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Go vegan! - Page 22

  • Vegan.fr sera présente au Paris Vegan Day (1er & 2 octobre 2011)

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    Vegan.fr sera présente à cette nouvelle édition du Paris Vegan Day.

    Une conférence sur le véganisme abolitionniste aura lieu le 1er octobre de 14 à 15 h, donnée par moi-même.

    L'association tiendra également une table d'information.

    Programme : http://www.parisveganday.fr/programme-2011/

    Présentation de l'asso sur le site du PVD :

    "Vegan.fr est une association qui promeut le véganisme et l’abolition de l’exploitation animale.

    Les animaux étant des individus sentients et la sentience étant le seul critère pertinent qui fonde l’égalité, ils ne doivent pas être considérés comme des propriétés dont les intérêts sont nécessairement subordonnés à ceux des exploiteurs.

    Les productions fermières et laitières, intensives ou familiales, industrielles ou biologiques, ne respectent pas et ne respecteront jamais les animaux, qui se retrouvent privés de leur liberté et de leur droit le plus fondamental : la vie.

    Se tourner vers un mode de vie végan est l’unique moyen de ne plus participer à leur exploitation et d’y mettre fin.

    Le site de l’association : www.vegan.fr est une très bonne source d’information avec divers liens vous renvoyant vers différentes communautés véganes (Wikipédia, forum, restaurants, groupes de musique, cuisine, etc.), et rapporte également l’actualité de la sphère végane en France et à l’étranger.

    Etant donné que Vegan.fr plaide pour une véritable [r]évolution éthique, l’association compte parmi ses membres de nombreux militants.

    Vous pouvez retrouver les actions auxquelles ils participent sur Vegan.fr, et même vous joindre à eux pour vous aussi faire valoir les Droits des Animaux.

    Une autre manière de faire passer le message est de faire circuler les tracts informatifs qui sont disponibles sur le site au format PDF.

    Et si vous ne vous sentez pas l’âme d’un activiste, vous pouvez également soutenir l’association soit en devenant membre, soit en faisant un don – pour ce faire, il vous suffit de vous rendre sur le site internet et de cliquer sur la catégorie correspondante.

    Vegan.fr tiendra une table d’information sur le salon du Paris Vegan Day. Vous pourrez ainsi en savoir plus sur le véganisme abolitionniste, les Droits des Animaux et l’association."

    http://www.parisveganday.fr/?s=vegan.fr&search=Search

     

    PARIS VEGAN DAY – 2011
    Entrez dans l’Ère Végétale

    Les 1 & 2 Octobre 2011 à La Bellevilloise.
    19-21, rue Boyer – 75020 Paris – France
    Entrée : Prix libre (mais suggéré à 2€)

    Le salon Paris Vegan Day s’oriente depuis deux ans vers la mise en œuvre d’un salon / festival 100% végétal au sens large. Ce weekend est composée de stands, d’ateliers, de conférences et de débats autour de sujets constituant les raisons de ce mode de vie 100% responsable. La découverte de ce salon a fait le plaisir de plus de 4 500 personnes l’année passée.

    Ce succès, le salon le doit à une programmation de qualité, à un remarquable investissement des membres de l’association, à une passion partagée pour les rencontres autour de la gastronomie, l’écologie, le respect de la vie animale et pour le bien-être et la santé.

    Après une édition 2010 faisant appel à des associations et entreprises régionales aux beaux parcours, le salon confirme, pour cette année 2011, sa volonté de faire découvrir de nombreuses jeunes entreprises, des associations dynamiques européennes et des ateliers et conférences pleins de sensations.

    http://www.parisveganday.fr/

  • "Le triomphe de l’obscène, le mépris des victimes et la défaite du mouvement" (Vegmag)

    http://static.blogstorage.hi-pi.com/photos/ninamyers.blogspace.fr/images/gd/1259469322/La-betise-humaine-citations.jpg

    La nouvelle est tombée, sans surprise : la célèbre organisation de défense animale PETA, connue pour le sexisme de ses campagnes, va ouvrir son propre site pornographique, peta.xxx.

    Sans ironie aucune, on peut dire que la boucle est bouclée : tout tendait vers ce but, des campagnes « I’d rather go naked than wear fur  » et « Vegetarians have better sex » aux innombrables manifestations de rue en tenue légère organisées par l’association dans le monde entier.

    Sur peta.xxx, des scènes pornographiques alterneront avec des images de torture animale : la chair des unes, la chair des autres, consommées à toutes les sauces du voyeurisme.

    Des « stars du porno » ont d’ores et déjà annoncé leur participation - hautement rémunérée, cela va sans dire.

    Le mélange promet d’être explosif, les recettes juteuses, et il faudra s’attendre, si ce genre d’initiative se banalise (et il semble bien que tel soit le cas) à une recrudescence notable des actes de zoophilie et de torture à caractère sexuel sur ceux-là mêmes dont on prétend défendre les droits.

    « Nous vivons dans un monde hyper-connecté et nous sommes bien conscients que c’est en se démarquant qu’on a le plus de chances de sensibiliser de nouvelles personnes à notre cause. »

    Ces propos, qui émanent de Lindsay Rajt, la porte-parole de PETA, laissent pantois : la pornographie étant devenue la chose la plus banale du monde, comment peut-on prétendre qu’elle sert à se « démarquer » ?

    Est-ce, de la part de Mme Rajt, de la candeur, du cynisme, de la simplicité, ou les trois à la fois ?

    PETA affirme viser à l’efficacité : la pornographie est le plus sûr moyen de toucher un très large public, et de sensibiliser ainsi le maximum de gens au sort des animaux.

    Mais outre la naïveté presque touchante d’une telle croyance (depuis quand les amateurs de pornographie viennent-ils sur un site pornographique pour autre chose que du sexe ?), on se demande si cette naïveté ne sert pas en fait d’aimable camouflage à des mobiles beaucoup moins avouables : un terrible appât du gain et une inversion des valeurs qui révèle bien plus que de l’hypocrisie, presque une volonté de sape.

    Dans un tel contexte en effet, l’être nonhumain apparaît comme une victime de si peu d’importance qu’on la donne en pâture aux pervers et qu’on ridiculise le mouvement pour la défense de ses droits en faisant intervenir sur le devant de la scène, non pas des militants inspirés et dignes, mais des femmes-esclaves afin d’attirer le gogo, le machiste lambda, le beauf majeur, qui se contrefichent du sort des animaux.

    On imagine aisément ce qu’aurait été, par exemple, l’issue du mouvement pour les droits civiques aux Etats-Unis si Martin Luther King, au lieu d’entraîner à sa suite des militants sérieux et déterminés, porteurs de valeurs fortes et guidés par leurs seuls idéaux de justice, avait organisé, en vue de ratisser large, des marches de femmes noires en tenue d’Eve.

    L’issue en aurait été nulle.

    Pis : le mouvement pour les droits civiques aurait été complètement discrédité, Martin Luther King et ses partisans seraient passés pour des guignols et le message aurait été envoyé aux hommes blancs selon lequel les femmes noires étaient bien les objets sexuels qu’ils croyaient.

    La politique de ségrégation aurait perduré, se serait intensifiée et les Noirs seraient aujourd’hui encore considérés comme des citoyens de troisième ordre.

    Le propre du carnaval n’est pas de changer le monde, mais de divertir. Le divertissement, le festif : tels sont, comme par hasard, les maîtres-mots de l’époque.

    Or, défendre les intérêts des victimes, ce n’est pas faire le carnaval.

    Ce n’est pas faire la fête.

    Ce n’est pas faire n’importe quoi.

    Ce n’est pas flatter le voyeurisme des foules, ce n’est pas décrédibiliser la cause et les victimes.

    Ce n’est pas faire appel au star-system si prompt à retourner sa veste et embrasser toutes les causes, même contraires, pour autant qu’elles lui font de la publicité.

    Bref, ce n’est pas ridiculiser tout un mouvement.

    Lorsqu’un humanitaire lutte contre la famine en Afrique, il ne va pas manifester nu dans la rue, ni fonder un site X où défileront des séquences pornographiques entrecoupées d’images d’Ethiopiens mourant d’inanition.

    Cela serait considéré comme parfaitement obscène, insultant pour les victimes et totalement contre-productif.

    Pourquoi les animalistes se permettent-ils de ridiculiser ainsi leur propre cause, sinon parce qu’ils ne respectent pas la personne animale, quoi qu’ils en disent ?

    D’ailleurs (et ceci explique probablement cela), le pourcentage de militants végans est incroyablement faible au sein du mouvement, ce qui prouve bien que les autres, autrement dit la majorité, ne prennent pas les animaux au sérieux, et que le mouvement est encore à l’état embryonnaire.

    PETA et d’autres associations du même acabit (1) surfent allégrement sur la vague de vulgarité qui déferle sur notre époque et qu’elle caractérise.

    Tous les moyens sont bons, plaident ces associations, pour sensibiliser le public à la cause animale.

    Or, non, tous les moyens ne sont pas bons, et la fin ne les justifie pas tous.

    Aussi bien, le public reste parfaitement insensible au message qu’on prétend lui transmettre.

    Et d’ailleurs, quelle est la fin réellement poursuivie ici ?

    Certainement pas celle de l’exploitation animale.

    Les animaux, de cette débauche de médiocrité, sortent vaincus, et la cause discréditée.

    PETA, et toutes les organisations qui l’imitent (elles sont nombreuses à embrayer sur ce terrain, la dernière en date étant GAIA et le lancement le 9 septembre prochain de la « journée sans slip » pour protester contre la castration à vif des porcelets), ont réussi à faire passer les militants des droits des animaux pour des clowns et des débiles, incapables de comprendre qu’on ne lutte pas contre une discrimination en en exploitant une autre.

    « J’ai essayé de rendre clair que c’est mal d’utiliser des moyens immoraux pour atteindre une juste fin. » (2)

    « Aucun homme moral ne peut patiemment se conformer à l’injustice. » (3)

    Telles sont les paroles de Martin Luther King, dont nos animalistes autoproclamés feraient bien de s’inspirer.

    A leur absence de radicalité éthique, manifeste dans leur politique d’orientation welfariste et les divers partenariats marketing qu’ils forment avec les exploiteurs des animaux, s’ajoute la promotion du sexisme.

    Ce triomphe de l’obscène signe la défaite du mouvement.

    Un mouvement pour les droits des animaux ne peut faire l’apologie du sexisme ou du consumérisme sexuel.

    Il ne peut dénoncer l’animal-objet et son exploitation s’il promeut parallèlement la femme-objet et son exploitation.

    Il ne peut espérer faire évoluer l’être humain s’il flatte en lui ce qu’il doit précisément combattre.

    Il ne peut prétendre élever s’il s’abaisse lui-même.

    Le sexisme est l’un des maux endémiques dont souffre l’humanité, et il est navrant de constater qu’il est utilisé comme ressort quasi systématique de l’antispécisme.

    C’est là non seulement la marque d’un illogisme tragique, mais aussi d’une navrante stupidité.

    Nous vivons une époque où la vulgarité trône partout.

    Les médias nous en abreuvent, le juteux marché de la dépendance à la pornographie s’est organisé et bien sûr, les foules s’y sont jetées, là comme ailleurs, sans aucun esprit de résistance, sans aucune conscience d’être dupées : bien au contraire, chacun ne s’est jamais autant senti libre, au point de le marteler à chaque seconde, tout en l’étant de moins en moins.

    Il ne faudra pas, pour excuser notre passivité, invoquer plus tard la fatalité, la rapacité capitaliste ou l’influence pernicieuse d’un pouvoir qui nous manipule, mais bien notre seul abandon de nous-mêmes, la défaite de notre pensée et la cession de notre responsabilité.

    Martin Luther King – encore lui - affirmait que l’égalité raciale viendrait moins de la promulgation des lois défendant la personne que de la manière dont cette personne s’envisageait elle-même.

    Aussi nous prêterons-nous pour finir à un jeu permutatoire éloquent, en remplaçant, dans l’extrait qui suit, le mot « Noir » par le mot « femme » :

    Aussi longtemps que l’esprit est mis en esclavage, le corps ne peut jamais être libre.

    La liberté psychologique, un ferme sens d’estime de soi, est l’arme la plus puissante contre la longue nuit de l’esclavage physique. […]

    La femme sera libre quand elle atteindra les profondeurs de son être et qu’elle signera avec le stylo et l’encre de son humanité affirmée sa propre déclaration d’émancipation.

    Et avec un esprit tendu vers la vraie estime de soi, la femme doit rejeter fièrement les menottes de l’auto-abnégation et dire à elle-même et au monde :

    « Je suis quelqu’un. Je suis une personne. Je suis une femme avec dignité et honneur. J’ai une histoire riche et noble. » (4)

    Des esclaves ne sauraient libérer d’autres esclaves, et leurs exploiteurs encore moins.

    Méryl Pinque

    Vegan.fr

    Notes :

    (1) Il y a quelques mois, la SPA italienne embauchait l’acteur pornographique Rocco Siffredi, connu pour l’extrême violence misogyne de ses prestations, dans le cadre d’une campagne publicitaire contre l’abandon. En 2009, une strip-teaseuse se faisait étriper dans une vidéo de l’association hollandaise Wakker Dier (voir http://www.lepost.fr/article/2009/0…).

    (2) Letter from a Birmingham Jail, 1963.

    (3) Martin Luther King, The Autobiography of Martin Luther King, Jr., New York, Warner Books, 1998 (chap. 2).

    (4) Where Do We Go from Here ? Discours au SCLC (Southern Christian Leadership Conference), 16 août 1967.

    Mots-clés :  PETA porno sexisme animaliste

    http://www.vegmag.fr/005-actus/043-paroles-veganes/752-le-triomphe-de-l-obscene-le-mepris.html

  • "De la cohérence" (Vegmag)

    Harmonie innéfable

    http://www.vegmag.fr/005-actus/043-paroles-veganes/661-paroles-veganes-de-la-coherence.html

     De la cohérence

    Un synonyme du mot cohérence est harmonie.

    Un de ses antonymes est confusion.

    Entre la confusion et l’harmonie, notre choix devrait être fait, surtout lorsqu’il s’agit du bien de ces animaux que nous affirmons défendre.

    Souvent pourtant l’on prétend que la cohérence en ce domaine est impossible, que le monde étant régi par une exploitation animale omniprésente, nul ne serait, en pratique, en mesure d’être cohérent absolument.

    Mais c’est méconnaître une des règles morales fondamentales, à savoir que si la perfection n’existe pas, en revanche chacun se doit d’y tendre.

    Miguel d’Unamuno disait à propos de Dieu :

    « Croire en Dieu, c’est désirer qu’il existe, et c’est, en outre, se conduire comme s’il existait. »

    Il voulait dire par là que ce n’est pas tant le fait que Dieu existe ou non qui importe, mais le fait que nous nous conduisions comme si tel était le cas, et, pourquoi pas, en « accoucher » ainsi pour de bon.

    Cela vaut pour le sujet qui nous occupe.

    Peu importe qu’il soit possible ou non, dans le monde tel qu’il est, d’être absolument végan (peut-être ne le pouvons-nous pas en effet) : l’essentiel est de nous efforcer de tendre vers cet absolu par tous les moyens et autant qu’il est possible, par respect des non-humains dont nous prétendons prendre en compte les intérêts, et faire advenir, de cette façon, un monde libéré de l’exploitation animale.

    Le fait de tendre vers cet absolu respect par tous les moyens et autant qu’il est possible, c’est précisément la cohérence.

    Et la cohérence exige deux qualités cardinales : la volonté et l’humilité.

    La volonté est ce qui nous fait le plus défaut.

    Souvent nous sommes régis par des forces qui ne sont pas nôtres, tout en croyant le contraire.

    Nous sommes influençables, que ce soit par d’autres humains, la publicité, la mode ou nos faiblesses particulières qui nous empêchent d’être authentiquement libres.

    Nous nous croyons libres mais il est rare que nous le soyons, car nous pensons peu par nous-mêmes.

    Or la liberté n’est rien sans la volonté.

    Est libre celui qui conquiert, par le vouloir, son affranchissement.

    Il devient alors cet individu unique en ce qu’il est porteur de ses propres valeurs.

    L’homme volontaire est donc celui de la conscience.

    La conscience d’un humain se préoccupant moralement des autres humains lui interdit de nuire à ces derniers.

    Un humanitaire possédant la conscience de sa mission respecte l’engagement moral qui est le sien, celui de venir en aide à ses semblables.

    Un humanitaire qui déroge à sa mission n’en est plus un (ainsi de celui qui, par exemple, sera reconnu coupable d’attouchements sexuels sur des enfants qu’il devait au départ protéger).

    Il en va de même de l’animaliste.

    L’animaliste, s’il veut mériter ce nom, doit respecter son propre engagement moral, qui est de ne rien faire qui puisse nuire aux animaux.

    Un animaliste se doit donc d’être végan, à moins de reconnaître qu’il n’en est pas un dans le sens où sa volonté n’est pas assez forte pour vaincre son désir de consommer, par exemple, des œufs et du fromage alors qu’il sait que la production d’œufs et de produits laitiers, fussent-ils bios, condamne des animaux à la torture et à la mort, soit tout ce contre quoi il déclare s’opposer.

    C’est ici que l’humilité entre en jeu.

    Consentir à reconnaître son manque de volonté, et donc de conscience, suppose un pas fondamental dans la bonne direction.

    La plupart des végans sont d’anciens omnivores ou végétariens qui ont eu l’humilité de remettre en cause leur mode de vie dans le sens d’une plus grande cohérence avec leurs idéaux.

    L’éthique végane abolitionniste ne prétend pas faire preuve d’autre chose que de cohérence, c’est-à-dire d’harmonie avec les principes intangibles que tout animaliste se doit de posséder, mais aussi d’harmonie dans le monde.

    Méryl Pinque

    http://www.vegmag.fr/005-actus/043-paroles-veganes/661-paroles-veganes-de-la-coherence.html?var_mode=

  • Petite leçon de logique : le véganisme, une nécessité morale

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    Vous respectez les animaux ?

    Alors ne les consommez plus : devenez végan.

    Supprimez de votre vie quotidienne tous les produits d'origine animale : viande, produits laitiers, oeufs, miel, cuir, laine, soie, etc.

    Tous ces produits sont aisément remplaçables par d'autres qui ne proviennent pas de la souffrance et de la mort de ces animaux que par ailleurs vous prétendez défendre.

    Toute utilisation des animaux est de l'exploitation.

    Il n'y a pas d'exploitation "humaine".

    La seule manière de mettre fin à l'exploitation, c'est de renoncer à tous les produits d'origine animale.

    La seule solution, c'est de devenir végan.

  • A propos de l'abattage rituel et de l'abattage des animaux en général

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    La question de l'abattage rituel soulève deux problèmes de taille :

    1) un problème d'ordre éthique : le meurtre des animaux dans les abattoirs, qu'il soit rituel ou non.

    Ne tombons pas dans le piège de croire que les animaux abattus "non rituellement" ne sont pas torturés, et ne jetons pas (je parle ici de la majorité des gens qui ne sont pas végans) le haro sur l'abattage rituel pour se sentir moralement autorisés et blanchis à continuer de consommer des produits animaux sous prétexte que lesdits animaux ont été abattus "non rituellement".

    Car c'est bien ce qui se passe : j'en veux pour preuve la discussion soutenue que j'ai depuis quelques jours avec certaines dames de la  "protection animale", non véganes ni même végétariennes, qui clament leur horreur de l'abattage rituel pour mieux se persuader qu'elles ne font rien de mal, elles, en consommant du non halal/casher (ce qui n'est même pas vrai dans les faits, vu que de plus en plus d'animaux sont tués rituellement sans que le consommateur le sache).

    2) un problème d'ordre social et civilisationnel : nous ne devons pas tolérer l'abattage rituel dans des sociétés qui ont pris le parti des Lumières et du rejet des religions dogmatiques.

    C'est bien la peine de bouffer du curé à longueur de temps si c'est pour in fine bénir les imams (et les rabbins) sous prétexte qu'ils sont "autres" que nous (et  donc forcément mieux).

    En fait, on est en train de régresser en tolérant le retour des rites les plus sanglants (que le Coran ne prescrit même pas).

    Cela démontre que nous signons notre arrêt de mort en un étrange masochisme que personne ou presque ne semble remarquer, encore moins analyser - ce qui pourtant serait passionnant.

    Conclusion : nous devons lutter contre l'abattage rituel, mais également contre toutes les formes d'abattage et d'exploitation des animaux quelles qu'elles soient, et ce partout dans le monde.

    Pour cela, une seule voie : celle du véganisme.

    M. P.

  • "Malnutrition et végétalisme : pas d'amalgame" : communiqué de l'AVF (Association Végétarienne de France)

    Photo tirée du blog "The Vegan Mom" :

    http://theveganmom.com/2011/01/11/feeding-your-vegan-baby/

    Pour diffusion immédiate : vendredi 1er avril 2011
    Contact : Isabelle Dudouet-Bercegeay : 06-61-16-02-33 - avf.medias@vegetarisme.fr

    MALNUTRITION ET VÉGÉTALISME : PAS D’AMALGAME.

    Les parents végétaliens d’une fillette décédée à l’âge de 11 mois, en mars 2008, sont jugés cette semaine aux assises, pour « privation de soins ou d’aliments ».

    L’Association Végétarienne de France fait savoir que la mise en avant systématique du fait que les parents de la fillette sont végétaliens conduit à un injuste amalgame.

    L’association rappelle qu’il existe des millions de familles végétaliennes à travers le monde dont les enfants, végétaliens de naissance, sont en bonne santé.

    Monter en épingle un cas isolé stigmatise toute une communauté, généralement bien
    informée.

    L’inconscience de parents incapables de s’occuper de la santé de leur enfant n’a aucun rapport avec la pratique du végétalisme (qui exclut la consommation de produits ou sous-produits d’origine animale).

    L’Association Végétarienne de France attire l’attention sur le fait que, contrairement aux affirmations aussi péremptoires que non fondées de certains professionnels de santé, une alimentation végétalienne bien menée est adéquate sur le plan nutritionnel et bonne pour la santé, et ce à tous les âges de la vie.

    C’est ce qui ressort d’une revue exhaustive de la littérature médicale menée en 2009 par la plus grande association de diététiciens au monde, à savoir l’Association américaine de Diététique.

    C’est également la position de l’association française APSARes (Association de Professionnels de Santé pour une Alimentation Responsable).

    Les alimentations végétarienne et végétalienne sont mal connues d’une grande partie du corps médical français, qui éprouve ainsi des difficultés pour apporter conseils et informations fiables aux familles faisant ce choix alimentaire (très répandu dans d’autres pays européens ou aux U.S.A.).

    Cet état de fait a probablement contribué à ce drame.

    L’Association Végétarienne de France se tient à la disposition de ceux qui souhaiteraient rencontrer des familles françaises dont les enfants sont végétaliens de naissance et en bonne santé.

    Nous pouvons également vous mettre en contact avec des professionnels de santé spécialisés dans les alimentations végétarienne et végétalienne.

    Plus d’informations sur www.vegetarisme.fr

    http://www.vegetarisme.fr/_pdfs/CP20110401_reaction_au_proces_du_couple_de_vegetaliens.pdf

  • "Le nouvel âge de l’abolitionnisme", par Cynthia Fleury (L'Humanité)

    http://vivrevegan.fr/wp-content/uploads/2010/03/Sans-titre14.jpg

    La Chine, (future) patrie des droits de l’homme, vient d’interdire les cirques ne respectant pas les droits des animaux, la recrudescence de maltraitance animalière ayant alarmé les autorités.

    L’éthique animale est-elle 
le premier chemin vers une éthique humaine ? Ou bien plutôt l’inverse ? Et d’ailleurs jusqu’où respecter le droit des non-humains ?

    Même si notre métaphysique a placé au cœur et 
au sommet de son système l’homme, il n’en demeure pas moins que chez Thomas d’Aquin, déjà, la cruauté envers les animaux est dénoncée pour mieux protéger les hommes 
de leur propre cruauté.

    Au siècle des Lumières, Kant confirmera l’intuition première en formulant sa théorie des devoirs indirects :

    « Les devoirs envers les choses inanimées sont également des devoirs indirects envers l’humanité. (…) Personne ne doit détruire les beautés de la nature, car ce qui n’est d’aucun usage à l’un peut encore être utile à l’autre ».

    Il semblerait ainsi que, chez le père de l’impératif catégorique, la notion même de valeur de la nature soit inappropriée.

    « Ce n’est pourtant pas à l’égard de la chose elle-même qu’il nous faut observer ce devoir, mais à l’égard de nos semblables. »

    Dans son dernier ouvrage portant le nom de la plate-forme pétrolière offshore qui explosa dans le golfe du Mexique en 2010, provoquant la plus forte marée noire de l’histoire états-unienne (1), Stéphane Ferret rappelle ce moment indélicat de notre métaphysique occidentale, à savoir qu’elle ne concède pas une valeur en eux-mêmes aux êtres de nature mais seulement à celui qui a le pouvoir de les valoriser.

    Pourtant, ils sont nombreux comme Victor Hugo à avoir ressenti cette faille éthique :

    « Sans doute était-ce le premier devoir, écrit l’écrivain. Il fallait civiliser l’homme du côté de l’homme. La tâche est avancée déjà et fait des progrès chaque jour. Mais il faut aussi civiliser l’homme 
du côté de la nature. Là tout est à faire. »

    Depuis, force est de constater que nous accusons un profond retard venu se matérialiser dans la crise écologique.

    Si la crise écologique est donc métaphysique, c’est parce que « la sphère des existants dotés d’une capacité de valorisation ne correspond pas forcément à la sphère des existants susceptibles d’être valorisés ».

    Stéphane Ferret poursuit en tentant de substituer à nos métaphysiques anthropocentriques (christianisme, cartésianisme, humanisme) des métaphysiques plus acentriques ou polycentriques (animisme, spinozisme, darwinisme), que certains pourraient nommer aujourd’hui plus écocentriques ou biocentriques.

    Concernant l’éthique animale, le débat opposerait, quant à lui, les visions welfaristes (dite du bien-être) contre les visions abolitionnistes.

    La première s’intéresse au sort des animaux exploités ; la seconde refuse simplement l’idée même d’une légitimité à exploiter l’animal.

    Pour Tom Regan, célèbre abolitionniste, il convient, rappelle Stéphane Ferret, « d’arrêter l’utilisation des animaux dans le cadre d’expérimentations scientifiques, d’éradiquer l’élevage commercial, de prohiber la chasse et le piégeage ».

    Il ne s’agit donc pas de réformer mais simplement d’éradiquer ces pratiques.

    « Le mouvement des droits des animaux est un mouvement abolitionniste ; notre but n’est pas d’élargir les cages, mais de faire qu’elles soient vides. »

    Gary L. Francione, militant de la cause, le résume d’un seul article :

    « Tous les êtres sensibles, humains et non humains, ont un droit : le droit fondamental de ne pas être traités par d’autres comme leur propriété. »

    Of Mice and Men… Le drame n’est pas près de s’arrêter.

    (1) Deepwater Horizon, Le Seuil, 2011.

    Cynthia Fleury

    http://www.humanite.fr/08_02_2011-le-nouvel-%C3%A2ge-de-l%E2%80%99abolitionnisme-464607

    (Précision par rapport à cet article (qui a le mérite de parler de l'abolitionnisme) : Gary Lawrence Francione n'est pas un simple "militant", mais un professeur de droit, un philosophe et un théoricien : celui du véganisme abolitionniste.)

  • Mais pourquoi Jonathan Safran Foer ne va-t-il pas au bout de ses conclusions en devenant végan ?

    Jonathan Foer.jpg

    Faut-il manger les animaux, de J. S. Foer : de la cohérence qui n'advient pas

    La parution aux Editions de L'Olivier, le 6 janvier dernier, du livre de J. S. Foer Faut-il manger les animaux ? (Eating Animals) connaît un certain retentissement en France, mais pas autant qu'il le mérite.

    La France reste la France, et Foer, dans notre beau pays, fait (encore) figure d'extraterrestre.

    L'intelligentsia hexagonale s'émeut à peine et ose sourire d'un sujet qui pourtant fait la honte de l'humanité, sans voir qu'entre elle et la civilisation qu’elle se prévaut d’incarner, le fossé se creuse inexorablement.

    Les intellectuels, en France, sont des mammouths de l'éthique.

    Alors que les pays anglo-saxons développent depuis des décennies la réflexion sur les droits des animaux à l'Université (Gary Francione et Gary Steiner, pour ne citer qu'eux, sont des professeurs talentueux qui ont voué leur vie académique à cette question) et dans les arts (Joyce Carol Oates, qui fut la professeure de Foer, l'aborde en filigrane dans plusieurs de ses romans), la France persiste, signe, et stagne.

    Dans cette France-là, le simple fait de poser la question de savoir s'il est moral de manger les animaux nonhumains expose encore aux sarcasmes.

    Le fait qu'un écrivain jeune et aussi doué que S. F. Foer s'en émeuve devrait logiquement « interpeller » nombre de nos plus éminents penseurs, quoi qu'ils en aient.

    Le cynisme français quant aux propos de Foer est d'autant plus étonnant que l'auteur ne va même pas au bout de sa propre logique, qui serait de devenir végan afin de faire cesser le meurtre et la torture de centaines de milliards d'êtres sensibles chaque année, et dont le seul « tort » est de ne pas appartenir à notre espèce.

    Comme toutes les discriminations, celle-ci est également abjecte et porte un nom : spécisme.

    Dans un monde réellement civilisé, les droits fondamentaux des animaux nonhumains sensibles seront reconnus et respectés.

    Or le respect de l'autre commence par le fait de ne pas l'exploiter, le consommer ou l'utiliser de quelque manière que ce soit.

    Pour cela, une seule voie : celle du véganisme.

    On espère que J. S. Foer tirera bientôt la leçon morale de ses propres observations en devenant végan.

    http://read.blee.net/blog/wp-content/uploads/2009/11/eatinganimals.jpg

    Faut-il manger les animaux ?, de Jonathan Safran Foer

    Editions de l'Olivier

    Comment traitons-nous les animaux que nous mangeons ?

    Convoquant souvenirs d’enfance, données statistiques et arguments philosophiques, Jonathan Safran Foer interroge les croyances, les mythes familiaux et les traditions nationales avant de se lancer lui-même dans une vaste enquête.

    Entre une expédition clandestine dans un abattoir, une recherche sur les dangers du lisier de porc et la visite d’une ferme où l’on élève les dindes en pleine nature, J.S. Foer explore tous les degrés de l’abomination contemporaine tout en se penchant sur les derniers vestiges d’une civilisation qui respectait encore l’animal.

    Choquant, drôle, inattendu, ce livre d’un des jeunes écrivains américains les plus doués de sa génération a déjà suscité passions et polémiques aux Etats-Unis et en Europe.

    http://www.editionsdelolivier.fr/