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Action ! - Page 40

  • La campagne Vivisection = S.A.L.E ! (Stop aux Animaux dans les Laboratoires d’Expérimentation !) lancée par International Campaigns (IC) lors de la SMAL en avril dernier se poursuit pendant la saison estivale

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    La campagne Vivisection = S.A.L.E ! (Stop aux Animaux dans les Laboratoires d’Expérimentation !) lancée par International Campaigns (IC) lors de la SMAL en avril dernier se poursuit pendant la saison estivale et a été notamment relayée en ce samedi 25 juillet 2009, rue Caumartin à Paris (quartier des grands magasins) de 14h à 18h.

    Une quinzaine de militants pour les droits des animaux ont rejoint International Campaigns Île-de-France (IC IDF) pour sensibiliser un public nombreux et particulièrement réceptif au message communiqué en faveur des droits des animaux.

    Ce stand était composé de 7 mètres de table, d’une tonnelle, d’une grille-présentoir portant de multiples affiches avec des photos et du texte ainsi qu’une vidéo de 11 min passée en boucle et montrant des animaux torturés dans les laboratoires.

    Cette vidéo a été particulièrement mise en valeur grâce au nouvel équipement acquis : un téléviseur écran plat de 56 cm monté sur un pied qui lui permet d’être à hauteur des yeux des passants.

    Sur les tables, une variété d’échantillons de nombreux produits cosmétiques et d’entretien non testés sur animaux étaient à la disposition des passants ainsi que des échantillons de crème solaire (période de grandes vacances oblige !).

    Une distribution a également été assurée par un militant déguisé en lapin qui portait par dessus son costume un tee-shirt « Bronzez Sans Cruauté ».

    Ce dernier a régulièrement arpenté la rue piétonne en allant avec entrain à la rencontre des passants.

    Les militants ont constaté une forte fréquentation du stand ce jour-là, des personnes se posant de multiples questions sur la vivisection, pensant par exemple que cela ne se pratiquait pas pour les cosmétiques et produits d’entretien, ce qui est malheureusement faux et qui risque de s’aggraver dans le cadre du projet REACH, malgré les assurances officielles.

    Des personnes souhaitant connaître l'évolution des lois concernant l'expérimentation animale et beaucoup de demandeurs de liste de produits sans cruauté et de liste des distributeurs de ces marques sur Paris.

    Autre question récurrente : « Que faut-il faire pour arrêter ça ? ».

    Réponse : en tant que consommateur, chacun peut agir en privilégiant l’achat de marques « éthiques » qui figurent dans le triptyque IC des produits non testés sur animaux , en demandant des médicaments génériques à son pharmacien et, en tant que citoyen, en en parlant à son entourage et en exprimant son refus de telles pratiques par le biais de pétitions ou de courriers adressés au Ministère de la recherche et de l’enseignement supérieur, en soutenant les associations qui s’efforcent à faire valider des méthodes de substitution comme Antidote Europe.

    À l’inverse, il a été répondu aux personnes désireuses d’aider à lutter contre la vivisection de ne pas faire de dons pour des campagnes favorisant la recherche médicale sur les animaux.

    La solution au problème de la vivisection se trouve aussi dans le militantisme !

    Et c’est à la portée de tous avec simplement de la bonne volonté.

    L’objectif est de faire évoluer les mentalités, d’informer correctement le public sur le plan scientifique (c’est-à-dire contrer la manipulation orchestrés par les industries et rapportée par les médias) et de sensibiliser au fait évident que les animaux sont des êtres sensibles qui méritent qu’on leur reconnaisse des droits fondamentaux à ne pas servir les intérêts des humains afin que cette odieuse exploitation cesse.

    Par ailleurs sur le stand, les autres formes d’exploitation des animaux étaient aussi dénoncées, notamment la corrida, la fourrure, le cuir, la chasse, l’élevage et l’abattage des animaux, les cirques et les zoos, que ce soit par les militants d’IC ou par l’association Vegan.fr qui tenait à proximité une table d’information sur les raisons de devenir vegan, à savoir pour abolir l’exploitation des animaux en général.

    Comme à l'habitude, une documentation variée était à disposition :

    Différentes pétitions étaient proposées à la signature dont les suivantes :

    Des ouvrages de référence sur la vivisection étaient en consultation sur les tables :

    La prochaine action de sensibilisation aux droits des animaux et de relais de la campagne S.A.L.E. ! organisée sur Paris par IC IDF se tiendra sur les quais de la Seine, à l’occasion de Paris plage, le samedi 08 août 2009 de 14h à 18h.

    Pour nous rejoindre sur Paris et l'Ile de France et nous aider à sensibiliser toujours plus les passants aux droits fondamentaux des animaux, notamment le droit à ne pas servir de matériel de laboratoire : droitsdesanimaux[at]international-campaigns.org et/ou peatcook[at]yahoo.fr

    http://journee-internationale-droits-animaux.org/rapports/autres_actions_dans_annee/samedi_25_juillet_-_paris.html

  • En finir avec Sade

    http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/44/Marquis_de_Sade_portrait.jpg/220px-Marquis_de_Sade_portrait.jpg

    Interview Michel Onfray* « Sade est le dernier philosophe féodal »

    Le Point : Comment expliquez-vous la fascination autour de Sade ?

    Michel Onfray : C'est un symptôme des années 70.

    Tous les grands biographes de Sade ont donné dans l'hagiographie.

    Relisez Annie Le Brun, Gilbert Lely ou Jean-Jacques Pauvert et vous serez estomaqué par la complaisance avec laquelle ils décrivent la vie d'un individu qui n'était ni plus ni moins qu'un délinquant sexuel.

    Voilà un homme qui prend des femmes en otages, les menace de mort, les torture, leur inflige les pires sévices, et il faudrait en faire un parangon libertaire et le héraut de la parole bâillonnée ?

    Tout cela est sidérant, surtout lorsqu'on ajoute qu'il est le premier des philosophes modernes, alors que je crois qu'il est bien plutôt le dernier philosophe féodal.

    On ne peut pas dire non plus que tout le monde est à genoux devant Sade ?

    Heureusement !

    Il est par exemple rassurant de constater que deux penseurs de premier plan tels que Hannah Arendt ou Albert Camus ne sont pas tombés dans le panneau du marquis.

    Lorsqu'on a écrit Les Origines du totalitarisme ou L'Homme révolté, il faut dire aussi qu'il est difficile de souscrire à une oeuvre telle que Les 120 journées de Sodome.

    On y rase des gens, on leur tatoue des numéros, on les avilit, on les tue...

    Ça ne vous rappelle rien ?

    Avec Sade, on subit le diktat d'une littérature qui aurait tous les droits alors que je suis convaincu qu'être écrivain, c'est surtout avoir des devoirs.

    Mais alors, quoi, on jette tout chez Sade ?

    Non, bien évidemment.

    Mais il faut arrêter de célébrer sans cesse un écrivain dont la postérité est aussi due au crédit que lui ont apporté Apollinaire ou Breton.

    Il faut lire et relire les pages où Sade fait l'éloge de la sodomie, car elle est à son sens le seul moyen de ne pas engendrer.

    Relire aussi sa manière de désigner la chair des femmes comme une putréfaction totale.

    Moi, je ne suis pas client.

    Propos recueillis par Albert Sebag

    http://www.lepoint.fr/culture/2009-07-23/interview-michel-onfray-sade-est-le-dernier-philosophe-feodal/249/0/363796

  • Pr Claude Reiss : "Plus besoin de torturer pour tester nos médicaments"

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    Physicien de formation, biologiste spécialisé en toxicologie moléculaire, ex-directeur de recherche du laboratoire Structure et dynamique du génome au CNRS de Gif-sur-Yvette, auteur et coauteur de plus de 250 publications scientifiques, Claude Reiss a consacré sa vie à la recherche sur le cancer et le sida.

    Connu pour ses travaux en toxicologie sur cellules, il est convié en 1992 à un débat radiophonique consacré à l’expérimentation animale.

    Reiss explique alors pourquoi le modèle animal lui semble faire obstacle au progrès et comment à l’inverse avec ces nouvelles technologies que sont la biochimie (l’étude des processus chimiques de la matière vivante) et l’informatique, il est possible de mieux comprendre comment une cellule est agressée en présence d’un produit potentiellement toxique.

    Relation de cause à effet ou pas, quelques mois plus tard, Reiss est sommé de quitter dans les meilleurs délais l’institut Jacques Monod où il travaille depuis dix sept ans !

    Muté avec la moitié de son équipement, de son budget et de ses techniciens, l’événement tombe mal : le chercheur vient tout juste de bénéficier de deux contrats de recherche importants, l’un portant sur le sida, financé par l’Agence nationale de recherche contre le sida (ANRS), l’autre de la CEE, en collaboration avec plusieurs laboratoires européens, dans la lutte contre le cancer. L’homme ne s’avoue pas vaincu pour autant et poursuit ses recherches.

    En 2003, il créé avec d’autres chercheurs issus du CNRS, Le comité scientifique Antitode Europe, une association à but non lucratif oeuvrant pour une meilleure prévention en matière de santé humaine.

    Une mission de la plus haute importance à l’heure où le rôle de la pollution chimique dans l’apparition de cancers, des allergies et des maladies neurologiques n’est plus à démontrer - à noter que depuis 40 ans, des chercheurs ne cessent d’alerter les pouvoirs publics.

    Pour Claude Reiss, il est désormais urgent de repenser la manière dont sont testés les produits chimiques avant leur mise sur le marché, c’est à dire développer d’autres méthodes que l’utilisation des tests de toxicité effectués sur des animaux.

    L’affaire n’est pas nouvelle mais dépasse de loin la simple et vieille querelle des pro et anti-expérimentation animale.

    Nouvelles Clés : Que reprochez vous au modèle animal ?

    Claude Reiss : Chaque espèce a évolué dans une niche écologique spécifique où elle a prospéré en adoptant son métabolisme, ses systèmes de défense, sa physiologie.

    Bien qu’il y ait une unicité du vivant, face à une agression de l’organisme, chaque espèce réagit donc selon les moyens qu’elle a développés.

    Il est donc dangereux de prétendre extrapoler à l’homme des résultats toxicologiques issus de l’expérimentation animale.

    N. C. : Les mécanismes fondamentaux de la vie sont pourtant communs à toutes les espèces ?

    C. R. : Il y a effectivement une grande unicité du vivant.

    Depuis la bactérie jusqu’aux mammifères en passant par les plantes, la vie est basée sur l’information stockée dans l’ADN laquelle est transcrite en ARN messager, lui même traduit en protéines.

    Pourtant, que des organismes partagent une stratégie de développement identique, ne signifie pas qu’ils réagissent à l’environnement de la même façon.

    N. C. : Pourriez-vous nous donner un exemple ?

    C. R. : Il y a quelque temps, on a expérimenté la métabolisation de certains médicaments chez le rat et chez l’homme.

    La plupart des substances que nous consommons sont métabolisées dans le foie par l’intermédiaire d’une bonne trentaine de gènes différents.

    Un des médicaments en question avait été métabolisé dans le foie du rat à 30% sous une certaine forme et à 50% sous une autre forme.

    Chez l’homme, il l’a été de façon différente.

    Au lieu des 30% obtenus chez le rat, on atteignait 70% chez l’homme et là où il y avait 50% pour l’animal, nous sommes tombés à 0,7% chez l’homme.

    Ces résultats parlent d’eux-mêmes.

    On sait effectivement depuis longtemps, que la manière dont une substance se dégrade dans l’organisme est très différente chez le rat, le chien, le singe et l’homme et que les lésions éventuellement causées par l’absorption de ce produit ne sont pas forcément identiques.

    Il existe des exemples connus.

    Alors que la morphine rend fou n’importe quel chat, le chien ne réagira pas à une dose vingt fois supérieure à celle recommandée pour un homme.

    De la même façon, le mouton peut manger de l’arsenic et le lapin de l’amanite phalloïde alors qu’une dose de pénicilline, si utile à l’homme, peut tuer net un cochon d’Inde.

    Sur la base d’un produit comme le fluoroacétate de méthyle, une substance toxique utilisée comme raticide, il est intéressant de noter que le singe est 73 fois plus résistant à ce produit que le chien et la souris tandis que le cobaye y est 10 fois plus sensible que le lapin.

    Tout animal réagit donc individuellement à l’agression d’un produit selon son espèce et son âge.

    Il développe des maladies qui lui sont propres, reste dépendant de comportement dictés par l’évolution et par son capital génétique.

    Quant à son environnement, il interfère en permanence avec son organisme.

    Stress, humidité, lumière, alimentation, heures et saisons, tout est source de fluctuation d’où l’idée de créer des modèles animaux standardisés.

    Problème : si l’on teste ces produits sur une population d’individus tous identiques, comment peut on reproduire alors les variations de réponses entre individus susceptibles de se trouver dans la population humaine ?!

    N. C. : Les industriels ont-ils conscience de ces faiblesses ?

    C. R. : Tout à fait.

    En 2006, le Conseil national de la recherche (NRC) des Etats-Unis a publié un rapport intitulé "Tests de toxicité au
XXIe siècle : une vision et une stratégie", dans lequel il dénonce les
failles des tests actuels sur des animaux et propose de mettre au premier
plan les tests réalisés sur du matériel humain, en l’occurrence des cultures de cellules humaines.

    L’industrie chimique et pharmaceutique en a pris bonne note, cette dernière étant déjà bien engagée dans cette voie.

    Il est grand temps de se tourner vers des méthodes véritablement scientifiques !

    N. C. : Quelles sont ces méthodes et pour quelle raison sont-elles plus fiables ?

    C. R. : La biologie moléculaire comme toutes les techniques in vitro qui exploitent les mécanismes vitaux offre cette possibilité de bavarder avec les cellules, notamment par l’intermédiaire de ce que l’on appelle les gènes de stress.

    Dès qu’un agent extérieur - produit chimique, choc thermique ou autres - agresse la cellule, celle-ci développe dès gènes de stress pour faire face à la situation.

    Le travail de mon équipe a consisté a capturer l’un de ses gènes, à le couper en deux et à souder derrière lui un repère visuel à base de luciférase, une substance que l’on trouve dans les méduses et les vers luisants, laquelle leur permettent d’émettre des signaux.

    Ainsi marquée, dès que la cellule émet un stress, elle devient luminescente.

    On peut alors tester sur cette molécule toutes sortes de substances.

    Elle répond dans les trente secondes et nous indique si le produit en question a attaqué ou non son ADN.

    Force est de constater que depuis le début des années 1990 l’utilisation de l’animal en toxicologie a commencé à décroître chez les grands industriels, eux-mêmes convaincus des avantages économiques et scientifiques de ces autres méthodes (modèles mathématiques, simulation sur ordinateur, cultures de cellules, etc.).

    Contrairement à des pays comme l’Angleterre et l’Allemagne - les pionniers en la matière de développement des méthodes alternatives - mais aussi l’Italie, la Suède, la Hollande, les Etats Unis et le Japon, la France s’est toujours démarquée par sa mauvaise volonté.

    Guère étonnant quand on sait que les gouvernements successifs ont été invariablement conseillés par un sérail de vieux chercheurs et techniciens récalcitrants formés à l’ancienne école et donc davantage attachés à persuader les pouvoirs publics de la nécessité de poursuivre l’expérimentation animale que de permettre à la France de rattraper son retard considérable.

    Tout a toujours été fait pour passer outre les volontés internationales et le savoir-faire des chercheurs français au profit de différents avantages comme l’économie basée sur l’expérimentation animale ou la possibilité pour des industriels de continuer à produire légalement des substances toxiques.

    On peut se demander de toute manière à quoi peuvent bien servir ces tests sur les animaux quand on sait que des substances toxiques chez l’animal sont malgré tout vendues dans le commerce.

    L’acétate de benzoyle, parfum ajouté dans les lessives s’est révélé cancérigène chez le rat, la souris et le hamster.

    Malgré ces résultats, le produit a reçu l’autorisation de commercialisation parce qu’il ne s’était pas monté dangereux pour une autre espèce de rongeur !

    Lorsque la plupart de ces produits ont chez l’animal des répercussions, logiquement, il faudrait donc limiter l’utilisation de ces produits chez l’homme, pourtant, on légalise leur diffusion !

    Donc, bien que les effets secondaires de ces produits (Formaldehyd, Dioxine, Furane, Lindane, PCP, etc.) aient été reconnus, on a autorisé leur élaboration et leur utilisation.

    Les exemples sont nombreux.

    Le Diphényle E 230 utilisé pour le traitement des agrumes provoque chez l’animal de labo des affections hépatiques et rénales.

    On sait depuis quarante ans que les ethers de glycol sont cancérigènes pour les embryons animaux, nombreux sont les produits d’entretien, peinture... qui pourtant en contiennent encore.

    Que dire de ces gouvernements qui se prémunissent en responsabilité en se fiant eux aussi sur la base d’expérimentations animales afin d’établir des normes d’eau potable, des limites de la qualité de l’air et des sols.

    Des réglementations qui protègent avant tout l’industrie.

    Vous avez dit sécurité sanitaire ?!

    Le 1er juin 2007 est entré en vigueur la nouvelle réglementation chimique européenne ayant pour objectif d’offrir au public une meilleure protection sur la base de quelques cent mille substances chimiques présentes dans notre environnement.

    Cette réglementation baptisée REACH (enRegistrement, Evaluation et Autorisation des substances Chimiques) se propose donc d’étudier leur toxicité, de retirer du marché les plus dangereuses et, pour les autres, de redéfinir leurs conditions d’utilisation.

    Au-delà du fait que les fabricants doivent eux-mêmes fournir le résultat des tests de leurs propres substances ( !), la plupart des industriels dénoncent un système coûteux et un manque de toxicologues compétents.

    Même le Professeur Thomas Hartung, conseiller scientifique de la Commission européenne, qualifie lui aussi les actuels tests de toxicité sur animaux de "tout simplement de la mauvaise science."

    Pour pallier ces failles, Antidote Europe, dont le siège social est à Strasbourg, a démontré la pertinence et la faisabilité de tests dits de toxicogénomique.

    N. C. : De quoi s’agit-il exactement ?

    C. R. : Avec mon équipe de chercheurs, nous avons développé une plate-forme informatique capable de gérer un ensemble d’automates pour tester parallèlement des centaines de substances en un temps record et à un coût dérisoire, alliant ainsi recherche scientifique pertinente pour notre santé et compétitivité industrielle.

    Contrairement à la toxicologie sur animaux, le Programme de toxicologie scientifique que nous avons développé permet d’interroger des cellules HUMAINES en culture, exposées à la substance à tester.

    Il est peu coûteux car facilement automatisable ; il est aussi très rapide puisque sur la base d’une substance à tester, le résultat est disponible en quelques jours seulement, fournissant une évaluation sur plusieurs critères (cancérogénicité, immunotoxicité, neurotoxicité, etc.) alors que le seul test de cancérogénicité sur les animaux, par exemple, se déroule sur deux à quatre années ; le tout pour un coût d’environ 10.000 euros par substance (contre 2 à 4 millions de dollars).

    Le PTS se fonde sur la génomique (connaissance de la fonction des gènes humains) et les puces à ADN (dispositif pour détecter d’éventuels dysfonctionnements de ces gènes).

    Des programmes de toxicogénomique sont en cours d’exploitation aux Etats-Unis mais l’Europe est en retard dans ce domaine.

    De même, pour les puces à ADN, de nombreux brevets existent déjà aux Etats-Unis mais Antidote Europe n’a identifié qu’un seul laboratoire européen capable de les produire.

    Le PTS est donc une technique innovante et Antidote Europe a démontré qu’elle pouvait être mise en place dès aujourd’hui si la volonté politique était suffisante.

    Un Centre de toxicogénomique utilisant l’approche proposée par Antidote Europe permettrait de tester les 100.000 substances en deux ans pour un budget total de 1,5 milliard d’euros.

    N. C. : Votre méthode a-t-elle donné des résultats concrets ?

    C. R. : Pour prouver la fiabilité et la faisabilité
d’expériences de toxicogénomique, Antidote Europe a dirigé une étude,
par cette méthode, de 28 substances chimiques parmi les plus présentes
dans notre environnement et susceptibles d’affecter notre santé.

    Les
résultats de 22 de ces analyses viennent de recevoir leur numéro
d’enregistrement dans la base internationale spécialisée MIAME (Minimum
Information About a Microarray Experiment ; numéros d’accès : E-TOXM-31
pour les expériences, A-MEXP-798 pour le design de la puce).

    L’expertise d’Antidote Europe dans ce domaine est donc ainsi reconnue par la communauté scientifique internationale.

    N. C. : Ces méthodes seront-elles utilisées dans le cadre de REACH ?

    C. R. : Antidote Europe s’emploie depuis plus de deux ans à ce que la
toxicogénomique soit rendue obligatoire dans le règlement REACH et a
obtenu qu’elle soit inscrite officiellement dans le préambule de ce
règlement européen sur les substances chimiques entré en vigueur le 1er 
juin dernier.

    Je rappelle que la toxicogénomique est déjà utilisée aux Etats-Unis depuis des années.

    Plus récemment, le Centre commun de recherche, sous l’égide de la Commission européenne, s’est doté d’un département de toxicogénomique.

    Alors qu’elle fournit des résultats valables pour l’homme, qu’elle est bien plus rapide et moins chère que les tests actuellement requis, pourquoi son utilisation est-elle retardée ?

    L’Allemagne, le Japon, l’Italie, la Belgique... évoluent dans ce sens alors que la France, deuxième puissance chimique en Europe, reste comme toujours muette sur cette question.

    Rien d’étonnant à cela lorsqu’on sait que Jacques Chirac s’était allié à Tony Blair pour réclamer que REACH ne constitue pas une charge trop importante pour l’industrie chimique.

    Plutôt que de tirer parti des méthodes modernes pour mettre en évidence la toxicité des substances chimiques, des tests continueront à se faire, comme au Moyen Age, sur des animaux, et à fournir des résultats aussi aléatoires qu’un jeu de pile ou face... à moins que ces résultats ne soient orientés pour innocenter des substances pourtant dangereuses !

    Contact : www.antidote-europe.org

    http://www.nouvellescles.com/article.php3?id_article=1742

  • Chine : le massacre des chiens recommence

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Lorsqu'une ville en Chine annonce qu'elle va procéder au massacre des chiens errants pour avoir une ville "propre", les associations et les activistes chinois se mobilisent massivement pour faire pression sur les autorités de ces villes pour les faire changer d'avis.

    Hélas le massacre annoncé dans la ville Hanzhong a bien eu lieu, malgré la mobilisation générale d'activistes du monde entier.

    Merci d'envoyer un mail de protestation aux autorités chinoises aux adresses mails ci-dessous :

    À : info@cppcc.gov.cn, info@china.org.cn, webmaster@agri.gov.cn, nyt02@163.net, wstj3@shaanxi.gov.cn, wzh@shaanxiwj.cn, tszx@hanzhong.gov.cn, info@actasia.org

    -------Voici la lettre type à envoyer :-------------------

    Your Excellencies,

    Newspapers worldwide are reporting about the massacre of dogs in Hanzhong area by literally beating them to death.

    It is with profound distress that I am writing to you regarding this most Inhumane treatment of dogs and ask you wholeheartedly that you put a stop to it immediately.

    The West is horrified by so much vileness, and this will certainly not be a postcard that China would want for the world to see.

    It is because of these practices that the important and rich Chinese culture and history have become so stained and repudiated by most countries which have adhered to humane laws to protect the most defenceless members of our planet: the animals.

    It will not be difficult for China to adjust to this new era since most Chinese people abhor these extreme cruelties.

    This type of cruel bloodshed will only destroy China's respectability around the world.

    Quoting General Secretary Hu Jintao on December 18, 2008 commemoration of the 30th anniversary of the reform: "the spiritual poverty is not socialism," can be translated also for non-humans as these practices are certainly a great poverty of spirit and one that will bring shame to the Chinese civilization.

    It is now a good opportunity to follow on his Excellency Hu Jintao's footsteps to a rich and spiritual socialism.

    Respected authorities: these acts have driven people around the world beyond their limits of forbearance.

    There is nothing that should justify such horror.

    I appeal to your conscience and the compassion that you surely have in your hearts, to put an end to so much suffering inflicted upon the most defenceless members of your society: the animals.

    Please make it illegal to inflict so much pain and agony on the voiceless and defenceless animals.

    Please investigate these atrocities, and forbid any act based on cruelty immediately. Killing is easy and also ineffective, besides it shows total disrespect to life and puts the shame on your nation.

    One proven and effective method to overcome overpopulation (and diseases, like rabies) is to spay and neuter the animals to prevent the unwanted litters produced and abandoned on the street.

    Carefully planned spay and neuter program will prevent the strays colony to multiply, even when you miss some individuals.

    They won't produce any offspring since most of the individuals are already sterile.

    We urge that this program should be assisted by animal welfare organization to ensure that the whole process fits the animal welfare standards as we believe international organization would be more than happy to have the opportunity to help.

    Modern laws and regulations must be instituted immediately to stop the massacres.

    No nation should have to be embarrassed of their own country because of a actions that can only bring shame and disgrace upon itself.

    It would be to the great advantage of China to put an end to this horrific treatment of animals to show the world that China is compassionate and civilized, and has the ability to be an effective part of the third Millennium.

    Sincerely,

    PRENOM, NOM

    *** Traduction de cette lettre :

    "Vos Excellences,

    Les journaux dans le monde entier rapportent au sujet du massacre des chiens dans la région de Hanzhong en les battant littéralement à mort.

    C'est avec une détresse profonde que je vous écris concernant ce traitement le plus inhumain des chiens et vous demande de tout coeur que vous y mettiez un terme immédiatement.

    L'Ouest est horrifié par tant de vilainie, et ce ne sera certainement pas une carte postale que la Chine voudrait que le monde voit.

    C'est en raison de ces pratiques que la culture et l'histoire chinoises importantes et riches sont devenues ainsi souillées et niées par la plupart des pays qui ont adhéré aux lois humaines pour protéger les membres les plus sans défense de notre planète : les animaux.

    Ce ne sera pas difficile pour que la Chine s'ajuste sur cette nouvelle ère puisque la plupart du peuple chinois déteste ces cruautés extrêmes.

    Ce type de carnage cruel détruira seulement la respectabilité de la Chine autour du monde.

    Citant le Secrétaire Général Hu Jintao le 18 décembre 2008 au cours de la commémoration du 30ème anniversaire de la réforme : "la pauvreté spirituelle n'est pas le socialisme," qui peut être traduit également pour les non-humains car ces pratiques sont certainement une grande pauvreté d'esprit et qui apportera la honte à la civilisation chinoise.

    C'est maintenant une bonne occasion de suivre son excellence Hu Jintao sur son marche-pied vers un socialisme riche et spirituel.

    Autorités respectées : ces actes ont conduit les personnes à travers le monde au delà de leurs limites de patience.

    Il n'y a rien qui devrait justifier une telle horreur.

    Je fais appel à votre conscience et à la compassion que vous avez sûrement dans vos coeurs, pour mettre un terme à une telle souffrance infligée sur les membres les plus sans défense de votre société : les animaux.

    SVP rendez illégal d'infliger une telle douleur et agonie sur des animaux asans voix et sans défense.

    Veuillez enquêter sur ces atrocités, et interdisez n'importe quel acte basé sur la cruauté immédiatement.

    Le massacre est facile et aussi inefficace, sans compter qu'il montre un manque total de respect envers la vie et met la honte sur votre nation.

    Une méthode prouvée et efficace de surmonter le surpeuplement (et les maladies, comme la rage) est de castrer et stériliser les animaux pour empêcher les portées non désirées produites et abandonnées dans la rue.

    Soigneusement planifié, un programme de castration, stérilisation empêchera la colonie d'animaux errants de se multiplier, même lorsque vous manquez quelques individus.

    Ils ne pourront pas avoir de progéniture puisque la plupart des individus sont déjà stériles.

    Nous demandons instamment que ce programme soit assisté par une organisation de bien-être des animaux pour s'assurer que le processus entier s'adapte aux normes de bien-être des animaux comme nous croyons qu'une organisation internationale serait plus qu'heureuse d'avoir l'occasion d'aider.

    Des lois et des règlements modernes doivent être institués immédiatement pour arrêter les massacres.

    Aucune nation ne devrait être embarrassée de leur propre pays en raison d'actions qui peuvent seulement apporter la honte et le déshonneur sur elle-même.

    Ce serait au grand avantage pour la Chine de mettre un terme à ce traitement terrifiant des animaux pour prouver au monde que la Chine est compatissante et civilisée, et a la capacité d'être une partie efficace du troisième millénaire.

    Cordialement, ..."



  • Faites de l'experimentation animale une histoire ancienne !

    http://www.reseaulibre.net/rage/after.jpg

    http://www.makeanim altestinghistory .org/directive. php?lang= fr&ref=

    Faites de l'expérimentation animale une histoire ancienne !

    Soyez actif !

    Nous travaillons intensément au nom des animaux de laboratoires pour assurer que les résultats de la révision de la Directive 86/609 soient de vraies améliorations.

    Une grande partie du travail se déroule en coulisse, rencontrer les députés Européens ainsi que tout autre personnel officiel à Bruxelles et participer au développement des décisions politiques.

    Vous pouvez aussi jouer un rôle vital en soutenant nos efforts.

    En vous faisant entendre, vous pouvez envoyer un message clair aux politiciens Européens et montrer que les citoyens Européens veulent un vrai changement pour les animaux de laboratoires.

    Rejoignez notre marche « Faites de l'expérimentation animale une histoire ancienne » vers le Parlement Européen et signez notre engagement demandant le remplacement des expériences animales par des techniques non-animales.

    Nous mettrons régulièrement à jour cette page « Soyez actif », chaque fois que nous aurons une nouvelle campagne que vous pourrez soutenir.

    Nous vous demanderons d'écrire a votre député européen ou à votre ministre à l'aide de message ciblés à des stages clef du processus, afin d'être sure qu'ils soient a l'écoute.

    Si vous êtes citoyen de l'Union Européenne cliquez ici pour identifier votre député européen.

    Allez à Public, soyez actif !

    Allez à Politiciens, soyez actifs!

    Révision de la Directive 86/609

    Plus de 115 millions d’animaux sont utilises par an en laboratoires dans la monde [1], dont prés de 12 millions utilises dans l’Union Européenne [2] uniquement.

    La Directive 86/609/EEC du Conseil pour la protection des animaux utilisés à des fins expérimentales et scientifiques, est la législation européenne qui régule l’expérimentation animale. Elle date de 20 ans et nécessite impérativement une mise à jour afin de mieux protéger les animaux de laboratoire et d’atteindre l’ultime remplacement des animaux par des alternatives plus avancées et plus humaines. Une loi révisée a maintenant été proposée.

    Des enquêtes et des sondages ont révèlent que le public demande une meilleure protection des animaux, avec 79% des citoyens européens qui pensent que les fonds publics pour le développement et la validation de méthodes alternatives pour remplacer l’expérimentation animale au niveau européen, est insuffisant [3].

    La nouvelle loi européenne doit refléter cette opinion publique et appliquer les conditions du Protocole d’Amsterdam qui contraint l’Union Européenne à prendre soin du bien-être des animaux dans sa politique de recherche.

    Afin de bénéficier aux hommes et aux animaux, le remplacement de méthodes expérimentales animales inadéquates, par des méthodes non-animales plus satisfaisantes et plus fiables, doit être le but ultime.

    La révision de la Directive 86/609 fournit a l’Europe l’opportunité de guider le reste du monde dans le développent de méthodes non-animales. Elle permet aussi à l’Union Européenne de mettre en place une stratégie ciblée et correctement financée qui situe le remplacement au cœur de la nouvelle législation.

    Cliquer ici pour lire notre réponse au projet

    1. Taylor K., Gordon N., Langley G., Higgins W. (2008) Estimates for Worldwide Laboratory Animal Use in 2005. Alternatives to Laboratory Animals (ATLA), 36(3):327-342 – A PDF of the paper is available on request.

    2. Fifth Report from the Commission to the Council and the European Parliament on the Statistics on the number of animals used for experimental and other scientific purposes in the member states of the European Union COM/2007/675 final.

    3. European Commission 2006 survey

  • La religion de la non-violence (Francione)

    http://pagesperso-orange.fr/monique.vincent/radjasthan_temple_jain.jpg

    Chères collègues et chers collègues,

    La fin de semaine dernière, JAINA, la Fédération des associations jaïnes de l’Amérique du Nord, a tenu sa 15e convention biennale. La Convention a eu lieu à Los Angeles, au Centre jaïn du sud de la Californie, qui est une des plus belles bâtisses que j’ai vues partout en Amérique.

    Le thème de la Convention était « Écologie : à la manière jaïne ».

    Le choix de ce thème reflète un des points centraux de la tradition jaïne : que toutes les formes de vie sont liées par la coopération et l’interdépendance.

    Le Jaïnisme est une tradition spirituelle peu connue par la plupart des Nord-américains et elle est très mal comprise en général.

    Essayer de présenter le Jaïnisme dans un blog aura nécessairement pour conséquence d’en donner une description naïve qui ne rendra guère justice à cette incroyablement riche tradition spirituelle qui a précédé le bouddhisme et l’hindouisme, et qui compte certainement parmi les plus vieilles traditions spirituelles.

    Je vais tout de même reproduire le texte d’une déclaration préparée et distribuée par le Jaïn Yogendra qui, en plus d’être le vice-président de JAINA, est responsable du site appelé JainLink :

    Le jaïnisme est une religion et un mode de vie.

    Depuis plusieurs milliers d’années, les Jaïns ont pratiqué le végétarisme, le yoga, la méditation et l’environnementalisme.

    Les Jaïns respectent trois grands principes :

    La non-violence, qui est la compassion et le pardon en pensés, en mots et en actions envers tous les êtres vivants. Pour cette raison, les Jaïns sont végétariens.

    Le non-absolutisme, qui consiste à respecter les vus d’autrui. Les Jaïns encouragent le dialogue et l’harmonie avec les autres types de foi.

    Le détachement, qui est l’équilibre des besoins et des désirs, détachés de nos possessions.

    Les Jaïns croient en l’existence d’une Âme - en chaque être vivant - qui est éternelle et divine.

    LE MODE DE VIE JAÏN (JWOL, pour « jain way of life ») respecte et honore tous les êtres vivants à travers la mise en application des principes de non-violence, non-absolutisme et de détachement.

    Nous sommes tous interdépendants et, en respectant un MODE DE VIE JAÏN (JWOL), nous pouvons amener de la paix et de la spiritualité dans notre propre vie et dans celles qui nous entourent.

    Cette déclaration, que Yogendra distribue sur des cartes de la taille des cartes d’affaires, ne se veut certainement pas complète ou exhaustive, mais simplement une brève description des trois principes centraux qui caractérisent le jaïnisme.

    Les Jaïns sont non absolutistes, mais ils ne sont pas relativistes ; c’est-à-dire qu’ils reconnaissent qu’il y a une vérité, mais que la vérité est souvent complexe.

    Une chose que les Jaïns considèrent comme évidente et comme une vérité absolue est le principe d’Ahimsa, ou de non-violence, qui est véritablement la plus importante des idées du jaïnisme.

    Plusieurs Jaïns réfèrent à leur religion comme à la « religion de la non-violence ».

    En raison de leur adhésion au principe d’Ahimsa, les Jaïns ne mangent pas de viande, de poisson, d’oeufs ou de miel.

    Il y a un mouvement incroyablement fort au sein du jaïnisme vers un végétarisme strict et vers le rejet de l’utilisation de tous les produits animaux pour l’habillement ou pour d’autres fins.

    Un des dirigeants les plus influents du jaïnisme est Gurudev Chitrabhanu, qui est un végan très strict.

    Il n’y a pas de tradition spirituelle qui focalise sur les animaux nonhumains autant que le fait le jaïnisme.

    Non seulement les Jaïns sont-ils des défenseurs du végétarisme (et, de plus en plus, du véganisme), mais ils constituent la force derrière l’activisme en faveur de la protection des animaux en Inde.

    J’ai eu l’immense honneur de donner le discours d’ouverture de la Convention cette année.

    Comme vous pouvez vous y attendre, j’ai parlé du véganisme et de la nécessité de reconnaître que le principe d’Ahimsa exige que nous évitions l’utilisation de tout produit d’origine animale.

    Il y avait plus de 2000 participants à la Convention et ils ont tous accueilli ma présentation et mes opinions à propos du véganisme avec un enthousiasme considérable.

    Au courant des quatre jours pendant lesquels j’étais là, j’ai parlé avec des centaines de personnes qui m’ont confié penser que le véganisme représentait la bonne façon d’interpréter le principe d’Ahimsa.

    Au moins une douzaine de gens m’ont dit qu’ils adhéraient au véganisme dès maintenant !

    Bien que la nourriture servie lors de l’évènement n’était pas complètement végane, elle était principalement végane et tous les végans étaient complètement et respectueusement accommodés.

    J’ai beaucoup aimé participer à cette Convention et j’accepte la version végane du mode de vie jaïn, bien sûr !

    Je vous encourage tous à explorer cette tradition spirituelle.

    Il existe un formidable site qui offre (gratuitement) les textes complets de plusieurs livres en anglais (et en d’autres langues).

    Pour ceux dont les vues à propos des droits des animaux et de l’abolition sont, comme moi, fondées sur la non-violence, vous êtes probablement déjà des Jaïns sans l’avoir encore réalisé.

    Gary L. Francione

    P.S. : Je continue à recevoir des courriels de la part de personnes qui ont assisté à la conférence et qui deviennent véganes.

    Un commentaire :

    "J’étais sceptique lorsque vous avez dit que le chaï peut être aussi bon avec du lait de soya qu’avec du lait de vache.

    J’ai 63 ans et je n’ai jamais bu de thé sans lait.

    J’ai essayé les produits que vous avez recommandé (le lait de soya Silk, dans la boîte rouge).

    C’était délicieux.

    Je peux maintenant être végan sans aucunement en souffrir (bien que je l’aurais fait de toute manière après vous avoir entendu)."

    P.P.S. : Des réactions positives des participants à la Convention continuent d’affluer.

    Les gens étaient manifestement ouverts au message végan.

    Si vous voulez voir une vidéo de la présentation, il y en a une qui vient d’être ajoutée et que vous pouvez visionner en cliquant « talk » dans le texte.

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    Articles portant sur des sujets connexes :

    1. On Vivisection and Violence
    2. Quelques commentaires à propos de l’éditorial de Kristof portant sur la « viande heureuse »
    3. Un commentaire à propos de la violence
    4. Plus sur la violence et les droits des animaux

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2009/07/07/la-religion-de-la-non-violence/

  • Chine : Projet de loi pour rendre illégal l'abattage de chiens

    http://taraden.files.wordpress.com/2006/08/beaten-dog.jpg

    Les abus ou violences effectués envers des animaux tels que les populaires abattages de chiens à Hanzhong, province du Shaanxi devraient devenir illégaux en vertu d'un nouveau projet de loi.

    Si la loi est adoptée par les organes législatifs du pays, ce serait la première fois que la notion de "bien-être des animaux" est ajoutée à la loi.

    Les experts ont achevé la rédaction de la première loi de protection des animaux et la révisent actuellement avant sa soumission au gouvernement et au Congrès des autorités, a déclaré Chang Jiwen, professeur de droit à l'Académie chinoise des sciences sociales qui a dirigé l'équipe de rédaction.

    Il n'a pas révélé de calendrier pour la mise en application de la législation, mais a déclaré: «Une fois qu'elle sera passée, les abus envers les animaux, comme les abattages de chiens devraient cesser."

    Chang a dit ajouté que la loi et les règlements actuels ne n'offrent pas de protection efficace contre les cruautés faites aux animaux. La seule loi du genre qui existe en Chine protège uniquement la faune sauvage et interdit l'abus et le trafic des espèces sauvages.

    En décembre 2008, le premier centre de recherche sur la protection légale des animaux a été créé à l'Université de politique et de droit dans le Shaanxi, à Hanzhong.

    La Rédaction

    http://www.chine-informations.com/actualite/chine-projet-de-loi-pour-rendre-illegal-abattage-de-chiens_13282.html

  • "Préparer un kiosque d’éducation végane" (Francione)

    vegan-education.jpg

    Chères collègues et chers collègues,

    L’approche abolitionniste, telle que je l’ai discutée et développée sur ce site et dans mon travail des 20 dernières années, veut que devenir végan et avoir recours à des méthodes créatives et non violentes pour éduquer les autres à propos de l’importance éthique du véganisme sont les plus importantes formes d’activisme social disponibles pour ceux d’entre nous qui souhaitent remplacer le paradigme selon lequel les animaux sont notre propriété par celui selon lequel les animaux sont des personnes.

    Plusieurs militants qui sont d’accord avec l’approche abolitionniste n’ont aucun problème avec le premier pas du programme : devenir végans.

    Mais le deuxième pas les laisse perplexes.

    Que peuvent-ils faire comme éducation végane créative et non violente ?

    Un des objectifs de ce site est de partager avec vous certaines des merveilleuses choses que d’autres militants ont faites dans ce sens.

    Par exemple, il y a plusieurs jours de cela, je vous ai parlé des « flip books » contenant des fiches individuelles de nos vidéos qu’Elizabeth Collins utilisera dans son travail d’éducation communautaire.

    Aujourd’hui, je vous offre quelques informations pratiques à propos de la manière de construire un kiosque végan - une sorte de station d’éducation végane - afin que vous puissions montrer des vidéos et distribuer des pamphlets.

    Adam Kochanowicz de The Vegan News-Vegan FM, avec l’aide de son père, enseigne en 6 minutes, comment, avec très peu d’argent, construire et installer un kiosque d’éducation végane qui peut aisément être transportée et installée dans plusieurs des évènements communautaires qui sont de si bons endroits pour faire un tel travail.

    Il s’agit d’une vidéo formidable.

    Regardez-la.

    Construisez un kiosque.

    Et éduquez, éduquez, éduquez !

    C’est la seule manière de changer le monde.

    Gary L. Francione

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2009/06/16/preparer-un-kiosque-deducation-vegane/

  • Parties de HOME : plus d’activisme non violent (Francione)

    http://lorenjy.files.wordpress.com/2009/06/home-film.jpg

    Chères collègues et chers collègues,

    La semaine dernière, j’ai blogué à propos de HOME, un documentaire extraordinaire portant sur la manière dont l’avidité humaine et le matérialisme détruisent notre planète.

    Bien que HOME était (et est toujours) disponible sur YouTube, il est aussi disponible sur support DVD dans la plupart des clubs vidéos.

    Pour l’avoir vu sur un écran d’ordinateur d’abord et sur le large écran d’une télévision ensuite, je peux vous assurer que l’expérience est qualitativement différente.

    HOME est esthétiquement magnifique lorsqu’il est diffusé sur l’écran 17 pouces d’un Mac.

    Mais lorsqu’il l’est sur un écran plat de 40 pouces, l’expérience est stupéfiante.

    Nous avons tenu deux « parties HOME ».

    Nous avons invité des petits groupes d’amis à se joindre à nous pour regarder le film, qui dure à peu près 90 minutes.

    Pendant le visionnement, nous avons offert une variété de bouchées véganes.

    Après cela, nous avons eu une discussion où, à tour de rôle, nous interprétions ce que nous venions de voir, partagions le message retenu et imaginions les différentes choses nous pouvons faire dans nos propres vies pour rendre notre passage sur cette planète un peu moins dommageable.

    Dans tous les cas, la discussion a glissé vers l’élevage ainsi que vers la relation générale entre le matérialisme et les violations des droits des humains et des nonhumains.

    Même si aucun de nos invités n’était végan avant de venir (plusieurs étaient végétariens), il est clair que le film et la discussion qui a suivi les a stimulés à réfléchir et je ne serais pas surpris d’apprendre que certains changements personnels profonds avaient été inspirés à l’occasion de ces réunions autour de HOME.

    Comme je l’ai mentionné dans mon premier billet, HOME ne véhicule pas un message explicitement pro-végan, mais il est difficile de ne pas comprendre que le véganisme est un message implicite, au moins pour des raisons écologiques, sinon pour des raisons directement associées à la valeur inhérente des animaux, sujet dont je parle dans mon travail portant sur l’éthique animale.

    À cet égard, une discussion après-film peut facilement se diriger vers la relation entre les préoccupations écologiques et celles qui touchent la valeur inhérente.

    Les opportunités de promouvoir l’éducation créative et non violente à propos du véganisme nous entourent. HOME a attiré plus de 1 million de spectateurs YouTube en une semaine.

    C’est un excellent moyen d’explorer plusieurs des sérieuses questions morales impliquant les humains et les nonhumains.

    Les réunions HOME peuvent constituer une bonne façon de faire découvrir à vos amis et à vos voisins la nourriture végane afin qu’ils puissent s’apercevoir qu’ils peuvent manger de manière non violente sans avoir à sacrifier le bon gout de leurs repas.

    Pensez à organiser une party HOME.

    Cela pourrait vous donner une bonne opportunité d’informer vos inviter, de participer à des discussions stimulantes et d’avoir du plaisir.

    Gary L. Francione

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2009/06/15/parties-de-home-plus-dactivisme-non-violent/

  • "Une bonne idée d’éducation communautaire" (Francione)

    http://i198.photobucket.com/albums/aa224/ode2/vegan.gif

    Chères collègues et chers collègues,

    Elizabeth Collins, une militante abolitionniste et « podcaster » de la Nouvelle-Zélande, m’a fait part d’une idée pour éduquer les gens de manière créative et non violente à propos du véganisme.

    J’aimerais à mon tour la partager avec vous.

    Elizabeth est en train de construire un kiosque qu’elle utilisera pour faire de l’éducation communautaire à propos des droits des animaux et du véganisme.

    Elle compte utiliser les vidéos en ligne que l’on trouve sur ce site — Théorie des droits des animaux, Animaux comme propriétés, et Droits des animaux c. Bien-être animal — mais elle trouve qu’il est compliqué d’apporter son ordinateur portable dans la rue.

    Alors, elle a décidé d’imprimer chaque diaporama et de créer un album ou une « flip-book » qui permettra aux gens qui viendront visiter son kiosque de lire ces présentations relativement brèves et accessibles à propos des idées centrales de l’approche abolitionniste.

    Ses collègues et elle pourront répondre à toutes les questions et discuter plus longuement du sujet avec ceux qui le désirent.

    Elle distribuera également notre pamphlet abolitionniste et d’autre écrits sur le véganisme et l’abolitionnisme.

    Pour ceux qui veulent utiliser les vidéos pour faire de l’éducation communautaire à propos des droits des animaux et du véganisme, mais qui ne peuvent les projeter ou les faire jouer sur un ordinateur, ces albums ou « flip-books » semblent être une excellente solution.

    Devenir végan et éduquer les autres à propos du véganisme est la plus importante forme d’activisme que vous puissiez faire.

    Partagez avec les autres l’idée simple : devenez végans.

    C’est facile, c’est bon pour votre santé et pour celle de la planète et, c’est là le plus important, c’est la juste chose à faire.

    Gary L. Francione

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2009/06/14/une-bonne-idee-deducation-communautaire/