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Action ! - Page 28

  • Victoire : les corridas interdites en Catalogne

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    Le parlement catalan a approuvé l'interdiction des corridas, qui sera effective dès 2012.

    Les députés du parlement régional de Catalogne (nord-est de l'Espagne) ont approuvé ce mercredi 28 juillet l'interdiction des corridas, à partir du 1er janvier 2012.
    Ils ont approuvé par 68 voix pour, 55 contre et neuf abstentions une "initiative législative populaire" (ILP) qui, appuyée par 180 000 signatures, réclamait la fin de ce spectacle "barbare".

    Cette riche région du nord-est devient ainsi la deuxième région espagnole à interdire la tauromachie, après l'archipel des Canaries qui l'a fait en 1991.

    Il s'agit d'une victoire incontestable pour les opposants à la corrida, et un coup dur pour le monde taurin, dans une morosité ambiante nourrie par la désaffection des spectateurs et la crise économique que traverse le pays.

    Symbole du pouvoir central madrilène

    Surtout, la question de la corrida a déchaîné les passions ces dernières semaines en Espagne, érigée en symbole du pouvoir central madrilène.

    Le Parlement catalan, en s'attaquant à la tradition nationale, souhaite une fois de plus marquer son indépendance.

    Le journaliste Salvador Boix souligne amèrement :

    "malgré le vernis végétalien de l'affaire, la Catalogne a toujours vu dans le combat anti-corrida une affaire politique à tendance identitaire".

    Juan Cruz renchérit sur l'instrumentalisation du combat anti-corrida :

    "Je méprise la théorie qui veut que quiconque soit opposé à la corrida soit opposé au pouvoir central.

    C'est comme dire que si l'on n'aime pas le jambon serrano ou le chorizo, ou si un Français n'aime pas le camembert ou un Italien la mortadelle, c'est signe d'antipatriotisme espagnol, français ou italien.

    Le patriotisme, quelle paresse."

    Le vote aura été l'occasion d'un lobbying intense, que ce soit du côté des partisans ou des opposants à la corrida.

    La victoire est grande pour la plate-forme anti-corrida Prou! et son leader Leonardo Anselmi qui a opté pour des pressions discrètes au sein du Parlement.

    La défaite est en revanche plutôt rude pour Luis Corrales, grand défenseur de la tradition des arènes, omniprésent dans les médias espagnols ces derniers mois.

    Il négociera toutefois le versement de l'indemnité de 300 millions d'euros prévus par le Parlement catalan.

    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/les-corridas-interdites-en-catalogne_909120.html

  • Marie-Galante Guadeloupe : SPA, comme Secours Protection Animale (Charlie Hebdo / La Puce)

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    La section SPA Marie-Galante Guadeloupe a été dissoute début juillet 2010 pour « dysfonctionnements » par l’administratrice judiciaire, en fonction depuis le 19 novembre 2009, chargée par le tribunal de grande instance de Paris d’assurer la gestion de la Société protectrice des animaux (sise 39, bd Berthier, Paris XVIIe).

    Cette structure était vitale pour les chiens et les chats cruellement maltraités et abandonnés.

    Avec peu de moyens, elle a malgré tout permis de stériliser et de sauver 350 animaux depuis le début de l’année 2010.

    Nelly Pernin, responsable de cette section SPA depuis sa création, en 2006, a fondé, le 22 juillet dernier, avec d’anciens bénévoles de l’île, une association afin de pallier les graves manquements occasionnés par cette fermeture: le SPA, Secours Protection Animale Marie-Galante Guadeloupe.

    Elle nous livre son témoignage sur la dure condition des animaux dans l’île.

    Et son espoir, malgré tout, d’une amélioration, grâce à cette association de protection, dont la mission première, au-delà des soins, est l’information, et, en découlant, l’éducation.

     Quelle était la situation dans ces deux îles avant 2006, et quel objectif aviez-vous?

    Lorsque je me suis installée à Marie-Galante, j’ai été épouvantée par la misère animale.

    Et encore ma première vision n’était que la face visible de l’iceberg.

    Des quantités de chiens errants, maigres, galeux, des chiennes souvent squelettiques avec des tétines traînant jusqu’au sol, des chiots jetés dans les rues ou dans les poubelles.

    Des meutes de chiens qui attaquaient les troupeaux de chèvres (attachées au piquet) et dévoraient les veaux.

    Des agriculteurs excédés qui les tiraient au fusil ou qui les empoisonnaient.

    Avec une équipe très réduite, trois ou quatre personnes, nous avons alors pu créer une section de la SPA de Paris et commencé à stériliser, ce qui nous apparaissait comme le plus urgent.

    Nous nous sommes vite rendu compte qu’il fallait fermer la source de tous ces abandons, et pour cela stériliser les chiennes ayant un propriétaire dont les petits (quand ce n’est pas la chienne avec) sont « jetés » (c’est le mot employé ici pour dire abandonner) lorsqu’ils ont 3 ou 4 mois (lorsqu’ils ont fini d’être « si mignons »).

    Nous avons alors, grâce à l’aide du siège, pu entreprendre une vaste campagne pour stériliser les chiennes en faisant du démarchage, maison par maison, pour convaincre les gens d’accepter que nous fassions opérer leur animal (en étant obligées, la plupart du temps, d’offrir la gratuité, tant les gens sont indifférents à leurs animaux).

    Mais il fallait en passer par là pour arriver à un résultat visible.

    Parallèlement, nous avons fait adopter un maximum de chiens abandonnés.

    Malheureusement, nous avons dû faire euthanasier de nombreux chiots.

    En revanche, aucune euthanasie de chiens adultes récupérables n’a été effectuée, hormis quelques chiens, qui se comptent sur les doigts de la main, en tellement mauvais état qu’il n’était pas possible de les soigner.

     Quelle évolution à ce jour ?

    Il n’y a pas de fourrière à Marie-Galante.

    En trois ans, nous avons prouvé qu’il était possible de limiter la surpopulation canine et la prolifération des chiens errants sans euthanasie, uniquement en stérilisant.

    Nous avons fait énormément d’information, de responsabilisation, et cela porte ses fruits.

    Certes, il y a encore une misère énorme, mais beaucoup s’occupent mieux de leurs chiens, nous dénoncent le voisin qui s’en occupe mal.

    C’est loin d’être gagné, mais c’est moins désespérant.

    En tout cas, plus de chiens errants, presque plus d’attaques de troupeaux, plus de « vers à chiens » transmissibles à l’homme dans le sable des plages.

    Plus de chiens écrasés.

    Pour arriver à ce résultat, il a fallu passer et repasser dans chaque famille (environ 10 000 habitants et 1 200 chiens).

    Parler, reparler, vermifuger, traiter contre les tiques, leur montrer que leur chien devenait plus beau quand il était soigné (si on s’y intéressait, il devenait intéressant !), mettre des colliers à la place des ficelles qui les retenaient prisonniers, des mousquetons pour faciliter le détachage (65 % de chiens attachés et JAMAIS détachés et souvent avec une longueur non réglementaire).

    Au début de notre action, l’espérance de vie d’un chien était comprise entre deux et trois ans.

    Il reste quelques personnes à convaincre de faire stériliser leurs chiennes.

    Nous maîtrisons cependant la prolifération, mais pas encore la maltraitance (qui est le plus souvent due à la négligence, et non à la cruauté volontaire).

    Il y a bien sûr aussi les chats.

    Nous savons que les refuges sont saturés après les naissances et par les chatons abandonnés dernièrement (ici aussi).

    Il ne reste donc des possibilités qu'en familles d'accueil et auprès d'adoptants.

     Et en Guadeloupe?

    C’est la même chose, en plus vaste.

    L’expérience menée sur un petit territoire comme Marie-Galante avait également pour objectif de servir de modèle à la Guadeloupe, où le problème est dramatique et où les actions doivent être menées à plus grande échelle.

    Aujourd’hui, une nouvelle association est née.

    Mais les objectifs sont les mêmes…

    Notre équipe est toujours là, prête à continuer nos actions : stérilisations, sauvetages, éducation.

    Nous rêvons d'un minirefuge d’une douzaine de places, ou mieux, deux refuges, car l'île est grande en kilomètres.

    L'idéal serait un vétérinaire salarié pour pratiquer un maximum de stérilisations.

    Nous avons besoin de soutiens.

    Nous avons besoin de vous !

    • Vous pouvez envoyer des dons à tout moment de l’année, pour aider l’association à continuer de remplir sa mission, primordiale pour les animaux de ces deux îles : Secours Protection Animale Marie-Galante et Guadeloupe, 192 route de Dolé, Dos d’âne, 97113 Gourbeyre, tél. : 06 90 62 19 29, nouveau site : www.a-marie-galante.com

    Propos recueillis pas Luce Lapin
    25 juillet 2010
    lucelapin@charliehebdo.fr


    • À LIRE dans « Les Puces » du journal (Charlie Hebdo du 28 juillet). On y retrouve Nelly Pernin, présidente de la nouvelle association, qui a besoin de tout ! D’adhésions, de dons, de parrainages, de médicaments, d’adoptants, de familles d’accueil…

    IMPORTANT. Faites connaître le site de Charlie, diffusez autour de vous ! S’il existe, c’est grâce au journal. « Les Puces », c’est dans le journal, « La Puce », c’est sur le site. Achetez le journal (tous les mercredis, en kiosques, 2,50 euros), allez sur le site !

    http://www.charliehebdo.fr/refuges.html#214

  • Corrida : la France, refuge pour les aficionados catalans ? (Rue 89)

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    Les députés de Catalogne vont se prononcer sur l'interdiction de la corrida.

    Pro et anti-corridas français entrent dans le débat.

    (De Madrid - Elodie Cuzin)

    Pour les Espagnols amateurs de films érotiques, le paradis s'est longtemps trouvé en France.

    Jusqu'à la mort de Franco, alors que la censure faisait rage en Espagne, les Catalans étaient particulièrement bien placés pour passer rapidement la frontière, parfois par cars entiers, et s'installer devant les grands écrans français.

    Aujourd'hui, les amateurs de corrida s'inquiètent de voir bientôt un même exode passer les Pyrénées, mais cette fois à la recherche d'arènes.

    Les députés catalans doivent en effet se prononcer mercredi sur la possible interdiction des corridas sur leur territoire, où seules les arènes de Barcelone sont encore en activité.

    Un scrutin qui s'annonce serré après un débat animé et teinté de questions identitaires autant que de considérations sur la maltraitance des animaux. Pionnières, les îles Canaries ont ainsi interdit les corridas dès 1991, en créant bien moins de remous.

    Des Français invités à débattre en Catalogne

    Les défenseurs des droits des animaux craignant de voir le débat se déplacer vers la politique tout comme les aficionados cherchant à démontrer que Catalans et corridas font bon ménage ont donc rapidement fait entrer la France dans le débat, en sollicitant en chœur et avec appétit des opinions jugées plus « neutres ».

    En France, on suit aussi le débat depuis des mois, en appréhendant ou anticipant avec joie, selon les convictions, l'impact que cette abolition pourrait avoir sur les arènes de l'Hexagone.

    Le président du conseil général du département des Pyrénées-Orientales, Christian Bourquin, le maire d'Arles et président de l'Union des villes taurines de France, Hervé Schiavetti, ainsi que le professeur français de philosophie, Francis Wolff, tous pro-corrida, ont ainsi été convoqués en mars à Barcelone pour participer au débat parlementaire décisif avant le vote.

    La Fédération des luttes pour l'abolition des corridas (Flac) a elle aussi fait irruption dans la controverse espagnole en dévoilant qu'une pétition envoyée par une centaine d'élus français aux députés catalans pour leur demander de préserver la tradition taurine, et très médiatisée en Espagne, comprenait en fait les « signatures » de trois élus décédés.

    Les anti-corridas français prêts à « déboucher le Champagne »

    Sa présidente, Isabel Marcoux, a été invitée par l'organisation catalane Prou, qui a forcé le débat au parlement catalan en rassemblant plus de 180 000 signatures, à assister en personne au vote fatidique, mercredi.

    « Pour nous c'est un test », explique Thierry Hély, chargé de communication de la Flac. A la veille de la session plénière, il affirme être « très confiant sur l'issue du vote » :

    « On garde le champagne au frais. C'est un événement historique qui se prépare, le commencement de la fin, tout doucement. Après cinquante ans de mépris, nous sommes enfin proches d'une première victoire notable et concrète. »

    Inquiétude chez les aficionados français

    L'heure est moins à la fête chez Bernard Raviglione, vice-président de l'association des aficionados de la ville de Céret (Adac), dans les Pyrénées-Orientales, non loin de la frontière espagnole. Même s'il ne pense pas que le futur de la corrida dans le reste de l'Espagne est en péril, il admet son « impatience » teintée d'« inquiétude » avant le résultat du vote.

    « Une part non négligeable du public dans nos arènes vient de Catalogne du Sud. La corrida, c'est aussi leur culture et ce n'est pas anodin qu'on les en prive. »

    Il admettant son désarroi devant un débat qui « a pris de telles proportions en Catalogne ».

    L'Adac se garde d'ordinaire de se mêler de politique mais la tournure des événements chez ses voisins lui fait soupçonner que « la défense des animaux n'est ici qu'un prétexte » derrière des batailles politiques.

    Nicolas Sarkozy à la rescousse de la corrida ?

    Tous deux concordent en tout cas lorsqu'ils prévoient qu'un vote positif à Barcelone pourrait aider les deux députées françaises, Geneviève Gaillard (PS) et Muriel Marland-Militello (UMP), qui tentent de faire interdire la corrida dans le Sud de la France, où elle est encore tolérée en vertu d'une « tradition locale ininterrompue ».

    Réputé grand amateur de corridas en Espagne, Nicolas Sarkozy apparaît également dans le débat espagnol.

    Un matador catalan aujourd'hui âgé de 75 ans, Joaquín Bernadó, a ainsi déclaré peu avant le vote au quotidien El Mundo qu'il manquait en Espagne « le courage qui existe en France » chez les taurins :

    « On y a remis en cause la “fiesta” il y a quelques années mais son Président a défendu ce spectacle. Pourquoi personne n'ose le faire ici ? »

    http://www.rue89.com/ibere-espace/2010/07/27/abolition-de-la-corrida-en-catalogne-la-france-sen-mele-160164
  • Îles Féroé : Sea Shepherd documente le massacre des globicéphales

    Faeroes Mass Slaughter

    Le 19 juillet dernier, 236 globicéphales noirs ont été brutalement massacrés dans la ville de Klaksvik aux Iles Féroé, Danemark.

    Grâce aux efforts d'un agent infiltré parmi les locaux, qui a pu prendre des photos du Grind, nom donné à cette cruelle méthode de chasse qui consiste à trancher la moelle épinière des cétacés au couteau après les avoir contraints à échouer dans une baie, Sea Shepherd a révélé au monde entier l'ampleur et l'horreur du massacre.

    L'infiltré en question n'était autre que Peter Hammarstedt, premier officier sur le Bob Barker.

    Il vivait parmi les insulaires depuis une semaine lorsqu'il entendit des nouvelles du grind à la radio.

    Il s’est immédiatement rendu à Klaksvik, mais incapable de mettre physiquement fin au massacre, il n'a pu malheureusement que documenter cette effusion de sang.

    D'après lui, "les globicéphales noirs voyagent par groupes de 200 à 300 individus. 236 d'entre eux ont été exterminés hier soir à Klaksvik, ce qui signifie que nul n'a été épargné : mâles, femelles enceintes et allaitantes, jeunes et bébés encore attachés à leur mère par le cordon ombilical."

    Le gouvernement des îles Féroé prétend que la mort de ces dauphins est rapide et indolore.

    Mais ces nouvelles images prouvent le contraire.

    "L'un des dauphins avait cinq à six entailles à la tête.

    Les insulaires l’ont utilisé comme une vulgaire planche à découper.

    Sa mort a été lente et très douloureuse.

    Certains sont charcutés pendant plus de quatre minutes avant de mourir", a rapporté Peter Hammarstedt.

    Ce Grind fut barbare et sans aucune distinction d'âge ni de sexe.

    D'après Peter qui a photographié un certain nombre de nourrissons et de fœtus morts :

    "Les bébés ont été arrachés du ventre de leurs mères et laissés sur les quais à pourrir".

    Les globicéphales forment une société matriarcale ; je ne peux même pas imaginer la peur et la panique de ces mères au moment où leurs petits étaient mutilés devant elles."

    Le Grind des globicéphales noirs aux Iles Féroé est similaire au massacre annuel des dauphins à Taiji au Japon (documenté dans le film oscarisé The Cove).

    Cependant, dans les îles Féroé, le massacre peut avoir lieu dans au moins dix-huit baies, alors qu'il n'y en a qu'une seule à Taiji : empêcher ce grind est donc un combat plus complexe.

    Les globicéphales noirs sont classés comme espèce "strictement protégée" en vertu de la Convention Relative à la Conservation de la Vie Sauvage et du Milieu Naturel de l'Europe.

    En permettant à ces massacres de perdurer dans les Iles Féroé, le Danemark ne respecte pas ses obligations en tant que signataire de la Convention.

    Peter Hammarstedt s’était fait passer pour un étudiant suédois en cinéma.

    Bien que d'importantes mesures aient été prises pour dissimuler son identité, il a finalement été reconnu par plusieurs chasseurs en raison de son apparition dans la série télé d’Animal Planet, Whale Wars.

    Apparemment, même les Iles Féroé ont entendu parler des interventions de Sea Shepherd contre la chasse baleinière illégale en Antarctique.

    Lorsque les chasseurs ont commencé à soupçonner Peter, il a tout de suite transmis ces images vers un serveur afin qu’elles quittent le pays et a pris la fuite en voiture.

    Dans l'heure qui suivit, il a reçu de nombreuses menaces et la direction de Sea Shepherd lui a demandé de quitter le pays au plus vite.

    Malgré un contrôle accru et un interrogatoire de police à l'aéroport, Peter Hammarstedt a réussi à quitter les Iles Féroé.

    Sea Shepherd s’oppose activement aux massacres des globicéphales dans les Iles Féroé depuis 1985 et reste sans conteste l'un des plus ardents défenseurs des mammifères marins.

    http://www.seashepherd.fr/news-and-media/news-100720-1.html

  • Céret : des militants anticorrida lynchés par les taurins (communiqué CRAC Europe)

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    Arènes de Céret

    LE CRAC EUROPE ET ONE VOICE SAUTENT DANS L'ARENE !

    Déchaînement d'une hyperviolence de la part des pro-torture : le mundillo montre son vrai visage!


    Le 11 juillet 2010 à 17h30, 22 militants abolitionnistes entament une action dans les arènes de Céret.


    Objectif : dérouler au sommet des arènes deux banderoles de 3 mètres sur 1 avec les inscriptions suivantes : CORRIDA = BARBARIE et CORRIDA = TORTURE.


    Dans le même temps, 16 militants sautent ou tentent de sauter dans l'arène afin de s'enchaîner au centre.


    La configuration des lieux est difficile.


    Il faut sauter plus de deux mètres pour se retrouver dans le callejon et sauter à nouveau une barrière de 1,5 mètre pour arriver sur le sable de l'arène.


    Les premiers militants passent les obstacles grâce à l'effet de surprise mais très vite des spectateurs bloquent des militants et les plaquent sans ménagement sur les gradins en béton, en les insultant copieusement et en les menaçant de les frapper.


    Les militants au sommet des gradins sont pris à partie très vite et les banderoles arrachées.


    La dizaine de militants qui se retrouvent au centre de l'arène est aussitôt agressée par les valets de piste.


    Ces derniers tordent les bras et le cou des militants, arrachent et déchirent des chemises et des tee-shirts.


    La haine et la rage du monde taurin se déchaînent contre nous.


    Nous sommes entraînés individuellement ou par "grappes" de deux ou trois si nous avons eu le temps de nous enchaîner à notre camarade le plus proche.


    Mais le pire est à venir.


    Dans un couloir sombre, les tortionnaires attendent pour leur "paseo" (faire les beaux avant le massacre des innocents).


    Nous recevons alors des coups de pied de la part des toreros tout en étant traînés au sol.


    La violence et la haine ne sont que d'un seul côté : celui des barbares.


    Nous ne répliquons pas, ni aux coups, ni aux insultes.


    C'est alors au tour d'un service d'ordre privé de nous prendre en charge sans aucun ménagement et de nous éjecter de l'enceinte extérieure des arènes.


    Nous avons constaté qu'aucune force de police n'était présente à l'intérieur des arènes.


    Les organisateurs ont appliqué leur propre loi : celle de la corrida, à 10 contre 1, avec la haine et le plaisir de faire mal.


    Ainsi un militant stoppé dans le callejon par quelques "gros bras" a été littéralement passé à tabac avant d'être expulsé.


    Sonné, il a été examiné par les pompiers et a pu rentrer chez lui hier soir.


    Nous espérons qu'il n'y aura pas de séquelles.


    Je précise au passage que nous étions toutes et tous rentrés tout à fait légalement dans l'arène en achetant nos billets...


    Aujourd'hui, des militants font constater leurs traumatismes par des médecins.


    Le petit monde de la torture tauromachique qui juge "intolérable" notre action pacifique et non violente ferait mieux de faire profil bas et de faire le ménage dans ses rangs car nous avons des images de ce qui s’est passé.


    Le mundillo perd son calme.


    En effet, comment continuer de torturer tranquillement en Catalogne française des herbivores paisibles alors que la Catalogne espagnole est sur le point d'abolir cette pratique ignoble ?


    Verdict les 28 et 29 juillet de l'autre côté des Pyrénées !


    A bientôt pour la suite.


    Très bientôt sur notre site, des photos et vidéos de l'événement !


    Et merci à la FLAC 66 pour son accueil chaleureux à la sortie des arènes !


    Pour le CRAC Europe

    Jean-Pierre Garrigues

    Vice-président

    www.anticorrida.com

  • La RATP coupable de mauvais traitements sur les pigeons (Villejuif)

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    Stéphane Lamart attaque la RATP pour « mauvais traitement » sur les pigeons

    par Quentin Descamps (Article paru dans Le Parisien)

    « J’ai vu des pigeons et leurs pigeonneaux morts de faim ou étranglés par les fils. »

    Stéphane Lamart, de l’association éponyme qui lutte pour la protection des animaux, est déterminé.

    Son combat : faire retirer le filet antipigeons installé par la au plafond de la gare routière Villejuif-Louis-Aragon.

    Il revendique plutôt la création d’un pigeonnier.

    Le défenseur des volatiles a même porté plainte contre la RATP pour mauvais traitement sur des êtres vivants, auxquels il souhaite que le statut d'« animaux domestiques » soit accordé.

    Alerté par des usagers de la ligne 7 du vendredi dernier, Stéphane Lamart constate que le filet qui sert à protéger les chemins de câbles des pigeons est « mal posé, emprisonnant une dizaine de cadavres, suspendus dans le vide ».

    La RATP se défend :

    « Ce filet a été posé pour protéger nos usagers dont nous recevons beaucoup de réclamations. Les pigeons sont responsables d’importantes nuisances sur notre réseau. »

    Défenseur invétéré de la cause des pigeons, Stéphane Lamart décide alors de prévenir la police qui, selon ses dires, se refuse d’abord à venir, avant de faire un passage furtif sans suite.

    Il raconte :

    « Il restait une dizaine de pigeons à l’agonie et, puisque nous étions en état de nécessité, j’ai décidé de couper les mailles du filet pour libérer les survivants. »

    « Un animal en captivité doit être abreuvé et nourri, ces filets de 200 m de long sont intolérables ! » proteste le militant pour la cause animale.

    Il a donc décidé de faire appel à un huissier de justice pour faire constater la situation, et a emmené l’un des pigeons mal en point chez un vétérinaire, qui a « confirmé la sous-nutrition avancée de ces oiseaux ».

    Hier, la RATP n’était pas en mesure d’indiquer si les filets allaient être conservés ou non.

    http://www.leparisien.fr/villejuif-94800/il-attaque-la-ratp-pour-mauvais-traitement-sur-les-pigeons-08-07-2010-993149.php

  • Brigitte Bardot s'en prend à Nicolas Sarkozy et ses ministres

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    Selon ses propres termes, Brigitte Bardot a décidé de "pousser un coup de gueule" contre la politique du chef de l'État.

    Dans un communiqué, l'ancien sex-symbol devenue fervente protectrice des animaux ne mâche pas ses mots, estimant que "la trace du passage au pouvoir de Nicolas Sarkozy est d'une négativité et d'une médiocrité inquiétantes".

    Brigitte Bardot se fait très virulente, s'attaquant également aux ministres qui sont selon elle "aussi inutiles que lâches à la limite de la malhonnêteté et du ridicule".

    Si elle souhaite dénoncer la politique du gouvernement, et notamment, on l'aura compris, l'affaire Eric Woerth, BB en profite pour s'indigner une nouvelle fois de la cruauté avec laquelle sont traités les animaux d'abattoir.

    Elle exhorte Nicolas Sarkozy à "apporter une aide urgente et sérieuse aux animaux qui sont traités dans cette France du XXIe siècle de manière barbare, inhumaine, scandaleuse et indigne".

    En janvier dernier déjà, Brigitte Bardot s'était adressée au Président, lui demandant cette fois de mettre un terme aux chasses présidentielles.

    Une tradition à laquelle Nicolas Sarkozy a récemment décidé de renoncer dans le cadre de mesures sur la réduction du train de vie de l'État.

    http://www.news-de-stars.com/brigitte-bardot/brigitte-bardot-s-039-en-prend-a-nicolas-sarkozy-et-ses-ministres_art35034.html

  • La force de venir en aide aux animaux (association "Droits des Animaux")

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    Les animaux sont des êtres sensibles, intelligents et conscients, même si cela n'a été reconnu que très récemment.

    Pour autant, cette reconnaissance n'a pas fait évoluer leur statut : ils continuent d'être traités comme des objets, de la marchandise, de la nourriture.

    Leur point de vue est totalement ignoré et leurs intérêts occultés.

    Droits des Animaux est une association loi 1901 ayant pour but de faire connaître, reconnaître et respecter les droits fondamentaux des animaux : droit à la vie, droit à la liberté, droit à ne pas être maltraité ni exploité.

    Nos trois missions principales sont :

    • Informer le public pour faire évoluer les mentalités (stands vidéo, happenings, conférences...)
    • Rassembler les personnes motivées pour aider les animaux
    • Interventions directes (Hunt sabotages, blocages, ...)

    Vu l'ampleur des moyens déployés par l'espèce humaine contre les animaux, ceux-ci n'ont aucune chance de résister efficacement, même s'ils se défendent quand ils le peuvent.

    C'est donc à nous de les aider à se libérer des humains.

    Rejoignez notre association pour participer à la libération animale !

    L'association ne poursuit aucun but lucratif ou religieux. Elle est indépendante de toute organisation, qu'elle soit confessionnelle, politique ou commerciale.

    http://www.droitsdesanimaux.net/index.php

  • Corrida : Marboz (Ain) récidive

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    Marboz : corridas remises en cause (communiqué de l'Alliance Anticorrida)

    Depuis 2008, l’Alliance Anticorrida et l’OABA (Œuvre d'Assistance aux Bêtes d'Abattoirs) se mobilisent contre l'implantation de spectacles qui constituent une porte d'entrée manifeste aux corridas à Marboz, dans l'Ain, département qui n'a aucune tradition taurine.

    Alain Gestas, le maire nous avait pourtant assuré que : « le spectacle organisé par le comité des fêtes local ne comporte aucune mise à mort et depuis trois années, se déroulent des festivités où aucune maltraitance, ni agression vis-à-vis des animaux n'ont été relevées ».

    Or les 24 et 25 juillet prochain doit se dérouler, d'après Le Progrès, une corrida portugaise, spectacle au cours duquel des taureaux sont combattus, à cheval par des rejoneadores, à l'aide de trois rejons de châtiment composés d’une lame à double arête de 18 cm de long, trois paires de banderilles longues ou courtes et trois fers décorés d’une rose en papier qui sont fichés dans le corps de l’animal (c.f. Règlement taurin municipal).

    Sans réponse de la mairie, les deux associations ont saisi Régis Guyot, préfet de l'Ain et la Direction des services vétérinaires qui assurent avoir « entendu leur cri d'alarme ».

    Les pouvoirs publics ont « rappelé au président du comité des fêtes de Marboz la règlementation applicable tant en matière sanitaire qu'en matière de protection animale » estimant, que, « si les conditions prévues par les textes applicables devaient ne pas être remplies, [ils veilleraient] à ce que le spectacle prévu ne puisse avoir lieu ».

    Sans réponse rapide du maire, l’OABA et l’Alliance Anticorrida saisiront le juge des référés pour faire interdire cette corrida, compte tenu du caractère manifestement illicite du spectacle programmé.

    http://www.allianceanticorrida.fr/infos.html

  • Une ingénieure de la NASA démissionne en raison du programme de tests sur des primates de la NASA

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    Ingénieure aérospatiale à la NASA, April Evans a démissionné de son poste d'architecte au sein du programme de la Station spatiale internationale (ISS en anglais) suite à la décision de la NASA d'effectuer des tests d'irradiation sur des primates, et ce après 30 ans de non-utilisation de primates.

    Une décision qu'Evans considère comme un pas en arrière majeur dans l'histoire des tests sur animaux pratiqués par la NASA.

    NASA aerospace engineer April Evans has resigned her position as a space architect on the International Space Station (ISS) program as a result of NASA’s decision to conduct primate irradiation testing after 30 years of non-usage, a decision Evans believes is a major step backward for NASA’s animal testing record.

    Evans argues that not only do primate irradiation experiments fall out of line with the Obama administration’s long range objective of developing new technologies to shield space radiations, but it also risks current and future international relations and partnerships crucial to NASA’s success.

    Take Action! Oppose NASA Space Experiments

    Evans’ concerns and opposition to NASA primate testing have been met with support by the European Space Agency (ESA) along with Animal Defenders International (ADI), a campaign group whose objective is legislative action in protection of animals.

    In an April 1, 2010 letter to ADI, ESA Director General Jean-Jacques Dordain categorically opposed the “necessity of complementary experiments with monkeys in combination with the human research objectives of Mars500,” and further declined “any interest in monkey research and does not consider any need or use for such result.”

    Evans, a nine-year veteran of the Human Spaceflight Program, served as the NASA VIPER ISS Visiting Vehicles Integration team lead for the past three years at NASA’s Johnson Space Center in Houston, Texas, prior to her resignation.

    She is a recipient of the NASA Space Flight Awareness Honoree award, a designation granted to fewer than one percent of the total NASA government and contractor workforce annually for their excellence.

    “After much deliberation, I resigned from NASA because I could not support the scientific justification for this monkey radiobiology experiment,” wrote Evans in a letter last week to Samuel Aronson, director of the Brookhaven National Laboratory, which was contracted by NASA to conduct the tests on squirrel monkeys.

    Instead, Evans has encouraged NASA to focus on developing space radiation shielding.

    “Both astronauts and hardware are at risk from the space radiation environment.

    This is a problem that all space agencies will have to solve for interplanetary space travel.

    Space vehicle radiation shielding is necessary technology for a sustainable long-term human space exploration program.“ Evans said to ADI.

    She believes that scientists and engineers should be given the chance and time to advance shielding technology.

    Pasadena Weekly reported that NASA Administrator Charles F. Bolden defended such experimentation calling it “very strongly peer-reviewed” and “very humane.”

    However, he did not comment on the growing internal debate and apparent contradiction between the proposed test and the new direction NASA received from the Obama administration.

    “These tests were proposed to support a schedule for space exploration that no longer exists,“ said Evans.

    “Experiments on primates only take focus away from the critical need for shielding technology.”

    She wrote in her letter to Samuel Aronson that “the planned monkey experiment focuses on predicting how the human brain may function after space radiation exposure.

    This isn’t solving the problem of space radiation; it’s merely further refining our measurements of the consequences”.

    Animal Defenders International has also written to NASA and Brookhaven National Laboratory, urging them to consider their European counterpart’s decision to not conduct these tests.

    “These tests are not only inhumane, they are also not a wise choice of the times. They are costly and scientifically unsupported.

    We urge NASA to stop ignoring the overwhelming opposition to these tests coming from the international space community, as well as from its own rank” said Jan Creamer, President of ADI.

    “We also would like to urge other NASA employees who object to these experiments to voice their opposition.”

    In the face of a nationwide budgetary crisis, the costs associated with the planned experiments have also raised concern.

    Reports indicate that these controversial radiation tests will cost an estimated $1.75 million of taxpayer money.

    Just two weeks ago, however, NASA announced potential layoffs of up to 5,000 workers, while suspending NASA’s back-to-the-moon Constellation program due to budgetary shortages.

    Take Action:

    Please write a polite letter for the attention of the NASA Administrator Charles F. Bolden Jr. Please request that he reconsider financing such horrific experiments.

    Public Communications Office,

    NASA Headquarters,

    Suite 5K39,

    Washington, DC

    20546-0001

    E-mail: public-inquiries@hq.nasa.gov