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Action ! - Page 29

  • "A nos escrocs, l'humanité reconnaissante" (Michel Tarrier)

    http://www.theyliewedie.org/ressources/galerie/galleries/Capitalisme/terre-poubelle.jpg

    PARCE QUE ÇA COMMENCE – VRAIMENT - À BIEN FAIRE… !

    Une réflexion bien réfléchie.

    BILLET D’ÉCO-RÉALISME

    Ou : l’écologie n’est plus ce qu’elle était…

    http://www.etyc.org/files/u3/sarkozy_gore.jpg

    Bonjour les « vaincus »,

    « Je voudrais dire un mot de toutes ces questions d'environnement, parce que là aussi ça commence à bien faire. »

    (Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa, prenant parti pour l’immonde filière porcine au dernier salon du proxénétisme du Vivant).

    Mais c’est qu’il a raison le nain psychopathe, voyez plutôt…

    99,99 % (j’exagère, mais pas assez !) de Terriens sont scotchés à une coupe du monde de ballon rond…

    Une humanité coupable de non-assistance à planète en danger se passionne donc pour la religion du stade.

    Pauvres de nous !

    C’est vraiment pitoyable !

    Souhaitons donc les pires catastrophes (et ne dites pas « naturelles » !) pour réveiller ces foules serviles, abouliques, à la cervelle lobotomisée.

    CONSTERNANT ! SIDÉRANT ! ACCABLANT ! AFFLIGEANT !

    Homo sapiens modernicus en trimballe décidemment une de ces couches !

    Je nous croyais pourtant plongés dans une crise écosystématique annonçant indéniablement les pénuries d’une prochaine vie invivable que nos enfants subiront par la faute des abus de leurs aînés !

    Mais non, les jeux du cirque priment, les gladiateurs modernes font recette.

    Il faut dire que le bide éclatant du Sommet de Copenhague, où l’on devait sauver le climat, tout comme la débandade du Grenelle de l’environnement, n’ont pas dû aider à comprendre que l’état de la planète demandait un effort de guerre.

    D’ailleurs, dans le hit évènementiel, le fameux ultimatum climatique n’avait-il pas cédé la place à « la main de Thierry Henry » ?!!

    De quoi être objectivement édifié de l’échelle des valeurs dont fait preuve notre humanité !

    Alors l’environnement anthropocentriste d’un président et de gens atteints de cécité écologique ça commence effectivement à bien faire, et qu’on nous laisse pénards piller les restes…

    Et puis finissons-en vite fait avec ce mythe éminemment politicard du développement durable, un filon pourri qui n’a jamais existé que dans la tronche creuse mais cupide des sbires de la ploutocratie, de leurs ONG muselées et de leurs animateurs pathétiques, et ce, pour nous faire accroire à un futur très aléatoire.

    Alors que ce troisième millénaire ne dépassera pas un siècle, l’invention fumeuse de cette formule oxymore ne vise qu’un effet cosmétique et lubrificateur pour les derniers crimes écologiques d’un ultralibéralisme à bout de souffle, de plus en plus inquiet et donc de plus en plus cruel.

    Il ne s’agit que d’un énorme coup de poker des maîtres du monde, pour prolonger le pillage et l’agonie.

    Ils savent bien que le commun des mortels marche à tous les coups ; vous savez, ces gens, spécialement du sexe masculin, qui hurlent comme des damnés devant un match de foot…

    Le développement durable prétend réduire les déséquilibres environnementaux et les déséquilibres en termes de répartition des richesses terrestres.

    Eh bien, s’il avait fallu songer à un tel « développement durable », comme ils disent…, c’eut été dans les années 1960, avant que nous soyons prisonniers de l’inutile consumérisme, avant le pic forestier (déjà derrière nous), avant la mort biologique du sol, avant le déclin galopant de la biodiversité, avant la fin annoncée des énergies fossiles dont l’humanité dépend à 1000 %, avant que le climat ne soit déjanté par nos excès et que la mise en doute d’une telle évidence ne fasse les choux gras d’une boule de suif (qui défiait déjà les dangers de l’amiante de Jussieu)…

    En un mot, avant d’entrer dans l’irréversible.

    Car ce qui est pris n’est plus à prendre.

    La planète est peut-être encore plate pour certains, mais elle n’est pas rechargeable.

    « Ce que nous savons, c’est que nous quittons un univers ouvert, que l’on croyait infini, pour entrer dans un monde qui se rapetisse, car nous sommes de plus en plus nombreux, confrontés à une sorte de finitude tous azimuts, que ce soit en termes d’énergies fossiles, de minéraux, d’eau douce, de ressources issues du vivant... » Dominique Bourg

    TROP TARD, LES JEUX SONT FAITS, RIEN NE VA PLUS !

    Dans un système aussi pervers, tissé de démagogie ordinaire et orchestré par des faux-derches, il est devenu difficile de croire à quelque chose.

    Un excessif batelage chaque fois en amont d’une montagne qui accouche d’une souris met la puce à l’oreille.

    Tenez, même la médiatisation du chef des Kayapos amazoniens Raoni, tenu en laisse par son mentor, me fait penser à un coup de fric pour ceux qui l’instrumentent et en tirent les ficelles, et me renvoie même à l’exhibition de la Vénus Hottentote du grand chic parisien du début du XIXème siècle !

    Chirac a préfacé le livre de Raoni, mais Raoni n’a pas préfacé les mémoires chiraquiennes !!

    Pour sa promo,  le coach de Raoni lui a fait tatouer le maillot du Stade français sur le torse.

    Inévitable !

    Entre deux messes et lors d’un tour de piste dominical chez monsieur Loyal-Drucker, madame Chirac pourrait bien lui refiler quelques pièces jaunes.

    Rien ne changera rien, tout est miné.

    Heureusement que je ne suis qu’écologue, heureusement que je me déclare écosophe, excusez du peu, et pas le moins du monde « écologiste » !

    Parce que, quelle misère, quelle honte !!

    Les écolos, les vrais, les pionniers du temps des sixties, ils écoutaient pousser leur tignasse derrière René Dumont, ils chiaient dans les bottes du pouvoir et ne se laissaient pas fédérer.

    Et les flics leur foutaient sur la gueule.

    Alors, aujourd’hui, ces derniers vrais écolos, ceux qui marchent à quatre pattes parce qu'ils aiment la Terre vue de la Terre, C'EST ÉCOLOGIQUEMENT QU'ILS VOUS EMMERDENT !

    2050 : PRENEZ BIEN DATE ! RIRA BIEN QUI RIRA LE DERNIER !

    Allez donc trier « leurs » poubelles avec Pascal Obispo, faire du compost avec Zazie, suivre la traçabilité de votre bidoche chez Carrefour et acheter un panda en peluche, l’écologisme de pacotille n’arrêtera pas le massacre.

    Bis repetita

    P.S. : Dans la série « Papi fait de l’éco-résistance », protéger la Nature passe par la colère.

    Mais je ne me suis pas renseigné, une nouvelle loi inique interdit peut-être cette colère… ?

    Ce à quoi je crois est consigné dans quelques livres qui n’ont pas les honneurs des plateaux de télé, on sait très bien pourquoi.

    Le tout dernier fait polémique à cause de son titre équivoque…

    Mais ceux qui craignent que je crache dans la soupe seront rassurés par cette fine critique :

    http://www.humaterra.info/?La-dictature-verte

    ***

    DICTATURE VERTE

    Saura-t-on l’éviter, faut-il la souhaiter ?

    300 pages, Les Presses du Midi

    http://www.amazon.fr/Dictature-verte-Tarrier-Michel/dp/28...

    Bonus pour le droit de rêver :

    Un jour, un jour (« Et l’enfant de la femme inutilement né… »)

    Lueur de fol espoir (« la poésie vit d’insomnies perpétuelles », disait René Char), en hommage à Ferrat chantant Aragon

    http://www.dailymotion.com/video/x7rg6y_jean-ferrat-un-jo...

    Bonus pour le droit d’espérer :

    La croisade des enfants

    http://www.youtube.com/watch?v=H7cHb5TeH88&feature=re...

    Bonus pour en prendre de la graine :

    René Dumont : l'homme-siècle

    http://www.onf.tv/selection/nouvellement-en-ligne/visionn...

    Michel Tarrier

    Écosophe

  • Marche silencieuse contre les massacres de dauphins aux îles Féroé le 12 juin à Paris, Hyères et Saint-Etienne

    La marche silencieuse de Hyères pour protester contre les massacres de dauphins aux îles Féroé ne sera pas la seule.

    La manifestation se déroulera également à Paris et à St Etienne.

    Détail de l’organisation pour chacune des villes

    . Saint Etienne : Départ du Centre Deux à 10 heures, pour finir devant l’Hôtel de Ville.

    . Paris : Devant l’Ambassade du Danemark, 77 rue Marceau, 75016 Paris, à partir de 10 heures.

    . Hyères : Départ devant la Caisse d’Epargne du Boulevard Gambetta à 10 heures.

    Venez nombreux le 12 juin et/ou prévenez un maximum de personnes !

    Plus d’informations

    Les groupes Facebook :

    - Saint Etienne : http://www.facebook.com/event.php?eid=114756255229968&ref=mfnjour
    - Paris : http://www.facebook.com/event.php?eid=126351440709525&ref=mf

    + L’article consacré à la manifestation de Hyères.

    Trois articles sur le sujet pour vous informer :

    . Massacres de dauphins aux îles Féroé

    . Reportage sur les massacres de globicéphales aux îles Féroé

    . Les îles Féroé condamnées par la Cour de Justice Internationale des Droits de l’Animal

    Et une pétition que vous pouvez d’ores et déjà signer : Pétition îles Féroé

    Merci !

    http://www.blog-les-dauphins.com/grande-marche-silencieuse-12-juin-paris-saint-etienne-hyeres-massacres-dauphins-iles-feroe/

  • Vivisection : honte sur l'Université de Maastricht

    Marshall.jpg

    Chiens enfermés à l'Université de Maastricht.

    Les chiens de Maastricht sont actuellement derrière les vitres teintées de l'Université de Maastricht.

    Ces chiens sont enfermés dans le laboratoire et ne peuvent pas bouger.

    Ils sont utilisés dans les expériences et ne passent que par les mains des travailleurs animaliers de laboratoire.

    L'Université de Maastricht utilise les gros chiens, connus sous le nom de chiens hybrides, achetés à un éleveur américain du nom de Marshall.

    http://www.marshallbio.com/

    SVP, envoyez la lettre-type ci-dessous pour leur dire de stopper !!

    Adresses électroniques :

    g.mols@maastrichtuniversity.nl, y.vandenbergh@maastrichtuniversity.nl, patrice.keijzer@maastrichtuniversity.nl, j.ritzen@maastrichtuniversity.nl, a.postema@maastrichtuniversity.nl, j.philippens@maastrichtuniversity.nl

    Lettre type :

    Geachte college van bestuur,

    De afgelopen jaren zijn er weer vele honden gebruikt in de laboratoriumruimtevan de Universiteit Maastricht.

    We vinden het ontoelaatbaar dat honden nog steeds gezien worden als proefdierin uw Universiteit. Het Leids Universitair Medisch Centrum bijvoorbeeldheeft een dappere beslissing gemaakt door katten niet langer meer aan te merkenals proefdieren.

    Het verbaast mij ten zeerste dat deze dieren, die zo'n belangrijke socialefunctie in onze maatschappij innemen, aan de Universiteit Maastricht nog steedsgezien worden als een gebruiksvoorwerpen.

    Ik roep het college van bestuur op om honden niet langer als proefdier tebeschouwen.

    Ik ondersteun de campagne van de Anti Dierproeven Coalitie, die a.s. vrijdagopnieuw zal demonstreren voor de vrijheid van de honden.

    Met vriendelijke groet,

    [Vos coordonnées]

    http://www.webactionsanimaux.fr/zone_interactive/viewtopic.php?f=10&t=45

  • Surpopulation : "La reproduction du néant", Méryl Pinque (Vegmag n° 32)

    http://www.ziserman.com/blog/.images/0703/foule.jpg

    La reproduction du néant

     

    « Du fait même de sa densité actuelle, l’espèce humaine vit sous une sorte de régime d’empoisonnement interne. »

    Claude Lévi-Strauss (2005)

     

    La société a toujours eu besoin des enfants des hommes, d’où la politique nataliste qu’elle mène effrontément.

    La nation en a besoin pour alimenter ses guerres en chair à canon, la religion, qui condamne la vie au nom de la Vie même, pour étendre son pouvoir, l’économie pour fonctionner.

    A l’âge des technosciences, le bétail humain est plus que jamais mis à contribution.

    Sommes-nous, pour autant, des victimes ?

    Contrairement à la majeure partie du monde, l’Occident vit (encore) en démocratie.

    Il en résulte que nous sommes en mesure de refuser le destin qu’on nous assigne.

    Mais, devenus entièrement dépendants d’un confort si chèrement payé, nous ne sommes plus en état de dire non.

    Nous ne sommes plus en état de nous battre pour changer un (dés)ordre que nous désavouons, au fond, tellement peu.

    Nous sommes partie prenante de cette volonté nataliste, comme nous le sommes de la plupart des maux qui nous accablent, et que nous appelons commodément « système ».

    Nous ne sommes pas les innocents martyrs d’un état de choses qui nous dépasse, mais les acteurs.

    Nous faisons des enfants, non seulement parce que le « système » nous y incite, mais parce que nous y trouvons notre compte narcissique : l’enfant, cet autre soi-même, est aussi la glorieuse image d’une humanité qui ne cesse de s’admirer dans le miroir de son néant.

    Car au-delà de tout ce qu’on peut invoquer, qu’est-ce qui nous pousse à nous reproduire, sinon l’invincible désir de nous perpétuer, autrement dit, d’être immortels ?

    L’anthropolâtrie fait des ravages.

    La religion de l’humanisme a pris le pas sur la religion proprement dite, et au XXIe siècle, c’est toujours le « croissez et multipliez » biblique qui fait loi, au détriment des autres sentients avec qui nous partageons la planète, et à qui nous refusons jusqu’au droit d’exister : sur une terre que nous colonisons chaque jour un peu plus, quelle place pour les animaux ?

    Chaque année, plus de cinquante milliards d’entre eux périssent dans les abattoirs : combien seront-ils demain ?

    A surpeupler le monde, ce n’est pas la vie qui triomphe, mais la mort.

    L’enfant, aujourd’hui, n’est plus un homme en devenir, mais un apprenti- consommateur.

    Ainsi voit-on, dans les supermarchés d’Occident, des caddies minuscules qui leur sont spécialement consacrés.

    De loin, l’image est éloquente : une mère de famille poussant son chariot débordant de victuailles industrielles, produit de la souffrance animale et de l’exploitation terrestre enveloppé dans des couches de plastique, et, trottant à ses côtés, son exact reflet miniature : l’enfant, appelé à devenir à son tour le « client-roi », courant dans les rayons labyrinthiques du grand magasin, où il se perd corps et âme.

    L’absurdité de la condition humaine n’est pas une absurdité de fait.

    Nous fabriquons nous-mêmes l’absurdité en refusant, par notre folie, de donner un sens au monde.

    Nous nous reproduisons alors même que la planète ne nous supporte plus.

    Nous vivons sur une terre qui, par notre faute, est en train de mourir, mais nous continuons d’engendrer, confiants dans le génie d’une espèce qui, pourtant, sème la destruction partout où elle advient, jusqu’à se condamner elle-même.

    Nous sommes en 2010 et bientôt nous serons sept milliards.

    Sept milliards d’hommes et de femmes qui, tous à des degrés divers, exterminent le vivant, saccagent la nature, confisquent la terre aux animaux et ambitionnent de vivre à l’occidentale quand ils n’y sont pas encore parvenus.

    A la fin du siècle, nous serons douze milliards, quand la terre ne peut supporter que 550 millions d’entre nous. Si nous vivions tous comme des Américains, cinq planètes seraient nécessaires.

    Dans une modernité où tout se vend et se jette, parfois sans avoir été consommé, nous ne sommes plus à un monde près : bienvenue dans l’ère kleenex !

    Nous creusons notre tombe avec quel féroce enthousiasme, indifférents aux ravages que nous perpétrons.

    Si nous faisions des enfants pour eux-mêmes et non pour nous, nous n’en ferions pas.

    Si nous désirions réellement le bonheur des « générations futures », pour reprendre la litanie consacrée, nous nous souviendrions de la prophétie de Cousteau : un enfant qui naît aujourd’hui en condamne dix à mourir demain.

    Nous sommes demain.

    A l’heure actuelle, plus d’un milliard de gens souffrent de la faim dans le monde, et plus de trois milliards de problèmes d’approvisionnement en eau potable.

    Le squelette du Sud versus l’obèse du Nord.

    « L’augmentation de la production de nourriture par hectare de terre ne va pas de pair avec l’augmentation de la population, et la planète n’a virtuellement plus de terres arables ou d’eau douce en réserve[1] », nous prévient-on.

    Las !

    Aucune politique antinataliste n’est à l’ordre du jour, et le véganisme, seul mode de vie réellement respectueux des animaux et des humains, n’est adopté que par un nombre dérisoire d’entre nous.

    Pendant ce temps, les signaux d’alerte se multiplient.

    Tous les feux, désormais, sont au rouge.

    Disparition de la biosphère, réchauffement climatique, déforestation, famines, conflits mondiaux… : dans le triste néant qui s’avance, l’explosion démographique a la responsabilité capitale.

    La surpopulation est le danger numéro un qui menace la survie planétaire.

    Pourtant, nous sommes loin d’une prise de conscience : en ce domaine, le tabou est roi.

    Lorsque le désastre aura lieu, il ne faudra pas invoquer la fatalité, ou alors reconnaître qu’elle a notre visage.

    Un monde globalisé caractérisé par la poursuite du profit et l’irresponsabilité dans tous les domaines ne pourra connaître de happy end : nous périrons de notre vanité.

    Méryl Pinque

     


    [1] « Population mondiale, agriculture et malnutrition », David Pimentel, Anne Wilson (trad. World Watch) : http://www.delaplanete.org/Population-mondiale-agriculture-et.html.

    ____

    Article paru dans le magazine Vegmag n° 32 (mai/juin 2010), "Crise, réchauffement, surpopulation... : faut-il encore faire des enfants ?" - http://vegmag.fr/accueil/

    Critique sur le site Démographie Responsable : "Véganisme et démographie" http://www.demographie-responsable.org/surpopulation/demographie/veganisme-demographie-713942.html

  • 23 mai : les antispécistes s'invitent à la fête des bouchers d'Ile de France !

    http://img.over-blog.com/300x278/1/39/66/04/CLEDA-2/P1010413.JPG

    Compte-rendu + photos + vidéo : http://cleda.over-blog.com/article-dimanche-23-mai-50954058.html

    Aujourd'hui avait lieu sur le parvis de l'Hôtel de Ville de Paris un barbecue géant et gratuit organisé par les fédérations des boucheries d’Ile-de-France et sponsorisé (entre autres) par la Ville de Paris, la région Ile de France, le Centre d’Information des Viandes (le CIV) qui depuis la rentrée mène sans vergogne une campagne pro-viande en s’introduisant directement dans les établissements scolaires.

    Ce dimanche, le parvis de l’Hôtel de ville avait donc été transformé en boucherie géante.

    Au programme, le sacrifice de trois bœufs, un veau et dix agneaux rôtis sur place, une grande dégustation de cadavres, des stands de propagande niant l’exploitation et la souffrance engendrées par la consommation de viande.

    Un bel endoctrinement pro-viande qu'une dizaine d'antispécistes ne pouvaient pas laisser passer sans réaction.

    Pendant 45 minutes nous avons occupé le terrain, nous postant au beau milieu du parvis avec nos panneaux "Viande = meurtre", "Abolition de la viande", "Non à la peine de mort" et des centaines de tracts "Pourquoi refuser de manger la viande ?", "La place accordée aux animaux" du réseau antispéciste et "Abolissons la viande".

    Aussitôt arrivé-e-s, nous nous sommes placé-e-s entre la rôtisserie géante et la tonnelle de dégustation.

    Nous avons eu la chance d’arriver juste au moment de la cérémonie de remise des diplômes d’artisans bouchers et de la séance photos, détournant aussitôt une nuée de photographes vers nos panneaux.

    Le timing était parfait !

    Malgré plusieurs provocations verbales proches du ridicule, des discussions constructives ont eu lieu.

    Après 45 minutes de présence, la police, appelée à la rescousse par les organisateurs nous a gentiment demandé de partir avant d'être convié-e-s au commissariat.

    Nous avons préféré obtempérer.

    Bref, une action courte mais loin d’être inutile : nos panneaux ont été vus par des centaines d'individus, notamment par les apprentis bouchers qui posaient pour les photographes (!), par leur famille et par le nombreux public qui se trouvait là.

    Merci aux antispécistes qui ont « participé » à la fête.

    Nous pensons qu’il est important  de montrer notre mécontentement lors de telles occasions.

    Article sur cet événement : http://laterredabord.fr/?p=4841

    L'équipe de CLEDA
    http://cleda.over-blog.com

  • Paul Watson : Campagne de sauvetage du Golfe du Mexique

    http://audubonoffloridanews.org/wp-content/uploads/2009/11/cleaning-oil-spill-2.jpg

    http://www.seashepherd.fr/images/stories/gulf-rescue/Gulf-Rescue-Campaign-logo-150.png Sea Shepherd annonce la création d'un plan d'urgence pour sauver la biodiversité marine dans le golfe du Mexique.

    oil covered birdLa fuite de pétrole, dont est responsable la société BP, est à l'origine de la pollution maritime la plus importante et la plus destructrice de l'histoire.

    L'état d'urgence est décrété, les dommages sur l'écosystème marin sont incomensurables.

    Si la société BP est moralement et légalement responsable de ce désastre, il est totalement déraisonnable et improductif de laisser à une compagnie privée la tâche de secourir la biodiversité marine victime d'une telle catastrophe.

    Sea Shepherd Conservation Society lance un appel à toutes les organisations ayant la possibilité de se rendre dans le golfe du Mexique : envoyez un navire avec un équipage entraîné pour soutenir les efforts d'envergure déjà mis en place pour sauver les oiseaux, les tortues et les autres créatures marines mazoutées.

    Ensemble, nous avons les ressources, les compétences, l'expérience et la passion nécessaire pour augmenter considérablement le nombre de rescapés de ce désastre.

    Nous pouvons fournir l'équipement nécessaire en mer pour assister le travail de sauvetage à terre, notamment en aidant à la capture, au transport et aux soins des animaux.

    D'après le Capitaine Paul Watson, ''Sea Shepherd et Greenpeace possèdent des bateaux.

    Les autres organisations, gouvernements et corporations ont les ressources financières.

    Aujourd'hui, nous devons mobiliser toutes nos ressources.

    Ce sera un travail long, ingrat et épuisant mais nous devons agir et nous devons agir maintenant !''

    Notre navire amiral, le Steve Irwin, est actuellement en route pour la Méditerranée où nous allons débuter une campagne de défense du thon rouge.

    Notre second navire, le Bob Barker, est en réparation en Tasmanie.

    Nous sommes donc sur le point de mobiliser un troisième navire pour lutter contre ce désastre.

    Notre équipage sera entraîné au port de combinaisons de protection et aux opérations de nettoyage à terre et en mer.

    Nous aurons toute l'expertise et le matériel nécessaire pour permettre la capture et le sauvetage d'animaux marins mazoutés dans le golfe.

    Nous travaillerons en collaboration avec la société BP, le gouvernement des Etats-Unis, les pêcheurs locaux, les ONG présentes et tous les bénévoles qualifiés pour cette mission.

    Des dons de carburant, de fournitures, de dispersants, de détergents, de serviettes, de couvertures seront nécessaires.

    Nous aurons également besoin d'un équipage de volontaires expérimentés dans le sauvetage et le nettoyage d'animaux mazoutés (gulfrescue@seashepherd.org).

    Sea Shepherd crewSea Shepherd Conservation Society a une solide expérience de lutte contre les marées noires et le sauvetage de la faune marine.

    Nous avons en effet participé au nettoyage de la baie de Prince William, en mars 1989, après que l'Exxon Valdez se soit échoué et ait répandu plusieurs milliers de tonnes de pétrole brut.

    Notre opération Oil Storm a été initiée en décembre 1999 sur les côtes bretonnes après que l'Erika ait coulé.

    La rupture du pipeline de la société Petrobras Oil Col à Rio De Janeiro en janvier 2000 a vu des volontaires de Sea Shepherd œuvrer pour le sauvetage de la faune marine locale.

    En janvier 2001, le navire de patrouille de Sea Shepherd, le Sirenian, a été le premier navire sur les lieux de la marée noire du Jessica et nos volontaires ont sauvé et nettoyé des oiseaux, des phoques et des iguanes marins aux Galápagos.

    En septembre 2005, l'équipage du Farley Mowat a sauvé et nettoyé des oiseaux, des iguanes et d'autres espèces marines, coordonné les opérations de nettoyage des côtes, récupéré les débris flottants et confisqué les dangereuses amarres de l'épave après la marée noire dans les Îles Galápagos.

    Nos membres d'équipage et volontaires à terre ont accompli un travail remarquable ces dernières années mais, seuls, ils ne seront pas en mesure d'éradiquer ce désastre.

    Sea Shepherd Conservation Society en appelle à la coopération des différentes organisations non gouvernementales, des gouvernements, des corporations et au soutien de tous les individus qui se sentent concernés.

    Nous allons demander au gouvernement américain et à la société BP de coordonner à terre l'ensemble des moyens et des personnels pour faciliter le travail en mer.

    Nous leur demanderons également un accès libre pour que chaque organisation puisse apporter son savoir-faire et ses équipements.

    Par ailleurs, Sea Shepherd a chargé l'ONG française "Ecologie Sans Frontiere", spécialisée dans le droit de l'environnement et membre du comité du grenelle de l'environnement d'étudier toutes les options juridiques pour rapidement entammer les procédures aux USA visant a établir les responsabilité de BP et ses complices dans le désastre écologique annoncé.

    Sea Shepherd Conservation Society souhaiterait s'allier à Greenpeace, WWF, Oceana, IFAW et toutes les organisations intéressées afin d'établir un fond commun pour la campagne de protection du golfe du Mexique.

    L'argent récolté sera utilisé pour le carburant des navires, les opérations de terrain et les projets de nettoyage locaux.

    En aucune sorte, les dons ne seront utilisés pour l'administration, la collecte de fonds et la rémunération de personnel.

    Article traduit bénévolement par Lamya

    http://www.seashepherd.fr/news-and-media/news-100517-1.html

  • La liberté humaine : un concept philosophique vain

    Badauds.jpg

    "D’abord il y eut les dieux et les rois, et ils se prosternèrent.

    Puis il y eut les stars, et ils se prosternèrent de nouveau."

    Méryl Pinque

  • L’Équateur voudrait voir l’avenir en vert

    http://www.economiesolidaire.com/images/yasuni.jpg

    Refuser d’exploiter les gisements de pétrole en Amazonie pour respecter l’environnement ?

    C’est le choix de l’Équateur, qui souhaite instaurer en échange une compensation financière internationale.

    Les Taromenani et Tagaeri, deux peuples volontairement isolés en Amazonie équatorienne sont sûrement loin d’imaginer qu’ils sont cités dans les journaux, et que l’on parle autant d’eux dans les sphères du pouvoir, en Équateur et dans le monde entier.

    Ce qu’ils savent en revanche mieux que les journalistes et les hommes politiques, c’est qu’ils vivent dans un endroit unique au monde, le parc Yasuni.

    L’une des réserves de biosphère de la planète, un paradis vert au cœur de l’Amazonie, à 300 kilomètres et 12 heures de pirogue de Quito, la capitale du pays.

    On raconte que l’on trouve autant d’espèces d’arbres dans un seul hectare de cette partie de la jungle que dans toute l’Amérique du Nord.

    1500 espèces d’arbres, 500 espèces d’oiseaux, 40% des mammifères de toute l’Amazonie…

    Un véritable or vert qui dissimule une autre richesse, bien plus convoitée : l’or noir, le pétrole.

    Près de 850 millions de barils reposent dans cette région que l’Unesco a classée « réserve mondiale de la biosphère » en 1989.

    Une aubaine pour le plus petit des pays andins dont la moitié des revenus provient de l’exportation du brut.

    Le pétrole du Yasuni, qui constitue 20% des réserves nationales de brut, pourrait rapporter près de 7 milliards de dollars au pays.

    Pourtant le brut est toujours sous terre.

    L’Equateur a dit non.

    Non à l’exploitation, non aux bénéfices mais aussi non à la pollution et à la probable disparition de deux tribus isolées, les Taromenani et les Taegari ainsi que leurs voisins Waorani.

    Provocations et démissions

    Non, à une condition.

    Une compensation financière, une participation mondiale, un effort des pays développés pour protéger un bien commun à l’humanité, l’Amazonie.

    L’Equateur demande donc aux pays riches de verser de l’argent pour alimenter un fonds qui permettra aux Equatoriens de se passer de l’argent du pétrole.

    Grâce à ce fonds, des projets d’éducation, de santé, de protection de l’environnement pourront être menés en Amazonie et dans tout le pays.

    C’est le projet phare du gouvernement Correa , le projet « Yasuni ITT », un sigle pour le nom des trois forages d’exploration se trouvant dans la zone  : Ishpingo-Tambococha-Tiputini.

    Ne restait qu’à transformer ces mots en action.

    Le sommet de Copenhague, en décembre 2009 constitue une occasion en or pour mettre en avant les idées d’un petit pays sud-américain.

    Les pays européens commencent à faire des promesses de contribution, le projet s’affiche peu à peu dans les médias.

    C’est sans compter sur le goût du rebondissement du président équatorien.

    Rafael Correa refuse que l’ONU mette les pieds dans son pays pour surveiller la mise en place du « Yasuni ITT ».

    C’était pourtant la condition des pays donateurs.

    Pour le président équatorien, ce serait une perte de souveraineté nationale.

    L’équipe « Yasuni ITT » démissionne, en désaccord avec le président.

    Février 2009.

    Nouvelle équipe.

    La protection du sous-sol amazonien est toujours au programme.

    Pour Matthieu le Quang, chercheur en sciences sociales à l’Institut d’études politiques d’Aix en Provence, collaborateur de l’équipe Yasuni ITT, “il y a désormais plusieurs défis”.

    A Quito, le nouveau « fideicomiso » qui définit les conditions d’application du projet vient d’être approuvé par le président.

    Après l’accord du PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement), la feuille de route devrait être signée le 22 avril à Cochabamba en Bolivie à la Conférence Mondiale des peuples sur le changement climatique.

    Tout un symbole…

    Le projet devrait repartir de l’avant.

    Des doutes subsistent, cependant.

    En Equateur, un des anciens membres de l’équipe, Roque Sevilla a fait une sortie médiatique fracassante en annonçant que le gouvernement est en train de renoncer.

    Correa voudrait exploiter le pétrole.

    Il aurait accordé une licence d’exploitation à Petroecuador, l’entreprise pétrolière nationale, et serait en train d’adopter le plan B, c’est à dire l’exploitation des gisements du Yasuni.

    Autre condition primordiale à la réussite du projet : les contributions financières des pays développés.

    Car il y a peu de promesses concrètes pour le moment.

    L’Allemagne serait prête à donner, la Belgique aussi.

    L’Espagne et la France proposent, en revanche une annulation de la dette, ce qui, selon Matthieu le Quang, serait une fausse bonne idée.

    Certains enfin, bien que défenseurs de l’environnement, jugent le projet insuffisant.

    Le « Yasuni ITT » attire l’attention internationale sur une partie minoritaire de la forêt sans s’intéresser aux destructions déjà perpétrées par les compagnies déjà présentes dans la jungle.

    Pour eux, ce projet n’est qu’un alibi, l’arbre qui cache les dégradations massives de la forêt amazonienne.

    Julie Banos

    http://www.americagora.com/lequateur-voudrait-voir-l%E2%80%99avenir-en-vert/1393

  • Capitaine Paul Watson dans le Var, à Monaco et Paris en mai et juin !

    http://kotare.typepad.com/photos/uncategorized/2008/01/08/paulwatson_wideweb__470x3310.jpg

    Le Steve Irwin sera à Cannes du 16 au 25 mai !

    Le Steve Irwin, navire amiral de Sea Shepherd, sera dans la baie de Cannes au moment du Festival, du 16 au 25 mai prochain.

    Après le succès de sa dernière campagne dans l’Océan Austral – 528 baleines sauvées des harpons japonais – Sea Shepherd débarque en Mer Méditerranée et organise sa toute première campagne de défense du thon rouge: l'Opération Blue Rage.

    • 14 au 16 mai : Salon de la Pêche et des Loisirs Aquatiques à Cagnes-Sur-Mer :

    • Projection du documentaire de Sea Shepherd "At the Edge of the World" le 15 mai à 15h30
    • Conférence du Capitaine Paul Watson le 15 mai à 17h

    • 1er au 5 juin : Festival Monacology à Monaco

    • 4 au 6 juin : Festival Courant d'Ere à St-Jean-Cap-Ferrat:

    • Conférence du Capitaine Paul Watson
    • Projections des documentaires de Sea Shepherd "At the Edge of the World" & "Pirate for the Sea"

    • 10 juin de 18h30 à 1h30 : Soirée Musicale Alter Eco au Cabaret Sauvage à Paris

    Sea Shepherd tiendra un stand au Cabaret Sauvage le 10 juin 2010, lors d'une soirée musicale organisée par Alter Eco.

    L'objectif de cet événement est de promouvoir d'une façon positive, ludique et originale les causes écologiques.

    Alter Eco soutient Sea Shepherd et a donné de nombreux produits végétaliens pour les campagnes et autres évènements.