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Action ! - Page 36

  • JIDA (Journée Internationale pour les Droits des Animaux) : 1o décembre 2009

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    Bienvenue sur ce site militant animé par International Campaigns et dédié au relais de la Journée Internationale pour les Droits des Animaux (JIDA) en France

    - 12ème édition - Jeudi 10 décembre 2009

    Période d'actions recommandée : du samedi 05 au samedi 12 décembre 2009

    Cette campagne annuelle est animée par l'organisation antivivisection et pour les droits des animaux Uncaged Campaigns et relayée dans les pays francophones par International Campaigns.

    La JIDA a pour objectif de faire reconnaître les droits des animaux au moyen d'une véritable Déclaration Universelle (Universal Declaration of Animal Rights - UDAR).

    CONTEXTE DE LA CAMPAGNE

    Le 10 décembre de chaque année, jour anniversaire de la ratification de la Déclaration des Droits de l'Homme, ou alentour (comme pour l'édition 2007), des militants pour les droits des animaux du monde entier participent à la Journée Internationale pour les Droits des Animaux pour dénoncer l'hypocrisie qui consiste à ne pas reconnaître les droits fondamentaux des animaux non humains.

    Le relais de cette campagne s'effectue par le biais de manifestations silencieuses (veillées) organisées devant des sites où les droits des animaux sont bafoués, notamment des laboratoires pratiquant des expériences sur les animaux (entreprises, facultés et autres établissements de recherche).

    Pour une visibilité encore plus grande de votre action, il est important de la poursuivre jusqu'en soirée.

    La nuit tombe vite en hiver et vos bougies et autres sources de lumière attireront sans peine l'attention du public sur la Journée Internationale pour les Droits des Animaux et sur le non respect de ces droits par l'établissement devant lequel vous êtes installés.

    COMMENT REUSSIR VOTRE ACTION JIDA ?

    • Utilisez en priorité absolue les supports militants dédiés à cette campagne que vous trouverez ici en téléchargement.
    • Se déroulant en hiver, cette campagne vous permet d'attirer d'autant plus l'attention des passants en allumant dès la tombée de la nuit des bougies dans des bocaux ouverts (pour protéger la flamme contre le vent). Bougies vegan en vente ici. Lampes commerciales de faible consommation également souhaitables en cas de vent ou de pluie.
    • En plus de distribuer à titre particulier ou dans le cadre d'une table d'information le tract JIDA et la documentation UDAR associée (voir les Supports militants), n'hésitez pas à afficher des posters et affiches mentionnant "Journée Internationale pour les Droits des Animaux".
    • Sur votre stand ou devant l'établissement devant lequel vous avez choisi de manifester  (site pratiquant la vivisection, abattoir, élevage industriel, magasin de fourrure, etc.), disposez des photos de grande dimension (A3 minimum) dénonçant les sévices et abus dont les animaux sont victimes.

    Pour vous inspirer, consultez les rapports d'action et les album-photos des précédentes éditions relayées en France depuis 2004 (colonne de droite, rubrique "Archives").

    Pour envoyer votre rapport d'action et vos photos numériques (200 Ko par photo environ) : info[at]journee-internationale-droits-animaux.org

    NB : Il est conseillé de faire une déclaration auprès des autorités locales (préfecture, mairie) dans un délai raisonnable afin d’obtenir l’autorisation nécessaire.

    Plusieurs milliers de signatures de la déclaration UDAR récoltées depuis le 10 décembre 2004. En outre, Uncaged Campaigns a depuis reçu en parallèle plus de mille premières signatures de toute la France.
    Cliquez ici pour amplifier le mouvement !
  • Commentaire : World Vegan Day - 1er Novembre 2009

    http://www.offthehoof.co.uk/ecard/ecard-front.jpg

    Chers collègues,

    Joyeux World Vegan Day à tous !

    Dans ce commentaire, je parle de l’état du mouvement végan.

    La mauvaise nouvelle : les grosses associations de promotion du bien-être animal ont fait un gros travail de marginalisation du véganisme.

    La bonne nouvelle: ces dernières années, nous avons vu la naissance d’un mouvement abolitionniste qui voit le véganisme comme une base morale, rejette les campagnes de reformes et les campagnes ciblées et considère le véganisme comme essentiel à toute théorie non-violente cohérente.

    Si vous n’êtes pas encore végan, alors commencez dès aujourd’hui.

    C’est facile.

    C’est meilleur pour votre santé et la planète.

    Et le plus important : le véganisme éthique représente votre engagement dans la justice, l’abolition de l’exploitation animale et la non-violence.

    Gary L. Francione

    Standard Podcast: Hide Player | Play in Popup | Download

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/

  • Nick Brandt : faire le portrait de l'âme des animaux

    http://storage.canalblog.com/34/55/372511/45695591_p.jpg

    "Ce qui m'intéresse en définitive, ce n'est pas de créer une œuvre purement documentaire ou remplie d'action et de spectacle, comme c'est généralement la règle dans le domaine de la photographie d'animaux.

    Mais de montrer les animaux en train d'être, tout simplement.

    En train d'être avant qu'ils ne soient plus.

    Avant qu'ils cessent d'exister, à l'état sauvage en tout cas."

    http://www.lilela.net/wp-content/uploads/nick_brandt_1.jpg

    Ces propos sont tenus par Nick Brandt, artiste photographe.

    C'est un photographe animalier reconnu, acclamé par la critique et le public.

    Nick Brandt a fait le choix du noir et blanc.

    Il a laissé les téléobjectifs à la maison.

    Il s'approche ainsi, patiemment, distant de quelques mètres parfois, avec empathie, des sujets qu'il veut photographier.

    kudu-against-sky-laikipia-2003-nick-brandt.jpg

    En réalité, ce sont plus que des photos : ce sont des portraits.

    Portraits d'animaux sauvages :  lions, guépards, éléphants, rhinocéros, girafes, gnous... vivant en Afrique de l'Est, au Kenya ou en Tanzanie.

    Nick Brandt aime les animaux.

    Tous les animaux.

    Il ne les mange pas.

    Il est végan.

    Son premier ouvrage, On this earth, a été préfacé par Jane Goodall.

    Un nouvel ouvrage présentant ses oeuvres vient tout juste de sortir : L'Afrique au crépuscule, Editions La Martinière (35 €).

    Son site : http://www.nickbrandt.com/

    http://taomugaia.canalblog.com/archives/2009/10/29/15604904.html

    nick-brandt6.jpg
  • La fourrure bientôt interdite en Israël ?

    http://www.sanfranciscosentinel.com/wp-content/uploads/2009/08/nitzan-horowitz-2.jpg

    Nitzan Horowitz

    Un projet de loi visant à interdire l’importation, la production et la vente de toute fourrure en Israël a récemment été déposé à la Knesset pour être soumis au vote des Députés.

    Soutenant ce texte, Brigitte Bardot a écrit au Député Nitzan Horowitz, auteur de la proposition, pour le féliciter et le remercier chaleureusement :

    « Ce projet de loi représente une avancée majeure, un exemple pour le monde quant à la nécessité de respecter et reconnaître l’animal en tant qu’être sensible.

    Vous le savez, l’industrie de la fourrure condamne des millions d’animaux à être parqués dans des cages, entassés, martyrisés avant d’être gazés ou électrocutés, c’est une industrie de la honte et de l’indignité !

    J’ai un profond respect et une sincère admiration pour votre combat personnel contre toute forme de discrimination, toute violence perpétrée sur des êtres en souffrance sans barrière de race ou d’espèce.

    Le monde politique qui nous gouverne semble dépourvu d’humanité et d’empathie, il nous faudrait un Nitzan Horowitz dans chaque pays pour rééquilibrer la donne, nous en sommes loin, hélas.

    La Cour suprême d’Israël a déjà interdit le gavage des palmipèdes considérant, à juste titre, que les "besoins de l’agriculture ne doivent pas systématiquement compter plus que l’intérêt de protéger les animaux".

    Aujourd’hui, votre projet suscite un nouvel espoir pour tous ceux qui s’élèvent contre l’exploitation animale et la cruauté qu’elle engendre.

    Nous avons tous un devoir moral vis-à-vis des êtres vivants qui sont exploités par l’homme.

    Nous n’avons pas le droit et ne devons pas accepter de plonger des millions d’animaux dans la douleur, l’épouvante alors que rien ne peut le justifier.

    C’est éthiquement, humainement et intellectuellement impossible. »

    En réponse, le Député de la Knesset a tenu à remercier notre Présidente (extrait de sa lettre) :

    « Je tiens à vous remercier du fond du cœur, en mon nom et au nom de toutes les personnes et organisations en Israël qui supportent cette cause et qui se battent pour que la loi contre l’importation de fourrure en Israël sous toutes ses formes soit votée.

    Merci pour votre soutien que vous nous avez apporté, pour votre courrier, vos mots sincères et si réalistes de la situation.

    Merci de l’interview si précieux dont vous nous avez fait l’honneur et dont toute la presse israélienne a parlé.

    Merci d’être là sur la scène internationale et ce depuis toujours, pour votre courage et votre combat permanent pour la protection des animaux.

    Vous êtes un modèle de force et de croyance pour tous les gens ; ces gens qui comme vous sont dévoués à la protection des animaux et ceci avec un amour inconditionnel.

    Et croyez moi, ils sont nombreux en Israël.

    Nous prions tous et croyons au plus profond de nous que cette souffrance que l’homme fait subir à ces pauvres bêtes sans défense finira un jour très bientôt et pour cela nous allons nous battre pour faire ce grand pas et bannir l’importation de fourrure en Israël. »

    Le projet de loi a été rejeté le 19 juillet dernier par le gouvernement (2 ministres y étaient favorables et 2 y étaient opposés).

    La décision a été contestée et le projet devrait faire l’objet d’une nouvelle étude, mi-novembre, puis être mis au vote à la Knesset d’ici la fin de l’année.

    http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/actu.php?id=40201

  • Rescue Ink (USA) : des « gros bras » au cœur encore plus gros

    http://bookstore.brown.edu/userfiles/RescueInkFINALCOVER640w.jpg

    Des « gros bras » au cœur encore plus gros

    Il y a les associations de protection des animaux et il y a la « Rescue Ink. Unleashed ».

    Bien loin des méthodes de la SPA, cette bande de gros durs s’est mise en tête d’agir dans l’intérêt des animaux.

    Ce sont des balèzes, des durs, des tatoués.

    Et des amoureux des animaux, qu'on se le dise !

    Ils œuvrent à New-York où plusieurs milliers de bêtes (chiens, chats, et ce qui marche, vole ou rampe en général) sont négligées ou maltraitées.

    Ces 8 barracudas ont des passés différents, certains plus troubles que d’autres, et connaissent les bas-fonds de New-York comme leur poche.

    Peu importe leurs antécédents, ils cherchent la rédemption et cela se manifeste par leur passion commune pour les animaux.

    Ils créent la « Rescue Ink. Unleashed » en 2007 après avoir été émus par un acte d’extrême cruauté envers un chien.

    Depuis, ils ne comptent plus leurs interventions (parfois musclées).

    Ils sont retraités, dans la sécurité, l’automobile, l’aménagement paysager ou le crédit hypothécaire, et sont disponibles 24/24h et 7/7j.

    Ils reçoivent d’ailleurs entre 150 et 200 appels et e-mails par jours.

    Une équipe de la chaîne américaine National Geographic les a suivis pendant 7 mois dans le cadre du tournage d'une émission, en train de confronter les possesseurs d’animaux irresponsables et de réconforter les animaux livrés à eux-mêmes.

    Ils ne se considèrent pas comme des policiers, des experts en animaux, ni même des « services sociaux » des animaux.

    Ils se considèrent juste comme de gros types… avec un cœur encore plus gros !

    Quoi qu'il en soit, on n'a pas envie d'être à la place du type qui se fait passer un savon par ces repentis !

    Le site : http://www.rescueink.org/index.html

    Pensez-vous que secouer les plumes des mauvais maîtres est une solution ? OUI !

    Texte et références transmis par Odette Chauve, membre du Bureau National et Correspondante Interrégionale Internet :terrienne01@free.fr.

    http://www.ecologie-radicale.org/actu/new_news.cgi?id_news=1108

    http://weblogs.baltimoresun.com/features/mutts/blog/RescueInk_063%5B1%5D.JPG

  • Expérimentation animale : l’Europe doit interdire les souffrances extrêmes et prolongées (One Voice)

    http://www.naturavox.fr/IMG/jpg/baby_monkey_injection.jpg
    La Commission européenne envisage d’autoriser les expériences causant des souffrances extrêmes et prolongées aux animaux dans la directive sur l’expérimentation animale, en cours de révision.

    La réunion, le 12 octobre, des vétérinaires experts européens sera cruciale pour savoir si l’Union européenne mettra enfin un terme à ces expérimentations cruelles.

    Une tolérance inadmissible

    La Coalition européenne pour mettre fin à l’expérimentation animale, dont One Voice est le représentant en France, a condamné, le 5 octobre, l’attitude de l’Union européenne (UE) : elle ne tient pas compte de l’opinion publique sur l’expérimentation animale.

    Ceci intervient après la diffusion d’un document montrant que le Conseil des Ministres européen souhaite que les chercheurs aient le droit de causer des souffrances importantes et prolongées aux animaux utilisés dans les laboratoire.

    Cette tolérance est envisagée dans le cadre de la révision de la directive européenne sur la protection des animaux utilisés en expérimentation.

    Le document de la présidence de l’UE, envoyé au groupe des vétérinaires experts européens, sera discuté lors d’une réunion, le 12 octobre.

    Il donne des exemples d’expériences que les chercheurs pourraient continuer à mener sur des animaux : administration de toxiques ou de radiations jusqu’à la mort, nage forcée jusqu’à la noyade,…

    Des millions d’animaux continueraient à souffrir

    Des millions de singes, chiens, chats, rongeurs, lapins, chevaux,… pourraient ainsi continuer à avoir les os brisés, recevoir des chocs électriques, subir des traumatismes provoquant des lésions organiques, vivre confinés dans des espaces inadaptés à leurs besoins.

    Les greffes d’organes entre espèces animales différentes seraient autorisées, en dépit des souffrances qu’elles occasionnent aux animaux et des risques sanitaires potentiels de diffusion d’agents infectieux d’une espèce à une autre.

    Les industries et les chercheurs qui recourent à l’expérimentation animale reconnaissent que ces expériences provoquent des souffrances extrêmes mais affirment qu’elles sont de courte durée et ne nécessitent donc pas d’autorisation particulière.

    Un récent sondage effectué auprès de 7 000 personnes en France, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie, en Suède et en République tchèque montre que 84 % des répondants estiment que les expériences causant des douleurs et des souffrances importantes – à court ou long terme – doivent être interdites sur tous les animaux.

    Les députés doivent écouter les citoyens

    81 % des personnes interrogées veulent que la nouvelle directive interdise toute expérience causant de la souffrance et de la douleur aux primates et 79 %, qu’elle  interdise toute expérience sur des animaux non liée à une menace pour la santé humaine.

    73 % souhaitent que la directive interdise les expériences douloureuses sur les chats. Enfin, 80 % des répondants demandent davantage de transparence sur l’expérimentation animale.
    Il est temps que les députés européens écoutent les citoyens et s’ouvrent aux avancées technologique et éthique de la société.

    One Voice rappelle qu’avec la nouvelle directive, le but de la Commission européenne était d’interdire les expériences causant des souffrances et de la douleur de façon prolongée. Le Parlement européen a renoncé à cette mesure lors de la première lecture du projet de directive. La réunion du 12 octobre lui offre une nouvelle chance de revoir sa position.

    Agir

    Il est encore temps d’écrire à votre député européen, avant le 12 octobre 2009. Un courrier en anglais est disponible et peut être envoyé à partir de ce lien : http://www.eceae.org/lobby/mpsearch.php?issueid=1 [2]

    Liens : [1] http://www.one-voice.fr/fr/node/100395
    [2] http://www.eceae.org/lobby/mpsearch.php?issueid=1

  • 10 octobre à Lausanne : manifestation pour la libération des animaux de cirque

    http://s1.e-monsite.com/2009/02/20/01/27077047elephant-cirque-jpg.jpg

    Pauvre éléphant !

    MANIFESTATION POUR LA LIBERATION DES ANIMAUX DE CIRQUE
    ---------------------------------------------------------------------------------
    La campagne suisse AZOT (Action cirque sans animaux) vous invite à participer à la manifestation pour des cirques SANS animaux à Lausanne ce samedi 10 octobre 2009 de 14h à 15h précises devant le cirque Knie à Bellerive.

    Manifestation statique, avec panneaux, banderoles, slogans, et distribution de tracts au public.

    (Manifestation en attente d’autorisation.)

    Jusqu’à ce que toutes les cages soient vides !

    http://www.azot.ch/

  • Non à l'abattage rituel à Clermont-Ferrand

    http://img62.imageshack.us/img62/5952/oneoice42vf.jpg

    Pétition contre la création d'un abattoir rituel à Clermont-Ferrand

    Lors de la session du 25 juin 2009, le conseil municipal de la ville de Clermont-Ferrand a décidé d’octroyer, selon des modalités définies par convention, un terrain de 5.000 m2, situé dans le secteur des Gravanches, aux associations musulmanes locales afin qu’elles puissent y procéder à des abattages rituels d’ovins, sans étourdissement préalable.

    Même lorsque toutes les règlementations sont respectées, l’abattage rituel sans étourdissement préalable génère chez les animaux plus encore de terreur et de souffrance que l’abattage classique.

    En conséquence, nous demandons que le conseil municipal de Clermont-Ferrand renonce à son projet.

    Par ailleurs, nous entendons lutter pour que soit respectée par tous, sans distinction d’origine ou de religion, la loi de 1964 qui exige qu’un animal dit « de consommation » soit étourdi avant d’être abattu, et que soit mis fin à la dérogation qui permet aux tenants des cultes juifs et musulmans de passer outre cette interdiction.

    Signer la pétition / De petitie ondertekenen. Signer la pétition / De petitie ondertekenen.

    http://www.lapetition.be/en-ligne/non-labattage-rituel-clermont-fd-5094.html

  • Florence Burgat : "S’agissant des souffrances endurées par les animaux, il ne tient qu’à nous d’y mettre fin"

    http://www.la-viande.info/images/boeufs/abattoir4_boeufs.jpg

    ... Le 04 octobre est la « journée mondiale des animaux...

    Nous sommes le 04 octobre 2009.

    Parce que c’est le jour de la Saint François d’Assise, le 04 octobre est déclaré « journée mondiale des animaux ».

    Une journée par an.

    Non pas pour nous souvenir de la manière dont l’humanité a, durant des siècles, traité les animaux, et se demander comment cela a pu être possible.

    Mais une journée par an pour parler de ce qu’ils subissent tous les jours, sans répit, partout dans le monde et depuis toujours.

    Quand les choses vont-elles enfin changer ?

    Deux choses ont changé dans l’histoire sombre des animaux.

    La première chose, c’est qu’on n’a jamais autant tué d’animaux qu’aujourd’hui, on n’en a jamais autant exploités.

    Jamais la condition des animaux n’a été aussi dure.

    Ce sont par milliards qu’ils sont enfermés dans les bâtiments d’élevage, abattus à la chaîne, tués par balle, par poison ou par piège à la chasse, pêchés, capturés pour leur fourrure ou leur « exotisme », utilisés dans les laboratoires, dressés et mutilés dans les cirques, abrutis de solitude dans les zoos…

    L’urgence grandit.

    Car nous avons désormais les moyens scientifiques et techniques d’obtenir d’eux toujours plus : plus de viande, plus de lait, plus de connaissances scientifiques, plus de tout…

    Le monde animal est exténué.

    L’homme est en passe d’éradiquer les derniers animaux libres, au profit d’un stock à gérer apte à répondre à tous nos besoins, y compris les plus futiles.

    Le fait est là.

    La seconde chose, c’est qu’un mouvement mondial de protection et de défense des droits des animaux s’est levé, structuré, amplifié.

    Il veille, informe, dépense toute l’énergie possible pour dissiper l’indifférence ou l’inconscience de gens qui, pour la plupart, n’ont aucune idée de ce à quoi ils participent par des achats qui semblent bien anodins : du jambon, un yaourt, une paire de chaussures, un rouge à lèvres.

    Quand les choses vont-elles enfin changer ?

    Souvent, nous déplorons notre impuissance en apprenant que se passent dans le monde des tortures d’humains, des crimes, des enfermements…

    S’agissant des souffrances endurées par les animaux, il ne tient qu’à nous d’y mettre fin : en nous informant et en nous abstenant d’acheter les produits issus de l’exploitation animale.

    Nous avons pratiquement chaque fois le choix.

    L’alternative nous est quasiment toujours offerte.

    Cessons de marcher tête baissée, aveugles et sourds à ce qui – il est vrai – est caché, afin que nul ne voie ni n’entende.

    ===================

    Florence Burgat est directeur de recherche en philosophie à l'Institut national de la recherche agronomique (Paris, France).

    Elle a enseigné durant quatre ans à l'EHESS.

    Elle est actuellement rattachée à l'équipe d'accueil « Philosophies contemporaines » (université de Paris I).

    A travaillé sur la définition de l'animalité dans la philosophie occidentale moderne et contemporaine, et publié sur ce thème, outre de nombreux articles, Animal, mon prochain (Odile Jacob, 1997).

    Elle travaille aussi sur la condition des animaux dans notre société : L'animal dans les pratiques de consommation (Puf, 1995) ; La protection de l'animal (Puf, 1997) ; avec la collaboration de Robert Dantzer, Les animaux d'élevage ont-ils droit au bien-être ? (éditions de l'Inra, 2001) ; L'animal dans nos sociétés (La Documentation française, revue Problèmes politiques et sociaux, janvier 2004).

    Ses recherches portent actuellement sur les approches phénoménologiques de la vie animale : Liberté et inquiétude de la vie animale (Kimé, 2006).

    Elle a dirigé un ouvrage collectif : Penser le comportement animal. Contribution à une critique du réductionnisme, à paraître en Janvier 2010, aux éditions de la Maison des Sciences de l'Homme (Paris).


    Source : Florence Burgat: Les animaux d'élevage ont-ils droit au bien-être ?

    Link : 4 octobre - journée mondiale des animaux - video

    http://www.evana.org/index.php?id=48817&lang=en

  • Appel à l'action contre GNC qui vend du cartilage de requin

    GNC_campaign.jpg

    GNC est une chaine de magasins d'aliments naturels qui vend encore du cartilage de requins.

    Suite à la dernière campagne de protestation du SSS (Sea Shepherd Suporters), la chaîne "Nutrition House" a cessé de vendre tous produits issus ou contenant du requin.

    Merci d'envoyer la lettre ci-dessous par mail à GNC pour leur demander de cesser de vendre des produits de cartilage de requin et de cesser par ce fait de soutenir le massacre de millions de requins chaque année !!

    Merci d'envoyer à l'adresse ci-dessous :

    AAN : customer-service@gnc-hq.com

    Voici la lettre type à envoyer :

    Dear GNC,

    I am concerned to see that you have shark cartilage products on sale, and wondered whether you are aware of the problems facing shark populations worldwide?

    Sharks have been on the planet for around 400 million years, and as top predators they play an important role in marine ecosystems.

    Sharks are slow-growing, late to mature, and do not reproduce often - this means that shark populations are particularly vulnerable to overfishing and recover slowly, if at all.

    Consequently, shark populations are declining rapidly due to the immense fishing pressure exerted on them.

    One third of European shark populations are considered Threatened (Critically Endangered, Endangered or Vulnerable) under IUCN Red List criteria.

    I understand that shark cartilage is commonly procured as a by-product of shark fisheries.

    However, all commercial products provide added incentive for unsustainable shark fisheries, and serve to boost the value of dead sharks rather than encourage the value of live sharks.

    Although the Shark Trust supports full utilisation of sharks landed, unsustainable shark fishing is a threat to shark populations worldwide, and the sale of products from such fisheries threatens to deplete vulnerable species.

    Shark cartilage products are commonly produced using cartilage from the Spiny Dogfish (Squalus acanthias) or Blue Shark (Prionace glauca).

    The Spiny Dogfish is listed in the 2006 IUCN Red List assessment as globally Vulnerable (i.e. facing a high risk of extinction in the wild), with North Atlantic, North Pacific and South American stocks all listed in a threat category (Vulnerable, Endangered or Critically Endangered).

    Until recently this species was among the most abundant shark species in the world, but has been heavily exploited in poorly regulated fisheries that often target pregnant females.

    The 2006 IUCN Red List assessment listed the Northeast Atlantic population of the Blue Shark as Vulnerable.

    This species is highly migratory, and it is likely that the entire Atlantic population of Blue Sharks is under threat.

    Blue Sharks are among the most heavily fished sharks in the world, and are often caught as bycatch.

    Although shark cartilage may be a popular supplement, the market for such products is unsustainable while cartilage is procured from endangered species, and continued sale of these products contributes to the decline of shark populations globally.

    Furthermore, there have to date been no rigorous clinical trials providing evidence of the efficacy of commercial shark cartilage supplements in treating conditions such as arthritis and cancer.

    I strongly urge you to consider removing shark cartilage products from your stores, and to explain to your customers why you are taking this decision, as public awareness of this issue is essential to improving shark conservation worldwide.

    The following is the response from Nutrition House, another nationwide chain of health food outlets, after hundreds of our members contacted them from around the world voicing their strong disapproval of the sales of any shark products.

    Dear Shark Shepherd Supporters

    We are writing in response to your blog posting and subsequent messages regarding Shark Cartilage.

    Nutrition House takes its responsibilities to the environment seriously.

    We have been working with www.SharkWater.com and www.sharktrust.org, as you suggested, to get a better sense of the threats to the shark population and the impact of shark finning.

    PRENOM, NOM
    VILLE, PAYS


    Traduction de cette lettre :

    "GNC,

    Je suis préoccupé de voir que vous avez des produits de cartilage de requin à la vente, et je me demande si vous êtes au courant des problèmes que rencontrent les populations de requins dans le monde ?

    Les requins sont sur la planète depuis environ 400 millions d'années, et en tant que top prédateurs, ils jouent un rôle important dans les écosystèmes marins.

    Les requins ont une croissance lente, sont lents à arriver à maturité, et ne se reproduisent pas souvent - cela signifie que les populations de requins sont particulièrement vulnérables à la surpêche et se redressent lentement, voire pas du tout.

    En conséquence, les populations de requins sont en déclin rapide en raison de l'immense pression de la pêche exercée sur eux.

    Un tiers des populations de requins européennes sont considérées comme menacées (En danger critique d'extinction, en danger ou vulnérable) en vertu des critères de la Liste rouge de l'UICN.

    Je comprends que le cartilage de requin est communément acheté en tant que sous-produit de la pêche au requin.

    Cependant, tous les produits commerciaux fournis ajoutent l'incitation pour les insoutenables pêches au requin, et servent à accroître la valeur des requins morts plutôt que d'encourager la valeur des requins vivants.

    Bien que le Shark Trust soutient la pleine utilisation des requins débarqués, la pêche au requin non durable est une menace pour les populations de requins dans le monde entier, et la vente de produits provenant de ces pêcheries, menace d'épuiser les espèces vulnérables.

    Les produits de cartilage de requin sont généralement produits à partir de cartilage de l'aiguillat commun (Squalus acanthias) ou requin bleu (Prionace glauca).

    L'aiguillat commun est répertorié dans l'évaluation de 2006 de la Liste rouge de l'UICN comme vulnérable au niveau mondial (soit confronté à un risque élevé d'extinction à l'état sauvage), avec les stocks de l'Atlantique Nord, du Pacifique Nord et de l'Amérique du Sud tous listés dans une catégorie menacée (vulnérables, menacés ou gravement en voie de disparition).

    Jusqu'à récemment, cette espèce était parmi les espèces de requin la plus abondante dans le monde, mais a été fortement exploitée dans les pêcheries mal réglementées qui ciblent souvent les femelles enceintes.

    En 2006, la Liste rouge de l'UICN a énuméré les populations du Nord-Est de l'Atlantique de requin bleu comme vulnérables.

    Cette espèce est hautement migratoire, et il est probable que l'ensemble de la population de requins bleus de l'Atlantique est sous la menace.

    Les requins bleus sont parmi les requins les plus fortement exploités dans le monde, et sont souvent capturés comme prises accessoires. 

    Bien que le cartilage de requin puisse être un complément très apprécié, le marché de tels produits n'est pas viable si le cartilage est obtenu à partir d'espèces menacées, et la poursuite de la vente de ces produits contribue à la diminution des populations de requins dans le monde.

    En outre, il y a eu à ce jour aucun essai cliniques rigoureux apportant la preuve de l'efficacité de suppléments commerciaux de cartilage de requin dans le traitement des affections comme l'arthrite et le cancer.

    Je vous invite instamment à envisager de retirer les produits de cartilage de requin de vos magasins, et d'expliquer à vos clients pourquoi vous devez prendre cette décision, comme la sensibilisation du public sur cette question est essentielle pour améliorer la conservation des requins dans le monde entier.

    Ce qui suit est la réponse de Nutrition House, une autre chaîne nationale de magasins d'aliments naturels, après que des centaines de nos membres les aient contacté du monde entier exprimant leur réprobation à la vente de tous produits de requins.

    Chers Shark Shepherd Supporters

    Nous vous écrivons en réponse à votre post sur votre blog et aux messages concernant le cartilage de Requin.

    Nutrition House prend ses responsabilités face à l'environnement au sérieux.

    Nous avons travaillé avec www.SharkWater.com et www.sharktrust.org , comme vous l'avez suggéré, pour obtenir une meilleure idée des dangers qui menacent la population de requins et l'impact de la découpe des nageoires de requin...."

    Merci pour les requins.

    http://blogaction-animaux.over-blog.fr/article-36951365.html