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  • Pharmagora Paris : un lapin géant perturbe la remise des prix pharmaceutiques

    Aujourd'hui, dimanche 30 mars 2008, un lapin géant soutenu par des militants de Droits Des Animaux et de la Coalition Anti-Vivisection a perturbé la remise des prix pharmaceutiques au salon Pharmagora.

    Fier de son premier prix, entouré par de nombreux médias, le représentant de Novartis fut humilié par ce lapin en colère. Et pour cause, comme les autres laboratoires pharmaceutiques, Novartis cache les atrocités de l'expérimentation animale que subissent chaque année en France trois millions d'animaux, ainsi que le faible budget attribué pour le développement et la recherche des méthodes substitutives.

    Le débat fut impossible, le lapin et les militants furent chassés du salon pour avoir tenté de mettre la lumière sur cette torture qu'est l'expérimentation animale - le principal étant que la vérité ait été entendue et que les tortionnaires soient humiliés.

    http://fr.youtube.com/watch?v=nY32zhvF29k

  • "Earthlings" : une Passion

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     EARTHLINGS IS THE PASSION OF THE CHRIST OF ANIMAL RIGHTS FILMS.”

    Aint It Cool News

    “FOR THOSE WHO WATCH EARTHLINGS, THE WORLD WILL NEVER BE THE SAME.”

    Tom Regan, author A Case for Animal Rights

    "IF I COULD MAKE EVERYONE IN THE WORLD SEE ONE FILM, I’D MAKE THEM SEE EARTHLINGS.”

    Peter Singer, author Animal Liberation

    EARTHLINGS IS THE DEFINITIVE FILM OF ALL TIME THAT AMERICANS DON’T WANT TO SEE.”

    Gretchen Wyler, The Humane Society of the United States

    ***

    Du 29 au 31 mars 2008 au cinéma Christine, 4, rue Christine à Paris, dans le cadre du Festival International du Film des Droits de l’Homme

    Samedi 29 mars - 20h30 - Cinéma Action Christine (Salle 1), suivie d’une rencontre/débat avec le réalisateur.

    Dimanche 30 mars - 11h - Cinéma Action Christine (Salle 2), suivie d’une rencontre/débat avec le réalisateur.

    Lundi 31 mars - 14h15 - Cinéma Action Christine (Salle 2), suivie d’une rencontre/débat avec le réalisateur.

    ***

    Ce documentaire américain, réalisé par Shaun Monson en 2005, traite de la place de l'homme dans la nature et son action négative sur le monde animal.

    Aussi puissant qu’Une vérité qui dérange de Al Gore, il a connu un énorme succès aux USA, remporté de nombreux prix et été nominé aux Oscars.

    Le narrateur est l’acteur américain Joaquin Phoenix, végan. La musique est de Moby.

    Il y est question notamment de la barbarie de l’industrie moderne, et plus généralement de la cruauté immémoriale des humains envers les animaux, souvent gratuite, toujours volontaire, que ce soit dans les abattoirs, les « fermes » à fourrure, les arènes ou les laboratoires de vivisection.

    Plus d'informations sur le film : http://www.isawearthlings.com/trailer.html 

    Synopsis : en utilisant des caméras cachées et des images jamais montrées, EARTHLINGS est une chronique des pratiques des plus grandes industries actuelles, dont les profits dépendent pour toutes - d'une manière ou d’une autre - de l'exploitation animale.

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    Interview: Earthlings' Writer & Director Shaun Monson

    "If slaughterhouses had glass walls, everyone would be a vegetarian", claim many animal advocates. But what if puppy mills, zoos, factory farms, scientific laboratories, entertainment industries, and the fur and leather trades, also had glass walls ? Human existence is inextricably bound to animals, but too often this fact is neglected and we do not bear witness to their lives.

    Earthlings provides an opportunity to peer behind the walls of these carefully-guarded institutions. The film explores our dependence on non-humans animals, and leaves the viewer with a startling reminder that in return for their service, animals are repaid with the cruelest of treatment.

    We'll talk with Shaun Monson, writer and director of the award-winning film. He'll share his experiences making the documentary, his thoughts on the graphic representation of suffering, and his perspective on being human among many other earthlings.

    Some further thoughts on Earthlings:

    Joaquin Phoenix, narrator of Earthlings, reflects during an interview with 944 Magazine: "While I've seen a number of animal rights films over the years, none has affected me as profoundly as Earthlings. It re-invigorated my commitment to the cause — to ensure the humane treatment of animals and to protect their rights as other earthlings... Earthlings has the potential to change people's lives because of the undeniable factual content. It is a film that honestly exposes the incomprehensible treatment of animals."

    "If I could make everyone in the world see one film, I'd make them see Earthlings," declares Peter Singer. While actress Bryce Dallas Howard confides, "Watching Earthlings is the greatest gift I have ever received. I can't believe how ignorant I've been in the past."

    From the website ISawEarthlings.com, "Powerful, informative and thought-provoking, EARTHLINGS is by far the most comprehensive documentary ever produced on the correlation between nature, animals, and human economic interests."

    Please see ISawEarthlings.com for more information about the film.

    Earthlings has won the following awards:

    Winner of the 2005 Artivist Film Festival (Best Documentary Film - Animal Advocacy)

    Winner of the 2005 Boston International Film Festival (Indie Spec, Best Content Award)

    Winner of the 2005 San Diego Film Festival (The Humanitarian Award, Joaquin Phoenix, Best Documentary Film)

    2004 PETA Proggy Award (PETA Progress Award)

    Download an mp3 of the interview (4.76 MB)

    http://www.animalvoices.ca/shows/shaun_monson

    Earthlings peut être acheté en ligne à la boutique de l’association L 214 :

    http://boutique.l214.com/index.php?cat=4

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  • "Répliques" d'Alain Finkielkraut : "Humanisme et barbarie"

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    [Mention spéciale à Alain Finkielkraut qui, même s’il ne veut pas aliéner la littérature et la philosophie à un « combat », aussi noble soit-il, est un des rares philosophes français à aborder publiquement la question animale, que ce soit dans les émissions qu’il anime ou lors de ses propres conférences, comme en témoigne celle qu’il donna sur Vassili Grossman le 12 mars dernier à Paris.]

     Emission du samedi 29 mars 2008       
     http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/repliques/index.php?emission_id=14 

    HUMANISME ET BARBARIE

    Avec Elisabeth de Fontenay, Philosophe, professeur à l'université de Paris-Sorbonne I, et Roger-Pol Droit, écrivain, philosophe, Chroniqueur au journal Le Monde.

    Elisabeth de Fontenay, Le silence des bêtes, Fayard – 1998

    L'Antiquité fut en quelque sorte un âge d'or pour les bêtes. Car si les hommes offraient des animaux en sacrifice à Dieu, aux dieux, ils s'accordaient sur leur statut d'êtres animés et avaient pour elles de la considération. Certes, bien des questions demeuraient ouvertes, et les philosophes de ce temps ne manquèrent pas de s'entredéchirer en tentant d'y répondre. Les animaux pensent-ils ? Sont-ils doués de raison ? Ont-ils la même sensibilité que nous ? Faut-il s'interdire de les manger ? Mais pourquoi donc restent-ils silencieux ?

    Depuis que Dieu s'est fait homme, que le Christ s'est offert en sacrifice tel un agneau, c'est-à-dire depuis l'ère chrétienne, la condition de l'animal a radicalement changé. Désormais les philosophes se préoccupent surtout de verrouiller le propre de l'homme et de ressasser les traits qui le différencient des autres vivants, lesquels sont considérés comme des êtres négligeables : tenus pour des machines (Descartes) et à l'occasion comparés à des pommes de terre (Kant). Des hommes d'esprit et de coeur font bien sûr exception, au XVIIIe siècle surtout. A leur suite, Michelet dénoncera prophétiquement l'injustice faite aux animaux et annoncera que c'est compromettre la démocratie que de les persécuter.

    Au XXe siècle, une certaine littérature vient renforcer de nouveaux courants philosophiques pour rappeler que la manière dont nous regardons les bêtes n'est pas sans rapport avec la façon dont sont traités quelques-uns d'entre nous, ceux que l'on déshumanise par le racisme, ceux qui, du fait de l'infirmité, de la maladie, de la vieillesse, du trouble mental, ne sont pas conformes à l'idéal dominant de la conscience de soi.

    Ce livre expose avec clarté la façon dont les diverses traditions philosophiques occidentales, des Présocratiques à Derrida, ont abordé l'énigme de l'animalité, révélant par là même le regard que chacune d'elle porte sur l'humanité. C'est pourquoi on peut le lire aussi comme une autre histoire de la philosophie.

    - Note de l'éditeur -

    Roger-Pol Droit, Généalogie des barbares, Odile Jacob - 18 octobre 2007

    De tous côtés, aujourd'hui, resurgit le mot « barbare ». Pour parler du terrorisme ou pour critiquer l'Occident. Pour désigner les massacres du XXe siècle ou pour annoncer l'avenir qui menace. Pour dire la violence extrême ou le vandalisme ordinaire. Que signifie donc ce terme ? À quoi sert-il ? Pour le comprendre vraiment, il faut remonter le temps, reconstituer les aventures d'un vocable aux mille sens. Il faut revenir à sa naissance chez les Grecs, retracer ses mutations romaines, chrétiennes, médiévales, suivre ses éclipses, ses renaissances, ses contradictions jusqu'à nos jours.

    D'Homère à Freud, de Platon à Nietzsche, de saint Paul à Michelet, cette grande enquête historique, philosophique et littéraire dessine les lignes de force de la représentation des barbares et de la barbarie dans la pensée occidentale. Avec ce livre, on n'emploie plus « barbare » de la même manière et on dispose de clés essentielles pour envisager autrement la barbarie contemporaine.

    - 4e de couverture -

    Elisabeth de Fontenay, Sans offenser le genre humain, Albin Michel - mars 2008

    Dix ans après avoir, dans Le Silence des bêtes, arpenté les diverses traditions occidentales qui, des Présocratiques à Jacques Derrida, ont abordé l’énigme de l’animalité, Elisabeth de Fontenay s’expose au risque et à l’urgence des questions politiques qui nous font face aujourd’hui et auxquelles il nous faut répondre. L’homme se rend-il coupable d’un crime lorsqu’il tue ou fait souffrir une bête ? Faut-il reconnaître des droits aux animaux ?

    Cette approche philosophique qui s’essaie à travers sept perspectives différentes atteste, on ne s’en étonnera pas, un refus constant de dissocier le parti des bêtes et celui de l’exception humaine.

    Elisabeth de Fontenay est philosophe et auteur de plusieurs livres devenus des classiques, notamment de la somme à laquelle cet ouvrage fait suite : Le Silence des bêtes. La philosophie à l’épreuve de l’animalité (1998).

    Élisabeth de Fontenay et Marie-Claire Pasquier, Traduire le parler des bêtes, L'Herne - mars 2008

    « C’est parce que le mutisme des voix animales est une sorte de fleuve des enfers, un Achéron, que j’ai souhaité intituler cet exposé « le rameau d’or ». On découvre en effet, chez Virgile et Michelet, dans le lien que l’historien entretient au poète, l’évocation d’une secrète analogie entre les animaux et les morts, entre les endormis que sont les animaux et les à demi vivants que sont pour nous les morts. Autres qu’il est difficile, voire dangereux d’approcher. Avant de les rencontrer, il faut se munir d’un mot de passe, d’un schibboleth, d’un rituel, d’un instrument orphique, ce qui n’exclut cependant pas l’effort et l’endurance. Ce pouvoir énigmatique, on peut le nommer indifféremment, finesse de l’oreille ou don de la traduction. La grâce est accordée à certains et refusée à d’autres, qui permet d’entendre et de comprendre le parler des à jamais silencieux, et d’administrer un remède à cette immémoriale séparation entre les bêtes et les hommes qu’on nomme pompeusement la différence zoo-anthrologique »

    Marie-Claire Pasquier est Professeur émérite à l’Université de Paris X-Nanterre, spécialiste du théâtre américain et traductrice de Virginia Woolf, Gertrude Stein, Norman Maclean, William Kennedy, Kaye Gibbons, David Edgar, Will Self, David Treuer. Elle prépare avec Jean-Michel Déprats l’édition des Oeuvres de Tennessee Williams dans la Pléiade.

  • Massacre sur la banquise

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    La chasse aux phoques est ouverte au Canada. 275.000 mammifères marins vont mourir. Brigitte Bardot réagit

    BRUXELLES - Chaque année, c'est le même drame. Au Canada, depuis hier, la chasse aux phoques est ouverte. Les autorités ont fixé les quotas pour 2008 à 275.000 individus que les chasseurs pourront tuer à coups de bâton. Le Canada ne cède donc toujours pas aux pressions internationales et, pis, le gouvernement a augmenté les quotas par rapport à l'année dernière.

    Pionnière de la lutte contre cette chasse sanguinaire depuis près de 30 ans, Brigitte Bardot ne pouvait que réagir. « Cette annonce me scandalise, me révolte et me plonge dans une profonde tristesse car le Canada traite par le mépris les protestations venues du monde entier. Il s'agit du plus grand massacre de mammifères marins, du plus cruel aussi. »

    Un massacre qui met clairement en péril cette espèce. « Les populations de phoques sont sérieusement touchées par le réchauffement climatique. La banquise se rétrécit chaque jour davantage. Les mères mettent bas sur des glaces instables et la mortalité des nouveau-nés n'a jamais été aussi importante que ces 5 dernières années. Je ne sais pas si le Canada arrêtera un jour ses massacres, mais j'espère que, très vite, l'Union européenne ne sera plus complice de cette boucherie qui écoeure le monde. »

    La Belgique a déjà fait un pas dans la bonne direction en interdisant récemment la vente de produits à base de phoque. Initiative que Brigitte Bardot salue : « Je tiens d'ailleurs à féliciter de tout coeur les associations Gaia et IFAW qui ont fait un travail remarquable pour arriver à ce résultat ». Mais la France et l'Europe ne suivent pas le mouvement.

    « J'ai été reçue, le 27 septembre, par le président de la République qui m'a promis, en guise de cadeau d'anniversaire, de faire le nécessaire. J'ai une grande confiance en Nicolas Sarkozy mais je ne vois toujours rien venir... Il y a deux ans, je suis venue à Bruxelles pour rencontrer le commissaire européen Stavros Dimas. Il a été très compréhensif et m'a, lui aussi, promis de faire quelque chose, mais je ne vois, là non plus, toujours rien venir... »

    Et à ceux qui défendent bec et ongles une tradition, un secteur économique et une préservation de la biodiversité, Brigitte Bardot répond sans ambages : « Les animaux sauvages se régulent parfaitement. Lorsqu'une population se développe et que la nourriture diminue, les naissances ralentissent naturellement. Laissons les phoques vivre leur vie loin des hommes. De toute façon, il n'y aura jamais autant de phoques que de cons sur la terre ! ».

    Michaël Kaibeck

    © La Dernière Heure 2008

    http://www.dhnet.be/infos/faits-divers/article/203241/massacre-sur-la-banquise.html

  • France Soir : "Chine - Contre la consommation de viande de chien"

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    Romain Bourg

    L’association française One Voice, qui a opéré en sous-marin dans tout le pays, vient de lancer une pétition demandant à Hu Jintao de suspendre les violences sur les animaux avant le début des Jeux olympiques.

    Cela fait plus d’un an que l’association avait prévu d’aller en Chine. Des enquêteurs se sont donc rendus sur place pendant trois semaines et leurs conclusions sont sans équivoque : les animaux sont particulièrement maltraités dans l’ensemble du pays et les chiens continuent à être tués vivants pour la consommation de leur viande. Muriel Arnal, présidente et fondatrice de l’association One Voice, est consternée. « Nous voulions voir de nos propres yeux ce qui se passait et nous avons vu l’horreur », dit-elle, ajoutant : « Le pire, c’est que les Chinois souhaitent une législation sur la protection des animaux, mais c’est au niveau des autorités que ça bloque. Exemple, en 2006, le gouvernement avait décidé d’enlever et d’emmener à l’abattoir tous les chiens de plus de 30 cm de haut. Résultat, impossible pour les maîtres de promener leur compagnon dans la rue, de peur qu’il soit enlevé. »

    Une pétition

    « Les violences sur les chiens, notamment quand ils sont tués avant d’être servis dans les restaurants, sont d’une très grande banalisation. Même les enfants les plus jeunes y assistent », explique Muriel Arnal. « Il y a des campagnes pour les tigres, les ours, contre la fourrure de chat, mais rien pour les chiens. C’est pourquoi nous avons décidé de réagir et que nous proposons une pétition qui s’adresse directement à Hu Jintao, le président chinois. » En effet, il suffit d’aller sur le site de One Voice et de cliquer sur « pétition » pour la voir apparaître. Cette dernière commence par « Monsieur le Président… » et fait état du calvaire des animaux dans le pays. Pour l’association, y avait-il meilleure opportunité médiatique que les Jeux olympiques pour dénoncer cette cruauté ? Probablement non.

    Edition France Soir du mercredi 20 février 2008 n°19726 p. 15

    http://www.francesoir.fr/etranger/2008/02/20/chine-contre-la-consommation-de-viande-de-chien.html

  • Le commerce de la viande de chien en Chine : une vérité choquante qui n'honore pas les hôtes des prochains JO

    L'image “http://www.onevoice-ear.org/img/campagne/chine/chien_accueil.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.

    Pétition en ligne :

    http://www.onevoice-ear.org/combattre/petitions/petition_chine.html

    Une enquête troublante de One Voice

    La presse a beaucoup parlé du nettoyage de Beijing, à coups de milliards de dollars, en vue des Jeux Olympiques de l’été 2008. Soucieuses d’organiser des Jeux « verts » et de présenter un nouveau visage sur les écrans de télévision du monde entier, les autorités chinoises se sont fixé 20 objectifs environnementaux parmi lesquels le déménagement de 200 usines afin de réduire la pollution atmosphérique chronique de la capitale et de bâtir des installations éoliennes en périphérie.

    Ce qui est bien moins connu, c’est le grand nombre de restaurants spécialisés dans la viande de chien qui vont fermer à Beijing juste avant les Jeux Olympiques. Seulement, il s’agit là d’une chose que les autorités chinoises préfèrent cacher.

    Nombreux dans toutes les grandes villes chinoises, ces restaurants servent des plats préparés avec toutes les parties possibles du corps du chien, y compris la tête, les pattes, les testicules et les entrailles. Les chiens destinés à servir ainsi de repas sont souvent enfermés dans des cages exiguës installées en évidence sur la devanture des restaurants.

    Jusqu’à récemment, un grand nombre, sinon la plupart de ces chiens provenaient d’élevages intensifs. Cependant, d’après une importante enquête en caméra cachée effectuée en Chine par One Voice, les chiens tués pour leur viande sont de plus en plus souvent des animaux de compagnie ou des chiens errants fournis de façon non régulière par des sources diverses : parfois, ces malheureux chiens portent encore un collier. Quelle que soit leur provenance, ils sont mis à mort de façon brutale, souvent sur le trottoir juste devant le restaurant, une pratique qui constitue une véritable insulte à la civilisation.

    Notre équipe a pris des risques trois semaines durant pour infiltrer l’industrie chinoise de la viande de chien. Ses membres auraient pu se faire arrêter par la police, ou pire, ils auraient pu se retrouver aux prises avec les individus parfois peu recommandables que l’on peut rencontrer dans ce commerce. Pour pouvoir obtenir l’information nécessaire, l’équipe a gagné la confiance de trois de ces restaurants et d’une usine d’aliments à base de viande de chien et a filmé des scènes de l’effrayante cruauté qu’engendre cette industrie épouvantable. Des atrocités attendaient les enquêteurs à chaque pas, et One Voice espère que ces images inciteront le monde entier à soutenir son appel à la Chine pour que celle-ci édicte des lois protégeant les animaux. Nous avons affaire à un pays censé être moderne, capable d’accueillir les Jeux Olympiques, mais dans lequel il n’existe absolument aucune législation relative au bien-être animal.

    « Les restaurants de viande de chien de Beijing ont peut-être fermé pour les Jeux Olympiques, dit un de nos enquêteurs, mais à seulement 30 km, on en trouve toujours en abondance. Ce que nous avons découvert du commerce de la viande de chien en Chine montre ce qu’est véritablement la préparation de la ville pour les Jeux Olympiques : une opération de chirurgie esthétique superficielle et cynique, pour cacher la plus infâme déloyauté imaginable envers le plus proche compagnon de l’Homme. »  

    Le chien dans l’alimentation en Chine : rappel historique

    Cela fait au moins 7 000 ans que les Chinois mangent du chien. La chair de cet animal est appréciée pour son goût et pour sa teneur en protéines mais aussi parce qu’elle est censée être bonne pour la santé, notamment en raison d’une croyance selon laquelle elle « réchaufferait le sang » durant l’hiver. La viande de chien est aussi considérée comme favorable au yang, c’est­-à­-dire à l’aspect chaud et extraverti de la nature humaine. Pourtant, cela fait aussi plusieurs milliers d’années que les chiens servent d’animaux de compagnie en Chine : un certain nombre d’empereurs les avaient choyés et en avaient fait de véritables « courtisans ».

    Aujourd’hui, on mange du chien partout en Chine, sauf à Hong Kong où la viande de chien est interdite depuis 1950. La viande de chien est consommée plus particulièrement dans les provinces du Nord Est et du Sud. Globalement, la demande paraît relativement faible. En 2000, pour une population totale de 1,3 milliard d’habitants, la consommation de cette viande a été d’environ 100 000 tonnes, soit l’équivalent de quelques millions d’animaux.

    De nos jours, une grande partie de la viande de chien provient d’élevages. Leur nombre, que l’on ignore, a augmenté dans les années quatre­-vingt ­dix en raison des importantes subventions gouvernementales accordées à la création d’élevages de chiens, souvent intensifs, qui compteraient maintenant pas moins de 15 000 animaux. Cependant, un grand nombre de chiens sont élevés sur une bien plus petite échelle, souvent par des particuliers qui cherchent ainsi à compléter leurs revenus. Il peut s’agir de différentes races : jusqu’à récemment, les éleveurs préféraient souvent les Saint-Bernard en raison de leur croissance rapide, de leur grande taille et du goût de leur chair. Il semble toutefois qu’on leur préfère maintenant d’autres races moins coûteuses à nourrir.

    Les conditions de vie de ces chiens d’élevage sont déplorables. Après une existence abrégée dans des cages étroites, ils sont généralement abattus sur place de façon brutale. Un certain nombre d’entre eux seraient torturés ou saignés lentement afin d’accroître leur terreur et d’obtenir ainsi une viande plus riche en adrénaline, censée rendre les consommateurs plus virils.

    Les résultats de notre enquête semblent indiquer un déclin des élevages de chiens, du moins dans l’Est de la Chine. Nous n’avons pas pu trouver un seul élevage qui soit encore exploité. Dans un élevage désaffecté à l’ouest de Qingdao, nous avons vu des rangées de petites stalles en briques ayant servi à abriter une centaine de chiennes allaitantes. Le gérant nous a dit que jusqu’à il y a quelques années, chaque kilo de viande lui coûtait 3 yuans (30 centimes d’euro) à produire, pour un prix de vente de six yuans. Depuis, les prix sont descendus à 3 ou 4 yuans le kilo, si bien que la production de viande de chien a cessé d’être rentable. Le gérant d’une usine de production de viande de chien nous a confirmé ces chiffres et nous a expliqué que sa production déclinait à mesure que la consommation de viande de bœuf et de poulet augmentait.

    À l’élevage des chiens succèdent des méthodes plus opportunistes. Il semble que, de plus en plus, les chiens soient élevés pour leur viande par des particuliers, tandis que des « ramasseurs » professionnels recueillent en masse les chiens errants et ceux dont les propriétaires ne veulent plus. Ce sinistre commerce alimente directement les usines de produits à base de viande de chien ainsi que les restaurants. Cependant, le public fait aussi partie des fournisseurs : nous avons vu des restaurants qui affichaient des annonces pour acheter des chiens.

    Une usine à nulle autre pareille

    Avec ses hauts murs de briques et ses portes métalliques, l’usine rurale de M. Wang, au sud-ouest de Jinan, dans l’Est de la Chine, ressemble à bien d’autres usines de par le monde. Cependant, ce qui se passe à l’intérieur est une honte, non seulement pour la Chine mais aussi pour l’humanité. Il existe en Chine un nombre indéterminé d’usines comme celle-ci, qui porte le nom de Ruen Chun Yuen (« maison du chien ») et dans laquelle on abat les chiens pour leur viande.

    Dans le passé, M. Wang a élevé des chiens pour leur viande, mais cette activité lui demandait trop de temps et ne lui rapportait pas assez. Aujourd’hui, il achète les chiens en grande quantité et affirme être le plus gros producteur de viande de chien de l’Est de la Chine. Nous sommes allés le rencontrer dans son usine, et il nous a fièrement présenté ses sinistres installations.

    Nous avons vu l’abattoir extérieur, où une bonne vingtaine de chiens de petite et de moyenne taille à l’aspect piteux étaient à l’étroit dans deux cages. À proximité immédiate se trouvait un espace couvert garni de systèmes de suspension avec une zone d’écoulement du sang, un matériel de dépeçage, un évier et une marmite, des congélateurs remplis de viande, de pattes, de têtes écorchées et de testicules de chiens.

    Dans les cages, les chiens s’agitaient de façon pitoyable : ils avaient de bonnes raisons d’être terrorisés. À l’aide d’une longue pince, un ouvrier a attrapé le cou d’un chien et l’a sorti de sa cage tandis que l’animal se débattait, puis il l’a frappé à la tête et au museau jusqu’à ce qu’il perde connaissance. Il l’a ensuite traîné vers la zone d’abattage, il a mis le pied sur la tête du chien avant d’introduire un doigt dans son cou et de le saigner. Pendant que son sang s’écoulait sur le béton, l’animal était secoué de spasmes. Cependant, il était toujours vivant. Le boucher l’a laissé agoniser pendant sept minutes dans des conditions effroyables, le temps de tuer plusieurs autres chiens. Enfin, il l’a frappé à mort et l’a mis dans la marmite en ébullition afin d’en détendre la peau. « La peau ne se détache pas si le chien est encore vivant quand on l’ébouillante », nous a-­t-­on expliqué.

    La désinvolture dans laquelle une telle brutalité s’exerçait était presque aussi effrayante que les souffrances qu’elle provoquait. Nous avons vu des chiens amenés pour être abattus, comprimés les uns contre les autres dans des cages transportées sur des motos et sur de petits tracteurs. Les chiens étaient brutalement tirés des cages par le cou à l’aide de crochets en fer, ce qui les faisait hurler et se tordre de douleur. À un moment, un petit terrier a réussi à s’échapper au moment où on le sortait de sa cage. Un des ouvriers l’a brutalement attrapé et tiré à l’aide des crochets en fer, et les cinq ou six ouvriers qui assistaient à la scène ont rigolé en l’entendant hurler de douleur et de terreur.

    Certains chiens – divers terriers mais aussi des croisements de chiens danois – portaient des colliers, ce qui laisse penser qu’ils avaient été des animaux de compagnie.

    Compte tenu de sa dimension et de la cruauté de ses méthodes, cette usine est ce que nous avons visité de plus choquant en Chine. Notre chauffeur, un Chinois d’une cinquantaine d’années, en avait les larmes aux yeux. De tous les Chinois que nous avons rencontrés, il n’était pas le seul à être choqué et dégoûté par la façon dont les animaux sont traités dans son pays, ce qui nous laisse espérer que le jour où ce que nous avons vu sera montré à une part suffisamment importante de la population, une cruauté aussi épouvantable ne sera plus permise.  

    Les restaurants qui servent du chien : la cruauté au menu

    Le consommateur chinois a la possibilité non seulement d’acheter la viande surgelée d’un chien tué dans une usine d’abattage, mais aussi, un peu partout dans le pays, de consommer dans des restaurants la viande d’un animal venant d’être tué sur place. L’établissement que notre équipe a visité à Zibo, dans la province de Shandong, en est un exemple type.

    Là, comme dans de nombreux autres restaurants qui servent de la viande de chien en Chine, les chiens sont présentés à la clientèle sur le trottoir même, enfermés dans des cages... Ils sont abattus sur place, de façon très brutale. Lors de notre visite, il y avait en évidence 10 chiens dans des cages, notamment des bergers allemands et des dobermans. À notre arrivée, ils ont remué la queue, un signe émouvant de leur familiarité étroite avec les humains et qui laissait penser qu’ils avaient été des animaux de compagnie.

    Le gérant, M. Chu, dirige ce restaurant depuis 20 ans. Ses chiens proviennent d’intermédiaires qui les ont « recueillis dans les environs ». Il en tue six à sept par jour pour servir sa clientèle. Il découpe les cadavres pour en faire des « spécialités » comme par exemple la « Patte de chien aux cinq épices ». Son fils nous a expliqué qu’afin d’en renforcer le goût, on nourrit les chiens avec la viande d’autres chiens avant de les abattre.

    M. Chu est fier de son restaurant et de la façon dont il le gère et en assure la promotion : il nous a montré ses propres conteneurs de viande de chien congelée sur lesquels une image représente des bergers allemands en train de batifoler dans un pré. Cependant, ses préoccupations ne s’étendent pas à ce que peuvent ressentir les animaux qu’il tue. Comme nous avons pu nous en rendre compte avec effroi lors d’une visite très matinale, leur mort sur le trottoir est affreuse, comme celle d’innombrables autres animaux dans ce si vaste pays.

    Au moment de notre arrivée, M. Chu était en train d’aiguiser un couteau attaché à une tige tandis qu’une grande marmite remplie d’eau chauffait sur un feu à côté des cages des chiens. À l’aide d’un nœud coulant fixé à l’extrémité d’un manche, son fils était en train de tirer par le cou un chien croisé de type berger allemand. Nous avons vu M. Chu plonger son couteau dans le poitrail du chien. Il visait le cœur, mais il l’a raté, et le malheureux chien a hurlé: nous avons alors assisté au début d’une longue agonie.

    Pendant plusieurs minutes, le chien, en état de choc, a léché sa blessure de façon pathétique, alors que son sang se répandait par terre. Pourtant, il continuait de remuer la queue. M. Chu l’a alors poignardé à nouveau. Les hurlements de douleur et de terreur étaient insoutenables. Il a tiré de la cage le chien dont le sang continuait de couler et dont la queue s’agitait toujours, l’a fait basculer et lui a porté encore un coup en tournant le couteau alors que le chien hurlait encore davantage. Ensuite, son fils a hissé le chien jusqu’au bord de la marmite et a plongé dans l’eau bouillante l’animal encore vivant.

    Les autres chiens, terrorisés, observaient la scène, qui se déroulait à un mètre seulement de leur cage, sous leurs yeux et sous les yeux des passants, parmi lesquels des enfants qui empruntaient cette rue très passante pour se rendre à l’école. Nous avons été témoins de brutalités similaires dans d’autres restaurants. Ainsi, devant un restaurant, nous avons vu quelqu’un frapper à l’aide d’une batte de base­ball un chien recroquevillé et gémissant jusqu’à ce qu’il perde connaissance puis le saigner sur le trottoir même. Nous avons vu son sang se répandre sous les cages pleines à craquer de chiens terrorisés qui attendaient de subir le même sort.

    C’est cette cruauté envers les chiens, d’un bout à l’autre de la Chine, que dissimule la façade riche en couleurs des Jeux Olympiques. Voilà ce qui se produit dans un pays lorsqu’il n’y existe absolument aucune loi pour protéger les animaux.

    Mille chiens dans un camion

    Si les résultats de notre enquête peuvent laisser penser que les élevages de chiens sont de moins en moins nombreux, un fait troublant constaté par notre équipe montre cependant qu’ils sont loin d’avoir disparu.

    Alors que nous roulions sur une voie rapide, à deux cents kilomètres à l’est de Chengdu, nous avons vu un grand camion rempli de chiens dans des cages. Ces cages, d’un mètre de largeur sur deux mètres de longueur, étaient empilées par rangées et par colonnes de six. Dans chaque cage, qua­tre jeunes chiens issus de croisements, de taille moyenne, étaient entassés. Le fait qu’ils soient semblables en taille et en âge laissait penser qu’ils provenaient d’un élevage. Ils étaient plus de 1 000 dans ce camion.

    Effarés, nous avons suivi le camion jusqu’à ce que nous nous retrouvions bloqués dans un embouteillage. Nous sommes alors sortis de notre voiture pour nous approcher du camion et parler au chauffeur. « En approchant, nous avons vu un filet d’urine de chien qui se déversait sur le macadam », a déclaré un membre de l’équipe. « La puanteur des chiens trempés et de leurs excréments devenait étouffante : la cruauté atteignait un degré effrayant. C’était presque irréel, tant c’était épouvantable.»

    Les hommes du camion nous ont dit qu’ils venaient d’une ville des environs de Chengdu et qu’ils transportaient les chiens vers Guangdong… ce qui représentait un trajet de 48 heures sans aucun arrêt. Les chiens n’avaient ni nourriture ni eau. Les hommes du camion n’ont pas tardé à avoir des soupçons et à nous regarder de travers, si bien que nous avons dû retourner à notre voiture.

    Nous nous sommes demandé combien de ces animaux pouvaient survivre à ce voyage infernal. Comme le dit un des membres de l’équipe : « La vue de tant de chiens entassés dans des cages étroites par une nuit chaude, sous la lumière des phares des voitures, nous hantera encore longtemps.»

    Aidez­-nous à faire cesser ce commerce sordide

    La cruauté de l’industrie de la viande de chien en Chine, telle que nous l’avons découverte, est pire que tout ce que les enquêteurs professionnels expérimentés dont l’équipe était constituée avaient encore jamais vu de leur vie. Cette industrie est monstrueuse à tous points de vue : les conditions de transport inhumaines, avec des trajets interminables sans rien à manger et sans eau, le fait que les chiens soient entassés dans des cages minuscules, la brutalité avec laquelle ils sont tués sans étourdissement préalable, et le fait qu’on les tue sous les yeux de leurs semblables, ce qui ajoute encore à leur immense détresse.

    Notre équipe a rencontré des militants de petites associations chinoises qui se consacrent au bien-être animal et qui s’efforcent d’éveiller les consciences dans le contexte d’un régime communiste oppressif. Ces hommes, femmes, jeunes et vieux, engagés dans un nouveau combat, ont soupiré en regardant les images de brutalité et d’abattage de chiens que nous avons filmées. Ils ont déclaré qu’ils avaient honte que la Chine permette une telle cruauté. Ils veulent que cela change. L’un d’eux nous a dit : « En Chine, quand on aime les animaux, on a envie de se suicider tous les jours. »

    La création d’une législation chinoise de protection des animaux, dont l’absence se fait cruellement sentir depuis trop longtemps déjà, permettrait que cesse la cruauté de ce commerce de viande de chien – et il en est bien temps. De plus en plus de Chinois désapprouvent la façon dont les animaux, et plus particulièrement les animaux de compagnie, sont traités dans leur pays. Interdite lors de la Révolution culturelle entre 1966 et 1976 parce qu’elle était considérée comme « bourgeoise », la possession d’animaux de compagnie connaît actuellement un nouvel essor, surtout dans les agglomérations : en 2002, selon une estimation, plus d’un million de chiens servaient d’animaux de compagnie rien qu’à Beijing.

    Par ailleurs, selon une enquête menée en 2004 avec la participation de One Voice, plus des trois quarts des Chinois seraient partisans d’une loi pour protéger les animaux. Or, tant qu’aucune voix ne s’élèvera dans le monde libre pour protester, on continuera à maltraiter les chiens par millions en Chine : aidez­-nous à faire entendre cette voix en signant notre pétition en ligne et en écrivant à l’ambassade de Chine de votre pays.

    http://www.onevoice-ear.org/campagnes/chine/rapport_chiens.html

    Pétition en ligne :

    http://www.onevoice-ear.org/combattre/petitions/petition_chine.html

  • L214 : "Notre vidéo 'La vraie recette du foie gras' censurée par YouTube"

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    Tri des canetons, gavage, abattage : des images ordinaires de la production de foie gras vues par YouTube comme des mauvais traitements infligés à des animaux. Jusqu'ici, nous sommes d'accord... sauf que cette constatation a conduit Youtube à retirer cette vidéo de son site.

    Nous nous retrouvons donc dans une situation ubuesque : YouTube nous censure parce que nous montrons les mauvais traitements infligés aux animaux dans la production de foie gras, mais en France ces mauvais traitements sont niés quand il s'agit d'interdire cette production !

    Tant que de telles méthodes d'élevage sont pratiquées, nous souhaitons qu'elles puissent être portées à la connaissance des consommateurs et de toute personne désireuse de s'informer des conditions de production du foie gras. Ces vidéos doivent avoir leur place sur YouTube qui par ailleurs montre des recettes de foie gras...

    Nous venons d'envoyer un recours dans ce sens, nous vous tiendrons au courant d'une éventuelle campagne de protestation selon la réaction de YouTube.

    Cette vidéo est encore visible sur Dailymotion, c'est l'occasion de la faire connaître autour de vous.

    Foie gras : la vraie recette sur Dailymotion.

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    Un éternel Treblinka

    Dans Un éternel Treblinka, Charles Patterson (historien spécialiste de la Shoah) retrace le rapport entre les humains et les animaux depuis les débuts de notre espèce et soutient la thèse selon laquelle l'oppression des animaux sert de modèle à toute forme d'oppression. L214 met à votre disposition une transcription de l'émission, Logiques de l'abattoir, consacrée à son livre, diffusée le 8 février 2008 sur France culture.
    Transcription de Logiques de l'abattoir.

    L’équipe de L214 – www.L214.com

    Si vous souhaitez vous désinscrire à la lettre d'information L214/Stop Gavage, signalez-le simplement à contact@L214.com

  • Chasse aux phoques: le Sea Shepherd défie le gouvernement canadien

    http://www.sierraclub.ca/national/people-and-the-planet/images/speakers/paulwatson.jpg

    27 mars

    HALIFAX — En dépit des menaces de poursuites judiciaires du gouvernement canadien, l'activiste des droits des animaux Paul Watson est déterminé à entrer dans le golfe Saint-Laurent la semaine prochaine pour exprimer son opposition à la chasse aux phoques.

    Paul Watson a affirmé mercredi qu'il naviguerait avec les membres du Sea Shepherd Conservation Society dans les eaux canadiennes, à bord du Farley Mowat, pour documenter l'"abomination perverse" de la chasse aux phoques.

    La période de chasse commerciale doit s'ouvir dans le sud du golfe vendredi. Elle doit se poursuivre à plus grande échelle aux larges de Terre-Neuve et du Labrador en avril.

    L'activiste a déclaré que le Farley Mowat était "un navire danois comptant sur un équipage international" et a dit croire que l'on ferait face à "un incident international si le Canada essayait de stopper le navire danois".

    Le ministre fédéral des Transports, Lawrence Cannon, a menacé Paul Watson de poursuites judiciaires si le navire entre dans les eaux canadiennes, arguant que le Farley Mowat ne respecte pas les règles maritimes internationales.

    L'activiste a repoussé ces menaces du revers de la main, prétendant que le ministre Cannon citait des règles qui ne s'appliquaient pas au Farley Mowat, qui est enregistré aux Pays-Bas en tant que yacht, et non en tant que navire commercial.

    M. Watson a souligné que le Farley Mowat a le droit de passer à 12 milles des côtes et que l'équipage n'avait pas l'intention de s'approcher davantage. La plupart des phoques sont abattus à l'extérieur de cette zone, a affirmé le défenseur des droits des animaux.

    Le ministre des Pêches et Océans, Loyola Hearn, a servi à son tour un avertissement musclé à M. Watson, déclarant qu'"il ne se laisserait pas contraindre par la force ou par le chantage à priver de leur moyen de subsistance des gens qui dépendent de l'industrie de la chasse aux phoques".

    http://canadianpress.google.com/article/ALeqM5gPX732wWJIxHGQ8Z8GUD4bMu3Egw

  • Adel Abdessemed ou la mort de l'art

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    Adel Abdessemed, « artiste contemporain » parisien de 37 ans, surnommé par un certain Harry Bellet, dans Le Monde du 28 février, « l’enfant terrible de l’art », présenté comme un père et un mari exemplaire, ayant besoin de sa famille pour « créer », chouchou du clown François Pinault, exposé dans les plus grands musées du monde dont le Museum of Modern Art de New York, hébergé par le prestigieux San Francisco Art Institute et plusieurs galeries de Manhattan, restera dans les annales pour égaler en barbarie son collègue de triste mémoire Herman Nitsch.

    Abdessemed est en effet l’auteur de Don’t Trust Me, un horrible montage-vidéo où le public est convié à assister au massacre, à coups de marteau, de six animaux, et à leur agonie (voir photo).

    L’art est mort, c’est sûr, et avec lui ce que Vassili Grossman appelait « l’humain dans l’homme », cette part de bonté sans laquelle nous ne sommes que des barbares, et que l’auteur de Vie et destin voulait croire immortelle. C’est à travers ce qu’il y avait « d’humain dans l’homme », lui qui avait vécu l'innommable de la guerre et vu l'horreur des camps, qu’il continuait de croire et d’espérer, envers et contre tout.

    Or si Dieu est mort, notre humanité l’est aussi.

    Abdessemed en est la preuve, en assassinant l'innocence, et avec elle l'ultime espérance de Grossman.

    Pétition IDA ici : http://ga0.org/campaign/sfai2

  • Les pies, victimes des hommes

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    Nous transmettons un extrait du texte intéressant de l’association www.associationstephanelamart.com

    Voir aussi http://cousin.pascal1.free.fr/ pour les pigeons  

    Pie bavarde, poursuivie à tort comme nuisible  

    Outre sa beauté, remarquons l’intelligence de la pie. Ces facultés hors norme, qu’elle partage avec les autres corvidés, lui ont vite permis de comprendre tout l’intérêt de résider en ville… C’est ainsi que les populations de pies citadines augmentent régulièrement : plus 7% par an en moyenne ! Et que trouve notre bel oiseau de si attirant en ville ?

    On estime que 70% du régime alimentaire des pies citadines est d’origine humaine, déchets ou nourrissage !

    C’est ainsi qu’au fil des ans, on a vu des groupes de pies de plus en plus importants arriver dans les parcs et les jardins. Et on s’est habitué à voir tournoyer les beaux oiseaux noirs et blancs, notamment au début de l’été, au
    moment de l’apprentissage du vol par les jeunes pies…  D’un autre côté, il faut dire que la situation à la campagne est moins rose, pour ne pas dire carrément sinistre… Rappelons que notre magnifique oiseau a subit à la campagne entre 1989 et 2001 un effondrement de 68% de ses effectifs…

    La pie paie ici son inscription en bonne place sur la liste des oiseaux nuisibles. Les oiseaux tués ne sont pas déclarés, loin de là. En France, c’est le piégeage et la destruction systématique qui sont les causes de la disparition des pies à la campagne. Le drame des animaux nuisibles est une notion ancienne, notion récupérée par le monde de la chasse qui l’adapta à ses priorités  En 1988, le Ministère fixa définitivement par arrêté la liste des nuisibles - 12 mammifères et 6 oiseaux – et l’affaire fut pliée. Libre ensuite aux préfets des départements de déclencher à leur guise les exterminations…

    En France, les piégeurs sont organisés en association. Ils ont leur magazine, qu’ils partagent avec les chasseurs de petits gibiers, preuve s’il en est qu’il s’agit plus pour eux d’une activité de loisir qu’autre chose… Sur plainte des particuliers, le préfet déclenche les hostilités et ordonne la destruction systématique, réponse disproportionnée au moindre écart du pauvre animal… Ce qui a pour effet  de renforcer dans l’esprit du public l’idée que si on massacre ainsi une espèce, c’est qu’elle a dû se rendre  coupable de crimes terribles…

    Ces rappels étaient nécessaires pour expliquer la disparition de notre bel oiseau de la campagne. La tragédie des animaux nuisibles est perpétuée par le monde de la chasse qui y voit le moyen de pouvoir continuer à tuer des animaux toute l’année en  toute impunité… Et le plus rageant dans cette histoire, c’est que ce massacre à grande échelle s’effectue sans aucune  justification biologique ni étude sérieuse quant au rôle et à l’impact réels de nos pauvres nuisibles sur les autres espèces…

    Chaque année les associations scientifiques demandent le retrait de
    certaines espèces du classement des nuisibles, et chaque année cela est refusé, comme en 2006 pour la martre, la belette, et le putois… Encore la pie a-t-elle cette chance d’avoir réussi à se rabattre sur les villes où elle retrouve une – relative – sérénité. Bien que nous ne le méritions pas, elle nous fait l’honneur, pas toujours désintéressé il est vrai, de vivre à  nos côtés et d’accepter notre voisinage… Pour les citadins, c’est l’occasion d’observer à leur porte la vie  quotidienne d’un remarquable oiseau qui lutte courageusement pour sa survie.

    Vous pouvez adhérer au RAC (Rassemblement Anti Chasse) : c'est dix  euros par an + une enveloppe timbrée avec votre adresse : RAC  Boîte Postale 50026    33702 MERIGNAC cedex. Vous recevrez plusieurs petits Bulletins informatifs (indiquez votre adresse Internet si vous en avez).

    http://www.antichasse.com/mailings_new/pie_bavarde.htm