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  • Guillermo Vargas Habacuc... un "artiste" très protégé ?

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    L'Affaire Vargas  semble mettre tout le monde dans la mouise et tout le monde d'ouvrir le parapluie pour essayer de ne pas être trop éclaboussé par ce scandale : les uns parce que peut-être ils n'ont pas réagi assez vite ne pensant pas que ce scandale puisse exploser de telle manière (les grandes organisations de défense animale internationales) et les autres parce que cela commence à donner une bien piètre image de leur pays (je parle des autorités gouvernementales organisant la Bienal).

    C'est ainsi que dernièrement nous avons eu ce communiqué qui se voulait rassurant de la part de HSUS Humane Society International . Il semblerait que tout le monde soit en train de s'acheter un alibi béton par l'affirmation que le chien ne serait jamais mort à l'intérieur de la Biénal Centroamericana de Arte dans la mesure où il se serait échappé dès les premières 24h de sa captivité.

    On n'est pas trop étonné de cette course à la bonne conscience lorsque l'on va sur le blog ERES LO QUE HACES (TU ES CE QUE TU FAIS), blog humaniste, animaliste et écologiste car on y apprend des choses très intéressantes : 3000000 de personnes demandent l'exclusion de Vargas pour la prochaine Bienal de l'Honduras, comme dit sur le blog c'est une riposte mondiale sans précédent, du jamais vu.

    Mais ce que l'on y apprend encore c'est qu'une autre organisation mondiale de protection animale, la WSPA World Society for the Protection of Animal   se serait rangée aux côtés de Ronald Zürcher organisateur de la Bienal, proche de Vargas, pour donner l'absolution à Vargas et lui permettre de participer à la prochaine Bienal.

    La question est de savoir qui ment dans cette affaire ?

    - La Ministre de la Culture de Costa Rica qui prétend ne pas pouvoir censurer Vargas, ni aucun autre artiste dans la mesure où ils ne représentent pas le pays lors de la Bienal ?

    - Ou bien le mégalo Vargas qui dans son délire déclare : « Je ne me soucie pas de cette pétition et je ne demanderai pas pardon. Je représenterai mon pays de manière heureuse et avec orgueil. »

    - La directrice de la Galerie qui prétend que le chien n'est jamais mort à l'intérieur et s'est échappé.

    - Ou bien le mégalo Vargas qui traite la même directrice Juanita Bermudez de menteuse et affirme dans son délire zoosadique que son œuvre s'est accomplie jusqu'au bout ?

    Le fait est que le Señor Zürcher et la WSPA ont décidé de tirer un trait sur cette sale affaire, d'oublier la maltraitance subie par ce chien si toutefois Vargas s'engage à ne pas recommencer et c'est en ce sens que la WSPA a décidé de placer en tant qu'observatrice officielle pour la prochaine Bienal. Comme dit sur le blog ... peut-on tomber plus bas quand on se dit organisation mondiale ?

    On conclura par la déclaration du Señor Zürcher : « L'artiste Guillermo Vargas ne sera pas exclu de la délégation artistique qui représentera le Costa Rica pour la prochaine Bienal Centroaméricaine au Honduras. » Quand on sait que Vargas est considéré comme l'un des six représentants officiels de Costa Rica selon déclaration du 18/03/2008 d'une institution d'Honduras faisant partie du comité organisateur de la Bienal, ça fait froid dans le dos.

    Les deux dernières questions, probablement celles qui contiennent en elles-mêmes la réponse au mystère Vargas ... Qui protège Vargas ? .... Et pourquoi le protège-t-on ?

    3000000 de personnes se sont prononcées contre cette cruauté extrême ... sont-ce réellement 3000000 de personnes qui se sont trompées ?

    Quant à Vargas lui-même il déclarera que toute cette agitation autour de ce chien est pure hypocrisie si l'on considère que de toute façon comme des milliers d'autres comme lui il serait mort de toute façon dans la rue.

    Pure hypocrisie également que celle de tous ces gens qui ont décidé de tirer un trait sur cette affaire chacun à sa façon soit parce qu'ils n'ont rien vu, les autres rien entendu et sans parler de ceux qui n'ont rien à dire.

    http://agir-pour-les-galgos.over-blog.com/article-19155059-6.html#anchorComment

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    Guillermo Vargas Habacuc

  • Alain Finkielkraut sur la bonne voie

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    « Je ne peux manger du foie gras sans éprouver un sentiment de gêne, non pas pour ma santé, mais parce que j’imagine ce qu’il y a dans l’expression  ‘gaver une oie’. C’est abominable.

    Une phrase de McCartney  que j’aime beaucoup… Il dit : ‘Si les murs des abattoirs étaient en verre, nous serions tous végétariens.’ Nous avons besoin de ne pas voir ce que nous faisons aux bêtes parce que c’est indigne.

    L’élevage en batterie. Gaver des oies pour le simple plaisir des restaurants gastronomiques, ce n’est pas à notre honneur. Alors je ne vais pas en tirer des conclusions draconiennes, je reste un amateur de viande.

    Mais je pense que nous aurions intérêt à réfléchir aux rapports que nous entretenons avec les animaux et à ne pas penser que tout est permis sous prétexte que nous sommes plus forts qu’eux. Il faudrait être capable d’établir des limites.

    Le foie gras, c’est mauvais pour nous. Mais le foie gras, c’est surtout mauvais pour les oies. »

    Alain Finkielkraut, Gentlemen’s Quaterly, n° 3, mai 2008, p. 130.

    … à lui qui aime Kundera :

    « La vraie bonté de l'homme ne peut se manifester en toute liberté et en toute pureté qu'à l'égard de ceux qui ne représentent aucune force. Le véritable test moral de l'humanité (le plus radical, qui se situe à un niveau tel qu'il échappe à notre regard), ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci: les animaux. Et c'est ici que s'est produite la plus grande déroute de l'homme, débâcle fondamentale dont toutes les autres découlent. »

    Milan Kindera, L'Insoutenable légèreté de l'être (1984)
     

  • L’UE impose à Malte de ne pas ouvrir la chasse aux oiseaux ce printemps

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    Depuis son adhésion à l’Union européenne en 2004, en permettant la chasse à la tourterelle et à la caille des blés au printemps, lors des flux migratoires, Malte ne respecte pas la législation de l’UE.

    Sans réaction face aux multiples avertissements dont il a fait l’objet, ce petit Etat, situé au Sud de la Sicile, s’est vu cité devant la Cour européenne de justice en début d’année.

    C’est ainsi que le 24 avril dernier, cette dernière a publié dans l’urgence des mesures provisoires visant à bloquer toute ouverture de la chasse à la tourterelle des bois (Streptopelia turtur) et à la caille des blés (Coturnix coturnix) ce printemps, à Malte.

    Si légalement on voit difficilement comment le gouvernement maltais pourrait passer outre cette interdiction reste à voir quels moyens il mettra à la faire respecter.

    Alex Belvoit

    http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=3104

  • Les plantes aussi ont une dignité

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    Selon les observations de la biologie moderne,les plantes disposent d'une capacité perceptive ultrasensible.

    Comme les animaux, les plantes ont une dignité et une valeur morale. C'est ce qu'affirme la Commission fédérale d'éthique pour le génie génétique dans le domaine non humain (CENH). Un nouveau tournant dans les rapports que l'homme entretien avec le monde végétal.

    « Si les plantes et les animaux n'ont pas suivi la même évolution, les différences biologiques qui les distinguent sont cependant beaucoup moins grandes qu'il n'y paraît », explique Jürg Stöcklin, enseignant en botanique à l'Université de Bâle, et chargé par la CENH d'illustrer les spécificités scientifiques du monde végétal.

    « Bien sûr, les plantes sont sédentaires, leur système de nutrition et de croissance se distingue des nôtres, elles se reproduisent différemment et souvent par le biais du clonage. Ceci n'empêche pas que leurs liens de parenté avec les animaux sont, aujourd'hui encore, très importants, tant pour leur structure, que pour les processus et la complexité de leurs cellules », rappelle le chercheur.

    De fait, les espèces végétales et animales partagent près de trois milliards d'années d'histoire commune comme organismes monocellulaires. En effet, il n'y a « que » 700 millions d'années que ces espèces ont commencé à se différencier sur le plan de leur organisation, se transformant en organismes pluricellulaires.

    Pas de supériorité animale

    « Les plantes ne sont pas munies d'un système nerveux comme le nôtre et, jusqu'à présent, on les considérait comme des organismes autonomes et passifs. En réalité, elles disposent d'une capacité perceptive ultrasensible et interagissent de manière complexe avec les signaux extérieurs. Elles sont ainsi à même de réagir à la lumière, aux stimulations mécaniques et même au stress ressenti par d'autres plantes », souligne encore Jürg Stöcklin.

    Le spécialiste estime aussi que d'un point de vue strictement biologique, mais aussi parce que nos connaissances du monde végétal sont encore limitées, l'unicité du règne animal ne peut pas être considérée comme supérieure à celle des végétaux.

    Et, les arguments avancés par le Bâlois et d'autres spécialistes dans ce domaine ont interpellé les membres de la CENH.

    La commission a été chargée par les autorités fédérales d'examiner le concept de «dignité de la créature», tel qu'il est prévu dans la Constitution fédérale depuis 1992, année au cours de laquelle a été introduit le nouvel article sur le patrimoine génétique.

    Selon l'article 120 de la Constitution fédérale, consacré au génie génétique dans le domaine humain, la Confédération peut légiférer sur l'utilisation du patrimoine germinal et génétique des animaux, des végétaux et d'autres organismes.

    Un domaine dans lequel il faut notamment tenir compte de la dignité de la créature; un concept qui doit désormais être clairement défini, en vue de l'adoption de nouvelles lois et ordonnances en la matière.

    Valeur morale

    Ces dernières années, la CENH s'était exprimée à plusieurs reprises sur la question de la dignité des animaux. Grâce à ses évaluations, la Confédération avait introduit, en 2003, une loi parmi les plus modernes au monde, dans le but d'améliorer le statut juridique des animaux.

    Désormais en Suisse, les animaux ne sont plus considérés comme des choses mais sont reconnus comme des êtres vivants, doués de sensibilité.

    Aujourd'hui, les membres de la Commission fédérale d'éthique franchissent un pas de plus, en reconnaissant aussi une valeur morale aux plantes. C'est ce que révèle un rapport publié lundi et intitulé : « La dignité de la créature dans le règne végétal ».

    Selon la CENH, les organismes végétaux ne doivent pas uniquement être protégés en tant que valeur instrumentale (leur utilité pour l'homme), les plantes doivent aussi faire l'objet d'un respect moral en tant qu' « organismes individuels doués d'intérêts propres ».

    Pour les experts en matière d'éthique, tout être humain peut posséder des plantes et les utiliser pour satisfaire ses besoins, dont l'alimentation.

    Par contre, nul n'est autorisé du point de vue moral, et sans justification valable, à traiter de façon arbitraire ou à endommager une plante, de manière à en empêcher la croissance ou à compromettre ses chances de reproduction.

    Réglementation nécessaire

    Dans son rapport, la CENH s'est limitée à définir le principe de la dignité des plantes. Elle ne s'oppose pas aux expériences génétiques ou à d'autres manipulations d'organismes végétaux, pour autant qu'elles ne compromettent pas leur capacité reproductive et d'adaptation.

    La commission admet aussi le principe de la brevetabilité des plantes, du moment que la valeur morale de celles-ci reste intacte, cet aspect relevant davantage de l'éthique sociale.

    Il n'en demeure pas moins que le rapport de la CENH constitue un instrument de réflexion précieux, qui doit permettre aux politiques d'orienter leur choix législatif et d'évaluer l'opportunité de nouveaux projets de recherche sur les plantes, comme l'explique Markus Schefer, l'un des membres de la commission :

    « La diffusion rapide des nouvelles technologies, comme la génétique, stimule les appétits de l'économie face aux opportunités et aux avantages de telles applications; parallèlement, elle met en exergue les risques de dérapage et de dommage moral qui menacent. Du coup, l'exigence, d'un point de vue social et politique, de réglementer la liberté scientifique et économique augmente elle aussi ».

    Swissinfo, Armando Mombelli

    Contexte :

    De plus en plus, gouvernement et parlement sont appelés à réglementer des questions relatives aux nouvelles applications de la science et de la médecine, dans le domaine du génie génétique en particulier.

    Afin de pouvoir disposer d'un instrument de réflexion et d'évaluation face à ces nouvelles questions, le Conseil fédéral a institué deux commissions fédérales d'éthique. Ces organes sont composés de spécialistes, scientifiques et techniciens, de philosophes, de sociologues, de psychologues et de représentants des Eglises.

    La Commission fédérale d'éthique et de génie génétique dans le secteur non humain, la CENH, a été constituée en 1998. La Commission nationale d'éthique pour la médecine humaine (CNE) a été créée en 2001.

    La CENH s'est déjà prononcée en marge de la réglementation des émissions dans l'environnement d'organismes génétiquement modifiés, sur les dispositions concernant les denrées alimentaires contenant des organismes transgéniques, sur la transplantation de tissus et d'organes ainsi que sur la brevetabilité d'animaux et de plantes.

    Faits marquants :

    Selon les conclusions du rapport «La dignité des créatures dans le règne végétal», il n'est pas admissible, du point de vue moral, de traiter des plantes de manière arbitraire et sans raison valable. Parmi ces exceptions, figure en premier lieu la sauvegarde de l'espèce humaine.

    La CENHconsidère par ailleurs que nul ne peut s'arroger un droit de propriété absolu sur les plantes. La question de la brevetabilité des végétaux ne touche cependant pas leur intégrité, mais rentrerait dans le champ de l'éthique sociale.

    Toujours selon la commission, la manipulation génétique des plantes ne contrevient pas au principe de la sauvegarde de leur dignité, tant que la capacité d'adaptation et de reproduction des espèces végétales est garantie.

    Liens :

    http://www.swissinfo.ch/fre/a_la_une/Les_plantes_aussi_ont_une_dignite.html?siteSect=107&sid=8997654&cKey=1209288321000&ty=st

  • Bravo au Collège des Échevins de Louvain pour sa ferme décision contre les expériences sur les animaux par Philip Morris !

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    GAIA félicite le Collège des Échevins de Louvain pour sa ferme décision contre les expériences sur les animaux par Philip Morris

    "Refus de l'octroi du permis environnement pour raisons éthiques"

     L'organisation de défense des animaux GAIA félicite le collège des bourgmestre et échevins de Louvain pour son refus d'octroyer à Philip Morris un permis environnement pour son centre de recherches où des expériences sur des souris sont réalisées.

    Les animaux doivent inhaler durant des semaines la fumée de nouvelles cigarettes. C'est de cette façon que Philip Morris veut en examiner les effets sur la santé de l'homme.

    Le collège des échevins de Louvain est d'avis qu'il est immoral de rendre des animaux malades pour des cigarettes, alors que le gouvernement incite justement les gens à ne pas fumer et qu'il est manifestement clair qu'ici il n'y a pas lieu sauver des vies humaines via des expériences sur les animaux.

    « Chapeau pour le collège des échevins de Louvain », dit Michel Vandenbosch, Président de GAIA. « De par son refus, pour raisons éthiques, à octroyer une autorisation à une entreprise, qui fait des expériences inutiles sur des animaux, le collège des échevins de Louvain donne l'exemple. Pour autant que je sache, il s'agit ici d'une première », ajoute-t-il.

    « Ceci souligne également que les cigarettes de Philip Morris ne tuent pas seulement les gens, l'entreprise tue également des animaux », poursuit Michel Vandenbosch.

    GAIA fait également remarquer que la direction de Philip Morris aux Etats-Unis a décidé récemment de ne plus donner d'argent aux projets d'investigation en Californie où des expériences sur des singes et autres animaux étaient réalisées en vue d'examiner les effets d'accoutumance de la nicotine de nouvelles cigarettes.

    La direction jugeait que les résultats des recherches n'apportaient pas suffisamment d'information importante.

    Philip Morris peut encore aller en appel contre la décision du collège des échevins de Louvain. Dans ce cas, le dossier arrivera d'abord sur la table du député de la province du Brabant Flamand. « Et là ils ont également un député en charge du bien-être animal ».

    Cela, Michel Vandenbosch le sait. « Il est grand temps que Philip Morris se rende compte que l'opposition à ces expériences totalement inutiles sur des animaux va s'accroître ».

    L'organisation de défense des animaux insiste auprès de la ministre fédéral de la Santé Publique Madame Laurette Onkelinx, qui est également chargée du bien-être animal, afin de défendre les animaux contre les expériences pour le tabac.

    Voyez aussi:

    16-01-2008: GAIA demande à la ministre Onkelinx des mesures contre l'expérimentation animale pour les produits de tabac

    http://www.gaia.be/fra/control.php?&topgroupname=&groupname=cp120

  • Arte : la torture selon Mehdi

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    Arte diffuse ce soir un reportage à la gloire du bourreau tauromaniaque Mehdi Savalli, « La passion selon Mehdi » (documentaire de Bernard George, 2007).

    Merci de protester auprès de la chaîne qui fait régulièrement, ainsi que toutes ses consoeurs, l’apologie de la torture.

    http://www.arte.tv/fr/tout-sur-ARTE/contacts-credits/411158.html

  • Louvain refuse l'ouverture d'un laboratoire de Philip Morris

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    Le collège des Bourgmestre et Echevins de Louvain a refusé l'octroi d'un permis d'environnement à la société Philip Morris Research Laboratorium pour un projet d'extension de ses locaux, et ce, pour des raisons d'éthique, a annoncé samedi la Anti Dierproeven Coalitie. Cette association mène depuis plusieurs mois des actions de protestation contre ce projet d'extension de l'entreprise où des tests sont pratiqués sur des animaux.

    Le refus de permis a été confirmé par l'échevine louvaniste de l'Aménagement du territoire, Karin Brouwers (CD&V). La décision date déjà d'il y a trois semaines. « Nous ne sommes pas opposés par principe aux tests pratiqués sur les animaux. Ceux-ci sont utiles lorsqu'ils peuvent aider à faire avancer la recherche scientifique, mais dans le cas présent, ces tests ne sont pratiqués sur des animaux que pour mesurer les effets nocifs sur la santé de la fumée de nouveaux types de cigarettes, ce qui est en contradiction avec la recherche du bien-être des gens », a souligné Mme Brouwers.

    « Nous sommes une ville universitaire, mais nous n'autoriserons pas n'importe quel type de recherche sur notre territoire. Ce qu'ils font avec les animaux fait partie des choses dont nous ne voulons pas », souligne l'échevine.

    La société Philip Morris Research va se pourvoir en appel de cette décision auprès du ministre flamand de l'Environnement, Hilde Crevits. Il a appartiendra à celle-ci de déterminer dans quelle mesure les raisons invoquées pour ce refus de permis sont légalement établies.

    Selon la Anti Dierproeven Coalitie, entre 4.000 et 6.000 animaux (souris, rats, etc.) sont sacrifiés chaque année dans ce laboratoire de Louvain lors de tests pour mesurer les effets de la cigarette.

    http://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/article/detail/257263/2008/04/26/Louvain-refuse-l-ouverture-d-un-laboratoire-de-Philip-Morris.dhtml

  • Univers Nature : "Les dérives de l’expérimentation animale en France"

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    Alors que notre société condamne massivement la maltraitance animale, des millions d’animaux sont toujours utilisés à des fins expérimentales pour tester la nocivité de produits destinés à la consommation humaine.

    Si ce constat est vrai pour l’ensemble de l’Europe, il l’est tout particulièrement pour la France qui se place en position de leader en terme d’expérimentation animale. D’après le rapport publié tous les 3 ans par l’Union européenne, 12,1 millions d’animaux étaient soumis à des expériences scientifiques en 2005, soit une hausse de 3,2% par rapport à 2002. La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni représentent à eux seuls 50% de ce chiffre, la France se plaçant en tête de liste avec un total dépassant les deux millions d’animaux. Elle affiche également la hausse la plus soutenue : plus de 20% par rapport à 2002.

    Bien que le secteur des aliments pour animaux soit pour beaucoup dans cette envolée, les cosmétiques ont également joué un rôle important dans le recours soutenu aux tests scientifiques sur animaux. Alors que la directive européenne du 14 mai 2005 interdit à partir de 2009 aux 25 pays de l’Union européenne l’expérimentation animale dans le domaine des produits de beauté, les expériences sur animaux dans cette branche ont crû de 107% entre 2002 et 2005 en Europe. L’hexagone fait une fois de plus figure de mauvais élève en affichant la plus forte augmentation (+ 5%) alors que l’Allemagne, elle, enregistre une baisse de 12%.

    Engagée depuis plusieurs années contre l’utilisation d’animaux comme cobayes de laboratoire, l’organisation One Voice mène jusqu'au 6 septembre 2008 l’opération « Carton rouge à la France ! ». Décidée à lever le voile sur ces dérives, elle dénonce les souffrances prolongées infligées aux animaux devenus ″sujets d’étude″.

    Soumis à un stress constant, chiens, chats, rongeurs, poissons, oiseaux mais aussi chevaux, bovins, ovins et singes sont retenus dans des espaces souvent exigus et la plupart du temps exempts de lumière naturelle.

    Les expériences peuvent être d’une grande cruauté, à l’image du test de Draize lors duquel les yeux de l’animal sont maintenus ouverts pour y appliquer des substances chimiques. Pendant plusieurs jours, les lésions sur la cornée sont étudiées sur l’animal encore vivant, celles-ci allant de la simple démangeaison à la crevaison définitive de l’œil.

    Ces actes de barbarie sont d’autant plus inacceptables qu’ils ne garantissent pas l’absence d’effets secondaires chez l’homme et que l’efficacité de solutions alternatives telles la culture de cellules humaines, l’étude de tissus post-mortem ou la simulation sur ordinateur est aujourd’hui attestée.

    Cécile Cassier

    1- Univers-nature vous propose dans la page "Consommateur averti" divers liens vers des ressources externes, dont notamment 2 listes de produits non-testés sur les animaux.
    http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=3102
  • La barbarie des chasseurs de phoques

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    Des images récentes réfutent les affirmations du Canada que cette année la chasse aux phoques se déroule sans cruauté.

    GAIA, IFAW, Eurogroup for Animals et Humane Society International revendiquent une interdiction européenne du commerce des produits dérivés du phoque.

    L'association de défense des droits des animaux GAIA a montré aujourd'hui lors d'une conférence de presse commune avec IFAW (International Fund for Animal Welfare), Eurogroup for Animals et Humane Society International, des images atroces de la chasse aux phoques, tournées ce mois-ci et fin mars au Canada par IFAW et Humane Society International. Les images démontrent que les chasseurs de phoques canadiens ne tuent pas les phoques 'sans cruauté' ainsi que les autorités canadiennes ont prétendu récemment. Bien au contraire.

    Le Commissaire européen pour l'Environnement, Stavros Dimas, a annoncé récemment que la Commission européenne interdirait l'importation de peaux de phoques si le pays ne peut pas prouver que les produits ont été obtenus sans cruauté. Les organisations de défense des animaux insistent pour qu'il tienne parole.

    La Belgiquea joué le rôle d'éclaireur. Quand l'Europe suivra-t-elle ?

    En 2007, la Belgique fut le premier état membre de l'UE à interdire le commerce de peaux et de produits dérivés du phoque. Cette interdiction a vu le jour grâce aux actions de GAIA et IFAW. L'interdiction belge a créé un effet boule de neige dans l'Union européenne. Les Pays-Bas ont suivi, avec une interdiction commercialisation similaire. Entre-temps la Croatie et la Slovénie ont également imposé une interdiction de commercialisation et l'Allemagne et l'Italie préparent aussi une interdiction.

    Des images terribles: non-respect des 'règles'

    Le Canada prétend que de nouvelles règles ont rendu la chasse aux phoques moins cruelle. Mais on n'en voit rien sur les images: les chasseurs ne réussissent pas à tuer les animaux rapidement, des animaux blessés et morts se retrouvent dans l'eau parce que les chasseurs n'arrivent pas à les atteindre à temps...

    Toutes les images et les photos montrées lors de la conférence de presse ont été tournées ou prises ce mois-ci. Elles prouvent pourquoi la chasse aux phoques ne pourra jamais se dérouler sans cruauté.

    Aujourd'hui, dans toute l'Europe, des organisations pour le bien-être animal attireront dans leurs pays respectifs l'attention sur la nécessité d'introduire des mesures contre cette chasse atroce. Elles sont soutenues par des parlementaires européens, dont la députée belge Frieda Brepoels (N-VA).

    Témoins oculaires

    Sheryl Fink, chercheuse à l' IFAW, a vu de très près il y a quelques semaines les cruautés que l'on voit sur les images. 'Quand on voit la souffrance des animaux sur ces images récentes, on ne peut pas continuer à prétendre que la chasse aux phoques se déroule de façon moins cruelle aujourd'hui. Nos images prouvent que la chasse est toujours aussi atroce, et n'a pas sa place dans un pays moderne comme le Canada.'

    Michel Vandenbosch a été témoin il y a quatre ans de l'abattage des phoques au Canada. 'Ce que j'ai vu alors, je le revois maintenant sur ces images. Et ce que montrent ces images n'est pas une exception: ce que nous montrons est la façon habituelle de chasser.'

    Mark Glover, directeur de HSI UK: "Nos preuves filmées montrent que les quelques règles qui existent pour protéger les phoques au Canada sont enfreintes de façon répétée, et prouvent que la chasse commerciale du phoque au Canada est intrinsèquement cruelle. Seule une interdiction complète du commerce de produits provenant du phoque dans l'Union européenne pourra satisfaire les citoyens européens et le Parlement européen, et mettre fin à sa complicité de ce cruel massacre."

    Sonja Van Tichelen, directrice d'Eurogroup for Animals: "La Commission doit maintenant interdire l'importation de produits provenant du phoque pour montrer aux citoyens de l'UE que l'Europe ne soutient pas cette chasse cruelle. Plusieurs pays ont déjà imposé une interdiction. La Commission devrait suivre leur bon exemple.'

    La députée européenne Dr Caroline Lucas, vice-présidente de l'Intergroup on the Welfare and Conservation of Animals, déclare: "Les députés européens ont demandé qu'une action soit menée contre le plus grand massacre de mammifères au monde. Nous soutenons à fond une interdiction des produits provenant du phoque pour donner un signal: assez c'est assez.'

    Les organisations de défense animale et les députés du Parlement européen soulignent qu'ils revendiquent l'interdiction de la chasse aux phoques commerciale. Au Canada et ailleurs, comme en Russie et en Namibie.

    Stavros Dimas, le Commissaire européen pour l'Environnement, doit rendre son avis cet été quant à une interdiction possible.

    En 2006, 425 députés européens ont signé une résolution demandant à la Commission d'imposer une interdiction du commerce des produits provenant du phoque.
    La Belgique, Les Pays-Bas, la Croatie, la Slovénie, les USA et le Mexique ont déjà imposé une interdiction de commercialiser les produits provenant du phoque.

    L'Allemagne et l'Italie préparent une interdiction.

    Les autorités canadiennes ont décidé de permettre l'abattage de 275.000 phoques cette année. C'est 50.000 de plus qu'en 2007.

    En savoir plus sur notre campagne contre la chasse aux phoques

    http://www.gaia.be/fra/control.php?&topgroupname=&groupname=cp118

  • Le gouvernement Flamand interdit dès 2010 d'abattre les chats harets à l'aide d'un fusil

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    Le prélèvement des chats harets à l'aide d'un fusil sera interdit dès 2010 en Flandres. C'est ce qu'a décidé aujourd'hui le Gouvernement flamand. Les 175.765 signatures contre la chasse aux chats obtenues par GAIA, Animaux en péril, la Chaîne Bleue Mondiale, Help Animals, APMA, Veeweyde, BLID, l'association Flamande pour la protection des animaux, la SPA de Liège, UBAEAV (Union belge pour l'Abolition de l'Expérimentation sur l'Animal Vivant) et d'autres organisations n'ont pas laissé le Gouvernement flamand de marbre.

    La régulation des chats harets à l'aide d'un fusil n'est autorisée que jusqu'à la fin de la saison de chasse 2009-2010. Ceci figure dans le nouvel arrêt sur la chasse que le gouvernement Flamand a accepté aujourd'hui suite à la proposition de la Ministre de l'Environnement Hilde Crevits. Le Gouvernement flamand confirme dans un communiqué de presse qu' « abattre les chats harets à l'aide du fusil sera interdit en 2010 ». Ainsi les défenseurs des animaux obtiennent gain de cause.

    Ils approuvent également les mesures préventives que le gouvernement prévoit pour régulariser la population féline au moyen d'un plan de stérilisation respectueux du bien-être animal. «Voilà une autre décision que nous accueillons comme une démarche positive », souligne Michel Vandenbosch, président de GAIA. Il ajoute aussi que « nos actions contre l'abattage des chats à l'aide au fusil ont porté leurs fruits.

    La ministre Crevits et le Gouvernement flamand contentent les revendications de plus de 8 flamands sur 10 qui sont favorables à une interdiction ». « Bien sûr nous aurions souhaité que ces actes barbares soient déjà interdits dès le 1er juillet 2008. Mais le principal est que cette nouvelle réglementation annonce la fin de ces pratiques dans un lapse de temps relativement court ».

    Il est encore permis de tirer sur un chat haret à l'aide d'un fusil entre le 1er juillet 2008 et le 1er juillet 2010, mais uniquement «en dernier recours » et seulement s'il est prouvé que les chats apportent des dégâts écologiques à la faune.

    Des mesures et initiatives pro-stérilisation des chats

    Le Gouvernement flamand a également décidé que des mesures de sensibilisation et de régulation seront prises aussi vite que possible au plus tard avant la fin de cette législature dans le cadre de l'application du décret nature pour réguler respectueusement la population de chats harets. Le Gouvernement flamand réagit face à ce problème et annonce à la grande joie des associations de défense des animaux qu'il fera prendre des mesures de sensibilisation où les propriétaires de chats seront par exemple encouragés à stériliser leur animal afin de réduire la population féline.

    De plus dans le cadre de la coopération entre communes, le Gouvernement flamand a décidé de mettre en place des actions de sensibilisation et de prévention. (voir : subsides) Patrick Lachaert, le président de la commission environnement (open VLD) annonçait déjà hier sa volonté d'amener le gouvernement vers une politique de prévention axée sur la stérilisation et la castration.

    En Wallonie, la chasse aux chats harets est ouverte toute l'année. Les associations de défense animale veulent y mettre fin. L'étape suivante de la campagne des défenseurs des animaux sera donc une visite chez le ministre de l'Environnement wallon, Benoît Lutgen.

    Voyez également:

    http://www.gaia.be/fra/control.php?&topgroupname=&groupname=cp119