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Société - Page 92

  • Noël : fête des hommes, défaite des animaux

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    Noël : la Grande Bouffe

     

    "La ritournelle de Noël" (Le Nouvelliste)

    VERA WEBER - Fondation Franz Weber

    Il y a des choses qui ne sont jamais dites assez souvent, des faits et des vérités qu'ils nous faut entendre et réentendre pour enfin les comprendre, pour finalement saisir leur sens profond.

    Donc, et au risque de répéter ce que cent autres avant moi ont déjà prêché, je parlerai des fêtes de fin d'année...

    Une fois de plus Noël est sur le pas de la porte, une fois de plus il n'y aura pas de limites à la frénésie de la consommation.

    Et la crise financière n'y changera pas grand-chose !

    Les statistiques le démontrent : la crise amènera les consommateurs à dépenser un peu moins pour les cadeaux, mais plus pour la « bonne bouffe », pour les repas entre amis et en famille.

    Et là, réveillon oblige, tout est permis.

    Les super et hypermarchés se font concurrence à qui possède les étalages qui croulent le plus sous le caviar en tout genre, sous les terrines de foie gras de canard, les terrines tout court, les saumons fumés venus d'ici et d'ailleurs et sous les grosses pièces de viande de boeuf importées directement des forêts amazoniennes défrichées.

    La plupart des restaurants serviront à leurs clients indécis le chapon ou la dinde traditionnels, précédés par du homard ébouillanté vif, des écrevisses et du foie gras, ce faisant, oubliant de préparer un menu alternatif pour la gent végétarienne qui elle aussi se réjouit de passer les fêtes en famille et de savourer de bons plats préparés avec amour.

    Noël et Nouvel-An devraient être synonymes d'espoir, d'amour et de joie ; d'un point de vue spirituel, on ne peut bâtir le bien sur le mal, se réjouir aux frais d'autrui, savourer le fruit de la souffrance extrême d'un animal.

    C'est pourquoi, à Noël, période de trêve par excellence, encore plus qu'au long de l'année, nous devrions prendre conscience de l'énorme responsabilité qui nous incombe.

    Notre choix à tous, que nous soyons producteurs, distributeurs, restaurateurs ou consommateurs, a un impact direct et gigantesque sur notre planète, sur son environnement et sur tous ses habitants.

    Dans l'espoir que la crise financière freinera quand même un ou deux débordements et fera réfléchir l'un ou l'autre sur la vraie nécessité de faire souffrir par pur plaisir, j'accompagnerai, lors des repas festifs à venir, ma famille et mes amis d'un plat de légumes, de pain et d'une coupe de champagne.

    ***

    Commentaire - lundi 01 décembre 2008, 09:42

    "Bravo à Vera Weber.

    Personnellement, je n'ai rien à rajouter, sinon ceci : devenons vegans pour les animaux, avant de mourir complètement idiots.

    Vous captez à merveille l'essence de notre civilisation décadente : la religion de la surconsommation, l'indifférence à la torture et au meurtre des innocents, l'immense bêtise humaine qui se repaît (dans tous les sens du terme) de la souffrance de ceux qui ne sont pas à son image.

    L'humanité est une espèce qui ne vaut que dans son propre regard narcissique.

    Mais il suffit de se déplacer vers les bords, de la regarder en spectateur, pour s'apercevoir qu'elle ne vaut rien et que son règne de pacotille ne tardera pas à s'achever.

    Nous sommes les artisans de notre propre défaite, et, ce qui est plus grave, ceux de la défaite des autres animaux qui partagent avec nous cette planète.

    Nous sommes coupables et nous sommes sans excuse."

    http://www.lenouvelliste.ch/fr/news/invite/index.php?idIndex=862&idContent=120540

  • Forte mobilisation pour le dimanche sans chasse

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    Chasse : halte à la barbarie !

    Hier soir, plus de 250 personnes se sont mobilisées aux côtés de diverses associations de protection et d’usagers de la nature lors de la conférence de presse ouverte au public « Halte aux accidents de chasse » à Guilherand Granges.

    Un succès qui reflète une réelle volonté d’action pour un juste partage de la nature.

    L’ ASPAS, le CORA, la FRAPNA, les MJC Drôme/Ardèche, Vercors Nature, le vélo club de Pierrelatte, le comité départemental du canoé-kayak de l'Ardèche, l’association des cavaliers de l’Herbasse, tous sont venus témoigner leur sentiment d’insécurité véhiculé par l’activité de la chasse 7 jours sur 7 pendant plus de 6 mois de l’année.

    Appuyées par Michèle Rivasi, et Pierre-Jean Veyret Vice-présidents du Conseil général de la Drôme en charge de l'Environnement, toutes ces associations sont venues plaider leur cause devant une salle comble résolue à faire évoluer la situation.

    Le partage inégal de la nature, de l’espace et du temps, entre chasseurs et autres usagers de la nature a particulièrement été pointé du doigt lors de cette conférence.

    Nos associations revendiquent l’obtention légale des dimanches sans chasse, premier pas indispensable vers une juste cohabitation entre ces deux parties.

    L’engouement généré par cette conférence laisse présager un espoir d’évolution envers les différents acteurs représentés.

    Nous remercions sincèrement Michèle Rivasi et Pierre-Jean Veyret pour leur engagement à nos côtés et pour le soutien apporté également par Hélène Blanchard, Vice-présidente du Conseil Régional Rhône-Alpes.

    Nous regrettons bien sûr l’absence de représentants du Conseil général de l’Ardèche qui a finalement renoncé à participer à cet événement.

    Les pressions exercées par la fédération des chasseurs de l’Ardèche pourraient en être la cause.

    La pétition de l'ASPAS pour l'arrêt de la chasse le dimanche, lancée depuis de nombreuses années, a d'ores et déjà récolté plus de 175 000 signatures.

    L’ASPAS a demandé, il y a plusieurs semaines déjà, un rendez-vous avec Jean-Louis Borloo, ministre de l’Ecologie, pour la lui remettre. Cette demande de rendez-vous est restée, à ce jour, sans suite.

    L’adoption, ce matin par l’Assemblée Nationale de la Loi Poniatowski sur la chasse révèle l’immense fossé qui se creuse chaque jour un peu plus entre les parlementaires et le reste de la société française.

    Il serait temps que nos élus prennent la mesure des choses et comprennent que nous sommes aujourd’hui au XXI ème siècle.

    Contact presse : Pierre Athanaze - Président de l’ASPAS
    Tel : 06 08 18 54 55

    NB : L’ASPAS envoie gratuitement le dossier de presse complet de la conférence et le dépliant « Chassés de la nature » à tous les journalistes en faisant la demande à:
    info@aspas-nature.org ou par Fax: 04 75 76 77 58

    Des photos en bonne résolution sont également disponibles.

    Vous pouvez visionner les vidéos de la campagne de l’ASPAS pour l’arrêt de la chasse le dimanche :
    http://www.aspas-nature.org/images/stories/videos/piquenique.mov
    http://www.aspas-nature.org/images/stories/videos/lecerf.mov

  • GAIA lance sa nouvelle campagne de fin d'année contre le foie gras

    L'image “http://www.gaia.be/ned/contentimage/illustraties/pb181_5.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.

    Philippe Lapaque, Michel Vandenbosch et Sébastien Arsac ( Stop Gavage )

    GAIA lance sa nouvelle campagne de fin d'année contre le foie gras : adaptez vos menus de fêtes et permettez aux oies et aux canards de passer également un joyeux Noël.

    Un ex-gaveur témoigne : « Les canards sont rendus malades, affalés, ils halètent et ils n'en peuvent plus.

    Au moment où il n'en peut plus, nous, on envoie et c'est ça le choc du gavage ! »

    GAIA a lancé aujourd'hui sa nouvelle campagne contre la souffrance des animaux pour le foie gras avec une conférence de presse au Bioshop de Bruxelles.

    Cette campagne se fait sous le signe des alternatives respectueuses des animaux. Pour l'occasion, GAIA présente son ‘propre produit', le « Faux Gras de GAIA » comme exemple d'une délicieuse et festive alternative.

    Le « Faux Gras de GAIA » est conçu pour attirer l'attention tout en étant vrai.

    En bonus bienvenu, le « Faux Gras de GAIA » sera aussi en vente pour 2,19 euros dans différents magasins bio en Belgique. Jusqu'à épuisement du stock. Plus d'informations à ce sujet sur le tout nouveau site internet : www.fauxgras.be et au 02/245 29 50.

    Invité d'honneur à la conférence de presse, Philippe Lapaque, un ex-gaveur de canards français de la région de Pau.

    Il a témoigné sur la souffrance des canards qu'il a, en tant que gaveur, engraissé pour des marques de foie gras qui sont aussi commercialisées en Belgique.

    « La souffrance qu'on inflige aux animaux est silencieuse, mais réelle.

    Les canards sont rendus malades, affalés, ils halètent et ils n'en peuvent plus » explique Lapaque.

    GAIA a également montré de nouvelles images filmées en caméra cachée qui proviennent de trois élevages français qui nourrissent des canards de force pour le foie gras.

    "Nous sommes plus que déterminés à mettre fin à la souffrance des canards et des oies pour la production intensive de foie gras » dit Ann De Greef, directrice de GAIA.
    « Dans tous les cas, les systèmes les plus intensifs et les plus cruels doivent être interdits. Nous voulons mettre les alternatives respectueuses des animaux en première place dans l'agenda politique et social. »

    Avec un spot qui sera diffusé les prochains jours sur différentes radios, des publicités dans huit journaux flamands et francophones qui apparaîtront entre le 19 et le 22 décembre, GAIA encourage les gens à choisir une alternative respectueuse des animaux et à ne pas manger de foie gras.
    Durant la période de Noël et du nouvel an, un écran mobile de 7m2 va circuler dans 7 villes flamandes et wallonnes (Anvers, Liège, Hasselt, Namur, Marche-en-Fammenne, Courtrai et Mons).
    Il montrera des images de la campagne et la souffrance dans les élevages pour le foie gras.
    Des bénévoles de GAIA distribueront des flyers et les passants pourront déguster de délicieux toast de « Faux Gras de GAIA », garantis sans souffrance animale !

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    - Eclaircissement : Adaptez vos menus de Fêtes GAIA utilise un pâté végétal qui existe déjà de Tartex, avec l'autorisation de l'entreprise.
    - L'ex-gaveur français témoigne sur la souffrance
    Philippe Lapaque travaillait il y a quelques années comme gaveur professionnel de canards pour Euralis, le producteur de foie gras le plus important.
    Il témoigne sur son expérience entre janvier 2003 et fin 2003, la période durant laquelle il était sous contrat chez Grimaud-Montfort, une filiale d'Euralis.
    Lapaque :
    « Au début, certains canards arrivent tant bien que mal à se retourner puis rapidement ils sont bloqués dans leur cage. Au début, il arrivait que le jabot des oiseaux éclate... dans ce cas, soit on recoud le canard à vif, soit on ne fait rien et l'on fait plus attention la prochaine fois, soit le canard meurt. Les canards sont rendus malades, affalés, ils halètent et ils n'en peuvent plus. Au moment où il n'en peut plus, nous, on envoie et c'est ça le choc du gavage ! »
    Monsieur Lapaque explique aussi qu'il a très souvent reçu des canards malades dès leur arrivée !
    - Nouvelles images en caméra cachée
    Son témoignage est soutenu par de nouvelles images qui montrent les inadmissibles conditions de vies des canards dans les élevages pour le foie gras d'Euralis.
    Elles ont été filmées en caméra cachée en France en 2008 dans 3 élevages sous contrat avec Euralis qui fournit le foie gras pour la plupart des marques de distributeur ainsi que ses propres marques : Montfort, Rougié, Bizac et Pierre Champion.
    Deux de ses marques sont également commercialisées en Belgique, dans les magasins Champion (Montfort) et Cora (Montfort et Bizac).

    http://www.gaia.be/fra/control.php?&topgroupname=&groupname=cp155

  • "Foie gras : le Père Noël est une ordure" (Florence Burgat dans Libé)

    http://www.al-kanz.org/wp-content/uploads/2007/11/foie_gras_pmaf2.jpg

    Noël et le 1er de l’an ne sont-ils pas d’abord synonymes de « bonne chère », en particulier du sacro-saint foie gras sans lequel, semble-t-il, la fête serait triste ?

    La France est le premier producteur (76%) et le premier consommateur (68%) de foie gras.

    Le Parlement a jugé bon d’ériger le foie gras en « patrimoine culturel et gastronomique protégé en France » (Art. L. 645-27-1 du code rural), encourageant ainsi une demande déposée auprès de l’Unesco pour obtenir qu’elle classe la gastronomie française dans le « patrimoine immatériel de l’humanité » !

    Comment choisir un bon foie gras ?

    Telle est la préoccupation qui balaye actuellement toutes les autres et occupe tous les esprits : silence, on mange du foie gras !

    L’affaire est sérieuse, car c’est à cela que l’on juge votre capacité à « jouir des plaisirs de la vie », à « savoir ce qui est bon ».

    Mais pour en jouir tranquillement, mieux vaut ne pas en savoir trop long sur le processus qui transforme le foie malade en ce « mets délicieux », et plus généralement les animaux en viande.

    Cette matière semble étrangère à l’individualité : la logique de la série prend le pas sur celle du propre, aucune biographie ne précède ce devenir-viande des animaux, de sorte que nous n’avons aucun imaginaire de ceux dont la chair équarrie nous est donnée à manger : du poulet, du veau, du porc…

    Nés pour cela, leur identité est celle de la chair à l’étal.

    N’en faisons pas une histoire, à tous les sens du terme.

    L’habitude de voir ces pièces plus ou moins informes est entrée dans la banalité de notre paysage.

    Aucune violence ne se dégage de l'artifice des morceaux « dont la forme, l'aspect nous sont depuis longtemps assez familiers pour avoir acquis, à nos yeux, une autonomie, une réalité indépendante de l'ensemble dans lesquels ils étaient inclus. (...). La boucherie est un lieu d'innocence ». (Pierre Gascar, Les Bouchers).

    Comment voir ce que l’on ne voit plus, ce à propos de quoi aucun étonnement, aucune question, aucune inquiétude ne surviennent ?

    Comment troubler le calme de la viande ?

    Certains étals le devraient pourtant, si l’on voulait bien les voir.

    Volaille, lapins, « gibier » ne sont-ils pas présentés de la manière la moins abstraite qui soit ?

    Oiseaux entiers, parfois partiellement plumés, lapins écorchés mais jamais décapités, carcasses ouvertes, exhibant dans une pornographie trop évidente, le plus intime du corps.

    Faisans, lièvres, biches… alignés à l’état de cadavres non encore «préparés» par la main experte, flattant ainsi le goût de la traque (il s’agit en réalité d’animaux d’élevage et d’un abattage par balle pratiqué dans un enclos).

    Les abats ne rappellent-ils pas sans détour l’individu : ce n’est plus à de la viande que l’on a affaire, mais à la tête, aux oreilles, à la langue de tel animal ?

    Le particulier est bien là.

    Mais rien n’y fait : tout cela appartient à l’ordinaire de la perception, révélant un ordre où chaque chose semble à sa place, puisque chaque jour, de la viande remplace indéfiniment de la viande…

    Particulièrement importuns sont donc ceux qui se mêlent de faire la lumière sur ces plaisirs dont il s’agit d’ignorer la fabrique.

    La promotion s’y emploie du reste à merveille : tout brille, tout pétille !

    Tandis que de l’autre côté du miroir, quelque 90 millions de naissances de canards et d’oies sont nécessaires aux 45,7 millions de canetons mâles mis à l’accouvage.

    La moitié des oiseaux (les femelles) est éliminée à la naissance ; ils sont généralement jetés au broyeur, car bons à rien (la race n’a pas été sélectionnée pour la viande) : les femelles présentent en effet un foie trop veineux.

    39 millions de canards sont gavés, et 34,5 y survivent et sont donc abattus pour la collecte de leur précieux foie hypertrophié.

    On fait naître 710 000 oisons pour fabriquer le foie gras d’oie (chiffres 2007, source : rapport annuel du CIFOG, Centre Interprofessionnel des Palmipèdes à Foie Gras).

    Il y a ensuite la contention dans des batteries de cages, le geste réitéré à la pompe introduite jusqu’à l’estomac, blessant l’animal, pour y introduire d’énormes quantités de nourriture…

    (Attention, les images en fin de vidéo peuvent choquer les personnes sensibles).

    La vue du matériel, que seuls les professionnels connaissent, nous fait peut-être mieux pénétrer cette réalité que les étals auxquels notre œil est accoutumé : la « gaveuse super » monovitesse, permettant de gaver 90 canards ou 70 oies par heure, « maniable, légère, sûre, grâce à sa commande par gâchette et à ses entonnoirs en matière plastique non agressifs », la plumeuse, l’extracteur de poumon, la broche perforante, le saignoir rotatif…

    Le gavage, qui dure une douzaine de jours, laisse les animaux haletants, exténués, atteints de maladies qui entraînent une mortalité environ six fois plus élevée que dans des conditions d’élevage ne comportant pas de gavage.

    Le témoignage de gaveurs est aussi révélateur d'un malaise ressenti par les acteurs mêmes de cette industrie.

    Le gavage fait l’objet d’une contestation internationale : interdit dans des pays qui en étaient récemment producteurs comme l’Italie et Israël, il l’est de fait dans bien d’autres pays européens du simple fait qu’il est incompatible avec les textes de protection des animaux.

    En 2004, la Californie a décidé d’interdire la production et la consommation de foie gras (l’interdiction entrera en vigueur en 2012).

    Une fête où l’on découvre derrière la fine porcelaine, le champagne millésimé, le bruissement des robes et les rires légers, les ateliers de gavage, les batteries de cages qui ne laissent que passer la tête des canards, les pompes hydrauliques qui s’enfoncent dans la gorge de millions d’oiseaux, les salles d’abattage…

    Vous reprendrez bien encore un peu de foie gras ?

    Florence Burgat, philosophe. Dernier ouvrage paru : Liberté et inquiétude de la vie animale, Paris, Kimé, 2006.

    http://philosophie.blogs.liberation.fr/noudelmann/2008/12/le-pre-nol-est.html#more

  • JIDA 2008

    Toutes les actions JIDA nationales ici : http://journee-internationale-droits-animaux.org/rapports/jida_2008/

    Vidéo YouTube JIDA Paris

    Samedi 06 décembre, de 13h à 19h30, à l’occasion de l’édition 2008 de la Journée Internationale pour les Droits Animaux (JIDA), une dizaine de militants pour les droits des animaux franciliens ont rejoint International Campaigns Île de France rue Caumartin, Paris 9ème, dans le quartier des grands magasins, particulièrement fréquenté en cette période de fêtes de fin d’année.

    Volontairement calquée sur la journée de l’adoption de la
    Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, dont le 60ème anniversaire est célébré ce mercredi 10 décembre 2008, la JIDA est une campagne internationale pour les droits des animaux qui se déroule simultanément dans de nombreux pays et notamment en France depuis 2004 sous l’impulsion d’International Campaigns.

    L’objectif de la campagne JIDA est double : sensibiliser le grand public à l’étendue des souffrances dont sont victimes chaque année des dizaines de milliards d’animaux non humains à travers le monde pour la consommation humaine, mais aussi pour la vivisection, les loisirs (corrida, chasse, cirque), la mode (fourrure), etc. et faire attribuer à terme des droits fondamentaux à tous les êtres sensibles.

    Sur Paris, le temps était froid mais sec, ce qui a permis d’installer toute la logistique prévue pour sensibiliser le public :

    • Des tables d'information sur les principales industries qui exploitent les animaux, avec toute la gamme de tracts International Campaigns disponibles et téléchargeables ici, différents ouvrages, brochures et pétitions ainsi que les supports de la campagne JIDA ;

    • Des testeurs et échantillons de produits cosmétiques, de soin et d’entretien aucunement testés sur animaux ;

    • Des affiches exposées sur des grilles afin de faciliter leur visibilité ;

    • Des badges et des autocollants JIDA, ainsi que différents autocollants contre la vivisection et pour le véganisme ;

    • Un téléviseur portable ainsi qu’un vidéoprojecteur qui ont diffusé en boucle pendant plus de 6 heures un clip de dénonciation de la fourrure, saison oblige, ainsi qu’une nouvelle vidéo créée pour la JIDA 2008. Particulièrement dure mais malheureusement bien réelle, cette vidéo est une compilation de 3 minutes de scènes d’animaux exploités, torturés et assassinés dans les laboratoires et les abattoirs, ainsi que pour les industries de la fourrure, de la chasse, du cirque…

    • Une grande banderole « Journée Internationale pour les Droits des Animaux » ainsi que de nombreuses affiches JIDA étaient clairement exposées pour que le public comprennent la raison de ce stand.

    Organisé à l’occasion de la JIDA 2008, ce stand d’information a légitimement mis l’accent sur la signature de la pétition associée à la Déclaration Universelle des Droits des Animaux (UDAR) rédigée en 1998.

    En effet, seule cette dernière version a une approche véritablement abolitionniste.

    Aucune exception permettant à l’homme d’utiliser l’animal comme bon lui semble ne peut être tolérée.

    Toute forme d’exploitation, que ce soit pour les animaux humains ou pour les animaux non humains, doit être abolie.

    80 formulaires ont été remplis et signés et un exemplaire de la Déclaration UDAR a été remis à chacun des signataires.

    De très nombreuses signatures ont également été recueillies pour plusieurs autres pétitions :

    Le questionnaire IC sur l’expérimentation animale a également été rempli par quelques passants.

    Une dégustation de pâté végétal remplaçant l'ignoble foie gras et de fromage végétal a été proposée, de même qu’une distribution gratuite de boissons chaudes (chocolat et café) à base de lait de soja, particulièrement appréciée par les enfants, afin de faire découvrir aux passants l’alimentation vegan qui ne cautionne aucunement l’exploitation et la souffrance des animaux.

    Ne consommer aucun produit d’origine animale est en effet le meilleur moyen pour s’opposer concrètement et efficacement à l’exploitation des animaux dits « de consommation ».

    De nombreuses personnes ont été réceptives au message diffusé par les militants.

    De jeunes enfants ont également signé les pétitions, avec l’appui de leurs parents.

    Certaines personnes qui se sont arrêtées au stand étaient déjà végétariennes, y compris des enfants.

    Des jeunes filles portant des gilets en fourrure ont pris conscience des conséquences tragiques de leur achat, de la souffrance qu’ont enduré des lapins, renards, visons et parfois même des chats et chiens, pour créer ces vêtements, symbole d’une mode cruelle, archaïque et pourtant en recrudescence depuis quelques années.

    Une femme a déclaré regretter avoir acheté un chapeau contenant 20% d'angora.

    Une autre dame ayant beaucoup de difficulté avec son entourage et ses voisins concernant son végétarisme. Elle se dit cataloguée et considérée comme une extrémiste.

    Les images diffusées par le vidéoprojecteur ont été pour certains un véritable électrochoc et ont suscité chez eux le besoin de diffuser largement les tracts qui étaient mis à leur disposition.

    Ainsi, une jeune femme qui s'était arrêtée au stand et qui a fondu en larmes après avoir vu la vidéo projetée sur le vidéoprojecteur est partie puis revenue pour aider à distribuer des tracts en disant qu'elle ne voulait pas rester sans rien faire face à de telles horreurs.

    Plusieurs personnes ayant vu l’annonce de l’action d’IC IDF dans la presse et sur le site JIDA sont passées s’informer ou prendre contact et faire connaissance.

    Certaines se sont engagées à nous rejoindre pour nos prochaines actions.

    Nous leur avons signalé que pour intégrer International Campaigns, il leur fallait être au minimum végétariennes et pour les droits des animaux, ce qui était le cas de plusieurs d’entre elles.

    De nombreux passants ont également encouragé les militants à poursuivre leur actions de sensibilisation, ô combien indispensables vu les réactions du grand public en général.

    International Campaigns IDF sera à nouveau rue Caumartin, à l’occasion de son prochain stand d’information samedi 10 janvier 2009, de 14h à 18h.

    Pour nous rejoindre sur Paris ou l'Île de France : peatcook[at]yahoo.fr et droitsdesanimaux[at]international-campaigns.org

    Avec International Campaigns, engagez-vous dans la Communic’Action pour les Droits des Animaux.

    http://journee-internationale-droits-animaux.org/rapports/jida_2008/paris_-_samedi_06_decembre.html

  • "L'objet du scandale", France 2 : Faut-il reconnaître des droits aux animaux ?

    http://photos2.meetupstatic.com/photos/event/3/9/c/9/highres_1994793.jpeg

    Faut-il reconnaître des droits aux animaux ?

    Critique de l'émission par International Campaigns

    C'est l'une des questions, d’actualité en cette veille de JIDA et cruciale - pour les animaux - au long cours, qui était affichée en incrustation sur les écrans des téléviseurs lors du magazine de société "L'objet du scandale" diffusée dimanche 30 novembre 2008 sur France 2 de 16h15 à 17h20. Vidéo de l'émission consultable ici.

    Présentée par Guillaume Durand (qui finira par demander « Va-t-on tous devenir végétariens ? »), cette émission a donné lieu à un débat, sur un ton trop léger, sur le foie gras et plus largement sur la question du rapport entre les hommes et les animaux, notamment ceux élevés et tués pour finir dans une assiette.

    Étaient notamment invités sur le plateau deux pitoyables producteurs artisanaux de foie gras - « opposés » au gavage en batterie… - et l’actrice Véronique Genest avec des arguments primaires et traditionnels qui dénoncent un comportement hypocrite envers la plupart des animaux.

    Et aussi des opposants au gavage et au foie gras, tous non végétariens - à l’exception notoire de Sébastien Arsac, vegan, de l’association Stop Gavage et qui n’a pas eu beaucoup voix au chapitre – en l’occurrence l’incontournable Allain Bougrain Dubourg, auteur de Sales bêtes ; respectons-les (mais pas pour la table surtout s’ils sont bien traités) et qui revendique publiquement son non-végétarisme, Marie-Claude Bomsel, vétérinaire de son état et qui culpabilise si elle vient à manger de la viande qu’elle soupçonne de provenir d’un animal qui a été maltraité et qui invite le téléspectateur à manger des animaux « mieux traités », mais en moindre quantité (...).

    Anthony Delon, qui, après avoir visionné une vidéo sur la production du foie gras, a renoncé à ce mets indélicat il y a 10 ans, était également présent.

    Invités de force sur le plateau – et la vétérinaire s’en est tout de même offusquée - différents animaux « de ferme », ainsi qu’un « plateau de Noël » composés d’huîtres – vivantes et que Jérôme Bonaldi, vulgarisateur scientifique, menaçait de faire souffrir avec du jus de citron pour bien montrer qu’elles étaient encore vivaces -, ainsi que des escargots et deux homards, dont un vivant que ce même Bonaldi menaçait de couper en deux avec un tranchoir.

    A noter aussi qu’un simulacre de gavage d’un canard a également été réalisé et notamment la simulation de l’ingestion par un humain de 5 kilos de spaghettis.

    A également été évoqué le rapport entre l’homme et l’animal ainsi que la schizophrénie savamment entretenue chez l’humain pour continuer à le différencier de l’animal, ne serait-ce qu’au niveau de la souffrance (NDLR : tout ceci afin de continuer à faire tourner une économie basée sur l’exploitation planétaire des animaux et de dégager les profits qu’elle génère).

    Sinon, de nombreux échanges entre pro et anti-foie gras à propos de cet aliment-souffrance, mais aussi sur la condition et le statut des animaux et qui témoignent aussi du chemin qu’il reste à parcourir pour que le sort et le statut des animaux évoluent positivement au sein de la société des hommes.

    On notera plus particulièrement la dénonciation par Bougrain Dubourg de la farce du Grenelle de l’animal et de Michel Barnier (responsable de la mascarade "Les rencontres Animal et Société" de l'été 2008)  qui a fait la carpette devant la FNSEA, syndicat d’exploiteurs d’animaux pour la consommation humaine qui refuse notamment l’intégration du terme « animal » (dixit A. Bougrain Dubourg) au code civil français, code qui reconnaît toujours actuellement l’homme d’un côté et ses biens meubles et immeubles, biens dont l’animal fait toujours partie même s’il a le statut d’être sensible.

    Moralité : en espérant que certaines séquences, photos et réactions et commentaires auront contribué à ouvrir les yeux de certains téléspectateurs et à les faire se désengager de l’exploitation des animaux et de la souffrance animale, son systématique corollaire, un seul mot d'ordre : tous dans la rue le week-end du 10 décembre avec du faux foie gras sous la forme de pâté végétal et autres produits vegan en dégustation gratuite pour le public pour promouvoir les droits fondamentaux des animaux à ne pas servir de nourriture pour les humains et à ne pas servir d'une manière générale les intérêts des humains (recherche et tests, aliments et loisirs en tout genre).

    Pour connaître les actions prévues, c’est ici. Pour s’impliquer, c’est là : info[at]journee-internationale-droits-animaux.org

    http://journee-internationale-droits-animaux.org/news/newsflash/faut-il_reconnaitre_des_droits_aux_animaux_.html

  • Foie gras : bon appétit !

    http://www.fmed.ulaval.ca/med-18654/prive/Cours%2011/Images/Foie%20N_steatose.jpg

    Une coutume barbare

    Le foie gras est l'organe malade d'une oie ou d'un canard gavé de force plusieurs fois par jour au moyen d'un tube de métal de 20 à 30 centimètres enfoncé dans la gorge jusqu'à l'estomac.

    Pour contraindre son corps à produire du foie gras, l'oiseau doit ingérer en quelques secondes une quantité de maïs telle que son foie finit par atteindre presque dix fois sa taille normale, et développe une maladie, la stéatose hépatique.

    Scène de gavage

    En se débattant lorsque le tube s'enfonce dans sa gorge, ou par la simple contraction de son oesophage provoquée par le besoin de vomir, il risque l'étouffement et des perforations mortelles au cou.

    L'enfoncement du tube provoque des lésions du cou où se développent des inflammations douloureuses et des germes.

    La suralimentation forcée et déséquilibrée provoque fréquemment des maladies du système digestif, potentiellement mortelles.

    Suite au choc du gavage, il est pris de diarrhées et de halètements. En outre, les dimensions de son foie hypertrophié rendent sa respiration difficile, et ses déplacements pénibles.

    Si ce traitement était poursuivi, il provoquerait la mort des animaux gavés. L'abattage intervient à temps pour masquer les conséquences du gavage.

    Les plus faibles d'entre eux sont tout de même moribonds lorsqu'ils parviennent à la salle d'abattage, et beaucoup ne résistent pas jusque-là : le taux de mortalité des canards est dix à vingt fois plus grand pendant la période de gavage.

    Un concentré de souffrances

    Cette violence, inhérente à la production de foie gras, justifie à elle seule son abolition. Mais pour la plupart de ces animaux le calvaire ne s'arrête pas à la brutalité du gavage.

    Beaucoup sont amputés d'une partie de leur bec, sans anesthésie, à l'aide d'une pince ou d'une simple paire de ciseaux.

    Dans la nature, les canards passent une grande partie de leur vie sur l'eau.

    Dans ces élevages, beaucoup sont enfermés dans des hangars, puis dans des cages où leurs pattes se blessent sur le sol en grillage.

    Des cages si petites qu'ils ne peuvent même pas se retourner, encore moins se mettre debout ou battre des ailes.

    Parmi ceux qui tiennent jusqu'au jour d'abattage, beaucoup ont les os brisés lorsqu'ils sont transportés, manipulés et enfin accrochés la tête en bas pour être électrocutés puis égorgés.

    Les canes, parce qu'elles produisent un foie plus veineux que les mâles, sont le plus souvent broyées vivantes ou gazées peu après leur naissance.

    Le plaisir des uns payé par la souffrance des autres

    Comment le simple plaisir que nous avons à manger son foie peut-il justifier de faire subir une vie si misérable à un être sensible qui, comme nous, ressent la douleur et la détresse ?

    Qu'il soit d'une autre espèce que nous justifie-il de rester sourd à sa souffrance, et muet face à l'immoralité de cet esclavage ?

    Il existe des lois et règlements qui protègent les animaux contre de tels sévices et mauvais traitements.

    Ces textes sont délibérément ignorés pour les plus de 30 millions d'entre eux qui, pour la plupart en France, sont utilisés chaque année pour le foie gras.

    On nous dit que les « souffrances nécessaires » sont acceptables.

    Mais la consommation de ce produit ne présente aucun caractère de nécessité.

    Personne, pas même ceux qui profitent de ce commerce, n'ose le prétendre.

    Alors que le prix au kilo est toujours plus bas pour le consommateur, le foie gras est un produit très cher payé par les animaux dont le corps, utilisé comme une machine à produire, est volontairement rendu malade.

    Le foie gras est aussi un produit de plus en plus coûteux pour la France, dont il donne l'image d'un peuple rétrograde au moment où bien d'autres pays en interdisent la production.

    Comment peut-on encore faire passer pour une tradition de savoir-vivre une coutume barbare qui consiste à enfoncer dans la gorge d'un animal encagé l'embout d'un entonnoir ou d'une pompe pneumatique ?

    L'interdiction du foie gras : vers une éthique de l'alimentation

    Constatant que la production du foie gras nécessite de mépriser les intérêts de l'animal qu'on utilise pour le produire :

    • Nous demandons à ceux qui gavent les oies et canards de cesser de pratiquer ces actes de maltraitance. Qu'ils n'aient aucune intention cruelle envers les animaux gavés ne diminue en rien la souffrance qu'ils provoquent.

    • Nous demandons à ceux qui tirent profit du foie gras, sans aucune considération éthique, de mettre fin à leur participation à ce commerce malsain.

    • Nous demandons aux autorités scientifiques et vétérinaires sincèrement préoccupées du bien-être des animaux, d'avoir le courage, malgré les pressions politiques et économiques, de dénoncer les méthodes de production du foie gras pour ce qu'elles sont.

    • Nous demandons à la justice de rappeler que les lois et règlements imposent une limite à la souffrance que l'on peut infliger à un être sensible, et que la production de foie gras est par conséquent illégale.

    • Nous demandons à nos représentants de légiférer pour interdire définitivement cette pratique.

    En tant que consommateurs déterminés à mettre de l'éthique dans notre assiette, et constatant que ces souffrances n'existent que pour procurer du plaisir à notre palais, nous refusons d'acheter et de consommer ces foies malades d'animaux torturés.

    Signez le manifeste pour soutenir cette campagne

    http://www.stopgavage.com/manifeste.php

  • Seine-Maritime : agression avérée d'un photographe animalier par 12 chasseurs

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    Le gibier ne leur suffit plus

    Afin de ne pas gêner l’action de la Gendarmerie et toute suite éventuelle que le Parquet donnerait à la plainte, nous vous demandons de ne pas intervenir auprès des autorités locales ou institutionnelles par quelque moyen que ce soit.

    Le gibier ne leur suffit plus, les chasseurs s’attaquent maintenant aux amoureux de la faune sauvage !

    Agression avérée d’un photographe animalier

    Samedi 22 novembre, alors que Jean-Marie, photographe animalier et membre du RAC, se promenait sur une sente communale, douze chasseurs se mirent à l’encercler.

    Trois d’entre eux se sont défoulés sur lui, le molestant et cassant son matériel de photographie.

    Une plainte a été déposée à la gendarmerie.

    Notre ami est un fervent défenseur de la faune sauvage.

    Le reportage d’une chaîne régionale avait parlé d’actes de barbarie.

    Nous vous prions de trouver, ci-dessous, le lien du blog de nos amis :

    http://www.naturesauvage76.com/

    Nous vous invitons à leur envoyer des mots de soutien durant cette nouvelle épreuve.

    Nous vous en remercions.

    Vous pouvez adhérer au RAC (Rassemblement Anti Chasse) : c'est dix  euros par an + une enveloppe timbrée avec votre adresse : RAC - Boîte Postale 50026 - 33702 MERIGNAC cedex .

    Vous recevrez plusieurs petits Bulletins informatifs.  (indiquez votre adresse Internet si vous en avez).

    http://www.antichasse.com/mailings_new/ami.htm

  • Corrida sur la sellette en Euskadi

    corrida.jpg

    Le Gouvernement autonome Basque espagnol vient d'établir une nouvelle réglementation technique plus stricte à l'encontre des organisations de corridas.

    Les matadors font la gueule... et "menacent" de refuser de toréer dans cette région...

    La presse en parle :

    « Las principales figuras del toreo, entre ellas José Tomás, Julián López "El Juli", Miguel Ángel Perera, Cayetano y "El Fundi", se niegan a torear en el País Vasco mientras no se corrijan una serie de cuestiones que recoge el nuevo Reglamento Taurino de dicha comunidad autónoma aprobado la semana pasada por el Gobierno autónomo.

    Una nota de prensa hecha pública hoy, y que está firmada por "Taura" (Unión de Toreros), "Unión Nacional de Picadores y Banderilleros Españoles" y "Asociación Sindical de Mozos de Espadas y Puntilleros" - los tres sindicatos mayoritarios de profesionales del sector-, señala que en la nueva normativa hay que "corregir una serie de puntos indispensables" para el ejercicio de su profesión.

    En declaraciones a EFE de Íñigo Fraile, coordinador ejecutivo de "Taura", las principales deficiencias advertidas por los toreros en el nuevo texto son :

    - Con la reducción de la puya para los toros, que pierde tres milímetros de arista (el filo) y un centímetro en "las cuerdas", quedándose así en lo que fue la puya que se utilizaba para los novillos, el torero no debe tener limitaciones a la hora de ordenar las veces que entrará el toro al caballo.

    - El presidente puede ordenar el reconocimiento médico de un torero que haya sido lesionado durante el festejo, decidiendo finalmente si puede seguir toreando o no.

    - Los toreros quieren estar legitimados para solicitar el reconocimiento de las muestras biológicas de las reses (en los nuevos reglamentos de Castilla-León y de Andalucía así se les ha reconocido).

    - El nuevo reglamento impone la obligatoriedad a toda costa en mano a mano por la baja de uno de los tres toreros anunciados, sin garantías de renegociar la oportuna compensación económica.

    - Los toreros exigen ser citados cuando se vaya a realizar alguna operación de limpieza de astillas en los toros.

    - Hasta ahora la opinión de los tres toreros era suficiente para retirar del ruedo una res sospechosa de haber sido toreada previamente, y con el nuevo reglamento queda al criterio exclusivo del presidente.

    - El nuevo reglamento excluye del callejón la presencia de los apoderados.

    - Los toreros están en desacuerdo con que se limite la entrada a las plazas de toros a los menores de 16 años si no van acompañados de un mayor de edad.

    Todo esto, explicó Fraile, al margen de otras consideraciones que abundan en lo que los toreros consideran "reiteradas faltas de acierto" del reglamento vasco."

  • Dites NON aux villes taurines ! (Alliance Anticorrida)

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    Non aux villes taurines…

    En 2008, la corrida continue de sévir dans onze départements français. Certaines municipalités en tirent une sorte de fierté et y voient un atout pour leur commune.

    Le tourisme est l’argument phare invoqué pour justifier la poursuite de traditions inacceptables dans un monde civilisé.

    Or le tourisme peut être éthique, et vous avez le droit, vous et votre famille, d'éviter les lieux où perdure la barbarie.

    Lors de vos déplacements ou pendant vos vacances, sans doute aurez-vous à cœur d’exprimer votre préférence pour les villes qui ne donnent pas la mort en spectacle.

    L’Alliance Anticorrida souhaite donc éclairer votre choix en vous faisant connaître la liste de ces villes-là.

    Avec nous, prenez la décision de ne plus alimenter (même indirectement), par votre argent et contre vos convictions, le commerce de la souffrance et de la honte.

    Exprimez votre opinion simplement.

    Chacune de vos signatures pèsera lourd dans notre combat.

    villesdesang.jpg

    En 2008, la corrida sigue haciendo estragos en once departamentos franceses. Algunas municipalidades se sienten de alguna manera, orgullosas de ello, y ven en esto una ventaja para su municipio. El turismo es el argumento clave alegado para justificar la prosecución de tradiciones inaceptables en un mundo civilizado.

    Ahora bien, el turismo puede ser ético, y ustedes y su familia tienen derecho a evitar estos lugares donde perduran barbaridades. Durante sus viajes o vacaciones, quizás deseareis expresar su preferencia para las ciudades que no ofrecen la muerte como espectáculo.

    L’Alliance Anticorrida desea pues ayudarle en su elección poniendo en su conocimiento la lista de estas ciudades.

    Con nosotros, tome la decisión de no alimentar más (inclusive de forma indirecta), a través de su dinero y en contra de sus convicciones, el comercio del sufrimiento y de la vergüenza. Exprese simplemente su opinión. Cada una de sus firmas contribuirá de forma importante a nuestro combate.


    In 2008, bullfighting continues to rage within 11 french departments. Some mayors are very proud of it, thinking it's a kind of glory for their commune. Tourism is the most important argument refered to justify continuation of unacceptable traditions in a civilized world.

    But tourism can be ethical and you're allowed, yourself and your family, to avoid places where such barbarity still exists. When you are travelling abroad or during your holidays, you would obviously prefer towns which do not show off death as a spectacle.

    The antibullfihgting Alliance would like to enlighten you about your choice, by informing you about these towns that participate in corrida.
    We urge you to make a decision not to subsidize (even indirectly) with your money and against your convictions, this shameful and demeaning business.
    Please do express sincerely your feelings. Each one of your signatures will be very important in aid of our fight.


    http://www.villes-taurines.com/