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Beauté - Page 3

  • Pour Marion Fraisse

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    "Allez, ça va se tasser", éluda le principal quand Nora Fraisse l'avait contacté, en décembre dernier, pour que Marion change de classe.

    Trois fois, elle avait insisté, sans même obtenir un rendez-vous.

    Cette mère est particulièrement vigilante.

    Elle sait que son aînée est sensible, artiste, drôle à faire hurler de rire son père et ses camarades, mais aussi parfois dans son monde, en quête d'affection, touchée par le malheur des autres.

    Une cible idéale.

    Petite déjà, elle subissait les mesquineries des copines.

    En sixième, Marion s'était fait traiter de "mongole" et d'"autiste".

    En cinquième, un garçon lui avait adressé un SMS :

    "Demain, à l'arrêt de bus, t'es morte."

    A la demande de Nora Fraisse, le professeur principal avait aussitôt convoqué l'auteur des menaces qui, aux côtés de sa mère, avait balbutié :

    "Mais c'était juste pour rigoler !"

    http://tempsreel.nouvelobs.com/l-enquete-de-l-obs/20131114.OBS5469/traitee-de-pute-de-boloss-marion-13-ans-s-est-suicidee.html

  • La citation du jour : Milan Kundera

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    "Il n’y a aucun mérite à bien se conduire avec ses semblables. [...]

    La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l'égard de ceux qui ne représentent aucune force.

    Le véritable test moral de l'humanité (le plus radical, qui se situe à un niveau si profond qu’il échappe à notre regard), ce sont les relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux.

    Et c’est ici que s’est produite la faillite fondamentale de l’homme, si fondamentale que toutes les autres en découlent."

    Milan Kundera, L’insoutenable légèreté de l’être, Paris, Gallimard, coll. Folio, 1984, p. 420-421.

  • On n'exploite pas ceux que l'on défend

    La cohérence entre la pensée et les actes est le principe fondamental.

    Sans cohérence, point de salut, mais de l'hypocrisie, de la mauvaise foi et beaucoup de lâcheté : celle qui consiste à faire passer son estomac, ses intérêts, avant ceux des autres êtres sentients.

    La cohérence commande d'être végane à tout personne prétendant militer "pour les animaux".

    On ne collabore pas à l'exploitation de ceux que l'on affirme défendre par ailleurs.

    Le véganisme n'est pas une opinion, ce n'est pas un mode de vie : c'est une évidence morale.

    Respecter les droits fondamentaux de l'autre sentient est l'évidence morale qui fonde toute civilisation digne de ce nom.

  • Anticorrida : Christophe Leprêtre en grève de la faim à Mimizan

    Christophe Leprêtre

    Originaire de Romilly où sa sœur est commerçante rue Gornet-Boivin, Christophe Leprêtre réclame l’abolition des corridas en France.

    Opposant déclaré à la tauromachie et à la corrida, Christophe Leprêtre, président du réseau Animavie, a entamé une grève de la faim à partir du mercredi 31 juillet au camping où il réside, devant l’hôtel de ville de Mimizan, dans les Landes.

    Originaire de Romilly, il souhaite par cette action personnelle interpeller le maire pour qu’il n’autorise pas la corrida dans sa commune.

    En effet, malgré plusieurs manifestations en 2011 et 2012, et après de très nombreux courriers de citoyens désapprouvant la tentative du lobby taurin d’implanter la corrida à Mimizan, « le maire Christian Plantier n’a jamais daigné répondre, ni réagir devant ce désaveu du peuple », indique Christophe Leprêtre.

    Cheminot travaillant à Hendaye, Christophe Leprêtre a quitté son département natal depuis une petite dizaine d’années.

    Sa sœur, Patricia, tient toujours son commerce, rue Gornet-Boivin, et suit heure par heure le déroulement de cette épreuve de force.

    « Mon frère est quelqu’un de très courageux, explique-t-elle. Il se bat avec ses moyens contre l’organisation de cette corrida prévue le 24 août. Sur le fond comme sur la forme, ma famille et moi le soutenons dans son combat contre la barbarie. »

    Christophe Leprêtre n’entend pas abdiquer malgré les pressions.

    « Je ne ressens pas de fatigue particulière, mais la faim commence à pointer…, indique-t-il. Nous avons rencontré une sympathique commerçante mimizannaise, elle nous a dit que personne dans sa commune n’a compris comment avait pu s’organiser une première corrida en 2009, alors que cette pratique était sans aucun rapport avec la mentalité locale. »

    Lettre à François Hollande

    En début de semaine, profitant d’une réunion du conseil municipal, Christophe Leprêtre s’est rendu devant l’hôtel de ville avec ses panneaux.

    « Les élus et les adjoints étaient là et sont venus à ma rencontre. Ils comprennent notre revendication mais sont surpris de cette grève de la faim. Je n’ai pas vu le maire, depuis le temps que je milite à Mimizan, jamais il ne s’est montré, c’est un fantôme ! »

    Lorsqu’on consulte le blog de Christophe Leprêtre, on peut lire nombre de témoignages de soutien émanant de toute la France mais aussi de certains pays européens qui saluent unanimement son action.

    Une pétition de soutien a été mise en ligne en début de semaine et Christophe Leprêtre, qui ne veut pas en rester là, a écrit à François Hollande.

    Une lettre dans laquelle il demande purement et simplement à l’autorité de l’État l’abolition des corridas en France.

    « Même si je mets ma vie en danger par ces temps de forte chaleur, je compte bien faire entendre jusqu’aux sommets de l’État que la corrida n’a pas lieu d’être dans cette cité landaise ni ailleurs. »

    http://www.lest-eclair.fr/accueil/christophe-lepretre-en-greve-de-la-faim-a-mimizan-ia0b0n85348

    Blog de Christophe : http://mimisang.canalblog.com/

     

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  • La citation du jour : Jacques Derrida

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    "La religion du vivant, n'est-ce pas là une tautologie ?

    Impératif absolu, loi sainte, loi du salut : sauver le vivant comme l'intact, l'indemne, le sauf, qui a droit au respect absolu, à la retenue, à la pudeur [...]

    C'est toujours le sacrifice du vivant, encore et plus que jamais à l'échelle de l'élevage et de l'abattage de masse, de l'industrie de la pêche ou de la chasse, de l'expérimentation animale.

    Soit dit au passage, certains écologistes et certains végétariens seraient les seuls "religieux" de ce temps à respecter l'une des deux sources pures de la religion [le respect du vivant] et à porter en effet la responsabilité de ce qui pourrait bien être l'avenir d'une religion."

    Jacques Derrida, Foi et savoir

  • Repentance et corrida : l'horreur d'une barbarie festive

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    Après avoir voué toute sa vie à la corrida et avoir tué plus de 500 taureaux au cours de sa carrière, Chiquilín, alias Rafael Jiménez González, torero de Cordoue, est en plein repentir et parle de l'amour dont peuvent témoigner les animaux.

    « Désormais, je ne puis supporter d’assister à une mise à mort, les animaux ressentent la douleur et souffrent comme nous, les taureaux nous regardent comme avec un air de gentillesse.

    Maintenant j’ai pitié d’eux et je ne serai plus capable de tuer un taureau.

    Il m’en a coûté de porter mes dernières estocades quand j’ai compris la bonté de l’animal.

    Une fois, un taureau qui me tenait au sol, me regarda puis m’épargna.

    J’ai vu des taureaux pleurer.

    C’est une chienne que j’ai depuis huit ans et qui m’a incité à un nouveau regard vis-à-vis des animaux.

    Avant, j’allais à la chasse très souvent, mais maintenant je suis incapable de tuer une mouche.

    L’autre jour, un grillon m’a empêché de dormir une partie de la nuit, jusqu’à ce que je me lève et le découvre dans un pot de fleurs.

    Je l’ai observé et je l’ai sorti.

    Il s’est passé quelque chose de très curieux dans mon rapport avec tous les animaux. »

    (D’après un article dans le journal espagnol ABC du 28 octobre 2007)

    http://www.notre-planete.info/actualites/actu_1504_repentance_corrida.php

  • Etre non-violent suppose d'être végan

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  • "Les Mémoires de la petite Fox. La voix des animaux" (Brigitte Marquet)

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    Un peu de publicité aujourd'hui pour le joli livre de mon amie Brigitte Marquet, grande défenseuse (végane) de la cause des pigeons et inlassable militante.

    L'auteure nous conte les aventures drôles et émouvantes d'une petite fox narratrice et de sa maîtresse, unies par un indéfectible attachement.

    Ce livre réjouira les amoureux des animaux - pas seulement des chiens, mais aussi des pigeons, ces mal-aimés de nos sociétés technicistes, barbares et sans âme pour qui tout ce qui n'est pas humain doit être éliminé.

    Un beau récit et un appel au respect de tous les êtres sentients à lire et à offrir, pour le bonheur des grands comme des petits.

    http://www.decitre.fr/livres/les-memoires-de-la-petite-fox-9782336004877.html

    Site de l'association de Brigitte : http://www.ambassadedespigeons.com/

  • "Au fond de ma révolte contre les forts..." (Louise Michel)

    http://www.boursedutravail-paris.fr/sites/default/files/stock/Image_Fiche_Biographie/311/Louise-Michel.png?1335109390

    Au fond de ma révolte contre les forts, je trouve du plus loin qu’il me souvienne l’horreur des tortures infligées aux bêtes.

    [...] la bête subit, lamentable, le supplice infligé par l’homme.

    Et plus l’homme est féroce envers la bête, plus il est rampant devant les hommes qui le dominent.

    Des cruautés que l’on voit dans les campagnes commettre sur les animaux, de l’aspect horrible de leur condition, date avec ma pitié pour eux la compréhension des crimes de la force.

    C’est ainsi que ceux qui tiennent les peuples agissent envers eux !

    Cette réflexion ne pouvait manquer de me venir.

    Pardonnez-moi, chers amis des provinces, si je m’appesentis (sic) sur les souffrances endurées chez vous par les animaux.

    Dans le rude labeur qui vous courbe sur la terre marâtre, vous souffrez tant vous-même que le dédain arrive pour toutes les souffrances.

    Cela ne finira-t-il jamais ?

    [...]

    Tout cela se fait sans y songer ; le labeur écrase les parents, le sort les tient comme l’enfant tient la bête.

    Les êtres, d’un bout à l’autre du globe (des globes peut-être !), gémissent dans l’engrenage : partout le fort étrangle le faible.

    Étant enfant, je fis bien des sauvetages d’animaux ; ils étaient nombreux à la maison, peu importait d’ajouter à la ménagerie.

    Les nids d’alouette ou de linotte me vinrent d’abord par échanges, puis les enfants comprirent que j’élevais ces petites bêtes ; cela les amusa eux-mêmes, et on me les donnait de bonne volonté.

    Les enfants sont bien moins cruels qu’on ne pense ; on ne se donne pas la peine de leur faire comprendre, voilà tout.

     http://bibliodroitsanimaux.voila.net/louisemichelaufonddemarevolte.html

  • Non ! Un animal ça ne se mange pas !

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    Les animaux nonhumains sont des êtres sentients, qui possèdent par conséquent des droits fondamentaux (droit à la vie, à la liberté, à ne pas être exploité ni torturé) que nous leur nions.

    Ils ne sont pas des produits, ni des ressources à notre disposition.

    Par conséquent, nous devons cesser de consommer TOUS les produits d'origine animale, car c'est notre demande en ces produits qui crée le marché de l'exploitation : non seulement la viande et la fourrure, mais aussi les produits laitiers, les oeufs, la laine, le cuir, la soie, etc.

    L'être humain n'a pas besoin de produits d"origine animale pour vivre et vivre en bonne santé : au contraire, les produits d'origine animale sont plutôt néfastes à la santé humaine.

    Si vous n’êtes pas végan, alors vous participez directement à l’exploitation animale.

    C’est aussi simple que cela.

    Les animaux étant des personnes morales, il n’y a qu’un seul comportement rationnel à adopter : devenir végan.
     
    Si vous n’êtes pas végan, s’il vous plaît, devenez-le.

    Le véganisme est une question de non-violence.

    C’est d’abord une question de non-violence envers les autres êtres sentients.

    Mais c’est aussi une question de non-violence envers la terre et envers vous-même.