Rencontre avec Pierre Rabhi, éveilleur de consciences
Environnement, économie mondialisée, éthique: peut-on faire cohabiter ces valeurs?
Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés et atterrés observaient, impuissants, le désastre. Seul le petit colibri s’active, allant chercher quelques gouttes d’eau dans son bec pour les jeter sur le feu. Au bout d’un moment, le tatou, agacé par ses agissements dérisoires, lui dit: « Colibri! Tu n’es pas fou? Tu crois que c’est avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu? » « Je le sais, répond le colibri, mais je fais ma part. » Pierre Rabhi, La part du colibri, l’espèce humaine face à son devenir... « Telle est notre responsabilité à l’égard du monde car nous ne sommes pas totalement impuissants si nous le décidons » (ibidem).
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Le 12 avril dernier, à Paris, Nature & Découvertes et le magazine Terre Sauvage ont organisé dans le cadre de leurs rencontres « Grands Témoins de la Nature », une conférence grand public avec Pierre Rabhi en invité principal, et, en tant que discutants : Yves Cochet (Les Verts, député de Paris, ancien ministre), Pierre Siquier (dirigeant de l’agence de communication Ligaris et vice-président de la fondation Nicola Hulot), et Bernard Giraud (Resp. développement durable du groupe agroalimentaire Danone).
La discussion y a été structurée autour de trois reportages mêlant questions environnementales, économiques et sociétales.
Homme sage et rare, écologiste par conviction, Pierre Rabhi est aussi philosophe[1], écrivain, conférencier, expert de renommée internationale dans la lutte contre la désertification, pour la salubrité et la sécurité alimentaires et pour l’agroécologie[2].
L’agroécologie, dont il a mis en place les méthodes agricoles respectueuses de l’environnement, vise à adapter l’agriculture aux particularités des milieux cultivés et à tirer profit des potentialités offertes par la Nature, sans piller cette dernière ni adopter des pratiques prédatrices.
Pierre Rabhi est également le fondateur du mouvement Terre et Humanisme[3], qui développe sa pensée et organise des séminaires et formations sur l’agroécologie.
Mais il se définit avant tout comme paysan :
« Paysan, étymologiquement c’est celui qui tient le pays et qui est tenu par le pays. Il y a comme une étreinte : on tient et on est tenu. Et c’est cette étreinte que j’ai avec un morceau de terre ardéchois depuis 45 ans. »
« Je suis devenu écologiste à partir du moment où j’ai vu quelles étaient les pratiques agronomiques dominantes ... c’est-à-dire que la terre est devenue un substrat dans lequel on met des produits pour que ça produise, et le côté approche pratiquement sensible, sensorielle, de l’être humain avec la terre qui le nourrit a été rompu, et j’ai compris que le seul avenir que puisse avoir l’humanité, c’est de se réconcilier avec le Vivant. [...] Toute ma vie a été ce défi du retour à la terre, sur une terre très difficile du sud de l’Ardèche dont personne ne voulait. Cela a été comme un chemin initiatique dans lequel on se dit : est-ce que je peux démontrer, expérimenter, mettre en évidence le fait qu’un autre comportement est possible ? ».
Pour Yves Cochet, Pierre Rabhi fait partie des personnes qui constituent les sources d’inspiration de l’écologie politique. Pour B. Giraud (Danone), il est un « éveilleur de consciences » au même titre que Mohamed Yunus, prix Nobel de la Paix 2006 et fondateur de la Grammeen Bank, spécialisée dans le microcrédit accordé aux plus démunis.
Car la pensée de Pierre Rabhi ne se limite pas à ses convictions environnementales ni à ses pratiques agronomiques ; C’est un autre modèle de société qu’il préconise, basé sur les idées de modération, d’éthique, de convivialité et de partage.
Pierre Rabhi : « Je suis pour une civilisation de la modération et non pas pour une civilisation du toujours plus. Parce que le toujours plus veut dire que le pillage de la planète est accéléré. [...] Et par ailleurs, ce que je constate, c’est que ce manque de modération, il n’instaure absolument pas de la joie ni du bonheur chez les gens ; on est dans un dilemme : on devrait être heureux parce qu’on a tout, et finalement une dimension manque, qui est celle de la joie, parce que ça ne s’achète pas. »
Le premier reportage diffusé concerne l’agriculture productiviste hors-sol ; Son sujet : la culture intensive sous serres et au goutte à goutte (eau chargée en engrais et traitements divers) de tomates à Almeria en Espagne.
Outre les méthodes de culture, le film a mis en évidence un certain nombre d’effets pervers liés à ce mode de production : paysages défigurés par des alignements de serres sur des kilomètres, pollution du sol et de la terre par les intrants chimiques utilisés malgré le retraitement des eaux de rejet, conditions de vie très dures des travailleurs saisonniers immigrés employés dans ces entreprises ; et grâce à une politique des transports favorable (très faible impact des coûts de transport par route, dans le calcul de prix de revient des tomates), inondation du marché européen par ces tomates à faibles prix de vente, au détriment de productions locales jugées économiquement moins compétitives.
Ce sont ces tomates calibrées, sans goût, mais peu chères, que l’on retrouve toute l’année dans les linéaires des grandes surfaces, ou bien proposées par la restauration de masse.
Car le hors-sol permet de s’affranchir de la saisonnalité des fruits et légumes et de produire en grande quantité et à bas prix un produit standardisé et banalisé.
Mais pour Yves Cochet, « dans moins de dix ans, le monde va changer totalement. Non pas parce que les gens ont des projets politiques merveilleux de fraternité ..., mais à cause de [la] raréfaction des matières premières, [dont le pétrole], et il y aura une relocalisation nécessaire de l’économie. Ce type d’aménagement du territoire et de distribution est condamné dans les dix ans qui viennent. »
Pierre Siquier : « dans nos civilisations européennes, il faut qu’on nous explique et il faut que les politiques aient un courage politique pour dire que le prix de l’énergie va doubler. Il y a donc une espèce de changement de civilisation qui ne passera que par une explication et une information sur les conséquences de votre comportement personnel. »
B. Giraud ajoute : « Ce n’est pas que le transport, c’est l’ensemble des externalités qui n’est pas pris en compte aujourd’hui dans le coût de production. L’ensemble de la supply chain, c’est-à-dire la production mais aussi les fournisseurs, raisonne encore ainsi, selon les termes actuels de l’économie. »
Pierre Rabhi, atterré par ces méthodes agricoles et économiques prédatrices leur oppose celles - plus douces mais tout aussi efficaces - de l’agroécologie :
« [Il y a] un potentiel existant, qui est d’une puissance extraordinaire : il existe des plantes capables de résister à 9 mois de sécheresse ! Et il n’y a aucun laboratoire au monde, Monsanto y compris, qui pourra créer quelque chose qui a été prouvé au long des millénaires, qui s’est adapté aux milieux et qui est devenu d’une performance absolument sans égale ! »
Il propose donc à titre d’alternative aux méthodes actuelles, de :
« - [dresser] un véritable inventaire des ressources telles qu’elles existent ; ...
- améliorer les façons culturales, c’est-à-dire donner la possibilité à ces espèces de démontrer toutes leurs performances ;
Et on augmente ainsi la quantité de production d’une façon telle que l’on résoudra le problème de la faim [dans le monde] ».
Optimisme que B. Giraud (Danone) souhaite néanmoins tempérer :
« Quand on regarde l’Afrique, bien sur on peut dire qu’on va revenir aux écosystèmes, mais aujourd’hui, 50% de la population mondiale est urbanisée. Il faut prendre le monde tel qu’il est avec ses difficultés, et c’est dans ce monde-là qu’il va nous falloir trouver des solutions ...
Et si le système actuel était si mauvais, les choses seraient beaucoup plus simples : bien sur on peut dire que l’évolution des modes alimentaires dans les pays développés depuis 30 ans a eu un certain nombre d’impacts négatifs, tels que l’extraordinaire croissance de l’obésité, liée à des changements d’habitudes de vie ; mais c’est aussi autre chose : il n’y a qu’à regarder l’espérance de vie : on vit de plus en plus longtemps.
C’est le mélange de tout ça : on doit changer mais on est dans cet horizon de confort et ça n’oblige pas forcément les gens à changer. »
Et c’est là précisément que se situe le point de discorde irrémédiable entre écologistes et acteurs du monde économique :
Quand ces derniers ne parlent que d’ « adaptations nécessaires » à réaliser dans le cadre du système actuel pour dépasser la crise environnementale qui s’amorce, les premiers n’envisagent pas d’autre solution possible qu’un changement radical non seulement de l’économie, mais de la société toute entière. Alors, adaptation du modèle actuel ou changement radical ?
Pierre Rabhi : « Qu’on ne parte pas sur une ambiguïté : quand on établit des systèmes hyper productifs, avec la problématique de l’alimentation, il faut aussi intégrer dans la réflexion les effets sur l’environnement et sur le patrimoine nourricier (ce sont les systèmes vivants, l’eau, etc.).
Dans ces grands systèmes là, le sol est mort. Donc il faut toujours intégrer dans la question alimentaire la sauvegarde et la régénération du patrimoine nourricier. C’est notre démarche à Terre & Humanisme.
Car si le patrimoine fondamental, celui qui permet de faire pousser les plantes dans les conditions les plus naturelles possibles, on va lui chercher des complications alors qu’il existe des espèces adaptées à des situations totalement incroyables, des coûts écologiques et réels s’ensuivront.
Ce patrimoine, au fur et à mesure, se dégrade et aura de moins en moins de capacité à nourrir les populations. [Et au final,] cette surproductivité est négative !
Elle est totalement négative par le fait même qu’on porte atteinte à ce patrimoine qui devrait être inaliénable, qui ne devrait pas figurer dans la spéculation, et qui, part en même temps qu’il produit des dollars. »
André Gorz, autre pionnier de l’écologie politique ne disait pas autre chose !
(Pour s’en convaincre, se reporter à son excellent recueil Ecologica, paru chez Galilée en janvier 2008.
Deuxième reportage proposé à l’assistance : il concerne cette fois l’élevage hors sol de poulets de chair en Autriche.
L’activité de la société présentée débute avec la ponte des œufs - les futurs poulets - et se poursuit jusqu’à la commercialisation des poulets entiers ou en découpe en grandes surfaces. Les différentes étapes de la vie d’un poulet d’élevage intensif sont :
- Dans un premier hangar sont rassemblées les poules de reproduction auxquelles sont associées des coqs (avec un ratio établi de coqs destinés à féconder un nombre de poules déterminé). Les œufs pondus sont récupérés et mis en couveuse ; puis ils seront scannés, et, premier gâchis, les œufs non fécondés seront systématiquement détruits, les autres resteront dans les immenses couveuses électriques jusqu’à l’éclosion.
- Dès la naissance, les poussins sont récupérés en sortie d’éclosoirs sur des chaînes automatisées et transportés dans un nouveau hangar où ils seront engraissés quelques semaines.
- Puis, les poulets sont capturés, entassés dans des cages et transportés jusqu’au lieu d’abattage. Raffinement suprême, un représentant de l’abattoir nous explique que les locaux sont éclairés avec une lumière bleue que les poulets ne voient pas, pour ne pas qu’ils stressent trop ... car cela nuit à la qualité de la viande !
- Les poulets sont sortis des cages, accrochés par les pattes à une chaîne entièrement mécanisée ; ils seront successivement étourdis, égorgés, plumés, vidés, découpés s’il y a lieu, et emballés !
Pierre Rabhi résume bien le malaise ressenti par l’assistance à l’issue du visionnage de ces images parfois dures : « Voir ces images là, ni la raison, ni le cœur, ni l’esprit ne peuvent donner de réponse ... c’est presque métaphysique quelque part ... l’animal est tout de même le compagnon que l’humanité a eu depuis les origines ! ... Aujourd’hui on en arrive à ne plus du tout percevoir dans ces créatures, des créatures, mais simplement de la protéine, de la protéine sur pattes... Je trouve que c’est totalement indigne de l’humanité. »
Pour autant Pierre Rabhi n’est pas un apôtre du végétarisme, contrairement à la primatologue anglaise Jane Goodall.
Lui-même consomme un peu de viande car il estime que son organisme en a besoin, et il laisse au libre arbitre de chacun, le choix de consommer ou non des matières carnées.
« Nous sommes des prédateurs qu’on le veuille ou non. C’est simplement le problème de la prédation humaine qui outrepasse la nécessité. Vous ne pouvez pas comparer [la prédation humaine à celle des animaux] : le lion mange l’antilope, mais il n’a pas de stock d’antilopes, ni de banques d’antilopes, c’est ça la différence ! Si nous répondions strictement à nos nécessités et besoins, ces besoins sont totalement légitimes. »
Ce qu’il fustige néanmoins, c’est cette promotion de la consommation de viande qui a été faite depuis une trentaine d’années, provoquant une inflation de la demande et la création de ce type d’élevages où « il faut produire le maximum de protéines dans le minimum de temps et d’espace ; ce qui fait le confinement et cette concentration ».
Par ailleurs, pour doper la croissance des animaux de chair, on va avoir recours à l’agriculture intensive, notamment du maïs, lequel nécessite 400 litres d’eau pour 1 kg de grain récolté.
Encore une fois, les coûts environnementaux, non répercutés dans le prix de vente de cette viande, sont énormes : épuisement des sols cultivés, pollution des sols, sous-sols et des nappes phréatiques par les intrants utilisés et les épandages des lisiers, consommation de grandes quantités d’eau.
Tout cela pour produire, une viande abondante et peu chère, au détriment de ses qualités nutritives et qualitatives, mais surtout au détriment du respect de la vie animale, de l’éthique.
Ces méthodes hors sol s’opposent radicalement à la culture et à l’élevage biologiques. Pour Yves Cochet, « il vaut mieux de la nourriture saine et de qualité que de l’alimentation productiviste. Du point de vue de l’agriculture française, cela suppose des changements pratiques et de structures. ». Mais, relève-t-il, « il y a 10 ans, il y avait plus de surface agricole utile en bio qu’il n’y en a actuellement. Il y a beaucoup de demande alimentaire bio mais l’offre est faite plutôt par les importations d’Allemagne, d’Italie, il faudrait donc qu’il y ait plus de producteurs. »
Encore une fois, la volonté politique manque pour organiser la filière biologique et surtout pour lui accorder la place qui lui revient dans le paysage agricole français face au lobby indéboulonnable de la FNSEA, dont nous avons pu constater encore récemment la toute puissance sur la sphère politique, lors du vote de la loi réglementant les cultures d’OGM en France ...
Mais n’envisager la crise environnementale et alimentaire que du coté producteur, constitue un procédé de simplification mensonger et incomplet : c’est aussi à nous tous qu’il appartient de modifier nos habitudes de consommation, pour que de simples consommateurs passifs, nous devenions des consom’acteurs responsables : « Manger bio, c’est beaucoup mieux que manger productiviste ; mais il faut aussi manger saisonnier, local et plus végétal que carné. » (Yves Cochet)
Pierre Rabhi : « [On parle] de sécurité alimentaire, mais il faudrait aussi introduire le terme de salubrité alimentaire : on produit massivement, mais on produit mal. On produit nuisible. On ne sait absolument pas ce qu’on ingurgite actuellement. On sait parfaitement maintenant que l’alimentation a un effet sur la santé ... »
Troisième et dernier reportage : interview de Peter Brabeck, dirigeant du Groupe Nestlé de 1997 à Février 2008.
... Ou comment Peter Brabeck fait l’apologie des OGM comme devant régler le problème de la faim dans le monde, de la mondialisation et du productivisme comme modèle économique indépassable, se félicite quant aux importants profits réalisés par la filière eaux minérales de Nestlé ...
Pierre Rabhi commente :
« Son schéma est entièrement construit autour de la notion de profit. L’eau est un don que la Nature a fait à chaque être humain. Il n’y a pas d’usine qui la fabrique. L’accès à l’eau devrait donc être totalement libéré. Et on revient toujours à cette question de modération : si on utilise l’eau sans limitation, car elle est tellement abondante qu’on ne lui donne plus aucune valeur, à un moment il va falloir instaurer une régulation.
Mais doit-on tout réguler par l’argent ?
Car l’argent crée des hiérarchies sociales, des potentialités sociales (celui qui a les moyens, celui qui ne les a pas, celui qui peut, celui qui ne peut pas ...) ; cela revient à rééduquer complètement la société sur la valeur de la vie elle-même. »
A titre de conclusion, chaque intervenant est invité à commenter cette déclaration de Pierre Rabhi :
« Il ne faut pas s’accrocher aux alternatives en se disant qu’elles vont changer la société. La société changera quand la morale et l’éthique investiront notre réflexion. »
Pierre Rabhi : « Je veux dire aux gens : vous pouvez manger bio, recycler votre eau, trier vos déchets, vous chauffer à l’énergie solaire ... et exploiter votre prochain ; ça n’est pas incompatible ! ... Si l’être humain ne fait pas un travail pour se réadapter à une vie qui intègre la compassion, des valeurs fondamentales d’équité, etc., on pourra faire tout ce qu’on voudra : ce n’est pas le bio qui va sauver le monde ! »
Yves Cochet : « On va changer de vie. Pas uniquement par une élévation de l’âme mais parce que la situation dramatique qui se présente à nous va faire qu’on y sera obligé. Mieux vaut donc l’anticiper, programmer son advenue, afin qu’elle se passe dans les conditions les plus solidaires, les plus démocratiques, les plus pacifiques possibles. Moi qui connais bien le monde politique, je crois hélas que mes collègues ne l’anticipent pas beaucoup ... »
Bernard Giraud : « Les entreprises sont faites avec des hommes et des femmes qui sont aussi des citoyens, qui on des enfants, une conscience. Ensuite, si vous voulez que les entreprises changent, vous êtes des consommateurs, des investisseurs ; assumez cette responsabilité. La question n’est pas seulement de s’insurger, elle est aussi d’inventer ensemble des solutions. »
Pierre Siquier : « Il faut absolument faire le relais des convictions de Pierre Rabhi, même si on n’est pas à 100% en adéquation avec lui ; ... c’est fondamental, car il remet l’homme au centre du débat. Et on crève de ça aujourd’hui, de ne plus avoir l’homme au centre du débat. »
[1] Il a publié notamment : L’offrande au Crépuscule (1989, prix des sciences sociales agricoles du Ministère de l’Agriculture), Parole de Terre (1996), Graines de Possible (avec N. Hulot, 2005), Conscience et Environnement : la symphonie de la vie (2006)
[2] L’agroécologie (à ne pas confondre avec l’agriculture biologique) repose sur des méthodes ayant pour objectif la protection des sols (lutte contre leur érosion), l’optimisation de l’utilisation de l’eau et l’amélioration de la fertilité en ayant recours aux services gratuits de la nature (utilisation de la biomasse végétale et animale, cultures associées et semis direct sur couverture permanente, ...). Voir http://www.pierrerabhi.org/actions.htm pour plus de détails.
[3] www.mvt-terre-humanisme.org
http://www.naturavox.fr/article.php3?id_article=3811