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  • Gaïa obtient gain de cause : les deux chaînes flamandes sont accusées de cruauté envers les animaux

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    Récemment, la GAIA avait porté plainte contre deux émissions diffusées sur le territoire belge. Fin mars, GAIA obtient gain de cause, les deux chaînes flamandes sont accusées de cruauté envers les animaux.

    Il faut rappeler que les émissions en question sont “Lost In Tokyo” et “Toast Kannibaal“. Au cours de ces deux émissions de divertissement, les téléspectateurs ont assisté à des scènes cruelles concernant des animaux. Il s’agit précisément de poissons tranchés vifs ainsi que d’un chien battu à mort.

    Dans le cadre de cette affaire, le ministre flamand des Médias, Geert Bourgeois a interpellé la société éditrice des chaînes de télévision concernées. En avalisant la diffusion des émissions incriminées, cette dernière est responsable du non-respect de la législation portant sur la protection des animaux. Il a tenu à souligner que cette législation est valable pour toutes les productions, locales ou étrangères, et les producteurs se trouvent dans leurs torts à partir du moment où ils diffusent les émissions.

    Toutefois, du fait que les émissions ont été tournées à l’étranger, aucune sanction n’est possible à leur encontre. Le ministre peut juste donner un avertissement et en appelle donc à la responsabilité morale des responsables des chaînes de télévision. Il pense particulièrement à l’une des épisodes de “Lost In Tokyo” qui prévoit des scènes cruelles montrant des anguilles écorchées vives.

    Bien qu’aucune action n’ait pu être intentée, GAIA se déclare hautement satisfaite de la réaction du ministre flamand des Médias.

    http://www.waliboo.com/poissons/gaia-obtient-gain-de-cause-les-deux-chaines-flamandes-sont-accusees-de-cruaute-envers-les-animaux/5333/

  • The Independant : "Vegetarian aristocrats and their campaign against the cruelty of Selfridges' foie gras"

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    By Martin Hickman, Consumer Affairs Correspondent

    Wednesday, 2 April 2008

    A campaigning vegetarian duke and duchess are leading an aristocratic revolt against the department store Selfridges from within the walls of a 14th-century ancestral home in Scotland.

    The Duke and Duchess of Hamilton, who maintain their position as the head of the peerage in Scotland from their 460-acre estate, Lennoxlove, near Edinburgh, have announced they will boycott the chain in protest at its continued sale of foie gras.

    The duchess set out the family's position in a letter to Selfridges' chief executive Paul Kelly in which she described the force-feeding of duck and geese to make the liver pâté as a "grotesque abuse of animals". "As you must surely realise by now, long inflexible pipes are jammed down the throats of ducks and geese as many as three times a day, and several pounds of feed are forced into the animals' stomachs," she protested. "This cruel process causes the birds' livers to become diseased... Some birds have their necks torn open by the pipes, and sometimes the animals' internal organs rupture."

    In her letter, which carried the Hamilton crest, the duchess pointed out that Prince Charles had banned foie gras from Royal menus. "I deeply regret to say that my husband and I will boycott Selfridges and encourage our friends and family members to do the same until you end the sale of foie gras," she wrote.

    By campaigning against foie gras, the duchess and her husband – whose full name is Angus Alan Douglas Douglas-Hamilton, Duke of Hamilton and Brandon, Premier Peer of Scotland, Hereditary Keeper of Palace at Holyrood House, PC, KT, GCVO, AFC – are allying themselves in principle with members of the Animal Liberation Front, whose protests against foie gras have included throwing a brick through a restaurant window.

    The chef Raymond Blanc last year disclosed he had received threatening letters for serving foie gras in his Michelin-starred restaurant, Le Manoir aux Quat'Saisons in Oxfordshire.

    In the past two years retailers have resembled a row of collapsing dominoes by withdrawing their support for foie gras one by one, following peaceful protests by animal welfare groups. The duchess is a veteran of one such campaign having boycotted Jenners department store in Edinburgh in 2000. After she received 400 letters of support from members of the public, Jenners' owners, the House of Fraser group, banned foie gras last year. Its rival group Harvey Nichols removed the product following protests from the vegetarian group Viva!

    None of the leading supermarket chains stock the product on welfare grounds but Selfridges has remained one of a few stores to risk the wrath of protesters. Production is banned in 15 countries, including the UK, Germany, Italy, Poland, Switzerland, Denmark and Turkey. However under the Treaty of Rome, France enshrined its right to make and export the product.

    Campaigners hope the support of the ducal couple will spur other members of the aristocracy, as well as the public, to boycott Selfridges. "It's a really strong symbol," said Noemie Ventura, the foie gras campaigner at People for the Ethical Treatment of Animals (Peta). "Selfridges has a royal warrant so it's good that high-profile people like the duchess feel so strongly about foie gras that she is going to boycott it until it stops selling it."

    Charles Kidd, editor of Debrett's Peerage & Baronetage, said: "After a member of the Royal Family, the best aristocrat you could get with clout would be a duke or a duchess so the foie gras campaign should be pretty pleased they've got the highest rank of the peerage."

    Looking back to her campaign against Jenners, the Duchess said: "One person wrote to us saying: 'It's so good that you are speaking out because you will get reporters phoning you – and we won't." It's sad that a title gets you listened to, but it's a fact."

    Selfridges made no comment.

    http://www.independent.co.uk/news/uk/this-britain/vegetarian-aristocrats-and-their-campaign-against-the-cruelty-of-selfridges-foie-gras-803537.html

  • Sciences et Avenir d'avril : "Menaces sur l'expérimentation animale"

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    Opposé à toute atteinte aux animaux, et en particulier à l'expérimentation animale, les « antispécistes » prennent pour cible des laboratoires. Des chercheurs s'inquiètent des répercussions de ces actions sur la lutte contre certaines maladies.

    La France va se doter ce mois-ci d'une nouvelle Charte nationale portant sur l'éthique de l'expérimentation animale. Ce texte, élaboré sous l'égide des ministères de la Recherche et de l'Agriculture, vise à rappeler que l'animal n'est pas une machine ni un objet de laboratoire, mais bien un être sensible sur lequel tout acte expérimental doit être mûrement réfléchi. Reste que si elle entend encadrer et limiter cette pratique, la charte ne remet pas en cause l'utilisation de cobayes vivants. Il y a donc peu de chances que cela suffise à calmer les ardeurs des militants antivivisection, qui exigent « l'abolition » totale et définitive de l'expérimentation animale.

    D'autant que l'Europe doit s'attendre, en 2008, selon la revue Nature du 28 février, à une vague d'actes de violence menés par les défenseurs les plus extrémistes des droits des animaux. La Grande-Bretagne, les Pays-Bas, la Belgique, l'Espagne ont déjà enregistré, l'an dernier, plusieurs attaques contre des laboratoires de recherche. La France n'est pas épargnée. En janvier, une poignée de militants antispécistes (voir Repère) s'est installée devant le siège de la compagnie pharmaceutique Sanofi Aventis à Paris, en hurlant des slogans virulents évoquant « des nazis responsables de génocide ». Quelques semaines plus tard, les mêmes se retrouvaient devant le Centre international de toxicologie d'Evreux.

    La renaissance de ce mouvement et sa radicalisation ont été lancées par les activistes de SHAC (1) venus spécialement d'Angleterre, de Belgique et des Pays-Bas. Leurs premières actions dans l'Hexagone ont été menées contre les bureaux de Sanofi, GSK, Bristol Meyers Squibb, Novartis..., avec la participation de sympathisants français, formés à l'occasion aux méthodes britanniques. En France, quelques grandes associations comme Peta, One Voice et d'autres enseignes historiques de la protection des animaux sont surtout ancrées dans le lobbying.

    En marge, les mouvements radicaux orientés vers l'action directe, ne pèsent pas lourd en nombre. Mais leurs militants sont extrêmement déterminés. Une dizaine de groupes comme Droits des animaux mais aussi les Furieuses carottes (en Ile-de-France), les Artichauts mécontents (en Bretagne), les Pommes enragées (en Normandie), Coalition antivivisection (antenne de SFJAC en France), ou le Collectif antispéciste de Paris se sont constitués autour de noyaux durs très actifs, rejoints à l'occasion de manifestations par des dizaines de sympathisants.

    A ces mouvements officiels, il faut ajouter les organisations clandestines comme l'Animal Liberation Front (ALF, Front de libération animale), adeptes d'expéditions commandos de plus en plus fréquentes. En avril 2007, l'ALF a revendiqué l'incendie qui a détruit une partie des locaux de l'entreprise Techniplast, à Limonest, près de Lyon. « Nous avons été «punis» par ces écoterroristes pour avoir fourni des cages à des entreprises qui font de l'expérimentation animale », s'indigne Philippe Prévost, directeur général de la société.

    Le pire a bien failli se produire en décembre dernier, au domicile d'un fourreur de Bordeaux. Vers deux heures du matin, des activistes ont mis le feu à la porte de son garage. Sa fille, handicapée, dormait dans une chambre située juste au dessus. « Si nous n'avions pas été alertés par des passants, nous aurions pu y rester. Quand je me suis levé, il y avait de la fumée partout dans la maison », raconte le fourreur encore choqué. C'est sa troisième agression en un an ! Le forfait a été signé sur les murs du quartier par la « cellule bordelaise » de l'ALF L'association prétend ne vouloir causer que des dommages économiques et ne jamais blesser le moindre « animal, qu'il soit humain ou non humain ».

    Ce n'est pas le cas du groupe d'origine anglaise ARM (Milice des droits des animaux) qui n'hésite pas à menacer la vie humaine pour défendre celle des animaux. En août 2007, l'ARM annonçait sa première opération en France. Les activistes prétendaient avoir introduit de l'eau oxygénée dans des solutions pour lentilles de vue produites par Ciba/Novartis. « Giba Vision et Novartis doivent sentir la douleur des animaux qu'ils tuent chez HLS jusqu'à ce qu'ils rompent leurs contrats », précisait l'ARM. Une situation inédite en France qui a poussé l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) à diffuser dans l'urgence un communiqué de rappel du produit. Mais selon les tests menés par le groupe pharmaceutique, aucun flacon n'aurait été contaminé.

    Des méthodes plus ou moins dures pour ce même objectif : « abolir l'expérimentation animale ». One Voice, l'une des plus grosses associations opposée à l'expérimentation animale, a obtenu la signature surprise de plus de 400 députés européens pour l'arrêt de cette pratique sur les primates. Parmi les signataires français, toutes les tendances politiques sont représentées : Verts, PS, Modem, UMP, Front national. Un lobbying efficace qui inquiète les chercheurs. « Dans une première version de la nouvelle directive européenne sur l'expérimentation animale actuellement discutée à Bruxelles, il était envisagé d'exclure l'utilisation des primates dès 2014 », explique Bernard Andrieux, chargé de mission sur l'expérimentation animale au ministère de la Recherche.

    « Ce serait une catastrophe pour la recherche publique. L'avance que possède la France dans certains domaines comme les maladies neurodégénératives serait anéantie, ajoute John Alexander, conseiller scientifique de Sanofi Aventis en France. Et pour Sanofi, cela poserait d'énormes problèmes. » Une analyse que partage Alain Puget, chargé de mission pour l'expérimentation animale au CNRS : « Si l'expérimentation s'arrête en Europe, elle se fera ailleurs, dans des pays où la souffrance des animaux n'est pas vraiment une préoccupation. »

    (1) Stop Huntingdon Animal Cruelty, campagne internationale lancée en Grande-Bretagne, en 1999, et visant à obtenir la fermeture définitive du Huntingdon Life Sciences (HLS), l'un des plus gros centres européens d'expérimentation animale, sous-traitant de l'industrie pharmaceutique.

    Repères

    ANTISPECISTES : ils refusent la distinction des êtres vivants entre eux selon leur espèce. En conséquence, ils estiment nécessaire d'accorder aux animaux les mêmes droits qu'aux hommes et rejettent toute forme « d'exploitation » animale. A ce titre, ils sont « vegan », ne consommant ni n'utilisant aucun produit d'origine animal : viande, lait, oeuf, miel, fourrure, cuir...

    Olivier Hertel

    http://sciencesetavenirmensuel.nouvelobs.com/hebdo/parution/p734/articles/a370458-.html

  • Lire : "Pourquoi les humains ont-ils des obligations morales envers les animaux ?"

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    Les droits de nos amies les bêtes
    par Jean Blain

    Lire, avril 2008

    Pourquoi les humains ont-ils des obligations morales envers les animaux ?

    L'idée d'une différence irréductible entre l'homme et l'animal a longtemps été, à de rares exceptions près, la conception dominante dans la pensée occidentale. Que l'on se réclamât de la théorie des animaux-machines de Descartes, qui ne souffrent ni ne ressentent quoi que ce soit, puisque aussi bien ils n'ont pas d'âme, ou de la conception kantienne, selon laquelle les animaux dépourvus de raison ne peuvent être que des moyens et non des fins, la cause semblait entendue : les questions morales ne pouvaient concerner que les hommes et l'idée que l'animal puisse avoir des droits et l'homme des devoirs envers lui était perçue comme une absurdité.

    Tel n'est plus le cas. Issue d'un mouvement qui a connu son essor à l'université d'Oxford dans les années 1970, l'éthique animale a aujourd'hui acquis le statut d'une discipline à part entière dans le monde anglo-saxon. Le dénominateur commun de ces théoriciens est la critique du spécisme (mot forgé par analogie avec le terme «racisme»), entendu comme le préjugé ou le parti pris en faveur des intérêts des membres de sa propre espèce au détriment des autres.

    Pour le philosophe australien Peter Singer, l'égale considération morale due à nos semblables ne repose pas sur le fait qu'ils soient intelligents ou doués de raison, mais sur leur seule capacité à souffrir. Aussi devons-nous étendre le champ de nos obligations morales à tous les êtres sensibles, et reconnaître que les animaux eux-mêmes ont des droits.

    Bien que mesuré, Jean-Baptiste Vilmer choisit clairement son camp. Ce n'est pas, on s'en doute, celui des amateurs de corrida et des mangeurs de foie gras traités ici avec infiniment moins d'aménité que les combattants de la cause antispéciste, y compris ceux chez qui l'amour des bêtes nourrit parfois une singulière haine des hommes.

    http://www.lire.fr/critique.asp/idC=52266/idR=213/idG=8

  • Cochongliers

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    Le RAC a  souvent dénoncé les élevages de « cochongliers. » Reprenons un extrait de notre Bulletin  de septembre 2005

    « Il y a un bonne vingtaine d’années, les sangliers étaient quasiment en voie de disparition, alors les chasseurs (encore responsables à cette époque) décidèrent d’épargner les femelles. Des familles de sangliers purent prospérer. Mais pour les nouveaux chasseurs, avides de tuer, c’était insuffisant.  Des reproductions croisements entre sangliers et truies (porcs) furent développées, ainsi  les jeunes cochongliers lâchés volontairement pour servir de cibles ont pu satisfaire la rage de tuer insatiable de cette nouvelle race de chasseurs. Ces cochongliers présentent une faiblesse évidente sur le plan de la défense : cela fait le bonheur des chasseurs feignants, l’approche est facile, le tir aussi.  Ces animaux d’élevage ne pensent pas à se protéger, ne savent pas se défendre, ils ne craignent pas certains bruits de voix humaines, de jappements de chiens qui leur sont familiers et ils ont même tendance à s’en approcher. Ces croisements inconsidérés ont provoqué une pollution génétique inquiétante quant à leurs conséquences sur les populations de « vrais » sangliers sauvages. Certains chasseurs  (ils sont rares) disent que ces procédés  d’élevage risquent de faire disparaître totalement les vrais sangliers sauvages.. »

    Ces dernières années, pour éviter les cochongliers blancs, des truies noires ont été utilisées, toujours très prolifiques. Cependant ces animaux sont différents : groin court et la génération suivante produit des cochongliers à taches claires.

    Ces manipulations sont abjectes.

    Enfin nous apprenons qu’en mars 2008 le tribunal correctionnel de Périgueux a prononcé une condamnation  pour  un élevage de « cochongliers ». D’autres affaires sont signalées. Deux en Dordogne,  et deux autres dans le Lot-et-Garonne. les cochongliers représentant une pollution génétique. L’ONCFS  a entrepris de dénoncer les  élevages clandestins, mais…. les autres ?  Ils persistent ?  Nos successifs ministres de l’écologie s’enfoncent dans la négation de préservation de la faune. Ils font semblant d’ignorer, ou ignorent vraiment, ces pollutions génétiques.

    Vous pouvez adhérer au RAC (Rassemblement Anti Chasse) : c'est dix  euros par an + une enveloppe timbrée avec votre adresse : RAC  Boîte Postale 50026    33702 MERIGNAC cedex . Vous recevrez plusieurs petits Bulletins informatifs (indiquez votre adresse Internet si vous en avez.)

    http://www.antichasse.com/mailings_new/cochongliers.htm