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  • "Des souris et des salopes. De la misogynie en milieu animaliste" : parution du livre de Michelle Julien

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    Des souris et des salopes. De la misogynie en milieu animaliste

    Résumé :

    Ce livre entend démontrer comment l'industrie de la publicité et la culture populaire animalisent les femmes et féminisent les animaux pour mieux banaliser leur exploitation.

    L'auteure dénonce les codes pornographiques utilisés dans certaines campagnes publicitaires de défense des droits des animaux qui encouragent la domination sexuelle et l'infériorisation des femmes.

    Sommaire :

    Remerciements

    Avant-propos

    La plus belle conquête de l’Homme

    Le lâcher de salopes

    Les PéTAsses des médias

    Porno Animalo

    Mi-Putes Mi-Soumises

    Le poids des maux…

    Shooting bitches


    Texte de quatrième de couverture :

    Une augmentation des adhésions.

    La Société Protectrice des Animaux (SPA) revendique aujourd’hui près de 80 000 adhérents.

    Ils étaient moins de 20 000 en 2001.

    La tendance est générale pour toutes les grandes associations de protection animale occidentales.

    Une majorité de femmes, dirigeantes, salariées, bénévoles et donatrices, alors que les théoriciens animalistes sont principalement masculins.

    Un discours qui se politise : les animaux sont nos égaux, il faut leur donner des droits, en calquant la « libération animale » sur celle des femmes.

    Pourtant, la protection animale reste foncièrement ancrée dans une vision conservatrice et conformiste du rôle de la femme dans notre société : de la chair fraîche, bonne à servir de défouloir, marchandisée, autochosifiée, culpabilisée, victimisée…

    Si les animalistes affirment l’égalité entre les humains et le reste des animaux, ils traitent la femme comme inférieure à l’homme et se complaisent à la « rabaisser » à la condition de l’animal.

    Reproduire les stéréotypes misogynes véhiculés par les codes publicitaires, religieux, et pornographiques.

    Renforcer les inégalités entre les hommes et les femmes.

    Le sexisme n’est pas un problème, mais la solution pour médiatiser son organisation animaliste.

    Le cynisme économique a supplanté toute revendication progressiste.

    Les associations sont converties en agences d’autopromotion qui markettent la cause animale comme « n’importe quel produit ».

    À travers la façon de communiquer des associations, le discours des militants et des acteurs de cette cause, l'auteure a pris conscience d’une dérive vers toujours plus de stigmatisation et de violence contre les femmes.

    Phénomène sociétal ?

    À moins que la misogynie soit indissociable de la protection animale...

    Depuis vingt ans, Michelle Julien est une observatrice avertie du milieu de la cause animale.

    Elle a une formation diplômante en production de documentaires (MA/PGDip Television Documentary Production, Université de Salford, UK).

    Fervente opposante à l'expérimentation animale, son précédent livre fut une immersion dans l'univers de l'expérimentation humaine : Le mondé ignoré des testeurs de médicaments.Témoignage et Enquête dans l'univers de l'expérimentation humaine (2008).

    (Enfin !) disponible chez toutes les bons libraires canadiens, et tous les autres francophones - à la commande en indiquant le numéro d'ISBN : 978-2-89239-324-8 (DG diffusion) - Dans certaines boutiques Internet, comme EsoBoutic.

    Le livre sera très prochainement  référencé, avec frais de port gratuit, sur Amazon Canada, Amazon France et Amazon UK

  • Le Laos joue un rôle croissant dans le trafic de macaques pour l’expérimentation (One Voice)

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    Avril 2010 : une enquête montre qu’au Laos, la capture et le commerce de singes pour l’expérimentation sont en pleine expansion.

    Des milliers d’entre eux sont exportés chaque année pour approvisionner l’industrie internationale de la recherche.

    One Voice demande que cesse ce trafic et que le statut des espèces menacées soit respecté.

    Les terribles révélations d’une enquête

    La BUAV (British Union for the Abolition of Vivisection) demande aux responsables de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces menacées) de réagir après les révélations de son enquête, qui montre le trafic croissant de primates du Laos vers la Chine et le Vietnam pour l’industrie de la recherche, qui les utilise pour des expériences.

    Ses enquêteurs ont filmé en caméra cachée dans les locaux de la plus grande ferme d’élevage de primates du Laos, la Vannaseng Trading Company.

    Ils ont aussi découvert une nouvelle ferme en construction, qui devait ouvrir en mars 2010.

    Cette enquête révèle à la fois des maltraitances sur des animaux et le non respect du statut d’espèce protégée du macaque à longue queue (Macaca fascicularis) en Asie du Sud-Est.

    Elle met en évidence le rôle des fermes de primates en Chine, qui réexportent les singes du Laos vers des laboratoires de recherche aux Etats-Unis et en Europe.

    Des singes enfermés, stressés et malades

    Le Laos a adhéré à la CITES en 2004.

    Pourtant, entre 2004 et 2008 - selon les données de la CITES - plus de 20 000 macaques à longue queue ont été exportés du Laos vers la Chine et le Vietnam.

    De 2003 à 2006, la Chine a importé du Vietnam des milliers de macaques originaires du Laos.

    La Vannaseng Trading Company héberge plus de 10 000 singes, des macaques rhésus et des macaques à longue queue.

    Chaque année, des milliers d’entre eux sont vendus - 600 dollars chacun - au Vietnam et en Chine.

    Les singes sont transportés par lots de 1 000 ou davantage par avion ou en camion.

    Les conditions d’hébergement des singes chez Vannaseng ne respectent pas les recommandations de la Société international de primatologie.

    Ils sont enfermés dans de petites cages, dans un environnement non enrichi.

    Les singes sont si stressés qu’ils se battent entre eux.

    Les responsables de la ferme ont dit aux enquêteurs de la BUAV que les blessures dues à ces combats étaient l’une des principales causes motivant des soins.

    Les diarrhées sont également fréquentes, liées au stress des conditions de vie des singes.

    Singes du Laos en cage (photo 3)Singes du Laos en cage (photo 2)

     

     

     

     

     

     

     

     

    Aucune donnée scientifique fiable

    Un représentant du département des forêts du Laos a déclaré, lors d’une rencontre avec les enquêteurs de la BUAV, qu’aucun recensement de la population de macaques n’avait été effectué dans le pays.

    Depuis au moins 2003, plusieurs milliers d’entre eux ont été capturés dans leur milieu naturel au Laos puis envoyés à l’étranger ou enfermés dans des fermes d’élevage.

    Selon les données de la CITES, 8 000 macaques à longue queue ont ainsi été exportés du Laos au Vietnam de 2004 à 2005.

    Cette enquête montre que le Laos ne respecte pas les obligations liées à la CITES.

    En outre, le Laos n’a remis aucun rapport annuel depuis 2004, ce qui est pourtant demandé par la CITES.

    Les primates de la ferme Vannaseng ne sont pas identifiés individuellement par tatouage ou puce électronique, à la demande de la Chine et du Vietnam selon les responsables de la ferme.

    L’absence de méthode d’identification fiable des singes remet en question la crédibilité de toutes les données biologiques les concernant.

    Vannaseng a expliqué aux enquêteurs que les singes étaient vendus à des fermes d’élevage en Chine ou exportés de la Chine vers l’Europe et les Etats-Unis.

    Les gouvernements locaux doivent réagir

    One Voice soutient la BUAV, qui demande que soit mis un terme à ce commerce cruel et qu’une enquête officielle soit menée.

    La CITES et les gouvernements des pays concernés par ce trafic en pleine expansion doivent réagir : les forêts d’Asie du Sud-Est se vident de leurs macaques, capturés et vendus à l’industrie internationale de la recherche.

    One Voice et la BUAV ont déjà mené des enquêtes en Asie du Sud-Est.

    A chaque fois les associations ont découvert une exploitation croissante des populations locales de macaques à longue queue.

    Les singes sauvages sont capturés dans la nature pour approvisionner les nombreuses fermes d’élevage de la région pendant que la CITES ne fait pas appliquer ses propres règlements et que les gouvernements n’agissent pas pour protéger leurs populations de primates.


    Agir :

    Vous pouvez écrire courtoisement à l’ambassadeur du Laos en France pour demander que son pays protège ses primates, respecte le statut des espèces protégées et ne cautionne pas l’expérimentation animale, contestée par un nombre croissant de scientifiques et de citoyens à travers le monde.

    M. L’ambassadeur du Laos
    Son Excellence Monsieur Soutsakhone PATHAMMAVONG
    Ambassade de la République démocratique populaire du Laos
    74, avenue Raymond Poincaré
    75116 Paris

    http://www.one-voice.fr/fr/article/le-laos-joue-un-role-croissant-dans-le-trafic-de-macaques-pour-l-experimentation

  • Concert de soutien à l'association Droits des Animaux (DDA)

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    Des groupes de rock organisent un concert en soutien à Droits des Animaux !

    Un immense merci à The Dirty's (stoner/metal), The Hunks (rock 70s/90s), et Paco (reggae).

    Venez nombreux, l'entrée est à 5€ seulement !

    Le vendredi 21 mai 2010 à 20h00 au bar Le Gambetta, 104 rue de Bagnolet (Paris 20e).

    Tél. : 01.43.70.52.01

    http://droitsdesanimaux.net/actualites.php

  • « Les animaux ne sont pas des clowns. » Jacques Perrin, si (Les Puces / Charlie Hebdo)

    http://www.charliehebdo.fr/sites/default/files/imce/931-animaux-cirque-charb.jpg

    Quelle farceuse, cette Sonia !

    Elle a, à plusieurs reprises, fait exprès — du moins, on l’imagine ainsi, sans toutefois vraiment comprendre si c’est « un gag » ou non — de ne pas obéir, de ne pas se mettre là où on lui ordonnait de se poser.

    Et pourtant, pauvre tigresse a finalement obtempéré, elle n’a pas eu le choix, les animaux sauvages, durement contraints, comme ils le sont, ne l’ont jamais dans les cirques.

    Parfois, ils se révoltent, attaquent, griffent, piétinent.

    Très récemment, aux États-Unis, en Pennsylvanie, un éléphant a ainsi écrasé son soigneur, et, il y a quelque temps, en Floride, une dresseuse, attaquée par son orque, n’a pas survécu.

    Mais c’est très rare.

    À croire que ces « sauvages » sont bien plus civilisés que nous…

    La plupart des animaux dits « de cirque » — comme les taurins nomment les taureaux de corrida « de combat » — subissent cette vie d’esclaves, triste à souffrir, triste à devoir la vivre ainsi prisonniers.

    Un léger doute nous fait cependant nous interroger.

    Est-ce que, par moments, elle n’a pas eu un tout petit peu envie de le boulotter, son dompteur ?

    Elle montrait de ces crocs…

    Quoi qu’il en soit, cette coquine de Sonia nous a bien fait rire.

    Quel scénario !

    Comme c’était drôle de la voir gentiment réprimandée par son dompteur !

    Et lui, seul parmi quatre tigres du Bengale, quel courage !

    Enfin, seul, presque…

    Parce que ces bêtes-là, quand même, c’est dangereux, ça garde toujours un fond sauvage, et un accident est bien vite arrivé.

    Alors monsieur dompteur en chef Grüss l’accompagnait, le collait même littéralement, il n’était pas rassuré, ça se ressentait — imaginez, ç’aurait été du plus mauvais effet si Bernard Lavilliers s’était fait bouffer pendant son numéro, là, devant tout ce beau monde.

    Ah, monsieur Lavilliers, que vous sachiez, pour le moins, combien de fans vous avez déçus.

    http://www.charliehebdo.fr/sites/default/files/imce/930-moreno_tigre_piste07.jpg

    Mais à quoi assistons-nous donc ?

    Au 49e gala de l’Union des artistes, absent depuis vingt-huit ans, et dont on se serait bien passé du « grand retour », depuis le Cirque d’Hiver, à Paris, retransmis sur France 2.

    Quel jour ?

    Mardi 13 avril 2010.

    Un autre jour, celui-là, précisément le 20 juillet 2007, le BVP (Bureau de vérification de la publicité) a refusé de donner un avis favorable à la vidéo réalisée par Jacques Perrin pour la SPA, dénonçant l’exploitation des animaux dans les cirques et destinée à être diffusée sur M6.

    Il était pourtant parfait, ce spot, avec, en (belle) voix off, celle de Jacques Perrin lui-même :

    « Pour amuser les enfants, sachez que les animaux souffrent.

    Les animaux ne sont pas des clowns.

    Ne participons pas à ce spectacle. »

    Le mot « cirque » ni prononcé ni même écrit, juste, au tout début, la petite musique bien caractéristique, trompette et grosse caisse, qui annonce habituellement la représentation.

    Eh bien, voilà, justement.

    « Ce projet utilisant quelques notes classiques de musique de cirque permettant l’identification de cet univers ainsi que la citation du métier de “clown” […] sont de nature à porter préjudices […] aux personnes vivant […] du métier du cirque […]. »

    Faux procès.

    De plus en plus de cirques (Plume, du Soleil, des Nouveaux Nez …) vivent, et bien, aujourd’hui sans utiliser d’animaux.

    Qu’est-ce qui dérangeait donc le BVP ?

    La vérité, tout simplement.

    Mais les enfants aiment le cirque, pourquoi les priver de ces spectacles ?

    Les enfants ne méritent pas les mensonges des adultes, qui leur font accroire que c’est tout naturellement et par pur plaisir qu’un ours se maintient en équilibre sur une seule patte sur un tabouret ridicule ou qu’un lion s’éclate à sauter dans un cercle de feu, numéros contre nature et dangereux pour eux.

    Les enfants aiment avant tout les animaux.

    Chez eux, c’est naturel.

    Et ils ne veulent sûrement pas qu’on leur fasse du mal.

    Il suffit juste de leur expliquer, honnêtement, en quoi le cirque leur est mauvais.

    Ils sont de bien meilleure foi que nous…

    Quand les enfants connaissent le sort de ces bêtes, ils refusent tout simplement les cirques avec animaux.

    Des animaux sauvages qui ne quittent leur camion-cage que pour aller sur la piste, pour y subir un dressage fondé sur la peur et la contrainte, et qui n’ont aucune chance de courir un jour dans la savane.

    « Des éléphants, des hippopotames, des primates et des fauves, des ours devenus fous parcourant de long en large leur cage de quelques mètres carrés. »

    Jacques Perrin avait gracieusement réalisé ce spot afin de « permettre une prise de conscience du grand public […] sur le mode de vie infligé à des espèces animales […] qu’il est inconcevable de maintenir ainsi détenues ».

    Il disait souhaiter « voir évoluer le cirque sans animaux sauvages comme l’ont fait […] l’Autriche, l’Inde, la Finlande, le Brésil, la Suède, Israël, la Norvège... ».

    Au Cirque d’Hiver, à Paris, mardi 13 avril 2010, le 49e gala de l’Union des artistes, retransmis sur France 2, qui comportait des numéros avec des animaux, avait pour président Jacques Perrin.

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    Luce Lapin
    14 avril 2010
    lucelapin@charliehebdo.fr


    • LE SPOT ! Efficace, percutant, émouvant. Sur http://www.dailymotion.com/video/x2iq04_spa
    http://www.code-animal.com/campagne/gala_union_artiste.htm, profitez-en pour visiter le site : www.code-animal.com
    • Photos : Code Animal. Un grand merci à Franck pour sa collaboration.
    www.spa.asso.fr

    • À lire articles (entre autres, une interview de Caroline Lanty, présidente de la SPA, sur les cirques) dans «La Puce», rubrique «Cirques/zoos» : www.charliehebdo.fr/la_puce/cirques et aussi, de Jo Benchetrit : http://psychanalyse-et-animaux.over-blog.com/article-gala-de-l-union-des-artistes-2010-le-retour-du-pire-48585697.html

    http://www.charliehebdo.fr/la_puce/cirques

  • Cirques animaliers, à quand une interdiction ? (La Nouvelle République)

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    L'association pour la cause animale Coloca Terre, réagit au passage cette semaine du cirque Médrano à Poitiers.

    « Une fois de plus, les arènes de Poitiers accueillent un cirque animalier, cette fois-ci le cirque Médrano.

    L'association Coloca Terre souhaite mettre en garde contre ce type de divertissement : pourquoi, de nos jours, trouve-t-on encore des animaux dans les cirques ?

    Les numéros "humains" ne sont-ils pas suffisants pour créer un spectacle grandiose ?

    Quel regard porter sur les animaux de la ménagerie ?

    Un tigre ou un éléphant, aussi domestiqué soit-il, est-il fait pour passer la plupart de son temps à voyager sur les routes dans une cage étroite ?

    Demandent-ils à exécuter des prouesses contre-nature voire humiliantes, sous le feu des projecteurs ?

    Ces spectacles de cirque n'ont été faits que pour le plaisir des humains, aucunement dans l'intérêt des animaux qui ne courront jamais en liberté.

    Quel intérêt pédagogique y a-t-il à amener un enfant voir de tels spectacles ?

    Comment lui expliquer la notion de respect de l'animal face à cette vision de l'animal-esclave ?

    La mairie de Poitiers devrait encourager la venue et le développement de cirques modernes, sans animaux.

    L'Autriche, l'Inde, la Finlande, le Brésil, la Suède, Israël, et la Norvège ont su renoncer aux cirques avec animaux.

    En France, six villes interdisent l'installation sur leurs terrains de cirques animaliers. »

    SylvieLaforest, coprésidente de l'association ColocaTerre.

    http://www.lanouvellerepublique.fr/dossiers/journal/index.php?dep=86&num=1613539

  • Exposition « Avec les animaux » : respectons-les

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    Pour la première fois à Paris, jusqu’au 23 avril, une exposition est consacrée à la lutte anti-corrida.

    L’occasion de réfléchir sur la relation entre l’animal, l’enfant et l’éducation via des peintures et des ouvrages.

    Elle propose aussi une pétition contre l’embrigadement des enfants apprentis toreros.

    L’occasion pour Néoplanète de poser quelques questions à Thierry Hely, l’un des organisateurs de cette manifestation et également membre de la FLAC…

    La bravoure du matador : argument non recevable selon les anti-corrida

    Des taureaux drogués avant d’entrer dans l’arène, sujet tabou par excellence !

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    Une des toiles de Thierry Hély
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    Une peinture contre la Corrida : Conversion
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    L'arbre devis de Tony Quimbel, en exposition à Paris

    Plus d’informations :

    Exposition « Avec les animaux » respectons les !

    6, rue Emile Gilbert

    75012 Paris

    Métro Gare de Lyon

    ***

    Le site de la flac-anticorrida

    Le site de Animavie

    http://www.neo-planete.com/2010/04/14/les-anti-corrida-exposent/

  • Gala de l'union des artistes (Code Animal)

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    Ce Gala en est à sa 49ème édition, la première ayant eu lieu en 1921.

    Il a réuni chanteurs, acteurs ou comiques qui se sont prêtés aux jeux des arts du cirque jusqu'en 1981.

    Cet évènement vise à aider financièrement les artistes en difficultés.

    Après une coupure de 28 ans, c'est-à-dire 3 décennies durant lequels les mentalités, les prises de conciences ont évoluées, ce Gala réapparaît sans avoir intégré ces évolutions.

    Bienfaisance ou le nouveau paradigme des cirques

    Le sceau "bienfaisance" ne saurait exempter toute considération éthique.

    Après les classiques "corridas de bienfaisance", on trouve de plus en plus de "cirques de bienfaisance", qui sous couvert d'une action généreuse remplissent leurs gradins et en se gratifiant ainsi d'une image de "bienfaiteur" alors même qu'ils engendrent une souffrance.

    Une forme de publicité gratuite qui ne souffre aucune critique.

    Une souffrance induite

    Ce 49 ème gala réalisé au cirque d'Hiver Bouglione le 29 mars 2010 présentait des artistes se prétant à des numéros animaliers sans se rendre compte sans doute de ce que cela implique.

    Le chanteur Bernard Lavilliers présentait dans une cage 4 tigres du Bengale (Ruby, Ruth, Diamant et Sonia) sous l'oeil du dompteur Yann Grüss.

    Les félins sous la baguette et le fouet du chanteur se devaient de répondre à la moindre de ses demandes : sauter, ramper, se rouler et même s'asseoir sur un de ses congènères...

    La puissance de l'homme soumettant la bête à son bon vouloir, une bête réduite à un état d'esclave et n'ayant pour d'autre alternative que de se soumettre.

    Depuis la dernière édition du Gala de l'union des artistes en 1981, les connaissances des besoins physiologiques, mais aussi de la sensibilité et de l'intelligence animale a largement évolué.

    Celles-ci ont conduit à l'interdiction de cette espèce dans de nombreux pays (Finlande, Norvège, Suède, Danemark, Brésil, Bolivie, Costa Rica, Inde, israël, Singapour puis prochainement le Portugal et probablement la Grande Bretagne entre autres).

    Les tigres sont interdits dans les cirques de nombreux pays du fait « de leurs caractéristiques biologiques et leur comportement social très spécifique (ce sont, pour la plupart, des solitaires), il est très difficile pour les cirques de garder des tigres dans des conditions en accord avec les besoins de chaque animal.

    Il faut mentionner que les stéréotypies - et donc les troubles du comportement - surviennent chez tous les fauves si les animaux ne peuvent satisfaire ces besoins.

    De même, la tension psychologique, l'irritation ou la surexcitation (causée par exemple par les visiteurs ou d'autres animaux) causent de graves troubles du comportement.

    Etant donné que ces animaux doivent disposer exclusivement d'enclos intérieurs et extérieurs d'une taille convenable (comprenant arbres pour grimper et aiguiser leurs griffes, sans oublier un point d'eau), il apparaît quasiment impossible de satisfaire ces besoins lors des constants voyages qui sont une de caractéristiques des cirques.

    Etant donné que ces animaux figurent également cités dans l'annexe I de la CITES, leur détention dans les cirques est inacceptable ! (1) »

    L'actrice et mannequin Lou Doillon s'est quant à elle improvisée monteuse d'éléphante, alors que le comédien Jean-Claude Dreyfus s'est présenté en dresseur de l'otarie Chico de Roland et Petra Duss.

    Eléphants, otaries comme d'autres espèces sauvages sont interdites dans de nombreux pays du fait de leurs besoins spécifiques (constitution d'un groupe social, besoin de large espace, d'une alimentation spécifique....).

    Pour une 50ème édition sans animaux

    Aussi nous vous invitons à réagir auprès de Monsieur Philippe Ogouz, président de l'ADAMI (Administration des Droits des Artistes et Musiciens Interprètes) et de Mr Patrick de Carolis, Président de France Télévisions afin de lui demander à que ce Gala évolue vers un spectacle de cirque sans animaux.

    Contact ADAMI
    par le biais du site : http://www.adami.fr/rubriques-annexes/contacts.html

    Contact France Telévision : http://relations.france2.fr/ (Dans la première colonne "Vos opinions sur les émissions")

    " Monsieur le Président, je tenais à vous faire de mon indignation quant à l'utilisation d'animaux lors du Gala de l'Union des Artistes.
    Je suis choqué de constater qu'un Gala de Bienfaisance soit prétexte à utiliser des animaux tels des objets de divertissement.
    Je vous rapelle que les animaux présentés lors de cette édition (tigres, éléphants et otaries) ont des besoins bien spécifiques qui ne peuvent en aucun cas être satisfaits.
    Aussi, je vous demande Monsieur le Président à vous assurer à ce que la prochaine édition soit totalement exempt d'animaux... (formule de politesse) "

    Par ailleurs, nous vous invitons à lire l'infospuce : « Les animaux ne sont pas des clowns. » Jacques Perrin, si, publié par Charlie Hebdo (un Grand merci à Luce) >>

    (1) SCHWAMMER Harald Dr, PECHLANER Helmut Dr, GSANDTER Hermann, BUCHL-KRAMMERSTATTER Dr, Guidelines for keeping of wild animals in circuses, Vienne 1996.

    http://www.code-animal.com/campagne/gala_union_artiste.htm

  • Creuse : une laie massacrée au pied d'une église (La Montagne)

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    Une laie, visiblement pleine, a été massacrée à coup de merlin, sur le parvis de l'église de La Nouaille, à l'issue d'une battue de dispersion.

    Signez la pétition : cliquez-ici

    Le 7 mars dernier, le parvis de l’église de La Nouaille (Creuse) a été le théâtre d’une rare barbarie.

    Une laie, visiblement prête à mettre bas, venait d’échapper à une battue de dispersion et s’est retrouvée acculée par deux chiens contre un mur de l’église où elle avait trouvé un bien éphémère refuge.

    Trois hommes, dont le président de l’association communale de chasse agréée (ACCA) de La Nouaille, se sont alors « acharnés sur la laie pendant un quart d’heure », selon les témoins, l’arrosant de « coups de merlin et de coups de pied en proférant insultes et insanités ».

    L’animal s’est traîné sur plusieurs mètres avant de succomber sous les yeux d’une dizaine de témoins.

    « Les femmes étaient en pleurs, les enfants en parlaient le lendemain à l’école, très choqués » explique l’un d’eux.

    « Il y avait du sang jusque sur les marches de l’église ».

    Le président de l’ACCA assume et se justifie en expliquant qu’« il était hors de question de l’abattre avec une arme à feu en plein bourg. En s’enfuyant, elle risquait de blesser quelqu’un, la seule solution était de l’achever ».

    « En plus, ajoute-t-il, les chiens l’avaient déjà bien abîmée ».

    « À coups de merlin et de coups de pied »

    Cette barbare mise à mort a soulevé l’indignation de beaucoup d’habitants, notamment du louvetier et des chasseurs, puisque l’homme, s’il est président de l’ACCA, n’est pas chasseur.

    « La mise à mort fait partie de la chasse, mais dans certaines conditions. Cet homme est indigne d’être président d’une ACCA », explique le directeur de l’école, lui-même chasseur depuis plus de quarante ans, le premier à saisir l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).

    De l’avis de tous, il suffisait de rappeler et de saisir les deux chiens afin de laisser partir la laie…

    Ainsi qu’une battue de dispersion le veut, « puisque sa seule finalité, souligne un autre chasseur choqué par ces agissements, est l’éloignement des animaux hors des zones sensibles, sans prélèvement ni action de chasse ».

    L’enquête est ouverte

    Le constat pour l’ONCFS est clair :

    « Un sanglier est mort lors d’une battue de dispersion et la chasse était fermée à ce moment-là ».

    Mais « la mise à mort d’un animal déjà mortellement blessé n’est pas une infraction ».

    Malgré tout, si celle-ci intervient, elle doit être « rapide et efficace sans que l’animal souffre ».

    Ce qui n’est ici, une évidence pour personne.

    L’ONCFS a donc signalé l’affaire au parquet de Guéret qui a ouvert une enquête.

    « Les faits sont parfaitement inadmissibles, souligne le substitut du procureur de la République. Elle jette un discrédit considérable sur la chasse ».

    Le ou les auteurs des coups pourraient ainsi comparaître devant le tribunal pour mauvais traitement à animal.

  • Répression contre le mouvement animaliste en Autriche (billet L214)

    http://www.un.org/fr/events/humanrightsday/udhr60/images/cartoons/large/robinson.gif

    Résumé des événements de mai 2008 à mars 2010

    Mai à septembre 2008

    Le 21 mai 2008 plusieurs organisations de protection animale ou de promotion des droits des animaux ont été victimes d’opérations policières violentes en Autriche : perquisitions brutales dans les bureaux et domiciles privés, saisie des ordinateurs et autres matériels et documents, mise en détention provisoire de 10 militants, sans qu’aucun délit précis ne soit imputé à chacun d’eux : ils sont collectivement présumés membres d’une organisation criminelle et sont arrêtés en usant d’une loi d’exception (article 248a du code pénal) destinée à lutter contre le terrorisme et le crime organisé.

    Un des prisonniers a été libéré le 13 août 2008 et les 9 autres le 2 septembre, après plus de 100 jours de prison.

    Toutefois, la justice ne retire pas l’allégation selon laquelle ils formeraient une organisation criminelle ; ils restent sous la menace d’un procès.

    Le matériel saisi n’est pas rendu aux associations, bien qu’elles ne fassent l’objet d’aucune poursuite de la part de la justice autrichienne.

    Des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent pour dénoncer une atteinte aux droits humains et une tentative de paralyser par un coup de force un mouvement associatif dont les succès dérangent les filières de productions animales.

    Parmi ces réactions, celle de Florence Burgat dans un article publié le 5 septembre.

    Le 5 septembre 2008 était également une journée de mobilisation internationale, relayée notamment en France.

    Printemps 2009 : le projet d'inculpations refait surface

    La menace d’une réactivation de l’offensive contre le mouvement animaliste via l’article 278a s’est précisée au printemps 2009, laissant présager des inculpations.

    Alors que la décision (inculper ou non) est entre les mains de la ministre de la Justice, en Autriche, la mobilisation citoyenne est intense : des ONG (dont Amnesty International), des politiques, des universitaires, des journalistes dénoncent une atteinte inadmissible au droit d'expression et aux libertés politiques.

    A l'extérieur des frontières autrichiennes, le mouvement de solidarité s'organise notamment à travers la journée de solidarité internationale du 10 juin.

    Août 2009 : les inculpations tombent

    Le 20 août 2009, les 10 militants qui avaient été placés en détention provisoire en 2008 ont été inculpés au titre de l'article 278a du code pénal autrichien.

    Trois autres inculpations ont suivi. Le procès des 13 militants s'est ouvert le 2 mars 2010 (lire les résumés des compte rendus d’audience).

    Ils risquent jusqu'à 5 ans de prison.

    Qui pourra encore protéger les animaux si les lois sur "les organisations criminelles" sont détournées pour réduire leurs avocats au silence ?

    Qu'adviendra-t-il de nos libertés en Europe si, en Autriche ou ailleurs, l'arsenal anti-terroriste continue à être utilisé pour emprisonner et traduire en justice des personnes sur la base de dossiers à charge vides ?

    Vous pouvez vous informer de la situation et participer aux actions de soutien.

    A. S'INFORMER

    À lire sur le site de L214 :

    Le communiqué de l’association autrichienne VGT (Verein Gegen Tierfabriken) daté du 27 mai 2008.

    Le communiqué d'Amesty International du 4 juin 2008.

    Le communiqué commun de l'Association Végétarienne de France et de L214 daté du 9 juin 2008.

    Le message de Martin Balluch au mouvement international pour les droits des animaux daté du 9 juin 2008.

    Le communiqué de presse international "violation des droits humains en Autriche" signé par 174 groupes ou organisation de 32 pays du 25 juin 2008.

    La déclaration de Martin Balluch lors du réexamen de sa mise en détention provisoire,
    le 7 juillet 2008

    Le communiqué de presse "Tous terroristes ? - Lettre ouverte à José Manuel Barroso" du 20 juillet 2008.

    Déclaration de Martin Balluch, 26 août 2008

    Le communiqué de presse "Sortie de prison à la Une des journaux !" paru suite à la libération des prisonniers le 3 septembre 2008 et le compte-rendu des actions du 5 septembre.

    Le message assez pessimiste de Martin Balluch à la liste freedom du 11 novembre

    Article 278a : certains ont été touchés, tous sont visés, novembre 2008

    Déroulement du procès des 13 militants : accès aux compte rendus publiés au fil des semaines.

    D'autres informations en français :

    Informations plus complètes en allemand et anglais :

    • site de VGT
    • site de Tierschutzprozess qui publie le compte rendu quotidien des séances du tribunal

    B. AGIR

    a) Rejoindre les réseaux de soutien :

    b) Participer à l'opération « auto-dénonciation » :

    Il s'agit de signer un texte qui sera remis aux autorités autrichiennes.

    Dans ce texte, vous déclarez que vous pourriez vous aussi être inculpé(e) d'appartenance à une organisation criminelle, pour avoir participé à des campagnes de protection animale.

    Pour connaître les modalités de cette opération, consulter le billet du 19 octobre 2009 sur le blog du FSIA

    Ecrire aux autorités autrichiennes :