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Humanitaire - Page 31

  • Pétition contre l'expérimentation animale et POUR LE DROIT A L'OBJECTION DE CONSCIENCE

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    Pétition initiée par la Fondation Brigitte Bardot

    La Commission européenne vient de rendre public son dernier rapport sur les statistiques concernant le nombre d’animaux utilisés à des fins expérimentales dans les Etats membres de l’Union Européenne.

    Une fois encore, la France détient le triste record avec… 2 325 398 animaux sacrifiés sur la seule année 2004 (qui sert de référence) pour un total de 12 117 583 animaux expérimentés dans les 25 Etats-membres (avant l’entrée de la Roumanie et la Bulgarie).

    Ces chiffres sont, une nouvelle fois, en augmentation par rapport aux dernières statistiques rendues publiques alors que nos ministres successifs tentent de faire croire que l’expérimentation animale est, à terme, vouée à disparaître au profit de méthodes substitutives, plus fiables et éthiquement recevables.

    La Fondation Brigitte Bardot travaille actuellement à un projet d’objection de conscience à l’expérimentation animale qui, à l’instar de la réglementation italienne (où, et à l’inverse de la France, les statistiques sont en baisse pour atteindre 896 966 animaux expérimentés), autoriserait les citoyens à ne plus être complices de cette « science » sans conscience.

    Nous, soussignés, demandons au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche de défendre ce droit d’objection de conscience à l’expérimentation animale soutenu par la Fondation Brigitte Bardot.

    Vous ètes déjà 8409 à avoir signé cette pétition, merci à tous.

    http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/petition.php?Id=351

  • Antivivisection : compte rendu de la conférence tenue à Limoges le 27 mars 2010

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    Quelques semaines avant l'édition 2010 de la SMAL et à l'invitation de l'association limousine pour les droits des animaux CLAMA, une conférence a été organisée samedi 27 mars 2010 à Limoges dans la salle Blanqui derrière la mairie sur l’expérimentation animale (alias vivisection) avec Hélène Sarraseca, co-fondatrice d'Antidote Europe et un animateur du collectif militant pour les droits des animaux International Campaigns (IC).

    Faisant suite aux récentes conférences données par Antidote Europe et IC dans la Somme, à Dijon, à Toulouse et à Caen dans le cadre de la campagne abolitionniste Vivisection = S.A.L.E. ! (Stop aux Animaux dans les Laboratoires d'Expérimentation !) et annoncée par Le Populaire'Echo du Centre, cette conférence s'est déroulée de 19h30 à plus de 22h30 devant une bonne quarantaine de personnes qui se sont déplacées, et non pas 30 personnes comme l'indiquait le journaliste, parti avant que tout le monde n'arrive.

    A l'entrée de la salle se trouvait une table d’information avec différents documents et supports contre la vivisection dont des autocollants et des badges sur les droits des animaux en général et sur la vivisection en particulier des 3 associations impliquées : CLAMA, Antidote Europe et International Campaigns.

    Pour illustrer le propos, une banderole Stop aux Animaux dans les Laboratoires d'Expérimentation avait été déployée sur un mur de la salle.

    Sur une autre table placée devant les conférenciers étaient exposés des produits de soins et d'entretien non testés sur les animaux et des échantillons de ces produits éthiques étaient à disposition du public.

    Après une brève présentation du collectif abolitionniste IC et de sa double mission (développer un réseau militant à travers la France et sensibiliser le plus grand nombre au sort que la société humaine réserve aux animaux non humains), l’animateur d’IC a abordé les principaux aspects de la vivisection à l'aide d’un support multimédia, dont de brèves séquences vidéos de scènes d’animaux tourmentés dans les laboratoires, scènes notamment extraites de récentes enquêtes en caméra cachée dans des laboratoires en Israël et au Royaume-Uni, afin de révéler ce que les laboratoires ne veulent pas montrer.
    • la genèse et l'histoire des expériences sur les êtres vivants (humains et non-humains),
    • la définition et l'interprétation des termes vivisection et expérimentation animale,
    • les victimes directes (quasiment toutes les espèces animales) de ces pratiques barbares et inefficaces,
    • les souffrances physiques et psychologiques et les procédures expérimentales et les tests endurés par les animaux dans les laboratoires en France et dans le monde,
    • la cadence de l'hécatombe animale dans les laboratoires sachant que, comme l’a rappelé l’animateur d’IC, pour chaque animal utilisé et sacrifié dans les laboratoires, en moyenne deux autres auront été reproduits et éliminés car non adaptés ou seront morts pour différentes raisons avant-même d’avoir été expérimentés. Ce qui porte à environ 10 millions le total d'animaux victimes chaque année en France de l’industrie de l’expérimentation animale, à un stade ou un autre,
    • les acteurs de l’industrie de la vivisection en France et dans le monde,
    • les domaines et les secteurs qui utilisent des animaux,
    • des lueurs d'espoir aussi, avec des victoires et évolutions spécifiques et le rappel d'une opposition et d'une mobilisation croissantes contre la vivisection à travers le monde,
    • un passage en revue rapide de l’abondante actualité de la vivisection, notamment la farce de la directive européenne sur l’encadrement des expériences sur les animaux en Europe en cours de révision, la réglementation hypocrite déjà en vigueur en matière d’expérimentation sur les animaux et aussi l’incendie à la faculté de médecine de Limoges du 22 novembre 2009 où des milliers de souris ont péri carbonisées,
    • l'ampleur et le développement actuels de la vivisection dans le monde et en France en énumérant  rapidement quelques projets et centres de recherche en France qui font actuellement l’objet de campagnes de protestation ciblée.
    Ont ensuite été abordés par l'animateur d'IC des moyens concrets de faire régresser ces pratiques, par exemple en tant que consomm’acteur en déviant la consommation vers des produits de consommation courante éthiques (produits de soin, cosmétiques, d'entretien aucunement testés sur les animaux) et vers les médicaments génériques lorsque la prévention ne peut pas ou plus suffire vu l’urgence de la situation.

    S'en est suivi un appel à diffuser au maximum l’information autour de soi à l’aide des moyens électroniques contemporains et aussi à s’engager comme militant en adoptant le modèle proposé par IC à travers des actions locales d'information et de sensibilisation du public.

    L'animateur d’IC a également rappelé que quelques bonnes volontés suffisent pour organiser des actions de sensibilisation du public au niveau local.

    En effet, une logistique de base ainsi que la lecture de conseils et de l’argumentaire disponibles sur les sites IC, de la bonne volonté et de la constance permettront de donner davantage de visibilité au message abolitionniste en France et de contrecarrer notamment l'ampleur de la désinformation et de la sous-information en matière d’expérimentation animale.

    Pour démythifier la difficulté de s’organiser localement et montrer comment se déroulent les actions de sensibilisation du public selon le modèle International Campaigns, la vidéo d'un stand qui s’est tenu à paris durant l’été 2009 a été diffusée.

    De son côté, pendant son intervention riche en informations pertinentes d’une heure, Hélène Sarraseca d’Antidote Europe a rappelé la fraude et l'aberration scientifiques (« mauvaise science ») que constituent les expériences, tests et travaux sur les animaux qui sont réalisés ou commandités par les industriels et les autorités pour la recherche fondamentale, biomédicale et les tests de toxicité.

    La représentante d’Antidote Europe a exposé l'approche scientifique, notamment basée sur la toxicogénomique et sans recours à l'animal adoptée par Antidote Europe et d'autres associations de scientifiques européens notamment italiens (Equivita) travaillant avec Antidote et rappelé qu’un nombre croissant de chercheurs et de praticiens à travers le monde dénoncent la supercherie de l’expérimentation tout en soulignant l’intimidation exercée par les établissements de recherche traditionnels contre les chercheurs remettant en cause le « modèle » animal.

    Elle a illustré son propos de nombreux exemples de problèmes et de tragédies liés à l’utilisation d'animaux pour valider les médicaments, dont le cas de six participants à un essai thérapeutique utilisant l’anticorps TGN 1412 de la société pharmaceutique allemande TeGenero.

    Hélène Sarraseca s’est également appuyée sur de nombreux extraits de compte-rendus de la presse scientifique pour démontrer l'ineptie [ou l'inutilité] du soi-disant "modèle animal".

    Antidote Europe soutient le message « Stop aux Animaux dans les Laboratoires d’Expérimentation ! » pour des questions scientifiques et se définit donc comme une association abolitionniste.

    L'intervenante d'Antidote Europe a aussi invité tout un chacun à visionner le film Safer Medicines désormais sous-titré en français dont le CD avec sous-titrage en français ainsi que l'ouvrage Animaux cobayes et victimes humaines étaient en vente pendant la conférence et peuvent être commandés auprès dAntidote Europe.

    Un appel à rejoindre le CLAMA sur Limoges et à soutenir Antidote Europe a aussi été lancé et le public a été invité à changer sans tarder ses habitudes de consommation et de soutien de certaines oeuvres caritatives et à diffuser l'information à son entourage pour le sensibiliser.

    La session débat/questions-réponses a été plus animée que lors des précédentes conférences et les questions ont fusé.

    Ces échanges ont permis de préciser certains points, notamment la stratégie de mobilisation et de sensibilisation d'IC qui s'inscrit dans le cadre d'un mouvement international aux approches multiples, la Directive sur les cosmétiques  et sa prochaine échéance plus radicale de 2013 et le fait qu'elle ne concerne pas les produits d'entretien, lesquels tombent sous la coupe de la réglementation REACH.

    Des questions et des suggestions pour militer plus efficacement ont également abordées.

    Une personne voulait que nous fassions une manifestation et trouvait que la réunion était trop gentille.

    En effet, comme à chaque fois, les échanges en région avec d’autres personnes désireuses de s’impliquer ou déjà impliquées permettent de rompre l’isolement et d’échanger sur les actions et les campagnes.

    Ainsi, des militants sur Châteauroux ont fait le déplacement pour assister à la conférence et prendre contact.

    Ce fut l’occasion de leur remettre ainsi qu'aux autres personnes intéressées de la documentation et des supports pour la campagne Vivisection : SALE ! et pour la SMAL 2010.

    Les suggestions et les questions et de nombreux échanges ayant fusé vers la fin et plusieurs contacts ayant été pris, la salle n'a été libérée que vers 23 heures.

    Un bilan très positif et prometteur donc pour une prochaine conférence à Limoges sur le sujet et un grand intérêt  pour les deux exposés.

    Le stand à remporté un franc succès, les badges se vendant comme des petits pains tandis que les pétitions étaient signés en masse.

    Tous les participants, des deux côtés, ont trouvé ce moment très riche et fort.

    Pour de plus amples renseignements, vous pouvez contacter :

    • Antidote Europe : info@antidote-europe.org
    • International Campaigns : info@international-campaigns.org

    Sur Limoges, contacter le CLAMA : animal-87@hotmail.fr

    http://semaine-mondiale-animaux-laboratoire.org/rapports-dactions/s.a.l.e.-et-autres-actions/limoges---27-mars---conference.html

  • Florilège

    http://www.montsdeflandre.fr/var/montsdeflandre/storage/images/mediatheque/images/edifies/musees/musee-marguerite-yourcenar-3/97779-1-fre-FR/Musee-Marguerite-Yourcenar-3_lightbox.jpg

    Marguerite Yourcenar

    01. BACON
    Francis Bacon - 1561-1626 :
    Philosophe et Chancelier d'Angleterre.
    - "Si vous étiez convaincus qu'en donnant de la viande à vos enfants, vous leur communiquiez tous les vices, vous arrêteriez cette main malfaisante, et vous aimeriez mieux qu'elle se desséchât, plutôt que de lui faire exécuter un tel acte."

    02. BOSSUET
    Jacques Bénigne Bossuet - 1627-1704 :
    Orateur et écrivain français, théologien, Evêque de Meaux.
    - "Comme dernière conséquence du meurtre des animaux, le sang humain, abruti, ne peut plus s'élever aux choses intellectuelles."

    03. BUSCH
    Wilhelm Busch - 1832-1908 :
    Poète et dessinateur allemand [père de la Bande Dessinée].
    - "Une véritable civilisation humaine existera non seulement quand il n’y aura plus de cannibales, mais lorsque toute forme de consommation de viande sera considérée comme du cannibalisme."

    04. BUTLER
    Samuel Butler - 1835-1902 :
    Romancier et essayiste britannique. Fils d'ecclésiastique, révolté par l'hypocrisie de ses contemporains.
    - "L'homme est le seul animal qui peut être l'ami de ses victimes jusqu'à ce qu'il les dévore."

    05. CONFUCIUS
    Confucius - 551 à 479 avant J-C :
    Philosophe chinois, fondateur du Confucianisme. A été l’un des plus influents penseurs de l’Histoire chinoise.
    - "Quiconque a entendu les cris d'un animal qu'on tue ne peut plus jamais manger de sa chair."
    - "Les céréales doivent représenter la partie principale de la nourriture.
    - "Ne faites pas à autrui ce que vous ne voulez pas qu'on vous fasse".

    06. CUVIER
    Georges Cuvier - 1769-1832 :
    Naturaliste français, anatomiste et géologue, secrétaire de l'Académie des Sciences et chancelier de l'Université, professeur au Muséum National d'Histoire Naturelle.
    - "L'anatomie comparée nous enseigne qu'en toute chose, l'homme ressemble aux animaux frugivores et en rien aux carnivores."
    - "Ce n’est qu’en déguisant la chair morte rendue plus tendre par des préparatifs culinaires qu’elle est susceptible d’être mastiquée et digérée par l’humain chez qui, de la sorte, la vue des viandes crues et saignantes, n’excite pas l’horreur et le dégoût."
    - "La nourriture naturelle de l’humain, au regard de sa structure, devrait consister en fruits, racines et légumes."
    - "L’humain apparaît organisé pour se nourrir de fruits, racines, et des parties succulentes des légumes. Ses mâchoires courtes, de force moyenne, ses canines de même longueur que ses autres dents, et ses molaires tubéreuses ne lui permettent pas de mâcher de l’herbe ou de dévorer de la viande sans préparer ces nourritures en les cuisant. Ses organes sont formés en accord avec la disposition de ses dents. Son estomac est simple et son conduit intestinal est de longueur moyenne et très bien ancré à son gros intestin.".

    07. DARWIN
    Charles Darwin - 1800-1882 :
    Naturaliste britannique. Auteur de "De l’Origine des Espèces au moyen de la Sélection Naturelle", 1859.
    - "Il est évident que la nourriture normale de l'homme est végétale..."
    - "L'amour pour toutes les créatures vivantes est le plus noble attribut de l'homme."
    - "La classification des formes, des fonctions organiques et des régimes a montré d’une façon évidente que la nourriture normale de l’humain est végétale comme celle des anthropoïdes et des singes, que nos canines sont moins développées que les leurs, et que nous ne sommes pas destinés à entrer en compétition avec les bêtes sauvages ou les animaux carnivores."
    - "Nous avons vu que les sens et les intuitions, les différentes émotions et facultés, comme l’amour et la mémoire, l’attention et la curiosité, l’imitation, la raison, etc, dont l’humain se vante, peuvent être trouvées à l’état naissant ou même pleinement développées, chez les animaux inférieurs. Les animaux, dont nous avons fait nos esclaves et que nous ne voulons pas considérer comme nos égaux."

    08. DIEU
    Dieu - 0-0 :
    - "Dieu a dit : Si je mangeais, je mangerais du raisin et du pain".
    [Proverbe arabe] ;o)

    09. EDISON
    Thomas Edison - 1847-1931 :
    Ingénieur américain, inventeur de l’ampoule électrique et du cinéma.
    - "Je suis végétarien et anti-alcoolique : ainsi je peux faire un meilleur usage de mon cerveau."

    10. EINSTEIN
    Albert Einstein - 1879-1955 :
    Physicien allemand, Prix Nobel en 1922, père de la Théorie de la Relativité
    - "Rien ne pourra être plus bénéfique à la santé humaine ni accroître les chances de survie de la vie sur la Terre, qu'une évolution vers un régime végétarien."
    - "L’effet physique qu’exercerait un mode de vie végétarien sur le tempérament humain aurait une influence extrêmement positive sur l’humanité."
    - "Je pense que les transformations et les effets purificateurs d'un régime végétarien sur l'homme sont très bénéfiques à l'espèce humaine. Par conséquent, en choisissant le végétarisme, on sera à la fois heureux et paisible."

    11. EMERSON
    Ralph W. Emerson - 1803-1882 :
    Ecrivain essayiste, philosophe et poète américain.
    - "Vous venez juste de déjeuner et aussi soigneusement que l’abattoir puisse être caché, à une distance de quelques ou plusieurs miles : vous êtes complice ! "

    12. EMPEDOCLE
    Empedocle - 490-430 avant JC :
    Philosophe grec.
    - "Répandre le sang et dévorer les membres des animaux auxquels la vie a été violemment retirée est honteux."

    13. GANDHI
    Mahatma Gandhi [Mohandas Karamchand Gandhi] - 1869-1948 :
    L'un des pères-fondateurs de l'Inde moderne et défenseur de la non-violence comme moyen révolutionnaire.
    - "La grandeur d'une nation et son avancement moral peuvent être appréciés par la façon dont elle traite les animaux."
    - "Je crois que le progrès spirituel exige de nous que nous cessions de tuer les autres êtres vivants pour nos besoins corporels."

    14. von GÖRRES
    Joseph von Görres - 1776-1848 :
    Ecrivain allemand.
    - "Celui qui veut dépasser la vie ordinaire, évitera la nourriture sanglante et ne choisira pas la mort comme maître du repas..."

    15. von HUMBOLDT
    Alexander von Humboldt - 1769-1859 :
    Naturaliste et géographe allemand, explorateur et géographe. Considéré comme étant le fondateur de la Climatologie et de la Biogéographie de la planète et des océans.
    - "Se nourrir des animaux n’est pas loin de l’anthropophagie et du cannibalisme."
    - "La cruauté à l’égard des animaux n’est conciliable ni avec une véritable humanité instruite, ni avec une véritable érudition. C’est un des vices les plus caractéristiques d’un peuple ignoble et brutal. Aujourd’hui, pratiquement tous les peuples sont plus ou moins barbares envers les animaux. Il est faux et grotesque de souligner à chaque occasion leur apparent haut degré de civilisation, alors que chaque jour ils tolèrent avec indifférence les cruautés les plus infâmes perpétrées contre des millions de victimes sans défense."
    - "La même superficie de terre utilisée pour paître et nourrir du bétail pour produire la viande pour alimenter 1 personne, pourrait nourrir 10 personnes avec des végétaux ; si de plus nous la cultivions avec des lentilles, haricots en grains, ou petits pois, elle pourrait nourrir une centaine de personnes..."

    16. JEAN-PAUL
    Jean-Paul Friedrich Richter, dit "Jean-Paul" - 1763-1825 :
    Ecrivain allemand.
    - "Ô Combien faut-il d’heures de martyr aux animaux pour donner à l’homme une seule minute de plaisir pour son palais ! "

    17. KAFKA
    Franz Kafka - 1883-1924 :
    Ecrivain tchèque d'expression allemande.
    - "Maintenant je peux vous observer en paix : je ne vous mange plus."
    (regardant des poissons dans un aquarium).

    18. de LAMARTINE
    Alphonse de Lamartine -1790-1869 :
    Poète et homme politique français.
    - "Ma mère croyait, et je le crois aussi, que cette nourriture [carnée], plus succulente et plus énergétique en apparence, contient en soi des principes irritants et putrides qui agitent le sang et abrègent les jours de l'homme ... Elle ne me laissa jamais manger de la viande avant l'âge où je fus jeté dans la vie pêle-mêle des Collèges. ... Je ne vécus donc, jusqu'à douze ans, que de pain, de laitages, de légumes et de fruits. Ma santé n'en fut pas moins forte, mon développement pas moins rapide [...]"

    19. MICHELET
    Jules Michelet - 1798-1874 :
    Historien et philosophe français.
    - "Vie animale, sombre mystère. Toute la nature proteste contre la barbarie de l'homme qui ne comprend pas, qui humilie et qui torture ses frères inférieurs."
    - "Le régime végétarien ne contribue pas pour peu de chose à la pureté de l'âme."
    - "Spectacle étrange de voir une mère donner à sa fille, qu'hier encore elle allaitait, cette grossière alimentation de viandes sanglantes."

    20. NIETZSCHE
    Friedrich Nietzsche - 1844-1900 :
    Philosophe allemand.
    - "Toute la philosophie antique était orientée sur la simplicité de la vie et enseignait une certaine sobriété. De ce point de vue, le peu de végétariens par philosophie ont fait plus pour l’humanité que tous les philosophes modernes et tant que ces derniers n’auront pas le courage de chercher un mode de vie totalement différent et de l’indiquer comme exemple, ils ne porteront aucun fruit."

    21. ORAZIO
    Orazio - 65-08 avant JC :
    Poète latin.
    - "Aies le courage d’être sage ! Arrête de tuer les animaux ! Celui qui repousse le moment d’une vie droite est comme le paysan qui attend que le fleuve soit asséché pour le traverser."

    22. OWEN
    Richard Owen - 1804-1892 :
    Naturaliste anglais. Etudia avec le Français Georges Cuvier l’Anatomie et la Physiologie comparée. Auteur de : "Cours d’Anatomie Comparée" et "Paléontologie et Physiologie des Vertébrés".
    -"Les anthropoïdes et tous les quadrumanes dérivent leur alimentation des fruits, graines et autres succulentes substances végétales ; et la stricte analogie entre la structure de ces animaux et celle de l’humain démontre clairement leur frugivorisme naturel.".
    -"Les singes dont la dentition est à peu près égale à celle de l’humain vivent principalement de fruits, de noix et d’autres variétés similaires de texture savoureuse et de valeur nutritive élaborée par le règne végétal.
    La profonde similitude entre la dentition des quadrumanes et celles des humains démontre que l’humain était à son origine adapté à manger les fruits des arbres."

    23. PITMAN
    Sir Isaac Pitman - 1813-1897 :
    Inventeur de la sténographie anglaise.
    - "je ne pourrais tuer ni un boeuf ni une poule et surtout pas un agneau ; si moi-même je ne peux pas faire ces choses-là sans blesser mes bons sentiments, je me refuse aussi de les faire faire par d’autres personnes, blessant ainsi leurs sentiments. Cela suffit à m’induire à accepter un régime privé de viande."

    24. PLATON
    Platon - 427-348/347(?) avant JC :
    Disciple de Socrate.
    - Dans son livre "La République", Platon cite Socrate qui recommande le végétarisme : "Ce régime permettrait à une nation d'utiliser intelligemment ses ressources agricoles."

    25. PLUTARQUE
    Plutarque - 50-125 :
    Biographe et Moraliste grec de l'Antiquité.
    - "Juste pour le plaisir de quelques pauvres bouchées de chair, nous privons une âme du soleil et de la lumière, et de la vie et du temps qui lui revenaient, et dont elle était née en ce monde pour jouir."

    26. PORPHYRE
    Porphyre - 233-304 :
    Philosophe grec de l'Antiquité.
    - "Par conséquent, si les famines et les guerres ont également conduit les hommes à manger les autres êtres vivants, il ne faut pas pour autant admettre cette pratique par plaisir, puisqu'aussi bien nous n'avons pas accepté l'anthropophagie."

    27. PYTHAGORE
    Pythagore - 570-480(?) avant JC :
    Mathématicien et philosophe grec de l'Antiquité.
    - "Aussi longtemps que les hommes massacreront des animaux, ils se tueront entre eux. En effet, celui qui sème les graines du meurtre et de la souffrance ne peut pas récolter la joie et l'amour."
    - "La terre donne des richesses en abondance et de la nourriture pacifique. Elle nous offre des repas qui ne sont tachés ni de sang ni d’assassinat. "

    28. RAY
    John Ray - 1628-1704
    Botaniste anglais, l'un des plus éminents naturalistes de son temps :
    - "En aucune façon, l'homme n'a la constitution d'un carnivore. Chasse et voracité ne lui sont pas naturelles. L'homme n'a ni les dents acérées ni les griffes pour tuer et déchiqueter sa proie. Au contraire, ses mains sont faites pour cueillir des fruits, des baies et des légumes, et ses dents sont appropriées pour les mâcher.
    - "Tout ce dont nous avons besoin pour nous nourrir, nous restaurer et nous régaler est abondamment pourvu dans le magasin inépuisable de la Nature. Quelle vision agréable, plaisante et innocente qu' une table frugalement servie, et quelle différence avec un repas composé de chair animale fumante et massacrée. En résumé, nos vergers offrent tous les délices imaginables, tandis que les abattoirs et les boucheries sont pleins de sang coagulé, et d'une abominable puanteur.

    29. ROBBINS
    John Robbins - 1947-.... :
    Ecrivain américain, auteur de "The Food Revolution" et du best-seller "Diet for a New America" (traduit en français sous le titre : "Se nourrir sans faire souffrir")
    - "J'ai récolté des choux et cueilli des carottes et j'ai aussi visité des abattoirs : ces expériences ne peuvent pas se comparer".
    - "Nul besoin de se priver : il s'agit seulement de mieux comprendre comment manger de la façon la plus saine, la plus agréable, la plus nourrissante d'une part, et la plus économique, la plus généreuse, la moins polluante d'autre part. [...] La vie dans son ensemble en bénéficierait : vous, le genre humain, les animaux, les forêts, les rivières, le sol, les océans, et l'atmosphère terrestre."

    30. ROSEGGER
    Peter Rosegger - 1843-1918 :
    Ecrivain autrichien.
    - "L’animal a un cœur qui perçoit, comme toi. L’animal éprouve joie et douleur, comme toi. L’animal a ses propres aspirations, comme toi.
    L’animal a le droit de vivre, comme toi !"

    31. ROUSSEAU
    Jean-Jacques Rousseau - 1712-1778 :
    Ecrivain, philosophe et pédagogue français.
    - "En effet, indépendamment des explications que l’on peut donner, ceux [les enfants] qui mangent beaucoup de viande sont en général plus cruels et plus sauvages que les autres."

    32. von SACHSEN
    Prince Max von Sachsen - 1870-1951 :
    Professeur de théologie catholique.
    - "Nous ne devons pas chercher à trouver une forme plus modérée d’abattre, mais bien son abolition totale. Plus on cherche à rendre "humain" l’abattoir, plus se renforce la cause de l’abattage en elle-même. Nous ne pourrons rejoindre une position véritablement cohérente de la protection des animaux qu’au moment où l’humanité se sera décidée de cesser de tuer et de manger les animaux."

    33. SAND
    George Sand - 1804–1876 :
    Aurore Dupin, baronne Dudevant, dite "george Sand", écrivain et femme de lettres française.
    - "Ce sera un grand progrès dans l’évolution de la race humaine quand nous mangerons des fruits et que les carnivores disparaîtront de la Terre. Tout sera faisable sur cette Terre à partir du moment où nous viendrons à bout des repas de viande et des guerres."

    34. SCHWEITZER
    Albert Schweitzer - 1875-1965 :
    Médecin missionnaire, philosophe et théologien alsacien. Prix Nobel de la Paix 1953.
    - "Rendre honneur à la Vie signifie éprouver de l’opprobre pour le fait de tuer."
    - "Chaque fois qu’un animal est contraint à servir l’homme, les souffrances qu’il subit nous regardent tous. Je suis convaincu que nous devrions nous impliquer pour épargner les animaux, renoncer totalement à la consommation de viande et parler aussi contre cela. C’est ce que je fais."
    - "Jusqu'à ce qu'il étende le cercle de sa compassion à toutes les créatures vivantes, l'homme lui-même ne trouvera pas la paix."

    35. SCHOPENHAUER
    Arthur Schopenhauer - 1788-1869 :
    Philosophe allemand.
    - "Le monde n’est pas une chose et les animaux ne sont pas des produits pour notre usage et notre consommation. Plus que la miséricorde, nous devons aux animaux la justice."
    - "Une personne cruelle envers les animaux ne peut pas être bonne."

    36. SHAW
    George Bernard Shaw - 1856-1950 :
    Dramaturge irlandais, Prix Nobel de Littérature 1925.
    - "J'étais un cannibale. C'est Shelley qui le premier m'ouvrit les yeux
    sur la sauvagerie de mon alimentation."
    - "Tant que nous sommes nous-mêmes les tombeaux vivants d'animaux assassinés, comment pouvons-nous espérer des conditions de vie idéales sur cette Terre ?"
    - "Les animaux sont mes amis et je ne mange pas mes amis"
    - "L’espérance de vie d’un mangeur de viande est de 63 ans. Je me rapproche de 85 et je travaille toujours autant qu’avant. J’ai vécu assez longtemps et j’essaye de mourir, mais je n’y arrive tout simplement pas. Une seule tranche de boeuf en finirait avec moi mais je ne peux me convaincre d’en avaler une. Je suis épouvanté à l’idée de vivre pour toujours. C’est le seul désavantage d’une alimentation végétarienne."

    37. SHELLEY
    Percy Bysshe Shelley - 1792-1822 :
    Poète anglais, figure emblématique du Mouvement Romantique.
    - "Ce n'est qu'en estompant et déguisant l'aspect de la chair morte par des préparations culinaires qu'on peut la rendre susceptible d'être mangée ou digérée et que l'horreur brute de la vision du sang ne provoque pas une répugnance et un dégoût intolérable."

    38. SINGER
    Isaac Bashevis Singer - 1904-1991 :
    Ecrivain polonais, naturalisé américain, Prix Nobel de Littérature 1978.
    - "On affirme souvent que les hommes ont toujours mangé de la viande, comme si c’était une justification pour continuer à le faire. Selon la même logique, nous ne devrions pas chercher à empêcher un homme d’en tuer un autre étant donné que cela aussi a toujours été."
    - "Nous sommes tous des créatures de Dieu ; il n’est pas conciliable d’invoquer Grâce et Justice et de continuer à manger la viande des animaux qui ont été abattus par notre faute."

    39. SOCRATE
    Socrate - 470-399 avant JC :
    Philosophe grec de l'Antiquité.
    - Socrate était végétarien et ne portait jamais de cuir ou de fourrure animale. Tout comme Pythagore, il soutenait que l’habitude de manger de la chair animale poussait les humains à la violence et aux guerres.

    40. TAGORE
    Rabindranath Tagore - 1861-1941 :
    Ecrivain indien, prix Nobel de Littérature 1913.
    - "Nous n’arrivons à avaler de la viande que parce que nous ne réfléchissons pas à la cruauté et au péché que nous commettons. Mais, une fois notre pitié éveillée, si nous persistons à tordre le cou à nos sentiments juste pour ne pas nous démarquer de ceux qui font de la Vie leur proie, c’est une offense à tout ce qu’il y a de bon en nous."

    41. TESLA
    Nikola Tesla - 1856-1943 :
    Physicien et électronicien croate.
    - "Beaucoup de peuples qui s’alimentent presque exclusivement de légumes montrent des conditions physiques parfaites et sont très forts."

    42. THOREAU
    Henry David Thoreau - 1817-1862 :
    Ecrivain américain.
    - "Il n'y a aucun doute pour moi qu'il entre dans le destin de l'humanité, parce qu'elle se perfectionne progressivement, de cesser un jour de manger des animaux."

    43. TOLSTOÏ
    Léon Tolstoï - 1828-1910 :
    Humaniste et poète russe.
    - "Si quelqu'un aspire à une vie vertueuse, son premier acte doit être de s'abstenir de faire du mal aux animaux".
    - "De tuer les animaux à tuer les hommes il n’y a qu’un pas, tout comme de faire souffrir les animaux à faire souffrir les hommes."
    - "Tant qu’il y aura des abattoirs, il y aura aussi des champs de batailles."
    - "L’homme peut vivre et rester en bonne santé sans avoir besoin de tuer des animaux pour s’alimenter. Par conséquent, se nourrir de viande rend co-responsable de l’assassinat d’animaux perpétré juste pour satisfaire notre palais. Agir de cette façon est immoral. C’est un fait tellement simple et il n’est sans doute pas possible de ne pas être d’accord."
    - "Si l’homme cherche sérieusement et honnêtement la voie de la morale, la première chose qu’il doit abandonner est la consommation de viande."
    - "Le végétarisme vaut comme critère de base avec lequel nous pouvons reconnaître si l’homme aspire sérieusement à une perfection morale. La nourriture carnée est un résidu primitif ; le passage à une alimentation végétarienne est la première manifestation de l’instruction."

    44. de VINCI
    Léonard de Vinci - 1452-1519 :
    Peintre, sculpteur, ingénieur et architecte, artiste italien dont le génie est universellement reconnu.
    - "J'ai rejeté la viande depuis très tôt dans mon enfance et le temps viendra où les hommes, comme moi, regarderont le meurtre des animaux comme ils regardent maintenant le meurtre de leurs semblables."
    - "Tu as défini l’homme comme le Roi des Animaux ; moi par contre, je dirai que l’homme est le roi des fauves féroces parmi lesquels tu es le plus grand. N’as-tu pas effectivement tué et mangé les animaux pour satisfaire les plaisirs de ton palais, te transformant toi-même en tombe pour tous ces animaux ? La nature ne produit-elle pas de la nourriture végétale en quantité suffisante pour te rassasier ? "

    45. VOLTAIRE
    François Marie Arouet, dit "Voltaire" - 1694-1778 :
    Philosophe et écrivain français.
    - "Il est certain que ce terrible bain de sang continuellement perpétré dans nos abattoirs et dans nos cuisines ne nous apparaît plus comme un crime ; au contraire, nous considérons ces abominations, qui souvent s’accompagnent d’une odeur pestilentielle, comme une bénédiction du Seigneur et dans nos prières nous le remercions pour les créatures que nous avons tuées."
    - "Mais existe-t-il quelque chose de plus abominable que de se nourrir continuellement de viande de cadavres ?"

    46. WAGNER
    Richard Wagner - 1813-1883 :
    Compositeur allemand.
    - "Comme la vue d’un taureau sacrifié aux dieux était devenue pour nous un opprobre, nous avons caché le bain de sang quotidien dans des abattoirs lavés à l’eau de l’attention de tous ceux qui se repaissent de morceaux de cadavres d'animaux domestiques préparés pour qu’ils ne soient pas reconnaissables."

    47. WEITZEL
    Günther Weitzel - 1915-1984 :
    Chimiste allemand.
    - "La conscience chrétienne ne peut tolérer que le cinquième Commandement "Tu ne tueras point" exclurait les animaux d’abattoir. Qui a visité un abattoir est plus ou moins choqué ou dégoûté. Presque tous en arrivent à reconnaître que tuer de façon si bestiale les animaux, qui ont été élevés et engraissés pour ensuite être mangés, n’est pas digne de l’humanité moderne".

    48. YOURCENAR
    Marguerite Yourcenar - 1903-1987 :
    Ecrivain, femme de lettres, nationalités française et américaine. Première femme élue à l'Académie Française en 1980.
    - "Tout comme Zénon, il me déplaît de "digérer des agonies"."

  • Canada : chasse aux phoques et désinformation de Radio-Canada

    http://www.centpapiers.com/wp-content/uploads/2010/03/chasseaubbphoquedugroenlandcanada1.jpg

    Un groupe de lobbying multimillionnaire et d’extrême-droite américain, le Center for Consumer Freedom (CCF), organise des campagnes médiatiques agressives contre les groupes de défense animale.

    Radio-Canada diffuse  leurs informations sans vérifier qui est vraiment derrière le CCF (1).

    Le Center for Consumer Freedom (CCF) fait présentement circuler un communiqué contre la Humane Society of United States (HSUS), très impliquée contre la chasse aux phoques.

    Traduit en français et repris par Radio-Canada sans que les journalistes ne vérifient la crédibilité des auteurs, ce communiqué éclabousse au passage les groupes pour la défense animale qui s’opposent à la chasse aux phoques.

    Le procès qui doit avoir lieu contre la HSUS et dont parle le CCF n’a pourtant rien à voir avec la chasse aux phoques mais vise plutôt le milieu du cirque.

    Jusqu’à preuve du contraire, la HSUS est innocente.

    De plus, malgré les prétentions du communiqué de Radio-Canada, le Fonds International pour la protection des animaux (IFAW) n’est pas un partenaire de la HSUS, il n’existe aucun lien entre eux.

    Qui est derrière ce Center for Consumer Freedom qui, malgré son nom, n’est aucunement un Centre pour la liberté du consommateur ?

    Ce Centre est-il assez crédible pour s’attaquer à la réputation de la HSUS ou  à d’autres groupes de défense animale ?

    Les dirigeants du CCF, David Martosko et  Richard Berman, sont deux lobbyistes américains.

    Berman est devenu multimillionnaire grâce à ses activités rémunérées par les industries du tabac, de l’alcool, du jeu ou de la viande.

    Depuis 1996, Berman a obtenu de la multinationale de tabac Philip Morris près de 3 millions $.

    En 2001 Mosanto lui a donné 200 000 $ afin qu’il mette en place des campagnes pour faire croire que les produits biologiques sont dangereux.

    Ce lobbyiste, surnommé Dr. Evil, empoche plus de 40 % des dons obtenus de ses patrons industriels – soit près de 1,62 million par année – pour orchestrer des campagnes de désinformation et de diffamation.

    Certains autres de ses revenus ou les noms de ses commanditaires ne sont pas publics et demeurent secrets.

    Les tactiques d’intimidation de la CCF ne touchent pas que les militants pour la défense animale ou les écologistes, ces « extrémistes de l’environnement», selon Berman.

    La multinationale américaine de la viande Tyson Foods a payé Berman pour qu’il organise un lobbying politique afin que les employé(es) ne puissent avoir le droit de s’associer à des syndicats ou contre la hausse du salaire minimum.

    Le CCF a aussi  mis en place des campagnes médiatiques pour s’opposer à des médecins ayant fait le lien entre obésité et consommation de sucre, à des études scientifiques sur la toxicité du mercure dans le poisson pour les femmes enceintes ou à des mères militant contre l’alcool au volant.

    Berman et Martosko ont ouvert différents sites web haineux contre la HSUS mais aussi contre PETA, avec de l’argent provenant des multinationales de la viande ou du fast-food.

    Quiconque critique les méfaits d’une industrie agroalimentaire, encourage des réformes visant les pauvres, les démunis, l’environnement ou la santé publique peut s’attirer les calomnies de ce groupe d’extrême-droite.

    La campagne de dénigrement du CCF contre les groupes de défense animale est une tactique financée par certaines multinationales et groupes industriels qui veulent avant tout garder la liberté de vendre leurs produits, sans aucun souci éthique ou environnemental.

    C’est auprès d’un tel Centre aux procédés douteux que les pro-chasse aux phoques – et Radio-Canada – recueillent leurs informations, sans vérifier les sources ni la crédibilité de ses dirigeants, David Martosko ou Richard Berman.

    Au lieu de dénigrer le mouvement pour la défense animale en les accusant de désinformation et de propagande dans le dossier de la chasse aux phoques, il y aurait lieu de s’interroger sur les motivations mercantiles du Center for Consumer Freedom et de ses liens occultes avec certaines multinationales.

    Ce groupe de lobbying peut affirmer n’importe quoi sur n’importe qui à condition qu’il soit payé à coups de millions par ses patrons industriels.

    ***

    (1)http://www.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2010/03/22/006-chasses-phoques.shtml-phoques.shtml

    (2)http://en.wikipedia.org/wiki/Richard_Berman   http://bermanexposed.org/ http://en.wikipedia.org/wiki/Center_for_Consumer_Freedom http://www.sourcewatch.org/index.phptitle=Center_for_Consumer_Freedom#Contributions http://www.prospect.org/cs/articlesarticleId=8984http://www.consumerdeception.com/index.asp http://www.prwatch.org/node/8894 http://www.phoques.net/

  • Le capitaine Paul Watson promet la guerre à outrance contre les pêcheurs de thon en Méditerranée (Le Point)

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    Paul Watson sera en Méditerranée avec son navire pour défier les thoniers senneurs dans les prochains mois © AFP PHOTO / FRANCOIS GUILLOT

    Paul Watson, fondateur de Greenpeace, est considéré comme un héros par les uns, comme un pirate par les autres (lire notre article : Le pirate de l'Antarctique ).

    Désormais à la tête de son organisation Sea Shepherd, ce Canadien est le seul qui ose défier la flotte baleinière japonaise en plein Antarctique.

    En mai, il sera en Méditerranée avec son navire pour défier les thoniers senneurs.

    Jeudi, le Captain Watson était de passage à Paris pour annoncer sa campagne.

    Entouré de sa garde prétorienne de jeunes gens arborant la tête de mort des pirates sur leur tee-shirt noir, le justicier des mers est apparu plus remonté que jamais contre les fossoyeurs des océans.

    Le grand chelem du Japon à la Cites lui a une fois de plus démontré que la seule façon de pouvoir faire mordre l'écume de mer à l'armada nippone, c'est de la défier en mer.

    Son discours séduit de plus en plus les jeunes militants de la cause verte, écoeurés par l'incapacité des ONG institutionnelles comme WWF ou encore Greenpeace d'obtenir des résultats.

    Comme les pêcheurs qui raflent les thons pour le compte des Japonais ne sont pas non plus des poules mouillées, il faut s'attendre à d'homériques batailles navales. *

    Et ce ne sera pas du cinéma, même si le Captain Watson sera présent au Festival de Cannes pour la présentation d'un film consacré à la mer.

    Le bouillonnant Captain Watson accorde une interview musclée au point.fr où il règle ses comptes avec la mer entière.

    Tremblez bachibouzouk, le pirate Watson débarque en Méditerranée !

    Lepoint.fr : Captain, comment s'est déroulé votre 6e campagne antarctique contre les baleiniers japonais ?

    Captain Watson : C'est la plus réussie de toutes.

    Face à nos attaques, les Japonais n'ont pu rapporter que la moitié de leur quota.

    Nous leur avons occasionné ainsi 80 millions de dollars de perte.

    Mais cette campagne a été la plus périlleuse, nous y avons perdu un bateau éperonné par un baleinier.

    Une défaite en mer pour le Japon, mais une victoire totale à la Cites où il a réussi à éviter toute restriction de commerce sur le thon et les requins..

    À mes yeux, la Cites a perdu toute crédibilité.

    Je suis très déçu.

    Les pays ont rejeté tous les critères scientifiques pour des critères économiques et politiques.

    C'est pour cela que nous serons en Méditerranée en mai et juin pour empêcher la pêche illégale du thon rouge.

    Nous ne resterons pas passifs devant le massacre de l'une des plus belles espèces marines.

    Aujourd'hui, les hommes mangent les océans.

    Si ceux-ci venaient à mourir, alors notre civilisation pourrait s'effondrer, comme celle de l'île de Pâques après la destruction de tous ses arbres par ses habitants.

    Les pêcheurs industriels sont l'espèce la plus destructrice sur Terre.

    Par cupidité !

    Les autres ONG n'apprécient pas tellement vos méthodes plutôt... musclées.

    On n'arrivera à rien en agitant des banderoles et en manifestant.

    Si nous éperonnons les navires ennemis, nous n'avons jamais blessé personne.

    Nous serons en Méditerranée pour énerver les pêcheurs, pour les faire réfléchir.

    En octobre prochain, le Japon organisera une conférence internationale de la biodiversité pour clôturer l'année de la biodiversité, y irez-vous ?

    Certainement pas et j'appelle le WWF et Greenpeace à la boycotter.

    C'est comme si l'industrie de la viande accueillait une conférence végétarienne.

    Le Japon ne recherche rien d'autre qu'une légitimité qu'il ne faut surtout pas lui donner.

    Je dis aux ONG qu'il faut arrêter d'assister aux conférences et prétendre sauver la planète.

    Il faut faire appliquer les lois qui existent déjà et ne pas perdre de temps dans des réunions.

    Les gens y vont pour la bonne bouffe et faire la fête !

    Il faut arrêter de parler.

    Il faut agir !

    Justement, comment comptez-vous le faire en Méditerranée ?

    On a les noms des bateaux pratiquant une pêche illégale.

    On connaît aussi les armateurs de ces navires grâce à des fonctionnaires frustrés de voir la loi non appliquée.

    D'autres ONG nous aident aussi.

    On ciblera ces senneurs.

    Mais je ne peux pas vous en dire davantage.

    Sinon que nous surveillerons spécialement les bateaux libyens, espagnols, français, turcs.

    Et s'il le faut nous pénétrerons dans les eaux libyennes.

    Cela ne sera pas une partie de plaisir.

    Je le sais, mais nous sommes décidés à arrêter le massacre des thons.

    Les politiques ont peur des pêcheurs, pas nous !

    Interview réalisée par Frédéric Lewino

    http://www.lepoint.fr/sciences/2010-03-26/interview-le-cap-tain-paul-watson-promet-la-guerre-a-outrance-contre-les/2091/0/438198

  • Samedi 27 mars 2010 : conférence scientifique à Limoges contre la vivisection (organisée par le CLAMA)

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    Demain, le Collectif Limousin d’Action Militante pour les Animaux (CLAMA) organise une conférence-débat sur la vivisection.

    Chaque année en Europe, plus de 12 millions d’animaux sont utilisés par les laboratoires pour tester des médicaments, mais aussi des produits cosmétiques, ménagers et chimiques.


    L'association juge ces tests "cruels" pour les animaux et "dangereux" pour la santé humaine.

    Ses membres militent pour des méthodes de substitution modernes.

    Conférenciers : Hélène Sarraseca d’Antidote Europe et un animateur du Collectif International Campaigns

    Renseignements :  samedi, salle Blanqui 2 de 19h30 à et 22h.


    Voir un livre de Hélène Sarraseca
    , cliquez ici.

    Les liens :

    http://www.international-campaigns.org/
    http://www.antidote-europe.org/
    http://collectiflimousinanimaux.hautetfort.com/

  • L'animal, matériel pédagogique ? (Gérard Charollois/CVN)

    grenouille verte.jpg

    La CONVENTION VIE ET NATURE rappelle que la loi du 10 juillet 1976 en France, les constitutions de nombre de pays membres de l'Union Européenne, les traités d'AMSTERDAM puis de LISBONNE, proclament que l'animal est un être sensible.

    Cette rupture éthique avec les approches traditionnelles de l'animal peine à se traduire concrètement dans tous les secteurs de la vie sociale.


    Des étudiants en biologie et en médecine sont ainsi confrontés, en violation de leurs convictions, à des épreuves pédagogiques consistant soit à disséquer, soit à soumettre à des expériences de toxicologie, divers animaux rabaissés au rang de matériel non pas de recherches mais de pur apprentissage.

    Naguère, ces expériences étaient imposés aux lycéens sommés de détruire la moelle épinière d'une grenouille pour constater le rôle de ce tissu nerveux et à soumettre amphibiens, poissons ou petits rongeurs à des chocs électriques générant une contraction musculaire.

    Si ces supplices infligés à des millions d'animaux ont été abandonnés dans l'enseignement secondaire, ils perdurent dans l'enseignement supérieur.

    Trois questions se posent à l'égard de cette pédagogie :

    - Ces expériences sont-elles utiles ?

    - Sont-elles légitimes d'un point de vue éthique ?

    - Sont-elles obligatoires pour un étudiant d'un point de vue légal ?

    De leur inutilité :

    I
    mposer à des étudiants de disséquer, d'intoxiquer des animaux vivants ne fait en rien avancer la recherche fondamentale, ni l'instruction de l'expérimentateur qui peut obtenir autrement l'information.

    Une simple explication des mécanismes physiologiques, pathogénétiques, pharmacologiques apporte à l'étudiant en médecine et en biologie le contenu pédagogique que l'enseignant veut lui transmettre.

    L'autopsie sur cadavre pourvoit à l'apprentissage concret des manipulations anatomiques sans qu'il y ait lieu de recourir au vivant.

    De l'illégitimité de ces pratiques :

    Pour l'éthique, l'animal n'est pas une chose, du matériel, une machine, mais bien un être sensible, doté d'un système nerveux suffisamment élaboré pour lui faire éprouver la douleur et le stress.

    Dès lors, il devient inacceptable d'un point de vue moral d'infliger des souffrances et la mort à des animaux, souffrance sans réel bénéfice supérieur pour d'autres êtres sensibles.

    Le coût éthique d'une expérimentation pédagogique est totalement négatif puisqu'il occasionne un mal à l'être, objet de l'expérience, sans bénéfice pour l'étudiant qui pourrait acquérir autrement la même connaissance.

    Dans une acception utilitariste de l'éthique, sous l'angle de l'équivalence des conditions, l'emploi d'animaux vivants dans l'enseignement de la biologie et de la médecine ne se justifie pas.

    De la légalité d'une objection de conscience :

    L
    es universités devraient en conséquence renoncer à faire exécuter à leurs étudiants ces expériences sur le vivant, faisant produire effet au principe désormais admis du caractère sensible de l'animal.

    En attendant cette évolution, toujours retardé par des esprits fossilisés sévissant dans toutes les strates de la société, il convient de répondre à cette question :

    Un étudiant peut-il refuser de disséquer, de maltraiter un animal vivant ?

    En droit, la réponse doit être recherchée dans les termes de l'article 9 de la CONVENTION EUROPEENNE DE SAUVEGARDE DES DROITS DE L'HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES, texte précisant que « toute personne a la liberté de pensée. Cette liberté impliquant celle de manifester des convictions ».

    L'Etat ne peut déroger à cette norme que par des lois prises pour assurer des intérêts supérieurs, à savoir la sécurité publique, la santé publique et la liberté d'autrui.

    Or, rien de supérieur, de fondamental, impose qu'un étudiant soit privé de sa liberté de respecter le vivant et de refuser de faire souffrir.

    L'allégation d'une nécessité pédagogique serait sans portée au regard d'un principe fondamental, d'une liberté essentielle.

    Il me semble acquis que soumise à la COUR EUROPEENNE DES DROITS DE L'HOMME cette objection de conscience serait consacrée et prévaudrait sur les injonctions pédagogiques.

    Gérard Charollois

    CONVENTION VIE ET NATURE

    MOUVEMENT D'ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE

    POUR LE RESPECT DES ËTRES SENSIBLES ET DES EQUILIBRES NATURELS.

    http://www.ecologie-radicale.org/actu/new_news.cgi?id_news=1449

  • Au "jeu de la mort", les animaux préfèrent l'empathie (One Voice)

    Macaque.jpg
    Dans le jeu « La zone Xtrême », des humains choisissent d’infliger un choc électrique à l’un d’entre eux.

    Chez les animaux, des expériences similaires révèlent un choix différent.

    Le 17 mars 2010, les téléspectateurs de France 2 ont pu suivre la première partie d’un documentaire sur le thème « jusqu’où va la télé ».

    Sous le prétexte d’un jeu télévisé, « La zone Xtrême », des candidats, soutenus par le public, se sont montrés capables de mettre en péril la vie d’un être humain.

    Sous le contrôle d’une animatrice autoritaire, ils ont cru lui administrer des châtiments sous forme de décharges électriques, lorsqu’il était incapable de répondre aux questions posées.

    Si la victime était en réalité un acteur, chargé de mimer une douleur croissante, les résultats n’en sont pas moins inquiétants.

    Pour reprendre les propos de Christophe Nick, auteur et réalisateur du documentaire : « la télé peut faire faire n’importe quoi à n’importe qui ».

    L’humanité en question

    Ce premier épisode du reportage, encadré par une équipe scientifique, s’inspire d’une expérience de psychologie sociale plus ancienne, réalisée en 1963.

    L’étude d’alors révélait que face à l’autorité d’hommes en « blouses blanches », 60 % des êtres humains acceptaient d’administrer un choc électrique à un autre humain, au prétexte qu’un homme de science le leur avait demandé.

    En 2010, d’après les résultats obtenus, ce sont 81 % des participants à la « Zone Xtrême » qui sont prêts à se transformer en bourreau si une animatrice le leur ordonne...

    Les bourreaux d’un instant ont tout de même bénéficié d’un soutien psychologique à l’issue des expériences.

    Châtier n’est pas un acte anodin.

    Ce résultat bouscule la notion « d’humanité ».

    Qualité suprême d’après les humains - car servant à les définir - que devient-elle une fois soumise à l’autorité ?

    L’autorité, qu’elle soit incarnée par des scientifiques ou par un média, nous conduit-elle à perdre notre libre arbitre, à oublier notre conscience et notre capacité de compassion ?

    Le contrepoint des animaux

    Des expériences similaires ont été réalisées avec des animaux mais leurs conclusions sont largement différentes.

    Les animaux préfèrent ne pas recevoir de nourriture plutôt que d’infliger un choc électrique à autrui (à noter que dans « Zone Xtrême » il n’y avait rien à gagner).

    Il en va ainsi des singes rhésus par exemple.

    Dans une expérience réalisée en 1964, 80% des singes ont arrêté d’actionner la chaîne qui leur délivrait de la nourriture quand ils se sont aperçus que cela infligeait une décharge à l’un de leurs compagnons.

    Ils ont préféré avoir faim plusieurs jours durant…

    La même expérience, réalisée avec des rats, a eu les mêmes conclusions : les rats ont préféré cesser de s’alimenter plutôt que de faire souffrir un de leurs congénères.

    De l’empathie à l’altruisme

    Le dernier livre de Frans de Wall, paru récemment (Éditions Les Liens qui Libèrent), rapporte également d’autres cas.

    Dans « L’âge de l’empathie, leçons de la nature pour une société solidaire », l’éthologue relate des expériences où les animaux souffrent de voir l’un des leurs souffrir…

    Il décrit notamment comment le cœur d’une oie femelle s’accélère lorsque son mâle est pris à partie par une autre oie.

    Il reprend aussi une expérience réalisée avec des souris, qui montre que lorsque deux souris ont passé du temps ensemble, un stimulus douloureux appliquée à l’une rend l’autre plus sensible à la douleur.

    Ou encore : lorsqu’un singe capucin a le choix entre un jeton qui lui donne droit à de la nourriture, et un autre jeton qui fait également gagner de la nourriture pour son compagnon, il choisit systématiquement celui qui permet de récompenser les deux…

    Développer la compassion au quotidien

    Tandis que la notion de sentience  animale s’installe peu à peu, la diffusion du premier volet du documentaire de Christophe Nick et la publication du livre de Frans de Wall, poussent à s’interroger sur la nature humaine.

    Que devenons-nous face à l’autorité ?

    Comment se réapproprier l’humanité que – finalement (sic) – nous semblons partager avec d’autres membres du règne animal ?

    Pour retrouver notre libre arbitre, ne devrions-nous pas réapprendre à écouter notre conscience ?

    Car en développant la place de la compassion dans nos vies, en apprenant que le respect de toute vie, c’est aussi le respect de soi, nul doute que l’humanité – justement – en sortirait grandie…

    http://www.one-voice.fr/fr/article/au-jeu-de-la-mort-les-animaux-preferent-l-empathie

  • Limoges, 27 mars 2010 : conférence et débat sur l'expérimentation animale

    http://www.international-campaigns.org/pdf/limoges1000.jpg

    Dans le cadre de la campagne VIVISECTION : S.A.L.E. !, nouvelle conférence et débat sur l’expérimentation animale et les méthodes substitutives avec Hélène Sarraseca (Antidote Europe) et un animateur du collectif International Campaigns.

    Salle Blanqui 2 (derrière la mairie) - de 19h30 à 22h

    Organisateur local : CLAMA (animal-87@hotmail.fr)

    Autres contacts : info@antidote-europe.org et info@international-campaigns.org

    http://www.international-campaigns.org/ic/action/programme-actions.htm

  • Compte-rendu de la conférence du 19 février (Les Vaches Rouges)

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    Conférence à 17h30 à la faculté de Droit de Clermont-Ferrand, sur le thème du droit des animaux, avec Jean-Pierre Marguénaud, juriste, et Claude Reiss, biologiste et président d’Antidote Europe (association de scientifiques pour la promotion de méthodes alternatives à l’ expérimentation animale).

    L’ amphithéatre mis à disposition ( qui pouvait contenir une centaine de personnes) était bien rempli, et pour un tiers environ par les étudiants en droit de la faculté.

    A Pour la 1ère intervention, Jean-Pierre Marguénaud a mis en avant quelques points essentiels, sans le changement desquels la condition animale dans la société française ne pourra espérer réellement évoluer.

    Entre autres, il préconise :

    1) une modification du statut de l’ animal dans la constitution française.

    En effet celui-ci n’a pas changé depuis l’ avènement de la vème  république (soit depuis 1958), à savoir que l’ animal est assimilé à un « bien »  matériel dans la constitution, et non pas à celui d’ un être vivant doué de sensibilité…

    Ce statut confère une grande liberté aux hommes quant à leur manière d’appréhender l’animal et leur procure ainsi une sorte « d’ impunité juridique » pour toutes les formes d’exploitations outrancières qu’ ils ont mis en place.

    En résumé cela leur permet donc une exploitation commerciale des animaux la plus efficace possible (conditions sordides d’ élevage, de transport et d’abattage  des animaux destinés à la consommation humaine…)...

    Dans le cadre de l’expérimentation animale, liberté totale est laissée à l’appréciation des chercheurs dans la mise en place de leurs protocoles d’expérimentation.

    En effet, ce qui peut paraître assez inadmissible, c’est que seules les conditions de détention de l’animal sont soumises à contrôle.

    En dehors de cela, le champs libre est laissé aux expérimentateurs, qui sont les propres juges de leurs expériences et du bien fondé de celles-ci.

    Eux seuls sont aptes à déterminer l’utilité du degré de souffrance à infliger à l’animal pour mener à bien leur travaux…

    Il faut donc, de manière urgente, l’extraction des animaux de la catégorie des biens, dans la constitution française (il faut prendre exemple sur la Suisse qui a réalisé cette modification).

    Il faut protéger les animaux pour eux-mêmes.

    Mais la difficulé à laquelle se heurte les décideurs, c’est de savoir dans quelle catégorie les mettre (pour les proteger un minimum mais en même temps répondre au mieux aux exigences de la société actuelle qui a encore besoin de les exploiter pour fonctionner.)

    Une solution serait de leur accorder une personnalité juridique, ils doivent devenir « personnes morales »  (au même titre que le sont déjà les entreprises ou associations).

    2) Jean-Pierre Marguénaud préconise la libération de la parole des opposants à toute forme d’ exploitation des animaux, afin de dévérouiller le débat juridique.

    Là encore la Suisse a été l’objet d’un arrêt historique en la matière :

    A l’origine, une publicité mensongère  de l’industrie de la viande.

    Une association de protection animal a voulu diffuser sur une chaine télévisée Suisse un spot dénonciateur de cette supercherie, spot qui a été refusé par la chaine en question suite à de nombreuses pressions des lobbies.

    La Suisse a alors été condamnée pour entrave à la liberté d’ expression.

    B Pour la 2ème intervention Claude Reiss nous a présenté une méthode scientifique d’évaluation de la toxicité d’un produit chimique sur l’organisme humain, qui est fiable, rapide, relativement peu coûteuse et se pratique sans recours à  l’ expérimentation animale : la  Toxicogenomique

    Cette méthode utilise un  outil révolutionnaire, la puce à AD.N. (qui éxiste depuis une dizaine d’ années déjà) et consiste à observer la dérégulation de certains gènes, dans des cellules humaines, suite à l’exposition de ces cellules à une substance chimique.

    Claude Reiss nous rappel ensuite que le modèle animal employé depuis le début du XIXe  siècle par l’industrie pharmaceutique peut s’avérer très dangereux pour la santé humaine.

    En effet les espèces sont définies par leur isolement reproductif (impossibilité de se reproduire entre espèces différentes), car chaque espèce a son propre patrimoine génétique.

    Or, ce qui définit l’activité biologique d’un individu, c’est son patrimoine génétique.

    On ne peut donc prendre une espèce comme modèle biologique fiable pour une autre.

    Il est possible que deux espèces se comportent d’une manière identique, différente ou opposée par rapport à une même substance chimique, virus ou bactérie.

    Par exemple, l’animal le plus proche de l’homme dans la théorie de l’ évolution des espèces, c’est le chimpanzé.

    Or, si on injecte le virus du sida humain au chimpanzé, il ne tombe pas malade.

    Il reste également indifférent à l’ hépatite B, mais meurt comme les humains lorsqu’ il est atteint par le virus Ebola..

    Le scandale du sang contaminé éclaire bien ce problème.

    Au début des années 80, lorsque l’on a vu que le virus du sida pouvait être un problème pour la transfusion sanguine, on a testé le sang contaminé sur le chimpanzé et on a constaté que celui ci se portait comme un charme.

    Les « experts » ont donc décidé de laisser circuler le sang contaminé, avec la suite que l’on connaît.

    Sans compter que plus de la moitié des médicaments présents actuellement sur le marché, non seulement n’ont aucuns réels effets positifs avérés mais aussi présentent une toxicité importante.

    En effet un ministre de la santé a déclaré en 1997 (en se basant sur les donnés de pharmaco- vigilance des départements) qu’ il y a 20000 personnes tous les ans qui meurent à cause des médicaments.

    Les médicaments qui tuent sont la 4e cause de mortalité en France (4 X plus que le nombre de tués sur la route…), sans compter les 1,3 millions de personnes par an qui sont envoyés à l’hôpital à cause de leurs effets secondaires (et du coût que cela entraîne pour la sécurité sociale).

    Il devient donc urgent d’utiliser une méthode scientifique fiable pour pallier à tous ces problèmes.

    Cela devient d’autant plus urgent que l’on constate depuis les années 80 une augmentation fulgurante du nombre de cancers ( + 82%  de 1980 à nos jours), d’autistes, de personnes atteinte de la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson, sans rapport avec l’accroissement de la population et son vieillissement, mais bien à cause des facteurs environnementaux (pollution, pesticides…).

    1/13 des femmes en 1970 étaient concernées par le cancer du sein, et en 2009 elles sont 1/7 à être concernées.

    5 à 10% seulement des cancers ont une origine génétique, et 90% résultent de facteurs environnementaux..

    1 cancer sur 3 est dû aux proliférateurs endocriniens environnementaux (PEE).

    Les PEE majeurs sont : le bisphénol A, les phtalates, les pesticides…

    Enfin l’association Antidote Europe se mobilise pour faire adopter la Toxicogénomique aux scientifiques et a déjà contacté entre autres la Commission européenne et le ministre de  l’enseignement supérieur et de la recherche afin de leur demander de remplacer  les tests de toxicologie sur des animaux par des méthodes véritablement scientifiques.

    Par Aïda

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