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Go vegan! - Page 30

  • Aujourd'hui, Brigitte Bardot a 75 ans

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    Brigitte Bardot : le courage et la grâce

    Aujourd'hui, Brigitte Bardot a 75 ans.

    L’ancienne actrice, parce qu’elle eut le mérite de délaisser, à quarante ans, le vain monde du spectacle pour embrasser la cause des animaux, mérite déjà, rien que pour cet acte de noblesse, un profond respect.

    Contrairement au reste du show-biz, bouffi de gloire à peu de frais, récoltant tous les suffrages grâce à son consensualisme veule et ses navrants silences (songeons seulement à la lâche et pathétique débâcle de Francis Cabrel, qui, auteur d’une belle chanson contre la tauromachie, n’osa pas affirmer davantage ses convictions, par soumission à sa maison de disques et par peur de perdre fans et millions), cette femme eut le courage de tourner le dos à son statut de star pour empoigner son bâton de pèlerin et parler, contre vents et marées, au nom des plus faibles d’entre les faibles : ses frères nonhumains lâchement exploités, torturés et massacrés par le seul animal au monde capable de commettre le mal pour l’amour du mal : l’homme.

    L’homme ou la femme capable de se détourner de lui-même pour se tourner vers les autres fait déjà preuve de supériorité.

    Lorsqu’en plus la cause qu’il embrasse est la plus décriée, autrement dit lorsqu’elle est la plus juste, s’ajoute à cela une autre qualité : le courage.

    Bardot a eu le courage de parler quand tout le monde se taisait, quitte à passer pour une emmerdeuse et une salope : on ne pardonne pas aux femmes d’être femmes.

    Lorsque sa jeunesse fut derrière elle, on se mit à la traiter de folle et de névrosée : on ne pardonne pas aux femmes de vieillir.

    Mais plus que tout, Bardot devint fasciste, cette insulte ultime brandie à tous vents, et qui ne dénonce plus rien sinon la bêtise de celui qui la prononce (sur le sens exact du mot, nous renvoyons aux dictionnaires et aux livres d’histoire, qui seuls savent de quoi il retourne).

    Ce que Bardot aura fait pour les animaux depuis un demi-siècle est immense, à commencer par le réveil des consciences qu’elle a provoqué dans l’hexagone.

    Un grand nombre de militants de la cause animale, aveuglés par un progressisme intransigeant qui n’est autre que la fameuse political correctness, se font un devoir de la renier hargneusement, la plupart du temps sans finesse, oubliant qu’elle est à la base de leur engagement : qui, né en France entre 1955 et 1985, a pu ne pas être imprégné, consciemment ou inconsciemment, par son aura militante ?

    Plus que tout, elle a préparé le terrain sur lequel ils se battent aujourd’hui avec intelligence, courage et détermination.

    Certes, Bardot n’est pas antispéciste. Bardot n’est pas végane.

    Elle n’est que végétarienne, ce qui n’est pas suffisant si l’on entend abolir l’esclavage animal.

    Mais elle est d’une génération pour laquelle le mot même de végétarisme était exotique, ce qui fait d’elle, qu’on le veuille ou non, une précurseuse, dans un monde alors parfaitement indifférent à la misère animale.

    Si Victor Hugo, Lamartine et d’autres grands esprits avaient, en leur temps, fermement élevé la voix contre l’ignominie, le cri de Bardot était puissant et la modernité lui permit de pénétrer profondément le tissu social : après elle, plus personne ne put ignorer, en France, le calvaire des animaux massacrés pour leur fourrure, leur chair, leurs tripes.

    Bardot, parce qu’elle a pris le parti des sans-voix, de ces milliards de consciences journellement massacrées par ses pareils, ne pouvait qu’être haïe par ceux-ci : l’homme n’aime guère apprendre qu’il est criminel.

    Bardot, parce qu’elle ose dénoncer ce que tout le monde passe honteusement sous silence, y compris et surtout dans le monde de la protection animale, qui préfère se taire plutôt que d’essuyer les foudres des censeurs, à savoir les atrocités de l’abattage rituel, ne pouvait qu’être taxée de racisme.

    Mais Bardot est-elle raciste ?

    La question se pose, et la réponse est clairement non.

    Bardot n’est pas raciste : elle s’oppose seulement aux tortionnaires, qu’ils soient blancs, noirs ou jaunes, qu’ils soient de confession chrétienne, juive ou musulmane.

    Contrairement aux lâches pléthoriques, elle refuse de plier devant les diktats d’une bien-pensance coupable, elle refuse de taire le meurtre des animaux sous prétexte que leurs bourreaux ne seraient ni blancs ni chrétiens.

    Du musulman qui renoncerait à sacrifier le mouton de l’Aïd, qui prendrait le parti de la vie contre la mort, de l’amour contre la haine, de la compassion contre la cruauté, Bardot ferait son allié.

    De celui qui préfère égorger cet animal sans défense, au nom d’un Dieu qui n’exige même pas cet holocauste (et quand bien même, dirait Isaac Bashevis Singer, quand bien même Dieu serait du côté des assassins, alors il faudrait être contre Dieu, de toutes ses forces), Bardot fait son ennemi, et n’aura de cesse de dénoncer sa cruauté et sa bêtise.

    A trop côtoyer l’horreur, essentiellement humaine, on court le risque de devenir misanthrope.

    Aux humanistes, aux démagogues, aux philanthropes impénitents, quel meilleur argument opposer sinon l’Histoire elle-même, cette fresque de démence et de sang parachevée de génération en génération ?

    Quelle plus belle preuve de l’iniquité du genre humain que sa propre chronique millénaire, ce tissu d’atrocités dépourvu de gloire et de sens ?

    Quel plus beau symbole enfin de son indignité fondamentale que l’abattoir, cette industrie de mort soigneusement élaborée, qui assassine sans répit, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, trois-cent-soixante-cinq jours pas an, des êtres sentients, des consciences, par centaines de milliards chaque année, à seule fin de flatter son palais ?

    Que vaut enfin une créature qui a réduit le vivant en esclavage et poussé le vice jusqu’à justifier sa tyrannie en en faisant un commandement de Dieu ?

    Car il n’est pas jusqu’au poète des sphères qu’elle n’a confisqué à son profit, façonné à son goût, décrété à son image, et de même que l’imbécile se reconnaît à sa conviction d’être grand, de même l’humanité, victime de sa mentaphobie, n’a eu de cesse de se proclamer supérieure, quand c’est elle qui, méthodiquement et malgré tout son génie dérisoire, est en train de conduire le monde à sa perte.

    Qui, œuvrant pour les droits des animaux, n’a pas vu l’enfer ?

    Qui, travaillant à abolir leur exploitation, n’a pas été confronté à la barbarie radicale ?

    Alors, oui, Bardot est misanthrope, non par nature, mais par fatalité.

    « On ne naît pas misanthrope, on le devient », pourrait-on dire, paraphrasant Simone de Beauvoir.

    Bardot est misanthrope, et nous n’aurons garde de lui reprocher ce que nous sommes nous-mêmes devenue.

    Contrairement à l’homme-Narcisse, Bardot est lucide et dénonce la cruelle nature humaine. Bardot est courageuse : elle n’est pas de ceux qui prennent lâchement le parti du silence pour éviter de s’exposer à la vindicte universelle.

    Cette femme affronte courageusement l’adversaire, et, à 75 ans, continue de monter bravement au créneau, harcelant les pitoyables individus qui nous dirigent et qui, parce qu’ils oublient l’essentiel : le droit à la vie des vivants, ne méritent pas la place qu’ils occupent, laquelle devrait être cédée à des êtres éclairés, sages et supérieurs.

    Mais fait-on de la politique lorsqu’on réunit de telles vertus cardinales ?...

    Nombreux sont ceux qui, usant de la reductio ad hitlerum, se font un devoir de traîner le nom de Bardot dans la boue.

    S’attaquer à une vieille dame est non seulement lâche, mais indigne. Et, dans le cas qui nous occupe, injustifié.

    A entendre ces faux preux, on devine qu’ils se sentent investis d’une mission « citoyenne », affichant un air de supériorité en soi-même tendancieux tant il respire la complaisance.

    Qu’il est facile de s’en prendre à une femme déjà si unanimement détestée… Qu’il est facile de hurler avec les hommes, contre la louve.

    Or qui sont-ils, ces prétendus défenseurs de la Justice, ces apôtres de la Fraternité, sinon des spécistes assassins, qui tuent ou font tuer chaque jour de leur vie des êtres sensibles qu’ils consomment sans remords, quand on sait pertinemment qu’Homo sapiens peut se passer de produits animaux pour vivre, puisqu’il n’est physiologiquement pas un carnivore ?

    C’est ainsi que les fascistes sont ceux-là mêmes qui se complaisent à traiter Bardot de ce nom.

    Quant à Hitler, auquel on l’a si souvent comparée, qu’on apprenne qu’il n’était pas végétarien (nous renvoyons le lecteur qui ne serait pas encore convaincu, malgré la multiplicité des preuves, aux travaux de l’historienne Elisabeth Hardouin-Fugier[1]), qu’il a fait euthanasier les animaux des Juifs et n’aimait, parmi les chiens, que les bergers allemands, n’ayant eu par exemple que mépris pour les bichons d’Eva Braun.

    Et quand bien même Hitler eût-il été végétarien, cela ne prouverait rien. C’était aussi un homme : est-ce à dire que tous les hommes sont des nazis ?

    Avec les animaux, c’est certain : tous les hommes (et les femmes) le sont, et la non-vie qu’ils leur imposent est, pour reprendre le titre du bel essai de Charles Patterson, lui-même inspiré d’une phrase de I. B. Singer, un éternel Treblinka[2].

    Mais les uns pour les autres, les hommes ne le sont pas toujours, et Bardot, elle, ne l’est certainement pas.

    Cette stupidité ne pourra donc plus être dite sans que celui qui la profère passe lui-même pour un imbécile.

    Bon anniversaire, Brigitte Bardot : vous êtes une grande dame, et nous vous aimons.

    Méryl Pinque

    Militante végane, porte-parole de Vegan.fr[3]


    [1] Elisabeth Hardouin-Fugier, « La protection de l'animale sous le nazisme », in Luc Ferry ou le rétablissement de l'ordre, éditions Tahin Party, 2002, p. 129-151.

    [2] Charles Patterson, Un éternel Treblinka, éditions Calmann-Lévy, Paris, 2008.

    [3] Cet article n’engage que l’auteure et non l’association qu’elle représente.

  • Un désordre vaut mieux qu’une injustice (Gérard Condorcet)

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    Par inclinaison, trop d’hommes suivent le cortège des vainqueurs, cachent dans leurs armoires des drapeaux de toutes les couleurs et pour tous les camps, composent avec les lobbies, les puissants du jour, les pouvoirs et émargent davantage à l’épuration d’après guerre  qu’à la résistance de la première heure.

    Sans doute, faut-il un minimum de courage pour braver les conformismes, combattre les intérêts établis, déranger les dormeurs assoupis qui s’accommodent  au présent de ce qui les révulsera demain.

    En 1832, le bon Victor HUGO, auteur entre autres de cette réflexion ("Le gai chasseur armant son fusil et son piège confine à l’assassin et touche au sacrilège") publiait le Dernier Jour d’un condamné à Mort pour dénoncer l’assassinat judiciaire.


    Il fallut 150 ans pour que cette conscience, servie par une forte plume, concrétise en loi une éthique ampathique.

    Rares sont ces hommes phares qui se lèvent dans le troupeau grégaire pour montrer une route nouvelle et déboulonner des préjugés hérités.

    Le pusillanime demeurera toujours attentiste, prudent, pondéré, consentant cinq minutes d’expression au génocideur et cinq minutes à sa victime.

    Le pusillanime aime le « juste milieu », là où l’on est sûr de se tromper mais de ne rien risquer.

    Même dans nos démocraties imparfaites, ces prudents veillent à ne pas s’exposer, à ne pas déplaire et à observer constamment une « obligation de réserve » qu’ils s’assignent comme  devoir de lâcheté.

    Ils savent que l’injustice, la cruauté, le mépris sévissent dans la société mais l’instinct de conservation de leurs petits intérêts les poussent inexorablement à la complicité silencieuse.

    Or, nous ne sommes  pas sortis de l’Histoire puisque la violence est faite quotidiennement à tant d’humains sur la planète et aux autres animaux, êtres sensibles qui doivent accéder à notre compassion.

    Cette violence est intolérable, qu’elle affecte le prisonnier français réduit à la promiscuité dégradante, le courageux blasphémateur des téhocraties, la femme insoumise des régimes médiévaux, le libertaire chinois ou l’ours pyrénéen.

    Ne pas crier sa révolte et son refus, admettre l’ordre établi en ce qu’il comporte d’inique et de criminel confinent à la complicité morale.

    Pour construire une société hédoniste altruiste, fondée sur la quête du plaisir pour soi-même à condition qu’il passe par le plaisir d’autrui, il faut adopter un comportement radicalement révolutionnaire, non pas  dans l’acception du 19ème siècle avec barricades de pavés glorieux, non pas en attendant que les masses anesthésiées et abruties par « leur télévision » se dressent en un grand soir lumineux, mais immédiatement, en vivant en hédoniste altruiste.

    Refusons sans délai, sans faiblesse, la société du mépris du vivant.

    Refusons toute complaisance envers ce qui tue, détruit, enlaidit, endolorit le monde.

    Refusons de voir l’écologie, éthique nouvelle du respect du vivant, s’avachir en un environnementalisme de pacotille, fioriture pour discours politicien.

    Refusons notre concours à la capitulation du cœur et de la raison au profit d’une ignorance confortable des crimes de notre temps.

    Gérard  CONDORCET
    CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE

    www.ecologie-radicale.org

  • 3 et 4 octobre 2009 : Conférence "Pourquoi et comment abolir la vivisection ?" (festival Coeur de faune, Salle Louis Aragon, à Mers-les-Bains dans la Somme)

    http://8d.img.v4.skyrock.net/8da/nusk8210/pics/192025916_small.jpg

    Bonjour,

    Nous avons le plaisir de vous communiquer l'information suivante :

    Samedi 3 et dimanche 4 octobre 2009 à 14h

    Conférence : "Pourquoi et comment abolir la vivisection ?"

    Intervenants :


    - Eric, du collectif International Campaigns
    (http://www.international-campaigns.org)


    - André Ménache, docteur vétérinaire, directeur d'Antidote Europe

    Lieu : dans le cadre du festival Coeur de faune, Salle Louis Aragon, à Mers-les-Bains dans la Somme.

    Entrée libre.

    Contact : vivre_ethique@yahoo.fr


    L'association Vivre Ethique tiendra un stand d'information pendant toute la durée du festival (du 1er au 4 octobre).

    Merci de faire circuler cette information autour de vous et de venir nombreux !

    Bien cordialement,

    Hélène Sarraseca
    http://www.antidote-europe.org
    04 68 80 53 32

  • Brigitte Bardot demande au président Nicolas Sarkozy d’instaurer une journée végétarienne dans tous les établissements publics pour lutter contre le réchauffement climatique

    http://www.veganmonth.com/cow.png

     

    (Pourquoi Brigitte Bardot n'est-elle pas encore végane ? Le véganisme est le seul choix qui s'impose pour mettre fin à l'exploitation animale et rendre vraiment service à la planète. MP)

    *

    Après le sommet sur le climat qui vient de se tenir à New-York et avant la mise en place, en France, d’une taxe « carbone » sur les carburants, la Fondation Brigitte Bardot est intervenue auprès du Président Nicolas Sarkozy pour demander la remise en cause de l’élevage dont les répercussions environnementales sont des plus préoccupantes.

    En effet, dans son rapport « l’élevage aussi est une menace pour l’environnement », l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) indique que le secteur de l’élevage émet des gaz à effet de serre qui sont plus élevés que ceux produits par les transports (toutes catégories confondues).

    De son côté, la Banque mondiale a démontré que, depuis 1970, 90% de la déforestation en Amazonie est liée aux besoins de l’industrie de la viande, accentuant d’autant les effets du réchauffement climatique qui nous préoccupe tant aujourd’hui.

    Le secteur représente, en outre, respectivement 37 % de tout le méthane dû aux activités humaines (agissant sur le réchauffement 23 fois plus que le CO2), en grande partie produit par le système digestif des ruminants, et 64 % de l’ammoniac qui contribue aux pluies acides.

    L’élevage est aussi responsable de l’appauvrissement des sols et de la mise en péril des réserves naturelles d’eau puisque la production d’un seul kilo de bœuf nécessite 323 m² de pâturages, 7 à 16 kilos de grains ou fèves de soja et jusqu’à 15 500 litres d’eau !

    Le secteur de l’élevage a donc une incidence directe sur le réchauffement climatique, la pollution des sols, des nappes phréatiques, et représente un terrible gaspillage puisque près d’un tiers des céréales produites mondialement est destiné à nourrir les animaux pour la production de viande.

    Si les pays « développés » diminuaient leur consommation de viande, il serait possible d’éradiquer la famine qui tue près de six millions d’enfants chaque année.

    C’est pourquoi, dans une lettre adressée le 25 septembre au Chef de l’Etat, Brigitte Bardot demande au Président de « donner un sens aux déclarations du sommet sur le climat et être en cohérence avec la mise en place d’une taxe carbone », en instaurant une journée végétarienne dans tous les établissements publics et en invitant les établissements privés à faire de même, dans une démarche citoyenne et responsable.

    Pour Brigitte Bardot :

    « Outre ces préoccupations environnementales et humanitaires, refuser la consommation de viande est aussi le meilleur moyen de protester contre l’inhumanité et la barbarie partout présentes dans les élevages, durant les transports ou lors de l’abattage des milliards d’animaux sacrifiés et consommés chaque année. »

    Et de conclure :

    « Il y a déjà la « journée sans voiture », la « journée sans tabac », mais instaurer une journée végétarienne aurait des répercussions bien plus fortes que toutes les taxes « carbones » réunies et la planète s’en porterait infiniment mieux (elle se porterait encore bien mieux si cette démarche végétarienne était suivie 365 jours par an)… »

    Source: Fondation Brigitte Bardot

  • Abattage rituel : les Rencontres Animal et Société ont fait régresser la question

    http://www.geocities.com/abattagerituel/abattagerituel.jpg
    Abattage rituel juif
    RÉSUMÉ
    Après des promesses de plusieurs ministres, après des engagements de certains chefs religieux, après des avis de scientifiques qui permettaient d’espérer une évolution des méthodes d’abattages rituels, les Rencontres Animal et Société ont fait régresser cette question et ont mis en lumière une révoltante hypocrisie.

    Nouveau règlement européen abattage (en vigueur le premier janvier 2013) :
    La dérogation à l’étourdissement est donc imposée dans tous les pays européens pour l’abattage rituel.

    On observe une généralisation des abattages sans étourdissement en dehors de l’abattage rituel, en infraction à la réglementation.
    Le ministère de l’Agriculture reconnaît qu’environ 50 % des moutons et 13 % des bovins sont abattus “en rituel” alors que 6 % de la population nationale serait de tradition musulmane et le judaïsme concernerait 1 % selon le rapport de la commission de réflexion juridique sur les relations des cultes avec les pouvoirs publics.
    Rencontres Animal et Société : déception et hypocrisie


    L’OABA a pris une part active aux travaux des Rencontres Animal et Société, en participant aux réunions du groupe intitulé “Animal, économie et territoires” consacré aux animaux de ferme.

    S’il convient de reconnaître que ces débats ont été sereins malgré les grandes divergences d’idées (et surtout d’intérêts…) entre les participants, il faut malheureusement constater que les principales attentes des associations de protection animale restent déçues.

    On peut même considérer qu’il y a un recul par rapport à certaines réflexions qui avaient été entamées précédemment ou certaines promesses qui avaient été faites dans des ministères. La question de l’abattage rituel en est un bel exemple.

    La directive européenne de 1993 et le décret de 1997 permettent de déroger à l’obligation d’étourdissement préalable des animaux lors de l’abattage rituel.

    L’OABA avait souhaité démontrer aux communautés religieuses que le recours à l’électronarcose est une méthode compatible avec les exigences du rite.

    En 2005, l’OABA avait proposé une étude scientifique pour prouver la réversibilité de l’étourdissement par électronarcose des moutons, afin de convaincre les chefs religieux qui considéraient que l’étourdissement entraînait la mort de l’animal.

    Le ministre de l’Agriculture Dominique Bussereau écrivait le 13 septembre 2005 :

    “La question principale est la réversibilité de l’étourdissement par électronarcose.

    Une étude scientifique prévue pour 2006 et financée par l’OABA avec l’école vétérinaire d’Alfort portera sur l’effet de l’électronarcose sur l’état de conscience de l’animal.

    Elle permettra d’apporter des arguments en faveur de cette technique et de faire prendre conscience à la communauté musulmane que l’électronarcose ne tue pas l’animal et n’est donc pas contraire aux prescriptions religieuses”.

    Il écrivait le 3 février 2006 :

    “Pour prouver la compatibilité de l’étourdissement avec les préceptes de la religion musulmane, l’OABA prépare une démonstration visant à prouver que l’électronarcose est une méthode d’étourdissement des ovins pouvant être utilisée lors de l’abattage rituel.

    Cette étude sera menée avec des représentants du culte musulman et la collaboration d’enseignants des écoles vétérinaires, de professionnels des abattoirs, de représentants du ministère de l’Agriculture et du ministère de l’Intérieur”.

    Mais cette étude ne sera pas menée par suite de pressions…

    Le 12 octobre 2006, Dominique Bussereau faisait savoir à l’Académie vétérinaire de France qu’il souhaiterait “disposer d’une expertise scientifique et technique sur le degré de réversibilité de l’étourdissement des animaux d’abattoirs”.

    L’Académie rendait son rapport en décembre 2006 et précisait “L’étourdissement est réversible s’il est correctement appliqué, l’animal soumis à cette forme d’étourdissement reste vivant mais dans un état d’inconscience et d’insensibilité à la douleur”.

    Le 22 décembre 2006, le Ministre de l’Intérieur de l’époque, Nicolas Sarkozy écrivait :

    “Je souhaite que les animaux souffrent le moins possible lors de leur abattage.

    Je souhaite que, dans toute la mesure du possible, l’étourdissement préalable soit généralisé.

    Je veux, maintenant, que les abattoirs halal s’engagent concrètement et rapidement, dans la voie d’une généralisation de l’étourdissement préalable”.

    En janvier 2007, Nicolas Sarkozy, demandait aux services des ministères de l’Intérieur et de l’Agriculture de préparer le texte d’une charte de bonnes pratiques pour l’abattage halal.

    Il était précisé :

    “L’étourdissement électrique est compatible avec l’exercice du sacrifice rituel puisque ce procédé est réversible : il ne provoque pas la mort de l’animal mais le rend seulement momentanément inconscient et insensible à la frayeur et à la douleur provoquées par la jugulation, comme le précise l’Académie Vétérinaire Française, dans son avis de décembre 2006”.

    Lors des Rencontres Animal et Société, l’OABA appuyée par d’autres associations de protection animale, obtenait la rédaction d’une proposition “Réaliser une étude relative à l’instauration d’un étourdissement post-jugulation (après la saignée) qui soit compatible avec les objectifs et les contraintes des différents acteurs”.

    Le rapporteur du ministère de l’Agriculture écrivait :

    “Cette proposition est envisagée positivement par l'ensemble des membres du groupe”.

    Quelques jours plus tard, le ministère obéissant à des pressions, retirait cette proposition.

    Il n’est même plus question de mener une étude, de réfléchir à une amélioration des conditions d’abattage rituel …

    Au bilan, après des promesses de plusieurs ministres, après des engagements de certains chefs religieux, après des avis de scientifiques qui permettaient d’espérer une évolution des méthodes d’abattages rituels, les Rencontres Animal et Société ont fait régresser cette question et ont mis en lumière une révoltante hypocrisie.

    A présent, une Commission nationale de suivi des Rencontres Animal et Société a été mise en place sous la présidence de Thierry TUOT, Conseiller d’Etat.

    L’OABA a refusé de participer à la première séance plénière, marquant ainsi sa déception des mesures annoncées par le ministre de l’Agriculture, malgré la bonne volonté affichée par le Conseiller d’Etat et l’implication du Bureau de la protection animale et en particulier du nouveau chef de Bureau, Marie-Aude MONTELY.

    Cette charte ne sera jamais signée.

    Règlement européen abattage


    La révision de la directive 93/118 sur la protection des animaux lors de leur abattage doit aboutir prochainement à l’adoption d’un Règlement qui s’imposera dans les 27 états membres. Les enjeux sont importants.

    Le texte initial présenté en septembre 2008 par la Commission européenne était le résultat d’un volumineux travail d’études et de consultations débuté en 2006.

    Cinq associations européennes de protection animale avaient été consultées parmi lesquelles l’OABA, seule association française.

    Après cette phase de consultations est venue celle des pressions par les lobbies pour transformer ce texte, comme le montre le dépôt de 264 amendements par les députés européens.

    Ces amendements ont été examinés par la commission de l’agriculture du Parlement européen le 16 mars dernier.

    L’OABA considère que l’adoption de certains amendements et le rejet d’autres marquent un recul, en particulier concernant l’abattage rituel.

    Mais audelà des problèmes que cela pose en termes de protection des animaux, on constate une réelle atteinte à l’information des consommateurs.

    Détournement de la dérogation à l’étourdissement


    L’abattage rituel constitue une dérogation aux règles générales de l’étourdissement préalable des animaux avant leur saignée, les animaux sont alors égorgés en pleine conscience.

    Le projet de texte du Règlement mentionnait cette dérogation à l’étourdissement réservée à l’abattage rituel, mais prévoyait que “Toutefois, les Etats membres peuvent décider de ne pas appliquer cette dérogation”.

    L’amendement 92, prévoyant la suppression de cette possibilité dans le cadre de la subsidiarité, a été adopté.

    La dérogation à l’étourdissement est donc imposée dans tous les pays européens pour l’abattage rituel.

    Égorgement sans étourdissement


    Par contre l’amendement 86 concernant le recours à l’étourdissement juste après la jugulation n’a pas été adopté.

    Cette possibilité souhaitée par les associations de protection animale était un moyen d’éviter la souffrance des bovins égorgés en pleine conscience et dont l’agonie peut durer jusqu’à plus de 5 minutes.

    Ainsi, pour respecter les cadences dans les abattoirs, des bovins sont suspendus au cours de leur saignée, encore conscients.

    L’étourdissement post-jugulation paraissait un compromis acceptable, mais il vient d’être rejeté par la commission de l’agriculture du Parlement européen.

     

    Tromperie du consommateur


    L’amendement 5 qui prévoyait l’information du consommateur par un étiquetage spécifique des produits issus des abattages rituels a été rejeté.

    Les députés européens cautionnent donc une réelle tromperie du consommateur qui ne pourra pas identifier la viande provenant d’animaux abattus sans étourdissement.

    Dans le cadre des abattages rituels israélites, les parties de l’arrière-main des animaux ne sont pas consommées, et sont dirigées vers les circuits classiques.

    De plus, on observe une généralisation des abattages sans étourdissement en dehors de l’abattage rituel, en infraction à la réglementation.

    Le ministère de l’Agriculture reconnaît qu’environ 50 % des moutons et 13 % des bovins sont abattus “en rituel” alors que 6 % de la population nationale serait de tradition musulmane et le judaïsme concernerait 1 % selon le rapport de la commission de réflexion juridique sur les relations des cultes avec les pouvoirs publics.

    Dans le rapport “Enquête sur le champ du halal” le COPERCI concluait ainsi :

    “Il est indéniable que la proportion atteinte par les mises à mort sans étourdissement traduit un détournement de l’esprit des textes sur la protection animale”.

    Si l’on peut raisonnablement admettre le fait que les fidèles musulmans et juifs souhaitent consommer de la viande d’animaux abattus selon leurs préceptes religieux halal ou casher, cela ne doit pas être imposé aux autres consommateurs, non informés.

    http://cousin.pascal1.free.fr/abattage_rituel.html#bulletin60

  • Boycottez Zara : la marque espagnole trahit ses engagements et revend de la fourrure

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    Depuis plusieurs années, la marque de prêt-à-porter Zara se disait antifourrure et avait signé une charte avec les associations de protection animale où elle s'engageait à ne plus utiliser de vraies fourrures.

    Sa promesse n'aura pas duré longtemps,

    Hier, il était possible de voir dans un magasin Zara plein de vêtements garnis de vraies fourrures (cols de manteaux, écharpes, etc.)

    Allez faire un tour dans le magasin du 88, rue de Rivoli à Paris, métro Châtelet, vous verrez...

    Les gérants des magasins ne sont même pas au courant que Zara a agi traîtreusement envers les animaux.

    D'ailleurs ils n'étaient même pas au courant que Zara avait soi-disant arrêté la fourrure.

    Une militante

    Protestez ici : http://www.zara.com/#/fr_FR/Customer/Contact/

  • AÏd-El-Kébir : "Aujourd’hui, je vous demande, Monsieur le Président, de modifier cette réglementation" (Association Stéphane Lamart)

    http://api.ning.com/files/0AXP65IrkpMCrokVXSStTdXSLynd5lCj9ascsB6WOVQS672r7cY0*Y3wWyY2OVcmQzWyUULXar*RoBD5Rwe4F4q1tC6UElPO/Latabaski1.jpg

    L'initiative de l'association Stéphane Lamart de manifester à Paris contre les abattages rituels est très bienvenue.

    Je salue d'ailleurs cette association, la seule avec la Fondation Bardot à oser s'élever contre ces pratiques barbares, stupides et dégueulasses, quand toutes les autres chient dans leur froc de peur d'être taxées de racisme.

    On sait où la lâcheté conduit.

    Ne nous comportons pas comme ceux qui, à d'autres époques, n'ont rien dit contre l'horreur et ont laissé faire. MP

    ***

    Monsieur Nicolas Sarkozy
    Président de la République Française
    55, Rue du Faubourg Saint-honoré
    75008 Paris


    Monsieur le Président de la République,


    Le 28 décembre 2006, je vous ai adressé un courrier pour vous sensibiliser aux problèmes de l’Aïd El Kebir dans notre pays.

    A l’époque, vous étiez Ministre de l’Intérieur, et vous aviez les moyens d’intervenir, afin d’éviter toute souffrance aux moutons…

    Aujourd’hui, vous êtes Président de la République Française et vous avez l’opportunité d’intervenir de suite.

    Le 28 novembre prochain plus de 270.000 moutons seront égorgés, n’importe comment, par n’importe qui, dans la souffrance et en toute conscience.

    En tant que Président-Fondateur de l’association Stéphane Lamart, en tant que citoyen, en tant qu’électeur, cette pratique me dérange, me révolte, de savoir et de constater que mon pays reste muet à tant de souffrance.

    Alors que nous avons la possibilité de faire autrement…

    Vous le savez, si le Président du Conseil Français du Culte Musulman a donné son accord, il y a 3 ans à Brigitte Bardot, pour que les animaux soient étourdis avant leur saignée, les démarches effectuées auprès de notre gouvernement, de vous en particulier, visant à modifier la réglementation française sont, elles, restées sans suite. Pourquoi ?

    Aujourd’hui, je vous demande, Monsieur le Président, de modifier cette réglementation. Il y a urgence, car nous ne devons plus accepter l’inacceptable dans notre pays !

    Notre association est interpellée par des appels téléphoniques, des emails, concernant des rassemblements de moutons qui seront égorgés, fin novembre.

    Nous envisageons une manifestation devant le Ministère de l’Intérieur à ce sujet.

    Il est urgent et impératif de rendre obligatoire l’étourdissement des animaux avant leur abattage, sans aucune exception, afin de limiter leur souffrance.

    Monsieur le Président, j’aimerais que vous preniez les choses en main, pour que les animaux soient abattus de façon moins cruelle, moins inhumaine…

    J’ose espérer que le sort des animaux vous préoccupe aussi, car « on juge le degré d'évolution d'une nation à la façon dont elle traite les animaux. » Gandhi ...

    La souffrance, quelle qu’elle soit, doit être combattue avec force et conviction, c’est aussi ce que nous attendons des hommes de pouvoir, le pouvoir de dire non à la cruauté, non à la violence !!!

    Je vous prie de croire, Monsieur le Président, à ma très haute considération.

    Stéphane LAMART
    Président-Fondateur

    http://www.associationstephanelamart.com/

  • "Commentaire : une discussion sur les Principes Abolitionnistes" (Gary Francione)

    http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/11/Gary_Francione.jpg

    Chers Collègues,

    Certains défenseurs des animaux prétendent être abolitionnistes mais soutiennent les réformes de bien-être ou la violence.

    Dans ce commentaire, j’explique pourquoi les réformes de bien-être et la violence ne peuvent pas faire partie de l’approche abolitionniste.

    Gary L. Francione

    Standard Podcast: Hide Player | Play in Popup | Download

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2009/09/21/checkingcommentaire-une-discussion-sur-les-principes-abolitionnistes/

  • 24 septembre : conférence de Florence Burgat (philosophe) et André Ménache sur le thème "Expérimentation animale : un mal nécessaire ?" à Paris

    http://53.img.v4.skyrock.net/530/cathykaczka/pics/605561009.jpg

    24 septembre 2009 à 19h : conférence de Florence Burgat (philosophe) et André Ménache sur le thème Expérimentation animale : un mal nécessaire ? à Paris, au 10-18 rue des Terres au Curé (salle Tilleul), 75013, métro Olympiades (ligne 14).

    Intervenants :

    - Florence Burgat, philosophe, traitera des aspects éthiques. Elle est l'auteur de plusieurs livres et d'un dossier consacré à l'expérimentation animale dans la toute nouvelle "Revue semestrielle de droit animalier" éditée par la Faculté de droit et de sciences économiques de Limoges.
    - André Ménache, docteur vétérinaire, directeur d'Antidote Europe, traitera des aspects scientifiques et des avantages des méthodes sans animaux pour la santé humaine.

    Entrée libre.

    http://www.antidote-europe.org/confs_fr.htm

  • A quand un Lush 100% vegan ? A quand un Lush qui ne ressemble pas à "Gala" ? (Ma lettre à Lush)

    http://styletips101.com/wp-content/uploads/2009/03/lush-250x250.jpg

    Bonjour,

    Je viens de recevoir ma commande et, en tant que végane, je fais très attention à n'acheter chez vous que des produits vegans.

    Cependant votre étiquetage ne devait pas être suffisamment visible dans votre dernier journal, puisque je me suis aperçue que la crème "Main dans la main" que j'avais commandée contenait de la lanoline : manifestement, le "V" inscrit en marge de l'annonce ne m'a pas sauté aux yeux, malgré toutes mes précautions...

    Le plus simple serait de ne faire QUE des produits vegans : qu'a-t-on besoin d'oeufs, de miel ou de lanoline quand comme Lush on se déclare pleinement du côté des animaux ?

    Seconde remarque : je déplore également l'orientation "show-biz" de vos annonces, d'autant plus que celles-ci sont en général bien écrites et très spirituelles : là encore, qu'a-t-on besoin de savoir que Madonna se colle de la crème X sur le corps ou que Mickael Jackson n'usait que du shampooing Y ?...

    Par pitié, ne devenez pas un "Gala" de plus.

    Les initiatives comme la vôtre sont rares et devraient vous empêcher de tomber dans un tel panneau.

    Par-dessus tout, soyez fier-e-s de vous-mêmes et cessez, comme j'ai pu le lire, de vous sentir flatté-e-s en découvrant X ou Y d'Hollywood débarquer dans vos boutiques : nous vivons dans des démocraties où tous les individus sont censés être égaux.

    Les "stars", dois-je vous le rappeler, ne sont pas des dieux.

    Au contraire, ce sont souvent des êtres humains médiocres qui ne gagnent guère à être connus : si c'étaient vos voisins, vous seriez les premiers à ne pas en faire cas.

    Parlez plutôt de personnalités intellectuelles comme Théodore Monod, Gandhi ou Albert Schweitzer : vous enrichirez la culture de votre clientèle et participerez à l'élévation morale de cette société, laquelle dégringole de plus en plus bas.

    Cordialement,

    MP

    http://www.lush.fr/