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Humanitaire - Page 35

  • Daniel Cohn-Bendit : encore un effort ! (Jean-Claude Hubert)

    http://filipspagnoli.files.wordpress.com/2009/01/overpopulation.jpg

    La revue Marianne n° 650 du 3 au 9 octobre 2009 titre en première page : « Cohn-Bendit passe aux aveux… », et en sous-titre : « Son égo, Bayrou, les socialistes, Hulot, la Gauche, son rapport au peuple, le nucléaire, Sarkozy, les régionales, Besancenot, 2012, l’Europe… »

    Déçu par ce début de sommaire « d’aveux », je mettais tous mes espoirs dans les trois points de suspension.

    Sur 8 pages, face aux journalistes Eric Conan, Renaud Dély et Nicolas Domenach, Daniel Cohn-Bendit se lâche...

    Bien sûr, toute démarche consistant à extraire quelques citations de 8 pages de texte est arbitraire.

    Nous admettons ce reproche, par contre ce dont il ne parle pas ne peut être dû à l’absence de question des journalistes.

    Dany est suffisamment connu pour dire en toute circonstance ce qu’il a envie de dire !

    Il dit :

    « …la politique, c’est le rapport de force ! » ;

    « l’Europe, c’est une communauté de valeurs » ;

    « la nécessité de repenser la politique à cause de la dimension écologique » ;

    « l’écologie est une critique de la droite et de la gauche traditionnelles, qui ont la même manière de penser la production et le rapport de l’être humain à l’environnement » ;

    « Le résultat des européennes a montré que l’écologie politique en France pouvait être autre chose que les 1,4 % de Dominique Voynet… » ;

    « Il faut montrer, nous aussi, que l’on est capable de casser des cloisonnements pour créer des majorités. »....

    On appréciera aussi sa sincérité dans son aveu de se reconnaître « radicalement narcissique » en dénonçant avec raison que, chez les hommes politiques, « si on ne le dit pas, on ne dit pas la vérité ».

    Ce qu’il ne dit pas :

    - Rien, pas un mot, pas une allusion, sur la démographie !

    Penserait-il comme Nicolas Hulot qu’ « on ne peut rien faire au nom de la liberté » ?

    Cette liberté qu’on invoque pour justifier le milliard d’êtres humains en état de sous-alimentation permanente.

    Cette liberté qu’on invoque pour justifier ces 25 000 personnes qui meurent de faim chaque jour !

    - Rien, pas un mot, pas une allusion, sur les discriminations qui se multiplient et se renforcent bénéficiant des effets d’une crise systémique qui n’en finit pas d’étendre ses ravages !

    - Rien, pas un mot, pas une allusion, sur le nouveau rapport à l’être animal, sur la pérennité des espèces, de leurs habitats et de leurs conditions de vie.

    Pas un mot, pas une allusion sur les souffrances qu’on inflige gratuitement aux êtres animaux tout spécialement dans la mort-loisir de la chasse, dans la mort-spectacle de la corrida…

    La démocratie représentative masque les problèmes liés à des lobbies-électorats qui risqueraient de ne pas déposer le « bon » bulletin dans l’urne.

    Avec beaucoup de lucidité, Gérard Charollois, Président-Fondateur de la CVN, note dans sa Lettre hebdomadaire du 4 octobre 2009 :

    « Mais, les discoureurs officiels préfèrent débiter des propos convenus, des évidences plates qui ne bousculent aucun préjugé.

    L’environnementalisme ne s’intéresse qu’à l’homme sur son piédestal.

    Il crée un écran derrière lequel le saccage du vivant prospère avec son cortège de bétonnage (168 hectares de nature disparaissent chaque jour en ce pays, l’équivalent de la superficie d’un département tous les dix ans).

    Les commentateurs formatés se félicitent du taux de natalité sans mesurer que nous sommes déjà en état de surpopulation.

    L’écologie éthique pense un monde nouveau, une approche bienveillante du vivant.

    Les environnementalistes sont nos cousins, avec un petit air de famille et quelques occasions de rencontres mais nous assumons notre fructueuse différence. »

    Ce sont nos convictions, ce sont nos valeurs.

    Nous assumons pleinement et pensons bien assumer aussi longtemps que nécessaire « notre fructueuse différence. »

    Jean-Claude Hubert - Biocentriste – Vice-président de la CVN

    http://www.ecologie-radicale.org/actu/new_news.cgi?id_news=1114

  • Marianne : "Mitterrand témoin de moralité de deux violeurs"

    http://www.tsr.ch/xobix_media/images/tsr/2009/swisstxt20091008_11325051_6.jpg

    Par Philippe Cohen & Sylvain Lapoix

    C'est officiel : Frédéric Mitterrand s'avère être un vrai boulet.

    Après ses écrits sur le tourisme sexuel, on découvre que, lorsqu'il était directeur de la Villa Médicis, il s'est fendu d'un témoignage de moralité plus une promesse d'embauche à l'Académie de France à Rome… pour deux mineurs poursuivis pour le viol d'une jeune fille de 16 ans.

    La une du Quotidien de la Réunion du 9 octobre 2009.

    La une du Quotidien de la Réunion du 9 octobre 2009

    Décidément, ce n'est pas une bonne semaine pour Frédéric Mitterrand.

    L'affaire a fait la une du Quotidien de la Réunion de ce jour : Frédéric Mitterrand a effectué, en mars dernier, un témoignage de moralité pour défendre deux mineurs, dont son filleul, fils d'un couple d'amis, dans une affaire de viol collectif.

    La victime, une jeune fille de 16 ans,  a été violée par plusieurs jeunes sous la menace d'un couteau.

    Une affaire qui a déjà été jugée mais qui revient en appel à la fin du mois d'octobre.

    Certes, Frédéric Mitterrand n'est évidemment pour rien dans le crime commis par ces deux garçons.

    Mais il vient au secours de ces deux mineurs violeurs en écrivant son témoignage sur du papier à entête de la Villa Médicis — où il officiait —  alors qu'il n'agit là qu'en tant que personne privée.

    En outre, dans son témoignage écrit, le ministre, qui ne l'était pas à ce moment-là, engage l'organisme dont il avait la charge - la Villa Médicis - dans un soutien aux deux jeunes criminels puisqu'il propose de leur organiser des stages sur mesure en vue de faciliter leur réinsertion :

    « En tant que directeur de l'Académie de France à Rome, je m'engage personnellement à faciliter toute mesure de réinsertion. »

    La double page du Quotidien de la Réunion du vendredi 9 octobre 2009.


    Dans le même texte, il précise :

    « Je dispose d'un certain nombre de contrats qui pourraient être mis à profit. »

    Là encore, l'usage de la première personne est peu approprié et traduit une conception très particulière des usages républicains : est-ce la vocation de la Villa Médicis que d'aider à la réinsertion de mineurs violeurs de l'Ile de la Réunion ?

    En l'occurrence le fonctionnaire Mitterrand utilise à son profit personnel la responsabilité que l'Etat lui a confiée.

    Le correspondant à Paris du Quotidien de la Réunion a tenté - vainement - de faire réagir le Ministère de la Culture sur le sujet.

    Comme au début de la semaine, le Ministre choisit la politique de l'autruche...

    La lettre publiée par le Quotidien de la Réunion dans son édition du vendredi 9 octobre 2009.

    Y aura-t-il une suite à cette nouvelle affaire Mitterrand ?

    Sans doute pas.

    D'abord parce qu'après s'être censurés sur la polémique Le Pen-Mitterrand, les médias ont saturé leur public avec ce qui est devenu l'« affaire » : depuis jeudi, radios, télévisions et presse écrite ne parlent plus que de cela.

    Ensuite parce que même s'il s'agit encore de sexualité, l'attitude de l'ancien directeur de la Villa Médicis est surtout condamnable du point de vue des usages républicains.

    Et on sait bien qu'en la matière, le sarkozysme n'en est pas à un écart près.

    Contacté par Marianne2.fr, le ministère de la Culture ne nous a pas encore répondu sur cette question.

  • Rire, parce qu'il n'y a plus que ça à faire (I)


    Par Allain Jules

    Frédéric Mitterrand invente des prostitués Thaïlandais de 40 ans… pour s'en sortir.

    Diantre ! Quelle ironie, le fantasme des vieux croulants existe donc ?

    C’est à mourir de rire. Prendre des millions de personnes pour des cons ?

    Depuis quand en Thaïlande, existe-t-il des bordels où des personnes, des quadras tarifés seraient exposés pour la beauté de leur corps ou l’attrait de leur libido explosive ?

    Donner de l’argent pour des personnes âgées ?

    C’est vrai que payer, exploiter la misère est gratifiant.

    C’est d’un ridicule abyssal.

    Demandez un peu à ceux qui vont en Thaïlande pour le sexe s’ils y vont pour se taper des papys ?

    De qui se moque-t-on ?

    Tout le monde savait qu’il était homosexuel.

    Là, on s’en fout.

    En revanche, dire qu’il s’agissait de personnes de son âge, le bonimenteur ne s’en est pas sorti.

    Il sort plutôt affaibli face à la pugnacité des questions posées…

    Aller en Thaïlande faire du tourisme sexuel, pour le charme irrésistible de quelques vieillards édentés au ventre bedonnant, à la peau flasque et aux cheveux grisonnants ?

    Non seulement cet homme ment, mais en plus, sa défense et sa fausse émotion prétendument pour sauver son “honneur” perdu est pathétique.

    C’est la période des mœurs étranges, des personnages sans stature ni charisme.

    Les historiens du futur seront vraiment perplexes.

    On ne peut que saluer son “courage” d’y aller à la conquête d’hommes aux muscles ramollis ayant besoin de quelques pilules de Viagra pour retrouver toute leur vigueur sexuelle.

    A moins que… avant chacun de ses voyages à connotation sexuelle, il emportait les petites pilules bleues dans le double-fond de son attaché-case.

    Autrement, on ne comprendrait pas ce que le ministre a raconté pendant le Journal Télévisé de TF1.

    Il nous a semblé jusqu’à présent que, ceux qui s’adonnaient à ce type de séjours, y allaient pour y savourer en toute quiétude, des seins pointus comme des sagaies, ceux de jeunes filles, de fesses galbées de jeunes impubères dont l’innocence excite leur sexualité moribonde que l’Occident a fini par terrasser.

    Il a fait fort Frédéric Mitterrand en jouant au petit Jésus, reprenant pour son compte la phrase biblique “que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre”.

    Une façon voilée de faire son mea culpa hypocrite.

    Soit.

    Mais, de là à justifier des faits répréhensibles par la loi hexagonale, il a botté en touche.

    Visionner la vidéo ICI

    (Photo : capture d’écran TF1)

    http://allainjules.wordpress.com/2009/10/09/frederic-mitterrand-invente-des-prostitues-thailandais-de-40-ans/

    http://storage.canalblog.com/49/52/216743/44942720_p.jpg

  • Affaires Polanski/Mitterrand : la féministe Florence Montreynaud monte au créneau

    http://www.terranovamagazine.ca/38/pages/interview/foto/florence.jpg

    FLORENCE MONTREYNAUD : « TOUT LE TRAVAIL FÉMINISTE DES ANNÉES 70 DÉTRICOTÉ EN QUELQUES HEURES »

    L’écrivaine et féministe française réagit à la pétition de soutien lancée en faveur de Roman Polanski.

    Pour elle, on ne peut nier ainsi la souffrance des victimes.

    Dans Un siècle d’amour. De 1990 à aujourd’hui, à paraître le 15 octobre (éd. Nathan), la spécialiste de l’histoire des femmes s’attache à l’évolution des liens amoureux dans la vie des Occidentaux.

    Propos recueillis par Emilie Poyard

    Cette pétition de soutien à Roman Polanski, qu’en pensez-vous ?

    Il y a une solidarité masculine troublante.

    On parle d’une « affaire de mœurs », on se croirait au XIXe siècle !

    Mais il s’agit d’un viol sur mineure, il n’y a pas d’autre façon de le nommer.

    Quel message cela renvoie aux victimes de viol qui n’arrivent pas à en parler ?

    L’impunité des riches et des puissants !

    C’est la même chose avec l’affaire Mitterrand qui s’est greffée là-dessus.

    Il y a une coupure entre les élites et le peuple.

    Presque toutes les femmes ont subi des violences sexuelles dans leur vie, si ce n’est pas un viol, c’est le spectacle d’un exhibitionniste, des mains aux fesses dans le métro ou des insultes sexistes.

    Pourquoi sur un sujet aussi grave la solidarité ne s’exerce-t-elle pas en faveur des victimes ?

    Le travail féministe des années 70 a abouti au vote des lois sur le viol, comme celle de 1980.

    Avant cette loi, le viol était considéré comme un délit, il est désormais considéré comme un crime.

    Puis il y a eu la loi sur le viol conjugal, et le report de la date de prescription en cas d’inceste (le délai de prescription de ce crime est désormais de 30 ans à partir de la majorité de la victime).

    Tout ce travail féministe se détricote en quelques heures, tout cet édifice se fissure par la puissance médiatique, en parlant d’autre chose que du sujet.

    Il ne s’agit pas ici d’une affaire de cinéma mais d’une affaire de crime !

    La dernière enquête de l’INSERM estime à 50 000 le nombre de victimes de viol chaque année en France.

    Pour toutes les victimes de viol, adultes et enfants, que va-t-il se passer ?

    Elles vont penser qu’il suffit d’être riche et puissant pour échapper à la loi.

    A votre avis, pourquoi des femmes soutiennent Polanski ?

    Elles se laissent aveugler par l’amitié, la solidarité, mais malheureusement, elles se trompent de combat.

    Elles ne respectent pas les personnes qui souffrent.

    Je connais des dizaines de victimes, c’est un nouveau coup qui leur est envoyé et va les meurtrir encore davantage.

    On ne peut pas leur dire « ce n’est pas grave ce qu’a fait Polanski » !

    On ne parle pas de la même chose.

    Quel message est envoyé aux victimes mais aussi aux criminels ?

    http://www.elle.fr/elle/Societe/Interviews/Florence-Montreynaud-tout-le-travail-feministe-des-annees-70-detricote-en-quelques-heures/%28gid%29/999687

  • La crise est avant tout éthique (Jean-Claude Hubert)

    http://www.habitat-durable.com/images/ETHIQUE.jpg

    Loin des invectives et des polémiques, reconnaissons que la crise qui secoue la planète est systémique.

    Ce qui veut dire qu’elle touche tous les domaines de l’activité humaine. On peut effectivement parler de crise de civilisation et de crise du mode de pensée.

    Oui, la crise est financière, économique, sociale, sociétale, éducative, culturelle…mais elle est aussi démographique, environnementale…mais elle est aussi éthique !

    Les affaires « Roman Polanski », « Frédéric Mitterrand » et celles récurrentes, des violeurs assassins récidivistes, déchaînent les sensibilités, les émotions et les passions. Les prises de position, très partagées, se multiplient.

    La presse écrite, les radios et télés s’en font l’écho… plus que, dans le même temps, des 17 % d’augmentation de morts accidentelles sur les routes.

    De même que la crise morale de la première moitié du XIXe siècle avait abouti à l’abolition de l’esclavage, la crise éthique de ce début du XXIe siècle met en lumière la notion primordiale d’être vivant sensible humain et animal.

    Toutes les religions, toutes les philosophies et idéologies sont traversées d’appréciations diverses sur cette nouvelle émergence !

    Les concepts de l’enfant « objet sexuel », de « l’enfant soldat », de « l’enfant-travailleur forçat » sont rejetés.

    La pédophilie, l’inceste, le tourisme sexuel sont des crimes commis sur des êtres particulièrement vulnérables et à ce titre les « coupables » lourdement condamnés !

    La mort de l’animal sensible comme « objet de loisir » au travers de la chasse dans ses différentes formes ; la mort de l’animal sensible comme « objet de spectacle » au travers de la corrida dans ses différentes manifestations ; la mort de l’animal sensible comme « objet d’expérimentation » au travers des laboratoires de toutes sortes, sont actuellement rejetées et condamnées par une majorité de philosophes, d’intellectuels et de citoyens.

    Ces différentes crises ne sauraient trouver de « solutions » spécifiques.

    C’est dans le cadre global de cette nouvelle éthique : éthique de l’indiscrimination à l’égard de nos semblables, femmes et enfants tout particulièrement, éthique de l’indiscrimination à l’égard de l’être animal sensible, que les solutions devront être élaborées et mises en œuvre.

    Jean-Claude Hubert

    Biocentriste

    Vice Président de la CVN

    http://www.ecologie-radicale.org

  • Affaire Polanski : les propos abjects d'Alain Finkielkraut

    Alain Finkielkraut et Yves Michaud - France Inter
    envoyé par franceinter. - L'info internationale vidéo.

    Pour la première fois, Alain Finkielkraut, qui était un homme et un philosophe que j'estimais, me surprend et me déçoit infiniment.

    Les propos qu'il a tenus ce matin sur France Inter, face à Yves Michaud, à propos de l'affaire Polanski sont tout simplement incompréhensibles, écoeurants, abjects, et nient la réalité du viol d'une enfant de 13 ans.

    Alain Finkielkraut, ce n'est pas parce qu'une femme (mineure de sucroît) n'est plus vierge qu'elle ne peut pas être victime d'un viol.

    Nier la réalité d'un viol au prétexte que la victime avait déjà une vie sexuelle et/ou "pardonne" à son  violeur, comme c'est le cas de Samantha Geimer, est aberrant. MP

    ***

    En revenant (ce matin sur France-Inter) sur l'affaire Polanski et en banalisant ce qui s'est passé un certain jour d'il y a 32 ans avec une jeune-fille de13 ans, Alain Finkielkraut est encore et toujours dans la confusion.

    Ses arguments semblent, à première vue, inscrits à l'aune du bon sens.

    Ce bons sens dont nous sommes tous pourvus et qui nous guide dans nos évaluations du monde.

    La jeune fille était consentante. Elle avait un corps de femme et avait des échanges sexuels avec son petit ami. Elle posait nue pour le magazine Vogue. De plus, elle ne voulait pas porter plainte. Elle a accordé son pardon à Polanski.

    Tout est donc très banal dans cette affaire.

    Finkielkraut oublie plusieurs choses.

    L'enfant (à 13 ans, on est encore un enfant quel que soit l'état de développement de votre corps) n'est pas dans l'état de liberté face à  l'adulte.

    La "maturité corporelle" ne signe pas la maturité psychique.

    J'ai, avec d'autres, ICI ,bien expliqué l'état de "dépendance" psychique dans lequel se trouve l'enfant par rapport à l'adulte en citant un grand psychanalyste Ferenczi:

    "Les enfants se sentent physiquement et moralement sans défenses, leur personnalité encore trop faible pour pouvoir protester.

    Même en pensée, la force et l'autorité écrasante des adultes les rendent muets, et peuvent même leur faire perdre conscience.

    Mais cette peur, quand elle atteint son point culminant, les oblige à se soumettre automatiquement à la volonté de l'agresseur, à deviner le moindre de ses désirs, à obéir en s'oubliant complètement, et à s'identifier totalement à l'agresseur."

    C'est clair, un enfant n'a pas la même attente affective et même physique dans sa relation à l'adulte.

    C'est la confusion des pédophiles que de se laisser parfois prendre à ce piège.

    C'est aussi cette confusion qui explique l'absence éventuelle de protestation.

    Dans cette relation, adulte et enfant ne jouent pas dans la même catégorie!

    C'est bien pour pointer la gravité que constitue l'abus sexuel sur mineur que la Loi présente des caractères particuliers sévères : longs délais avant prescription, aggravation des peines.

    Si la Loi précise que le consentement ou pas n'exclut en rien le viol c'est bien pour mettre en exergue cette dépendance, cette sidération de l'enfant.

    La réalité reste la réalité : avoir des relations sexuelles avec un mineur de moins de 15 ans (garçon ou fille) est une atteinte grave à la Loi car c'est une atteinte grave à la personne de l'enfant.

    Une atteinte qui laisse souvent des traces pendant le reste de la vie de celui ou de celle qui l'a vécu.

    Monsieur Finkielkraut est un philosophe, semble bien ne rien connaître au fonctionnement des enfants et reproduit, une fois de plus, la confusion que nous sommes un certain nombre à dénoncer ici.

    C'est grave et ça le reste.

    M. Philips

    http://www.mediapart.fr/club/blog/m-philips/091009/alain-finkielkraut-et-les-abus-sexuels-la-confusion-encore-et-toujours

  • Polanski : lettre ouverte à Kouchner et Mitterrand

    http://www.keyvan.eu/blog/featured-image/kouchner.jpg

    L'association Innocence en danger somme les ministres de s'expliquer sur leurs propos en faveur du cinéaste arrêté en Suisse sur mandat américain pour une affaire de mœurs.

    L'association Innocence en danger a écrit une lettre aux ministres de la Culture et des Affaires étrangères pour leur sommer de s'expliquer sur leurs déclarations en faveur de Roman Polanski , arrêté en Suisse samedi sur mandat de la justice américaine pour une affaire de moeurs vieille de plus de trente ans.

    Dans un courrier diffusé vendredi 2 octobre et envoyé à Frédéric Mitterrand (Culture) et Bernard Kouchner (Affaires étrangères), le mouvement de protection des enfants rappelle notamment la déclaration de Frédéric Mitterrand qualifiant d'"absolument épouvantable" cette arrestation, pour "une affaire ancienne qui n'a pas vraiment de sens".

    "L'opinion que vous avez exprimée traduit-elle une position gouvernementale?", demande l'association.

    "Selon vous, le viol d'une enfant de 13 ans (...) n'a-t-il 'pas vraiment de sens' ?", questionne aussi l'association.

    Appel à "lever les ambiguïtés"

    "Faut-il comprendre qu'une relation sexuelle entre un adulte et un(e) mineur(e) de moins de quinze ans, qualifiée de crime en France comme aux Etats-Unis, doit être dépénalisée ?", se demande encore Innocence en danger.

    Tout en ne se disant pas "dupe ni des conditions choquantes de l'interpellation de Monsieur Polanski en Suisse, ni des raisons pour le moins obscures qui ont conduit les autorités helvétiques à attendre septembre 2009 pour procéder à cette arrestation", l'association demande aux ministres "de lever les ambiguïtés que révèlent (leurs) propos".

    De nombreuses associations de défense des femmes et des enfants maltraités avaient déjà dénoncé la "complaisance" manifestée à l'égard du cinéaste.

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/culture/20091002.OBS3352/polanski__lettre_ouverte_a_kouchner_et_mitterrand.html

  • Horreur et inutilité de l'expérimentation animale

    http://1d.img.v4.skyrock.net/1de/ptite-canaille94/pics/2442242935_1.jpg

    Bref document d'information sur l'expérimentation animale

    Une recherche humaine et efficace

    Actuellement, entre 115 et 127 millions d’animaux sont utilisés chaque année à travers le monde dans la recherche expérimentale - encore ces chiffres sont-ils à considérer comme des estimations modestes (1, 2).

    Entre-temps, des enquêtes d’opinion indépendantes ont montré que le soutien du public à l’expérimentation animale a décru significativement au cours des 50 dernières années, et que la population accueillerait d’un bon œil le remplacement des animaux dans la recherche (3-5).

    Le fait que l’expérimentation entraîne chez les animaux de graves effets contraires, à la fois physiques et comportementaux, n’est plus sujet à débat (6), et il est de plus en plus reconnu par la communauté scientifique qu’une « recherche sur animaux humaine » est impossible.

    En outre, l’opinion selon laquelle l’expérimentation animale est scientifiquement défectueuse pour des raisons physiologiques, génétiques et procédurales est de plus en plus répandue parmi les scientifiques.

    De nombreuses méthodes de substitution scientifiquement et éthiquement supérieures à l’utilisation des animaux ont déjà été développées, et plus encore sont en cours de développement.

    Par conséquent, le remplacement rapide de l’expérimentation animale par des méthodes non animales et basées sur l’homme représente un impératif éthique et scientifique.

    Faible extrapolation aux maladies humaines et à leur traitement

    En raison des larges disparités anatomiques, physiologiques et génétiques entre les animaux humains et nonhumains, les résultats des expériences sur les animaux sont souvent non pertinentes pour la santé humaine.

    Les maladies spécifiques différant presque toujours parmi les espèces en termes de généralités, de manifestations, d’histoire naturelle et de réponses aux traitements, les chercheurs se voient sans cesse dans l’obligation de créer des maladies dans les animaux « modèles » qui tentent de se rapprocher de certains aspects des maladies humaines, mais qui se transposent mal d’espèce à espèce.

    C’est-à-dire que la même « maladie » - qu’elle soit naturelle ou recréée – se manifeste différemment et de manière typique parmi les animaux communément expérimentés comme les souris, les rats, les chiens et les singes, mais aussi entre espèces relativement proches comme les souris et les rats, et même à l’intérieur des mêmes espèces.

    Il n’est donc guère étonnant que le passage aux humains soit incertain et potentiellement hasardeux.

    Comme l’affirme le Dr Irwin Bross, retiré depuis 24 ans de son poste de directeur du Roswell Park Memorial Institute for Cancer Research, « parmi les employés expérimentés de la santé publique, il est bien connu que vous pouvez ‘prouver’ n’importe quoi à partir des études animales, pour la bonne raison qu’il existe énormément de systèmes de modèle animal et que chaque système donne des résultats différents. » (7)

    L’expérimentation animale pour l’étude des maladies humaines

    De nombreux rapports démontrent le manque de fiabilité de l’expérimentation animale pour la prédiction de résultats humains cliniques et l’aptitude des méthodes non animales à la remplacer (8-14).

    La croyance persistante, de la part de nombreux scientifiques, dans le paradigme de l’expérimentation animale, ainsi que leur résistance au changement ont été attribuées à un « verrou technologique et institutionnel » (schémas rigides) (15).

    Méconnus de la majorité du public, des champs entiers de la découverte médicale n’ont engendré que peu ou pas de bénéfices pour l’homme depuis des décennies d’expérimentation animale.

    Bien qu’au moins 85 vaccins HIV/SIDA aient été testés avec succès au cours d’études sur des primates nonhumains, dès 2008 les 200 essais de vaccins préventifs et thérapeutiques ont démontré leur inefficacité sur l’homme (16).

    De même, les vingt-quatre remèdes anti-diabète qui fonctionnaient sur l’animal se sont révélés inopérants sur l’homme, et le modèle traditionnel de la souris diabétique est désormais discrédité (17).

    La recherche immunologique sur les souris a été entièrement ruinée par la récente découverte que, contrairement aux humains, les souris disposent d’un second thymus (18).

    L’utilisation de modèles animaux pour la recherche sur les blessures traumatiques du cerveau (19) et la recherche régénérative dans les maladies neurologiques (20) n’a pas donné naissance à des traitements efficaces et a été discréditée.

    Un dixième des essais aléatoires et beaucoup d’autres essais cliniques de traitements pour les blessures graves de la moelle épinière testés avec succès sur l’animal ne sont pas arrivés à confirmer d’éventuels bénéfices pour l’homme (21).

    De même, plus de 150 traitements contre les attaques cardiaques expérimentés avec succès dans le cadre d’études animales ont échoué lorsqu’ils ont été testés sur des humains (22).

    La même histoire se répète pour pratiquement toutes les maladies chroniques neurologiques et auto-immunes, notamment et de manière non exhaustive : la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, les dystrophies musculaires, l’arthrite rhumatoïde, la sclérose en plaques, le lupus érythémateux et d’autres maladies du tissu conjonctif.

    Des années de recherche sur la vision des chatons tendant à montrer que la cécité congénitale ne pouvait être guérie a récemment été invalidée en ce qui concernait les humains, suggérant que de nombreuses personnes n’ont pu recouvrer la vue à cause de l’inefficacité de l’expérimentation animale (23).

    Les causes du Syndrome de la mort subite du nourrisson (SMSN) sont restées indéterminées en dépit d’années de recherche animale, mais ont fini par être identifiées à partir de l’autopsie du tronc cérébral des enfants victimes de cette maladie (24).

    L’une des erreurs les plus flagrantes et les plus dangereuses engendrées par la recherche sur animaux résida dans l’accueil général favorable réservé à la thérapie de l’hormone de remplacement œstrogène-progestine (THR : thérapie d’hormone de remplacement) pour les femmes post-ménopausées comme mesure préventive des maladies cardiovasculaires, basée sur la recherche utilisant des primates nonhumains.

    La Women’s Health Initiative a rapporté ultérieurement que si la THR réduit les risques d’attaques cardiaques et d’athérosclérose chez les singes, elle les augmente chez les femmes (25).

    Des décennies d’expérimentation animale se sont révélées impuissantes à guérir ou améliorer substantiellement un très haut pourcentage de maladies chroniques, dont le cancer.

    Le directeur de la guerre nationale des Etats-Unis contre le cancer a déclaré en 1997 qu’aucun progrès réel n’avait été accompli après un quart de siècle d’efforts centrés sur le développement de médicaments à partir de l’animal-modèle (26).

    Les modèles traditionnels de souris pour le cancer ont été largement discrédités (27-30), ainsi que le champ entier de la vaccination anticancer (31).

    Les lignées humaines de cellules cancéreuses sont plus précises que les modèles animaux pour mettre au point des médicaments anticancer efficaces ; en fait, le modèle traditionnel de souris allogreffe n’est pas prédictif du tout (30).

    Le U.S. National Cancer Institute (NCI) a développé le « DTP Human Tumor Cell Line Screen » (Ecran de lignées humaines de cellules cancéreuses), un échantillon de 60 lignée humaines de cellules cancéreuses pour remplacer les tests animaux peu fiables pour l’identification de composants à effets anti-tumoraux (32).

    Selon l’ancien Directeur du NCI, le Dr Richard Klausner :

    « Nous avons guéri des souris du cancer pendant des dizaines d’années, mais sur les humains ça ne fonctionnait tout simplement pas. » (33)

    Finalement, le renouveau annoncé de la science médicale via l’utilisation d’animaux génétiquement modifiés (GM), des rongeurs en majorité, n’a pas eu lieu.

    Au contraire, cela a servi à démontrer que les liens supposés entre le gène et les maladies ne sont souvent pas valides (34), que les influences épigénétiques spécifiques aux espèces priment les associations de gènes, et que des gènes identiques fonctionnent souvent différemment chez les souris et les humains (35), sapant la prémisse même sur laquelle la science de l’animal GM est basée.

    En outre, les tentatives embrouillantes d’extrapolation inter-espèces (et même intra-espèces) permettent de conclure que des rats génétiquement identiques peuvent donner des résultats de recherche différents (36), que l’expression génétique des vrais jumeaux humains peut varier et que ces différences augmentent avec l’âge (37).

    Ainsi doit-on s’attendre à ce que l’utilisation des animaux nonhumains à des fins d’étude et de traitement des maladies humaines soit destinée à échouer pour ces raisons et d’autres déterminants génétiques immuables.

    Souffrance animale

    Il est deux sources de souffrance pour les animaux vivant en laboratoire : les procédures expérimentales d’une part, et le confinement dans l’environnement du laboratoire de l’autre.

    De plus, les animaux souffrent d’une séparation maternelle précoce, de l’absence ou du manque de liens sociaux, de l’impossibilité d’exprimer des comportements naturels ainsi que du stress associé au transport et à l’abattage sélectif.

    Dans les laboratoires, les animaux sont soumis à de nombreuses procédures douloureuses et invasives, incluant l’exposition à des substances toxiques et à des produits chimiques, le gavage, les chirurgies invasives, les brûlures, les blessures traumatiques, les injections, les saignées, les biopsies, les contraintes prolongées, les privations d’eau et de nourriture, la sédation par fusil à injection (« takedowns ») et les manipulations psychologiques.

    Quand ils ne sont pas soumis à des procédures expérimentales, les animaux, enfermés dans des cages exiguës et stériles à l’intérieur de pièces sans fenêtres, souffrent fréquemment d’une privation de rapports sociaux.

    Quelques procédures de laboratoire inhumaines auxquelles les animaux sont soumis :

    - La création d’attaques cardiaques, d’arrêts du cœur, de rythmes cardiaques anormaux, de coups de sang et autres traumatismes cardiovasculaires chez les singes, les chiens, les cochons et d’autres animaux.

    - Le largage de poids sur des rongeurs pour produire des blessures de la moelle épinière et des paralysies.

    - La création de brûlures souvent fatales chez les chiens pour étudier des traitements anti-brûlures.

    - L’utilisation de cochons, de chèvres et de singes dans la recherche et la formation sur les traumatismes dans les domaines civil et militaire ; les blessures comprennent les blessures par balle, les traumas contondants et les traumas perforants, les brûlures, les amputations, les procédures de chirurgie d’urgence et l’administration de drogues toxiques.

    - La création d’un état de « résignation acquise » ou « impuissance apprise » (« learned helplessness ») chez les rongeurs, les chiens, les primates et d’autres animaux en les soumettant à des sources inévitables de peur et de frustration tels que : chocs électriques, nage forcée jusqu’à épuisement, suspensions par la queue, jusqu’à ce que les animaux désespèrent et cessent de résister aux irritants.

    - L’implantation d’électrodes dans le cerveau et les yeux des singes et des chats à des fins d’expérimentations neurologiques et de vision.

    - L’implantation d’électrodes dans l’intestin des chiens pour provoquer une cinétose et des vomissements.

    - La création de symptômes migraineux chez les chats et les primates par la stimulation du cerveau et la manipulation de produits chimiques.

    Il est en outre parfaitement évident que les caractéristiques ordinaires de la vie dans l’enceinte d’un laboratoire sont sources de douleur et d’angoisse.

    Par exemple, les procédures de routine telles que la manipulation, la collecte de sang ou le dosage des médicaments font que les animaux éprouvent de manière marquée et prolongée un stress physiologique (6).

    Les cages de laboratoire forment un environnement contre-nature et ne permettent pas de répondre aux besoins psychologiques, sociaux ou comportementaux complexes des animaux.

    Les primates nonhumains sont régulièrement confinés dans des cages exiguës et isolées, ce qui les conduit à se blesser et se mutiler eux-mêmes.

    Une étude d’une colonie de macaques rhésus montre que 89 % d’entre eux ont des comportements anormaux incluant l’autodestruction, l’automutilation et la stéréotypie (conduites répétitives et sans objet qui sont signes d’angoisse) (38).

    D’autres animaux manifestent également des signes de douleur et de détresse résultant des conditions ordinaires de vie du laboratoire : par exemple, 50 % des souris font montre de comportements stéréotypés.

    Méthodes de substitution à l’utilisation des animaux

    De grands progrès ont déjà été accomplis dans le développement de méthodes de recherche n’ayant pas recours à l’animal, parmi lesquelles les modèles computationnels, la bio-informatique, la biologie des systèmes, les techniques in vitro, l’ingénierie des tissus, les microfluides, les méthodes de cellules souches, l’épidémiologie, les études de tissus humains, les méthodes génétiques, les technologies avancées d’imagerie et d’autres approches.

    L’épidémiologie (étude des rapports existant entre les maladies et divers facteurs susceptibles d’exercer une influence sur leur fréquence, leur distribution ou leur évolution) a contribué à de nombreuses avancées dans notre compréhension des risques pour la santé humaine.

    Par exemple, les études épidémiologiques ont conduit à la découverte des dangers de la cigarette, de l’exposition aux toxiques environnementaux et industriels, de la pollution ou d’une mauvaise hygiène publique, ainsi qu’à l’identification des facteurs de risques majeurs des maladies du cœur et des attaques, des cancers, des maladies infectieuses et de beaucoup d’autres maladies humaines.

    La culture in vitro de cellules et de tissus humains ont prouvé leur supériorité au test animal dans une multitude de champs d’investigation, dont le tri des traitements potentiels contre le cancer, le test des médicaments à l’aide de biopuces (40, 41) et la reproduction de peau humaine pour la recherche (42, 43).

    Les banques de tissu humain rendent maintenant ce champ de recherches prolifique et cliniquement pertinent.

    Les méthodes informatiques fournissent des modèles computationnels de maladies et de traitements, collectent et gèrent des millions de données sur la recherche humaine, et effectuent des essais cliniques humains virtuels.

    Les méthodes génétiques non seulement identifient et caractérisent les réseaux vertigineux de facteurs influençant l’expression génétique (l’homologie des gènes et le nombre d’exemplaires, les facteurs épigénétiques, l’interférence RNA), mais encore contribuent au développement des profils à risques de maladies et des traitements basés sur les déterminants génétiques individuels.

    Les technologies d’imagerie comme la tomographie calculée (TC), l’imagerie par résonance magnétique (IRM et IRMf), la magnétoencéphalographie (MEG), l’imagerie du tenseur de diffusion (ITD), la spectrométrie de masse par accélérateur (SMA), l’ultrasonographie et les diverses techniques d’imagerie nucléaire allient les bénéfices du remplacement des études peu fiables sur l’animal et la production de résultats humains spécifiques.

    Les méthodes substitutives à l’utilisation de l’animal dans la recherche sont de plus en plus disponibles, et, plus important encore, elles remplaceront toutes les sortes d’utilisations de l’animal pendant que l'accent de la recherche et son financement se déplaceront du paradigme inopérant de la recherche animale vers le développement et l’implantation de meilleures méthodes de recherche.

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    Références :

    1. Taylor K., Gordon N., Langley G., Higgins W., « Estimation du nombre d’animaux de laboratoire utilisés à travers le monde en 2005 », ATLA, 2008, 36 : 327-42.

    2. Knight A., « 127 millions de vertébrés nonhumains utilisés en 2005 à travers le monde à des intentions scientifiques », ATLA, 2008, 36 : 494-6.

    3. Humane Society of the United States (2001). Le vote montre que les Américains désapprouvent la recherche animale quand celle-ci fait souffrir les animaux. Mis en ligne le 11 juin 2008 à : http://www.hsus.org/press_and_publications/press_releases/poll_shows_americans_disapprove_of_animal_research_when_it_causes_the_animals_to_suffer.html

    4. Plous S., « Enquête d’opinion sur l’expérimentation animale : entre soutien et inquiétude ». Mis en ligne le 11 juin 2008 à : http://altweb.jhsph.edu/meetings/pain/plous.htm.

    5. Sky News (2006). Mis en ligne en mai 2006 à : http://news.sky.com/skynews. Le lien n’est plus valide, mais les données du vote sont toujours disponibles.

    6. Balcombe J.P., Barnard N.D., Sandusky C., « La routine du laboratoire stresse les animaux », Contemporary Topics, 2004, 43, 42-51.

    7. Bross I., « Comment la recherche animale peut vous tuer », The AV Magazine, novembre 1983.

    8. Hackam D.G., Redelmeier D.A., « Transposition de l’évidence des recherches des animaux aux humains », JAMA, 2006, 296 : 1731-2.

    9. Horrobin D.F., « La recherche biomédicale moderne : un univers intérieurement auto-cohérent sans rapport avec la réalité médicale ? », Nat Rev Drug Discov, 2003, 2 : 151-4.

    10. Ioannidis J.P.A., « Evolution et application des conclusions de recherche : quid au-delà des bancs du laboratoire ? », PLoS Clin Trials, 2006, 1 : e 36.

    11. Langley G., Evans T., Holgate S.T., Jones A., « Remplacer l’expérimentation animale : choix, défis et possibilités », BioEssays, 2007, 29 : 918-26.

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    13. Pound P., Ebrahim S., Sandercock P., Bracken M.B., Roberts I., « Quelle évidence que la recherche animale profite à l’homme ? », BMJ, 2004, 328 : 514-7.

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    23. Ostrovsky Y., Andalman A., Sinha P., « Recouvrer la vision après une cécité congénitale prolongée », Psychological Science, 2006, 17 : 1009-14.

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    26. Bailar J.C. III, Gornick H.L., « Le cancer invaincu », N Engl J Med, 1997, 336 : 1569-74.

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    31. Rosenberg S.A., Yang J.C., Restifo N.P., « Immunothérapie du cancer : aller au-delà des vaccins actuels », Nat Med, 2004, 10 : 909-15.

    32. Shoemaker R.H., « Ecran du NCI de 60 lignées humaines de cellules tumorales pour un  médicament anticancer », Nat Rev Cancer, 2006, 6 : 813-23. Voir aussi la page d’accueil du NCI DTP Human Tumor Cell Line Screen sur : http://dtp.nci.nih.gov/branches/btb/ivclsp.html.

    33. Cimons M., Getlin J., Maugh T.H. III, « Médicaments anticancer : il y a loin des souris aux hommes – Remèdes : les médecins mettent un bémol. Les questions se multiplient à propos de la manière dont les médias traitent de telles avancées », Los Angeles Times, 6 mai 1998, page A1.

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    39. Mason G.J., Latham N.R., « Répétition et compulsion de répétition : la stéréotypie est-elle un indicateur fiable du bien-être animal ? », Animal Welfare, 2004, 13 : 57-69.

    40. Lee M.-Y., Park C.B., Dordick J.S., Clark D.S., « Une biopuce d'évaluation de la toxicité des enzymes métabolisantes (MetaChip) permettant des analyses de toxicité à échelle microscopique et à haut débit », Proc Natl Acad Sci, 2005, 102 : 983-7.

    41. Lee M.-Y., Kumar R.A., Sukumaran S.M., Hogg M.G., Clark D.S., Dordick J.S., « Un micro-réseau cellulaire tridimensionnel pour des évaluations toxicologiques haut-débit », Proc Natl Acad Sci, 2008, 105 : 59-63.

    42. Merali Z., « La peau humaine pour remplacer les tests sur les animaux », New Scientist (25 juillet 2007). Mis en ligne le 12 juin 2009 sur : http://www.newscientist.com/article/mg19526144.100-human-skin-to-replace-animal-tests.html.

    43. CORROSITEX, EPISKIN, EpiDerm et essais SkinEthic (voir les études de validation à la page : http://ecvam.jrc.it).

    J.J.P. (14 juin 2009)

    Traduction de Méryl Pinque pour International Campaigns

  • Chasse : les chasseurs sèment la mort

    http://accel21.mettre-put-idata.over-blog.com/0/04/59/82/margerin/manu/manu-chasseur-margerin.jpg


    Lourd bilan d'un week-end de chasse


    Tous les lundis, c'est pareil, la presse locale répercute les conséquences d'un "certain manque de professionnalisme" des chasseurs français.

    Le week-end du 3 et 4 octobre a été lourd : pendant que les plus extrémistes braillaient dans les rue de Foix avec à leur tête Augustin Bonrepaux et ses poulains de l'ASPAP et du CPNT, d'autres remplissaient les colonnes des faits divers. au moins 6 accidents de chasse et trois morts en 2 jours :

    • un rabatteur abattu en Corse.
    • Dans le Jura, un chasseur tue en même temps un chasseur et son teckel, à cause du poil parait-il, on confond car ces petits chiens de sang on du poil de sanglier !
    • La collection d'anecdotes n'a pas de fin : après un cheval, un cochon, un chat, un teckel. Ne sortez pas le week-end avec votre cochon d'Inde ou votre hamster, c'est trop risqué!
    • Un grand père de 70 ans tue son petit-fils en Eure-et-Loire.
    • Un chasseur blessé à l'épaule,
    • Un autre perd 3 orteils,
    • Le troisième est touché au bras et au thorax.
    • On a appris aussi qu'un chasseur à l'arc s'est embroché la cuisse en chutant.
    Un week-end "traditionnel" en quelque sorte. De quoi être en colère.

    Les condoléances vont fuser bon train sur les forums plombés.

    Baudouin de Menten sur 05 octobre 2009

    La Buvette des Alpages: Lourd bilan d'un week-end de chasse

  • Chasse : un drame de plus, à Pontarlier

    http://humour.cote.azur.fr/image/chasseur219.jpg

    La chasse tue : les chasseurs massacrent les animaux, dégomment quelques promeneurs et se trucident entre eux. Triste refrain. QUAND cette abomination cessera-t-elle ? (MP)

    ***

    Un chasseur tué avec son chien dans les bras

    Un terrible accident de chasse s'est produit dimanche matin à Pontarlier.

    Un chasseur et son teckel ont été tués par la même balle.

    Le pelage du chien, porté par son maître, a induit en erreur un autre chasseur qui a tiré.

    Le coup de feu a été fatal.

    En fait, le chasseur âgé de 86 ans, bien connu dans la cité pontissalienne, venait de récupérer son chien en difficulté.

    Il l'a pris dans ses bras pour l'extirper d'un buisson.

    Un autre chasseur, âgé de 62 ans, trompé par le pelage de l'animal, a tiré.

    La balle a tué le teckel et mortellement blessé son maître.

    (Source : L'Est Républicain)