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Go vegan! - Page 16

  • Les services secrets prédisent l'enfer pour 2030 (Le Matin)

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    Nous sommes de plus en plus nombreux sur la Terre

    ce qui provoque des conséquences alarmantes. (Image : Keystone)

    Surpopulation, guerre de l'eau, manque de nourriture et épuisement des ressources de la planète, un rapport du National Intelligence Council dresse un constat qui fait froid dans le dos pour les années à venir.

    Par Christine Talos

    A quoi ressemblera la Terre en 2030 ?

    Combien serons-nous ?

    Y aura-t-il assez à manger pour tout le monde ?

    Où devrons-nous vivre ?

    Autant de questions qui peuvent être des facteurs d'instabilité dans le monde et auxquelles le National Intelligence Council (NIC) américain vient de répondre dans le rapport Global Trends 2030 publié récemment.

    Crucial

    La question de la démographie est cruciale pour l'avenir de la planète.

    Et la Terre devrait accueillir 8,3 milliards d'habitants en 2030, rappelle l'étude rapportée par Le Monde, contre 7,1 aujourd'hui.

    Mais surtout contre 2,5 milliards en 1950.

    Autant de chiffres qui ont des conséquences pour l'état de santé de la Terre.

    Des conséquences d'abord alimentaires.

    Car la demande en nourriture devrait augmenter de 35% d'ici 2030.

    Or, les rendements agricoles, même s'ils continuent de s'améliorer, n'arriveront pas à répondre à la demande et nous vivons déjà sur les réserves selon le rapport du NIC, le bras analytique et prospectif des services de renseignement américains.

    On consomme plus que l'on produit

    « Au cours de sept des huit dernières années, le monde a consommé plus de nourriture qu'il n'en a produit.

    Une grande étude internationale estime qu'en 2030, les besoins annuels en eau atteindront 6900 milliards de mètres cubes, soit 40% de plus que les ressources durables actuelles », note l'étude.

    Pire encore : le rapport souligne que presque la moitié de la population mondiale vivra dans des régions touchées par la sécheresse, provoquant ainsi de gros risques de guerre pour l'eau.

    Mad Max n'est décidément pas loin...

    En outre, les pays émergents sont en train de changer leur régime alimentaire et consomment de plus en plus de viande.

    Or, la production de viande exige beaucoup d'eau et de céréales également avides de liquides.

    Le rapport souligne aussi que 60% de la population mondiale vivra en ville en 2030.

    Là aussi, les conséquences seront graves pour l'environnement.

    Car l'urbanisation croissante « a conduit à des réductions drastiques des forêts, des changements négatifs dans le contenu nutritif et la composition microbienne des sols, des altérations dans la diversité des plantes et animaux supérieurs ainsi que des changements dans la disponibilité et la qualité de l'eau douce ».

    Bref : l'avenir ne s'annonce pas franchement rose en terme de sécurité alimentaire.

    Reste à savoir comment les Américains, qui ont refusé de s'engager récemment sur la limitation des gaz à effet de serre lors des négociations de Doha, vont empoigner le problème décrit minutieusement cette fois pour leurs propres services de sécurité.

    (Newsnet)

    http://www.lematin.ch/sante/environnement/Les-services-secrets-predisent-l-enfer-pour-2030/story/20903589

  • Non ! Un animal ça ne se mange pas !

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    Les animaux nonhumains sont des êtres sentients, qui possèdent par conséquent des droits fondamentaux (droit à la vie, à la liberté, à ne pas être exploité ni torturé) que nous leur nions.

    Ils ne sont pas des produits, ni des ressources à notre disposition.

    Par conséquent, nous devons cesser de consommer TOUS les produits d'origine animale, car c'est notre demande en ces produits qui crée le marché de l'exploitation : non seulement la viande et la fourrure, mais aussi les produits laitiers, les oeufs, la laine, le cuir, la soie, etc.

    L'être humain n'a pas besoin de produits d"origine animale pour vivre et vivre en bonne santé : au contraire, les produits d'origine animale sont plutôt néfastes à la santé humaine.

    Si vous n’êtes pas végan, alors vous participez directement à l’exploitation animale.

    C’est aussi simple que cela.

    Les animaux étant des personnes morales, il n’y a qu’un seul comportement rationnel à adopter : devenir végan.
     
    Si vous n’êtes pas végan, s’il vous plaît, devenez-le.

    Le véganisme est une question de non-violence.

    C’est d’abord une question de non-violence envers les autres êtres sentients.

    Mais c’est aussi une question de non-violence envers la terre et envers vous-même.
  • Dialogue entre une éleveuse qui "aime ses animaux" et moi-même

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    Une éleveuse, que j'appellerai X, est présente sur la page Facebook d'une association de protection animale spécialisée dans la défense des chevaux.

    Comme bon nombre de membres de la "protection animale", X prétend aimer les animaux tout en les exploitant.

    Dans son cas, non seulement elle les consomme, mais encore a-t-elle fait de leur utilisation son activité principale.

    Evidemment, il est des animaux qu'elle ne songe pas à exploiter, reflétant en cela la culture occidentale qui est la sienne : les chiens, les chats et certainement les chevaux.

    Comme chaque fois que je me retrouve face à l'hypocrisie - consciente ou non - de personnes qui affirment "aimer les animaux" tout en les utilisant, je m'efforce de leur faire comprendre qu'il ne s'agit certainement pas d'amour, et qu'il serait temps qu'ils s'interrogent sur le sens qu'ils prêtent à ce mot.

    Mes interventions ne sont jamais nominatives ni violentes, et si elles peuvent paraître provocatrices, ce n'est qu'aux yeux de celles et ceux qui les reçoivent ainsi.

    X étant venue me relancer jusque dans ma boîte aux lettres Facebook personnelle, je lui ai répondu fort aimablement.

    Ce dialogue, reproduit in extenso, est, comme on verra, éclairant à plus d'un titre.

    Je perçois notamment chez X le désir inconscient d'être confortée, voire rassurée par moi, dans l'idée qu'elle ne fait rien de mal.

    Du reste, à ses yeux, elle pense (ou pensait) ne rien faire de mal.

    Parce qu'elle traite les animaux qu'elle exploite "humainement", elle exige que je la différencie de ceux des éleveurs qui pourraient moins bien traiter, ou maltraiter, "leurs" bêtes.

    Or il n'y a pas d'exploitation "humaine" des autres.

    La seule chose que j'aurais pu lui dire et que j'ai oublié de lui spécifier, c'est qu'elle n'est pas la seule, ni même la pire, responsable de cet état de faits.

    Effectivement, si elle est une éleveuse (ce que l'on s'obstine à appeler "métier" ou "profession", comme on le dit encore pour le proxénétisme, et un éleveur n'est assurément rien d'autre qu'un proxénète), c'est parce que la société permet qu'elle le soit, par la demande en produits d'origine animale qui est la sienne.

    Si la société des humains respectait les droits fondamentaux des êtres nonhumains sentients, ni les élevages ni les abattoirs n'existeraient.

    Personne alors ne songerait à devenir "éleveur", comme d'autres ambitionnent de devenir professeur, maçon ou musicien.

    En conséquence, les responsables de l'existence des élevages et des abattoirs ne sont pas tant les personnes qui les fondent et qui y travaillent, que les consommateurs de produits d'origine animale qui créent le marché de l'exploitation.

    ***

    X : Bon c'est bon on est juste pas d'accords. mais ne vient pas me dire que je n'est pas d'arguments. Dis moi juste a part te nourrir de salade ce que tu fais de concrets dans la vie, tous les jours pour les animaux? je cherche pas la bagarre. Ton discours, je le comprends et je concois parfaitement qu'on puisse dire et tenir cette moralité vis a vis des animaux. Après si t'as pas passez une semaine dans mes bottes tu peus juger mon travail, ma vie et ce que je suis en général. Je comprends ta position, comprends la mienne.

    Moi : Bonjour,

    Non, on ne peut pas défendre l'exploitation et le meurtre d'autres êtres sentients. De même que les esclavagistes opposaient aux abolitionnistes de l'esclavage de fausses bonnes raisons d'exploiter les Noirs (ce qu'ils jugeaient, eux, comme des "arguments" valides), les exploiteurs d'animaux font de même face aux abolitionnistes de l'exploitation animale : vos arguments ne valent rien, tout simplement parce que les animaux sont des êtres sensibles, et qu'en tant que tels ils ne sont pas des produits à exploiter et à tuer.

    Vous écrivez : "ce que tu fais de concrets dans la vie, tous les jours pour les animaux?"

    Je n'ai pas besoin de vous retourner la question. Mais je répondrai à la vôtre, qui me semble particulièrement risquée car je n'ai pas de comptes à rendre. Je le fais néanmoins. C'est très simple. Déjà je ne les mange pas, ce qui fait que je sauve des vies tous les jours. Ensuite je milite au sein de l'asso Vegan.fr. Nous informons le public sur le bien-fondé éthique du véganisme en tenant des tables d'information. Je rachète des animaux de la boucherie, je paie depuis plus d'un an une pension à un chien qui devait être euthanasié, j'écris des articles ou des livres sur le véganisme abolitionniste, je sensibilise mon entourage, etc. Bref, il ne se passe pas un jour de ma vie sans que je ne m'occupe des animaux, et ce depuis des années.

    Je vous souhaite un agréable week-end.

    Méryl

    X : Ne jugez pas la personne humaine a qui vous vous adressez juste à ce qu'elle a dans son assiette. C'est fermer les yeux sur de bien belle chose que la vie peut nous offrir.

    Certes beaucoup de choses peuvent déconner dans ce monde de dingue à cause de l'homme, l'animal est mal aimé à cause de nous. Mais l'erreure que vous faites c'est d'accuser les mauvaises personnes. Votre combat est honorable, vos arguments je les comprends, mais après ca s'arrete là. Je ne pourrais être adepte à une moralité qui fait passer la condition animale avant la condition humaine. J'ai une famille, j'ai des animaux. Je fais après la part des choses. Je suis agricultrice et fière de l'être, est ce que ca fait de moi un mauvaise personne ??? je suis aussi une mère, une compagne, je fais partie de divers association et suis dans le milieu de la musique. comment pouvez vous me juger juste par la profession que j'exerce......

    Des arguments qui prouvent mon attachement aux animaux, j'en ai des caisses, mais je sais d'avance, que la gourou d'une secte comme la votre, ne les entendras pas. Le dialogue est complètement inexistant. Dans votre réponse vous me faites que des copier coller de votre discours vegan. Je n'ai rien de plus de votre part que votre bla bla identique de jours en jours.

    Les 2 pieds et les 2 mains dans la merde pour le bien etre de mes animaux, voilà à quoi se résume mon quotidien. Maintenant si vous prétendez que ce que je raconte c'est n'importe quoi, je vous invite à passer une semaine dans mes bottes, et à ce moment là vous vous rendrez compte que pour faire ce metier on a interets à éprouver un minimum d'amour pour ces animaux.

    Tous ce que je vous demande et ceux depuis mes 1er mots échangé avec vous c'est de ne pas généraliser votre discours et de ne pas tous nous mettre dans le meme panier.

    Je continuerais tous comme vous à me battre pour faire reconnaitre mon metier si on le matraque comme vous le faites. Dans le PA etre eleveurs pour la viande, n'est pas forcement ce qu'il y a de mieux vue. Je le comprends, je le respecte. En général mon discours est tous de meme toléré. Je me prends de réel "fion" que par les végans. Les seuls qui me juge et me manque de respect sont les végans......

    Sans commentaires, je vous laisse avec vos idées complétement dépassé et exclus de la réalité de la vie sur notre terre.

    Bonne salade, moi je mange des crepes ce soir avec les oeufs que mon fils a été chercher avec son papi ^^ .

    Bonne soirée et j'espère ne pas a avoir à me retrouver sur votre chemin.

    Moi : Je ne vous ai pas agressée personnellement. A aucun moment je ne vous ai condamnée personnellement. Je pense avoir été correcte dans mes propos. Je défends des réalités morales qu'on ne peut nier. Si vous me demandez de juger votre métier, je dis que c'est un métier immoral. Ce n'est pas vous que je juge, que ceci soit bien clair. Rien dans mes paroles n'a été nominatif il me semble.

    Si défendre la vie des animaux vous semble détaché des réalités et de la vie sur terre, vous faites une erreur grave. L'empathie et la compassion pour les innocents que sont les animaux nonhumains sont au contraire une très belle chose que des gens aussi honorables que Gandhi ont défendue.

    Par ailleurs vous avez une vision très caricaturale des végans que vous ne connaissez pas. Nous ne mangeons pas que de la salade. Nous mangeons tout, sauf des produits d'origine animale. Autrement dit tout le reste. Et même des crêpes, que ma mère, elle aussi végane, réussit merveilleusement, sans oeufs, ni beurre, ni lait.

    X : Ne jouons pas sur les mots et restons en là dans ce cas. Dans tous les cas nous ne tomberons jamais d'accord. Moi je suis nominative dans mes propos et ca ne m'empecheras surment pas de bien dormir ce soir. Bon courage pour votre combat qui resteras pour moi perdu d'avance.

    Moi : Vous écrivez : "Je ne pourrais être adepte à une moralité qui fait passer la condition animale avant la condition humaine."

    Où avez-vous vu cela ? Vous n'avez décidément rien compris. Ce n'est pas parce que je dis que les animaux nonhumains sont nos égaux que je les fais passer avant nous. Je mets simplement tout le monde sur le même plan, et ma vie d'être humain n'est certainement pas plus importante que celle d'un autre animal.

    Je suis féministe, milite pour les droits des femmes, des homosexuels et des enfants. Vous me trouverez partout où la justice n'est pas respectée.

    Mon combat pour les droits des animaux s'inscrit dans cette continuité, et il est regrettable que vous ne l'ayez pas perçu.

    Enfin ayant grandi à la campagne et y ayant vécu jusqu'à l'âge de 17 ans, il vous plaira sans doute d'apprendre que j'ai eu des camarades fils et filles d'agriculteurs. Je ne méprise pas ces personnes. Les voisins de ma mère, par exemple, élèvent des vaches et j'entretiens d'excellents rapports avec eux.

    Mais ils connaissent mes idées. Ce n'est pas eux que je condamne, mais bien leur profession, qui consiste à exploiter des animaux et à les envoyer à la mort quand ils jugent le moment venu de le faire. Eux aussi disent "aimer leurs bêtes", et je les crois, comme je vous crois.

    Je fais simplement remarquer qu'"aimer", dans ce cas-là, ne veut rien dire, même si pour une partie d'entre vous vous êtes sincères au moment où vous le dites. Mais envoyer un être vivant et sensible, pourvu d'émotions, à la mort, non, ce n'est pas "aimer". Ou alors c'est de l'amour vache.

    Quant aux enfants, on a le droit d'en avoir ou pas, pour les motifs que l'on veut. S'il me prend un jour l'envie d'avoir un enfant, j'en adopterai un, comme je le fais pour mes chiens. Ce sera rendre un enfant heureux, au lieu d'en fabriquer un alors que nous sommes trop nombreux et que cette planète s'épuise par notre faute.

    Je vous souhaite une belle soirée,

    Méryl

    X : Désolé, non je n'ai pas vue ca comme ca. J'en fais surment moins que vous c'est certain sur le plan morale. Par contre mes manches sont relever tous les jours pour mes animaux. Et ma seule ambition dans la vie n'est pas de jouer de combattre toutes les inegalités mais de prendre soin de ma famille et de ma ferme car je les aime. Voilà ce qui fait qu'on ne se comprendra pas.

    Maintenant si vous remettez en doute ma notion de l'amour, et de ce que j'en fais dans ma vie de femme de compagne et de mère bah je vous dis d'aller vous faire voir......

    Le sujet est clos

    Moi : Vous dites : "Par contre mes manches sont relever tous les jours pour mes animaux."

    Non, c'est d'abord pour vous que vous les exploitez et travaillez.

    Votre agressivité à mon égard, qui est nominative, comme vous dites, ne me touche pas, mais m'interpelle. Elle est la preuve d'une conscience qui éprouve le besoin de se défendre. Vous répondez à mon respect intégral des animaux par l'agressivité. Vous essayez de vous dédouaner à moindres frais de la responsabilité d'exploiter les animaux en diabolisant les végans. Vous inversez les rôles. En psychologie, on appelle cela un réflexe de défense et c'est bien normal.

    X : Mon agressivité est bien présente à votre égard à partir du moment ou vous vous permettez par je ne sais quelle droit supreme de remettre en question ma notion de l'amour sous pretexte que je suis eleveuse. Vous parlez à une mère et là on rentre dans un tout autres sujet qui fâche..... !!!!!

    C'est pour ca que je vous laisse le dernier mots si ca peut vous fait plaisir mais moi, j'en ai terminé. c'etais une bien belle erreure de vouloir discuter avec vous. Je n'échangerais plus un mots avec des gens aussi obtus que vous, aussi intolérant et aussi extremiste que vous. Vous êtes superwoman, freud, gandhi enfin tout à la fois. Ptetre meme une sainte mais vous ne le savez pas.....

    Cessons ce dialogue.

    Je m'excus d'avoir voulu en savoir plus sur vous et vos convictions. Je suis déçus.

    Ce ne fut pas un plaisir du tout donc bon combat utopique et bon courage pour votre vie amoureuse car apparement vous savez aimer comme une déesse vous!!!!!!

    Je sais c'est hors sujet mais vous me faites pas marrer du tout avec vos belles lecon de morale.

    Aurevoir

    Moi : Je ne réponds pas aux attaques personnelles, lesquelles ne m'atteignent pas. La violence entraîne la violence et vous ne parviendrez pas à m'amener sur ce terrain.

    Aimer, ce n'est pas exploiter, ce n'est pas tuer. Vous aimez vos enfants, et par conséquent vous ne les traitez pas comme les animaux que vous élevez.

    Le véganisme éthique n'est pas un "combat", mais un mode de vie éthique appelé à se généraliser, comme cela se passe notamment dans les pays anglo-saxons. Pour connaître assez bien les Etats-Unis et l'Irlande, je mesure l'écart considérable qui sépare la France de tels pays où le véganisme est connu et de plus en plus populaire.

    Ce n'est donc pas une utopie.

    La lutte contre l'esclavage aux Etats-Unis, au XIXe siècle, était également perçue comme "utopique" par la population. L'histoire signa pourtant la victoire des abolitionnistes, non leur défaite. Pour les animaux, ce sera plus lent, car nous émergeons à peine de milliers d'années d'indifférence (quoiqu'il y ait eu des végans il y a bien longtemps - je pense néanmoins au philosophe Empédocle, Ve siècle avant J.-C., qui refusait de consommer, par éthique, des produits d"origine animale), mais j'y crois.

    Les jeunes générations sont de plus en plus sensibles aux arguments éthiques touchant les animaux. Et ils n'ignorent plus désormais ce qu'on leur fait subir, grâce à internet et aux médias en général. Et comme disait le regretté Théodore Monod :

    « Le peu qu’on peut faire, le très peu qu’on peut faire, il faut le faire, pour l’honneur, mais sans illusion. »

    Il se trouve que j'ai - encore - quelques illusions qui me poussent à avancer et continuer mes actions militantes. Et même si je n'en avais pas, j'avancerais quand même, "pour l'honneur".

    Bonne soirée,

    Méryl

  • Tellement facile de remplacer les animaux dans votre assiette !

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  • Age auquel les animaux sont abattus vs leur espérance de vie naturelle

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    Abattre les animaux lorsqu'ils sont bébés est une pratique banale et normalisée, qu'ils soient élevés en exploitation industrielle ou en exploitation "humaine", "durable", "naturelle", "plein air", "sans cage", "nourrie au fourrage", "locale" ou encore "biologique".

    Ne participons plus à l'holocauste.

    Plus aucun produit d'origine animale dans nos vies.

    Devenons végans.

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  • Le vrai sens du mot

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  • PETA ou le remake de "Sexe, mensonges et manipulations"

    De la Femme-poulette en cage à la Femme-viande à l’étal

    PeTA (People for the Ethical Treatment of Animals - "pour un traitement éthique des animaux") est une organisation américaine de "protection animale", plus connue pour envahir la planète - mondialisation oblige - de saynètes exhibant des jeunes femmes nues dans des cages, sur des lits gonflables, dans des cercueils, dans des barquettes, etc.

    Et le plus pathétique, c’est que les photographes de presse accourent.

    Il faut bien qu’ils entretiennent le public dans une passivité voyeuriste.

    Ce dossier a pour but d’exposer le fonctionnement de PeTA et de remettre en question les coups marketing de cette organisation.

    5 chapitres structureront ce dossier :

    PeTA et la religion

    Alex Pacheco, l’ex co-fondateur de PeTA, se destinait à devenir un prêtre catholique, avant qu’il ne fonde PeTA avec Ingrid Newkirk.

    Il décida de quitter l’organisation en 1999 parce qu’il était en opposition constante avec sa co-directrice au sujet de l’euthanasie massive des animaux, dont ils avaient la charge.

    Il fonda une nouvelle organisation "Humane America Animal Foundation", dont la mission est de promouvoir la politique du "No-Kill" (anti-euthanasie) dans les refuges.

    Il semble que - selon l’interview qu’il a donné dans le magazine Animals’ Agenda magazine - son départ de PeTA soit également animé par le fait qu’il était en désaccord avec les tactiques agressives et choquantes de PeTA.

    Alex Pacheco fut remplacé par Bruce Friedrich, la nouvelle tête pensante de PeTA.

    Bruce Friedrich est un fervent catholique et un anti-avortement acharné (supporter du mouvement Pro-Life).

    Il est en charge du département "Végétarisme - Go veg" et répète souvent qu’être anti-avortement conduit à devenir vegan, une allégation contestée par la Vegan Society et la plupart des vegans anglo-saxons.

    Bruce clame également que Jésus aurait été végétarien.

    La même allégation est utilisée par une secte d’origine allemande (la gourou devenue végétarienne, s’autoproclame être la porte-parole de son frère Jésus) dont PeTA France a fait de la pub sur son site web pendant plusieurs années, avant de retirer le lien, sous la pression de quelques militants français de la cause animale.

    Ingrid Newkirk est souvent décrite, par ses anciens collaborateurs ou d’autres acteurs américains de la cause animale, comme une gourou et une despote [1].

    PeTA n’est peut-être pas une organisation démocratique, mais ce phénomène est aussi présent dans les associations animales françaises (et pas seulement animales, d’ailleurs), dont les fondatrices/fondateurs restent président(e)s de leur association ad vitam aeternam afin de maintenir leur contrôle et garder un statut salarié, pour la plupart d’entre eux.

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    Bannière sur PeTA France

    PeTA et les people

    Que serait l’Église de Scientologie sans Tom Cruise et une cohorte de célébrités hollywoodienne ?

    Les sectes l’ont compris depuis longtemps : pour faire parler de soi, gagner en notoriété et en... argent, il faut se targuer d’être soutenu par des "people".

    Un trop-plein de people produit un rejet et coupe une organisation des vraies préoccupations des gens.

    C’est ce qui s’est notamment passé avec la réélection de George W. Bush par le petit peuple, en 2004.

    Une coalition impressionnante de people chanteurs, acteurs, cinéastes, avait pourtant appelé à voter démocrate.

    Les gens "ordinaires" trouvent de plus en plus insupportable de recevoir des leçons de morale consumériste de la part de people comme Paul McCartney ou Pamela Anderson, dont l’empreinte écologique de chacun doit facilement dépasser les 20 planètes.

    Et puis un people qui se shoote au botox, à la silicone et à d’autres produits moins licites, comme semblait le faire Anna Nicole Smith (autre égérie PeTA), devrait d’abord se regarder dans une glace, avant de dire aux autres quoi manger et porter.

    Avec PeTA, le comble est que des people sont exhibés pour défendre une cause qu’ils n’embrassent même pas eux-mêmes !

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    Cindy Crawford, égérie d’une campagne anti-fourrure de PeTA, reporta de la fourrure l’année suivante

    L’exemple le plus significatif est que tous les mannequins (Kate Moss, Claudia Schiffer, Naomi Campbell, Cindy Crawford) qui avaient posé pour la campagne anti-fourrure de PeTA "Rather go naked than wear fur" de 1994/95, ont depuis reporté de la fourrure, prétextant que c’était redevenu à la mode.

    La campagne "Plutôt à poil qu’en fourrure" a toujours sonné comme un slogan publicitaire creux, et l’industrie de la fourrure ne s’est jamais aussi bien portée depuis son lancement.

    PeTA est connu pour faire des campagnes de promotion du végétarisme, et leur ambassadrice n’est autre que la people Pamela Anderson.

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    Tournez une nouvelle page, esayez le végétarisme

    Le hic est que Pamela n’est pas végétarienne.

    Elle répète souvent dans ses interviews qu’elle continue à manger du poisson et qu’elle adore les crustacés.

    Que retient le public de Pamela Anderson, présentée comme végétarienne stricte par PeTA ?

    "Faites ce que PeTA me fait dire, ne faites pas ce que je fais".

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    Eve Angeli, encore une fois nue

    Depuis que la chanteuse Eve Angeli ne vend plus de disques, elle s’est reconvertie en ambassadrice du salon de l’érotisme et en miss Nunuche qui fait les bonheurs de la TV réalité.

    Se mettre nue, Eve Angeli et les autres égéries PeTA le faisaient déjà, bien avant que l’organisation leur demande de continuer à le faire "pour les animaux".

    Ces people "has been" passent à la TV grâce à PeTA et font parler de PeTA : c’est juste un échange de bons procédés, la sincérité pour la cause animale n’est qu’accessoire.

    Si demain, ces mêmes people posaient nus pour une marque de fourrure ou de jambon, le public ne serait pas choqué.

    Leur message sur les animaux est tellement dilué dans une auto-promotion et un appel désespéré à vouloir être toujours invités sur les plateaux TV, que l’on ne retient rien de leur pseudo combat... pour PeTA.

    Le point commun de toutes ces "célébrités", égéries de PeTA (des ex-chanteuses en mal d’auditeurs aux ex-hardeuses en mal de mateurs), c’est que ce sont des femmes sans charisme ni sincérité, et surtout inoffensives pour les lobbies de la fourrure, de l’agroalimentaire, etc.

    À noter que pour Eve Angeli, la conception du respect animal réside dans la possession de NAC en cage et la visite de zoos (son blog est truffé de photos de ses visites zoologiques, pour nous prouver qu’elle mérite bien d’être l’égérie de la "protection animale").

    PeTA et le sexe

    Sex sells

    Ce qui a propulsé la secte Raël n’est pas tant son discours fumeux sur les extraterrestres que celui sur le sexe : promotion de la "libération sexuelle et la méditation sensuelle".

    Selon l’UNADFI (Union nationale des associations de défense des familles et de l’individu victimes de sectes), la pratique de la méditation sensuelle pourrait impliquer des mineurs.

    Sur la question de la "libération sexuelle", l’organisation PeTA va aussi très loin : justification de la zoophilie, banalisation de la pornographie et de l’imagerie pédophile.

    Zoophilie, sadomasochisme, pédophilie : il en faut pour tous les goûts

    Dans un article du philosophe utilitariste de la libération animale Peter Singer, publié sur le site pornographique Nerve, celui-ci trouve la zoophilie acceptable - une relation sexuelle entre un humain et un animal - à condition que l’animal ne soit pas "brutalisé".

    Puisque les vaches et les veaux ont un appareil génital similaire à celui des humains, pourquoi devrions-nous nous en priver ?

    Ce serait ballot de gâcher, non ?

    Ah, ces... utilitaristes !

    Sauf que c’est très similaire aux arguments dont se servent les pédophiles pour justifier leur "attirance" envers les enfants.

    Bien sûr, tout ce petit monde jure qu’il ne commet aucun viol, pression, ou violence... puisque cela se fait dans l’harmonie d’un "plaisir réciproque".

    Tous les acteurs américains de la cause animale ont été scandalisés par les propos de Peter Singer.

    La seule à les approuver fut Ingrid Newkirk, présidente de PeTA.

    Fantasme pour pédophiles de la collégienne nue au tableau à la jeune fille nue au nounours

    Question : devinez de quoi parlent ces deux pubs de PeTA ?

    Réponse : selon PeTA, dénoncer l’exploitation des animaux pour leur fourrure, en déshabillant des nymphettes.

    Cela fait plus de 10 ans qu’au lieu de combattre de front l’industrie de la fourrure, PeTA a choisi de faire des campagnes focalisées sur la promotion de la pornographie et sur le harcèlement des femmes/célébrités en fourrure.

    Résultat : l’industrie de la fourrure ne s’est jamais mieux portée.

    Beaucoup de "protecteurs des animaux" sont également ravis de marteler - sur leurs propres forums et listes de discussions - que les femmes en fourrure sont toutes des "pétasses", des "salopes", des "poules", des "dindes".

    Précision : insulter les femmes en fourrure avec des noms d’animaux comme "poule" et "dinde" est souvent l’apanage des dirigeants d’associations animales comme la FBB [2].

    Cela prouve le peu de considération qu’ont ces gens pour les femmes autant que pour les animaux.

    L'écrivaine des droits des animaux Carol J. Adams a très bien expliqué ce phénomène :

    "La campagne anti-fourrure fournit aux activistes des droits des animaux un autre terrain propice au harcèlement des femmes.

    Je me demande pourquoi la campagne contre la fourrure dispose de tant d’énergie.

    Pourquoi ?

    Parce qu’elle est l’un des rares domaines de cruauté envers les animaux où les femmes sont vues comme coupables, comme preneuses de vie.

    Je pense que cela tombe à point nommé du point de vue anti-avortement et donne de la crédibilité aux activités agressives des anti-avortement."

    Source : ICI

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    Même battue, une femme est sexy

    On peut faire un parallèle entre la douleur infligée à un animal et la douleur infligée à un humain.

    Le problème est que cette affiche sexualise la violence envers une femme et la rend attractive.

    Complaisance avec la violence envers les femmes :

    "Le 19 janvier 2006, dans les rues de Nice, une femme nue a été battue et écorchée vivante en public pour attirer l’attention des consommateurs sur la réalité du commerce de la fourrure" (texte original de PeTA France).

    Escalade dans le mauvais goût nauséeux et le fanatisme irresponsable.

    Ce que les consommateurs ont vraiment retenu de cette petite saynète malsaine ?

    Les deux hommes et la femme qui ont organisé et participé à la mise en scène d’une femme nue battue et écorchée vivante en public sont aussi IRRESPONSABLES et coupables que l’association qu’ils représentent, et pour laquelle ils semblent être dévoués à un point tel que cela fait froid dans le dos !

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    Saynète PeTA devant Burberry - Fantasme de psychopathes, c’est sexy et fun de poignarder et de donner des coups de gourdin aux femmes

    Ceux qui désapprouvent

    Quelques défenseurs de la cause animale, qui se décrivent comme féministes, ont sévèrement condamné les campagnes sexistes de PeTA.

    Les plus connus sont l’écrivaine végétarienne Carol J. Adams et le juriste des droits des animaux Gary L. Francione.

    Tous deux sont américains.

    Quelques-unes de leurs citations :

    "Tant et aussi longtemps que nous continuerons à traiter les femmes comme de la viande, nous continuerons à traiter les non-humains de la même manière.

    Je m’oppose donc très fermement à l’utilisation du sexisme, du racisme, de l’homophobie ou de la violence pour faire des campagnes sur des sujets liés aux animaux.

    En outre, si le sexe peut faire vendre du parfum, je doute qu’il puisse influencer des choix éthiques d’une quelconque manière positive.

    Au lieu de finasser sur des nuances intellectuelles, PeTA devrait être attentif au fait évident que lier la philosophie de Playboy avec les droits des animaux distille un message assez perturbant.

    Si les droits des animaux peuvent ouvrir un espace à la pornographie, quelle sorte de mouvement social avons-nous là ?

    Certaines critiques ont dit que le mouvement pour les droits des animaux était affecté par les attitudes de personnes misanthropes.

    Il est temps de prendre cette critique au sérieux.

    Fondamentalement, il n’y a pas de différence entre traiter un humain ou un animal avec respect".

    Gary L. Francione

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    PeTA traite les femmes comme de la viande

    "Je pense que l’insulte supplémentaire a été la célébration de l’alliance entre PETA et Playboy en organisant un événement financé conjointement au cours de l’été dernier (1994), événement auquel a participé Patti Davis.

    Je suis heureuse qu’elle ait donné de l’argent à PeTA.

    Mais comme Catharine MacKinnon, je ne suis pas sûre qu’offrir de l’argent en réparation conduise à un changement du statut des femmes.

    Je déteste l’alliance de la défense des animaux avec la pornographie".

    Carol J. Adams

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    Partenariat PeTA et Playboy

    Une des nombreuses collaborations entre PeTA et Playboy.

    Ceux qui approuvent

    A contrario, d’autres personnes, se qualifiant également de "féministes", approuvent l’utilisation systématique de la nudité de jeunes femmes par PeTA.

    Les dirigeants de PeTA eux-mêmes sont les premiers à jurer qu’ils sont de "vrais féministes ouverts d’esprit, pas comme les autres puritaines et frustrées" [3].

    Ces "féministes" expliquent qu’il vaut mieux qu’une société expose des femmes nues plutôt qu’elle les cache derrière une burka.

    En suivant leur logique, il vaudrait mieux privilégier un extrémisme plutôt qu’un autre ?

    En Orient, la femme est un objet sexuel, propriété des maris/frères/pères qui la cachent, pour ne pas provoquer les hommes à une sexualité prétendument irrépressible.

    En Occident, la femme est un objet sexuel, propriété des industries/marques/commerces qui l’exhibent, pour racoler les consommateurs à la sexualité prétdnument irrépressible.

    Au final, les deux extrêmes se rejoignent : pas d’égalité hommes/femmes, domination, contrôle et pouvoir des hommes sur les femmes.

    Les arguments des "pour"

    Si quelques activistes/sympathisants de la cause animale critiquent fermement les tactiques sexistes de PeTA, la majorité d’entre eux les approuvent.

    Voici leur argumentation :

    "Les vraies personnes qui font de la pornographie, de la violence, de la torture, de l’exploitation... ce sont les bouchers, les éleveurs, les femmes en fourrure et non les starlettes du porno, l’industrie du sexe, Playboy, PeTA."

    Avec ce genre d’échelle de valeur, on arriverait à tout justifier, jusqu’au pire.

    Les violences ne se comparent pas, mais s’additionnent  !

    En suivant la logique de certains "protecteurs des animaux", n’importe quel oppresseur de l’espèce humaine deviendrait un saint, tant qu’il ne fait pas de mal aux petits animaux.

    La pornographie est une forme de prostitution légalisée.

    C’est une industrie qui rapporte des milliards de dollars chaque année.

    Et quand il y a beaucoup d'argent à se faire, les réseaux criminels ne perdent jamais de temps à rappliquer, et plus encore avec l’essor du web.

    Les hardeurs et hardeuses ont choisi d’embrasser cette activité très éphémère pour deux raisons : se faire le maximum de fric en un minimum de temps et devenir "célèbre" par cette voie, puisqu’ils auraient été incapables de le devenir autrement (écriture, chant, comédie, prix Nobel, record sportif, etc).

    La pornographie fait du commerce sur des pratiques/fantasmes sexuels masculins comme la zoophilie, le viol collectif, le bondage, la pédophilie, l’humiliation et la dégradation des femmes.

    Les "stars du porno" sont l’archétype de notre société d’ultraconsommation sans conscience et d’obsession à vouloir devenir riche et célèbre, à tout prix.

    Comment remettre en question une société basée sur l’exploitation des animaux (et des humains) avec de la pornographie et ses starlettes, une industrie qui glorifie le fric facile et la consommation sans conscience ?

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    Provoc’ PETA " star du X sous cellophane " dans le Newlook (l’autre journal des femmes à viande) d’avril 2007

    "Les femmes qui posent nues pour PeTA sont des mannequins de charme ou des stars du porno qui gagnent leur vie à poser dénudées.

    Sauf que cette fois-ci, elles ne le font pas pour rapporter de l’argent à une marque de bière, mais à une association de protection animale.

    Et en plus, elles font elles-mêmes des dons de plusieurs milliers de dollars à PeTA".

    Le capital de ces jeunes femmes, c’est de gagner de l’argent à se dénuder.

    Le fait de se dénuder pour PeTA rapporte plus d’argent à PeTA, et ces "mannequins de charme" versent également beaucoup d’argent à PeTA...

    Mais PeTA fonctionne comme un proxénète : se faire du fric sur le corps des femmes.

    On peut trouver banal qu’une marque de bière exhibe des femmes nues, pour racoler.

    On peut trouver banal qu’une association de "protection animale" exhibe des femmes nues, pour racoler.

    Et ce sera quoi, la prochaine étape ?

    Une association contre la faim dans le monde qui exhibera une star du porno dénudée devant un petit Éthiopien, ou une association écologiste qui fera poser nue un mannequin de charme devant un champ d’OGM ?

    En vérité, PeTA n’a aucun respect pour la cause animale, sinon cette association n’utiliserait pas les mêmes ficelles racoleuses du marketing vendeur de bière ou de saucisson.

    "PeTA utilise aussi des photos d’hommes nus."

    Personne ne demande de "parité" dans la marchandisation et la médiocrité.

    S’opposer à la femme-objet, c’est s’opposer à l’homme-objet et à l’enfant-objet.

    "Grâce à PeTA, des milliers de personnes sont devenues végétariennes et ont été sensibilisées à la cause animale."

    Et combien de "milliers de personnes" se sont détournées de cette cause, choquées par les tactiques sexistes, agressives ou grotesques de PeTA ?

    On peut très bien sensibiliser sérieusement le public sans farce, sexisme et agression.

    C’est ce que l’on fait sur VegAnimal.info, et d’autres sites, forums, groupes locaux et associations le font également.

    Cela s’appelle le respect de l’Autre.

    Le cynisme des dirigeants de PeTA est très symptomatique du peu de considération qu’ils ont pour les êtres de leur propre espèce.

    Penser qu’il n’y a que le sexe et les people des tabloïds qui fassent réagir le public, cela s’appelle un nivellement par le bas, qui n’ira pas plus haut que la ceinture et n’atteindra jamais la conscience des gens.

    Le public est certainement déjà suffisamment lobotomisé par des médias-poubelles, nul besoin qu’une organisation américaine de "protection animale" rajoute une couche au crétinisme ambiant.

    "Les gens qui critiquent les femmes nues de PeTA sont des puritains mal dans leur peau et complexés par la sexualité ou leur propre image de nudité."

    Ce genre de caricature est aussi brandi par le lobby proxénète pour tenter de ridiculiser ceux qui le combattent.

    En général, il rajoute que ces moralistes sont contre toutes relations sexuelles entre hommes et femmes et que les femmes doivent porter une burka.

    Maintenant, si l’on veut faire un concours de caricatures, on pourrait dire que les végétariens sont des adeptes de sectes qui les forcent à sucer des racines, au fond des bois.

    "La fin justifie les moyens. Le plus important est de passer dans les médias, que l’on parle de nous."

    La fin justifie les moyens ?

    Puisqu’il faut choquer et faire du voyeurisme/sensationnalisme pour passer à la téloche, pourquoi ne pas égorger une vache devant un MacDo ?

    C’est choquant et puis, au moins, ça fera parler de la souffrance animale.

    Est-ce une stratégie "éthique" ?

    Non, mais l’éthique n’a plus d’importance quand "la fin justifie les moyens".

    Exhiber une starlette du porno, de Playboy ou toute autre célébrité/inconnue à poil, est certainement une bonne accroche médiatique.

    Mais comment le public et les médias réagissent-ils ?

    Ils parlent de la souffrance et de l’exploitation animales ?

    Que nenni !

    Plutôt des rondeurs de la "meuf" et de l’aspect ridicule ou choquant de la photo ou de l’action filmée.

    Ce genre de saynète sert simplement à faire la promotion de la "starlette" et de PeTA.

    Le message sur la protection animale n’existe pas, ou bien il est tellement grotesque que le public ne le retient pas.

    En fait, les seuls qui approuvent ce genre de "tactiques" sont ceux déjà sensibilisés, pour ne pas dire convertis, à la "cause PeTA".

    Et ils sont prêts à accepter toutes les stratégies et actions possibles, tant que ça fait parler de "PeTA".

    La preuve est que la plupart de ces "militants cause animale" sont contre la pornographie dans les médias :

    "Quand les émissions de talk-show invitent des starlettes du X, c’est juste pour racoler l’audience et banaliser la pornographie".

    Mais dès qu’il s’agit d’inviter une starlette du porno présentée comme "égérie PeTA", le microcosme de la protection animale se rallie au "mais cette fois-ci, c’est pour la bonne cause".

    Dans le PAF (Paysage Audiovisuel Français) et depuis plus de 15 ans, tous les présentateurs TV se doivent d’inviter régulièrement d’anciennes ou de nouvelles starlettes du porno, à commencer par Cauet qui en invite une, et jusqu’à trois d’un coup, à chacune de ses émissions hebdomadaires, sur TF1.

    C’est devenu tellement banal que Fogiel qui avait booké une énième invitation plateau de l’ex-hardeuse Zara Whites (très récente végétarienne écolo et automatiquement sacralisée nouvelle "égérie PeTA") [4] pour faire une accroche à la "une ancienne star du X dégoûtée des saucisses", s’est finalement rétracté : trop vu, trop banal, plus assez sulfureux, et puis, elle est plus toute jeune et plus très connue, la Zara, par rapport à l’autre Clara Morgane.

    Monsieur Fogiel et les autres présentateurs/producteurs TV - au nom de la défense animale -, pour racoler les téléspectateurs en mâââle de phantasmes masculins, invitez donc l’archétype du bad boy à la 50 Cent : pimp & drug dealer.

    Il doit forcément exister un ancien dealer de drogue et proxénète devenu végétarien écolo pour épargner les pauvres animaux et sauver la planète... à chaque fois qu’il se brosse les dents, le robinet fermé.

    Et l’audimat explosera !

    Pour aller plus loin :

    Les liens entre pornographie et prostitution

    Quand viol, porno et prostitution deviennent "tendance"

    CSA, Les effets de la pornographie chez les adolescents

    Les nouvelles formes de pornographie africaine

    Pornography and the First Amendment

    PeTA et le mensonge

    PeTA et la manipulation

    En conclusion

    La totalité du dossier sera mise en ligne très bientôt, merci de votre patience

    Notes :

    [1] "Ingrid Newkirk runs PETA like a guru cult," says Merritt Clifton, founder and editor of the national animal protection newspaper Animal People.

    "Sooner or later, everyone who questions her or upstages her in any way, no matter how unintentionally, ends up getting shafted in the most humiliating manner Newkirk can think of.’’

    Sue Perna of Chesapeake went to work for PETA as a receptionist soon after the organization moved to Norfolk from suburban Washington in 1996.

    She says she found a high level of turnover and job anxiety.

    "The tension was so thick you could feel it," Perna says.

    "Everyone was so scared for their jobs at one point, we began to call the office telephone list Schindler’s List.’" irings came frequently and without warning, she says.

    "It was done so capriciously and with such seeming zeal by Ingrid," she says.

    "She seems to take joy in extinguishing people’s careers."

    It’s ironic, Perna says : A woman who has dedicated her life to fighting animal abuse is herself "an abuser of the human animal."

    After a year on the job and several run-ins with Newkirk, Perna walked out.

    She remains a dedicated animal rights activist — she was arrested two years ago for climbing onto the roof of a McDonald’s in Virginia Beach — but she steers clear of PETA.

    "Many of us believe that the further we distance ourselves from PETA, the better off the animal rights movement will be," she says.

    Sue Gaines tells a similar story.

    Gaines, who moved to Hampton Roads from Connecticut in 1996 to take a job in PETA’s education department, says she found the work environment "quite a shock."

    "It is a very horrible place to work," she says. Source ICI.

    [2] Christophe Marie, directeur de la Fondation Brigitte Bardot, au sujet d’Adriana KAREMBEU :

    "J'ai rencontré cette grande dinde (retour de Canada avec BB), elle avait un manteau de fourrure des pieds à la tête ". Source ICI.

    [3] In her letter of support of PeTA’s actions, Ingrid Newkirk makes the classic assumption that activists who counter oppressive images of women in the media believe "all depictions of female nudity are categorically wrong."

    This is the so-called "neo-Victorian feminist" charge constantly hurled at us.

    We do not have a "blanket condemnation of female nudity.". Pour lire la suite cliquez ICI.

    [4] Fogiel avait invité Zara Whites à son émission "T’empêches tout le monde de dormir", il a décidé de la remplacer par une vraie actrice, Muriel Robin. La suite, ICI.

    http://www.veganimal.info/spip.php?article558#nb3