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Humeurs - Page 60

  • La crise est avant tout éthique (Jean-Claude Hubert)

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    Loin des invectives et des polémiques, reconnaissons que la crise qui secoue la planète est systémique.

    Ce qui veut dire qu’elle touche tous les domaines de l’activité humaine. On peut effectivement parler de crise de civilisation et de crise du mode de pensée.

    Oui, la crise est financière, économique, sociale, sociétale, éducative, culturelle…mais elle est aussi démographique, environnementale…mais elle est aussi éthique !

    Les affaires « Roman Polanski », « Frédéric Mitterrand » et celles récurrentes, des violeurs assassins récidivistes, déchaînent les sensibilités, les émotions et les passions. Les prises de position, très partagées, se multiplient.

    La presse écrite, les radios et télés s’en font l’écho… plus que, dans le même temps, des 17 % d’augmentation de morts accidentelles sur les routes.

    De même que la crise morale de la première moitié du XIXe siècle avait abouti à l’abolition de l’esclavage, la crise éthique de ce début du XXIe siècle met en lumière la notion primordiale d’être vivant sensible humain et animal.

    Toutes les religions, toutes les philosophies et idéologies sont traversées d’appréciations diverses sur cette nouvelle émergence !

    Les concepts de l’enfant « objet sexuel », de « l’enfant soldat », de « l’enfant-travailleur forçat » sont rejetés.

    La pédophilie, l’inceste, le tourisme sexuel sont des crimes commis sur des êtres particulièrement vulnérables et à ce titre les « coupables » lourdement condamnés !

    La mort de l’animal sensible comme « objet de loisir » au travers de la chasse dans ses différentes formes ; la mort de l’animal sensible comme « objet de spectacle » au travers de la corrida dans ses différentes manifestations ; la mort de l’animal sensible comme « objet d’expérimentation » au travers des laboratoires de toutes sortes, sont actuellement rejetées et condamnées par une majorité de philosophes, d’intellectuels et de citoyens.

    Ces différentes crises ne sauraient trouver de « solutions » spécifiques.

    C’est dans le cadre global de cette nouvelle éthique : éthique de l’indiscrimination à l’égard de nos semblables, femmes et enfants tout particulièrement, éthique de l’indiscrimination à l’égard de l’être animal sensible, que les solutions devront être élaborées et mises en œuvre.

    Jean-Claude Hubert

    Biocentriste

    Vice Président de la CVN

    http://www.ecologie-radicale.org

  • Affaire Polanski : les propos abjects d'Alain Finkielkraut

    Alain Finkielkraut et Yves Michaud - France Inter
    envoyé par franceinter. - L'info internationale vidéo.

    Pour la première fois, Alain Finkielkraut, qui était un homme et un philosophe que j'estimais, me surprend et me déçoit infiniment.

    Les propos qu'il a tenus ce matin sur France Inter, face à Yves Michaud, à propos de l'affaire Polanski sont tout simplement incompréhensibles, écoeurants, abjects, et nient la réalité du viol d'une enfant de 13 ans.

    Alain Finkielkraut, ce n'est pas parce qu'une femme (mineure de sucroît) n'est plus vierge qu'elle ne peut pas être victime d'un viol.

    Nier la réalité d'un viol au prétexte que la victime avait déjà une vie sexuelle et/ou "pardonne" à son  violeur, comme c'est le cas de Samantha Geimer, est aberrant. MP

    ***

    En revenant (ce matin sur France-Inter) sur l'affaire Polanski et en banalisant ce qui s'est passé un certain jour d'il y a 32 ans avec une jeune-fille de13 ans, Alain Finkielkraut est encore et toujours dans la confusion.

    Ses arguments semblent, à première vue, inscrits à l'aune du bon sens.

    Ce bons sens dont nous sommes tous pourvus et qui nous guide dans nos évaluations du monde.

    La jeune fille était consentante. Elle avait un corps de femme et avait des échanges sexuels avec son petit ami. Elle posait nue pour le magazine Vogue. De plus, elle ne voulait pas porter plainte. Elle a accordé son pardon à Polanski.

    Tout est donc très banal dans cette affaire.

    Finkielkraut oublie plusieurs choses.

    L'enfant (à 13 ans, on est encore un enfant quel que soit l'état de développement de votre corps) n'est pas dans l'état de liberté face à  l'adulte.

    La "maturité corporelle" ne signe pas la maturité psychique.

    J'ai, avec d'autres, ICI ,bien expliqué l'état de "dépendance" psychique dans lequel se trouve l'enfant par rapport à l'adulte en citant un grand psychanalyste Ferenczi:

    "Les enfants se sentent physiquement et moralement sans défenses, leur personnalité encore trop faible pour pouvoir protester.

    Même en pensée, la force et l'autorité écrasante des adultes les rendent muets, et peuvent même leur faire perdre conscience.

    Mais cette peur, quand elle atteint son point culminant, les oblige à se soumettre automatiquement à la volonté de l'agresseur, à deviner le moindre de ses désirs, à obéir en s'oubliant complètement, et à s'identifier totalement à l'agresseur."

    C'est clair, un enfant n'a pas la même attente affective et même physique dans sa relation à l'adulte.

    C'est la confusion des pédophiles que de se laisser parfois prendre à ce piège.

    C'est aussi cette confusion qui explique l'absence éventuelle de protestation.

    Dans cette relation, adulte et enfant ne jouent pas dans la même catégorie!

    C'est bien pour pointer la gravité que constitue l'abus sexuel sur mineur que la Loi présente des caractères particuliers sévères : longs délais avant prescription, aggravation des peines.

    Si la Loi précise que le consentement ou pas n'exclut en rien le viol c'est bien pour mettre en exergue cette dépendance, cette sidération de l'enfant.

    La réalité reste la réalité : avoir des relations sexuelles avec un mineur de moins de 15 ans (garçon ou fille) est une atteinte grave à la Loi car c'est une atteinte grave à la personne de l'enfant.

    Une atteinte qui laisse souvent des traces pendant le reste de la vie de celui ou de celle qui l'a vécu.

    Monsieur Finkielkraut est un philosophe, semble bien ne rien connaître au fonctionnement des enfants et reproduit, une fois de plus, la confusion que nous sommes un certain nombre à dénoncer ici.

    C'est grave et ça le reste.

    M. Philips

    http://www.mediapart.fr/club/blog/m-philips/091009/alain-finkielkraut-et-les-abus-sexuels-la-confusion-encore-et-toujours

  • Expérimentation animale : l’Europe doit interdire les souffrances extrêmes et prolongées (One Voice)

    http://www.naturavox.fr/IMG/jpg/baby_monkey_injection.jpg
    La Commission européenne envisage d’autoriser les expériences causant des souffrances extrêmes et prolongées aux animaux dans la directive sur l’expérimentation animale, en cours de révision.

    La réunion, le 12 octobre, des vétérinaires experts européens sera cruciale pour savoir si l’Union européenne mettra enfin un terme à ces expérimentations cruelles.

    Une tolérance inadmissible

    La Coalition européenne pour mettre fin à l’expérimentation animale, dont One Voice est le représentant en France, a condamné, le 5 octobre, l’attitude de l’Union européenne (UE) : elle ne tient pas compte de l’opinion publique sur l’expérimentation animale.

    Ceci intervient après la diffusion d’un document montrant que le Conseil des Ministres européen souhaite que les chercheurs aient le droit de causer des souffrances importantes et prolongées aux animaux utilisés dans les laboratoire.

    Cette tolérance est envisagée dans le cadre de la révision de la directive européenne sur la protection des animaux utilisés en expérimentation.

    Le document de la présidence de l’UE, envoyé au groupe des vétérinaires experts européens, sera discuté lors d’une réunion, le 12 octobre.

    Il donne des exemples d’expériences que les chercheurs pourraient continuer à mener sur des animaux : administration de toxiques ou de radiations jusqu’à la mort, nage forcée jusqu’à la noyade,…

    Des millions d’animaux continueraient à souffrir

    Des millions de singes, chiens, chats, rongeurs, lapins, chevaux,… pourraient ainsi continuer à avoir les os brisés, recevoir des chocs électriques, subir des traumatismes provoquant des lésions organiques, vivre confinés dans des espaces inadaptés à leurs besoins.

    Les greffes d’organes entre espèces animales différentes seraient autorisées, en dépit des souffrances qu’elles occasionnent aux animaux et des risques sanitaires potentiels de diffusion d’agents infectieux d’une espèce à une autre.

    Les industries et les chercheurs qui recourent à l’expérimentation animale reconnaissent que ces expériences provoquent des souffrances extrêmes mais affirment qu’elles sont de courte durée et ne nécessitent donc pas d’autorisation particulière.

    Un récent sondage effectué auprès de 7 000 personnes en France, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie, en Suède et en République tchèque montre que 84 % des répondants estiment que les expériences causant des douleurs et des souffrances importantes – à court ou long terme – doivent être interdites sur tous les animaux.

    Les députés doivent écouter les citoyens

    81 % des personnes interrogées veulent que la nouvelle directive interdise toute expérience causant de la souffrance et de la douleur aux primates et 79 %, qu’elle  interdise toute expérience sur des animaux non liée à une menace pour la santé humaine.

    73 % souhaitent que la directive interdise les expériences douloureuses sur les chats. Enfin, 80 % des répondants demandent davantage de transparence sur l’expérimentation animale.
    Il est temps que les députés européens écoutent les citoyens et s’ouvrent aux avancées technologique et éthique de la société.

    One Voice rappelle qu’avec la nouvelle directive, le but de la Commission européenne était d’interdire les expériences causant des souffrances et de la douleur de façon prolongée. Le Parlement européen a renoncé à cette mesure lors de la première lecture du projet de directive. La réunion du 12 octobre lui offre une nouvelle chance de revoir sa position.

    Agir

    Il est encore temps d’écrire à votre député européen, avant le 12 octobre 2009. Un courrier en anglais est disponible et peut être envoyé à partir de ce lien : http://www.eceae.org/lobby/mpsearch.php?issueid=1 [2]

    Liens : [1] http://www.one-voice.fr/fr/node/100395
    [2] http://www.eceae.org/lobby/mpsearch.php?issueid=1

  • 10 octobre à Lausanne : manifestation pour la libération des animaux de cirque

    http://s1.e-monsite.com/2009/02/20/01/27077047elephant-cirque-jpg.jpg

    Pauvre éléphant !

    MANIFESTATION POUR LA LIBERATION DES ANIMAUX DE CIRQUE
    ---------------------------------------------------------------------------------
    La campagne suisse AZOT (Action cirque sans animaux) vous invite à participer à la manifestation pour des cirques SANS animaux à Lausanne ce samedi 10 octobre 2009 de 14h à 15h précises devant le cirque Knie à Bellerive.

    Manifestation statique, avec panneaux, banderoles, slogans, et distribution de tracts au public.

    (Manifestation en attente d’autorisation.)

    Jusqu’à ce que toutes les cages soient vides !

    http://www.azot.ch/

  • Zoom sur la maltraitance des animaux à l’université

    10-7-peta_jpg_613x0_q85.jpg

    Charlotte Evans

    Selon une chercheuse affiliée à PETA, les professeurs de l’Université de New York ne peuvent arguer du progrès scientifique pour justifier la déshydratation des singes ou la dépendance des rats à la cocaïne.

    Hier, dans le Hall Vanderbilt, l’Université de New York Sans-Cruauté et peta2 (la PETA des étudiants) ont accueilli la chercheuse Alka Chandna de PETA dans le cadre d’un débat sur la maltraitance des animaux dans les laboratoires états-uniens, et spécifiquement au sein du propre laboratoire de l’université.

    Chandna, au cours de sa conférence, s’est focalisée sur trois professeurs de l’Université de New York :

    - le professeur de psychiatrie Kenneth Carr, qui pendant vingt ans a provoqué chez des rats des addictions à la cocaïne et observé si celles-ci augmentaient lorsque les animaux étaient privés de nourriture ;

    - le professeur de science neurologique Lynne Kiorpes, qui déshydratait des singes pour obtenir une réponse, utilisant l’eau comme traitement ;

    - et le professeur de science neurale J. Anthony Movshon, qui gardait des singes dans des sièges de contention durant quatre jours afin d’observer la connexion entre le cerveau et les mouvements oculaires.

    Au cours de la discussion, Chandna a projeté des photos de chacun des professeurs ainsi que des clichés explicites des expérimentations faites sur les animaux.

    « L’histoire de l’Université de New York est émaillée de violations flagrantes de l’Animal Welfare Act », a déclaré la jeune femme.

    Mais Chandna a également souligné que l’Université de New York comptait dans ses rangs plusieurs personnes très motivées faisant office de pionniers dans la lutte contre la maltraitance animale.

    Olivia Pomann, présidente de l’Université de New York Sans-Cruauté, a co-sponsorisé l’événement avec l’espoir que la prise de conscience à propos de la maltraitance animale grandisse au sein de l’université.

    « Voilà ce qui se passe dans les bâtiments dont vous financez le loyer avec vos frais de scolarité », a déclaré Pomann.

    « De nombreuses expériences sont obsolètes ou conduites à seule fin que les docteurs puissent publier des articles. S’ils doivent briser le crâne d’un singe pour y parvenir, ils le feront », a-t-elle ajouté.

    Kevin Satter, étudiant en droit de troisième année et membre du Student Animal League Defense Fund, considère l’événement comme une « sorte de révélation ».

    « C’est du genre ni vu ni connu, et pourtant ça se passe à quelques buildings d’ici », a-t-il déclaré.

    Charlotte Evans est journaliste salariée.

    http://nyunews.com/news/2009/oct/07/peta/

    Traduction Méryl Pinque pour International Campaigns

  • L’Europe doit trancher sur la question de l’expérimentation animale

    http://3.bp.blogspot.com/_I74KIeOHK_s/SbE2ew0Q2uI/AAAAAAAAFBw/uiVOa3gZAh8/s400/Carte_d_engagement_experimentation_animale.jpg

    Actuellement en révision, la Directive européenne sur la protection des animaux utilisés dans le cadre d’expérimentations en laboratoires ne cesse de relancer le débat sur cette épineuse question.

    Dernièrement, la présidence de l’Union européenne aurait fait parvenir un document officiel au groupe de vétérinaires experts européens, dans lequel est abordé le droit des chercheurs à infliger des souffrances aux animaux cobayes.

    Le document en question donnerait, par ailleurs, des exemples d’expériences menées telles que l’administration de toxiques ou de radiations jusqu’à une dose mortelle ou encore la nage forcée jusqu’à la noyade.

    Celles-ci ne donnent pourtant qu’un court aperçu des préjudices que subissent ces animaux : chocs électriques, traumatismes provoquant des lésions organiques, greffes d’organes entre différentes espèces…

    La circulation de ce document laisse craindre un cruel revirement de situation, la révision de la dite Directive ayant justement été demandée par la Commission européenne dans l’optique d’interdire les expériences causant des souffrances prolongées aux animaux, comme le souligne l’association One Voice.

    Reconnaissant que les travaux de recherche occasionnaient des souffrances extrêmes chez les sujets testés, les industriels et les chercheurs auraient, toutefois, fait valoir que celles-ci étaient de courte durée.

    Un argument bien peu soutenable.

    En outre, le point de vue des citoyens européens semble se positionner contre le maintien de l’expérimentation animale.

    Si l’on en croit un sondage réalisé auprès de 7 000 personnes en France, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie, en Suède et en République tchèque, 84 % des personnes interrogées estiment que les expériences sur animaux causant des souffrances importantes, à court comme à long terme, doivent être interdites.

    En l’état actuel des choses, 80 % des interrogés réclament davantage de transparence quant aux travaux d’expérimentation animale.

    Si l’expérimentation animale indigne par son concept même, elle est d’autant moins tolérable qu’il existe aujourd’hui des alternatives à cette méthode.

    En effet, la toxicogénomique, qui repose notamment sur la culture de cellules humaines, a démontré son efficacité.

    Elle serait même plus pertinente que l’expérimentation animale, cette dernière n’apportant pas toujours des conclusions transposables à l’homme.

    Pour l’heure, la réunion des experts vétérinaires européens, prévue pour le 12 octobre prochain, devrait apporter des éléments nouveaux au débat européen.

    Il est à espérer que les discussions rejoignent ce qui a été fait en matière de recherche cosmétique, le délai accordé par l’Union européenne à l’industrie cosmétique pour bannir les tests sur animaux étant arrivé à échéance le 11 mars 2009.

    Cécile Cassier

    http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=3936

  • Dispute autour des règlements de l’Union Européenne sur l’expérimentation animale (Times)

    http://www.international-campaigns.org/images/photos/vivisection/album_3/57.jpg

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    Du Sunday Times

    Le 4 octobre 2009

    Marie Woolf Whitehall

    Les fonctionnaires britanniques ont été choqués du degré de souffrance permis par les règlements sur l’expérimentation animale proposés par l’Union Européenne.

    L’ébauche de la directive de l’UE « sur la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques » permettrait que les singes, les chiens, les chats et les poulains soient utilisés lors d’expérimentations générant des souffrances violentes et durables.

    Les animaux pourraient avoir les os brisés, subir des chocs électriques paralysants, endurer des traumas conduisant à la perte de multiples organes, être confinés afin de restreindre leurs mouvements et gardés isolément pour des périodes de temps prolongées.

    Les normes permettraient en outre de transplanter des organes entre espèces même si cela doit engendrer chez les animaux des « douleurs violentes ».

    Le règlement indique clairement que les expérimentations ne se limiteraient pas aux petites races comme les beagles mais incluraient de gros chiens comme les saint-bernard. Les chevaux et les poneys élevés en écuries pourraient également être utilisés par les laboratoires européens.

    Les directives autoriseraient des pratiques bannies en Grande-Bretagne, laquelle peut continuer d’imposer ses propres règles. Le Home Office a déclaré qu’il ne voulait pas voir s’affaiblir les critères britanniques.

    La BUAV, qui milite contre l’expérimentation animale, a accusé l’Union Européenne de ne tenir aucun compte des inquiétudes du public.

    Tom Holder, de Pro-Test, qui soutient la recherche sur les animaux, a déclaré que celle-ci « peut être menée seulement quand les bénéfices pour les humains l’emportent sur la souffrance des animaux. »

    http://www.timesonline.co.uk/tol/news/politics/article6860177.ece

    Traduction Méryl Pinque pour International Campaigns

  • Polanski : lettre ouverte à Kouchner et Mitterrand

    http://www.keyvan.eu/blog/featured-image/kouchner.jpg

    L'association Innocence en danger somme les ministres de s'expliquer sur leurs propos en faveur du cinéaste arrêté en Suisse sur mandat américain pour une affaire de mœurs.

    L'association Innocence en danger a écrit une lettre aux ministres de la Culture et des Affaires étrangères pour leur sommer de s'expliquer sur leurs déclarations en faveur de Roman Polanski , arrêté en Suisse samedi sur mandat de la justice américaine pour une affaire de moeurs vieille de plus de trente ans.

    Dans un courrier diffusé vendredi 2 octobre et envoyé à Frédéric Mitterrand (Culture) et Bernard Kouchner (Affaires étrangères), le mouvement de protection des enfants rappelle notamment la déclaration de Frédéric Mitterrand qualifiant d'"absolument épouvantable" cette arrestation, pour "une affaire ancienne qui n'a pas vraiment de sens".

    "L'opinion que vous avez exprimée traduit-elle une position gouvernementale?", demande l'association.

    "Selon vous, le viol d'une enfant de 13 ans (...) n'a-t-il 'pas vraiment de sens' ?", questionne aussi l'association.

    Appel à "lever les ambiguïtés"

    "Faut-il comprendre qu'une relation sexuelle entre un adulte et un(e) mineur(e) de moins de quinze ans, qualifiée de crime en France comme aux Etats-Unis, doit être dépénalisée ?", se demande encore Innocence en danger.

    Tout en ne se disant pas "dupe ni des conditions choquantes de l'interpellation de Monsieur Polanski en Suisse, ni des raisons pour le moins obscures qui ont conduit les autorités helvétiques à attendre septembre 2009 pour procéder à cette arrestation", l'association demande aux ministres "de lever les ambiguïtés que révèlent (leurs) propos".

    De nombreuses associations de défense des femmes et des enfants maltraités avaient déjà dénoncé la "complaisance" manifestée à l'égard du cinéaste.

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/culture/20091002.OBS3352/polanski__lettre_ouverte_a_kouchner_et_mitterrand.html

  • Horreur et inutilité de l'expérimentation animale

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    Bref document d'information sur l'expérimentation animale

    Une recherche humaine et efficace

    Actuellement, entre 115 et 127 millions d’animaux sont utilisés chaque année à travers le monde dans la recherche expérimentale - encore ces chiffres sont-ils à considérer comme des estimations modestes (1, 2).

    Entre-temps, des enquêtes d’opinion indépendantes ont montré que le soutien du public à l’expérimentation animale a décru significativement au cours des 50 dernières années, et que la population accueillerait d’un bon œil le remplacement des animaux dans la recherche (3-5).

    Le fait que l’expérimentation entraîne chez les animaux de graves effets contraires, à la fois physiques et comportementaux, n’est plus sujet à débat (6), et il est de plus en plus reconnu par la communauté scientifique qu’une « recherche sur animaux humaine » est impossible.

    En outre, l’opinion selon laquelle l’expérimentation animale est scientifiquement défectueuse pour des raisons physiologiques, génétiques et procédurales est de plus en plus répandue parmi les scientifiques.

    De nombreuses méthodes de substitution scientifiquement et éthiquement supérieures à l’utilisation des animaux ont déjà été développées, et plus encore sont en cours de développement.

    Par conséquent, le remplacement rapide de l’expérimentation animale par des méthodes non animales et basées sur l’homme représente un impératif éthique et scientifique.

    Faible extrapolation aux maladies humaines et à leur traitement

    En raison des larges disparités anatomiques, physiologiques et génétiques entre les animaux humains et nonhumains, les résultats des expériences sur les animaux sont souvent non pertinentes pour la santé humaine.

    Les maladies spécifiques différant presque toujours parmi les espèces en termes de généralités, de manifestations, d’histoire naturelle et de réponses aux traitements, les chercheurs se voient sans cesse dans l’obligation de créer des maladies dans les animaux « modèles » qui tentent de se rapprocher de certains aspects des maladies humaines, mais qui se transposent mal d’espèce à espèce.

    C’est-à-dire que la même « maladie » - qu’elle soit naturelle ou recréée – se manifeste différemment et de manière typique parmi les animaux communément expérimentés comme les souris, les rats, les chiens et les singes, mais aussi entre espèces relativement proches comme les souris et les rats, et même à l’intérieur des mêmes espèces.

    Il n’est donc guère étonnant que le passage aux humains soit incertain et potentiellement hasardeux.

    Comme l’affirme le Dr Irwin Bross, retiré depuis 24 ans de son poste de directeur du Roswell Park Memorial Institute for Cancer Research, « parmi les employés expérimentés de la santé publique, il est bien connu que vous pouvez ‘prouver’ n’importe quoi à partir des études animales, pour la bonne raison qu’il existe énormément de systèmes de modèle animal et que chaque système donne des résultats différents. » (7)

    L’expérimentation animale pour l’étude des maladies humaines

    De nombreux rapports démontrent le manque de fiabilité de l’expérimentation animale pour la prédiction de résultats humains cliniques et l’aptitude des méthodes non animales à la remplacer (8-14).

    La croyance persistante, de la part de nombreux scientifiques, dans le paradigme de l’expérimentation animale, ainsi que leur résistance au changement ont été attribuées à un « verrou technologique et institutionnel » (schémas rigides) (15).

    Méconnus de la majorité du public, des champs entiers de la découverte médicale n’ont engendré que peu ou pas de bénéfices pour l’homme depuis des décennies d’expérimentation animale.

    Bien qu’au moins 85 vaccins HIV/SIDA aient été testés avec succès au cours d’études sur des primates nonhumains, dès 2008 les 200 essais de vaccins préventifs et thérapeutiques ont démontré leur inefficacité sur l’homme (16).

    De même, les vingt-quatre remèdes anti-diabète qui fonctionnaient sur l’animal se sont révélés inopérants sur l’homme, et le modèle traditionnel de la souris diabétique est désormais discrédité (17).

    La recherche immunologique sur les souris a été entièrement ruinée par la récente découverte que, contrairement aux humains, les souris disposent d’un second thymus (18).

    L’utilisation de modèles animaux pour la recherche sur les blessures traumatiques du cerveau (19) et la recherche régénérative dans les maladies neurologiques (20) n’a pas donné naissance à des traitements efficaces et a été discréditée.

    Un dixième des essais aléatoires et beaucoup d’autres essais cliniques de traitements pour les blessures graves de la moelle épinière testés avec succès sur l’animal ne sont pas arrivés à confirmer d’éventuels bénéfices pour l’homme (21).

    De même, plus de 150 traitements contre les attaques cardiaques expérimentés avec succès dans le cadre d’études animales ont échoué lorsqu’ils ont été testés sur des humains (22).

    La même histoire se répète pour pratiquement toutes les maladies chroniques neurologiques et auto-immunes, notamment et de manière non exhaustive : la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, les dystrophies musculaires, l’arthrite rhumatoïde, la sclérose en plaques, le lupus érythémateux et d’autres maladies du tissu conjonctif.

    Des années de recherche sur la vision des chatons tendant à montrer que la cécité congénitale ne pouvait être guérie a récemment été invalidée en ce qui concernait les humains, suggérant que de nombreuses personnes n’ont pu recouvrer la vue à cause de l’inefficacité de l’expérimentation animale (23).

    Les causes du Syndrome de la mort subite du nourrisson (SMSN) sont restées indéterminées en dépit d’années de recherche animale, mais ont fini par être identifiées à partir de l’autopsie du tronc cérébral des enfants victimes de cette maladie (24).

    L’une des erreurs les plus flagrantes et les plus dangereuses engendrées par la recherche sur animaux résida dans l’accueil général favorable réservé à la thérapie de l’hormone de remplacement œstrogène-progestine (THR : thérapie d’hormone de remplacement) pour les femmes post-ménopausées comme mesure préventive des maladies cardiovasculaires, basée sur la recherche utilisant des primates nonhumains.

    La Women’s Health Initiative a rapporté ultérieurement que si la THR réduit les risques d’attaques cardiaques et d’athérosclérose chez les singes, elle les augmente chez les femmes (25).

    Des décennies d’expérimentation animale se sont révélées impuissantes à guérir ou améliorer substantiellement un très haut pourcentage de maladies chroniques, dont le cancer.

    Le directeur de la guerre nationale des Etats-Unis contre le cancer a déclaré en 1997 qu’aucun progrès réel n’avait été accompli après un quart de siècle d’efforts centrés sur le développement de médicaments à partir de l’animal-modèle (26).

    Les modèles traditionnels de souris pour le cancer ont été largement discrédités (27-30), ainsi que le champ entier de la vaccination anticancer (31).

    Les lignées humaines de cellules cancéreuses sont plus précises que les modèles animaux pour mettre au point des médicaments anticancer efficaces ; en fait, le modèle traditionnel de souris allogreffe n’est pas prédictif du tout (30).

    Le U.S. National Cancer Institute (NCI) a développé le « DTP Human Tumor Cell Line Screen » (Ecran de lignées humaines de cellules cancéreuses), un échantillon de 60 lignée humaines de cellules cancéreuses pour remplacer les tests animaux peu fiables pour l’identification de composants à effets anti-tumoraux (32).

    Selon l’ancien Directeur du NCI, le Dr Richard Klausner :

    « Nous avons guéri des souris du cancer pendant des dizaines d’années, mais sur les humains ça ne fonctionnait tout simplement pas. » (33)

    Finalement, le renouveau annoncé de la science médicale via l’utilisation d’animaux génétiquement modifiés (GM), des rongeurs en majorité, n’a pas eu lieu.

    Au contraire, cela a servi à démontrer que les liens supposés entre le gène et les maladies ne sont souvent pas valides (34), que les influences épigénétiques spécifiques aux espèces priment les associations de gènes, et que des gènes identiques fonctionnent souvent différemment chez les souris et les humains (35), sapant la prémisse même sur laquelle la science de l’animal GM est basée.

    En outre, les tentatives embrouillantes d’extrapolation inter-espèces (et même intra-espèces) permettent de conclure que des rats génétiquement identiques peuvent donner des résultats de recherche différents (36), que l’expression génétique des vrais jumeaux humains peut varier et que ces différences augmentent avec l’âge (37).

    Ainsi doit-on s’attendre à ce que l’utilisation des animaux nonhumains à des fins d’étude et de traitement des maladies humaines soit destinée à échouer pour ces raisons et d’autres déterminants génétiques immuables.

    Souffrance animale

    Il est deux sources de souffrance pour les animaux vivant en laboratoire : les procédures expérimentales d’une part, et le confinement dans l’environnement du laboratoire de l’autre.

    De plus, les animaux souffrent d’une séparation maternelle précoce, de l’absence ou du manque de liens sociaux, de l’impossibilité d’exprimer des comportements naturels ainsi que du stress associé au transport et à l’abattage sélectif.

    Dans les laboratoires, les animaux sont soumis à de nombreuses procédures douloureuses et invasives, incluant l’exposition à des substances toxiques et à des produits chimiques, le gavage, les chirurgies invasives, les brûlures, les blessures traumatiques, les injections, les saignées, les biopsies, les contraintes prolongées, les privations d’eau et de nourriture, la sédation par fusil à injection (« takedowns ») et les manipulations psychologiques.

    Quand ils ne sont pas soumis à des procédures expérimentales, les animaux, enfermés dans des cages exiguës et stériles à l’intérieur de pièces sans fenêtres, souffrent fréquemment d’une privation de rapports sociaux.

    Quelques procédures de laboratoire inhumaines auxquelles les animaux sont soumis :

    - La création d’attaques cardiaques, d’arrêts du cœur, de rythmes cardiaques anormaux, de coups de sang et autres traumatismes cardiovasculaires chez les singes, les chiens, les cochons et d’autres animaux.

    - Le largage de poids sur des rongeurs pour produire des blessures de la moelle épinière et des paralysies.

    - La création de brûlures souvent fatales chez les chiens pour étudier des traitements anti-brûlures.

    - L’utilisation de cochons, de chèvres et de singes dans la recherche et la formation sur les traumatismes dans les domaines civil et militaire ; les blessures comprennent les blessures par balle, les traumas contondants et les traumas perforants, les brûlures, les amputations, les procédures de chirurgie d’urgence et l’administration de drogues toxiques.

    - La création d’un état de « résignation acquise » ou « impuissance apprise » (« learned helplessness ») chez les rongeurs, les chiens, les primates et d’autres animaux en les soumettant à des sources inévitables de peur et de frustration tels que : chocs électriques, nage forcée jusqu’à épuisement, suspensions par la queue, jusqu’à ce que les animaux désespèrent et cessent de résister aux irritants.

    - L’implantation d’électrodes dans le cerveau et les yeux des singes et des chats à des fins d’expérimentations neurologiques et de vision.

    - L’implantation d’électrodes dans l’intestin des chiens pour provoquer une cinétose et des vomissements.

    - La création de symptômes migraineux chez les chats et les primates par la stimulation du cerveau et la manipulation de produits chimiques.

    Il est en outre parfaitement évident que les caractéristiques ordinaires de la vie dans l’enceinte d’un laboratoire sont sources de douleur et d’angoisse.

    Par exemple, les procédures de routine telles que la manipulation, la collecte de sang ou le dosage des médicaments font que les animaux éprouvent de manière marquée et prolongée un stress physiologique (6).

    Les cages de laboratoire forment un environnement contre-nature et ne permettent pas de répondre aux besoins psychologiques, sociaux ou comportementaux complexes des animaux.

    Les primates nonhumains sont régulièrement confinés dans des cages exiguës et isolées, ce qui les conduit à se blesser et se mutiler eux-mêmes.

    Une étude d’une colonie de macaques rhésus montre que 89 % d’entre eux ont des comportements anormaux incluant l’autodestruction, l’automutilation et la stéréotypie (conduites répétitives et sans objet qui sont signes d’angoisse) (38).

    D’autres animaux manifestent également des signes de douleur et de détresse résultant des conditions ordinaires de vie du laboratoire : par exemple, 50 % des souris font montre de comportements stéréotypés.

    Méthodes de substitution à l’utilisation des animaux

    De grands progrès ont déjà été accomplis dans le développement de méthodes de recherche n’ayant pas recours à l’animal, parmi lesquelles les modèles computationnels, la bio-informatique, la biologie des systèmes, les techniques in vitro, l’ingénierie des tissus, les microfluides, les méthodes de cellules souches, l’épidémiologie, les études de tissus humains, les méthodes génétiques, les technologies avancées d’imagerie et d’autres approches.

    L’épidémiologie (étude des rapports existant entre les maladies et divers facteurs susceptibles d’exercer une influence sur leur fréquence, leur distribution ou leur évolution) a contribué à de nombreuses avancées dans notre compréhension des risques pour la santé humaine.

    Par exemple, les études épidémiologiques ont conduit à la découverte des dangers de la cigarette, de l’exposition aux toxiques environnementaux et industriels, de la pollution ou d’une mauvaise hygiène publique, ainsi qu’à l’identification des facteurs de risques majeurs des maladies du cœur et des attaques, des cancers, des maladies infectieuses et de beaucoup d’autres maladies humaines.

    La culture in vitro de cellules et de tissus humains ont prouvé leur supériorité au test animal dans une multitude de champs d’investigation, dont le tri des traitements potentiels contre le cancer, le test des médicaments à l’aide de biopuces (40, 41) et la reproduction de peau humaine pour la recherche (42, 43).

    Les banques de tissu humain rendent maintenant ce champ de recherches prolifique et cliniquement pertinent.

    Les méthodes informatiques fournissent des modèles computationnels de maladies et de traitements, collectent et gèrent des millions de données sur la recherche humaine, et effectuent des essais cliniques humains virtuels.

    Les méthodes génétiques non seulement identifient et caractérisent les réseaux vertigineux de facteurs influençant l’expression génétique (l’homologie des gènes et le nombre d’exemplaires, les facteurs épigénétiques, l’interférence RNA), mais encore contribuent au développement des profils à risques de maladies et des traitements basés sur les déterminants génétiques individuels.

    Les technologies d’imagerie comme la tomographie calculée (TC), l’imagerie par résonance magnétique (IRM et IRMf), la magnétoencéphalographie (MEG), l’imagerie du tenseur de diffusion (ITD), la spectrométrie de masse par accélérateur (SMA), l’ultrasonographie et les diverses techniques d’imagerie nucléaire allient les bénéfices du remplacement des études peu fiables sur l’animal et la production de résultats humains spécifiques.

    Les méthodes substitutives à l’utilisation de l’animal dans la recherche sont de plus en plus disponibles, et, plus important encore, elles remplaceront toutes les sortes d’utilisations de l’animal pendant que l'accent de la recherche et son financement se déplaceront du paradigme inopérant de la recherche animale vers le développement et l’implantation de meilleures méthodes de recherche.

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    Références :

    1. Taylor K., Gordon N., Langley G., Higgins W., « Estimation du nombre d’animaux de laboratoire utilisés à travers le monde en 2005 », ATLA, 2008, 36 : 327-42.

    2. Knight A., « 127 millions de vertébrés nonhumains utilisés en 2005 à travers le monde à des intentions scientifiques », ATLA, 2008, 36 : 494-6.

    3. Humane Society of the United States (2001). Le vote montre que les Américains désapprouvent la recherche animale quand celle-ci fait souffrir les animaux. Mis en ligne le 11 juin 2008 à : http://www.hsus.org/press_and_publications/press_releases/poll_shows_americans_disapprove_of_animal_research_when_it_causes_the_animals_to_suffer.html

    4. Plous S., « Enquête d’opinion sur l’expérimentation animale : entre soutien et inquiétude ». Mis en ligne le 11 juin 2008 à : http://altweb.jhsph.edu/meetings/pain/plous.htm.

    5. Sky News (2006). Mis en ligne en mai 2006 à : http://news.sky.com/skynews. Le lien n’est plus valide, mais les données du vote sont toujours disponibles.

    6. Balcombe J.P., Barnard N.D., Sandusky C., « La routine du laboratoire stresse les animaux », Contemporary Topics, 2004, 43, 42-51.

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    42. Merali Z., « La peau humaine pour remplacer les tests sur les animaux », New Scientist (25 juillet 2007). Mis en ligne le 12 juin 2009 sur : http://www.newscientist.com/article/mg19526144.100-human-skin-to-replace-animal-tests.html.

    43. CORROSITEX, EPISKIN, EpiDerm et essais SkinEthic (voir les études de validation à la page : http://ecvam.jrc.it).

    J.J.P. (14 juin 2009)

    Traduction de Méryl Pinque pour International Campaigns

  • Non à l'abattage rituel à Clermont-Ferrand

    http://img62.imageshack.us/img62/5952/oneoice42vf.jpg

    Pétition contre la création d'un abattoir rituel à Clermont-Ferrand

    Lors de la session du 25 juin 2009, le conseil municipal de la ville de Clermont-Ferrand a décidé d’octroyer, selon des modalités définies par convention, un terrain de 5.000 m2, situé dans le secteur des Gravanches, aux associations musulmanes locales afin qu’elles puissent y procéder à des abattages rituels d’ovins, sans étourdissement préalable.

    Même lorsque toutes les règlementations sont respectées, l’abattage rituel sans étourdissement préalable génère chez les animaux plus encore de terreur et de souffrance que l’abattage classique.

    En conséquence, nous demandons que le conseil municipal de Clermont-Ferrand renonce à son projet.

    Par ailleurs, nous entendons lutter pour que soit respectée par tous, sans distinction d’origine ou de religion, la loi de 1964 qui exige qu’un animal dit « de consommation » soit étourdi avant d’être abattu, et que soit mis fin à la dérogation qui permet aux tenants des cultes juifs et musulmans de passer outre cette interdiction.

    Signer la pétition / De petitie ondertekenen. Signer la pétition / De petitie ondertekenen.

    http://www.lapetition.be/en-ligne/non-labattage-rituel-clermont-fd-5094.html