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Action ! - Page 39

  • Quelques commentaires sur le végétarisme en tant que "passerelle" vers le véganisme (Francione)

    http://rlv.zcache.com/veganism_food_philosophyof_the_future_tshirt-p2358960627710674843png_400.jpg

    Chers collègues,

    Suite à mes commentaires (ici, sur Facebook, et sur le commentaire du podcast), j’ai été inondé de messages privés qui avaient tous les mêmes thèmes :

    (1) "mais beaucoup de vegans ont commencé par être végétariens" ;

    et (2) "promouvoir le véganisme est élitiste".

    Quant à savoir si beaucoup de végans ont commencé par être végétariens, laissez-moi vous dire clairement : là n’est pas la question.

    Premièrement, la question pertinente est de savoir si le végétarisme est une position morale significative.

    Donc, pouvons-nous faire une distinction morale significative entre la chair et des autres produits animaux ?

    Si, comme je le maintiens, nous ne pouvons pas, alors  le végétarisme n’a pas plus  à être promu que la viande de veau rouge au détriment de la viande de veau blanche, que les oeufs de poules élevés en plein air au détriment des oeufs de poules de batterie. Si tous ces produits sont immoraux, nous devons être clairs et honnêtes et le dire.

    Les produits animaux autres que la chair impliquent souvent plus de souffrances et de morts que la chair elle-même.

    Par exemple, les animaux utilisés pour le lait sont gardés en vie plus longtemps, traités de façon pire (incluant, sans s’y limiter, le retrait des bébés et leur mort pour en faire de la viande de veau), et ces animaux finissent dans les mêmes abattoirs que les animaux utilisés pour la viande.

    Les végétariens qui continuent de consommer des produits laitiers sont toujours complices de la souffrance et de la mort des animaux.

    Quelle justification morale y a-t-il à promouvoir une complicité continue de la souffrance et de la mort ?

    En effet, si la personne végétarienne augmente sa consommation de produits laitiers, comme beaucoup de végétariens font, elle pourra être responsable de plus de souffrances et de morts qu’avant de devenir végétarienne.

    Deuxièmement, le fait que beaucoup de végans ont commencé par être végétariens, si cela est vrai, nous amènent à nous demander pourquoi cela a été le cas.

    Beaucoup de gens déclarent qu’ils n’ont pas été végans plus tôt précisément à cause de l’accent mis sur l’opportunité morale du végétarisme promu par de grandes associations animalistes.

    Promouvoir le végétarisme est finalement une entrave au véganisme.

    Cela est clair : si vous expliquez qu’il n’y a pas de distinction entre la chair et les autres produits animaux et pourquoi nous devrions être végans, et que la personne avec qui vous parlez s’intéresse au problème :

    1) soit elle deviendra végane immédiatement ;

    (2) soit elle deviendra végane progressivement ;

    (3) soit elle ne deviendra pas végane mais adoptera une version du végétarisme (ou une consommation de viande/produits animaux “heureux”).

    Mais au moins elle comprendra que le véganisme est l’aspiration vers laquelle il faut aller.

    Elle comprendra que la ligne entre chair et autres produits animaux est arbitraire.

    Si vous maintenez que devenir végétarien est moralement significatif et qu’il y a une distinction entre la chair et les autres produits animaux, alors vous augmentez les chances de ralentir ses progrès vers le véganisme.

    En d’autres mots, vous n’avez pas besoin de promouvoir le végétarisme.

    Cela est complètement inutile, moralement dénué de sens, et, en pratique, cela entrave la transition vers le véganisme.

    Concernant le supposé "élitisme" du véganisme, je continue de trouver ce commentaire déconcertant.

    Y a-t-il quelque chose de plus élitiste que de croire que les gens sont trop stupides pour comprendre l’argument contre l’exploitation animale et l’absence de toute distinction significative entre la chair et le lait ?

    Y a-t-il quelque chose de plus élitiste que de promouvoir l’idée qu’il est moralement plus acceptable de manger des laitages, des oeufs ou tout autre produit animal et de continuer d’exploiter les plus vulnérables ?

    Nous ne qualifierions jamais d’"élitiste" un plaidoyer contre une interdiction totale du viol (même si le viol est, a été, et continuera d’être un événement fréquent dans un monde patriarcal).

    Mais quand cela concerne les animaux, un plaidoyer pour une interdiction totale de la consommation et de l’utilisation est considéré comme élitiste.

    Qu’est-ce qui distingue les deux situations?

    C’est une question de rhétorique.

    La réponse est claire : les espèces.

    Je suis désolé mais je ne peux pas répondre à tous les emails et messages sur Facebook.

    Mais je l’ai dit aussi clairement que je peux.

    Je n’ai pas d’habileté artistique et je ne sais pas dessiner.

    Devenez végan.

    C’est facile ; c’est meilleur pour votre santé, c’est meilleur pour la planète ; et le plus important, c’est moralement la bonne chose à faire.

    Et, s’il vous plaît, rappelez-vous : la violence est le problème ; ce n’est pas une partie de la solution.

    Abolition, véganisme, et non-violence sont différents aspects du même concept.

    Gary L. Francione

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2009/08/13/quelques-commentaires-sur-le-vegetarisme-en-tant-que-passerelle-vers-le-veganisme/

  • Stop aux spectacles de "Bull riding" et "Roping" au festival « Equiblues » de Saint-Agrève

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    Source : http://www.ledauphine.com/ardeche/2013/08/17/equiblues-18-eme-edition-du-festival-rodeo-et-country?image=a0a5a9d9-95db-46f3-9f9c-5e106ced59f9

    Le Docteur vétérinaire Jean-Pierre KIEFFER, Président de l’Œuvre d'Assistance aux Bêtes d'Abattoirs (OABA ), a saisi le Préfet de l'Ardèche la semaine dernière afin d’attirer son attention sur les spectacles de « Bull Riding » (rodéo ou monte de taureaux) et « Roping » (bovins et veaux attrapés au lasso par des cavaliers), annoncés lors du festival « Equiblues » de Saint-Agrève, du 12 au 16 août 2009.

     

    Deux spectacles particulièrement violents pour les animaux qui sont susceptibles de leur occasionner souffrances et blessures.

     

    Les organisateurs du festival ne le contestent nullement puisque le règlement de la compétition de rodéo Equiblues 2009  prévoit, dans plusieurs de ses articles, différentes atteintes susceptibles d’être portées à l’intégrité physique des animaux, les rendant ainsi « inutilisables » pour la suite de la compétition. L’année dernière, un vétérinaire avait dû recoudre deux chevaux ayant participé à ces manifestations.

     

    Se basant sur les dispositions de l’article R. 214-85 du code rural interdisant la participation d’animaux à des « jeux et attractions pouvant donner lieu à mauvais traitements dans les foires, fêtes foraines et autres lieux ouverts au public », l’OABA a sollicité du représentant de l’Etat l’interdiction des spectacles de « Bull riding » et « Roping » afin que l’intégrité physique des animaux soit respectée.

     

    Par la voix de la Directrice départementale des Services vétérinaires de l’Ardèche, l’OABA a été informée, ce jour, que les spectacles étaient maintenus mais que « des agents seront présents lors des représentations pour s’assurer du respect de la réglementation relative à la protection animale ».

    « Cette réponse est juridiquement surprenante » explique le Docteur KIEFFER  puisque, « à partir du moment où les organisateurs sont dans l’impossibilité de prouver que les spectacles annoncés n’auront aucune incidence sur l’intégrité physique des animaux, ils doivent être interdits. C’est la loi ! Mais l’autorité préfectorale préfère attendre qu’un veau soit blessé ou étranglé et qu’un cheval voit ses flancs déchirés par les éperons utilisés par les candidats au rodéo pour intervenir ». 

    L’OABA entend désormais saisir le procureur de la République près le TGI de Privas   « afin que cette révoltante exploitation financière de la souffrance animale soit sanctionnée. » conclut le Président de l’OABA.

    http://www.oaba.fr/

  • Greenpeace semble avoir fait plier Kimberly-Clark

    http://familleenault.unblog.fr/files/2009/07/kleenex.jpg

    OTTAWA, Canada.-  Le groupe environnemental Greenpeace met fin à sa campagne négative lancée contre la multinationale américaine Kimberly-Clark, après que cette dernière eut annoncé mercredi qu'elle acceptait de modifier ses pratiques forestières.

    Les dirigeants de Kimberly-Clark ont indiqué, mercredi, que la compagnie s'était fixé comme objectif de s'approvisionner en fibres de façon écologiquement responsable.

    La trêve entre Kimberly-Clark et Greenpeace survient après des années de manifestations du groupe écologique contre la compagnie. Photo: GreenpeaceKimberly-Clark fabrique notamment les papiers mouchoirs Kleenex, le papier hygiénique Scott et les couches Huggies.

    L'entreprise soutient qu'elle s'assurera que 40 pour cent des fibres utilisées dans ses papiers jetables nord-américains soient recyclées ou certifiées par le Forest Stewardship Council (FSC).

    À partir de 2012, la compagnie cessera également d'acheter des pâtes provenant de la forêt boréale du Canada si elles ne répondent pas aux normes du FSC.

    La trêve entre Kimberly-Clark et Greenpeace survient après des années de manifestations du groupe écologique contre la compagnie dont le siège social est situé au Texas.

    Les militants environnementaux ont notamment bloqué l'accès à certaines usines et mené une campagne musclée sur internet.

    Le mois dernier, Kimberly-Clark faisait état d'un recul de 5,6 pour cent de son chiffre d'affaires net au deuxième trimestre de 2009, qui s'est chiffré à 4,7 milliards $ US, contre environ 5 milliards $ US au cours de la même période un an plus tôt.

    La compagnie a attribué ce recul à la faiblesse du taux de change.

    (La Presse Canadienne)

    http://www.planetaazul.com.mx/www/2009/08/06/lelevage-est-le-pire-ennemi-de-lamazonie/2/

  • RAC : "Samedi 1er août 2009 : reprise de la chasse aux oiseaux d'eau"

    http://champagne-ardenne.lpo.fr/balades/img/grebe_casta.jpg

     

    Hier, samedi 1er août, la chasse aux « oiseaux de passage » et au « gibier d'eau » a repris pour le domaine public maritime.

    Comme chaque année, la France se distingue avec son lamentable record européen des plus longues périodes de chasse et du plus grand nombre d'espèces chassables.

    Cette ouverture concerne 33 espèces d'oiseaux (oies, canards, limicoles, rallidés) ; la chasse aux oiseaux restants (une bonne quinzaine), débutera dans quelques semaines.

    Nous sommes bien loin de la référence des scientifiques préconisant une ouverture de la chasse de ces espèces en octobre.

    En effet, à cette période de l'année, de nombreuses espèces des zones humides, chassables ou non, n'ont pas terminé leur nidification.


    La présence des chasseurs et de leurs chiens dans ces milieux, ainsi que les détonations de leurs armes, constituent un dérangement important, pouvant être fatal pour les nichées.

    En se référant au Rapport Lefeuvre et à la liste rouge des espèces menacées en France (2008), sur ces 33 espèces d'oiseaux, 21 sont classées en état de conservation défavorable ou vulnérable !


    Rappelons, également, qu'une étude européenne (2006) indique, malgré la précarité de nombreuses espèces, que plus de 100 millions d'oiseaux sauvages sont tués chaque année en Europe.

     

    Et, sans surprise, l'on retrouve bien évidemment en tête, les chasseurs français !

     

    À eux seuls, ils éliminent plus de 20 millions d'oiseaux.


    Elle fournit les preuves de l'important préjudice écologique de la chasse, qui accélère la baisse des effectifs de certaines espèces et, conclut en expliquant qu' « il est inadmissible qu'une minorité de chasseurs du dimanche mettent en danger la biodiversité commune à tous les européens ».

    La France se décidera-t-elle, un jour, à protéger efficacement la biodiversité ?

    La faune et les oiseaux en particulier, qui subissent de multiples pressions du fait des activités humaines, n'ont pas à être les objets du plaisir de quelques individus souhaitant assouvir leur avidité de tuer.


    Nous continuerons à nous opposer à ces exactions inacceptables et particulièrement condamnables.


    http://www.antichasse.com/rac_communiques.htm#02082009

  • Suisse : protestation devant les abattoirs de Cheseaux-sur-Lausanne

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    Une quinzaine de personnes ont manifesté jeudi en fin de matinée devant les abattoirs de Cheseaux-sur-Lausanne.

    Elles ont demandé la fin du massacre des animaux réduits au rôle de nourriture.

    « Elevage, esclavage, abattoirs, barbarie » ou « Chacun a le droit de vivre sa vie, arrêtez de tuer » : avec ces slogans, les manifestants ont donné de la voix devant les abattoirs de la société Bell.

    L'action autorisée et surveillée par la police a duré une heure, a indiqué Fanny Vaucher, membre de LausAnimaliste.

    La viande n'est pas une nécessité, explique un tract du mouvement.

    « Nous demandons l'abolition de l'élevage des animaux pour la consommation ainsi que l'interdiction de leur meurtre pour un simple plaisir gustatif », affirme l'organisation.

  • L'interdiction de vente des produits dérivés de phoques adoptée par l'UE approuvée par les ministres européens

    http://www.aboneobio.com/blog/images/MAI_2009/bebe-phoque.jpg

    Hier, le Conseil des ministres européen a approuvé l'interdiction de vente des produits dérivés de phoques.

    Cette interdiction s'applique aux 27 Etats membres de l'Union européenne.

    Le nouveau règlement, déjà adopté le 5 mai par le Parlement européen, interdit l'importation en UE et la vente entre les Etats membres de l'UE de tout produit issu de la chasse commerciale à grande échelle de toute espèce de phoque.

    Seuls les produits provenant de la chasse traditionnelle des Inuits et des autres peuples indigènes afin de pourvoir à leur survie sont exclus de cette interdiction.

    Est également autorisée l'importation occasionnelle de produits par des voyageurs pour leur usage personnel.

    Toutefois, ces produits ne pourront être vendus.

    Les transactions portant sur les sous-produits de l'abattage de phoques à petite échelle dans le cadre de la gestion de la population sont également autorisées mais, dans ce cas, exclusivement dans des buts non commerciaux et non lucratifs.

    Le président de GAIA, Michel Vandenbosch a déclaré :

    « La réaction du gouvernement canadien qui proteste avec véhémence en dit long. Cette victoire sur des pratiques cruelles est le résultat d'une collaboration internationale. Nous pouvons être fiers du fait que l'interdiction belge, pour laquelle GAIA a mené bataille, ait ouvert la voie à l'interdiction à l'échelon européen. »

    Cette année, la chasse aux phoques au Canada a coûté la vie à 200.000 phoques de moins.

    72.000 ‘seulement' ont été abattus, soit le nombre le plus bas en 14 ans, alors que le gouvernement canadien avait fixé le quota d'abattage à 280.000 animaux.

    Les chasseurs imputent le phénomène, en grande partie, à l'interdiction européenne qui était en gestation.

    Les fourrures de phoques semblent avoir perdu presque toute valeur.

    « Ce n'est qu'une question de temps avant que les abattages cessent pour de bon, assure Michel Vandenbosch. L'interdiction européenne marque le début de la fin de la chasse aux phoques ».

    Le Canada envisage de déposer plainte auprès de l'Organisation mondiale du commerce.

    « Au lieu de persister dans le ressentiment, ils feraient mieux de mettre un terme à la chasse aux phoques et d'offrir une alternative aux chasseurs pour les indemniser », ajoute le président de GAIA.

    Cette année, la Russie avait déjà interdit la chasse aux phoques sur son territoire.

    L'interdiction européenne entrera en vigueur 20 jours après la publication du texte et sera d'application 9 mois plus tard, soit l'année prochaine.

    http://www.gaia.be/fra/control.php?&topgroupname=&groupname=cp180

  • Belgique : l'Abiec demande qu'à l'avenir soient signalés les cadavres de chiens ramassés sur les routes

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    BRUXELLES - Léonard Monami, président de l'Abiec, préconise et demande aux services de police ainsi qu'aux services de voirie, d'informer à l'avenir des chiens trouvés morts le long de nos routes.

    L'Abiec, ou Association belge d'identification et d'Enregistrement canin, est l'organisme désigné par la ministre en charge de la Protection et du Bien-être animal pour gérer la problématique liée à l'identification des chiens.

    En clair, l'Abiec demande à la police et à la voirie de signaler et de l'informer systématiquement des données d'identification précises par tatouage ou par puçage, figurant sur les carcasses de tous les chiens trouvés sur la voie publique.

    Léonard Monami parle d'un "service au public" grâce auquel les propriétaires seront informés du sort de leur animal de compagnie.

    Un souci, poursuit-il, qui prend mieux en compte l'approche nouvelle de l'animal, lequel "ne se réduit pas à un bien de consommation".

    "Et c'est tout à fait réalisable", affirme le président de l'Abiec, dès lors que "les 196 zones de police disposent ou devraient disposer de lecteurs de puces".

    Or "l'immense majorité" des chiens trouvés morts sur le bord de nos routes est ramassée et détruite par les firmes d'équarrissage "sans que l'animal n'ait préalablement été identifié".

    Il en résulte , selon l'Abiec, que la base de données, qui correspond pourtant à une obligation légale depuis 1998, n'est en fait plus du tout mise à jour : le chien perdu le plus ancien en Belgique est signalé depuis le 21 août 1999.

    Cet animal disparu à Forest depuis dix ans figure toujours dans la base de données de l'Abiec.

    Il a peut-être été retrouvé depuis lors, mais l'Abiec n'en a jamais été informé et son maître le recherche toujours.

    L'identification systématisée des cadavres de chiens est susceptible d'implications juridiques en matière de responsabilité civile, notamment lorsque la présence d'une dépouille sur la chaussée occasionne des dégâts matériels aux véhicules.

    Selon Léonard Monami, traiter les chiens écrasés répond à la demande encore défendue le 16 juillet au Sénat par la parlementaire Christine Defraigne, dans une résolution visant à modifier l'approche que le public a de l'animal et à le considérer moins comme "un bien de consommation qu'un être vivant".

    Gilbert Dupont

    http://www.dhnet.be/dhjournal/archives_det.phtml?id=956321

  • Belgique : les derniers espaces sauvages détruits par l'agriculture industrielle

    http://fermedelacouleedouce.com/site/Portals/0/Images/fal2007_pesticide_fillup.jpg

    BRUXELLES - L'industrialisation des pratiques agricoles, marquée par l'usage important d'engrais et de pesticides et par l'intensité de l'élevage, est aujourd'hui sur le point de détruire les derniers espaces de prairies fleuries de Wallonie, selon un communiqué de Natagora.

    L'association de protection de la nature demande que soit mis en place d'urgence un mécanisme assurant la protection définitive des 3.000 hectares de prairies fleuries qui subsistent encore.

    Le 13 juillet, la Commission européenne a publié son rapport sur l'état de santé du réseau Natura 2000 durant la période 2001-2006. Selon ce rapport, plus des trois quarts des habitats associés à l'agriculture sont dans un mauvais état de conservation.

    http://www.dhnet.be/dhjournal/archives_det.phtml?id=956394

  • L'Alliance Anticorrida et Sébastien Chabal : victoire contre l'architecte tauromaniaque Jean Nouvel

    L'affiche de la feria de Béziers, signée de l'architecte Jean Nouvel, reproduisait une photo de Sébastien Chabal avec une tête de taureau, créant, de ce fait, un amalgame insupportable entre la corrida et le rugby.

    Par une lettre ouverte destinée à Sébastien Chabal et envoyée au président de la Fédération française de Rugby, nous dénonçons l'instrumentalisation du sportif par une minorité en manque de sensations fortes.

    De son côté, Walter Spanghero, membre d’honneur de l’Alliance Anticorrida, a tenu lui aussi à réagir.

    Qualifiant le rugby de : « sport de combat avec un respect ô combien sincère de l'adversaire », il estime que la corrida est une « confrontation inégale entre une personne et un taureau qui tombe dans un piège. »

    C’est pourquoi, au nom de tous ceux pour qui l’implication de notre rugby dans la corrida n'est qu'une vile récupération, nous avons demandé à Sébastien Chabal, « de ne pas laisser tacher [son] maillot bleu par le sang de bêtes sacrifiées sur l’autel de la barbarie et d’exiger le retrait de [son] image de cette affiche ».

    Une heure après notre communiqué de presse, l’agent de Chabal nous confirmait, par téléphone, que la photo avait été « détournée par Jean Nouvel ».

    Dès le lendemain 24 juillet, Raymond Couderc, maire de Béziers prenait la décision de retirer l’affiche et n'excluait pas de se retourner contre l’architecte en raison du manque à gagner puisque l’affiche devait être vendue par la ville !

    Remercier Sébastien Chabal  :

    http://www.allianceanticorrida.fr/reagir.html

  • Ain : stop à la féria de Marboz

    feria.jpg

    Pour la 4e ou 5e année consécutive, le fléau s'installe à Marboz : http://www.feria-marboz.com/

    Marboz est un petit village de l'Ain.

    Chaque année je proteste auprès du maire (Alain Gestas), en pure perte.

    Protestons ensemble auprès de la mairie de Marboz pour que cesse cette grotesque mascarade qui sert de publicité aux pro-corrida du Sud :

    Mairie MARBOZ
    Av. Bourgogne
    01851 MARBOZ
    Tél. : 04-74-51-00-12

    Ma lettre :

    Bonjour,

    Une fois de plus je m'insurge contre la tenue annuelle d'une "féria" dans ce paisible village de l'Ain qu'est Marboz.

    L'Ain, que je sache, n'a rien à voir avec les odieuses "traditions" du Sud tauromaniaque, et il est vraiment odieux que les pro-corrida aient essaimé jusqu'en Bresse (ce qui montre au passage le mal qu'ils ont à maintenir vivante cette ignoble torture-spectacle auprès des Français, qui se déclarent contre la tauromachie à près de 80 %).

    A Marboz, certes, le taureau n'est pas mis à mort. Il n'empêche que ce "spectacle" de corrida portugaise (2008) et d'abrivado (2009), où un pauvre animal est ridiculisé et malmené, est indigne d'une société civilisée, et qu'il peut donner le goût à quelques spectateurs d'une réjouissance plus sanguinolente dans les arènes du Sud.

    Quant à la corrida proprement dire, c'est de la torture pure et simple : nous sommes en 2009, plus au Moyen Âge, et nul ne peut plus ignorer que les animaux sont des êtres sensibles qui, en tant que tels, possèdent des droits inaliénables tels que le droit à la vie, le droit de ne pas être torturés, ni exploités, et le droit de vivre libre.

    En espérant que cette missive ne restera pas lettre morte et que l'intelligence de mes interlocuteurs saura se montrer à la hauteur d'une réponse,

    Méryl Pinque