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Société - Page 91

  • Vivisection : une directive européenne traîne loin derrière la science moderne

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    Communiqué de presse

    Une directive européenne traîne loin derrière la science moderne Perpignan (France), le 30 mars 2009.

    En vue du vote de la commission Agriculture du Parlement européen sur la révision de la directive encadrant l'utilisation d'animaux dans la recherche biomédicale et la toxicologie, Antidote Europe (http://www.antidote-europe.org) a envoyé la lettre ci-dessous aux parlementaires, demandant instamment que soit privilégiée une approche selon le "poids des preuves" pour choisir les méthodes de toxicologie les plus modernes et fiables.

    Contact médias : Claude Reiss (33 (0)4 76 36 35 87) ; André Ménache (33 (0)4 68 80 53 32)

    Retrouvez ce communiqué sur notre site : http://www.antidote-europe.org/cp30mar09_fr.htm

    ***

    Cher Membre du Parlement européen,

    Nous voudrions porter à votre attention les points ci-dessous, avant le vote de la commission AGRI le 31 mars 2009 et le vote en séance plénière en mai 2009 sur la révision de la directive européenne 86/609/CEE.

    Objet : application de la Directive 86/609/CEE, du règlement REACH 1907/2006 et des réglementations et directives européennes existantes mentionnant les 3Rs.

    Bien que le but annoncé de la Directive 86/609/CEE soit la protection des animaux utilisés à des fins expérimentales et scientifiques, son objectif ultime est la préservation de la santé humaine.

    Le principe fondamental des 3Rs (raffinement, réduction, remplacement) est le thème dominant de cette directive.

    Toutefois, le concept des 3Rs est un anachronisme et ne permet pas de rester en accord avec le progrès ni l'excellence scientifiques.

    L'ancien directeur du Centre européen pour la validation des méthodes alternatives (CEVMA), le professeur Thomas Hartung, a été cité dans la revue Nature disant que les tests sur animaux utilisés depuis de décennies pour évaluer le risque pour l'homme sont "tout simplement de la mauvaise science" (1).

    Plusieursde ces tests sur animaux continueront à être effectués selon la Directive 86/609 révisée, derrière l'écran de fumée des 3Rs.

    De plus, la Commission européenne (CE) a dressé des barrières contre l'acceptation de méthodes scientifiques au lieu de faciliter leur soumission à sa propre autorité compétente, le CEVMA.

    L'approche incohérente de la CE est particulièrement regrettable en ce qui concerne le règlement REACH 1907/2006, selon lequel l'empoisonnement réglementaire de millions d'animaux sera préféré à des méthodes de toxicologie modernes -comme la toxicogénomique.

    La CE ne semble comprendre ni l'importance ni l'urgence de mettre en oeuvre ces méthodes (2).

    Etant donné les avantages indiscutables de la toxicogénomique par rapport aux tests sur des animaux, dont la pertinence pour l'espèce humaine, la rapidité et le faible coût, il est rassurant de savoir que cette technologie a été introduite dans le règlement REACH par un vote du Parlement européen il y a trois ans, mais il est étrange qu'elle ne soit pas appliquée.

    Validation par l'approche du poids des preuves

    D'après un ancien directeur du CEVMA, il "n'est pas toujours nécessaire, ou même possible, de mener une étude pratique en laboratoire pour établir la validité de tests ou de stratégies de tests.

    Une approche selon le poids des preuves vise à utiliser des informations déjà disponibles dans une évaluation structurée, systématique, indépendante et transparente" (3).

    Par exemple, l'article 1.2 de l'annexe XI du règlement REACH 1907/2006 permet de soumettre des méthodes sans animaux, en se basant sur une approche de "poids des preuves" :

    "Le recours à des méthodes d'essai nouvellement mises au point, mais ne figurant pas encore parmi les méthodes visées à l'article 13, paragraphe 3, ou à une méthode d'essai internationale reconnue comme équivalente par la Commission ou par l'Agence, peut fournir des éléments de preuve suffisants pour permettre de conclure qu'une substance possède ou non une propriété dangereuse particulière.

    Quand des éléments de preuve suffisants sont disponibles pour confirmer l'existence ou l'absence d'une propriété dangereuse particulière :

    - il y a lieu de renoncer à des essais supplémentaires sur des animaux vertébrés en ce qui concerne la propriété en cause,"

    Il est essentiel que la version révisée de la Directive 86/609/CEE incluse une clause similaire à celle de REACH citée ci-dessus, de façon à permettre que les méthodes scientifiques modernes soient mises en œuvre dans un délai minimum, pour la préservation de la santé humaine.

    Antidote Europe est une association à but non lucratif créée par des scientifiques et des chercheurs oeuvrant pour des méthodes de recherche biomédicale véritablement scientifiques.

    Nous serions heureux de fournir toute information complémentaire.

    N'hésitez pas à nous contacter.

    Bien respectueusement,

    Claude Reiss

    Président d'Antidote Europe

    Ancien directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS, France)

    André Ménache

    Directeur d'Antidote Europe

    Docteur vétérinaire

    Références :

    (1) Nature 438, 144-146 (10 November 2005)

    (2) http://www.antidote-europe.org/plainte_fr.htm

    (3) Balls M, Combes R. ALTEX 2006; 23 Suppl: 332-5. Validation via Weight-of-Evidence Approaches.)

  • Cirque : il n'y a plus d'animaux sauvages chez Paradis Circus

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    La Fondation Assistance Aux Animaux et la Société Protectrice des Animaux (SPA) se sont une nouvelle fois unies afin de sauver le dernier animal sauvage détenu par le Cirque Paradis Circus, un lion âgé de 4 ans environ.

    Cette saisie, qui fait suite à un défaut de certificat de capacité et d’une absence d’autorisation d’ouverture et la preuve des graves manquements de certains cirques face à la législation, est une nouvelle étape dans la protection des animaux sauvages dans les cirques.

    « Nos deux associations militent pour le retrait progressif des animaux sauvages dans les cirques.

    Un lion n’a pas sa place dans une cage de quelques mètres carré, il doit vivre dans son milieu naturel.

    Nos demandes auprès du ministère vont dans ce sens et nous redemandons au gouvernement d’entendre nos requêtes ! », déclarent Virginie Pocq Saint-Jean, Présidente Nationale de la SPA et Arnauld Lhomme, enquêteur de la Fondation Assistance Aux Animaux.

    Le lion sera accueilli par le parc Natuurhulpcentrum (Centre d’aide à la nature), en Belgique.

  • Chasse à courre : "Le cerf de Larroque n'a pas fini de hanter les tribunaux"

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    Grésigne. Aujourd'hui, l'émission « 30 millions d'amis » évoque la chasse à courre qui a mal tourné le 3 novembre 2007.

    C'était il y a 17 mois mais pour Patricia Rossard, c'est comme si c'était hier.

    Le traumatisme ne s'est pas effacé. Comment pourrait-il en être autrement quand vous êtes tranquillement chez vous, avec votre mari et vos deux enfants et que, soudain, un cerf défonce la baie vitrée, renverse tout dans la maison… avec une meute de chiens aux trousses ?

    Cette intrusion du 3 novembre 2007 à 13 heures, dans une habitation du hameau des Abriols à Larroque, se terminera tragiquement : le cerf sera achevé dans la cuisine, d'un coup de dague porté par un des membres de l'équipage de la Grésigne qui organisait cette chasse à courre.

    L'affaire sera évoquée ce samedi, à 12 h 50, dans l'émission « 30 millions d'amis » (sur France 3).

    « L'équipe de tournage est venue filmer le 27 février», indique Patricia. Ce n'est pas un hasard si « 30 millions d'amis » s'intéresse à cette affaire : leur fondation s'est elle-même porté partie civile dans un dossier de chasse à courre qui a mal tourné à Prémontré, dans l'Aisne.

    LE PIQUEUR CONDAMNé fait appel

    Le cerf de Larroque, lui, n'a pas fini de hanter les prétoires.

    Suite à la plainte déposée par le couple Rossard, le parquet d'Albi n'avait retenu que l'infraction de « chasse sur le territoire d'autrui ».

    Le piqueur, qui était aussi le meneur de la meute, avait comparu le 5 juin 2008 devant le tribunal de police de Gaillac, en compagnie d'un suiveur.

    Mais seul le premier cité a été condamné à une amende de 1 000 € et 2 ans de suspension de son permis de chasser.

    Ce jugement, prononcé le 4 juillet, a été frappé d'appel.

    Le piqueur doit être rejugé lundi 30 mars devant la Cour d'appel de Toulouse… mais son nouvel avocat brestois pourrait demander un délai pour mieux défendre le dossier.

    De leur côté, les riverains ne se satisfont pas de ces poursuites au civil, d'autant que l'incident du 3 novembre 2007 avait eu des précédents (lire notre encadré).

    Constitués en un collectif d'entraide baptisé «Le cerf de la Grésigne», ils ont multiplié les démarches auprès des élus.

    « Pour l'heure, ça n'a pas donné grand-chose », reconnaît Patricia.

    Face aux riverains, les chasseurs défendent becs et ongles la tradition de la vènerie: ils ont attaqué au tribunal administratif l'arrêté pris le 21 décembre 2007 par le préfet du Tarn, qui leur interdit désormais de sortir de la forêt sur les communes de Puycelsi, Larroque et Penne.

    D'autres communes de la Grésigne souhaitaient elles aussi limiter la chasse à courre sur leur territoire mais en l'absence d'incidents, le préfet n'a pas accédé à leur demande.

    Des chasseurs risquent des poursuites au pénal

    Cette affaire aura-t-elle des suites pénales ?

    « Plusieurs plaintes ont été déposées dont trois pour des raisons graves », rappelle Patricia Rossard. Elle-même, en 2006, avait failli se faire embrocher par un cerf, rentré dans sa buanderie pour échapper à la meute.

    Son avocat, Me Bernard Viguié, avait plaidé l'incompétence du tribunal d'instance, lors du procès de Gaillac, estimant que plusieurs délits étaient constitués.

    Il avait déposé plainte directement auprès de la juge d'instruction d'Albi pour « mise en danger de la vie d'autrui » et « omission de porter secours ».

    La juge a décidé de rouvrir le dossier de 2006. Pour l'affaire de 2007, l'avocat toulousain, débouté de sa demande, a saisi la chambre d'instruction de la Cour d'appel de Toulouse qui lui a donné raison, estimant qu'il y avait lieu d'instruire sur les mêmes délits.

    « Jamais en France une affaire de chasse à courre n'est allée aussi loin », se félicite déjà Patricia Rossard. « Fatiguée » de s'être battue seule pendant 3 ans, elle va quitter ses fonctions de vice-présidente du collectif « mais je continuerai le combat en tant que citoyenne ».

    Elle espère un jugement exemplaire « pour mieux encadrer la chasse à courre et rappeler à ses pratiquants qu'ils n'ont pas tous les droits ».

    http://www.ladepeche.fr/article/2009/03/28/583763-Le-cerf-de-Larroque-n-a-pas-fini-de-hanter-les-tribunaux.html

  • Chasse : un message de Gérard Charollois (CVN)

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    La Fédération Nationale des chasseurs fait appel des intérêts civils du jugement du tribunal correctionnel de Lyon qui le 13 janvier dernier relaxa la CVN (Convention Vie et Nature pour une écologie radicale) et son président du chef de diffamation.

    En rejetant l’action des fédérations des chasseurs, le tribunal les condamna à verser à la CVN 3000 E de dommages et intérêts.

    La partie civile ne peut faire appel que des intérêts civils et non de la relax au pénal.

    Ce dérisoire procès  constitue une manœuvre de pure intimidation puisque les propos querellés concernent des faits vrais et de surcroît non imputés d’ailleurs auxdites fédérations parties civiles.

    Voudrait-on anéantir toute opposition à la chasse, en endormant les uns sous les lambris de la république et en censurant les autres ?

    Par-delà les menaces, les pressions, les embûches, les échecs, il restera en ce pays un noyau de résistance, non seulement à la chasse, mais à tout ce qui tue, pollue, détruit, un noyau d’irréductibles défenseurs du vivant.

    Nous ne nous laisserons ni décourager, ni intimider, ni même récupérer par le système contre Nature.

    En Italie, les réactionnaires au pouvoir entendent servir les intérêts des chasseurs à l’instar de ce que font leurs homologues français.

    Nous recevons un appel à l’aide d’une association italienne d’opposition à la chasse.

    La crise économique aura-t-elle pour heureuse conséquence, d’une part, d’éveiller les consciences et de rendre les citoyens plus sobres et moins avides d’argent et de biens de pacotille, d’autre part, de les amener à se débarrasser de leurs mauvais dirigeants politiques valets des chasseurs, promoteurs, entrepreneurs conquérants ?...

    Gérard Charollois

    www.ecologie-radicale.org

  • Corrida : on censure Christian Laborde

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    Guillaume Durand (France 2) déprogramme son invité Christian Laborde

    Par Gilles Klein le 25/03/2009

    Auteur d'un livre critiquant la corrida à paraître début avril, aux éditions Robert Laffont, Christian Laborde s'étonne d'avoir été invité dans l'émission « L'objet du scandale » de Guillaume Durand (France 2) puis d'avoir été "déprogrammé" par les responsables de l'émission qui devrait être enregistré la semaine prochaine.

    Voici ce que raconte Christian Laborde, qui a contacté @si :

    "L‘émission de Guillaume Durand sur France 2, contacte mon éditeur Robert Laffont : je suis invité, pour mon livre Corrida basta (en librairie le 9 avril) dont il a les épreuves, au débat organisé à propos de la corrida.

    Sont invités des anti-corrida, comme l'historienne Elisabeth Hardouin-Fugier, et des pro-corrida, comme André Viard.

    Je donne mon accord et réponds aux questions des collaborateurs de Guillaume Durand à propos de mon livre, et des raisons qui m'ont incité à l'écrire : Corrida basta est à la fois un pamphlet anti-corrida et, en même temps, un poème louant la beauté du taureau.

    J'ai écrit ce livre avec une kalachnikov et un saxophone : la kalachnikov, c'est pour les toreros, et le saxophone pour le taureau.

    Les collaborateurs de Guillaume Durand m'expliquent que ce dernier connaît mon travail d'écrivain, et m'indiquent qu'ils vont me rappeler pour les questions pratiques (déplacement, taxis, etc.)"

    Mercredi 25 mars, l'équipe de Guillaume Durand me rappelle : ils sont obligés de me déprogrammer, au motif que les pro-corrida invités sur le plateau refusent de débattre avec moi, et ce en raison de la violence de mon livre et de mon recours au mot kalachnikov.

    Ils me disent : « Si on vous invite, les pro-corrida ne viennent pas et, du coup, l'émission ne peut pas avoir lieu. On est donc obligé de ne pas vous inviter. »"

    L'émission de Guillaume Durand s'appelle L'objet du scandale . Mérite-t-elle ce nom dès lors qu'elle écarte du plateau l'objet du scandale lui-même ?"

    L'information a été confirmée à @si par les éditions Robert Laffont.

    http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=3787

  • Veggie Pride - Lyon/Milan/Prague 16 mai 2009

    http://egalite.animale.free.fr/photos_acta/veggie_pride_acta.jpg

    Veggie Pride - Lyon/Milan/Prague 16 mai 2009

    Lettre d'info mars 2009

    1/ Veggie Pride 2009 à Lyon, à Milan et à Prague

    2/ Sites Internet

    3/ Organisation du défilé à Lyon

    4/ Section pour les familles végétariennes


    1/ Veggie Pride 2009 à Lyon, Milan et Prague

    Nous sommes heureux de vous annoncer que cette année, la Veggie Pride se déroulera à la fois à Lyon, à Milan et à Prague. Nous espérons vous retrouver dans une de ces villes le 16 mai 2009 afin de marcher ensemble et de prêter nos voix aux animaux.

    La Veggie Pride est une manifestation qui vise à permettre aux végétariens et aux végétaliens d'exprimer publiquement leur fierté de refuser de participer au massacre des animaux pour l'alimentation humaine.

    Vous pouvez consulter le compte rendu de la Veggie Pride 2008 en France ici et celui de la Veggie Pride 2008 en Italie ici.

    2/ Sites Internet

    La Veggie Pride est désormais un événement international. Pour cette raison, le site www.veggiepride.org se transforme en portail d'accueil international, avec les textes communs sur la Veggie Pride et la possibilité de signer le manifeste ; par contre, chaque Veggie Pride locale aura son site spécifique.

    Le site de référence pour la Veggie Pride française sera dorénavant www.veggiepride.fr. Ce site est maintenant en construction ; vous y trouverez bientôt toutes les informations concernant la manifestation du 16 mai prochain à Lyon.

    Le site de la Veggie Pride italienne est www.veggiepride.it.

    Le site de la Veggie Pride tchèque est www.veggiepride.xf.cz.

    3/ Organisation du défilé à Lyon

    Pour cette édition lyonnaise, nous souhaitons modifier le rythme de la journée en ponctuant le défilé de happenings variés. Les associations ou groupes sont invités à tenir des stands dans le but d'informer les manifestants ainsi que les passants sur le végétarisme ou la condition animale.

    Vous pouvez contribuer à faire de cette journée un évènement exceptionnel. La participation de chacun est importante, notamment cette année puisque la Veggie Pride française se déroule dans une ville qui est moins peuplée et moins habituée aux manifestations que Paris.

    Notre présence ne doit pas passer inaperçue.

    Nous vous invitons donc à :

    • signer et faire signer le manifeste sur le site www.veggiepride.org ;
    • préparer des pancartes et des banderoles qui expriment votre fierté d'être végétariens et végétaliens pour les animaux ;
    • diffuser cette lettre d'info chez vos contacts et sur les forums et listes de discussion ;
    • télécharger, imprimer et diffuser autour de vous le nouveau tract, en PDF à cette adresse ;
    • organiser des voyages en groupe dans votre ville ou région, pour partager les dépenses ; ou bien offrir d'héberger des militants si vous habitez à Lyon ;
    • vous inscrire sur le forum si vous souhaitez contribuer à l'organisation générale.
    • 4/ Section pour les familles végétariennes
    En 2008, les organisateurs de la Veggie Pride italienne ont lancé un appel au parents et enfants végétariens et végétaliens, en les invitant à participer à la manifestation et à créer une section spécifique dans le cortège.
    Cette année, nous voulons diffuser cet appel aussi aux familles françaises. Il est important de montrer à la société l'existence de personnes qui s'opposent à la « normalité » de l'alimentation carnée non seulement pour elles-mêmes mais aussi en tant que parents ; et aussi de montrer que les enfants peuvent être parfaitement capables de comprendre que manger les animaux n'est pas une preuve d'amour ni de respect envers eux.
    Pour les informations sur la section des familles, visitez le nouveau blog.
    http://www.veggiepride.org/fr/
  • L'art au marteau : un coup de massue pour les animaux (Libération)

    http://verlichtingshumanisten.web-log.nl/photos/test_fotoalbum/abdelessemed.jpg

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    Par François Noudelmann •

    Très chic, l'exposition italienne à la Fondation Sandretto Re Rebaudengo de vidéos artistiques montrant des animaux (cheval, chèvre, faon…) attachés et massacrés à coup de marteau.

    Très chic, la présentation d'Adel Abdessemed, le "mauvais garçon" d'avenir : jeune, venu d'Algérie, soucieux des questions éthiques… adoubé par les institutions.

    Le critique du Monde, Harry Bellet, rappelle que les Grenoblois, en 2008,  ont déjà vu ces bêtes se faire "estourbir", sans que cela provoquât le moindre tollé.

    L'exposition fut pourtant annulée en Californie et en Écosse où "l'éthique" du spectacle a paru très douteuse .

    Dans ce type d'exposition se reconnaît la fabrication du scandale, la collusion des bons sentiments et du voyeurisme bon marché.

    Car filmer ces meurtres sauvages, nous dit le Discours estampillé art, a pour but de dénoncer la violence du monde.

    Le Discours va même jusqu'à flatter la conscience de gauche puisque, expliquait déjà le programme du Magasin à Grenoble, "le marteau, est emprunté à la symbolique du pouvoir oublié d’une classe ouvrière disparue dans le même temps que l’idéologie qui prétendait la servir."

    Il nous manque un Flaubert aujourd'hui pour dresser le nouveau Dictionnaire des idées reçues. On demande l'article "marteau"!

    L'histoire de l'art est faite de provocations fécondes.

    Mais la provocation "morale" est un genre moins esthétique que social et ses ressorts ne se limitent pas à la transgression des codes.

    Très souvent l'immoral n'est que l'envers de la morale : la défense de meilleures valeurs s'y cache sous couvert d'anticonformisme.

    La provocation morale en art recèle trop souvent la moraline.

    Et surtout elle se contente du premier degré de la réaction, recherchant la "bonne mauvaise conscience" des choqués.

    Si l'artiste avait eu un peu de courage, il serait allé dans les abattoirs, il aurait forcé les lieux interdits au public et aux caméras.

    Mais non, prudent, il est allé au Mexique où la loi autorise l'abattage à demeure, ce qui permet au filmeur d'échapper à tout procès.

    Un artiste, à ce compte-là, pourra exhiber dans les musées européens l'excision d'une petite fille en Afrique de l'Ouest, pour le plaisir et l'effroi du spectateur occidental.

    Certes l'art contemporain, après des décennies d'abstraction et d'intellectualité, a réinvesti le pathos.

    Mais l'affect a des complexités, des subtilités qu'ignore ce rapport immédiat à la chose.

    Le piège de telles provocations médiatiques entraîne les réprobateurs dans la promotion calculée du provocateur.

    On devrait ignorer ce coup de marteau filmé sur la tête des animaux, qui n'a d'autres fins que celui du commissaire-priseur faisant monter les enchères de "l'enfant-terrible-de-l'art-contemporain" (déjà acheté par François Pinault).

    Mais la maltraitance des animaux est devenue un créneau pour certains artistes.

    Ignorant sans doute les précédents de l'actionnisme viennois, et les sacrifices de l'autrichien Hermann Nitsch, des artistes se font aujourd'hui une renommée grâce à des performances cruelles avec des animaux.

    Ainsi de Marco Evaristti qui installa dans un musée danois des mixeurs contenant des poissons rouges, incitant les visiteurs à appuyer sur "le bouton de la mort".

    Cette violence est humaine, arguera-t-on facilement, elle se canalise sur des animaux et se retournerait aisément sur des humains si l'on pouvait aussi les mixer.

    Sade a su explorer, montrer cette imagination meurtrière au cœur de la nature humaine.

    Pour autant il dénonçait la peine de mort et déniait aux institutions, organes de la raison, le droit de tuer.

    Rien de sadien, donc, dans ces vidéos et ce voyeurisme moral à bon compte.

    "Au plus près de la mort", écrivait Guibert à propos de ces photographes avides de capter la seconde où cesse la vie.

    Le spectacle de la peine de mort donnait autrefois de telles émotions.

    Le généreux Camus croyait favoriser son abolition en obligeant les défenseurs de la guillotine à assister à cette abomination.

    Le moraliste ignorait qu'elle attire les foules et il fallait un psychanalyste tel que Lacan pour observer qu'un meurtre commis par un individu lève un interdit et appelle une répétition.

    Il expliquait ainsi que le crime des sœurs Papin, accompagné de cruautés, avait suscité une forte émotion collective moins par son horreur que par le déclenchement d'un désir de mort partagé par tous et incarné par l'institution judiciaire.

    L'art s'inscrirait-t-il dans une telle pulsion de meurtre en esthétisant la cruauté ?

    Avec l'alibi de la catharsis, de la purgation des passions ? La défense de la corrida par certains intellectuels français, pourtant étrangers à cette tradition spectaculaire, prend les habits d'une telle rhétorique.

    Mais sans se voiler sous la cape de l'esthétique, ce sont des spectateurs de plus en plus nombreux qui réclament aujourd'hui des violences au plus près de la mort.

    Dans l'esprit de Rollerball Murder, des rings ou des cages se montent où tous les coups sont permis.

    Peut-être verra-t-on un jour le retour des beaux combats de gladiateurs. La cruauté a de l'avenir…

    J'oubliais un détail : l'exposition d'Adel Abdessemed a lieu à Turin.

    Dans cette ville, en 1889, un philosophe-artiste fut pris de convulsions à la vue d'un cheval qu'on battait.

    Il se précipita en pleurs à son col puis tomba, et sombra dans la folie jusqu'à la fin de ses jours, gardant seulement l'habitude de jouer de la musique.

    Nietzsche se présentait comme un "philosophe au marteau". Assurément il préférait celui du piano à la massue des abattoirs, fût-elle artistique.

    Réagissez à l'article

    http://philosophie.blogs.liberation.fr/noudelmann/2009/03/lart-au-marteau.html#more

  • Belgique : 8 Belges sur 10 désirent l'abolition de la vivisection (La Dernière Heure)

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    Sondage : 8 Belges sur 10 veulent une interdiction des expériences

    BRUXELLES Stop aux souffrances des animaux de laboratoire !

    Visiblement, les Belges sont sensibles à cette cause, rapporte l'association Gaia, qui a commandé sur ce thème un sondage d'opinion effectué par l'institut britannique YouGov.

    1.009 personnes représentatives ont été sondées entre le 26 février et le 4 mars dans les trois Régions du pays.

    Résultats francs et massifs : 8 Belges sur 10 veulent une interdiction de l'expérimentation animale, à moins que celle-ci ne soit en rapport avec des affections humaines graves ou mortelles.

    8 Belges sur 10 sont aussi pour l'interdiction des expériences qui causent une douleur et une souffrance animales graves, en particulier si les animaux sont des chiens ou des singes.

    3 sur 4 sont contre les expériences douloureuses sur les chats.

    On notera que les Bruxellois sont les plus sensibles à la cause des animaux de labo.

    Les Wallons arrivent juste derrière.

    11 % des sondés sont indécis.

    le fait du hasard puisqu'une révision de la loi européenne en matière de protection des animaux de laboratoire est justement à l'ordre du jour (vote le 2 mai).

    Michel Vandenbosch, président de Gaia, en conclut d'ailleurs que les propositions qui sont actuellement sur la table des eurodéputés vont à l'opposé des résultats.

    "En effet, si ces propositions deviennent loi, les chercheurs pourront continuer à utiliser les singes, les chiens et les chats pour quasiment chaque but, infliger une douleur grave et prolongée aux animaux, et réutiliser plusieurs fois le même animal pour des expériences douloureuses."

    Le sondage a été prolongé dans 6 autres États membres de l'UE et les résultats sont similaires, conclut Gaia qui estime à 12 millions le nombre d'animaux de laboratoire dans l'Union, 780.000 en Belgique.

    N. F.

    © La Dernière Heure 2009

    http://www.dhnet.be/infos/societe/article/253304/stop-aux-animaux-de-labo.html

  • Spécial Pau - Interview de Christian Laborde, écrivain anticorrida (Le Point)

    http://www.christianlaborde.com/sites/make-ai/-library-/images/claborde/christian_laborde_3.jpg

    Polémique. « Corrida, basta ! » C'est le titre du prochain livre (1) du bouillant Christian Laborde.

    Propos recueillis par Jérôme Cordelier

    Sur le même sujet :

    Le Point : Pourquoi ce coup de sang contre la corrida ?

    Christian Laborde : J'avais envie d'écrire un pamphlet, mot qui a mauvaise presse dans notre époque de consensus.

    J'ai écrit ce livre avec un kalachnikov et un saxophone ténor.

    Le kalachnikov, c'est pour les toreros et les aficionados.

    Le saxophone, c'est pour le taureau.

    Comme dans la chanson de Francis Cabrel ?

    Sauf que là j'avance avec des rafales.

    C'est un texte violent.

    Je condamne la corrida au nom de la compassion que nous devons avoir pour les animaux telle que nous l'ont enseignée les philosophes grecs.

    On parle toujours des procorridas Hemingway ou Picasso, en oubliant qu'Hugo, Zola, Schoelcher assimilaient ce spectacle à une torture.

    Je regarde le taureau comme saint François d'Assise contemple les oiseaux ou le soleil, comme le curé de mon village d'enfance, Aureilhan, qui bénissait les gens, l'eau, le feu, les bêtes, sans faire de hiérarchie.

    « Les animaux sont dans nos mains les otages de la beauté céleste vaincue », écrivait Léon Bloy.

    Vous devenez « politiquement correct » ?

    Je ne vois pas en quoi.

    La corrida est très protégée, vous savez.

    Le lobby taurin a son groupe à l'Assemblée nationale, le Premier ministre et la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, sont des aficionados affichés.

    La corrida serait un art ? Où est l'oeuvre ? Un ballet de vie et de mort ?

    Mais qu'apprend-on de la mort dans une corrida ?

    Je cite dans mon livre des travaux scientifiques qui montrent la souffrance de la bête.

    Retirons les couleurs, le paso doble, les mots espagnols, que reste-t-il ?

    Des piques qui descendent à 10 ou 20 centimètres dans la chair du taureau.

    Quand les carapaces apparaissent pour protéger les chevaux en 1928, le premier à protester est le grand Hemingway, parce qu'il aime l'odeur des tripes, et il le dit.

    Je ne critique pas la corrida comme un bobo du Marais.

    Je porte l'attaque du dedans, avec tout ce Sud que je trimballe en moi.

    1. A paraître le 9 avril (Robert Laffont).

    http://www.lepoint.fr/actualites-region/interview-christian-laborde-ecrivain-anticorrida/1556/0/327369

  • Arne Naess (1912 - 2009) : décès du fondateur de la "deep ecology" (par Hicham-Stéphane Afeissa)

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    Dans la préface des mélanges offerts à Arne Naess en 1982 à l’occasion de son soixante-dixième anniversaire, Ingemund Gullvag et Jon Wetlesen attiraient l’attention sur ce qui constituait, à leurs yeux, la spécificité de la recherche philosophique qu’Arne Naess aura conduite durant des décennies, tout en justifiant par la même occasion le beau titre – In Sceptical Wonder – donné à leur ouvrage d’hommage collectif :

    "Selon le mot bien connu d’Aristote, la philosophie commence avec l’étonnement.

    Il semble toutefois que de nombreux philosophes cessent bien vite de s’étonner, et se soucient plus de certaines réponses, qui leur sont particulières, que des questions qui les ont engendrées.

    Mais il est d’autres philosophes qui réussissent à maintenir en éveil leur étonnement, à interroger les anciennes réponses et à en poser de nouvelles.

    Ceux-là se distinguent par une certaine disposition d’esprit, une inclination au scepticisme, et plus particulièrement au scepticisme de l’école des pyrrhoniens, les zetetaï comme ils aimaient à s’appeler eux-mêmes, c’est-à-dire "ceux qui cherchent" ou encore "ceux qui interrogent"."

    L’homme qui est mort ce lundi 12 janvier 2009 à l’âge de quatre-vingt-seize ans était incontestablement de cette race là – très rare – de philosophes.

    S’étonnera-t-on d’apprendre que lorsqu’il fonda en 1958 une revue interdisciplinaire de philosophie et de recherches en sciences sociales, qu’il dirigera seul pendant plus de quinze ans en la hissant au rang des meilleures revues scientifiques européennes, il songea d’abord à l’intituler Zetetikos, avant d’opter pour Inquiry ?

    Chercheur, Naess l’aura été infatigablement tout au long de sa vie, de la même manière qu’il aura été un célèbre alpiniste ne reculant devant aucune difficulté ni aucune prise de risque
    .

    Né en 1912, le jeune Arne Naess se fera connaître du monde philosophique sans avoir encore rien publié en participant au titre d’auditeur libre aux séminaires du Cercle de Vienne animés par Friedrich Waismann et Moritz Schlick, où le brio de ses interventions lui donnera rapidement la réputation d’être "la nouvelle comète du firmament philosophique"
    .

    Familier de l’empirisme logique pendant plusieurs années, Naess ne reprendra pourtant jamais à son compte les thèses de cette école de pensée.

    C’est bien plutôt contre elle qu’il forgera ses premières armes en élaborant une alternative à l’approche atomiste du langage, défendue par le jeune Wittgenstein et Russell, à laquelle il donnera plus tard le nom d’"empirisme sémantique", voulant désigner par là une étude des multiples manières dont le langage peut servir dans des contextes particuliers .

    Après avoir soutenu sa thèse de doctorat à Vienne en 1936, Arne Naess reprendra la route de sa Norvège natale où il se verra confier, à l’âge de vingt-sept ans, la chaire de philosophie de l’université d’Oslo.

    Il occupera ce poste jusqu’en 1963, devenant ainsi pour longtemps l’unique professeur de philosophie du pays. Comme le note l’un de ses biographes :

    "Le milieu philosophique institutionnel en Norvège après la Seconde Guerre mondiale a été, dans une très large mesure, créé et durablement influencé par un homme et un seul : Arne Naess.

    Les recherches en sciences sociales qui se sont développées dans ce pays après la guerre lui doivent également beaucoup.

    Ses travaux, mais aussi son influence personnelle, ont créé un nouveau climat, favorable aussi bien à la philosophie qu’aux sciences sociales.

    L’on peut bien dire que c’est en fait toute une génération d’étudiants qui, d’une manière ou d’une autre, est redevable à Arne Naess, car c’est lui qui a mis en place et défini le système d’examen exigeant de tous les étudiants, quel que soit leur cursus, qu’ils passent des examens en philosophie (en logique et en histoire de la philosophie).

    Arne Naess est ainsi à l’origine de toute une "culture académique" dont il est difficile d’évaluer le rayonnement si l’on n’a pas reçu une formation au sein de l’institution universitaire norvégienne."

    De ce rayonnement, il est toutefois possible de se faire une idée au regard de la trentaine de livres et des centaines d’articles qu’Arne Naess nous a laissés et qui ont été traduits et publiés en une demi-douzaine de langues
    .

    Spécialiste internationalement reconnu de Spinoza, sur lequel il a beaucoup écrit, il s’est également attelé à la lecture et au commentaire de Kierkegaard, de Wittgenstein, de Carnap, de Heidegger, de Sartre, sans oublier Gandhi dont l’œuvre ne l’a jamais quitté.

    Après s’être intéressé à la philosophie des sciences et avoir côtoyé à cette occasion Karl Popper, Arne Naess s’est orienté vers la philosophie du langage, puis vers la logique et la philosophie de la communication, selon un ordre de progression nécessaire dont il ressaisira ultimement la cohérence en y reconnaissant les étapes progressives par lesquelles se constituait sa propre philosophie d’inspiration sceptique.

    Mais si l’œuvre de Naess n’avait compté que les travaux universitaires que l’on vient d’évoquer, il est plus que douteux que son auteur ait pu devenir cette véritable figure du génie national que pleurent aujourd’hui les Norvégiens et le monde avec eux
    .

    Le paradoxe veut en effet que le travail auquel Arne Naess devra la plus grande part de sa notoriété internationale ait été intégralement élaboré et publié après la cessation de ses activités universitaires en 1969 et, d’une certaine manière, indépendamment d’elles.

    Il faut attendre l’année 1972 pour lire pour la première fois sous sa plume une référence explicite à la doctrine à laquelle son nom restera désormais attaché : l’"écologie profonde" (deep ecology) – entendez : une vaste nébuleuse intellectuelle où se mêlent indistinctement des éléments de spiritualité, des données d’analyse scientifique, des propositions métaphysiques, toute une philosophie de l’environnement que Naess développera patiemment jusqu’à la fin de sa vie, non pas dans la solitude du penseur génial, mais dans la collaboration étroite avec un nombre de plus en plus grand de disciples, d’amis et de collègues qui transformeront la deep ecology en une plateforme de principes d’inspiration expressément pluraliste, et en un mouvement socio-politique d’envergure mondiale .

    De cette longue réflexion et de cette expérience commune sortira notamment, en 1989, son livre le mieux connu, Ecology, Community and Life-style, lequel sera suivi quelques années plus tard par son testament philosophique, Life’s Philosophy. Reason and Feeling in a Deeper World .

    La
    deep ecology aura ainsi permis au philosophe d’exercer une influence s’étendant très au-delà des cercles académiques, à tel point que l’on peut estimer sans exagération qu’Arne Naess aura été au XXe siècle l’un des très rares penseurs de l’écologie à avoir réellement modifié la façon dont, partout dans le monde, les hommes se représentent la nature et la place qu’ils y occupent, et par conséquent la façon dont ils doivent se comporter au sein de leur environnement naturel.

    http://www.nonfiction.fr/article-2064-p1-arne_naess__1912___2009__deces_du_fondateur_de_la_deep_ecology.htm