les abandons.

    Il faut aussi combattre les élevages, professionnels, particuliers ou clandestins, les animaleries et tous les refuges qui ont recours à l'euthanasie, laquelle ne devrait être pratiquée que lorsque l'animal est malade sans espoir de guérison.

    L'argent des donateurs devrait être également réparti dans les refuges de chaque région et servir à agrandir les structures d'accueil existantes.

    Tel devrait être, du moins, le souci du petit monde de la "protection animale", qui ne saurait en l'état des choses se revendiquer comme tel.

    Un refuge devrait être un lieu d'asile pour les milliers d'animaux abandonnés chaque année par les "salauds" et les irresponsables, qui ne voient dans l'animal nonhumain qu'un jouet dont on se débarrasse lorqu'il n'amuse plus, vieillit ou encombre.

    Un refuge devrait être un... refuge, où les victimes des abandons, souvent blessées et mutilées, puissent se reposer et se voir adoptées par des familles aimantes et responsables.

    Dans la réalité, un "refuge" n'est, bien souvent, qu'un ignoble camp de la mort, et la SPA de Carcassonne n'en est qu'un exemple parmi des dizaines d'autres.

    Méryl Pinque

    http://img525.imageshack.us/img525/8537/dsc00373la2sw5.jpg

    Carcassonne. Polémique. Y a-t-il trop d'euthanasies à la SPA ?

    « A la SPA, un chien a 90 % de chances d'être euthanasié plutôt que d'être adopté... ».

    Paule Bonnel, une Chaurienne qui lutte pour la cause animale au travers de diverses associations, dénonce aujourd'hui « les euthanasies à outrance qui sont pratiquées sur les chiens du refuge de la SPA de Berriac ».

    Cette femme s'appuie sur des exemples précis :

    « Jeudi matin, un chien atteint de la lechmaniose a été euthanasié, alors qu'il aurait pu être soigné.

    Il y a une semaine, un croisé labrador de 2 ans, Driss, a aussi été euthanasié, tout comme son compagnon de box, un labrador fauve de 2 ans et demi. »

    Pour Paule Bonnel, « il y a trop d'euthanasies à la SPA, notamment sur des chiens jeunes, que des associations demandent à récupérer.

    Normalement, on est là pour sauver les animaux, pas pour les tuer ! ».

    Il n'en fallait pas plus pour faire s'insurger Claudette Armisen, présidente de la SPA carcassonnaise, qui se dit « outrée » par les propos tenus par deux ou trois personnes « qui n'ont même pas le courage de venir au refuge ».

    Elle n'écarte d'ailleurs pas l'idée de déposer une plainte à leur encontre « pour diffamation ».

    Si elle ne veut pas se prononcer sur le nombre d'euthanasies pratiquées chaque année à Carcassonne, Claudette Armisen se défend par la surpopulation du site de Berriac :

    « 499 chiens sont rentrés depuis le début de l'année et 255 ont été adoptés.

    Actuellement, nous avons 155 chiens pour 99 places...

    Comment voulez-vous faire, quand vous rentrez cinq chiens dans la journée et que vous êtes en manque de places ?

    Ce n'est pas ma faute si les gens sont cons !

    D'autant plus que nous faisons aussi office de fourrière pour plus d'une centaine de communes.

    Notre problème n'est pas unique en France, c'est le quotidien de tous les refuges. »

    Refusant la polémique, la présidente de la SPA de Carcassonne invite ses détractrices à venir la rencontrer au refuge :

    « Quand on a un différend avec une personne, on s'adresse directement à elle. »

    Y. B.
  • 11 août : Journée de Soutien aux Animaux Martyrs

    A l'initiative de Jean-René GUILBERT

    En souvenir de MAMBO, le 11 Août est organisée une journée de soutien aux animaux martyrs.

    Que chaque personne qui soutienne cette action le montre en PORTANT UN RUBAN BLANC ACCROCHE A LA VOITURE, AU SAC, AU VELO... bref, partout où l'on peut accrocher un ruban.

    Montrons que nous sommes là !

    MAMBO est un petit chien de 3 ans.

    Le 11 août 2009, le chien a été brûlé par un jeune adolescent de 17 ans et une jeune femme de 22 ans dans un village du sud de la France.

    MAMBO est soigné à la SPA de Perpignan par des vétérinaires.

    Une chapine de solidarité se met en place en France, dans les pays européens et nord-américain.

    MAMBO est devenu le symbole de la cause animale.

    Une vie est une vie que ce soit un chat, un chien ou un homme.

    Il n'y a pas de différence.

    L'idée de différence est une conception humaine pour le propre avantage de l'homme !

    http://www.lepost.fr/article/2010/08/10/2180260_11-aout-2010-journee-mondiale-de-soutien-aux-animaux-martyrs.html

  • "Tauromachie : on achève bien les corridas" (Libération / LibéToulouse)

    http://egalite.animale.free.fr/photos_acta/corrida_humanite.jpg

    Le 28 juillet dernier, le parlement catalan votait l’abolition de la corrida en Catalogne.

    De l’autre côté des Pyrénées, la Fédération des Luttes pour l’Abolition des corridas (FLAC), a désormais de bonnes raisons d’espérer obtenir la même décision en France.

    D’ici là, les opposants à la corrida manifesteront ce samedi 14 août devant les arènes de Béziers.

    "Le monde taurin est désormais en sursis", prédit Thierry Hély, porte parole de la FLAC dans le Sud-Ouest. Entretien

    LibéToulouse : Quelle a été votre réaction à l’annonce de l’abolition de la corrida par la Catalogne ?

    Thierry Hély : Cela doit nous servir d’exemple.

    Nous allons nous appuyer sur cette victoire politique majeure pour obtenir l’abolition de la corrida en France.

    Muriel Marland-Militello député (UMP) des Alpes Maritimes et Geneviève Gaillard député maire PS de Niort, se sont prononcées dans ce sens à l’Assemblée Nationale.

    Dans les prochains mois nous allons solliciter l’ensemble des députés et des sénateurs français pour qu’ils les rejoignent.

    Le monde taurin est désormais en sursis.

    C’est une forteresse assiégée.

    En tout et pour tout, il n’y a que 6500 aficionados en France.  

    L’abolition de la corrida par la Catalogne n’est-elle pas motivée par la volonté politique de faire sécession avec l’Etat espagnol ?

    Thierry Hély : Certains ont voulu voir dans ce vote la seule volonté des catalans de se démarquer de l’Espagne.

    Je ne le crois pas.

    Cela prouve simplement que la Catalogne est une région moderne et d’avant-garde.

    Ses habitants refusent de perpétuer en 2010 cette barbarie digne des jeux du Cirque de la Rome antique.

    Pour mémoire, la République espagnole avait déjà aboli la corrida en 1937.

    Et  c’est sous la dictature de Franco qu’elle avait été rétablie en Espagne.


    Quelles actions prévoyez-vous ?

    Thierry Hély : Pendant la féria de Béziers (Hérault), nous organisons une manifestation pacifique le samedi 14 août  à 10h du matin devant les arènes.

    En parallèle, nous diffuserons sur YouTube le film sur "l’alternative" du torero biterrois Sébastien Castela  prise à Béziers le 12 août 2000.

    Dans ce documentaire, présenté hors compétition à Cannes en 2002,  il exécute laborieusement le taureau.

    On y voit toute la souffrance de l’animal.

    On est très loin de l’image de ce torero adulé par l’ensemble du milieu taurin français.

    Quid de la Féria de Rieumes (Haute-Garonne) qui a eu lieu cet été ?

    Thierry Hély : C’est le dernier bastion de la tauromachie en Haute-Garonne.

    Le maire de cette commune s’est déjà prononcé contre la présence des enfants dans l’arène.

    La majorité de ses habitants ne fréquente pas la féria.

    Cette manifestation n’a rien de populaire.

    Si elle existe toujours, c’est grâce aux pressions de certains notables.

    La corrida c’est l’endroit où l’on se retrouve pour parler affaires.

    Propos recueillis par Jean-Manuel Escarnot

    http://flac.over-blog.com/ext/http://www.libetoulouse.fr/...

  • Une étudiante refuse de disséquer les rats, l'IUT de Tours la sanctionne

    http://l-humanite.cowblog.fr/images/1/4519442.jpg

    "C'est injuste, j'ai adoré tout ce que j'ai fait cette année à l'IUT et j'étais très motivée pour continuer dans les métiers de l'environnement.

    Aujourd'hui je n'ai aucune perspective et je ne sais pas comment rebondir, je ne peux même pas redoubler. »

    Après un bac S et une licence en SVT (géologie), Axelle Lesebos, originaire de Saint-Nazaire, entre en génie de l'environnement à l'IUT de Tours.

    Le programme lui plaît mais un détail attire son attention : la dissection d'animaux.

    Dans l'année, son programme prévoit trois TP de quatre heures.

    Elle informe ses professeurs, par écrit, qu'elle ne touchera pas aux animaux, pour des raisons éthiques et morales.

    Pour des raisons physiologiques aussi.

    Elle répugne à triturer la moindre blatte.

    En revanche, elle accepte tout à fait l'idée de s'informer à travers des CD-Roms, vidéos...

    Le chef du département lui aurait alors proposé d'assister seulement aux séances et de lui mettre zéro en travaux pratiques.

    Une proposition équitable, selon Axelle Lesebos, bien décidée à se rattraper sur les autres matières.

    Victime d'une crise d'angoisse réactionnelle

    Hélas ! les choses se compliquent avec son professeur de biologie qui n'accepte pas la posture de l'étudiante et lui demande de quitter son cours.

    Déstabilisée mais bien décidée à poursuivre son cursus, Axelle Lesebos accepte de rencontrer, seule, la directrice de l'IUT et deux responsables de son département.

    « Ils ont tout tenté pour me convaincre de procéder à des dissections sans vraiment m'écouter.

    J'ai donc essayé sur un rat blanc qu'ils avaient emmené avec eux.

    Mais c'était impossible. »

    Des certificats médicaux sont avancés.

    « La requérante a été victime d'une crise d'angoisse réactionnelle à une situation émotionnelle, il y a une heure environ, ce qui impose un repos à son domicile » constate un médecin tourangeau vu juste après la séance.

    Rien n'y fait.

    L'administration est intransigeante.

    Elle déclare l'étudiante « défaillante » au premier semestre malgré une moyenne de 10,07 et « ajournée » au second malgré une moyenne à 11, ce qui équivaut à ne pas valider l'année, sans l'autoriser à redoubler.

    Choquée par ce qu'elle considère être une grave injustice, sa mère prend une avocate tandis que la Fondation Brigitte Bardot écrit à la ministre Valérie Pecresse pour dénoncer des méthodes « archaïques ».

    « Pour qu'une élève soit déclarée défaillante, explique son avocate parisienne, Caroline Lanty, il faut des absences inexpliquées ou qu'elle refuse de rendre des travaux.

    Axelle ne se trouve ni dans un cas, ni dans l'autre.

    Au contraire, c'est une élève enthousiaste qui adorait ses cours. »

    Un référé en suspension a donc été introduit auprès du tribunal administratif d'Orléans qui a rejeté la demande.

    La plaignante s'est alors pourvue devant le Conseil d'État en espérant qu'une décision sera vite prise.

    Et qu'elle pourra, enfin, reprendre le cours de ses études.

    Contactés par téléphone, les responsables de l'Université François Rabelais qui sont actuellement en vacances n'ont pas donné suite à nos appels.

    Signer la pétition / De petitie ondertekenen. Signer la pétition / De petitie ondertekenen.

  • Corrida : Bardot écrit à Copé

    BB 173.jpgBrigitte Bardot a écrit aujourd'hui au député Jean-François Copé, président du Groupe UMP à l'assemblée nationale, pour s'associer à une proposition de loi visant à interdire la corrida.

    Deux députées, la socialiste Geneviève Gaillard et Muriel Marland-Militello (UMP), ont déposé début juin une proposition visant à interdire corridas et combats de coq, dans une démarche bi-partisane rare à l'Assemblée.

    Dans sa lettre à Jean-François Copé rendue publique aujourd'hui, Brigitte Bardot affirme "s'associer à la démarche de Muriel Marland-Militello, courageuse députée de votre groupe".

    "M. le député, la France ne peut se priver d'un débat parlementaire sur ce sujet et nous sommes très nombreux aujourd'hui à compter sur vous afin que cette proposition de loi soit, enfin, débattue à l'Assemblée", dit la présidente de la Fondation Bardot.

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/07/29/97001-20100729FILWWW00561-corrida-bardot-ecrit-a-cope.php

  • Interdiction des corridas en Catalogne : la civilisation en marche (communiqué CRAC Europe)

    http://www.animaux-de-terroir.org/uploads/images/galerie/photo-taureau-camargue-toro-v.jpg

    Chers amis de combat,

    Vous connaissez sans doute déjà toutes et tous la nouvelle : abolition de la corrida en Catalogne espagnole, terre d'évolution et de civilisation !

    Vote ce matin et interdiction des corridas qui sera effective au 1er janvier 2012 par 68 voix contre 55 (et 9 abstentions), soit une majorité de 55,2 % des suffrages exprimés.

    Et pas un seul député absent sur les 132 membres du parlement catalan !

    Certains médias espagnols et français, relayant le point de vue des aficionados, veulent voir dans ce résultat historique un rejet de l'Espagne castillane de la part des Catalans.

    Et que disent-ils quand 20 000 espagnols manifestent à Madrid pour l'abolition ?

    Que disent-ils lorsque la Galice ou les Asturies marquent également leur opposition à la barbarie des arènes ?

    L'opposition grandissante concerne toute l'Espagne, y compris l'Andalousie  qui connaît également une opposition interne.

    Nous voudrions partager avec vous cette journée extraordinaire car c'est l'Espagne qui nous montre le chemin de l'abolition.

    En France, la proposition de loi n° 2735 déposée le 13 juillet par mesdames Gaillard et Marland-Militello a recueilli à ce jour les signatures de 58 députés (le 58ème qui vient de signer est M. Eric Diard, élu dans la 12ème circonscription des Bouches du Rhône, bravo à lui !).

    Vous pouvez retrouver le texte et la liste sur notre site : http://www.anticorrida.com/IMG/pdf/PPL_2010.pdf

    Tout comme en Catalogne, la solution en France est avant tout législative.

    Dès la rentrée parlementaire, le CRAC Europe et ses partenaires rencontreront l'ensemble des députés dans leur circonscription pour leur demander de se positionner sur le sujet et de cosigner la proposition de loi.

    Nous vous appelons à faire de même et à demander un rendez-vous à votre député.

    Suite à cette décision d'abolition en Catalogne, nous avons été contactés par différents médias.

    Vous devriez pouvoir nous retrouver au cours des reportages en soirée sur "I Télé".

    Demain, un article devrait être publié dans "Le Parisien Aujoud'hui en France".

    Demain matin en direct sur Europe 1 nous interviendrons à 6h15.

    Notre présidente Hélène Vaquier vient de répondre aux questions d'un journaliste de Radio France International.

    Nous avons pu intervenir sur l'antenne d'une radio suisse, Couleur 3 ( www.couleur3.ch).

    Vendredi, nous interviendrons sur l'antenne de la radio alternative "Ici et maintenant" en région parisienne.

    A bientôt pour la suite et bravo à tous nos amis catalans !

    Bravo à PROU, ADDA et FAADA !

    Pardon à ceux que nous oublions.

    Bien à vous,

    Pour le CRAC Europe

    Jean-Pierre Garrigues

    Vice-président

    www.anticorrida.com

  • "La Catalogne vote l'interdiction des corridas" (Le Monde)

    http://www.midilibre.com/img/photos/biz/diaporama/1326642/corrida.jpg

    Victoire historique pour les opposants à la tauromachie.

    Les députés du Parlement régional de Catalogne, dans le nord-est de l'Espagne, ont approuvé l'interdiction des corridas, par 68 voix pour et 55 contre.

    La Catalogne devient ainsi la deuxième région d'Espagne à interdire la tauromachie, après l'archipel des Canaries en 1991.

    Ce vote, fruit de sept mois de débats, est le résultat d'une "initiative législative populaire" (ILP), lancée en 2008, qui a recueilli 180 000 signatures.

    Pendant les mois précédant le vote, partisans et opposants se sont déchirés à propos de cette interdiction par voie de presse interposée.

    Au point qu'aujourd'hui, le principal quotidien national, El Pais, propose sur son site Internet une sélection de points de vue parus dans ses pages en faveur et en défaveur de la corrida.

    [...]

    Les défenseurs des animaux se réjouissent de la possibilité de "contagion" de cette décision à d'autres régions.

    Citée par Publico, la présidente du Parti antitaurin contre la maltraitance des animaux (PACMA) considère que le succès de l'initiative populaire "pourrait encourager d'autres communautés autonomes".

    Pas sûr pour autant que le débat prenne dans d'autres régions espagnoles.

    Dans le Diario de Sevilla, l'exécutif andalou juge "impensable" l'interdiction de la tauromachie dans cette région du sud de l'Espagne.

    [...]

    Cette loi ne résout pas tout, note enfin El Pais, car elle laisse en suspens toutes les autres fêtes catalanes impliquant de mauvais traitements sur des animaux, et notamment celle des "correbous" (corretoros en espagnol), tradition qui consiste à encercler un taureau et à lui faire subir des sévices plus ou moins importants, mais sans que mort s'ensuive.

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/07/28/la-catalogne-se-prononce-sur-une-eventuelle-interdiction-des-corridas_1392850_3214.html