Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Action ! - Page 32

  • L'animal, matériel pédagogique ? (Gérard Charollois/CVN)

    grenouille verte.jpg

    La CONVENTION VIE ET NATURE rappelle que la loi du 10 juillet 1976 en France, les constitutions de nombre de pays membres de l'Union Européenne, les traités d'AMSTERDAM puis de LISBONNE, proclament que l'animal est un être sensible.

    Cette rupture éthique avec les approches traditionnelles de l'animal peine à se traduire concrètement dans tous les secteurs de la vie sociale.


    Des étudiants en biologie et en médecine sont ainsi confrontés, en violation de leurs convictions, à des épreuves pédagogiques consistant soit à disséquer, soit à soumettre à des expériences de toxicologie, divers animaux rabaissés au rang de matériel non pas de recherches mais de pur apprentissage.

    Naguère, ces expériences étaient imposés aux lycéens sommés de détruire la moelle épinière d'une grenouille pour constater le rôle de ce tissu nerveux et à soumettre amphibiens, poissons ou petits rongeurs à des chocs électriques générant une contraction musculaire.

    Si ces supplices infligés à des millions d'animaux ont été abandonnés dans l'enseignement secondaire, ils perdurent dans l'enseignement supérieur.

    Trois questions se posent à l'égard de cette pédagogie :

    - Ces expériences sont-elles utiles ?

    - Sont-elles légitimes d'un point de vue éthique ?

    - Sont-elles obligatoires pour un étudiant d'un point de vue légal ?

    De leur inutilité :

    I
    mposer à des étudiants de disséquer, d'intoxiquer des animaux vivants ne fait en rien avancer la recherche fondamentale, ni l'instruction de l'expérimentateur qui peut obtenir autrement l'information.

    Une simple explication des mécanismes physiologiques, pathogénétiques, pharmacologiques apporte à l'étudiant en médecine et en biologie le contenu pédagogique que l'enseignant veut lui transmettre.

    L'autopsie sur cadavre pourvoit à l'apprentissage concret des manipulations anatomiques sans qu'il y ait lieu de recourir au vivant.

    De l'illégitimité de ces pratiques :

    Pour l'éthique, l'animal n'est pas une chose, du matériel, une machine, mais bien un être sensible, doté d'un système nerveux suffisamment élaboré pour lui faire éprouver la douleur et le stress.

    Dès lors, il devient inacceptable d'un point de vue moral d'infliger des souffrances et la mort à des animaux, souffrance sans réel bénéfice supérieur pour d'autres êtres sensibles.

    Le coût éthique d'une expérimentation pédagogique est totalement négatif puisqu'il occasionne un mal à l'être, objet de l'expérience, sans bénéfice pour l'étudiant qui pourrait acquérir autrement la même connaissance.

    Dans une acception utilitariste de l'éthique, sous l'angle de l'équivalence des conditions, l'emploi d'animaux vivants dans l'enseignement de la biologie et de la médecine ne se justifie pas.

    De la légalité d'une objection de conscience :

    L
    es universités devraient en conséquence renoncer à faire exécuter à leurs étudiants ces expériences sur le vivant, faisant produire effet au principe désormais admis du caractère sensible de l'animal.

    En attendant cette évolution, toujours retardé par des esprits fossilisés sévissant dans toutes les strates de la société, il convient de répondre à cette question :

    Un étudiant peut-il refuser de disséquer, de maltraiter un animal vivant ?

    En droit, la réponse doit être recherchée dans les termes de l'article 9 de la CONVENTION EUROPEENNE DE SAUVEGARDE DES DROITS DE L'HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES, texte précisant que « toute personne a la liberté de pensée. Cette liberté impliquant celle de manifester des convictions ».

    L'Etat ne peut déroger à cette norme que par des lois prises pour assurer des intérêts supérieurs, à savoir la sécurité publique, la santé publique et la liberté d'autrui.

    Or, rien de supérieur, de fondamental, impose qu'un étudiant soit privé de sa liberté de respecter le vivant et de refuser de faire souffrir.

    L'allégation d'une nécessité pédagogique serait sans portée au regard d'un principe fondamental, d'une liberté essentielle.

    Il me semble acquis que soumise à la COUR EUROPEENNE DES DROITS DE L'HOMME cette objection de conscience serait consacrée et prévaudrait sur les injonctions pédagogiques.

    Gérard Charollois

    CONVENTION VIE ET NATURE

    MOUVEMENT D'ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE

    POUR LE RESPECT DES ËTRES SENSIBLES ET DES EQUILIBRES NATURELS.

    http://www.ecologie-radicale.org/actu/new_news.cgi?id_news=1449

  • Animaux dans les cirques

    http://a31.idata.over-blog.com/2/58/60/28/elephant-de-cirque.jpg

    Le 6 novembre 2009, la Commission Européenne rejette la demande des circassiens.

    L'Européan Circus Association demandait la condamnation des pays européens qui interdisaient les animaux dans les cirques, arguant que cela était contraire au traité européen concernant la liberté de circulation des entreprises.

    La Commission Européenne a jugé la plainte irrecevable.

    PAYS et VILLES qui ont interdit les animaux sauvages et domestiques dans les cirques
    :

    Autriche (2005) (sauf lions et tigres)

    Norvège

    Israël

    Inde

    Singapour

    Costa Rica

    Danemark (1991) (sauf lamas - chameaux - éléphants d'Asie)

    Finlande (sauf otaries)

    Suède 1988 (sauf otaries - crocodiles - kangourous - girafes - rhinoceros - rennes - autruches - emeux)

    Portugal (2009)

    Bolivie (2009)

    Grande-Bretagne (dans 220 municipalités et 8 juridictions)

    Croatie : ville de Mursko

    FRANCE : villes de : Montreuil et Bagnolet (Seine Saint Denis) - Illkirch (Bas Rhin) - Bessancourt (Val d'Oise) - Fontenay sous Bois (Val de Marne) - Villeneuve-les-Avignon (Gard)


    A G I S S E Z :


    Choisissez des spectacles qui n'exploitent pas les animaux.
    Refusez d'assister à toute exhibition d'animaux terrestres ou marins.

  • Limoges, 27 mars 2010 : conférence et débat sur l'expérimentation animale

    http://www.international-campaigns.org/pdf/limoges1000.jpg

    Dans le cadre de la campagne VIVISECTION : S.A.L.E. !, nouvelle conférence et débat sur l’expérimentation animale et les méthodes substitutives avec Hélène Sarraseca (Antidote Europe) et un animateur du collectif International Campaigns.

    Salle Blanqui 2 (derrière la mairie) - de 19h30 à 22h

    Organisateur local : CLAMA (animal-87@hotmail.fr)

    Autres contacts : info@antidote-europe.org et info@international-campaigns.org

    http://www.international-campaigns.org/ic/action/programme-actions.htm

  • 20 mars 2010 : Journée Sans Viande (JSV)

    http://image3.examiner.com/images/blog/wysiwyg/image/meatout.JPG

    Bienvenue sur le site de la campagne Journée Sans Viande, animée et relayée par International Campaigns en France.

    La Journée Sans Viande est la version francophone de la campagne internationale MeatOut Day

    une initiative lancée en 1985 par l'association américaine pour les droits des animaux FARM  qui milite pour une alimentation sans produits d'origine animale par respect des animaux, pour la préservation de la planète et pour l'amélioration de la santé. 2009 est la 25ème édition de cette campagne.

    L'objectif du site Journée Sans Viande est double :

    • Inviter, à l'occasion de la Journée Sans Viande (le 20 mars chaque année ou alentour du 20 mars) le public à s'informer sur le mode de vie sans viande et sur les raisons qui motivent ce choix éthique pour épargner les animaux, la planète et ses habitants. Pour ce faire, une sélection de sites d'information sur le végétarisme, le végétalisme et le véganisme est proposée.
    • Inciter les végétariens, les végétaliens et les vegans à s'investir dans la campagne Journée Sans Viande pour aider la population à se débarrasser de la viande et lui faire découvrir, en toute simplicité et à travers des dégustations de produits et plats vegan par exemple, ce mode de vie éthique au plus grand nombre.
    • Les vegans s'investissent aussi, entre autres, dans la Journée Mondiale Vegan, le véganisme étant un mode de vie parfaitement viable et qui exclut toute utilisation et cosommation de produit d'origine animale par respect des animaux, 365 jours par an.

    Le saviez-vous ?

    Vendredi 20 mars 2009 aura lieu l'édition 2009 de la Journée Sans Viande (campagne Meatout) aux États-Unis... et dans le monde entier !

    En France, de nombreux groupements se mobiliseront les week-ends du 14 mars et du 21 mars 2009 pour plus de visibilité auprès du grand public.

    Qu’est-ce que la Journée Sans Viande ?

    Avec l’arrivée du printemps, des milliers de personnes qui ne consomment aucune chair animale (dont le poisson) et pour beaucoup aucun produit d'origine animale organiseront à travers le monde à l'occasion de la Journée Sans Viande, le 20 mars ou alentour du 20 mars, des actions de sensibilisation à un mode de vie et d'alimentation sans viande.
    A l'occasion de cette journée de sensibilisation, à caractère totalement laïque, des conférences, des actions de rue, des repas en public, des cours de cuisine, des dégustations de délicieuse nourriture végétarienne/végétalienne, des distributions de tracts ainsi que des stands d’information/sensibilisation et de dégustation seront organisés partout dans le monde pour faire découvrir ce mode d'alimentation - et de vie - motivé par la compassion.
    La Journée Sans Viande est une campagne internationale destinée à aider la population à évoluer vers un régime non violent et équilibré à base de fruits, de légumes et de céréales.

    L’objectif est de communiquer au public les joies et vertus d’une alimentation végétale tout en faisant la promotion du large choix d'alternatives à la viande et aux produits laitiers disponibles.

    Pas encore végétarien(ne) ?

    Découvrez un mode de vie basé sur le respect des animaux en parcourant la sélection de liens que nous vous proposons ici.

    A l'occasion de cette campagne, faites le geste qui sauvera de la souffrance et de la mort de très nombreux animaux chaque année.
    Besoin de plus d'arguments ? Cliquez ici.

    Déjà végétarien/végétalien ou vegan ?

    À l'occasion de la prochaine Edition de la Journée Sans Viande, nous vous invitons à vous joindre à cette campagne de sensibilisation qui permettra de sauver beaucoup d'animaux destinés à la boucherie.

    Au nom des animaux, merci de consacrer quelques heures de votre précieux temps alentour du 20 mars prochain, ou le week-end juste avant ou après le 20 mars pour plus de vivsbilité afin d'organiser une action ou un événement qui permettra à votre entourage d'abandonner son alimentation carnée, source d'une immense misère animale.

    Ecrivez-nous pour nous signaler votre action Journée Sans Viande dès aujourd’hui ! Elle sera mentionnée avec tous les détails sur une page Agenda des actions JSV.

    Pour réfléchir à et préparer dès maintenant la Journée Sans Viande, nous vous invitons à :

    http://journee-sans-viande.info/

  • Le véganisme : seulement un moyen parmi d’autres de réduire la souffrance, ou un principe fondamental de justice et de non-violence ? (Gary Francione)

    vegan_peace.jpg

    Chers Collègues,

    Il est primordial de comprendre qu’il existe des différences significatives parmi ceux qui se considèrent végans.

    Il y a une différence entre ceux qui maintiennent que le véganisme est simplement un moyen pour réduire la souffrance et ceux qui maintiennent que c’est un engagement fondamental pour la justice, la non-violence et la reconnaissance de la personnalité morale des animaux non-humains.

    La différence entre ces deux groupes n’est pas seulement un problème théorique abstrait – cela a de profondes conséquences pratiques.

    La position dominante parmi les nouveaux réformateurs est que le véganisme est un moyen, parmi d’autres, pour réduire la souffrance.

    Veuillez bien comprendre que dans cette optique, le véganisme n’est en rien différent des élevages de poules hors-cage ou bien de la viande produite au sein d’abattoirs conçus par Temple Grandin, récompensée par la PETA.

    Ce sont, disent les néo-réformistes, seulement des méthodes pour réduire la souffrance.

    Si X choisit de réduire la souffrance en devenant végan, c’est bien ; si Y choisit de réduire la souffrance en mangeant des oeufs de poule élevées hors-cage, c’est bien ; si X décide de réduire la souffrance en mangeant végétarien le lundi et en mangeant de la viande bio le mardi, c’est bien aussi.

    Maintenir que X, pour des raisons morales, devrait être végan le lundi, le mardi et tous les autres jours de la semaine serait en revanche “absolutiste”, “fondamentaliste” ou “fanatique”.

    Des gens comme Peter Singer et des groupes comme “Vegan” Outreach ou la PETA maintiennent cette position.

    Par exemple, Singer maintient qu’être un “omnivore consciencieux” est une “position éthique défendable”.

    Il prétend qu’être un vegan en toute circonstance est “fanatique”.

    Singer se décrit lui même comme un “végan flexible” qui est non-végan quand ça l’arrange.

    Il mentionne manger des oeufs et du lait bio.

    Il parle du “luxe” de manger de la viande et autres produits provenant d’animaux qui ont été bien traités, selon lui, et tués “humainement”.

    La PETA affirme qu’adhérer au véganisme par principe est seulement une question de “pureté personnelle”, de “zèle culturel narcissique” et d’”obsession fanatique”.

    “Vegan” Outreach insiste clairement sur la souffrance et minimise l’exploitation des animaux en prétendant que le véganisme

    n’est pas une fin en soi. Ce n’est pas un dogme ou une religion ni une liste d’ingrédients interdits ou de lois immuables – c’est seulement un outil pour s’opposer à la cruauté et réduire la souffrance.

    Les néo-réformistes font l’hypothèse fondamentale que tuer les animaux, en soi, ne leur inflige aucun dommage intrinsèque.

    Les animaux se moqueraient que nous les exploitions et tuons.

    Ils se préoccuperaient seulement de la façon dont nous les traitons et tuons.

    Dans la mesure où ils ne souffrent pas trop, les animaux seraient indifférents à notre exploitation.

    Ils n’auraient pas d’intérêt à vivre une longue vie.

    C’est ce courant de pensée qui est à l’origine du mouvement “Viande Heureuse”, qui constitue le plus grave retour en arrière depuis plusieurs décennies dans la lutte pour la justice envers les non-humains.

    C’est ce courant de pensée qui incite la PETA et Singer à maintenir que nous aurions l’obligation de ne pas être végan dans les situations où cela pourrait déranger les autres.

    Je rejette ce point de vue.

    Je crois que c’est spéciste de maintenir que les non-humains doivent avoir un esprit similaire à l’esprit humain pour avoir un intérêt à une existence continue.

    Tout être conscient a un intérêt à une existence continue dans la mesure où il préfère, veut et désire rester en vie.

    Nous ne pouvons pas plus justifier l’utilisation de non-humains comme ressources pour les humains que nous pouvons justifier l’esclavage.

    L’exploitation animale et l’esclavage ont au moins un point commun important : les deux institutions traitent des êtres conscients exclusivement comme des ressources pour les autres.

    Cela ne peut être justifié à l’égard des humains, cela ne peut être justifié à l’égard des non-humains non plus – quelque soit la façon dont nous les traitons.

    L’approche abolitionniste voit le véganisme comme l’application du principe d’abolition à la vie de l’individu.

    C’est notre façon personnelle d’affirmer la personne morale de tous les êtres conscients et de rejeter le statut de simple bétail des non-humains.

    Le véganisme est une partie essentielle de notre engagement pour la non-violence.

    Le véganisme n’est pas seulement un moyen de réduire la souffrance ; c’est le strict minimum pour faire justice aux non-humains.

    Ce n’est pas la dernière étape dans notre quête pour rejeter la schizophrénie morale qui caractérise la relation entre humains et non-humains.

    C’est la première étape.

    Si les animaux ont une quelconque importance morale, alors on ne peut pas les manger, les exploiter, ou se vêtir de leur peau.

    Un végan n’est pas végan seulement le lundi ou quand ça l’arrange.

    Un végan est végan en permanence.

    Je ne choisirais pas plus de ne pas être végan pour faire plaisir à quelqu’un que je ne resterais silencieux par peur d’offenser si quelqu’un faisait une blague raciste ou harcelait une femme.

    Ce n’est pas plus fanatique ou absolutiste d’être végan en toute circonstance que de rejeter la pédophilie ou le viol en toute circonstance.

    En effet, caractériser un véganisme permanent comme étant “absolutiste” est en soi spéciste précisément parce que nous ne décririons jamais de cette manière notre rejet total de toutes les autres formes fondamentales d’exploitation humaine.

    Si vous n’êtes pas végan, devenez-le.

    C’est vraiment facile.

    C’est meilleur pour notre santé et cela réduit la violence que nous nous infligeons.

    C’est meilleur pour la planète et réduit le mal que nous faisons a la maison de tous les êtres vivants et aux écosystèmes qui supportent toutes les formes de vie.

    Mais, et c’est le plus important, c’est la chose juste à faire.

    Nous disons tous que nous rejetons la violence.

    Alors prenons au sérieux ce que nous disons.

    Faisons un pas important pour réduire la violence dans le monde en commençant par ce que nous mettons dans nos bouches et nos corps.

    Et souvenez-vous, ce n’est pas impossible : LE MONDE EST VEGAN! si vous le voulez.

    Gary L. Francione
    ©2010 Gary L. Francione

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2010/03/07/le-veganisme-seulement-un-moyen-parmi-dautres-pour-reduire-la-souffrance-ou-un-principe-fondamental-pour-la-justice-et-la-non-violence/

  • Le véganisme : seulement un moyen parmi d’autres de réduire la souffrance, ou un principe fondamental de justice et de non-violence ? (Gary Francione)

    world-is-vegan-4.jpg

    Chers collègues,

    Il est primordial de comprendre qu’il existe des différences significatives parmi ceux qui se considèrent végans.

    Il y a une différence entre ceux qui maintiennent que le véganisme est simplement un moyen de réduire la souffrance, et ceux qui maintiennent que c’est un engagement fondamental en faveur de la justice, de la non-violence et de la reconnaissance de la personnalité morale des animaux non-humains.

    La différence entre ces deux groupes n’est pas seulement un problème théorique abstrait – cela a de profondes conséquences pratiques.

    La position dominante parmi les nouveaux réformateurs est que le véganisme est un moyen, parmi d’autres, de réduire la souffrance.

    Veuillez bien comprendre que dans cette optique, le véganisme n’est en rien différent des élevages de poules hors-cage ou bien de la viande produite au sein d’abattoirs conçus par Temple Grandin, récompensée par la PETA.

    Ce sont, disent les néo-réformistes, seulement des méthodes pour réduire la souffrance.

    Si X choisit de réduire la souffrance en devenant vegan, c’est bien.

    Si Y choisit de réduire la souffrance en mangeant des oeufs de poule élevées hors-cage, c’est bien.

    Si X décide de réduire la souffrance en mangeant végétarien le lundi et en mangeant de la viande bio le mardi, c’est bien aussi.

    Maintenir que X, pour des raisons morales, devrait être végan le lundi, le mardi et tous les autres jours de la semaine serait en revanche “absolutiste”, “fondamentaliste” ou “fanatique”.

    Des gens comme Peter Singer et des groupes comme “Vegan” Outreach ou la PETA maintiennent cette position.

    Par exemple, Singer maintient qu’être un “omnivore consciencieux” est une “position éthique défendable”.

    Il prétend qu’être vegan en toute circonstance est “fanatique”.

    Singer se décrit lui-même comme un “végan flexible”, qui est non-vegan quand ça l’arrange.

    Il mentionne manger des oeufs et du lait bio.

    Il parle du “luxe” de manger de la viande et autres produits provenant d’animaux qui ont été bien traités, selon lui, et tués “humainement”.

    La PETA affirme qu’adhérer au véganisme par principe est seulement une question de “pureté personnelle”, de “zèle culturel narcissique” et d’”obsession fanatique”.

    “Vegan” Outreach insiste clairement sur la souffrance et minimise l’exploitation des animaux en prétendant que le véganisme n’est pas une fin en soi.

    Ce n’est pas un dogme ou une religion ni une liste d’ingrédients interdits ou de lois immuables – c’est seulement un outil pour s’opposer à la cruauté et réduire la souffrance.

    Les néo-réformistes font l’hypothèse fondamentale que tuer les animaux, en soi, ne leur inflige aucun dommage intrinsèque.

    Les animaux se moquent que nous les exploitions et tuions.

    Ils se préoccupent seulement de la façon dont nous les traitons et tuons.

    Dans la mesure où ils ne souffrent pas trop, les animaux seraient indifférents à notre exploitation.

    Ils n’auraient pas d’intérêt à vivre une longue vie.

    C’est ce courant de pensée qui est à l’origine du mouvement “Viande Heureuse”, qui constitue le plus grave retour en arrière depuis plusieurs décennies dans la lutte pour la justice envers les non-humains.

    C’est ce courant de pensée qui incite la PETA et Singer à maintenir que nous aurions l’obligation de ne pas être vegans dans les situations où cela pourrait déranger les autres.

    Je rejette ce point de vue.

    Je crois que c’est spéciste de maintenir que les non-humains doivent avoir un esprit similaire à l’esprit humain pour avoir un intérêt à une existence continue.

    Tout être conscient a un intérêt à une existence continue dans la mesure où il préfère, veut et désire rester en vie.

    Nous ne pouvons pas plus justifier l’utilisation de non-humains comme ressources pour les humains que nous pouvons justifier l’esclavage.

    L’exploitation animale et l’esclavage ont au moins un point commun important : les deux institutions traitent des êtres conscients exclusivement comme des ressources pour les autres.

    Cela ne peut être justifié à l’égard des humains, cela ne peut être justifié à l’égard des non-humains non plus – quelle que soit la façon dont nous les traitons.

    L’approche abolitionniste voit le véganisme comme l’application du principe d’abolition à la vie de l’individu.

    C’est notre façon personnelle d’affirmer la personne morale de tous les êtres conscients et de rejeter le statut de simple bétail des non-humains.

    Le véganisme est une partie essentielle de notre engagement pour la non-violence.

    Le véganisme n’est pas seulement un moyen de réduire la souffrance : c’est le strict minimum pour faire justice aux non-humains.

    Ce n’est pas la dernière étape dans notre quête pour rejeter la schizophrénie morale qui caractérise la relation entre humains et non-humains.

    C’est la première étape.

    Si les animaux ont une quelconque importance morale, alors on ne peut pas les manger, les exploiter, ou se vêtir de leur peau.

    Un vegan n’est pas vegan seulement le lundi ou quand ça l’arrange.

    Un vegan est vegan en permanence.

    Je ne choisirais pas plus de ne pas être vegan pour faire plaisir à quelqu’un que je ne resterais silencieux par peur d’offenser si quelqu’un faisait une blague raciste ou harcelait une femme.

    Ce n’est pas plus fanatique ou absolutiste d’être vegan en toute circonstance que de rejeter la pédophilie ou le viol en toute circonstance.

    En effet, qualifier un véganisme permanent d'“absolutiste” est en soi spéciste, précisément parce que nous ne décririons jamais de cette manière notre rejet total de toutes les autres formes fondamentales d’exploitation humaine.

    Si vous n’êtes pas vegan, devenez-le.

    C’est vraiment facile.

    C’est meilleur pour notre santé et cela réduit la violence que nous nous infligeons.

    C’est meilleur pour la planète et réduit le mal que nous faisons à la maison de tous les êtres vivants et aux écosystèmes qui supportent toutes les formes de vie.

    Mais, et c’est le plus important, c’est la chose juste à faire.

    Nous disons tous que nous rejetons la violence.

    Alors prenons au sérieux ce que nous disons.

    Faisons un pas important pour réduire la violence dans le monde en commençant par ce que nous mettons dans nos bouches et nos corps.

    Et souvenez-vous, ce n’est pas impossible : LE MONDE EST VEGAN ! si vous le voulez.

    Gary L. Francione
    ©2010 Gary L. Francione

    Publié par Gary L. Francione dans Blog

    Traduit de l'anglais. Texte original : http://www.abolitionistapproach.com/veganism-just-another-way-of-reducing-suffering-or-a-fundamental-principle-of-justice-nonviolence/
  • Le 15 mars 2010 à Paris : appel à manifester contre le trafic d'animaux

    http://membres.multimania.fr/anma/images/trafic.jpg

    GRANDE MANIFESTATION UNITAIRE CONTRE LE TRAFIC D'ANIMAUX

    Appel à toutes les associations à se rassembler devant la Préfecture de Police de Paris

    Suite à nos courriers restés sans réponse de la part de la Préfecture de Police de Paris, suite aux trop nombreux chiots et chatons "vendus" sur les trottoirs parisiens tout comme à l'intérieur du métro....

    Le refuge SOSANIMAUX78 peut témoigner des nombreux chiens récupérés du trafic.

    Les derniers chiens, saisis dans un état lamentable, sont atteints de la maladie de Carré.

    Deux chiots sont déjà morts, le troisième  lutte et, selon le vétérinaire, s'il survit il gardera des séquelles.

    Le trafiquant à qui nous avions saisi ces chiens (en 3 mois une vingtaine) est revenu de Roumanie avec un nouveau chien.

    Face au silence de notre administration et à son indifférence face à la détresse animale, nous appelons à une manifestation prochainement devant la Préfecture de Police de Paris, puis devant le Ministère de l'Intérieur et pourquoi pas devant l'Elysée si rien ne bouge !

    Nous voulons l'application des textes de loi, ni plus, ni moins.

    Le rendez vous est prévu à 10 heures précise le lundi 15 mars 2010 devant la Préfecture de Police de Paris sur le Parvis de Notre-Dame, 4e arrondissement de Paris (métro Cité ou Saint-Michel)

    Toutes les associations et militants sont conviés à se munir de leurs propres pancartes, banderoles et mégaphones.

    L'heure est à l'union afin de lutter plus efficacement contre ce trafic, qui n'a cessé de s'accroître ces dernières années sous l'oeil impassible des autorités.

    Nous vous invitons à visiter régulièrement le site internet afin d'être informé des infos de dernières minutes concernant le rendez-vous.

    L'ensemble des défenseurs des animaux.

    http://www.associationstephanelamart.com/

    Contact : SNDA 01 44 75 37 65

  • En fait-on assez pour les animaux maltraités en France ?

    http://medias.lepost.fr/ill/2010/02/19/h-3-1949581-1266582604.jpg

    Chiens tristes derrière des barreaux. Illustration.
    MAXPPP

    Pas une semaine sans qu'un animal domestique ne soit victime d'un acte de cruauté en France.

    Médias, people, associations, services publics, tous interagissent pour que de tels actes ne passent pas inaperçus et ne restent pas impunis...

    1. Ce que dit le Code pénal

    Le droit français est très clair, rappelle l'espace juridique de l'Association Stéphane Lamart pour la défense des animaux:

    . Mauvais traitements: amende allant jusqu'à 762,25 € ;

    . Atteintes involontaires à la vie ou à l'intégrité d'un animal: amende allant jusqu'à 457,34 € ;

    . Actes de cruauté: "le fait, sans nécessité, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni d'une peine de deux ans d'emprisonnement et de 30.000€ d'amende." ;

    "Le code pénal est satisfaisant" estime Maître Xavier Bacquet, avocat de la Fondation 30 Millions d'Amis contacté par le Post.

    Actuellement, les actes sont jugés en correctionnelle.

    "Je ne suis pas du tout pour que cela soit un jour jugé devant les assises."

    2. Des services publics visiblement réactifs

    Il n'est pas rare de voir des gros moyens déployés après la découverte d'un animal maltraité, chose inconcevable il y a encore quinze ans.

    Ou alors pour de grosses exceptions, comme en mai 2001, après la découverte d'une centaine de chiens morts en Corrèze.

    Le Nouvel Observateur décrivait à l'époque l'impressionnant dispositif pour mettre la main sur l'auteur des faits:

    "- un hélicoptère et 30 gendarmes équipés de jumelles à infrarouge surveillent jour et nuit la forêt ;

    - une cellule spéciale de 6 enquêteurs, mobilisée 24 heures sur 24, vérifie et recoupe à l’aide de 15 ordinateurs les 4.000 numéros d’immatriculation relevés lors de contrôles de véhicules."

    On va même jusqu'à établir le profil psychologique de l'auteur :

    Concernant l'histoire du chien retrouvé abattu à Saint-Nicolas-de-la-Grave dans le Gard, la police scientifique analyse l'ADN retrouvé sur la corde attachant l'animal annonce La Dépêche.

    (attention photo pouvant choquer)

    Chien retrouvé abattu à Castelsarrasin.


    "Les moyens sont adéquats, nous avons mis 10 ans pour parvenir à sensibiliser les pouvoirs publics. Il s'agit dans le cas de ce chien, d'un acte de cruauté délibéré. Aujourd'hui, ce genre d'enquête est d'ordre criminel" précise Maître Bacquet au Post.

    3. Des people qui montent au front

    Les stars (autres que Brigitte Bardot) n'hésitent plus à évoquer leur indignation face à la cruauté animale.


    Contactée par le Post, la chanteuse Rika Zaraï évoque sa révolte :

    "Qui nous a donné le droit de torturer les animaux ainsi ? Si une telle chose arrivait à mon chat, je ne sais pas de quoi je serais capable... Si l'on ne respecte pas la vie d'un petit chat, alors on a aucun respect pour l'être humain. Nous ne possédons pas la vie des animaux. Nous ne devons respecter la vie sous toutes ces formes, de la toute petite plante à la planète entière."

    Chat coincé en haut d'un arbre.

    Autopsie, enquête, la justice annoncera que le chat a été victime d'un accident...

    Pendant ce temps, Alain Delon souhaite des avocats pour les animaux, et Benoît Poelvoorde annonce sur TF1 News quitter le cinéma pour créer une crèche pour les animaux!

    Benoît Poelvoorde


    4. Vers des avocats pour les animaux?

    On en discute en Suisse, un référendum populaire sur la question est prévu en mars.

    "L'idéal
    en France serait que l'animal passe du statut d'objet
    à celui de sujet de droit, puisque le droit français ne permet pas de représenter l'animal"
    , explique Maître Bacquet au Post.

    "Il y a souvent des cas de personnes maltraitant des animaux, qui finissent par s'en prendre aux humains."

    La SPA, 30 millions d'amis, l'association Stéphane Lamart n'hésitent plus à aller en justice.

    "C'est là-dessus qu'il faut continuer, donner davantage de visibilité et de poids à ces associations."

    Quoi qu'il en soit, "il n'y a pas plus de cas de maltraitance que par le passé, nous avons en moyenne 300 dossiers par an" ajoute Maître Bacquet.

    A lire sur LePost.fr:
    - Alain Delon: "Je suis pour des avocats défendant les animaux"
    - Mais qui a osé tirer sur ces deux chiens?
    - Elle sauve un chien de la mort: "Il reste craintif"
    - Un homme aurait fusillé son chien froidement…

    http://www.lepost.fr/article/2010/02/19/1949368_en-fait-on-assez-pour-les-animaux-maltraites-en-france_0_3542034.html

  • Chiens de chasse : la SPA alertée (Saint-Laurent d'Aigouze, Gard)

    http://www.midilibre.com/img/photos/biz/2010-02/2010-02-15/1208_BC200LUN.jpg

    Quand Nadine découvre dans la garrigue du village un parc de chiens de chasse manquant visiblement d'attentions, elle n'hésite pas à donner l'alerte.

    « Il y avait 11 chiens pataugeant dans l'eau et la boue, car il pleuvait ces jours-là, se souvient-elle.

    Leurs croquettes, distribuées une seule fois par semaine, étaient gorgées d'eau.

    Quand il y a du soleil l'eau à boire s'évapore.

    Les chiens avaient l'air peureux. »

    Elle leur apporte à manger durant deux semaines, prévient la SPA (Société protectrice des animaux) et la municipalité.

    Dès que la maire Joëlle Gibelin voit les photos, elle demande à la police municipale de se rendre sur place.

    La gendarmerie est finalement contactée il y a une quinzaine de jours, et le propriétaire des chiens prévenu.

    « Il n'y a pas de raison quel'on maltraite les bêtes comme cela » déclare la maire.

    Si c'est la première fois que Joëlle Gibelin doit régler ce genre de problème, ce n'est pas le cas de la SPA.

    « On est régulièrement alertés pour des affaires de chiens de chasse dans tout le Gard, et ce, souvent par des promeneurs » précise-t-on à la SPA de Nîmes.

    Certaines alertes ont donné lieu à de gros procès, comme il y a quatre ans à Monoblet.

    « Les chiens sont toujours isolés dans des bois ou à la campagne, parqués dans des enclos avec des abris précaires, dans des conditions d'hygiènes lamentables et peu nourris.

    Cela fait mal au coeur. »

    Conséquence : la SPA ne donne pas de chiens aux chasseurs (comme elle ne le fait pas pour des personnes voulant un chien pour la sécurité ou la garde).

    « Un animal n'est pas une marchandise, mais un être vivant. »

    [...]

    Carine Kubelec

    http://www.midilibre.com/articles/2010/02/15/VILLAGES-Chiens-de-chasse-la-SPA-alertee-1113225.php5

  • Pétition contre un montreur d'ours à Montpellier (AVES)

    Exploitation.jpg
    Quelle est la place de l'animal dans nos sociétés modernes ?

    Il me semble que cette question est importante, mais sommes-nous prêt à y répondre, ou du moins à lancer le débat ?

    La place d'un lion est-elle dans un cirque ?

    La place d'un ours est-elle dans un spectacle médiéval ?

    Est-il normal de mettre un ours sur des patins à glace ou sur un scooter comme le font les Poliakov ?

    Pour nous, non !

    Bien sûr que non.

    Et c'est la raison pour laquelle nous dénonçons la présence de ces montreur d’ours à Montpellier et que nous vous demandons de signer une pétition.

    Certes, les animaux sont nés en captivité.

    Mais notre question est simple : est-ce leur place ?

    Nous apprenions cette semaine que le Marineland d'Antibes allait s'offrir pour ses 40 ans un pavillon Ours Polaires, sous de faux prétextes de conservation de l'espèce.

    Quel intérêt de conserver l'ours polaire à Antibes ?

    N'est-ce pas plus important de se battre pour qu'il garde sa place dans son milieu naturel, en Arctique ?

    Cet été, c'était Nigloland qui faisait de la pédagogie en employant un montreur d'ours.

    Demain, les cirques participeront-ils à la conservation des éléphants ?

    [...]

    Le débat sur la place de l'ours dans les Pyrénées est relancé, avec des médias qui une fois de plus cherchent la confrontation entre pro et anti.

    Celui sur la place du loup sera sur la place publique le 18 février prochain à Gap, lors du procès du chasseur qui a abattu une louve à Esparron (Hautes-Alpes) en 2009.

    L'animal a-t-il désormais plus sa place dans un spectacle que dans son milieu naturel ?

    Si AVES France donne autant d'importance à la sensibilisation du public, c'est parce qu'il faut faire évoluer les mentalités pour garantir un futur à ces espèces.

    Peut-être devrions-nous prendre exemple sur les communautés en Amérique du Sud qui ont compris l'intérêt de protéger leur environnement et garantissent un avenir à l'ours à lunettes.

    J'ai un rêve... mais pourrons-nous le réaliser à temps ?

    Christophe CORET

    Président d'AVES France

    www.aves.asso.fr

    ***

    145.jpg

    Montreur d’ours à Montpellier : signez pour demander l’annulation d’un tel "spectacle" indigne !

    Le 6 février 2010 par Christophe CORET

    Les Poliakov prévoient d’exhiber 3 ours bruns à Montpellier. Manifestez votre mécontentement pour faire annuler leur venue !

    petition

    A l'attention de : Daniel Bedos, Directeur du Printemps des Comédiens

    Nous apprenons avec stupéfaction qu’un spectacle, mettant en scène 3 ours, est programmé dans le cadre du Printemps des Comédiens dont le thème est cette année « La route tsigane ».

    Sachez Monsieur, que les montreurs d'ours ont connu leur heure de gloire au Moyen Age en France et encore récemment dans les pays de l'Est, mais que cette tradition a disparu en même temps que nos moeurs ont changé.

    Aujourd'hui, le bien-être animal est reconnu et il n'est plus autorisé, dans de nombreux pays, d'utiliser des animaux sauvages domestiqués pour divertir le public.

    Nous nous permettons d'autant plus de critiquer votre programmation que vous faites appel aux Poliakov, montreurs d'ours peu scrupuleux de la provenance de leurs ours (un des ours brun a été cédé par le zoo du Mont Faron, qui détient des animaux dans des conditions inacceptables).

    Ces montreurs d'ours vous diront que leurs ours sont nés en captivité.

    C'est en effet le cas, puisqu'ils se fournissent dans les zoos.

    Mais un ours né en captivité doit-il pour autant subir les caprices de son dresseur ?

    Les Poliakov sont sûrement les pires montreurs d'ours de notre pays.

    Peut-on aimer un animal et le contraindre à faire du vélo ou à monter sur un scooter, à marcher sur une poutre ou à patiner ?

    Si vous avez un animal de compagnie, lui demanderiez-vous d'effectuer ces tours ridicules ?

    D'après vous, quelles violences ou privations devrait-il encaisser pour se soumettre à ce genre d'exercices ?

    Montpellier : ville résolument tournée vers l’avenir ? Cherchez l’erreur.

    Monsieur le Directeur du Printemps des Comédiens de Montpellier, le Collectif de Libération Animale de Montpellier, avec le soutien de l’Association AVES France, vous demande l’annulation de ce spectacle indigne, qui pourrait nuire à la qualité de votre route tsigane.

    Sans réponse de votre part, nous ne manquerons pas de venir en nombre alerter les spectateurs des pratiques de vos montreurs d'ours.

    Cordialement,

    CLAM 34 - AVES France

    Contacts presse :

    * Dominique Joron pour le CLAM 34

    06 88 57 42 06

    mail@clam34.org

    http://clam34.org/

    * Christophe CORET, Président d'AVES France

    06 85 42 49 65

    medias@aves.asso.fr

    http://www.aves.asso.fr/

    petition

    Voir en ligne Signez la pétition

    http://www.aves.asso.fr/article1068.html