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Action ! - Page 43

  • Vivisection : une directive européenne traîne loin derrière la science moderne

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    Communiqué de presse

    Une directive européenne traîne loin derrière la science moderne Perpignan (France), le 30 mars 2009.

    En vue du vote de la commission Agriculture du Parlement européen sur la révision de la directive encadrant l'utilisation d'animaux dans la recherche biomédicale et la toxicologie, Antidote Europe (http://www.antidote-europe.org) a envoyé la lettre ci-dessous aux parlementaires, demandant instamment que soit privilégiée une approche selon le "poids des preuves" pour choisir les méthodes de toxicologie les plus modernes et fiables.

    Contact médias : Claude Reiss (33 (0)4 76 36 35 87) ; André Ménache (33 (0)4 68 80 53 32)

    Retrouvez ce communiqué sur notre site : http://www.antidote-europe.org/cp30mar09_fr.htm

    ***

    Cher Membre du Parlement européen,

    Nous voudrions porter à votre attention les points ci-dessous, avant le vote de la commission AGRI le 31 mars 2009 et le vote en séance plénière en mai 2009 sur la révision de la directive européenne 86/609/CEE.

    Objet : application de la Directive 86/609/CEE, du règlement REACH 1907/2006 et des réglementations et directives européennes existantes mentionnant les 3Rs.

    Bien que le but annoncé de la Directive 86/609/CEE soit la protection des animaux utilisés à des fins expérimentales et scientifiques, son objectif ultime est la préservation de la santé humaine.

    Le principe fondamental des 3Rs (raffinement, réduction, remplacement) est le thème dominant de cette directive.

    Toutefois, le concept des 3Rs est un anachronisme et ne permet pas de rester en accord avec le progrès ni l'excellence scientifiques.

    L'ancien directeur du Centre européen pour la validation des méthodes alternatives (CEVMA), le professeur Thomas Hartung, a été cité dans la revue Nature disant que les tests sur animaux utilisés depuis de décennies pour évaluer le risque pour l'homme sont "tout simplement de la mauvaise science" (1).

    Plusieursde ces tests sur animaux continueront à être effectués selon la Directive 86/609 révisée, derrière l'écran de fumée des 3Rs.

    De plus, la Commission européenne (CE) a dressé des barrières contre l'acceptation de méthodes scientifiques au lieu de faciliter leur soumission à sa propre autorité compétente, le CEVMA.

    L'approche incohérente de la CE est particulièrement regrettable en ce qui concerne le règlement REACH 1907/2006, selon lequel l'empoisonnement réglementaire de millions d'animaux sera préféré à des méthodes de toxicologie modernes -comme la toxicogénomique.

    La CE ne semble comprendre ni l'importance ni l'urgence de mettre en oeuvre ces méthodes (2).

    Etant donné les avantages indiscutables de la toxicogénomique par rapport aux tests sur des animaux, dont la pertinence pour l'espèce humaine, la rapidité et le faible coût, il est rassurant de savoir que cette technologie a été introduite dans le règlement REACH par un vote du Parlement européen il y a trois ans, mais il est étrange qu'elle ne soit pas appliquée.

    Validation par l'approche du poids des preuves

    D'après un ancien directeur du CEVMA, il "n'est pas toujours nécessaire, ou même possible, de mener une étude pratique en laboratoire pour établir la validité de tests ou de stratégies de tests.

    Une approche selon le poids des preuves vise à utiliser des informations déjà disponibles dans une évaluation structurée, systématique, indépendante et transparente" (3).

    Par exemple, l'article 1.2 de l'annexe XI du règlement REACH 1907/2006 permet de soumettre des méthodes sans animaux, en se basant sur une approche de "poids des preuves" :

    "Le recours à des méthodes d'essai nouvellement mises au point, mais ne figurant pas encore parmi les méthodes visées à l'article 13, paragraphe 3, ou à une méthode d'essai internationale reconnue comme équivalente par la Commission ou par l'Agence, peut fournir des éléments de preuve suffisants pour permettre de conclure qu'une substance possède ou non une propriété dangereuse particulière.

    Quand des éléments de preuve suffisants sont disponibles pour confirmer l'existence ou l'absence d'une propriété dangereuse particulière :

    - il y a lieu de renoncer à des essais supplémentaires sur des animaux vertébrés en ce qui concerne la propriété en cause,"

    Il est essentiel que la version révisée de la Directive 86/609/CEE incluse une clause similaire à celle de REACH citée ci-dessus, de façon à permettre que les méthodes scientifiques modernes soient mises en œuvre dans un délai minimum, pour la préservation de la santé humaine.

    Antidote Europe est une association à but non lucratif créée par des scientifiques et des chercheurs oeuvrant pour des méthodes de recherche biomédicale véritablement scientifiques.

    Nous serions heureux de fournir toute information complémentaire.

    N'hésitez pas à nous contacter.

    Bien respectueusement,

    Claude Reiss

    Président d'Antidote Europe

    Ancien directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS, France)

    André Ménache

    Directeur d'Antidote Europe

    Docteur vétérinaire

    Références :

    (1) Nature 438, 144-146 (10 November 2005)

    (2) http://www.antidote-europe.org/plainte_fr.htm

    (3) Balls M, Combes R. ALTEX 2006; 23 Suppl: 332-5. Validation via Weight-of-Evidence Approaches.)

  • Veggie Pride - Lyon/Milan/Prague 16 mai 2009

    http://egalite.animale.free.fr/photos_acta/veggie_pride_acta.jpg

    Veggie Pride - Lyon/Milan/Prague 16 mai 2009

    Lettre d'info mars 2009

    1/ Veggie Pride 2009 à Lyon, à Milan et à Prague

    2/ Sites Internet

    3/ Organisation du défilé à Lyon

    4/ Section pour les familles végétariennes


    1/ Veggie Pride 2009 à Lyon, Milan et Prague

    Nous sommes heureux de vous annoncer que cette année, la Veggie Pride se déroulera à la fois à Lyon, à Milan et à Prague. Nous espérons vous retrouver dans une de ces villes le 16 mai 2009 afin de marcher ensemble et de prêter nos voix aux animaux.

    La Veggie Pride est une manifestation qui vise à permettre aux végétariens et aux végétaliens d'exprimer publiquement leur fierté de refuser de participer au massacre des animaux pour l'alimentation humaine.

    Vous pouvez consulter le compte rendu de la Veggie Pride 2008 en France ici et celui de la Veggie Pride 2008 en Italie ici.

    2/ Sites Internet

    La Veggie Pride est désormais un événement international. Pour cette raison, le site www.veggiepride.org se transforme en portail d'accueil international, avec les textes communs sur la Veggie Pride et la possibilité de signer le manifeste ; par contre, chaque Veggie Pride locale aura son site spécifique.

    Le site de référence pour la Veggie Pride française sera dorénavant www.veggiepride.fr. Ce site est maintenant en construction ; vous y trouverez bientôt toutes les informations concernant la manifestation du 16 mai prochain à Lyon.

    Le site de la Veggie Pride italienne est www.veggiepride.it.

    Le site de la Veggie Pride tchèque est www.veggiepride.xf.cz.

    3/ Organisation du défilé à Lyon

    Pour cette édition lyonnaise, nous souhaitons modifier le rythme de la journée en ponctuant le défilé de happenings variés. Les associations ou groupes sont invités à tenir des stands dans le but d'informer les manifestants ainsi que les passants sur le végétarisme ou la condition animale.

    Vous pouvez contribuer à faire de cette journée un évènement exceptionnel. La participation de chacun est importante, notamment cette année puisque la Veggie Pride française se déroule dans une ville qui est moins peuplée et moins habituée aux manifestations que Paris.

    Notre présence ne doit pas passer inaperçue.

    Nous vous invitons donc à :

    • signer et faire signer le manifeste sur le site www.veggiepride.org ;
    • préparer des pancartes et des banderoles qui expriment votre fierté d'être végétariens et végétaliens pour les animaux ;
    • diffuser cette lettre d'info chez vos contacts et sur les forums et listes de discussion ;
    • télécharger, imprimer et diffuser autour de vous le nouveau tract, en PDF à cette adresse ;
    • organiser des voyages en groupe dans votre ville ou région, pour partager les dépenses ; ou bien offrir d'héberger des militants si vous habitez à Lyon ;
    • vous inscrire sur le forum si vous souhaitez contribuer à l'organisation générale.
    • 4/ Section pour les familles végétariennes
    En 2008, les organisateurs de la Veggie Pride italienne ont lancé un appel au parents et enfants végétariens et végétaliens, en les invitant à participer à la manifestation et à créer une section spécifique dans le cortège.
    Cette année, nous voulons diffuser cet appel aussi aux familles françaises. Il est important de montrer à la société l'existence de personnes qui s'opposent à la « normalité » de l'alimentation carnée non seulement pour elles-mêmes mais aussi en tant que parents ; et aussi de montrer que les enfants peuvent être parfaitement capables de comprendre que manger les animaux n'est pas une preuve d'amour ni de respect envers eux.
    Pour les informations sur la section des familles, visitez le nouveau blog.
    http://www.veggiepride.org/fr/
  • Manifestation le 26/03 à Paris et Nice contre la reprise prochaine de la chasse aux phoques au Canada

    http://maritimes.indymedia.org/uploads/2006/03/stop-seal-hunt.jpg

    Fourrure Torture organise une manifestation à Paris contre la reprise prochaine de la chasse aux phoques au Canada.

    Les Parisiens sont invités à rejoindre le rassemblement, place de la Reine Astrid, de 10h30 à 12h, le jeudi 26 mars 2009.

    Pour plus d'information ou confirmer votre venue, merci de nous envoyer un mail à : info@fourrure- torture.com

    La Russie vient d'interdire la chasse des jeunes phoques et le Parlement européen va se prononcer sur les importations de peaux de phoques en Europe le 1er avril.

    C'est pourquoi les nombreuses manifestations menées à travers le monde au mois de mars offrent une opportunité exceptionnelle de montrer au gouvernement canadien l'opposition internationale.

    Les Niçois ont rendez-vous la veille, le mercredi 25 mars 2009, au Consulat du Canada, 2 place Franklin, de 15h à 17h.

    La pétition de Fourrure Torture est plus que jamais d'actualité. Si vous ne l'avez pas déjà fait, nous vous invitons à la signer et à la faire signer :
    http://www.chasse- aux-phoques. com/petition. html

    N'hésitez pas à faire circuler le plus largement possible l'annonce de cette manifestation.

    Merci pour votre soutien !

    L'équipe Fourrure Torture
    http://www.fourrure -torture. com
    http://www.chasse- aux-phoques. com

    "Celui qui ne veut pas, cherche des raisons, celui qui veut, cherche des solutions."

  • Gaia s'attaque au gavage

    Pour le bien-être des animaux, il y a d'autres pistes à explorer

    Vidéo : la campagne "Faux gras"

    BRUXELLES - En cette période où le foie gras va s'inviter massivement sur les tables de réveillon, Gaia lance une nouvelle campagne contre le gavage des canards et plus particulièrement contre "les méthodes les plus cruelles utilisées dans les salles de gavage intensif" , indique Michel Vandenbosch.

    La campagne est appuyée par une vidéo tournée dans des salles de gavage d'un grand groupe industriel français dont les produits sont notamment vendus en grandes surfaces chez nous.

    Des centaines de canards rangés dans des cages de 20 cm de large, incapables de bouger et soumis pendant douze jours à un gavage intensif qui va voir leur foie décupler de volume.

    "La taille du foie écrase les autres organes et empêche les canards de respirer."

    Gaia veut mettre fin à cette souffrance atroce mais pas nécessairement au foie gras.

    "Il existe d'autres pistes, d'autres méthodes, qui sont moins cruelles. Que vous soyez amateur de foie gras ou non, il y a un seuil de l'inadmissible et il faut faire la part des choses" , conclut Michel Vandenbosch.

    De manière toujours originale, Gaia propose cette année son faux gras dans une série de magasins bio.

    Un paté végétal qui ressemble au foie gras et dont le goût peut faire illusion sur un petit toast.

    En savoir plus

    http://www.fauxgras.be

    http://www.dhnet.be/infos/faits-divers/article/238456/gaia-s-attaque-au-gavage.html

  • Noël : du "faux gras" pour remplacer le foie gras

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    L'association de défense des animaux GAIA a présenté jeudi à Bruxelles sa nouvelle campagne de fin d'année contre la souffrance des animaux pour le foie gras.

    Pour l'occasion, elle présente en alternative son propre produit, le "Faux Gras de GAIA", en vente dans différents magasins bio en Belgique.

    Le "Faux Gras de GAIA" est un pâté végétal qui est déjà commercialisé mais il sera mis en rayon avec un étiquetage de l'association de défense des animaux, au prix de 2,19 euros.

    Il présente la même texture que le foie gras et aurait un goût similaire.

    Agonie

    "La souffrance qu'on inflige aux animaux est silencieuse, mais réelle. Les canards sont rendus malades, affalés, ils halètent et ils n'en peuvent plus", a témoigné Philippe Lapaque, un ex-gaveur de canards français de la région de Pau.

    GAIA a également montré de nouvelles images filmées en caméra cachée, en 2008, qui proviennent de trois élevages français qui nourrissent des canards de force pour le foie gras.

    Ces images montrent plusieurs animaux agonisants ou morts, enfermés individuellement dans des cages minuscules.

    Les canards reçoivent un embout métallique de 20 cm de long enfoncé jusqu'au jabot. Après, la machine à gaver pneumatique envoie une pâtée de maïs gras, explique GAIA.

    Sans souffrance

    "Nous sommes plus que déterminés à mettre fin à la souffrance des canards et des oies pour la production intensive de foie gras", a déclaré Ann De Greef, directrice de GAIA qui revendique l'interdiction des systèmes les plus intensifs et les plus cruels.

    "Nous voulons mettre les alternatives respectueuses des animaux en première place dans l'agenda politique et social."

    Via un spot radio et des publicités dans des journaux, GAIA encourage les gens à choisir une alternative respectueuse des animaux et à ne pas manger de foie gras.

    En outre, un écran mobile circulera durant les vacances de Noël à travers des grandes villes du pays et des brochures seront distribuées aux passants qui pourront déguster des toasts de "Faux Gras de GAIA", garantis sans souffrance animale. (belga/ca)

    http://www.7sur7.be/7s7/fr/1524/Cuisine/article/detail/560151/2008/12/18/Du-faux-gras-pour-remplacer-le-foie-gras.dhtml

  • Forte mobilisation pour le dimanche sans chasse

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    Chasse : halte à la barbarie !

    Hier soir, plus de 250 personnes se sont mobilisées aux côtés de diverses associations de protection et d’usagers de la nature lors de la conférence de presse ouverte au public « Halte aux accidents de chasse » à Guilherand Granges.

    Un succès qui reflète une réelle volonté d’action pour un juste partage de la nature.

    L’ ASPAS, le CORA, la FRAPNA, les MJC Drôme/Ardèche, Vercors Nature, le vélo club de Pierrelatte, le comité départemental du canoé-kayak de l'Ardèche, l’association des cavaliers de l’Herbasse, tous sont venus témoigner leur sentiment d’insécurité véhiculé par l’activité de la chasse 7 jours sur 7 pendant plus de 6 mois de l’année.

    Appuyées par Michèle Rivasi, et Pierre-Jean Veyret Vice-présidents du Conseil général de la Drôme en charge de l'Environnement, toutes ces associations sont venues plaider leur cause devant une salle comble résolue à faire évoluer la situation.

    Le partage inégal de la nature, de l’espace et du temps, entre chasseurs et autres usagers de la nature a particulièrement été pointé du doigt lors de cette conférence.

    Nos associations revendiquent l’obtention légale des dimanches sans chasse, premier pas indispensable vers une juste cohabitation entre ces deux parties.

    L’engouement généré par cette conférence laisse présager un espoir d’évolution envers les différents acteurs représentés.

    Nous remercions sincèrement Michèle Rivasi et Pierre-Jean Veyret pour leur engagement à nos côtés et pour le soutien apporté également par Hélène Blanchard, Vice-présidente du Conseil Régional Rhône-Alpes.

    Nous regrettons bien sûr l’absence de représentants du Conseil général de l’Ardèche qui a finalement renoncé à participer à cet événement.

    Les pressions exercées par la fédération des chasseurs de l’Ardèche pourraient en être la cause.

    La pétition de l'ASPAS pour l'arrêt de la chasse le dimanche, lancée depuis de nombreuses années, a d'ores et déjà récolté plus de 175 000 signatures.

    L’ASPAS a demandé, il y a plusieurs semaines déjà, un rendez-vous avec Jean-Louis Borloo, ministre de l’Ecologie, pour la lui remettre. Cette demande de rendez-vous est restée, à ce jour, sans suite.

    L’adoption, ce matin par l’Assemblée Nationale de la Loi Poniatowski sur la chasse révèle l’immense fossé qui se creuse chaque jour un peu plus entre les parlementaires et le reste de la société française.

    Il serait temps que nos élus prennent la mesure des choses et comprennent que nous sommes aujourd’hui au XXI ème siècle.

    Contact presse : Pierre Athanaze - Président de l’ASPAS
    Tel : 06 08 18 54 55

    NB : L’ASPAS envoie gratuitement le dossier de presse complet de la conférence et le dépliant « Chassés de la nature » à tous les journalistes en faisant la demande à:
    info@aspas-nature.org ou par Fax: 04 75 76 77 58

    Des photos en bonne résolution sont également disponibles.

    Vous pouvez visionner les vidéos de la campagne de l’ASPAS pour l’arrêt de la chasse le dimanche :
    http://www.aspas-nature.org/images/stories/videos/piquenique.mov
    http://www.aspas-nature.org/images/stories/videos/lecerf.mov

  • GAIA lance sa nouvelle campagne de fin d'année contre le foie gras

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    Philippe Lapaque, Michel Vandenbosch et Sébastien Arsac ( Stop Gavage )

    GAIA lance sa nouvelle campagne de fin d'année contre le foie gras : adaptez vos menus de fêtes et permettez aux oies et aux canards de passer également un joyeux Noël.

    Un ex-gaveur témoigne : « Les canards sont rendus malades, affalés, ils halètent et ils n'en peuvent plus.

    Au moment où il n'en peut plus, nous, on envoie et c'est ça le choc du gavage ! »

    GAIA a lancé aujourd'hui sa nouvelle campagne contre la souffrance des animaux pour le foie gras avec une conférence de presse au Bioshop de Bruxelles.

    Cette campagne se fait sous le signe des alternatives respectueuses des animaux. Pour l'occasion, GAIA présente son ‘propre produit', le « Faux Gras de GAIA » comme exemple d'une délicieuse et festive alternative.

    Le « Faux Gras de GAIA » est conçu pour attirer l'attention tout en étant vrai.

    En bonus bienvenu, le « Faux Gras de GAIA » sera aussi en vente pour 2,19 euros dans différents magasins bio en Belgique. Jusqu'à épuisement du stock. Plus d'informations à ce sujet sur le tout nouveau site internet : www.fauxgras.be et au 02/245 29 50.

    Invité d'honneur à la conférence de presse, Philippe Lapaque, un ex-gaveur de canards français de la région de Pau.

    Il a témoigné sur la souffrance des canards qu'il a, en tant que gaveur, engraissé pour des marques de foie gras qui sont aussi commercialisées en Belgique.

    « La souffrance qu'on inflige aux animaux est silencieuse, mais réelle.

    Les canards sont rendus malades, affalés, ils halètent et ils n'en peuvent plus » explique Lapaque.

    GAIA a également montré de nouvelles images filmées en caméra cachée qui proviennent de trois élevages français qui nourrissent des canards de force pour le foie gras.

    "Nous sommes plus que déterminés à mettre fin à la souffrance des canards et des oies pour la production intensive de foie gras » dit Ann De Greef, directrice de GAIA.
    « Dans tous les cas, les systèmes les plus intensifs et les plus cruels doivent être interdits. Nous voulons mettre les alternatives respectueuses des animaux en première place dans l'agenda politique et social. »

    Avec un spot qui sera diffusé les prochains jours sur différentes radios, des publicités dans huit journaux flamands et francophones qui apparaîtront entre le 19 et le 22 décembre, GAIA encourage les gens à choisir une alternative respectueuse des animaux et à ne pas manger de foie gras.
    Durant la période de Noël et du nouvel an, un écran mobile de 7m2 va circuler dans 7 villes flamandes et wallonnes (Anvers, Liège, Hasselt, Namur, Marche-en-Fammenne, Courtrai et Mons).
    Il montrera des images de la campagne et la souffrance dans les élevages pour le foie gras.
    Des bénévoles de GAIA distribueront des flyers et les passants pourront déguster de délicieux toast de « Faux Gras de GAIA », garantis sans souffrance animale !

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    - Eclaircissement : Adaptez vos menus de Fêtes GAIA utilise un pâté végétal qui existe déjà de Tartex, avec l'autorisation de l'entreprise.
    - L'ex-gaveur français témoigne sur la souffrance
    Philippe Lapaque travaillait il y a quelques années comme gaveur professionnel de canards pour Euralis, le producteur de foie gras le plus important.
    Il témoigne sur son expérience entre janvier 2003 et fin 2003, la période durant laquelle il était sous contrat chez Grimaud-Montfort, une filiale d'Euralis.
    Lapaque :
    « Au début, certains canards arrivent tant bien que mal à se retourner puis rapidement ils sont bloqués dans leur cage. Au début, il arrivait que le jabot des oiseaux éclate... dans ce cas, soit on recoud le canard à vif, soit on ne fait rien et l'on fait plus attention la prochaine fois, soit le canard meurt. Les canards sont rendus malades, affalés, ils halètent et ils n'en peuvent plus. Au moment où il n'en peut plus, nous, on envoie et c'est ça le choc du gavage ! »
    Monsieur Lapaque explique aussi qu'il a très souvent reçu des canards malades dès leur arrivée !
    - Nouvelles images en caméra cachée
    Son témoignage est soutenu par de nouvelles images qui montrent les inadmissibles conditions de vies des canards dans les élevages pour le foie gras d'Euralis.
    Elles ont été filmées en caméra cachée en France en 2008 dans 3 élevages sous contrat avec Euralis qui fournit le foie gras pour la plupart des marques de distributeur ainsi que ses propres marques : Montfort, Rougié, Bizac et Pierre Champion.
    Deux de ses marques sont également commercialisées en Belgique, dans les magasins Champion (Montfort) et Cora (Montfort et Bizac).

    http://www.gaia.be/fra/control.php?&topgroupname=&groupname=cp155

  • Aïd el Kebir : guerre contre l'abattage rituel en pleine conscience en France

    http://img62.imageshack.us/img62/5952/oneoice42vf.jpg

    PAGE 2

    L’OABA a pris une part active aux travaux des Rencontres Animal et Société, en participant aux réunions du groupe intitulé “Animal, économie et territoires” consacré aux animaux de ferme.

    S’il convient de reconnaître que ces débats ont été sereins malgré les grandes divergences d’idées (et surtout d’intérêts…) entre les participants, il faut malheureusement constater que les principales attentes des associations de protection animale restent déçues.

    On peut même considérer qu’il y a un recul par rapport à certaines réflexions qui avaient été entamées précédemment ou certaines promesses qui avaient été faites dans des ministères.

    La question de l’abattage rituel est un bel exemple.

    La directive européenne de 1993 et le décret de 1997 permettent de déroger à l’obligation d’étourdissement préalable des animaux lors de l’abattage rituel.

    L’OABA avait souhaité démontrer aux communautés religieuses que le recours à l’électronarcose est une méthode compatible avec les exigences du rite.

    En 2005, l’OABA avait proposé une étude scientifique pour prouver la réversibilité de l’étourdissement par électronarcose des moutons, afin de convaincre les chefs religieux qui considéraient que l’étourdissement entraînait la mort de l’animal.

    Le Ministre de l’Agriculture Dominique Bussereau écrivait le 13 septembre 2005 :

    “La question principale est laréversibilité de l’étourdissement par électronarcose.

    Une étude scientifique prévue pour 2006 et financée par l’OABA avec l’école vétérinaire d’Alfort portera sur l’effet de l’électronarcose sur l’état de conscience de l’animal.

    Elle permettra d’apporter des arguments en faveur de cette technique et de faire prendre conscience à la communauté musulmane que l’électronarcose ne tue pas l’animal et n’est donc pas contraire aux prescriptions religieuses”.

    Il écrivait le 3 février 2006 :

    “Pour prouver la compatibilité de l’étourdissement avec les préceptes de la religion musulmane, l’OABA prépare une démonstration visant à prouver que l’électronarcose est une méthode d’étourdissement des ovins pouvant être utilisée lors de l’abattage rituel.

    Cette étude sera menée avec des représentants du culte musulman et la collaboration d’enseignants des écoles vétérinaires, de professionnels des abattoirs, de représentants du ministère de l’Agriculture et du ministère de l’Intérieur”.

    Mais cette étude ne sera pas menée par suite de pressions…

    Le 12 octobre 2006, Dominique Bussereau faisait savoir à l’Académie vétérinaire de France qu’il souhaiterait ”disposer d’une expertise scientifique et technique sur le degré de réversibilité de l’étourdissement des animaux d’abattoirs”.

    L’Académie rendait son rapport en décembre 2006 et précisait :

    “L’étourdissement est réversible s’il est correctement appliqué, l’animal soumis à cette forme d’étourdissement reste vivant mais dans un état d’inconscience et d’insensibilité à la douleur”.

    Le 22 décembre 2006, le Ministre de l’Intérieur de l’époque, Nicolas Sarkozy écrivait :

    “Je souhaite que les animaux souffrent le moins possible lors de leur abattage. Je souhaite que, dans toute la mesure du possible, l’étourdissement préalable soit généralisé. Je veux, maintenant, que les abattoirs halal s’engagent concrètement et rapidement, dans la voie d’une généralisation de l’étourdissement préalable”.

    En janvier 2007, Nicolas Sarkozy, demandait aux services des ministères de l’Intérieur et de l’Agriculture de préparer le texte d’une charte de bonnes pratiques pour l’abattage halal. Il était précisé :

    “L’étourdissement électrique est compatible avec l’exercice du sacrifice rituel puisque ce procédé est réversible : il ne provoque pas la mort de l’animal mais le rend seulement momentanément inconscient et insensible à la frayeur et à la douleur provoquées par la jugulation, comme le précise l’Académie Vétérinaire Française, dans son avis de décembre 2006”.

    Cette charte ne sera jamais signée.

    Lors des Rencontres Animal et Société, l’OABA appuyée par d’autres associations de protection animale, obtenait la rédaction d’une proposition “Réaliser une étude relative à l’instauration d’un étourdissement post-jugulation (après la saignée) qui soit compatible avec les objectifs et les contraintes des différents acteurs”.

    Le rapporteur du ministère de l’Agriculture écrivait :

    “Cette proposition est envisagée positivement par l'ensemble des membres du groupe”.

    Quelques jours plus tard, le ministère obéissant à des pressions, retirait cette proposition. Il n’est même plus question de mener une étude, de réfléchir à une amélioration des conditions d’abattage rituel…

    Au bilan, après des promesses de plusieurs ministres, après des engagements de certains chefs religieux, après des avis de scientifiques qui permettaient d’espérer une évolution des méthodes d’abattages rituels, les Rencontres Animal et Société ont fait régresser cette question et ont mis en lumière une révoltante hypocrisie.

    PAGE 4

    Toujours plus d’animaux concernés par l’abattage rituel.

    Combien d’animaux sont égorgés en pleine conscience chaque année en France, selon les rites israélites (Casher) et musulmans (Halal) ?

    Aussi étrange que cela puisse paraître, il est impossible de répondre avec précision à cette question puisqu’il n’existe pas de données officielles…

    En 2005, un rapport de l’Inspection générale de l’Agriculture avait avancé quelques estimations, vite critiquées.

    Afin d’avoir une idée plus précise du nombre d’animaux concernés, l’OABA a lancé une enquête en 2006 et 2007 dans les 225 établissements d’abattage qu’elle a visités (sur un total de 320 établissements agréés par les services vétérinaires).

    Plus de la moitié des établissements visités (118 abattoirs exactement) ont déclaré pratiquer l’abattage rituel (israélite et musulman) dans des proportions importantes :

    - 28 % des gros bovins y sont abattus rituellement (dont 89 % sans étourdissement préalable) ;

    - 43 % des veaux y sont abattus rituellement (dont 93 % sans étourdissement préalable) ;

    - 62 % des ovins et caprins y sont abattus rituellement (dont 88 % sans étourdissement préalable).

    Tromperie des consommateurs ?

    Ces données, basées sur les déclarations des directeurs d’établissements d’abattage visités et sur les constatations des délégués enquêteurs de l’OABA, ont été reprises par la Fondation Brigitte Bardot dans une missive adressée à la Commission européenne par laquelle était dénoncée la “généralisation de l’abattage sans étourdissement préalable”, à l’insu du consommateur.

    Dans sa réponse datée du 8 août 2008, la Commission européenne souligne la nécessité, pour les autorités nationales, de s’assurer que “toutes ou parties des carcasses d’animaux abattus selon le rite religieux soient effectivement commercialisées sous cette appellation”.

    Afin de voir précisé l’état du marché de la viande rituelle et vérifier qu’il n’y a pas d’abus dans ce domaine, la Commission européenne serait bien inspirée de lancer une enquête dans les Etats membres.

    Tromperie des éleveurs ?

    Le Télégramme de l’Ouest révélait, courant septembre, la colère d’une éleveuse de vaches laitières qui avait appris, en consultant le bordereau de l’abattoir, que ses vaches de réforme avaient été sacrifiées selon le rite musulman, c’est-à-dire égorgées en pleine conscience.

    “Mes bêtes je les soigne pendant les 6 à 7 années qu’elles sont dans ma ferme. Il se crée une relation de confiance entre elles et moi et je veux qu’elles ne souffrent pas au terme de leur existence”.

    Et de conclure :

    “Nombre d’éleveurs ne savent pas que leurs animaux quittent le circuit traditionnel de l’abattage. Ce n’est pas normal, il faut leur proposer le choix”.

    Il faut effectivement proposer le choix à l’éleveur et au consommateur.

    Mais pour choisir, encore faut-il être informé.

    Alors à quand un étiquetage sur le mode d’abattage (avec ou sans étourdissement) que l’OABA demande depuis de nombreuses années ?

    http://www.oaba.fr/pdf/LETTRE_2008_02.pdf

  • JIDA 2008

    Toutes les actions JIDA nationales ici : http://journee-internationale-droits-animaux.org/rapports/jida_2008/

    Vidéo YouTube JIDA Paris

    Samedi 06 décembre, de 13h à 19h30, à l’occasion de l’édition 2008 de la Journée Internationale pour les Droits Animaux (JIDA), une dizaine de militants pour les droits des animaux franciliens ont rejoint International Campaigns Île de France rue Caumartin, Paris 9ème, dans le quartier des grands magasins, particulièrement fréquenté en cette période de fêtes de fin d’année.

    Volontairement calquée sur la journée de l’adoption de la
    Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, dont le 60ème anniversaire est célébré ce mercredi 10 décembre 2008, la JIDA est une campagne internationale pour les droits des animaux qui se déroule simultanément dans de nombreux pays et notamment en France depuis 2004 sous l’impulsion d’International Campaigns.

    L’objectif de la campagne JIDA est double : sensibiliser le grand public à l’étendue des souffrances dont sont victimes chaque année des dizaines de milliards d’animaux non humains à travers le monde pour la consommation humaine, mais aussi pour la vivisection, les loisirs (corrida, chasse, cirque), la mode (fourrure), etc. et faire attribuer à terme des droits fondamentaux à tous les êtres sensibles.

    Sur Paris, le temps était froid mais sec, ce qui a permis d’installer toute la logistique prévue pour sensibiliser le public :

    • Des tables d'information sur les principales industries qui exploitent les animaux, avec toute la gamme de tracts International Campaigns disponibles et téléchargeables ici, différents ouvrages, brochures et pétitions ainsi que les supports de la campagne JIDA ;

    • Des testeurs et échantillons de produits cosmétiques, de soin et d’entretien aucunement testés sur animaux ;

    • Des affiches exposées sur des grilles afin de faciliter leur visibilité ;

    • Des badges et des autocollants JIDA, ainsi que différents autocollants contre la vivisection et pour le véganisme ;

    • Un téléviseur portable ainsi qu’un vidéoprojecteur qui ont diffusé en boucle pendant plus de 6 heures un clip de dénonciation de la fourrure, saison oblige, ainsi qu’une nouvelle vidéo créée pour la JIDA 2008. Particulièrement dure mais malheureusement bien réelle, cette vidéo est une compilation de 3 minutes de scènes d’animaux exploités, torturés et assassinés dans les laboratoires et les abattoirs, ainsi que pour les industries de la fourrure, de la chasse, du cirque…

    • Une grande banderole « Journée Internationale pour les Droits des Animaux » ainsi que de nombreuses affiches JIDA étaient clairement exposées pour que le public comprennent la raison de ce stand.

    Organisé à l’occasion de la JIDA 2008, ce stand d’information a légitimement mis l’accent sur la signature de la pétition associée à la Déclaration Universelle des Droits des Animaux (UDAR) rédigée en 1998.

    En effet, seule cette dernière version a une approche véritablement abolitionniste.

    Aucune exception permettant à l’homme d’utiliser l’animal comme bon lui semble ne peut être tolérée.

    Toute forme d’exploitation, que ce soit pour les animaux humains ou pour les animaux non humains, doit être abolie.

    80 formulaires ont été remplis et signés et un exemplaire de la Déclaration UDAR a été remis à chacun des signataires.

    De très nombreuses signatures ont également été recueillies pour plusieurs autres pétitions :

    Le questionnaire IC sur l’expérimentation animale a également été rempli par quelques passants.

    Une dégustation de pâté végétal remplaçant l'ignoble foie gras et de fromage végétal a été proposée, de même qu’une distribution gratuite de boissons chaudes (chocolat et café) à base de lait de soja, particulièrement appréciée par les enfants, afin de faire découvrir aux passants l’alimentation vegan qui ne cautionne aucunement l’exploitation et la souffrance des animaux.

    Ne consommer aucun produit d’origine animale est en effet le meilleur moyen pour s’opposer concrètement et efficacement à l’exploitation des animaux dits « de consommation ».

    De nombreuses personnes ont été réceptives au message diffusé par les militants.

    De jeunes enfants ont également signé les pétitions, avec l’appui de leurs parents.

    Certaines personnes qui se sont arrêtées au stand étaient déjà végétariennes, y compris des enfants.

    Des jeunes filles portant des gilets en fourrure ont pris conscience des conséquences tragiques de leur achat, de la souffrance qu’ont enduré des lapins, renards, visons et parfois même des chats et chiens, pour créer ces vêtements, symbole d’une mode cruelle, archaïque et pourtant en recrudescence depuis quelques années.

    Une femme a déclaré regretter avoir acheté un chapeau contenant 20% d'angora.

    Une autre dame ayant beaucoup de difficulté avec son entourage et ses voisins concernant son végétarisme. Elle se dit cataloguée et considérée comme une extrémiste.

    Les images diffusées par le vidéoprojecteur ont été pour certains un véritable électrochoc et ont suscité chez eux le besoin de diffuser largement les tracts qui étaient mis à leur disposition.

    Ainsi, une jeune femme qui s'était arrêtée au stand et qui a fondu en larmes après avoir vu la vidéo projetée sur le vidéoprojecteur est partie puis revenue pour aider à distribuer des tracts en disant qu'elle ne voulait pas rester sans rien faire face à de telles horreurs.

    Plusieurs personnes ayant vu l’annonce de l’action d’IC IDF dans la presse et sur le site JIDA sont passées s’informer ou prendre contact et faire connaissance.

    Certaines se sont engagées à nous rejoindre pour nos prochaines actions.

    Nous leur avons signalé que pour intégrer International Campaigns, il leur fallait être au minimum végétariennes et pour les droits des animaux, ce qui était le cas de plusieurs d’entre elles.

    De nombreux passants ont également encouragé les militants à poursuivre leur actions de sensibilisation, ô combien indispensables vu les réactions du grand public en général.

    International Campaigns IDF sera à nouveau rue Caumartin, à l’occasion de son prochain stand d’information samedi 10 janvier 2009, de 14h à 18h.

    Pour nous rejoindre sur Paris ou l'Île de France : peatcook[at]yahoo.fr et droitsdesanimaux[at]international-campaigns.org

    Avec International Campaigns, engagez-vous dans la Communic’Action pour les Droits des Animaux.

    http://journee-internationale-droits-animaux.org/rapports/jida_2008/paris_-_samedi_06_decembre.html

  • Téléthon 2008 : oui à la lutte contre la maladie, non à la torture

    http://i245.photobucket.com/albums/gg59/cuteblanca/vivisection.jpg

    "Je ne suis pas qu’une scientifique en comportement animal, je suis également une biochimiste moléculaire.

    J’étudie les fonctions de l’ADN au sein de nos cellules.

    L’ADN fait de nous ce que nous sommes.

    Notre ADN n’est pas le même que celui d’une souris ou d’un chat. Nous sommes tous différents.

    Nous partageons 99 % de notre ADN avec les chimpanzés, qui sont nos plus proches parents.

    Pourtant, ces derniers ne peuvent attraper notre malaria, notre VIH-SIDA ou notre hépatite B.

    Et certaines personnes pensent que les animaux sont le modèle idéal pour étudier les maladies humaines.

    Toutes les recherches devraient être faites espèce par espèce.

    On ne peut extrapoler sans danger les données obtenues d’une espèce sur une autre espèce.

    La vivisection est une fraude scientifique."

    Colleen McDuling

    Téléthon 2008...

    Derrière la générosité il y a l'horreur que l'on nous cache. Les cris, les pleurs des animaux épouvantés, enfermés et torturés jusqu'à la mort.

    Cette année pour le Téléthon 2008, donnons à ceux qui n'exploitent pas des êtres sensibles.

    Donnons à ceux qui pratiquent une science responsable avec des méthodes de recherche modernes, fiables et non cruelles.

    Cette année ayons encore plus de coeur, faisons un don aux chercheurs qui ne torturent pas les animaux.

    Envoyez vos dons ici :

    http://www.animalexperiments.ch/

    http://www.proanima.fr/

    http://www.antidote-europe.org/

    Téléthon 2008...

    Chaque décembre des millions d'euros sont donnés au Téléthon.

    Une grande portion de ces dons est investie dans les projets de l'expérimentation animale pour la "recherche" sur les maladies génétiques.

    Résultat : en dépit - ou justement à cause - des intensives recherches sur les animaux, soutenues au cours des dernières décennies avec d'énormes moyens, et malgré de nombreuses annonces de succès par les expérimentateurs, pas une seule maladie génétique n'est guérissable sur la base des expériences sur les animaux.

    A cause des différences fondamentales entre les espèces et leurs métabolismes, les expériences sur les animaux ne permettent pas de déductions utiles et fiables pour les humains.

    En outre, une "maladie" induite artificiellement et de force à un animal n'est pas comparable à une maladie génétique qui survient naturellement et spontanément chez un humain.

    En fait, la fixation sur l'expérimentation animale inutile et non fiable garantit que les maladies génétiques restent incurables.

    Nous avons besoin d'une nouvelle génération de chercheurs qui renoncent aux expériences sur les animaux et qui se concentrent sur une médecine véritablement humaine.

    Afin de réaliser de vrais progrès dans le soulagement, la guérison et la prévention des maladies graves, les chercheurs doivent se concentrer sur les méthodes utiles et fiables qui s'appliquent directement aux humains.

    Dr méd. Dr phil.Christopher Anderegg,
    Président et directeur de l'Association pour l'abolition des expériences sur les Animaux
    http://www.animalexperiments.ch/

    Ce que j’ai vu dans un laboratoire de vivisection.

    Traduction par International Campaigns d'un entretien de The Abolitionist avec la comportementaliste animalière Colleen McDuling à propos de la vivisection.

    Publié sur le site Abolitionist online. Par Claudette Vaughan.

    Lorsque le Dr Andre Menache et la scientifique comportementaliste Colleen McDuling se sont exprimés à Sydney début 2007, ils ont reçu un excellent accueil pour leur engagement contre la vivisection. Ils sont tous deux des orateurs accomplis.

    Colleen McDuling possède une maîtrise en biochimie moléculaire et cellulaire et a également étudié l’éthologie et la biologie en se spécialisant dans les petits mammifères et plus particulièrement les rongeurs.

    Colleen McDuling et le Dr Andre Menache ont participé à une tournée en Australie début 2007.

    Voici l’interview de Colleen avec l’Abolitionist.

    * * *

    Abolitionist : Vous êtes scientifique du comportement animal.

    Tout d’abord, qu’est-ce que cela signifie ?

    Ensuite, qu’avez-vous pu observer comme actes commis sur de petits animaux tels que des souris, des cochons d’inde et autres dans les laboratoires qui vous ont incitée à prendre position contre l’expérimentation animale ?

    Colleen McDuling : Soyons clairs.

    On peut étudier le comportement animal de deux façons.

    Le psychologue animalier met l’animal dans une boîte, le soumet à différents stress et variables puis observe les réactions de l’animal.

    L’éthologiste animalier, lui, entre dans la boîte lui-même, pour ainsi dire, et observe ce que font les animaux dans leur environnement.

    Ces animaux, même en tant que sujets d’observation, sont dans un état de liberté sans contrainte qui reproduit, autant que faire se peut, leur environnement naturel.

    Ceci leur permet d’être eux-mêmes et d’évoluer de façon naturelle.

    Ils sont alertes, se comportent comme ils le feraient dans leur milieu naturel et cette liberté leur permet de développer leurs fonctions mentales.

    L’éthologie a été reconnue pour la première fois comme une science lorsque les trois pères de l’éthologie moderne que sont Tinbergen, Lorenz et von Frisch furent récompensés ensemble du prix Nobel en 1973.

    L’éthologie se définit comme l’étude scientifique du comportement animal en milieu naturel. C’est le type de science du comportement animal auquel j’ai participé.

    Tous mes sujets d’observation étaient dans un état de liberté sans contrainte et dans un environnement aussi naturel que possible.

    J’ai travaillé avec (et non pas « sur » !) les rongeurs que l’on retrouve traditionnellement dans les laboratoires : souris, rats, cochons d’inde, hamsters, gerbilles et aussi lapins.

    J’ai également étudié de façon approfondie la biologie de ces animaux ainsi que le comportement des rongeurs et des lapins que l’on trouve généralement dans la nature.

    En ce qui concerne ce que j’ai vu dans les laboratoires, je pourrais écrire des volumes entiers.

    J’ai vu des choses qui vous feraient dresser les cheveux sur la tête et qui vous donneraient des insomnies et des cauchemars pour le restant de votre vie.

    J’ai vu des lapins attachés, leur tête dans des casiers étroits et auxquels on injectait des solutions via les veines de leurs oreilles.

    J’ai vu des souris avec des tubes enfoncés à travers la gorge afin d’injecter directement des médicaments dans leur estomac.

    J’ai vu des souris attachées, légèrement anesthésiées, avec l’embout cassé d’un petit tube de verre enfoncé dans l’orbite d’un oeil, le sang coulant de leurs vaisseaux situés derrière leurs yeux.

    J’ai vu des souris, des cochons d’Inde et des lapins auxquels du plasma humain était directement injecté dans la cavité péritonéale (près de l’abdomen).

    Et je les ai vus se débattre et j’ai entendu leurs cris, des cris qui me hantent toujours.

    J’ai vu des grenouilles décérébrées auxquelles on enfonçait une aiguille derrière la tête pour détruire le cerveau.

    J’ai vu des rats et des souris que l’on tuait en leur brisant les vertèbres cervicales.

    J’ai vu des lapins conscients dont le sang s’écoulait par des aiguilles plantées dans le cœur.

    J’ai vu des babouins maintenus dans du formol alors qu’ils n’étaient que sous une légère anesthésie.

    Ils se tordaient de douleur.

    J’ai vu des techniciens animaliers rire en tuant des animaux.

    J’ai vu des animaux maltraités par des étudiants inexpérimentés.

    J’ai vu des cochons tomber du chariot qui les transportait du bloc opératoire à leur enclos. Ces cochons étaient conscients, leurs points de suture lâchaient et ils hurlaient.

    J’ai vu les conditions de privation dans lesquelles les animaux sont maintenus et le manque total de sensibilité avec lequel ils sont traités.

    Ils sont uniquement considérés comme du matériel de laboratoire, pas comme des êtres sensibles capables de ressentir douleur et souffrance.

    Tout ceci m’a convaincu que je devais faire quelque chose pour témoigner contre les crimes violents commis dans nos laboratoires.

    J’ai toujours été passionnée par les animaux et je les ai toujours considérés comme mes meilleurs amis.

    Aussi, les voir traités ainsi m’a véritablement blessée et enragée.

    Le pire, c’est de voir des petits animaux tels que des rongeurs – souris, rats, cochons d’Inde et hamsters - torturés au nom de la science.

    Ces animaux sans défense sont à la merci totale des vivisecteurs.

    Ils sont par nature gentils et sans vice.

    Cela m’a fait réfléchir sur la nature humaine et m’a donné la volonté d’essayer de corriger la situation et de faire cesser cette violence et ces souffrances si courantes.

    Abolitionist : Je ne pense pas que beaucoup de gens savent que la majeure partie des animaux utilisés pour l’expérimentation animale le sont pour trouver « le modèle parfait ».

    Pouvez-vous nous parler de cela, Colleen, et nous dire pourquoi le « modèle animal parfait » n’existe pas pour l’espèce humaine ?

    Colleen McDuling : Il n’existe tout simplement pas de modèle animal parfait.

    Les animaux ne peuvent même pas être considérés comme des modèles.

    Un modèle est quelque chose qui est censé représenter autre chose.

    Les animaux ne sont absolument pas représentatifs de l’espèce humaine.

    Ils sont biologiquement très différents, déjà les uns par rapport aux autres, et de plus, ces différences sont encore plus considérables entre eux et les humains.

    Les animaux et les humains sont différents.

    Les animaux ne permettent pas de prévoir ce qui se passera pour les humains.

    Ils ne peuvent en aucune façon être considérés comme des indicateurs fiables de ce qui arrivera aux humains.

    Ce que l’on découvre chez les animaux doit être redécouvert chez les humains.

    Je ne suis pas qu’une scientifique en comportement animal, je suis également une biochimiste moléculaire.

    J’étudie les fonctions de l’ADN au sein de nos cellules.

    L’ADN fait de nous ce que nous sommes. Notre ADN n’est pas le même que celui d’une souris ou d’un chat.

    Nous sommes tous différents.

    Nous partageons 99 % de notre ADN avec les chimpanzés, qui sont nos plus proches parents.

    Pourtant, ces derniers ne peuvent attraper notre malaria, notre VIH-SIDA ou notre hépatite B. Et certaines personnes pensent que les animaux sont le modèle idéal pour étudier les maladies humaines.

    Toutes les recherches devraient être faites espèce par espèce.

    On ne peut extrapoler sans danger les données obtenues d’une espèce sur une autre espèce.

    La vivisection est une fraude scientifique.

    Abolitionist : Il est évident pour nous que l’utilisation faite des animaux par l’expérimentation animale, qui cause des douleurs indicibles aux animaux qui seront ensuite tués, démontre que notre espèce n’accorde pas la même valeur à une vie non humaine qu’à une vie humaine.

    Quel message souhaiteriez-vous faire passer aux vivisecteurs qui sont en train de lire cet entretien ?

    Colleen McDuling : Que toute vie est sacrée et qu’elle doit être respectée.

    Ce n’est pas parce que nous sommes des humains que nous devons croire que nous avons carte blanche pour infliger de la souffrance aux autres espèces qui partagent la planète avec nous.

    Nous possédons la technologie qui nous permet de développer des alternatives à l’expérimentation animale.

    Nous en avons déjà développé certaines, telles que l’utilisation des leucocytes humains pour détecter des substances causant fièvres et autres réactions.

    Ces alternatives sont moins dangereuses, plus fiables, plus reproductibles et en fait spécifiques à l’espèce humaine.

    En utilisant ces alternatives et en en développant d’autres, nous créons un système de test moins dangereux qui rendra la médecine et la science plus fiables pour l’humain.

    Au XXIe siècle, nous devrions nous efforcer en premier lieu de rendre ce monde meilleur pour tous en développant une science avec conscience et empreinte de compassion.

    Abolitionist : Les chercheurs sur animaux mettent désormais au point de nouveaux sujets de test, soit en introduisant du matériel génétique étranger dans l’organisme d’animaux « normaux », soit en interférant avec leur constitution génétique.

    Colleen, que pensez-vous des travaux génétiques qui utilisent un modèle animal ?

    Colleen McDuling : Pour moi, ça n’a pas de sens d’interférer avec la nature.

    Non seulement nous créons des animaux génétiquement modifiés, mais nous nous mentons à nous-mêmes.

    Il est impossible sur cette planète que des animaux génétiquement modifiés puissent nous informer d’une quelconque manière sur notre condition d’humain.

    La façon dont ce matériel génétique étranger va s’exprimer s’appelle la biochimie moléculaire. On implante des gènes humains dans une souris.

    Ces gènes utilisent le système cellulaire de la souris pour fabriquer un produit fini, généralement une protéine.

    C’est ce qui arrive à cette protéine à l’intérieur de la cellule de la souris qui est important. Il ne s’agit plus d’un produit génétique humain car il est modifié à l’intérieur de la cellule de la souris puis transformé en une protéine quasi-humaine et quasi-souris.

    Cette protéine non naturelle ne fonctionne ni comme une protéine de souris, ni comme une protéine humaine.

    Elle se situe quelque part entre les deux.

    Une maladie humaine ne peut donc pas être reproduite dans une souris.

    On ne peut même pas envisager de simuler la nature exacte d’une maladie humaine en implantant des gènes étrangers dans une autre espèce.

    Cela ne fonctionnera jamais.

    Abolitionist : Qu’avez-vous pensé de l’Australie et des militants australiens lorsque vous vous y êtes rendue ?

    Colleen McDuling : Je suis tombée amoureuse de l’Australie, de sa nature, de ses peuples, de sa culture et de son environnement en général.

    J’ai été impressionnée par le nombre de végétariens et de vegans en Australie et aussi par le nombre de restaurants disponibles pour ces personnes.

    J’ai trouvé que les groupes pour les droits des animaux y sont très pro-actifs, même si j’estime que davantage de choses pourraient encore être faites.

    Je ressens cela pour tous les pays.

    J’ai été plus particulièrement impressionnée par les groupes AAHR et VOICELESS, même si j’aurais bien aimé passer plus de temps avec eux et mieux connaître leurs activités.

    En fait, j’aimerais passer quelques années en Australie pour y apporter ma contribution au mouvement pour les droits des animaux.

    Je sens que le terrain en Australie est très propice et que davantage de graines doivent y être plantées et plus de voix s’élever.

    J’aimerais également en savoir plus sur les animaux qui y vivent, surtout les rongeurs.

    J’estime également que les médias pourraient davantage donner la parole aux groupes pour les droits des animaux, que ce soit dans la presse, à la radio ou à la télévision.

    Il devrait y avoir plus de campagnes de sensibilisation du public destinées à informer le public sur ce qui se passe dans les laboratoires et de leur demander de s’engager plus et de soutenir davantage.

    Ce fut pour moi une merveilleuse expérience que d’être ici et d’avoir contribué humblement au travail qui est fait dans ce pays. Je remercie Helen Rosser et AAHR pour m’avoir donné cette opportunité.

    Abolitionist : Un article de l’association scientifique pour une recherche humaine Dr Hadwen Trust for Humane Research sur la maladie de Parkinson rappelle que cette maladie utilise beaucoup de singes comme modèles.

    Une substance chimique toxique appelée MPTP leur est injectée afin d’essayer de reproduire la maladie.

    Ces animaux souffrent de dommages au cerveau et succombent à certains symptômes. Il s’agit certainement d’une bonne voie à suivre pour sensibiliser le grand public en raison de la nature macabre de l’expérimentation animale.

    En effet, provoquer délibérément chez un animal non humain un traumatisme crânien qui risque également de le tuer sur le coup doit être considéré comme un crime.

    Mais au lieu de cela, ces recherches sont financées par le gouvernement et l’industrie.

    Colleen McDuling : Je pense que tout cela est absolument insensé car on ne peut jamais vraiment apprendre quoi que ce soit d’un animal dans la mesure où ce que l’on découvre sur un animal doit être redécouvert sur l’humain.

    De plus, en tant que comportementaliste animalière, je suis spécialiste des rongeurs et parmi les rongeurs eux-mêmes il existe de grandes différences.

    Je parle des rats, des souris, des cochons d’inde, des hamsters et des gerbilles, les 5 principaux animaux utilisés en recherche médicale.

    Dans ce groupe d’animaux, il existe déjà d’énormes différences, mais les différences entre eux et nous sont encore plus grandes.

    Ces animaux ne peuvent prédire que très médiocrement ce qui peut se passer à l’intérieur du corps humain.

    Par exemple, dans le cas de la maladie de Parkinson, oui ils utilisent des singes. Mais ils utilisent également des rats pour essayer de reproduire les symptômes via lesquels ils détruiront chimiquement une partie du cerveau.

    Ils essaient donc d’introduire les symptômes de cette maladie chez le rat, mais ils ne peuvent jamais obtenir exactement les mêmes symptômes que chez l’humain car, dans des circonstances normales, les rats n’attrapent pas cette maladie.

    Leurs maladies ne sont pas nos maladies donc ce qu’ils attrapent est un quasi-Parkinson et on leur donne ensuite un médicament pour essayer de soigner cette maladie, mais on n’apprend absolument rien.

    Abolitionist : Pouvez-vous nous dire comment ils testent le SIDA sur des primates en Afrique du Sud ?

    Colleen McDuling : Oui, ils utilisent des primates en Afrique du Sud pour le HIV/SIDA, mais, sachant que les primates n’attrapent pas le HIV/SIDA, ces recherches sont inutiles également parce que ces animaux sont apparemment immunisés contre cette maladie qui est spécifique aux humains.

    C’est pour cela qu’elle s’appelle le virus de l’immunodéficience humaine (VIH).

    Abolitionist : Quelle est l’ampleur de la vivisection aujourd’hui en Afrique du Sud ?

    Colleen McDuling : Elle est importante.

    Elle est très pratiquée, surtout dans les institutions académiques où des articles sont régulièrement écrits en s’appuyant sur des travaux réalisés plus particulièrement sur des rongeurs.

    Des primates sont également utilisés.

    Le nombre de chats et de chiens utilisé est moins important qu’au Royaume-Uni, mais les animaux les plus couramment utilisés dans les laboratoires sont les rats, les souris, les cochons d’Inde, les hamsters et les lapins.

    Abolitionist : Comment imaginez-vous la fin de la vivisection ?

    Il n’existe aucune législation au monde qui garantisse aux animaux dits « de laboratoire » des droits ou une quelconque protection.

    En fait, c’est probablement l’inverse qui existe, vu la protection dont bénéficient les chercheurs et l’apathie du public.

    Colleen McDuling : Nous devons alerter le grand public sur ce qui se passe vraiment. L’éducation est très importante.

    Je crois personnellement en une tactique alarmiste qui dévoilerait davantage au grand public tous les détails morbides.

    C’est à mon avis le seul moyen de l’informer de la réalité dans les laboratoires.

    Mais cela ne pourra se faire qu’au moyen d’enquêtes clandestines et celles-ci sont très délicates à organiser.

    En fait, il faut être à la fois à l’intérieur et à l’extérieur.

    Nous avons besoin d’informations sur ce qui se passe directement dans les laboratoires.

    Mais les personnes capables de réaliser ce genre d’enquête sont plutôt rares.

    Abolitionist : Cela vous met-il mal à l’aise d’utiliser vous-même deux argumentations différentes ?

    Colleen McDuling : Étant à la fois scientifique et comportementaliste animalière, je peux aussi bien argumenter sur les deux fronts.

    Parce que, en tant que comportementaliste animalière, je suis réellement entrée dans le psychisme de ces animaux.

    J’ai appris à mieux les connaître en tant qu’entités vivantes, en tant qu’êtres vivants, et j’ai pu les voir comme des êtres sensibles.

    En tant que scientifique, j’ai pu constater l’absurdité d’utiliser ces animaux pour la recherche scientifique.

    Je pense que l’on doit réellement adopter une double approche. Jusqu’à maintenant, c’est l’argument moral qui a été essentiellement utilisé.

    L’argument scientifique commence à pointer le bout de son nez, mais il doit être désormais davantage exposé.

    Nous devons informer le grand public sur le fait que ces animaux ne sont pas juste d’adorables petits chiots ou d’adorables petits lapins.

    Mais qu’ils sont en réalité des animaux totalement sensibles et conscients et que faire des expériences sur eux en tant que système biologique ne peut en rien renseigner sur les pathologies humaines.

    http://telethon2008.blogspot.com/