Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Libération animale - Page 16

  • Nouveauté jeunesse : "Vegan is Love", de Ruby Roth (éd. L'Age d'Homme)

    https://scontent-b-mad.xx.fbcdn.net/hphotos-prn2/1480668_671645482875577_1620729105_n.jpg

    12/2013 48 p. 978-2-8251-4337-7

    Album enfant

    « Comme c’est merveilleux de se dire qu’en ce moment même, chacun, petit ou grand, a le pouvoir de créer un monde plus beau ! N’attendons pas des changements de lois ou l’élection de présidents. Nous pouvons commencer maintenant.

    Nous pouvons choisir de vivre sans utiliser les animaux pour nous nourrir, nous vêtir ou nous divertir. Nous décidons d’être vegans, car c’est meilleur pour la santé, pour les animaux et pour la planète. Et ça, c’est de l’amour.

    Beaucoup de gens savent que des animaux à travers le monde sont maltraités. Pourtant, ils préfèrent ne pas y penser. Nous, les vegans, nous préoccupons de la façon dont nos choix aident les animaux ou leur font du mal. Nous sommes libres de créer la paix ou la souffrance dans le monde.

    Nos choix sont puissants. »

    Ruby Roth est une artiste et illustratrice qui vit à Los Angeles, en Californie. Végane depuis 2003, elle a découvert l’intérêt qu’ont les enfants pour le végétarisme et le véganisme alors qu’elle donnait des cours d’arts visuels.

    http://www.lagedhomme.com/boutique/fiche_produit.cfm?ref=978-2-8251-4337-7&type=47&code_lg=lg_fr&num=0

  • "Moins nombreux, plus heureux. L'urgence écologique de repenser la démographie" (éd. Sang de la Terre)

    http://static.fnac-static.com/multimedia/Images/FR/NR/4f/df/55/5627727/1507-1.jpg

    Le Mot de l'éditeur : Moins nombreux, plus heureux

    S'il y a profusion de livres sur les moyens de se nourrir, il y a paradoxalement une absence extraordinaire d'analyse des risques liés à une évolution démographique incontrôlée.
     
    Ce livre écrit à plusieurs mains vient donc combler un manque.
     
    Ses auteurs y font le constat qu'une population moins nombreuse est un avantage certain.
     
    Au fil des différents chapitres, vous découvrirez plusieurs angles d'analyse, approches techniques chiffrées ou coups de gueule acides.
     
    Cet ouvrage envisage sans tabou aussi bien la décroissance malthusienne que le féminisme ; il montre que le droit au nombre s'oppose à une société plus agréable et plus juste.
     
    On y discute de la politique nataliste française, des phénomènes migratoires, de l'effondrement probable de la population dans les années à venir, des conceptions religieuses de la fécondité et même du droit à vivre de la faune et de la flore, menacés par notre expansion.
     
    Nous devons, de fait, apprendre à partager l'espace avec autrui et les autres espèces.
     
    Qu'on se rassure : les solutions à la surpopulation existent. Il n'y a pas que la guerre, les épidémies et la famine…
     
    Signatures d'auteurs reconnus (Annaba, Alain Gras, Corinne Maier) et préface d'Yves Cochet, député européen et ancien ministre.
     
    Table des matières :
     
    CHAP. 1 : "Les décroissants ne peuvent qu'être malthusiens" d’Annaba
    CHAP. 2 : "Un droit contre tous les autres" de Didier Barthès
    CHAP. 3 : "Save the Planet, Make non Baby" ! de Théophile de Giraud
    CHAP. 4 : "La surchauffe de la croissance" d’Alain Gras
    CHAP. 5 : "De l'inconvénient d'être Humain" d’Alain Hervé
    CHAP. 6 : "La politique nataliste française : La grande baby-llusion" de Corinne Maier
    CHAP. 7 : "Population, alimentation, agronomie et famine" de Jacques Maret CHAP. 8 : "Contraception et avortement : Ce qu'en disent les religions" de Jean-Claude Noyé
    CHAP. 9 : "9 Milliards en 2050 ? Pas si sûr" de Pablo Servigne
    CHAP. 10 : "La problématique des migrations sur une planète close et saturée" de Michel Sourrouille
    CHAP. 11 : "De notre occupation indue des niches écologiques des autres espèces" de Michel Tarrier
    CHAP. 12 : "Penser la dénatalité, un exercice difficile" de Jean-Christophe Vignal.
     

  • L'animal dans la philosophie contemporaine : une libération à venir ?

    Chimères 81 animalité

    Le dernier numéro de la revue Chimères, fondée par Deleuze et Guattari, vient de publier son dernier numéro sur   la question animale dans la pensée contemporaine, en mettant à l'honneur trois des plus importants philosophes animalistes de notre époque : Derrida, Deleuze et l'allemand Sloterdijk...

    Le numéro est tout simplement passionnant et contient une grande richesse d'articles sur cette question animale. L'article le plus engagé est celui qui s'intitule "Du droit des bêtes à la bêtise" dans lequel le philosophe Patrick Llored propose d'accorder des droits politiques aux animaux domestiques pour les sortir de l'esclavage dans lequel nous les avons  enfermés.

    D'autres articles tout aussi intéressants réfléchissent sur les liens étroits entre certaines formes de domination politique et celle qui s'exerce sur les animaux.

    Autrement dit, un numéro iconoclaste qui donne la parole à de vrais défenseurs des animaux, phénomène rare pour ne pas le signaler...

    Jaquis

    http://blogs.mediapart.fr/edition/droits-des-animaux/article/160214/lanimal-dans-la-philosophie-contemporaine-une-liberation-venir

  • Diplômés, écolos et assoiffés de liberté... ces adultes qui ne veulent pas devenir parents (Terrafemina)

    © Thinkstock
    Ils ne veulent pas d'enfants et l'assument. Alors que 5% des femmes et des hommes en France ont décidé qu'ils ne seraient pas parents, l'Ined a enquêté sur ce choix de vie « à contre-courant ».
     
    Ils sont exactement 6,3 % d’hommes et 4,3 % de femmes en France à ne pas être parents et à ne pas avoir le désir de l’être. Un chiffre qui n'a ni augmenté ni diminué depuis deux décennies, sur lequel l’Ined a enquêté et publié mercredi une analyse tirée de plusieurs études. Premier enseignement donc, les « childfree » (traduisez libre d'enfants) sont plus souvent des hommes, un chiffre qui s’explique selon les auteurs par « les rôles encore assignés à chacun des sexes » et qui rendent donc ce choix moins stigmatisant pour un homme que pour une femme.
     
    Théophile de Giraud a 45 ans et n’a jamais voulu d’enfant. « J’ai toujours su que la paternité ne m’intéresserait jamais », dit-il simplement. Avec celle qui était à l’époque sa compagne, Frédérique Longrée, il avait même initié la fête des Non-Parents. Cette dernière « avait pour vocation de célébrer les childfree en espérant contribuer à libérer leur parole ; lever la pression qui pèse sur eux ».

    « L’arrivée d’un premier enfant fait toujours partie du parcours conjugal attendu »

    En effet, selon l’Ined la pression sociale sur le désir d’enfant reste forte pendant toute la vie avec un pic à l’âge de « pleine fécondité » entre 25 et 35 ans. Et si, dans le cas de Théophile de Giraud et de Frédérique Longrée tous deux étaient en accord sur ce choix, l’étude de l’Ined montre que le non-désir d’enfant diminue lorsqu’on est en couple (3% des femmes et 5% des hommes contre 10% et 17% des personnes seules). Des chiffres, qui selon les auteurs, « rappellent que l’arrivée d’un premier enfant fait toujours partie du parcours conjugal attendu (par les couples eux-mêmes et par leur entourage) ».

    Avec celles qui ont partagé sa vie, Théophile de Giraud dit en avoir parlé « le plus sereinement et le plus honnêtement du monde » même si cela lui a « déjà valu plusieurs fois de perdre une compagne qui elle désirait un enfant ».

    Les femmes seules et diplômées déclarent plus souvent vouloir rester sans enfant

    Autre critère évalué par l’étude de l’Ined : le niveau de diplôme. Ainsi, si celui-ci a peu d’influence pour les hommes et femmes en couple, il en a chez les femmes seules : ce sont les plus diplômées qui déclarent le plus souvent vouloir rester sans enfant. « Au-delà d’une moindre propension à la conjugalité, elles sont plus que les autres inscrites dans des parcours de vie sortant des schémas traditionnels de socialisation assignés aux femmes dès le plus jeune âge », disent les auteurs. Effet proportionnellement inversé chez les hommes célibataires, selon l’Ined : « l’infécondité volontaire déclarée est forte pour tous les niveaux de diplôme, mais toutefois moins pour les très diplômés ».

    80% des childfree disent « être bien sans enfant »

    Quant aux motivations qui poussent les childfree à ne pas vouloir d’enfants, l’analyse de l’Ined montre qu’elles sont le plus souvent « libertaires » : être bien sans enfant (80% des childfree), vouloir rester libre, ou encore avoir d’autres priorités…

    Une idée dans laquelle se retrouve Théophile de Giraud :

    « Au-delà de la volonté de préserver ma liberté (comme la plupart des childfree) et ma créativité, je trouve la vie trop invivable dans nos sociétés ultra-darwiniennes pour avoir envie de la transmettre à un enfant. Thalès de Milet, lorsqu’on lui demandait pourquoi il n’avait pas d’enfants, avait cette admirable réponse que j’ai depuis longtemps faite mienne : « Justement par amour des enfants ». Dernière raison principale, le souci écologique. Sur une planète qui agonise déjà sous le poids de l’espèce humaine, à quoi bon l’alourdir encore d’un individu de plus ? »

    L’âge, une raison avancée « en fin de vie féconde »

    Mais au-delà de ces raisons « libertaires », les sondés mettent aussi en avant leur âge « notamment pour les femmes qui sont, plus que les hommes, confrontées à la pression "biologique" ». « On repère la tendance selon laquelle l’infécondité volontaire est plus souvent déclarée en fin de vie féconde, surtout pour les hommes, comme s’il devenait légitime, passé un certain âge, de ne pas faire d’enfant. On peut y voir un lien avec les représentations négatives de la « parentalité tardive » et principalement de la « maternité tardive », écrivent les auteurs. Enfin pour deux tiers des femmes et des hommes non en couple, la situation conjugale est présentée comme l’une des raisons de ne pas vouloir d’enfant.

    Quant à la question d’éventuel regret, elle ne se pose même pas pour Théophile de Giraud, pour lui sa situation est « assez facile » à assumer « en tout cas beaucoup plus facile que de devoir assumer un enfant ! A 45 ans, je ne regrette rien, au contraire : je me félicite de n’avoir jamais cédé au conditionnement nataliste dans lequel nous baignons hélas dès notre plus tendre enfance. »

    http://www.terrafemina.com/societe/societe/articles/37919-diplomes-ecolos-et-assoiffes-de-liberte-ces-adultes-qui-ne-veulent-pas-devenir-parents.html

  • La solution à tous les maux de la terre ? Facile : arrêtons de procréer

    Une part stable d'irréductibles refuse d'avoir des enfants, selon une étude de l'INED. Un choix parfois pris en couple, et pas simple à assumer.

    Ils n'ont pas d'enfant et n'en veulent pas : les « no kids » toujours aussi mal vus (Gaëlle Dupont pour Le Monde)

    La famille est la valeur préférée des Français, les couples homosexuels revendiquent haut et fort leur souhait d'avoir une descendance, droite et gauche s'écharpent sur les valeurs à enseigner à nos têtes blondes… et eux restent en dehors de tout cela.

    Ils n'ont pas d'enfant, et n'en veulent pas. Un choix qui, en France, reste marginal, d'après les données publiées par l'Institut national d'études démographiques (INED) le 12 février.

    Ils sont 6,3 % des hommes et 4,3 % des femmes, selon l'enquête « Fecond », réalisée en 2010 auprès de 5 275 femmes et 3 373 hommes âgés de 15 à 49 ans par l'INED et l'Institut national de la santé et de recherche médicale (Inserm). La moitié sont en couple. Pas d'inquiétude pour les chiffres de la natalité française : ces proportions sont stables depuis une vingtaine d'années. Ce qui étonne, c'est à quel point ce choix reste mal perçu, surtout pour les femmes, qui restent assignées au rôle de mère, bien qu'elles aient largement investi la sphère professionnelle.

    DE L'AMICALE PRESSION À LA MENACE VOILÉE

    Il suffit de tendre l'oreille ou de parcourir des forums de discussion féminins pour s'en convaincre. « Je n'ai pas envie de supporter toutes les contraintes des enfants mais j'ai peur du regard des autres ! », témoignait début février une femme de 27 ans sur Doctissimo. « Tu as peut-être seulement besoin de grandir encore un peu dans ta tête pour être capable d'assumer une maternité avec bonheur », lui répondait une « mère de trois enfants ».

    Face aux « sans-enfants », toute une palette de réaction est décrite, de l'amicale pression à la menace voilée : « Tu ne seras pas une femme épanouie », « Alors c'est pour quand ? », « Ça va venir, tu verras », « Tu regretteras plus tard »… Les personnes en couple stable sont particulièrement ciblées.

    « L'arrivée d'un premier enfant fait toujours partie du parcours conjugal attendu, l'absence d'enfant pouvant renvoyer à un dysfonctionnement, analysent Charlotte Debest et Magali Mazuy, les deux auteurs de l'étude Une pression, diffuse, s'exerce sur les couples.

    TAXÉS D'ÉGOÏSME

    Vivre sans enfant, c'est prendre le risque de vivre un peu en marge. Pourquoi ? Non pour des raisons de santé ou financières, mais pour « être bien sans enfant », « rester libre » ou se consacrer à « d'autres priorités ». « L'épanouissement personnel » apparaît comme la principale motivation des personnes concernées, même si l'âge est cité après 40 ans. Les « sans-enfants » sont souvent taxés d'égoïsme, mais c'est oublier que la société envoie des injonctions contradictoires : elle valorise autant la famille (c'est-à-dire la stabilité professionnelle et conjugale, la disponibilité pour les autres) que la liberté individuelle (l'autonomie, l'épanouissement personnel, la mobilité)… Les « sans-enfants » renoncent à tout concilier et privilégient la deuxième option.

    Chez les femmes, ce sont souvent les plus diplômées, tandis que l'effet inverse est observé chez les hommes. « Les souhaits d'infécondité volontaire sont plus fréquents chez les personnes qui, par leur position sociale, sont les plus éloignées de l'idéal du “bon parent” véhiculé par la société actuelle », analyse l'INED. Un « idéal » qui reste, pour une femme, d'être peu diplômée et disponible pour sa famille, et pour un homme de ramener de l'argent à la maison grâce à ses diplômes. La marginalité des sans-enfants est la preuve que ce schéma reste bien ancré dans les représentations collectives.

    http://abonnes.lemonde.fr/societe/article/2014/02/12/ils-n-ont-pas-d-enfant-et-n-en-veulent-pas-les-no-kids-sont-toujours-aussi-mal-vus_4364852_3224.html

  • Chasseurs

    caricature.jpg

    Viol intrafamilial lors de parties de chasse à Rochefort : la famille condamnée.

    Le procès dans le dossier du viol intrafamilial à Rochefort s’est terminé ce mardi avec le prononcé des peines. Les six personnes poursuivies pour des viols et attentats à la pudeur commis sur une jeune fille durant plus de dix ans ont toutes été condamnées avec des peines plus ou moins lourdes.

    Le procès des membres de la famille et de connaissance de la traqueuse de Rochefort qui avait été violée à plusieurs reprises lors de parties de chasse s’est achevé ce mardi avec le prononcé des peines. Les six personnes poursuivies ont été condamnées. Le père de la jeune fille a été condamné à 9 ans de prison ferme, la mère à 6 ans de prison ferme, le parrain à 8 ans de prison ferme et un ami chasseur à 7 ans de prison ferme. Seuls les deux frères de la victime, Marc et Guy, ont été condamnés avec sursis. Ils ont écopé respectivement de 4 et 2 ans de prison avec sursis.

    La jeune fille avait tout révélé le 11 janvier 2012
     
    Le 11 janvier 2012, la victime présumée a dénoncé aux forces de l'ordre les faits qu'elle aurait subis de la part de son père, ses deux frères et l'ami de la famille. "Trois PV d'audition ont été rédigés, modifiés pendant l'audition et faxés au juge d'instruction qui n'était pas encore saisi pour ces nouveaux faits. D'autres problèmes apparaissent également, ces PV ne sont pas conformes", avait soutenu l'avocat de la mère de la victime, Me Rodeyns.

    "La jeune fille a été victime de prédateurs sexuels lors des parties de chasse, sa famille étant une proie facile"

    Les avocats de la défense avaient également mis en avant le fait que divers devoirs complémentaires qui auraient pu permettre d'amener des éléments de culpabilité, comme un test ADN ou le fait que la victime ait parlé de davantage de chasseurs dans ses auditions, leur ont à chaque fois été refusés. "La jeune fille a été victime de prédateurs sexuels lors des parties de chasse, sa famille étant une proie facile. La victime a parlé de neuf chasseurs et on n'en trouve que deux sur le banc des prévenus", avait souligné l'avocat du père de la victime.

    Le tribunal a suivi l'avis du parquet

    Les avocats de la défense avaient également déploré une violation du secret professionnel de la part de l'assistante sociale qui a accompagné la victime lors de la première dénonciation des faits. À titre subsidiaire, le père, la mère, l'un des frères de la victime et l'ami de la famille avaient plaidé l'acquittement. Le parrain et le second frère avaient demandé les sursis les plus larges. Le parquet de Dinant lui avait requis des peines allant de 2 à 9 ans de prison. Il semblerait donc que ce soit cet avis que le tribunal ait décidé de suivre. Les avocats de la défense ont jugé ces peines très lourdes.

    http://www.rtl.be/info/belgique/faitsdivers/1068506/viol-intrafamilial-lors-de-parties-de-chasse-a-rochefort-la-famille-condamnee

  • Exécution de Marius pour "raisons génétiques" : un meurtre bureaucratique aux sinistres relents

    A vomir...

    "Dis maman, c'est quoi un patrimoine génétique original ?"

    Marius, girafon en parfaite santé, a été euthanasié dimanche matin par le zoo de Copenhague. Le zoo a expliqué n'avoir pas d'autre alternative. Malgré plusieurs pétitions d'internautes scandalisés et des offres de rachat du girafon, le zoo a refusé d'adopter une autre solution.

    Selon le zoo, "il n'y avait pas d'autre choix que de ne pas laisser le girafon devenir adulte", car le zoo est tenu d'éviter la consanguinité entre girafes et la castration aurait "été cruelle et aurait eu des effets indésirables". Impossible également de transférer l'animal dans un autre zoo pour des raisons génétiques, et le réintroduire en milieu naturel aurait été impossible car l'Afrique refuse d'accueillir plus de girafes.

    Dans le cadre de l’Association européenne des zoos et des aquariums (EAZA), il est en effet tenu d’éviter la consanguinité entre girafes.

    Pour des raisons génétiques, Marius n’a pas pu trouver refuge dans l’un des autres établissements du réseau de l’EAZA qui en compte 300. Pourtant, le parc animalier du Yorkshire à Doncaster (Angleterre), membre de l'EAZA, a indiqué à la BBC avoir contacté en urgence samedi ses collègues danois pour proposer d'adopter Marius, mais ne pas avoir reçu de réponse.

    media_l_6472728.jpg

    Il était pourtant en très bonne santé.

    Un zoo suédois, non soumis à la réglementation concernant les girafes, a révélé avoir demandé à récupérer Marius, sans réponse. Un imprésario vivant à Los Angeles avait même dit avoir trouvé un acheteur qui souhaitait placer le girafon dans son jardin de Bervely Hills : "Un de mes amis a proposé de l'accueillir chez lui, mais le zoo a refusé" a-t-il tweeté. Dès l'annonce de l'euthanasie, le zoo avait fait savoir que sa politique était de ne pas vendre ses animaux.

    A force de nier l'animal, les responsables du zoo en sont devenus des psychopathes.

    La preuve, la réaction du directeur du zoo est éloquente : "Nous abattons entre 20 et 30 animaux au zoo chaque année".

    Car la consanguinité est une bonne excuse ; Marius le girafon ne devait pas avoir les "bons gènes" : Le directeur scientifique du zoo a expliqué que le zoo gardait les animaux aux meilleurs gènes pour assurer une bonne reproduction.

    Car pour ce zoo, ce n'est pas l'individu qui compte, mais l'espèce. Ou plutôt, la génétique au nom de la protection animale. L'eugénisme dans son horreur.

    Et le pire, c'est que les associations de défense des animaux trouvent visiblement ça normal :

    "L’idée de sa mort a révolté des internautes. Samedi soir, plus de 3.200 d’entre eux étaient inscrits à un groupe Facebook appelé « Sauvez Marius ». Plus de 2.500 avaient signé une pétition en danois sur skrivunder.net, et près de 2.300 une autre pétition, en anglais, sur thepetitionsite.com.
    Cependant, la campagne en faveur du girafon a été ignorée par les deux principales associations de défense des animaux danoises, Dyrenes Beskyttelse (« protection des animaux ») et Anima (pour le véganisme)".

    Marius a été exécuté avec un pistolet d'abattage en début de matinée, a indiqué le porte-parole du zoo, Tobias Stenbaek Bro.

    Le vétérinaire Mads Bertelsen a expliqué comment il avait tué l’animal après qu’il a été attiré dehors grâce à de la nourriture. "Je me suis mis derrière le girafon avec ma carabine, et quand il s’est penché pour manger, je lui ai tiré dans le cerveau. Ça semble violent, mais ça veut dire que Marius n’a rien vu venir. Il a eu son bout de pain et puis il est mort", a-t-il expliqué.

    Une autopsie était en cours, à laquelle étaient conviés les visiteurs souhaitant y assister. L'animal finira dépecé pour nourrir les fauves.

    Le zoo ne s'attendait pas à cette émotion. «C'est toujours le droit des gens de protester. Mais bien sûr nous avons été étonnés»

    Ils ont fait de son abattage (et non "euthanasie") et de son autopsie (de quoi ?) un spectacle. Pour preuve, de nombreux enfants y ont assisté :

    BgBdtcfCUAAwiDI.jpg-large.jpg

    marius-a-ete-execute-avec-un-pistolet-d-abattage-en-debut-d.jpg

    BgBaaqEIEAAu9zt.jpg

    Un responsable de l'Association des zoos suédois, Jonas Wahlström, a dit comprendre l'euthanasie, mais s'est étonné de l'autopsie. «Si on annonçait ça dans les zoos suédois, je crois que le personnel se ferait presque lapider.

    Si c'est cela les zoos, alors oui, il faut les boycotter. Et dénoncer le programme EAZA s'il s'avère qu'il cautionne l'eugénisme.

    A rappeler que les îles Féroé, où se tient chaque année un grand massacre de dauphins, appartiennent au Danemark.

    Et que le Danemark organise aussi des chasses aux ours blancs.

    C'EST BEAU L'EUROPE !!

    Pour écrire votre indignation (sans injures) ou poser des questions sur le fonctionnement de EAZA vis à vis de cette politique eugéniste et de cette mort indigne : info@eaza.net

    Lien : http://www.franceinfo.fr/faits-divers/un-girafon-en-parfaite-sante-euthanasie-par-le-zoo-de-copenhague-1311997-2014-02-09

    http://fr.metrotime.be/2014/02/08/news/un-girafon-promis-a-leuthanasie-au-zoo-de-copenhague/

    http://www.leparisien.fr/societe/emotion-autour-de-l-euthanasie-d-un-girafon-au-zoo-de-copenhague-08-02-2014-3572839.php

    http://fr.news.yahoo.com/girafon-parfaite-sant%C3%A9-euthanasi%C3%A9-au-zoo-copenhague-144548876.html

    Lire aussi : http://lesbrindherbes.org/2013/02/22/la-chasse-a-lours-blanc-un-loisir-en-plein-essor-qui-ne-soucie-ni-la-france-ni-le-wwf/

    http://www.liberation.fr/terre/2005/02/07/le-groenland-vend-la-peau-de-l-ours-polaire-aux-touristes_508742

    http://le-terrier-de-meghann.over-blog.com/article-danemark-ou-tuer-un-girafon-en-bonne-sante-est-considere-comme-normal-122474687.html

  • La corrida fait débat au Parlement : les députés prennent enfin la mesure de cette cruauté (Nouvel Obs)

    Etre contre la corrida, c'est comme être contre la chasse : ça ne mange pas de pain.
     
    C'est facile, dans le vent, non contraignant.
     
    Ca permet de se sentir bon, dans l'air du temps, progressiste, à peu de frais.
     
    A quand la cohérence (y compris dans les rangs de la "protection animale") et une mobilisation contre TOUTES les formes d'exploitation animale ?...
     
    Car ce qui se passe dans les arènes à ciel ouvert, se passe aussi derrière les murs des abattoirs.
     
    Mais reconnaître cette vérité implique de devenir végan.
     
    Voilà pourquoi ça traîne des pieds.
     
    Et Messere Gaster est toujours roi.
     
    M. P.
     
    ***
     
    Publié le 12-12-2013 à 12h10 - Modifié à 12h10
    Par 
    Juriste

    LE PLUS. Les dernières corridas de la saison 2013 n'auront pas eu lieu. Elles ont été annulées suite à des manifestations de militants anti-tauromachie, alors que, dans le même temps, plusieurs propositions de loi pour son abolition ont été défendues au Parlement. Assiste-t-on à un revirement de situation sur cette question ? C'est en tout cas synonyme d'espoir pour Muriel Fusi, juriste et militante pour les droits des animaux.

    Édité par Rozenn Le Carboulec  Auteur parrainé par Christophe Marie

     

    Le torero espagnol David Mora lors des fêtes de Bayonne, le 31/08/2013 (F.DUPUY/SIPA)

    Après un été riche en manifestations, avec notamment une action "d'interposition" le 24 août 2013 à Rion des Landes et qui s’est terminé par trois annulations de corridas (les samedis 23 novembre et 30 novembre 2013 à Lunel et à St Laurent d’Aigouze), les parlementaires semblent avoir pris la mesure de l'impatience ressentie par les Français et de leur saine colère face à l'indifférence morale à l'égard des taureaux dits de combat.

    Une déferlante parlementaire contre la corrida

    Pas moins de quatre propositions de loi pour l’abolition de la corrida ont donc été enregistrées cet automne à l’Assemblée nationale et au Sénat à l’initiative :

    - des sénateurs Roland Povinelli et Roger Madec (PS) le 7 octobre 2013,

    - de la députée Laurence Abeille (EELV) le 10 octobre 2013,

    - du député Damien Meslot (UMP) le 6 novembre 2013,

    - de la députée Geneviève Gaillard (SRC – Parti socialiste, républicain et citoyen) le 5 décembre 2013.

    On assiste en quelques mois à une déferlante parlementaire favorable à l'unification du régime juridique de la corrida dans le code pénal. L’article 521-1 du même code qui punit les sévices graves et actes de cruauté sur animaux de deux ans d’emprisonnement et de 30.000 euros d’amende, établit en effet en son alinéa 7 une exception au profit de la corrida et des combats de coqs "lorsqu’existe une tradition locale ininterrompue".

    Alors que leur souffrance est démontrée par tous les scientifiques, les taureaux peuvent donc être torturés en toute impunité dans le tiers sud de la France uniquement, au prix d’une exception juridique inédite dans le code pénal.

    La question de la protection de l'enfance

    La Question prioritaire de constitutionnalité, tranchée le 21 septembre 2012 par le Conseil constitutionnel, a permis de mettre en évidence aux yeux du public le malaise qui entoure cette exception pénale, véritable ovni juridique qui justifie "l'exception corrida" par la tradition, alors qu'on ne compte plus les traditions cruelles qui n'ont pas résisté à l’épreuve du progrès moral.

    Outre la question du martyr des taureaux, le débat autour de la corrida soulève la question de la protection de l’enfance. Comment en effet ne pas s’inquiéter pour ces enfants parfois très jeunes (nous en avons été témoins à Rodilhan le 8 octobre 2011 et à Rion des Landes le 24 aout dernier) qui assistent aux corridas dans les gradins des arènes alors que pour le CSA la diffusion de telles images à la télévision nécessite une signalétique de catégorie II (déconseillé aux moins de 10 ans) ?

    Cette inquiétude est partagée par de nombreux spécialistes de l’enfance comme Hubert Montagner, ancien directeur de recherche à l’INSERM, qui estime que "Les blessures portées au taureau avec les banderilles puis l’épée, le sang qui coule, les conduites désespérées du taureau pour échapper aux souffrances menant à la mort de l’animal perturbent de très nombreux enfants" et "peuvent être ressenties comme un véritable traumatisme".

    Plus grave, en France une demi-douzaine d’écoles taurines (soutenues financièrement par les mairies) enseignent à des enfants de moins de 10 ans les secrets de la torture tauromachique sur de jeunes veaux.

    Ce débat dépasse le cadre du droit des animaux

    Les français ont également de quoi être scandalisés par les subventions offertes par les collectivités locales à la tauromachie. Ainsi en 2010, le Conseil général des Bouches du Rhône aurait acheté pour 63 255,00 euros de places pour assister aux corridas de la féria d’Arles. Et en décembre 2011 à Bayonne, la saison taurine qui s’achevait révélait un déficit de 400.000 euros, portant à près d’un million d’euros sur cinq ans le coût public de la temporada. Mais ce n’est pas tout puisque des centaines de millions d'euros émanent également de toute l’Union Européenne pour être versés à trois États (France, Portugal, Espagne) et soutenir une activité illégale dans la totalité des vingt-quatre autres.

    Le débat dépasse donc le cadre de la protection animale en touchant à la protection de l’enfance et à la gestion de l’argent public. Ce sont autant de raisons d’abolir la barbarie des arènes.

    Aujourd’hui, chacun d’entre nous peut agir en prenant rendez-vous avec son député (quelle que soit son étiquette politique, ces différentes propositions de loi d’origines politiques diverses ayant ouvert un champ très large) et en invoquant ces arguments auprès de lui pour tenter de briser le verrou mis par certains aficionados au gouvernement (quelques jours avant la décision du Conseil constitutionnel, Manuel Valls déclarait vouloir préserver la culture de la tauromachie).

    C'est à cette condition que l'abolition de la corrida, devenue enjeu électoral, fera progresser la dignité humaine, car il est inconcevable au XXIe siècle que l’humain se délecte encore de la torture et de la mise à mort publiques d'un animal.

     http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1053990-la-corrida-fait-debat-au-parlement-les-deputes-prennent-enfin-la-mesure-de-cette-cruaute.html

  • Pas de non-violence sans véganisme

    1658417_729482020404888_1609974435_o.jpg

  • L'exploitation des êtres nonhumains sentients est un crime irrémissible

    1505048_729245740428516_1005206963_n.jpg