Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Planète Terre - Page 14

  • Capitaine Paul Watson dans le Var, à Monaco et Paris en mai et juin !

    http://kotare.typepad.com/photos/uncategorized/2008/01/08/paulwatson_wideweb__470x3310.jpg

    Le Steve Irwin sera à Cannes du 16 au 25 mai !

    Le Steve Irwin, navire amiral de Sea Shepherd, sera dans la baie de Cannes au moment du Festival, du 16 au 25 mai prochain.

    Après le succès de sa dernière campagne dans l’Océan Austral – 528 baleines sauvées des harpons japonais – Sea Shepherd débarque en Mer Méditerranée et organise sa toute première campagne de défense du thon rouge: l'Opération Blue Rage.

    • 14 au 16 mai : Salon de la Pêche et des Loisirs Aquatiques à Cagnes-Sur-Mer :

    • Projection du documentaire de Sea Shepherd "At the Edge of the World" le 15 mai à 15h30
    • Conférence du Capitaine Paul Watson le 15 mai à 17h

    • 1er au 5 juin : Festival Monacology à Monaco

    • 4 au 6 juin : Festival Courant d'Ere à St-Jean-Cap-Ferrat:

    • Conférence du Capitaine Paul Watson
    • Projections des documentaires de Sea Shepherd "At the Edge of the World" & "Pirate for the Sea"

    • 10 juin de 18h30 à 1h30 : Soirée Musicale Alter Eco au Cabaret Sauvage à Paris

    Sea Shepherd tiendra un stand au Cabaret Sauvage le 10 juin 2010, lors d'une soirée musicale organisée par Alter Eco.

    L'objectif de cet événement est de promouvoir d'une façon positive, ludique et originale les causes écologiques.

    Alter Eco soutient Sea Shepherd et a donné de nombreux produits végétaliens pour les campagnes et autres évènements.

  • Les oiseaux du golfe du Mexique menacées par la marée noire (L'Express)

    http://www.lexpress.fr/pictures/10/5214.jpg

    Pour les oiseaux nichés dans les marais, marécages et îles-barrières du golfe du Mexique, la gigantesque marée noire qui menace les côtes de quatre Etats américains ne pouvait pas survenir à pire moment.

    A Gulfport, dans le Mississippi. Pour les oiseaux nichés dans les marais, marécages et îles-barrières du golfe du Mexique, la gigantesque marée noire qui menace les côtes de quatre Etats américains ne pouvait pas survenir à pire moment. (Reuters/Rick Wilking)

    Quelque 3.000 pélicans marrons, emblèmes de la Louisiane, sont nichés et se reproduisent dans les îles de la Chandeleur (Chandeleur Islands), une série d'îles au large des côtes de l'Etat.

    "L'éclosion des oeufs est à mi-chemin et les oiseaux nourrissent actuellement leurs oisillons", a indiqué Michael Fry, un expert des oiseaux à l'American Bird Conservancy, une organisation qui a conseillé le gouvernement américain au moment du naufrage de l'Exxon Valdez en 1989 en Alaska.

    La dizaine de parcs nationaux et régionaux et les réserves naturelles qui bordent les côtes de la Louisiane, du Mississippi, de la Floride et de l'Alabama sont essentiels à la survie de centaines d'espèces d'oiseaux qui y vivent ou qui viennent s'y reposer pendant les migrations.

    Les oiseaux mazoutés par la nappe pourraient être accueillis à Fort Jackson au centre de soins de l'International Bird Rescue Research et du Tri-State Bird Rescue and Research.

    Une petite équipe de bénévoles et d'employés de protection de la nature ont déployé des bouées sur l'eau pour protéger les 322 km des d'habitats d'oiseaux en Louisiane et au Mississippi, selon Fry.

    Mais même si la nappe n'atteint pas le rivage, les oiseaux qui survolent la mer pour attraper des poissons seront inévitablement souillés, a-t-il ajouté.

    Jusqu'à présent, un seul oiseau, un fou de Bassan, a reçu des soins à Fort Jackson et selon Erica Miller, une vétérinaire de Tri State, le processus de retrait du mazout est très délicat.

    Pélicans marrons, aigrettes, hérons, ibis sont les oiseaux les plus exposés au mazout, le pétrole pénétrant dans leur habitat pour y rester pendant des années, a indiqué Fry.

    La nappe de pétrole, une fois immiscée dans les marais et les marécages, contamine les huîtres, palourdes et crevettes qui

    seront mangées par les oiseaux.

    "Le mazout restera là pendant des années", a prévenu Fry.

    Kathy Finn; Marine Pennetier pour le service français

    http://www.lexpress.fr/actualites/2/les-oiseaux-du-golfe-du-mexique-menacees-par-la-maree-noire_889788.html

  • A quand un Nuremberg de l'environnement ? Humanité = coupable !

    472972_incendie-sur-une-plate-forme-petroliere-au-large-de-la-louisiane-le-21-avril-2010.jpg
    les-images-de-la-maree-noire-causee.jpg
    http://clarenceboddicker.files.wordpress.com/2008/01/coree_maree_noire_09122007.jpg

    Marée noire : vers la pire catastrophe écologique aux USA ?

    La catastrophe pourrait bientôt dépasser celle de l'Exxon Valdez en 1989 au large de l'Alaska.

    Actuellement, la superficie de la nappe est évaluée à plus de 1.500 km2, comparable à la taille de l'agglomération de Londres.

    En Louisiane, des barrières ont été déployées pour tenter de stopper la marée noire. (AFP)

    En Louisiane, des barrières ont été déployées pour tenter de stopper la marée noire. (AFP)

    La marée noire du Golfe du Mexique qui souille samedi 1er mai les côtes de Louisiane, menace de provoquer la pire catastrophe écologique aux Etats-Unis.

    Les garde-côtes redoutent le déversement de millions de litres de brut alors que deux nouvelles fuites ont été découvertes.

    Tandis que les vents poussent les premières nappes de pétrole sur les marécages côtiers, les autorité locales ont averti British Petroleum (BP) que la mobilisation de ses moyens semblait insuffisante pour lutter contre la pollution.

    "Je suis préoccupé du fait que les moyens de BP ne sont pas adéquats", a déclaré le gouverneur de l'Etat, Bobby Jindal.

    Vers une aggravation de la fuite de brut

    De leur côté, les garde-côtes craignent que la fuite de pétrole s'aggrave considérablement, déversant des millions de litres de brut chaque jour, rapporte ce samedi le journal The Mobile Press-Register.

    Citant un rapport confidentiel de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), le journal indique que deux nouvelles fuites ont été découvertes dans la colonne montante endommagée de la plate-forme située à 70km des côtes.

    "Si la colonne montante se détériore encore plus, le flot (de pétrole) pourrait devenir incontrôlé et libérer un volume d'une magnitude supérieure à ce que l'on pensait auparavant", souligne le rapport.

    Le volume de pétrole déversé pourrait être multiplié par dix par rapport aux 800.000 litres actuels par jour.

    Une catastrophe sans précédent

    La catastrophe pourrait bientôt dépasser celle de l'Exxon Valdez, la pire de l'histoire américaine, en 1989 au large de l'Alaska.

    Actuellement, la superficie de la nappe est évaluée à plus de 1.500 km2, comparable à la taille de l'agglomération de Londres.

    Poussées par de forts vents de sud-est, les premières plaques de pétrole libérées par le naufrage de la plateforme Deepwater Horizon ont touché dès jeudi soir des marais proches de l'embouchure du Mississippi.

    Afin de repousser la marée noire, une partie des eaux du fleuve a été détournée en direction des marais.

    Wilma Subra, d'une organisation environnementale de Louisiane, a jugé que c'était "une très bonne mesure" alors que des centaines de kilomètres de côtes sont menacés dans une région qui représente 40% des marécages fragiles du pays.

    Mobilisation générale

    Afin d'éviter le pire, toutes les autorités se sont mobilisées. A la demande du président Barack Obama, une réunion s'est tenue entre les principaux ministres et responsables de l'environnement, "pour faire en sorte que les ressources fédérales soient complètement intégrées à la réponse" à la catastrophe.

    Par ailleurs, le Pentagone a autorisé vendredi soir le déploiement de la garde nationale de Louisiane suite à la demande du gouverneur qui avait réclamé l'envoi de 6.000 réservistes.

    Selon le président américain, 1.900 fonctionnaires fédéraux dotés de 300 bateaux et aéronefs se trouvent dans la région.

    En outre, le gouvernement a décrété la marée noire "catastrophe nationale", ce qui permet le recours aux moyens venant de tout le pays.

    La Louisiane, l'Alabama, le Mississippi et la Floride ont décrété l'état d'urgence suite à la menace de marée noire.

    Le groupe pétrolier BP, accusé de négligence, a assuré qu'il assumera "toute la responsabilité de la marée noire et la nettoiera", précisant qu'il paiera des dommages et intérêts.

    (Nouvelobs.com avec AFP)

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100501.OBS3290/maree-noire-vers-la-pire-catastrophe-ecologique-aux-usa.html

    Sur le même sujet :
  • 7 bonnes résolutions pour célébrer Earth Day (Terra Eco)

    http://i204.photobucket.com/albums/bb191/mdlele/earth-day2009.jpg

    A l’approche de la Journée de la Terre qui sera fêtée à travers le monde le 22 avril prochain, l’influent blog Huffington Post épargne à ses lecteurs les éternelles leçons sur la nécessité de planter des arbres et d’acheter des ampoules vertes et leur livre 7 conseils jugés plus pertinents pour sauver la planète.

    1- N’achetez plus jamais de choses en plastique : les Américains jettent chaque année 10,5 millions de tonnes de plastique or, on le sait, le plastique c’est tout sauf fantastique.

    2-Faites carburer votre habitation et/ou bureau aux énergies vertes : vivez donc de manière éconergétique…

    3-Ne prenez jamais l’avion : pour ceux qui ne peuvent pas s’en passer, le Huffington Post conseille un site baptisé Climate Counts qui publie un classement des compagnies aériennes les plus vertes.

    4- Devenez végétalien : on l’a expliqué dans Terra eco, le steak bien saignant dont on est friand est un 4X4 alimentaire.

    5- Débarrassez-vous de votre voiture : dans un pays qui voue un véritable culte à l’automobile et où les transports publics laissent à désirer, ça ressemble à une mission impossible

    6-Ne faites pas d’enfants : on l’a lu aussi dans Terra eco, il faut arrêter de procréer sans compter, surpopulation oblige.

    7-Achetez local : Et le Huffington Post de rappeler que les aliments vendus dans les supermarchés américains effectuent en moyenne 2 414 kilomètres avant d’atterrir dans les assiettes.

    Anne Sengès
    Terra Eco

    A lire aussi sur terraeco.net :

    - Faut-il encore faire des enfants  ?
    - 65 millions de carnivores

    - Faut-il acheter français pour être écolo  ?

  • FAO : Nouvelle évaluation des émissions de gaz à effet de serre du secteur laitier

    http://blog.top.academie.charte-privilege.fr/images/vaches_laitieres_gaec_sainte_therese.jpg

    Le défi environnemental est à relever aussi dans le secteur laitier

    20 avril 2010, Rome - Le secteur laitier représente environ 4 pour cent de toutes les émissions de gaz à effet de serre (GES) d'origine anthropique, selon un nouveau rapport de la FAO.

    Ce chiffre comprend à la fois les émissions liées à la production, à la transformation et au transport des produits laitiers ainsi que les émissions liées à la production de viande d'animaux provenant de la filière lait.

    Si l'on ne prend en compte que la production, la transformation et le transport (à l'exclusion de la production de viande), le secteur est responsable de 2,7 pour cent des émissions de GES mondiales.


    En 2007, le secteur laitier a émis 1 969 millions de tonnes d'équivalent dioxyde de carbone (CO2), dont 1 328 millions de tonnes imputables au lait, 151 millions de tonnes à la viande d'animaux laitiers abattus, et 490 millions de tonnes aux chevreaux du secteur laitier élevés pour leur viande.

    L'émission d'équivalent CO2 est une mesure standard pour la comparaison des émissions de différents gaz à effet de serre.

    La moyenne mondiale des émissions de GES par kilo de lait et autres produits laitiers est estimée à 2,4 kg d'équivalent carbone.


    C'est le méthane qui, au sein du secteur laitier, a le plus fort impact sur le réchauffement global avec 52 pour cent environ des émissions de GES, tant dans les pays en développement que dans les pays développés.


    Les émissions de protoxyde d'azote représentent 27 pour cent des GES dans les pays développés et 38 pour cent dans les pays en développement.

    Le dioxyde de carbone représente 21 pour cent des émissions dans les pays développés, contre 10 pour cent dans les pays en développement.

    Le rapport de la FAO, Greenhouse gas emissions from the dairy sector, couvre tous les grands systèmes de production laitière, depuis les troupeaux nomades jusqu'à la production laitière industrielle.


    Il porte sur toute la filière lait, prenant en compte la production et le transport d'intrants (engrais, pesticides et fourrage), les émissions des fermes et celles associées à la transformation et au conditionnement du lait, ainsi que l'acheminement des produits laitiers aux détaillants, avec une marge d'erreur de ±26 pour cent.


    "Ce rapport est un outil fondamental pour comprendre et recenser les opportunités de réduction de l'impact sur l'environnement du secteur laitier en continuant à offrir des aliments sûrs et nutritifs", explique Samuel Jutzi, Directeur de la Division de production et de santé animales à la FAO.


    L'évaluation fait partie d'un programme d'analyse et de recommandations d'options pour l'atténuation du changement climatique.

    La phase suivante consistera à utiliser une approche similaire pour quantifier les émissions de GES liées aux autres principales espèces d'élevage, notamment le buffle, la volaille, les petits ruminants et les porcins.

    Les incidences sur l'efficacité, le bien-être et le commerce international des options de politique seront ensuite évaluées par le biais de modèles économiques et un rapport final sera publié en 2011...


    http://www.fao.org/news/story/fr/item/41348/icode/

  • Le capitaine Paul Watson promet la guerre à outrance contre les pêcheurs de thon en Méditerranée (Le Point)

    88528_watson-une.jpg
    Paul Watson sera en Méditerranée avec son navire pour défier les thoniers senneurs dans les prochains mois © AFP PHOTO / FRANCOIS GUILLOT

    Paul Watson, fondateur de Greenpeace, est considéré comme un héros par les uns, comme un pirate par les autres (lire notre article : Le pirate de l'Antarctique ).

    Désormais à la tête de son organisation Sea Shepherd, ce Canadien est le seul qui ose défier la flotte baleinière japonaise en plein Antarctique.

    En mai, il sera en Méditerranée avec son navire pour défier les thoniers senneurs.

    Jeudi, le Captain Watson était de passage à Paris pour annoncer sa campagne.

    Entouré de sa garde prétorienne de jeunes gens arborant la tête de mort des pirates sur leur tee-shirt noir, le justicier des mers est apparu plus remonté que jamais contre les fossoyeurs des océans.

    Le grand chelem du Japon à la Cites lui a une fois de plus démontré que la seule façon de pouvoir faire mordre l'écume de mer à l'armada nippone, c'est de la défier en mer.

    Son discours séduit de plus en plus les jeunes militants de la cause verte, écoeurés par l'incapacité des ONG institutionnelles comme WWF ou encore Greenpeace d'obtenir des résultats.

    Comme les pêcheurs qui raflent les thons pour le compte des Japonais ne sont pas non plus des poules mouillées, il faut s'attendre à d'homériques batailles navales. *

    Et ce ne sera pas du cinéma, même si le Captain Watson sera présent au Festival de Cannes pour la présentation d'un film consacré à la mer.

    Le bouillonnant Captain Watson accorde une interview musclée au point.fr où il règle ses comptes avec la mer entière.

    Tremblez bachibouzouk, le pirate Watson débarque en Méditerranée !

    Lepoint.fr : Captain, comment s'est déroulé votre 6e campagne antarctique contre les baleiniers japonais ?

    Captain Watson : C'est la plus réussie de toutes.

    Face à nos attaques, les Japonais n'ont pu rapporter que la moitié de leur quota.

    Nous leur avons occasionné ainsi 80 millions de dollars de perte.

    Mais cette campagne a été la plus périlleuse, nous y avons perdu un bateau éperonné par un baleinier.

    Une défaite en mer pour le Japon, mais une victoire totale à la Cites où il a réussi à éviter toute restriction de commerce sur le thon et les requins..

    À mes yeux, la Cites a perdu toute crédibilité.

    Je suis très déçu.

    Les pays ont rejeté tous les critères scientifiques pour des critères économiques et politiques.

    C'est pour cela que nous serons en Méditerranée en mai et juin pour empêcher la pêche illégale du thon rouge.

    Nous ne resterons pas passifs devant le massacre de l'une des plus belles espèces marines.

    Aujourd'hui, les hommes mangent les océans.

    Si ceux-ci venaient à mourir, alors notre civilisation pourrait s'effondrer, comme celle de l'île de Pâques après la destruction de tous ses arbres par ses habitants.

    Les pêcheurs industriels sont l'espèce la plus destructrice sur Terre.

    Par cupidité !

    Les autres ONG n'apprécient pas tellement vos méthodes plutôt... musclées.

    On n'arrivera à rien en agitant des banderoles et en manifestant.

    Si nous éperonnons les navires ennemis, nous n'avons jamais blessé personne.

    Nous serons en Méditerranée pour énerver les pêcheurs, pour les faire réfléchir.

    En octobre prochain, le Japon organisera une conférence internationale de la biodiversité pour clôturer l'année de la biodiversité, y irez-vous ?

    Certainement pas et j'appelle le WWF et Greenpeace à la boycotter.

    C'est comme si l'industrie de la viande accueillait une conférence végétarienne.

    Le Japon ne recherche rien d'autre qu'une légitimité qu'il ne faut surtout pas lui donner.

    Je dis aux ONG qu'il faut arrêter d'assister aux conférences et prétendre sauver la planète.

    Il faut faire appliquer les lois qui existent déjà et ne pas perdre de temps dans des réunions.

    Les gens y vont pour la bonne bouffe et faire la fête !

    Il faut arrêter de parler.

    Il faut agir !

    Justement, comment comptez-vous le faire en Méditerranée ?

    On a les noms des bateaux pratiquant une pêche illégale.

    On connaît aussi les armateurs de ces navires grâce à des fonctionnaires frustrés de voir la loi non appliquée.

    D'autres ONG nous aident aussi.

    On ciblera ces senneurs.

    Mais je ne peux pas vous en dire davantage.

    Sinon que nous surveillerons spécialement les bateaux libyens, espagnols, français, turcs.

    Et s'il le faut nous pénétrerons dans les eaux libyennes.

    Cela ne sera pas une partie de plaisir.

    Je le sais, mais nous sommes décidés à arrêter le massacre des thons.

    Les politiques ont peur des pêcheurs, pas nous !

    Interview réalisée par Frédéric Lewino

    http://www.lepoint.fr/sciences/2010-03-26/interview-le-cap-tain-paul-watson-promet-la-guerre-a-outrance-contre-les/2091/0/438198

  • La Capitaine Paul Watson est en France !

    http://www.whale.to/b/paul-watson.jpg

    Le Capitaine Paul Watson est tout juste de retour d'Antarctique où vient de se terminer l'Opération Waltzing Mathilda.

    Il est en France pour quelques jours seulement !

    Nous avons le plaisir de vous inviter à ses conférences publiques :

    Jeudi 25 Mars - Conférence de Presse au Salon Planète Durable (Porte de Versailles à Paris), 17h00. Ouvert aux visiteurs du salon dans la limite des places disponibles.

    Samedi 27 Mars - Projection du documentaire At the edge of the world suivie d'une conférence de Paul Watson au cinéma Le Royal, Biarritz, 20h30.

    Jeudi 1er avril - Projection du documentaire At the edge of the Word suivie d'une conférence publique du Capitaine Watson au Comptoir Général, 80 quai de Jemmapes, Paris, 19h30. Entrée libre, dans la limite des places disponibles.

    Ne manquez pas cette occasion de rencontrer le Capitaine Watson !

    Pour plus d'informations sur ces événements : france@seashepherd.org

    Si vous ne pouvez pas assister aux conférences à venir, vous pouvez soutenir les efforts continus de Sea Shepherd pour mettre un terme à la destruction des habitats marins et au massacre de la vie sauvage dans tous les océans du monde.

    www.seashepherd.fr

  • Le braconnage décime les rhinocéros du Zimbabwe (Le Monde)

    http://www.linternaute.com/voyage/magazine/photo/un-safari-ferroviaire-en-afrique/image/rhinoceros-lever-jour-397251.jpg

    Save Valley Conservancy (Zimbabwe) - Envoyé spécial

    Des os éparpillés par les charognards : c'est ce qu'il reste de "Dusty", un rhinocéros de 8 ans, abattu pour ses deux cornes, il y a six mois.

    "Nous sommes en bordure du parc, les braconniers ont pu s'enfuir rapidement par la route", commente un responsable qui préfère garder l'anonymat, comme la plupart des employés de Save Valley Conservancy (SVC), l'une des plus grandes réserves privées d'Afrique (3 200 km2), située dans le sud-est du Zimbabwe.

    A ses pieds, le détecteur de métaux n'arrête pas de sonner.

    Il fouille et retrouve coup sur coup quatre balles de kalachnikov.

    "Certains chasseurs ne tirent qu'une fois, en visant le cerveau de l'animal. Ceux-là ont mitraillé", soupire-t-il.

    L'écorce abîmée d'un arbre en témoigne.

    A quelques centaines de mètres, il reste encore un bout de peau de "Susan", une jeune femelle.

    Plus loin, on retrouve la carcasse de "Jenny".

    En 2009, une dizaine de nouvelles tombes à ciel ouvert se sont ajoutées à ce cimetière sauvage.

    En à peine quatre années, le Zimbabwe a perdu un quart de sa population de rhinocéros.

    De 2006 à septembre 2009, 235 rhinocéros blancs et noirs ont été tués, selon un rapport de l'organisation Traffic International, qui lutte contre le commerce des espèces menacées.

    Il s'agit de la moitié des braconnages de rhinocéros recensés sur tout le continent africain.

    Après avoir décimé les parcs nationaux, les braconniers s'attaquent de plus en plus aux réserves privées du pays, longtemps considérées comme des refuges.

    "Si cela continue, il ne restera plus un seul rhino au Zimbabwe d'ici cinq ans", enrage Raoul du Toit, directeur du Lowveld Rhino Trust, une association de protection de ces mammifères.

    La demande de corne de rhinocéros, dont le commerce est pourtant interdit, n'a jamais été aussi forte.

    En Asie, on attribue des vertus médicinales à cette protubérance composée de kératine, une protéine que l'on retrouve dans les ongles humains.

    On en utilise des extraits pour stimuler la libido et tenter de guérir le cancer.

    Des mafias organisées - notamment chinoises et vietnamiennes - ont mis en place des circuits d'exportation illégale dont le point de départ se trouve à proximité des réserves zimbabwéennes.

    "Ils se rendent discrètement dans les villages, et quiconque accepte de chasser pour eux reçoit des armes, puis 3 000 à 4 000 dollars (2 200 à 3 000 euros) s'il rapporte une paire de cornes de rhinocéros, raconte un habitant.

    C'est difficile de résister : il faudrait au moins vingt années de récolte pour que les paysans vivant ici gagnent autant !"

    Les cornes sont ensuite transportées en catimini chez le voisin sud-africain, avant d'être expédiées vers l'Asie.

    Une corne de six kilogrammes y sera en moyenne vendue 200 000 euros.

    Depuis 2007, les braconniers ont considérablement renforcé leur arsenal.

    "En octobre, mon équipe a surpris trois gars assis en haut de la colline, qui ont ouvert le feu avec des fusils d'assaut AK-47, raconte un chef de patrouille.

    C'est devenu trop dangereux, je veux arrêter, j'ai une famille..."

    Début mars, un garde a été tué dans un parc.

    Depuis quelques mois, les chasseurs équipent leurs fusils de lunettes télescopiques et de silencieux.

    "Le rhinocéros ne marche en moyenne que cinq kilomètres par jour, c'est une cible facile, il suffit de suivre ses empreintes", explique un garde.

    Après une heure de marche, celui-ci a retrouvé un jeune rhinocéros noir d'une tonne environ, à une centaine de mètres duquel il a pu s'approcher.

    Les ranchs privés qui forment Save Valley Conservancy tirent leurs revenus de la chasse au lion ou à l'antilope pratiquée par des touristes américains et européens.

    Ils ont décidé de ne plus se laisser faire et parlent désormais de "guerre" contre les braconniers.

    En novembre 2009, une force d'intervention rapide, composée d'une trentaine de paramilitaires, a été créée.

    Elle se déploie au moindre coup de feu entendu ou trace de sang repérée.

    Des chiens renifleurs pourraient bientôt être mis à contribution pour traquer les chasseurs de nuit, avant que ceux-ci ne s'échappent de la réserve.

    "A terme, il nous faudrait un hélicoptère pour mieux les repérer et intervenir très rapidement", estime le responsable de la lutte contre le braconnage à SVC.

    Autre méthode : un tiers des rhinocéros du parc ont été "décornés", pour limiter l'intérêt des braconniers.

    Mais, dans un pays en proie depuis dix ans à une grave crise économique, les parcs publics nationaux n'ont pas les moyens de mettre en oeuvre toutes ces mesures.

    L'un des membres du gang responsable de la mort de "Dusty" et de "Susan" a bien été arrêté en fin d'année.

    Il a été condamné à dix-sept années de prison.

    Mais c'est une exception : de 2007 à 2009, 97 % des personnes interpellées pour braconnage n'ont pas été sanctionnées, selon Traffic International.

    "Les juges subissent des pressions des hommes politiques, dont certains profitent du braconnage", assure un expert.

    Le ministre de l'environnement et des ressources naturelles, Francis Nhema, a récemment reconnu que des membres des forces de sécurité et du parti du président Robert Mugabe ont pu être impliqués dans le trafic.

    "Pour l'instant, on ne fait que jouer avec la queue du serpent, mais il faut parvenir à lui couper la tête, sinon cela ne sert à rien de se battre sur le terrain", insiste Willy Pabst, actuellement à la tête de SVC.

    La Convention internationale sur le commerce des espèces sauvages menacées (Cites), dont la conférence se tient jusqu'au 25 mars à Doha, au Qatar, doit discuter des moyens d'accroître la pression sur les autorités zimbabwéennes, pour que celles-ci renforcent la lutte contre le braconnage.

    Une dizaine de rhinocéros ont déjà été abattus depuis le début de l'année.

  • Les pays africains sont divisés sur la question de la vente de stocks d'ivoire (Le Monde)

    http://www.aucsa.org/wp-content/uploads/2009/06/elephant-1.jpg

    Johannesburg Correspondance

    Après la signature, en 2007, d'un moratoire interdisant toute nouvelle vente d'ivoire jusqu'en 2018, les pays africains ne pensaient pas devoir à nouveau s'écharper sur cette question lors de la conférence de la Convention sur le commerce international des espèces sauvages menacées (Cites), qui se déroule jusqu'au 25 mars à Doha (Qatar).

    Mais, en décembre 2009, la Tanzanie et la Zambie ont relancé le débat en réclamant de pouvoir mettre sur le marché respectivement 90 et 21,6 tonnes d'ivoire.

    "Notre entrepôt de Dar es-Salaam est plein, et nous devons nous débarrasser d'une partie des défenses pour faire de la place à un nouveau stock", a plaidé, le 6 mars, la ministre tanzanienne des ressources naturelles et du tourisme, Shamsa Mwangunga, tout en assurant que les 8 millions d'euros de recettes attendues iraient au financement d'opérations anti-braconnage.

    "Vendre de l'ivoire, même légalement, c'est tuer des éléphants, car cela contribue à relancer le marché et donc à favoriser le braconnage dans la région", a réagi Noah Wekesa, le ministre kenyan de la forêt et de la faune, qui est à la tête d'une coalition de vingt-trois pays africains opposés à ces deux requêtes.

    "SITUATION INCONTRÔLABLE"

    Selon le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW), les actes de braconnage se sont multipliés depuis 2008 en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale : 232 éléphants ont ainsi été tués en 2009 au Kenya, pays voisin de la Tanzanie, contre seulement 47 en 2007, d'après l'organisation.

    "La situation devient incontrôlable : le Tchad a perdu 70 % de ses éléphants en six ans, constate Jason Bell-Leask, directeur de l'IFAW en Afrique australe.

    Il faut respecter le moratoire, ce qui nous laissera du temps pour prouver scientifiquement qu'il y a bien un lien de cause à effet entre les ventes autorisées de défenses d'éléphant et une recrudescence du braconnage."

    Dans un avis, le secrétariat de la Cites a recommandé aux 175 pays membres de rejeter la requête de la Tanzanie, en raison des efforts insuffisants de ce pays en matière de lutte contre le braconnage : 43 % de l'ivoire qu'elle souhaite mettre en vente serait d'origine inconnue.

    Il a, en revanche, donné un avis favorable à la vente d'ivoire par la Zambie.

    "Nous sommes en accord avec la position du secrétariat, annonce Richard Thomas, porte-parole de l'organisation Traffic International, qui lutte contre le commerce des espèces menacées.

    La réduction du braconnage passe avant tout par un contrôle plus strict, par chaque pays, des ventes illégales d'ivoire sur son territoire." Le vote devrait avoir lieu lundi 22 mars.

  • L'ours polaire lâché par l'Europe (Métro)

    http://www.metrofrance.com/_internal/gxml!0/4dntvuhh2yeo4npyb3igdet73odaolf$2fymfh4m327uoi97toy7bszr1vpxjip.jpeg

    L’interdiction du commerce international de l’ours polaire n’a pas été obtenue à Doha.

    L’Europe et le Canada l’ont refusée.

    Très affecté par les conséquences du réchauffement climatique, l’ours polaire ne sera pas protégé davantage par la convention sur les espèces menacées (Cites).

    Son inscription à l’annexe I, qui interdit tout commerce international a été rejetée hier par une majorité des 175 Etats réunis en conférence à Doha, notamment l’Union européenne.

    Population en baisse de 30%

    L’ours blanc était déjà inscrit depuis 1975 à l’annexe II de la Cites, qui autorise un commerce réglementé.

    L’espèce est menacée par la perte de son habitat en raison de la fonte des glaces arctiques.

    Les ours s’épuisent à nager des kilomètres entre les fragments de banquise pour trouver de la nourriture.

    La population d’ours polaires a diminué de 30% en 45 ans.

    Entre 20 000 et 25 000 individus vivent actuellement dans les zones arctiques, répartis entre les Etats-Unis, le Canada, le Groenland, la Norvège et la Russie.

    Polémique sur le commerce illégal

    Ce sont les Etats-Unis qui ont demandé une interdiction totale du commerce à la Cites.

    L’animal est surtout chassé pour sa peau, ses os et ses dents.

    Le Canada a refusé, arguant que seuls 2% des ours font l’objet d’un commerce chaque année, soit 300 bêtes, la plupart vendues par les communautés inuits.

    Selon la délégation américaine, 700 ours seraient tués illégalement.

    "Marchandage indigne"

    L’Union européenne a voté contre l’inscription de l’ours polaire à l’annexe I, en s’appuyant sur la "bonne gestion" du commerce.

    La Fondation Brigitte Bardot accuse l’Europe d’avoir soutenu le Canada après la fermeture du marché européen aux produits issus de la chasse au phoques.

    Elle dénonce un "marchandage indigne et profondément choquant".

    http://www.metrofrance.com/info/l-ours-polaire-lache-par-l-europe/mjcr!cYoTOzEfLHktI/