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Planète Terre - Page 11

  • La mort des Abeilles

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  • "Le parti pris des animaux", de Jean-Christophe Bailly

    En 2007, Jean-Christophe Bailly a publié aux éditions Bayard, Le versant animal, un essai dans lequel il expliquait pourquoi la question animale était devenue absolument centrale, pour lui-même, bien sûr, mais aussi pour tous ceux que la diversité fascine et que les menaces qui pèsent sur elle inquiètent.

    L’influence exercée par cet essai l’a conduit à revenir sur la question à maintes reprises, en France, mais aussi aux États-Unis.

    C’est l’ensemble de ces interventions, ainsi que deux textes un peu plus anciens, que le livre réunit.

    Pourtant, même s’il s’agit en effet d’un recueil où la question animale est déclinée sous des angles d’approche différents, Le parti pris des animaux, dont le titre, clairement "cite" Le parti pris des choses de Francis Ponge, suit un seul et unique fil conducteur, celui de la singularité animale et de la façon dont elle s’adresse à nous : par des signes et des comportements qui écrivent sous nos yeux la respiration multiple et infinie des existences.

    Qu’il s’agisse de réfléchir sur la forme animale ou sur le vivant tout entier, le livre, philosophique sans doute, reste toujours au contact d’une dimension concrète et sensible.

    Une attention spéciale est portée au fait que les animaux n’ont pas de langage.

    Régulièrement décrite comme une infériorité marquant, à l’inverse, l’incontestable suprématie de l’homme, cette absence est ici envisagée comme une forme d’expérience et comme une relation au sens dont l’homme, justement, le beau parleur, aurait beaucoup à apprendre.

    "Les animaux sont des maîtres silencieux" dit l’un des chapitres du livre.

    Chaque animal est envisagé comme une piste, une ligne que la pensée peut suivre.

    Mais dans un monde en proie à une course effrénée à la croissance malmenant les espèces avec cynisme et violence, il est naturel qu’un plaidoyer pour les animaux, et pour l’attention qu’on devrait leur porter, prenne une signification politique.

    Loin d’être comme une ombre portée, cette dimension traverse tout le livre.

    http://www.amazon.fr/dp/2267024667/ref=cm_sw_r_fa_dp_WS1Jrb18PJJP7?tag=hydfbook00-21&ascsubtag=FR-SAGE-1368486114854-LRWYS

  • Nature sans rivale

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    « Il y a plus de choses dans le ciel et sur la terre, Horatio, que n'en rêve toute votre philosophie. »

    Shakespeare, Hamlet.

  • 56 milliards par an

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    56 Milliards par an.

    C'est le nombre d'animaux tués dans le monde par les industries de la viande, des produits laitiers et des œufs.

    Ce chiffre n'inclut pas les milliards de poissons et autres animaux aquatiques tués annuellement.

    Vous ne voulez pas collaborer au massacre ?

    Vous êtes contre la violence ?

    Alors devenez végan.

    http://vegan.fr/quest-ce-que-le-veganisme/

    http://fr.abolitionistapproach.com/a-propos/notre-mission/

  • Une résolution de paix et de sagesse pour 2013

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  • "Domestication, aliénation et civilisation", entrevue avec Layla AbdelRahim

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    Domestication, aliénation et civilisation (partie 1)

    Comprendre la base violente et civilisatrice qui mène à notre domestication, de l’ontologie civilisatrice à l’ontologie sauvage

    by Média Recherche Action Dominion Stories

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    Première partie d’une entrevue avec Layla AbdelRahim sur les concepts civilisateurs de l’homo sapiens moderne qui se conçoit à la fois comme ressource et comme prédateur.

    Quel rôle devrait-on occuper afin que la communauté de vie dont nous faisons partie soit viable ?

    Sujets abordés lors de l’entrevue :

    Première partie

    1. Expériences marquantes de son enfance passée en Russie et au Soudan (00:00 à 08:20)
    2. L’acquisition et la transmission de l’information culturelle (Pierre Bourdieu avec l’habitus et Richard Dawkins avec le concept de mème) (08:20  à 14:47)
    3. La civilisation est fondée ontologiquement dans la violence qui en est son premier concept. (John Zerzan et l’aliénation du réel par le langage) (14:47 à 19:49)
    4. Le moment d’aliénation selon Layla commence où nous avons décidé de nous construire comme prédateur, comme consommateur de la vie des autres. (19:59 à 42:13)
      1. La conception de ressource, tout devient une ressource y compris nous-mêmes et la conception de viol qui y est liée  (27:22 à 37:57)
        1. La surpopulation causée par la pression du premier monde qui ne peut se résoudre avec la conception de ressource (30:42 à 37:57)
      2. Réapprendre sa place parmi la communauté de vie (37:58 à 42:13)

    Deuxième partie

    1. La domestication engendre la civilisation et la reproduit (00:00 à 15:49)
      1. La civilisation est basée sur une mentalité de la pauvreté (Marshall David Sahlins, Stone Age Economics) (04:31 à 05:59)
      2. Le développement technologique, particulièrement dans le domaine de la santé, ne sert qu’à nous maintenir dans notre rôle de ressource et ne bénéficie qu’à la classe riche. (05:59 à 15:49)
        1. (Les villes, des centres de parasitisme (08:40 à 10:09))
    2. Une épistémologie sauvage basée sur une ontologie sauvage (15:49 à 22:33)
      1. La manipulation de la représentation de l’état de nature dictée par la pensée civilisatrice (18:11 à 22:33)

    Troisième partie

    1. Les luttes basées sur l’humanisme européen échouent lorsqu’elles ne remettent pas en question la création même de l’humanisme comme base aliénante du vivant (00:00 à 07:27)
      1. Dépasser les revendications orientées vers les frais de scolarité et remettre en question l’existence de ces institutions qui participent à notre domestication (01:42 à 03:40)
      2. Se poser la question « Qu’est-ce que c’est que d’être humain dans notre monde ? » nous dispose  à remettre en question notre relation au vivant. (03:40 à 05:24)
    2. Toute ethnie confondue, nous avons de la difficulté à nous concevoir hors de l’humanisme comme faisant partie des besoins des autres « humains-animaux ». (07:27 à 09:15) (Speciesism, Racism and Sexism Intertwined, Nekeisha Alexis-Baker; 07:51)
      1. Le spécisme devient la base d’une pensée qui divise et construit l’ « autre » ainsi que son oppression.  (08:11 à 09:15)
    3. Expériences actuelles qui vont à l’encontre de notre société domestiquée (09:30 à 11 :35) Expériences personnelles avec le système d’éducation et le choix de ne pas domestiquer sa fille par l’école (11:35 à 18:31)
      1. Film (en plusieurs parties): anOther story of progress (09:30 à 09:51; 11:18 à 11:35)
      2. Front de libération animale (ALF), Front de libération de la Terre (ELF) (09:51 à 10:50)
    4. Expériences personnelles avec le système d’éducation et le choix de ne pas domestiquer sa fille par l’école (11:35 à 18:31)
    5. Son expérience avec la maternité dans un contexte contraint par la croissance capitaliste postsoviétique (18:31 à 25:13)
      1. (Lasse Nordlund)
      2. Anecdote avec sa fille (23:55 à 25:13)
    6. Permettre une participation active de l’enfant à sa propre éducation et le développement de son empathie (25:13 à 30:24) La sémiologie de l’image des publicités pour l’allaitement témoigne de la hiérarchie raciste et civilisatrice qu’elle entretient (30:24 à 31:55)
      1. Mettre un enfant au monde pour sa propre raison d’être (28 :07 à 29:34)
    7. La sémiologie de l’image des publicités pour l’allaitement témoigne de la hiérarchie raciste et civilisatrice qu’elle entretient (30:24 à 31:55)
    8. L’importance de se déciviliser avant même une grossesse pour ne pas perpétuer la domestication. Qu’est-ce que c’est que de redevenir sauvage ? (31:55 à 42:10) Apprendre par l’empathie en étant en contact avec le vivant (42:10 à 45:28)
      1. La médicalisation du processus d’enfantement revient à gérer la venue d’une nouvelle ressource (35:26 à 39:10)
    9. Apprendre par l’empathie en étant en contact avec le vivant (42:10 à 45:28)
    10. L’importance de résister à la scolarisation (45:28 à 52:25)
      1. (Livre: Wild Children – Domesticated Dreams: Civilization and the Birth of Education, 46:55)
      2. Homeschooling et unschooling(50:32 à 52:25)
        1. Maria Montessori et le concept de fenêtre, moment au cours duquel l’enfant a une ouverture à apprendre sur un sujet particulier.   (51:31 à 52:25)

    Quatrième partie

    1. La domestication limite notre apprentissage et nous détruit physiquement et émotionnellement. (00:00 à 06:20)
      1. Arshavsky et Ukhtomsky, physiologistes russes (00:00 à 00:34 ; 01:53 à 04:05)
      2. Pierre Alexeiévitch Kropotkine, naturaliste qui lie la science de l’évolution et l’anarchisme (L’Entraide, un facteur de l’évolution) (00:34 à 01:53)
    2. Des exemples concrets des principes du « unschooling » et le moment où sa fille prend connaissance de l’existence de la guerre. (06:25 à 18:01)
      1. Un des principes du « unschooling » est d’être sur le terrain pour avoir un contact sensible avec le sujet que nous voulons connaître. Pour apprendre ce qu’est la guerre, elles ont fait un voyage où le conflit serbo-croate a eu lieu. (12:05 à 15:31)
      2.  Il y a une certaine arrogance des gens qui connaissaient une réalité par un récit, alors qu’ils n’ont pas acquis la connaissance sensible. (15:31 à 17:21)
    3. La littérature pour enfants cache les perspectives des auteurs sur la vie et sur leurs relations dans le monde. Layla examine les perspectives sauvages et de domestication qui forment les ontologies des Moumines de Tove Jansson (représentant le monde sauvage), de Dunno dans Mites of Flower Town de Nikolai Nosov (basé sur des postulats anarcho-socialistes), et de Winnie l’ourson dans la Forêt des Rêves bleus par Alan Alexandre Milne (basé sur les principes civilisationnel, monarchiste et capitaliste) dans Genealogies of Wilderness and Domestication in Children’s Narratives: Understanding Genesis and Genetics in the Untangling of Identity (18:01 à 27:29) Comment nous pouvons nous impliquer, en ce moment, au Québec, en défendant ces valeurs ? (34:58 à 38:04)
      1. Au-delà des luttes qui revendiquent plus de domestication, l’idée derrière tout ça est une transformation qui englobe le vivant dans son ensemble. (27:29 à 31:52 )
        1. (Livre: Wild Children – Domesticated Dreams: Civilization and the Birth of Education, 30:30)
      2. L’anarcho-primitivisme pour Layla est basé sur le dualisme parce que cette position ne peut exister qu’en présence de l’ordre auquel elle résiste. Dépassé ce dualisme, c’est la vie sauvage. (31:52 à 34:58)
    4. Comment nous pouvons nous impliquer, en ce moment, au Québec, en défendant ces valeurs ? (34:58 à 38:04)
    5. Rompre avec la domestication (38:04 à 43:15)
    6.   Dépendance à la technologie et parasitisme (43:15 à 50:37)
      1. Films : anOther story of progress, Surplus (45:46 à 46:46)
      2. La plus grande révolution est de se libérer de cette praxis dont nous avons hérité (47:23 à 50:37)

    Pour plus d’information, voici le site internet de Layla AbdelRahim : http://layla.miltsov.org/

    http://montreal.mediacoop.ca/audio/domestication-ali%C3%A9nation-et-civilisation-partie-1/12423

  • En ces sanglants et barbares jours d'Aïd, réécoutons Abdelwahab Meddeb

    http://www.babelio.com/users/AVT_Abdelwahab-Meddeb_8055.jpeg

    "C'est une chance pour l'islam que des musulmans soient en France et qu'ils soient frustrés de cela [qu'il n'y ait pas d'abattoir rituel installé en Seine Saint-Denis], parce que j'estime, d'un point de vue anthropologique, que celui qui continue de sacrifier ne peut pas évoluer, et ça me paraît essentiel et important de vivre aujourd'hui un sacrifice symbolique, un sacrifice mental.

    Nous sommes de plus en plus nombreux sur cette terre, il y a 1,5 milliard de musulmans.

    Vous imaginez, il y aurait 700 millions de bêtes qui seraient abattues en une journée ?

    Vous imaginez le bain de sang que c'est ?

    Vous imaginez les ruisseaux de sang que c'est ?

    Vous imaginez la catastrophe que c'est ?

    J'ai un ami, l'anthropologue marocain de Princeton Abdellah Hammoudi, qui a écrit un livre très intéressant sur le pèlerinage.

    Il décrit l'usine abominable, abominable, qui reprend toutes ces bêtes qu'elle sacrifie pour les mettre ensuite en boîtes destinées à la charité islamique et à la distribution aux pays pauvres, et cet espace est tout simplement un espace nauséabond.

    Les 2 ou 3 millions de pèlerins musulmans, chacun sacrifiant sa bête, 3 millions de bêtes tuées en une journée par un système de modernisation assez spectaculaire et totalement automatisé, c'est quelque chose de proprement terrifiant.

    J'appelle véritablement les musulmans à savoir vivre un sacrifice symbolique, à être dans un sacrifice mental.

    Cela est possible et je sais que beaucoup de musulmans le font ; beaucoup de patriciens, beaucoup de gens d'une certaine distinction qui ont une sorte d' horreur du sang se débarrassent de ce rite du sacrifice, du sang versé qui nous vient de Rome, de Grèce, qui nous vient du paganisme.

    C'est un rite du paganisme, mais le propre du monothéisme est peut-être dans le dépassement des pratiques païennes."

    Abdelwahab Meddeb, écrivain, poète, directeur de la revue internationale Dédale et professeur de littérature comparée à l'Université Paris X.

    http://www.dailymotion.com/video/xbaepx_abdelwahab-meddeb-les-matins_news?start=5

    ***

    P.S. : aux bien-pensants (illustrés par "A" et souvent plus virulents que A) qui refusent que l'on parle de l'Aïd sous prétexte qu'il n'est pas le fait de la culture occidentale, voici ce que je réponds :

    "A" :

    "Rappelons quand même qu'il y a 60 milliards d'animaux terrestres tués par an dans le monde, donc oui l'Aïd est horrible, mais il est loin d'être le seul moment de "bain de sang" malheureusement.

    C'est un peu hypocrite de venir critiquer l'Aïd et de continuer à manger sa chipolata le soir en famille.

    Il faut pointer du doigt des deux côtés."

    Ma réponse à "A" :

    "Certes, mais je suis végane, ce qui me donne le droit de déplorer aussi ce qui se passe le jour de l'Aïd.

    On ne va pas, par exemple, passer la Shoah sous silence sous prétexte que d'autres massacres ont (eu) lieu ailleurs, et inversement.

    Il faut faire de même avec les êtres nonhumains : ce serait très injurieux pour les victimes de l'Aïd de taire leur calvaire sous prétexte que d'autres animaux sont tués ailleurs.

    Abdelwahab Meddeb serait certainement taxé, pour ces propos qui l'honorent, de raciste s'il n'était lui-même d'origine arabe (et il n'y a rien de pire que d'être taxé de racisme quand on ne l'est pas).

    Alors qu'il ne fait là qu'exposer des vérités dont tout le monde devrait s'inspirer.

    Il n'y a pas de raison que l'on se refuse à dénoncer la barbarie dès lors qu'elle n'est pas le fait des "Blancs" ou des "Occidentaux".

    L'humanité est une et indivisible dans la barbarie, et il est de notre devoir de dénoncer toutes les formes que prend cette barbarie, sans avoir peur de pointer du doigt, tour à tour, tel ou tel groupe humain.

    Ce n'est en rien du racisme, cela n'a rien à voir avec le racisme.

    C'est tout le contraire.

    Dénoncer une religion ou une culture dans ce qu'elle a de barbare, ce n'est pas faire oeuvre de racisme (ni la religion, ni la culture ne sont des "races") : c'est faire oeuvre de civilisation et c'est le devoir moral de chacun, vis-à-vis des victimes animales et vis-à-vis de l'humanité."

  • Un journal télévisé au hasard : plongée en humaine obscénité

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    Voilà ce que c'est que de regarder le journal télévisé sur internet quand, comme moi, on n'a plus de télévision : on replonge en humaine obscénité.

    Ainsi, voilà ce que l'on pouvait voir au programme de cette édition du 11 octobre à 20 h, sur France 2 :

    - explosion de l'exploitation des gaz de schiste aux USA ;
    - violeurs en bande qui n'écopent que de 1 an de prison ;
    - investissement dans la torture et l'esclavage d'êtres sentients (vaches) ;
    - multiplication des battues aux sangliers, car la facture des mairies augmente : ils détruisent les terrains de golf, pensez donc !

    Ne nous civilisons surtout pas : ce serait dommage.