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Planète Terre - Page 6

  • Nantes, 5/11 : des agriculteurs filmés en train de martyriser des ragondins

    Capture d'écran : © Télénantes

    Lors d’une manifestation à Nantes (44), des agriculteurs ont brutalisé et enduit de peinture des ragondins vivants. La Fondation 30 Millions d’Amis exprime sa plus grande indignation face à ces comportements inqualifiables et a décidé de porter plainte pour actes de cruauté.

    Ce sont des images d’une extrême violence - que la Fondation 30 Millions d’Amis a choisi de ne pas diffuser - qui sont ce matin au cœur d’une polémique : sur une séquence d’un peu plus d’une minute saisie par la chaîne locale Télénantes, on peut voir des agriculteurs « déverser » des ragondins vivants, leur donner des coups de pieds, et les asperger de peinture rose.

    Le rassemblement, qui s’est tenu hier, mercredi 5 novembre 2014, devant la préfecture de Nantes (Loire-Atlantique) avait réuni 300 agriculteurs à l'appel de la FNSEA* et des Jeunes agriculteurs, dans le cadre de la mobilisation nationale, pour protester contre leur « ras-le-bol des contraintes, écologiques et administratives ».

    Un ragondin mort, placé au cœur d’un rond-point, a été par ailleurs écrasé par un tracteur. Du purin contenant un sanglier mort a également été déversé. Pour justifier son geste, un manifestant s’écrie : « Les ragondins, c'est comme Ségolène [Royal, ministre de l'Ecologie, NDLR], c'est des nuisibles ».

    Sur la twittosphère et sur l’ensemble des réseaux sociaux, la vidéo a rapidement provoqué des réactions indignées et horrifiées.

    La Fondation 30 Millions d’Amis, outrée par ces comportements indignes, a porté plainte contre X pour actes de cruauté. En France, le code pénal prévoit jusqu’à 2 ans de prison ferme et 30 000 euros d’amende (art. 521-1).

    Cette manifestation intervient alors que la FNSEA vient de publier un « recueil rassemblant les actions menées par les filières animales en faveur du bien-être des animaux ».

    Le ragondin est inscrit officiellement sur la liste des animaux susceptibles d'être classés nuisibles.

    *Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles

    http://www.30millionsdamis.fr/actualites/article/8171-nantes-des-agriculteurs-filmes-en-train-de-martyriser-des-ragondins/

  • Samedi 8 novembre à Bergerac : Rassemblement à la mémoire de Rémi Fraisse

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    La CONVENTION VIE ET NATURE, avec la SEPANSO DORDOGNE, vous appellent à un rassemblement, le samedi 8 novembre, à 15 heures, place BARBACANE à BERGERAC, devant la maison Théodore MONOD, en l'honneur de Rémi FRAISSE.

    Ce jeune militant, mort pour la nature, doit être honoré et la cause pour laquelle il s'est battue mérite notre total investissement.

    En participant, vous qui habitez la région Sud-Ouest LIMOUSIN, vous exprimerez à la fois votre compassion et votre détermination à ce que la forêt de SIVENS soit sauvée.

    Merci.

    Gérard Charollois

    http://www.ecologie-radicale.org/index.php

  • Agriculteurs de Nantes : la violence des brutes

     
    La CONVENTION VIE ET NATURE, rappelant que tout animal est un être sensible, dénonce les agissements dégradants de certains agriculteurs qui, ce mercredi 5 novembre, ont battu à mort et peint en rouge des ragondins, devant la préfecture de NANTES.
     
    Des faits similaires se seraient produits dans d'autres villes, notamment TOULOUSE, lors des manifestations de la FNSEA dont les tracteurs vinrent déverser fumiers, lisiers, plumes, devant les sièges administratifs.

    La presse régionale qui n'hésite pas à inventer une "violence des associations de protection animale" ne verra dans ces exactions que les témoignages sympathiques et raffinés de la souriante France rurale.

    Ces agriculteurs protestent contre les normes environnementales, les contrôles et les règlements protecteurs de l'intérêt général.

    Le malaise agricole vaut celui de l'industrie, de la fonction publique, de la jeunesse, du monde de la recherche, de la société entière confrontée, non pas à une crise, mais à un défi de mutation.

    Le paysan doit redevenir un homme qui nourrit les hommes et non un exploitant qui pollue la terre, torture la faune sauvage, maltraite les animaux d'élevage dans des usines à viande ou à oeufs.

    L'Union Européenne consacre un important pourcentage de son budget à la politique agricole commune, trop favorable aux gros exploitants et insuffisamment redistributive.

    Il faut changer de politique afin d'orienter les productions en un sens conforme à la préservation de la biodiversité, de la santé publique et d'une meilleure justice sociale au sein du monde agricole.

    En particulier, les aides à l'agriculture de montagne doivent être subordonnées à la présence des grands prédateurs.

    Ceux qui frappent à mort des ragondins, qui fulminent contre les loups, les ours,les lynx, les vautours et tout ce qui vit, font honte à ce pays et nuisent à l'image de l'agriculture qui vaut mieux que cela.

    L'agriculture ne doit plus être une exploitation forcenée mais une alliance avec la nature.

    Gérard CHAROLLOIS

    CONVENTION VIE ET NATURE

    http://www.ecologie-radicale.org/

  • Hommage à Rémi Fraisse - "Mourir pour une idée" (Gérard Charollois)

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    Parce que des élus passéistes décidèrent, dans le TARN, de sacrifier une forêt humide, riche de biodiversité, à des appétits privés, Rémi FRAISSE, étudiant  de 21 ans botaniste et militant pour la nature, est mort, victime de violences policières.

     

    Ne doutons pas qu’il eût fait de sa vie interrompue un bon usage.

     

    La vie est la valeur première, pour nous. Mais, pas pour eux.

     

    Eux, ce sont les affairistes qui mènent la société à sa perte, qui condamnent la nature à une destruction absolue sous le paravent imposteur de la « croissance », de « l’emploi », du « progrès ».

     

    Depuis l’apparition de la société mercantile et financière, nous assistons à ce mariage funeste de la politique, tous partis de gouvernement confondus, et du béton.

     

    La « croissance », « l’emploi », le « progrès » masquent de sordides intérêts et la décentralisation est un terreau fertile pour le népotisme et les petits arrangements entre amis.

     

    La France est championne d’Europe des ronds-points. Sur le continent, un rond-point sur deux est Français.

     

    Les grands travaux, les aménagements qui ne sont que des déménagements de la nature permettent de transférer de l’argent public dans des caisses privées.

     

    Les économies, les réformes, l’abandon des « droits acquis » ne valent pas pour tout le monde.

     

    Les copains et les coquins doivent prospérer au détriment du vivant et de l’intérêt général.

     

    Nul ne  posera, aux élus, cette simple question :

     

    Avec les sommes détournées du budget de l’Etat, des collectivités territoriales, de l’Europe au profit des aménageurs, combien d’emplois auraient-on pu créer, non pour détruire, mais pour servir le bien commun ?

     

    Partout, des élus locaux usent de leurs pouvoirs et des moyens financiers collectifs pour saccager les espaces naturels, couler de l’asphalte et du béton.

     

    Et lorsque tout sera bétonné ?

     

    Ils ne seront plus là pour répondre de leurs crimes contre la terre.

     

    En attendant, ils veulent de la « croissance » pour créer des « emplois » ?

     

    Non.

     

    Pour accroître les profits de quelques-uns.

     

    Car, avec l’argent dilapidé pour massacrer la nature, ils pourraient créer massivement de vrais emplois d’utilité publique.

     

    De NOTRE DAME DES LANDES à la forêt de SIVENS, c’est le même affrontement essentiel de deux sociétés opposées.

     

    D’un côté, les tenants d’une croissance nocive, exclusivement marchande, infinie dans un monde fini, purement quantitative et contre nature.

     

    De l’autre côté, les partisans d’une société plus douce, plus favorable au vivant, plus solidaire, réconciliée avec la nature et plus soucieuse de l’homme que du profit.

     

    Ce clivage fondamental s’est substitué à celui du siècle passé qui vit se heurter, d’un côté, les exploiteurs cossus et maîtres de forges et de l’autre les masses laborieuses et dangereuses des mineurs, des sidérurgistes et des ouvriers des filatures.

     

    Déjà, les premiers faisaient tirer sur les seconds par leurs gendarmes et les autorités couvraient les « bavures » sanglantes.

     

    Déjà, la violence sociale et la misère se doublaient de la brutalité de la soldatesque aux ordres des possédants.

     

    Déjà, la presse sous contrôle vendait de la peur aux séniles.

     

    Aujourd’hui, la finance ne craint plus les masses laborieuses puisqu’elles ont disparu.

     

    Le foyer de résistance à la dévastation planétaire réside dans les mouvements écologistes, alternatifs, libertaires.

     

    Comme les conservateurs d’antan effrayaient le petit bourgeois en brandissant la peur des partageux, les manipulateurs d’opinion de notre temps, mentionnent le « casseur », « l’anarchiste », « l’émeutier », présents de tous temps en queue de manifestation, histoire de bien contrôler les cerveaux disponibles.

     

    Comme ils aimeraient, les agents de communication du monde des affaires, qu’un écologiste commette une vraie, une belle agression, de celle que l’on peut exploiter pour mettre les frileux, les modérés, les gens d’ordre, du « bon côté ».

     

    Malheureusement, pour leur désinformation, pas le moindre attentat, pas le moindre incendie de perception ou de locaux de la MSA.

     

    Ce sont les « bons agriculteurs », bien réactionnaires, solidement campés dans le productivisme qui font flamber les bâtiments publics.

     

    Rien d’intéressant pour la propagande des médias sous contrôle du BTP et de l’armement, juste quelques affrontements entre la police et des jeunes gens qui se défoulent.

     

    L’écologie n’a pas de sang sur les mains.

     

    Ceux d’en face ne peuvent pas en dire autant.

     

    Oui, mais les « anarchistes lançaient des projectiles sur les forces de l’ordre et ils allaient détruire un grillage de chantier ». !

     

    Pour protéger un grillage de chantier, on a tué un jeune botaniste pacifique de 21 ans.

     

    Pitoyables sont les tenants de l’ordre établi, dans leur embarras, face au meurtre, dont la hiérarchie militaire affirme avec indécence, avant les investigations judiciaires, qu’il ne fera l’objet d’aucune sanction, délivrant ainsi un permis de tuer.

     

    Observons que les forces de l’ordre se montrent infiniment plus combatives face aux jeunes femmes et aux étudiants écologistes de SIVENS ou des manifestations anticorrida que face aux commandos de la France rurale !

     

    C’est que notre contestation pacifique, non-violente, fait davantage peur aux tenants de la société de profits que les accès de rage destructrice des conformistes adeptes du productivisme.

     

    Nous, biocentristes, remettons en cause, avec leurs dogmes économiques, leurs intérêts, leurs turpitudes financières, leurs petits arrangements.

     

    Rémi FRAISSE est mort pour une grande idée : une humanité réconciliée avec la nature et avec elle-même.

     

    Il ne saurait être mort pour rien.

     

    Dépourvus de conscience, j’entends certains élus locaux pressés de reprendre les « affaires » et de réaliser leur barrage lucratif.

     

    Par-delà les commentaires, mentionnons un fait : Le conseil général du TARN commanda ce barrage surdimensionné à une COMPAGNIE DES COTEAUX DE GASCOGNE, présidée par le vice président du Conseil génral du GERS.

     

    L’étude préalable fut confiée à cette compagnie.

     

    Après d’autres femmes et hommes de mieux assassinés, dans le passé pour de justes causes, par les « hommes d’ordre », Rémi FRAISSE est mort pour une idée qui est nôtre.

     

    Mourir pour une avancée, pour une idée, pour des valeurs ne devrait plus se justifier dans une société civilisée.

     

    Les faits prouvent, une fois de plus, que cette société ne l’est guère.

     

    Quand elle le sera, nous pourrons vivre et non mourir pour des avancées, des idées, des valeurs.

     

    Mourir pour une cause est triste, mais ne sommes-nous pas condamnés à devoir mourir un jour pour rien ?

     

    Gérard CHAROLLOIS

    CONVENTION VIE ET NATURE

    MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE

    POUR LE RESPECT DES ÊTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS.

     

    www.ecologie-radicale.org

  • BARRAGE SIVENS - Hommage à Rémi Fraisse

    C'est un trou de verdure où chante une rivière
    Accrochant follement aux herbes des haillons
    D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
    Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

    Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
    Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
    Dort ; il est étendu dans l'herbe sous la nue,
    Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

    Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
    Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
    Nature, berce-le chaudement : il a froid.

    Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
    Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
    Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

    Arthur Rimbaud, Le Dormeur du val

    http://0o.mj.am/nl/0o/su3u8.html

    http://www.agirpourlenvironnement.org/blog/sivens-des-armes-et-des-larmes-3851

  • Ferme des Mille Vaches Esclaves : déjà deux mortes dans le camp de concentration

    Décès inattendus à la ferme-usine des 998 vaches

    Barnabé Binctin (Reporterre)

    jeudi 23 octobre 2014

    Des clichés réalisés les 4 et 5 octobre, et que Reporterre dévoile aujourd’hui, prouvent qu’au moins deux bovins sont morts dans la ferme-usine dite des Mille vaches, trois semaines à peine après l’ouverture du site.


    La ferme-usine des Mille vaches pourrait mettre encore plus de temps que prévu à honorer son nom. Alors que les premières vaches sont arrivées sur le site de l’exploitation dans la nuit du 12 au 13 septembre dernier, certaines auraient succombé sur place, quelques semaines plus tard, selon les preuves fournies par l’association Novissen.

    Le samedi 4 octobre, Claude Dubois, vice-président de l’association d’opposants au projet de ferme-usine, effectue un tour en ULM. Retraité, ce passionné d’aviation vole fréquemment depuis l’aéroclub situé à 150 mètres de l’emplacement de la ferme-usine. Ce jour-là, ce n’est pas lui qui pilote, il se charge des photos aériennes.

    En les regardant le soir même, il constate une tache blanche et noire située entre l’énorme hangar et le tas de fumier. Une vache gît à même le sol. « Je n’avais pas de grand-angle et de loin, je ne m’en suis pas rendu compte sur le moment », raconte-t-il.

    Le lendemain, il remonte de nouveau à bord avec un collègue. Cette fois, son appareil photo est muni d’un zoom plus puissant. Et cette fois, ce n’est plus une vache, mais deux, qui sont étendues, inertes, sur le sol en bitume de l’exploitation, au même endroit que la veille.

    Lorsqu’on zoome sur l’image, on aperçoit des flaques de sang dégoulinant directement du museau du bovin. Il ne fait aucun doute : les vaches sont mortes.

    Reporterre a joint hier par téléphone Michel Welter, le directeur de l’exploitation. M. Welter se veut d’abord rassurant concernant l’état de santé de son troupeau : « Les vaches vont très très bien. Ça je peux vous dire, elles vont bien : on a tout fait pour qu’elles aillent bien ».

    Lorsqu’on l’interroge sur de possibles décès, il ne les dément pas : « Cela fait partie du quotidien d’un troupeau. La vie, la mort… tous les jours on a des veaux qui naissent, et ça nous arrive aussi d’avoir des animaux qui meurent. Comme dans toutes les fermes ».

    Impossible toutefois de savoir combien de vaches sont actuellement présentes sur le site : « C’est une donnée confidentielle, c’est notre problème. On n’a pas à communiquer sur les chiffres ». On insiste, mais rien ne semble filtrer : « On continue notre petit bonhomme de chemin, je n’ai pas à expliquer la stratégie de notre entreprise », répond Michel Welter.

    Il est sûr que le site abrite moins de cinq cents animaux, selon l’accord conclu entre l’entreprise Ramery, qui promeut la ferme-usine, et les autorités, sous la pression des opposants. Mais si les vaches continuent de mourir dans des conditions étranges, « On n’est pas prêt d’avoir mille vaches », conclut Claude Dubois.


    Source : Barnabé Binctin, pour Reporterre.

    Photos : Claude Dubois.

    Lire aussi : Menacé de boycott, Senoble renonce à acheter le lait de la ferme-usine des Mille vaches


    Cet article a été réalisé par un journaliste professionnel et a entrainé des frais. Merci de soutenir Reporterre :

    http://www.reporterre.net/spip.php?article6475

  • 4 octobre 2014 : Journée Mondiale des Animaux. Pensez à devenir végan !

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  • La moitié des animaux sauvages ont disparu en 40 ans à cause de l'homme (L'Express)

    La moitié des animaux sauvages ont disparu en 40 ans à cause de l'Homme

    Par L'EXPRESS.fr, publié le 30/09/2014 à 07:52

    La population de mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens et poissons a chuté de 52% en 40 ans, selon un rapport du WWF publié ce mardi. Les humains en sont les premiers responsables. 

    Le WWF lance une nouvelle alerte sur le déclin des espèces animales dans le monde.

    REUTERS/Radu Sigheti

    Plus de la moitié des animaux sauvages ont disparu de la surface de la Terre en 40 ans. Tout ça par la faute de l'espèce humaine. Ce constat brutal est au coeur du rapport Planète Vivante 2014 de l'ONG WWF, dernier état des lieux d'une Terre surexploitée. L'édition précédente de cette étude, publiée en 2012, était déjà alarmante. Le constat est cette fois encore plus sombre. 

    "Les différentes formes du vivant sont à la fois la matrice des écosystèmes permettant la vie sur terre, et le baromètre de ce que nous faisons vivre à notre planète", écrit le directeur général du Fonds mondial pour la nature (WWF International), Marco Lambertini. "Et en nous désintéressant de leur sort, nous courons à notre perte", alerte-t-il. 

    Entre 1970 et 2010, l'Indice Planète Vivante -qui mesure l'évolution de 10.380 populations de 3.038 espèces de mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens et poissons -a chuté de 52 %. "Cette tendance lourde ne donne aucun signe de ralentissement", selon la 10e édition du rapport, pour qui il est encore possible d'agir pour renverser ce déclin et combiner développement et sauvegarde de l'environnement. 

    Les raisons du déclin

    Les zones les plus touchées sont l'Amérique Latine (-83%), suivie de près par la région Asie-Pacifique, et ce sont les espèces d'eau douce qui ont payé le prix fort (-76%) quand les espèces terrestres et marines ont diminué de 39%. 

    Les principales causes de ce déclin sont :  

    • la perte et dégradation des habitats (en raison de l'agriculture),
    • l'urbanisation,
    • déforestation,
    • l'irrigation,
    • les barrages hydroélectriques...),
    • la chasse et la surpêche (y compris les prises accidentelles comme pour les tortues marines),
    • le changement climatique.

    >> Lire aussi: en 240 jours, nous avons consommé ce que la Terre peut produire en 2014 

    Les pays riches, premiers coupables

    A qui la faute? Les pays les plus riches sont globalement ceux dont l'empreinte écologique par habitant est la plus élevée. En 2010, le Koweit arrivait en tête, suivi du Qatar, Emirats arabes unis, Danemark, Belgique, Trinidad et Tobago, Singapour, Etats-Unis, Barheïn et Suède.  

    La France arrivait en 23e position, et en avant-dernière position figurait la Chine, qui détient néanmoins la première place pour son empreinte totale, devant les Etats-Unis et l'Inde. 

    "L'utilisation des ressources et des services écologiques des pays à hauts revenus est cinq fois plus élevée par tête que dans les pays à bas revenus" et donc, pour maintenir leur niveau de vie, les pays riches ont largement recours à la biocapacité des autres, explique le WWF.  

    Si nous vivions tous comme les Qataris, il faudrait 4,8 planètes, 3,9 si nous étions tous Américains, et 1,4 si nous étions tous Sud-Africains, estime l'ONG.

    Glaçant. 

    Avec

    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/environnement/la-moitie-des-animaux-sauvages-ont-disparu-en-40-ans-a-cause-de-l-homme_1603025.html?xtor=EPR-181-[20140930083741_40_nl_lexpress_quotidienne_8186_000S17]-20140930-[______________________La_moitie_des_animaux_sauvages_ont_disparu_en_40_ans_a_cause_de_l_Homme___________________002DZBF]-[RB2D106H0014XURQ]-20140930064200