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Go vegan! - Page 25

  • Le véganisme : seulement un moyen parmi d’autres de réduire la souffrance, ou un principe fondamental de justice et de non-violence ? (Gary Francione)

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    Chers collègues,

    Il est primordial de comprendre qu’il existe des différences significatives parmi ceux qui se considèrent végans.

    Il y a une différence entre ceux qui maintiennent que le véganisme est simplement un moyen de réduire la souffrance, et ceux qui maintiennent que c’est un engagement fondamental en faveur de la justice, de la non-violence et de la reconnaissance de la personnalité morale des animaux non-humains.

    La différence entre ces deux groupes n’est pas seulement un problème théorique abstrait – cela a de profondes conséquences pratiques.

    La position dominante parmi les nouveaux réformateurs est que le véganisme est un moyen, parmi d’autres, de réduire la souffrance.

    Veuillez bien comprendre que dans cette optique, le véganisme n’est en rien différent des élevages de poules hors-cage ou bien de la viande produite au sein d’abattoirs conçus par Temple Grandin, récompensée par la PETA.

    Ce sont, disent les néo-réformistes, seulement des méthodes pour réduire la souffrance.

    Si X choisit de réduire la souffrance en devenant vegan, c’est bien.

    Si Y choisit de réduire la souffrance en mangeant des oeufs de poule élevées hors-cage, c’est bien.

    Si X décide de réduire la souffrance en mangeant végétarien le lundi et en mangeant de la viande bio le mardi, c’est bien aussi.

    Maintenir que X, pour des raisons morales, devrait être végan le lundi, le mardi et tous les autres jours de la semaine serait en revanche “absolutiste”, “fondamentaliste” ou “fanatique”.

    Des gens comme Peter Singer et des groupes comme “Vegan” Outreach ou la PETA maintiennent cette position.

    Par exemple, Singer maintient qu’être un “omnivore consciencieux” est une “position éthique défendable”.

    Il prétend qu’être vegan en toute circonstance est “fanatique”.

    Singer se décrit lui-même comme un “végan flexible”, qui est non-vegan quand ça l’arrange.

    Il mentionne manger des oeufs et du lait bio.

    Il parle du “luxe” de manger de la viande et autres produits provenant d’animaux qui ont été bien traités, selon lui, et tués “humainement”.

    La PETA affirme qu’adhérer au véganisme par principe est seulement une question de “pureté personnelle”, de “zèle culturel narcissique” et d’”obsession fanatique”.

    “Vegan” Outreach insiste clairement sur la souffrance et minimise l’exploitation des animaux en prétendant que le véganisme n’est pas une fin en soi.

    Ce n’est pas un dogme ou une religion ni une liste d’ingrédients interdits ou de lois immuables – c’est seulement un outil pour s’opposer à la cruauté et réduire la souffrance.

    Les néo-réformistes font l’hypothèse fondamentale que tuer les animaux, en soi, ne leur inflige aucun dommage intrinsèque.

    Les animaux se moquent que nous les exploitions et tuions.

    Ils se préoccupent seulement de la façon dont nous les traitons et tuons.

    Dans la mesure où ils ne souffrent pas trop, les animaux seraient indifférents à notre exploitation.

    Ils n’auraient pas d’intérêt à vivre une longue vie.

    C’est ce courant de pensée qui est à l’origine du mouvement “Viande Heureuse”, qui constitue le plus grave retour en arrière depuis plusieurs décennies dans la lutte pour la justice envers les non-humains.

    C’est ce courant de pensée qui incite la PETA et Singer à maintenir que nous aurions l’obligation de ne pas être vegans dans les situations où cela pourrait déranger les autres.

    Je rejette ce point de vue.

    Je crois que c’est spéciste de maintenir que les non-humains doivent avoir un esprit similaire à l’esprit humain pour avoir un intérêt à une existence continue.

    Tout être conscient a un intérêt à une existence continue dans la mesure où il préfère, veut et désire rester en vie.

    Nous ne pouvons pas plus justifier l’utilisation de non-humains comme ressources pour les humains que nous pouvons justifier l’esclavage.

    L’exploitation animale et l’esclavage ont au moins un point commun important : les deux institutions traitent des êtres conscients exclusivement comme des ressources pour les autres.

    Cela ne peut être justifié à l’égard des humains, cela ne peut être justifié à l’égard des non-humains non plus – quelle que soit la façon dont nous les traitons.

    L’approche abolitionniste voit le véganisme comme l’application du principe d’abolition à la vie de l’individu.

    C’est notre façon personnelle d’affirmer la personne morale de tous les êtres conscients et de rejeter le statut de simple bétail des non-humains.

    Le véganisme est une partie essentielle de notre engagement pour la non-violence.

    Le véganisme n’est pas seulement un moyen de réduire la souffrance : c’est le strict minimum pour faire justice aux non-humains.

    Ce n’est pas la dernière étape dans notre quête pour rejeter la schizophrénie morale qui caractérise la relation entre humains et non-humains.

    C’est la première étape.

    Si les animaux ont une quelconque importance morale, alors on ne peut pas les manger, les exploiter, ou se vêtir de leur peau.

    Un vegan n’est pas vegan seulement le lundi ou quand ça l’arrange.

    Un vegan est vegan en permanence.

    Je ne choisirais pas plus de ne pas être vegan pour faire plaisir à quelqu’un que je ne resterais silencieux par peur d’offenser si quelqu’un faisait une blague raciste ou harcelait une femme.

    Ce n’est pas plus fanatique ou absolutiste d’être vegan en toute circonstance que de rejeter la pédophilie ou le viol en toute circonstance.

    En effet, qualifier un véganisme permanent d'“absolutiste” est en soi spéciste, précisément parce que nous ne décririons jamais de cette manière notre rejet total de toutes les autres formes fondamentales d’exploitation humaine.

    Si vous n’êtes pas vegan, devenez-le.

    C’est vraiment facile.

    C’est meilleur pour notre santé et cela réduit la violence que nous nous infligeons.

    C’est meilleur pour la planète et réduit le mal que nous faisons à la maison de tous les êtres vivants et aux écosystèmes qui supportent toutes les formes de vie.

    Mais, et c’est le plus important, c’est la chose juste à faire.

    Nous disons tous que nous rejetons la violence.

    Alors prenons au sérieux ce que nous disons.

    Faisons un pas important pour réduire la violence dans le monde en commençant par ce que nous mettons dans nos bouches et nos corps.

    Et souvenez-vous, ce n’est pas impossible : LE MONDE EST VEGAN ! si vous le voulez.

    Gary L. Francione
    ©2010 Gary L. Francione

    Publié par Gary L. Francione dans Blog

    Traduit de l'anglais. Texte original : http://www.abolitionistapproach.com/veganism-just-another-way-of-reducing-suffering-or-a-fundamental-principle-of-justice-nonviolence/
  • A propos de la violence (Gary Francione)

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    Chers Collègues,

    Malheureusement, certaines personnes se considérant comme des défenseurs des animaux prétendent que la violence est la solution au problème de l’exploitation animale.

    Certains d’entre eux ont commis des actes de violence contre des exploiteurs institutionnels.

    D’autres incitent à la violence en conseillant d’”intimider” les exploiteurs ou bien de leur faire “craindre” des mesures de rétorsion.

    Si l’on met de côté les aspects moraux/spirituels de la violence, ceux qui font sa promotion montrent une incompréhension profonde des mécanismes de l’exploitation animale.

    Les institutions pratiquent l’exploitation des animaux parce que le public le demande.

    Pour la plupart, elles se moquent de vendre du boeuf ou des bananes.

    Elles mettront leur capital là où elles recevront le meilleur retour sur investissement.

    La plupart des gens considèrent aussi “normal” d’utiliser les animaux que de respirer ou boire de l’eau.

    Ils veulent des produits d’origine animale.

    Si, aujourd’hui, vous détruisez 10 abattoirs, 10 autres seront construits ou bien 10 abattoirs existants augmenteront leur production (et deviendront probablement encore plus rentables).

    Si vous faites fermer un fournisseur d’animaux destinés aux laboratoires alors que le public est en faveur des tests sur les animaux, ce qui est clairement le cas, alors un autre fournisseur prendra sa place.

    Sur le plan pratique, la violence comme stratégie ne peut pas fonctionner.

    Aussi longtemps qu’il sera considéré comme normal d’utiliser des animaux et que cela ne soulèvera pas de question fondamentale, rien ne changera jamais.

    Mais nous n’arriverons pas à convaincre les gens de se préoccuper des animaux par l’intimidation, la peur et des actes violents.

    L’éducation, pour être efficace, ne peut en aucun cas être violente.

    Il ne faut jamais chercher à intimider ou effrayer les gens.

    Il faut ouvrir leur esprit et leur coeur.

    La stratégie non-violente est tout sauf passive.

    Elle implique de travailler constamment, activement et de manière créative pour inverser un paradigme fondamental : la notion que les animaux sont des objets, des ressources, notre propriété;  qu’ils sont exclusivement des moyens pour atteindre nos objectifs.

    Il est clair que nos efforts d’éducation fonctionnent.

    Un dialogue sur l’utilisation des animaux et non plus seulement leur traitement “humains” est en train de naître.

    Il y a un flux permanent de témoignages de personnes qui deviennent conscientes de la schizophrénie morale qui caractérise les relations entre humains et non-humains.

    Ceux qui défendent la violence se trompent non seulement sur les principes économiques fondamentaux, mais ils freinent le progrès car ils fournissent une cible facile à tous ceux qui cherchent une raison d’ignorer le problème de l’exploitation animale.

    A cet égard, ceux qui font la promotion de la violence sont comparables a ceux qui défendent le sexisme.

    Martin Luther King aurait-il prétendu “Plutôt nu qu’assis à l’arrière du bus” pour promouvoir les droits civils ?

    Bien sûr que non.

    Gandhi et King nous auraient-ils incités à “intimider” les autres et à leur faire “craindre” d’être à leur tour victimes de violence ?

    Bien sûr que non.

    Parfois, lorsque je vois certaines des choses que font ou disent ceux qui promeuvent la violence (ou lorsque je vois une femme se dénuder “pour les animaux”), je secoue la tête en me demandant s’il est possible de s’y prendre encore plus mal pour inciter les gens à prendre ce sujet au sérieux.

    En effet, on dirait que ces gens cherchent à saboter tout changement significatif.

    Pour plus de détails sur ce sujet, écoutez mon Intervention, ou bien lisez “Un commentaire sur la violence, à propos de la violence et des droits des animaux” et “Violence et vivisection“, tous disponibles sur ce site.

    Je discute également de la violence dans mon prochain livre, écrit en collaboration avec le docteur Robert Garner, The Animal Rights Debate: Abolition or Regulation?, qui sera publié par les éditions Columbia University Press en mai 2010.

    LE MONDE EST VEGAN ! Si vous le voulez.

    Gary L. Francione
    ©2010 Gary L. Francione

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2010/02/14/a-propos-de-la-violence/

  • La Chine va interdire de manger des chiens et des chats

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    Pékin envisage l'interdiction de la consommation des chiens et des chats.

    Une loi sur la protection des animaux est en préparation qui devrait bouleverser certaines habitudes alimentaires en Chine.

    Dans un reportage en Chine, De Standaard annonce qu'un projet de loi de protection des animaux risque de faire du bruit en Chine.

    Le texte concerne plusieurs espèces animales dont le gibier mais aussi des espèces spécifiques de chats et de chiens d'élevage uniquement destinés à la consommation.

    On ne mange pas de labrador ou de golden retriever mais par exemple du chien jaune.

    On élève ainsi 10 millions de chiens et 4 millions de chats destinés à finir dans les bols.

    C'est surtout en Chine du sud, en Mongolie et en Corée que l'on cuisine la viande de chat ou de chien.

    Mais parallèlement au succès croissant des animaux domestiques, se sont développés en Chine des mouvements de défense des droits des animaux qui critiquent cette tradition.

    Leur campagne en faveur d'une interdiction semble à présent porter ses fruits.

    Reste à voir si la loi, une fois votée, sera respectée : certains restaurateurs imagineraient déjà des formulations poétiques pour mettre au menu de la viande de chien ou de chat sous un autre nom.

    JFH

    http://www.rtbf.be/info/monde/chine/la-chine-sapprete-a-interdire-la-consommation-des-chiens-et-des-chats-187182

  • Clermont-Ferrand, 19 février 2010 : conférence "Quels droits pour les animaux ?"

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  • "Les Coulisses du trafic des animaux cobayes" (Direct 8)

    http://www.prijatelji-zivotinja.hr/data/image_2_2151.jpg

    http://www.youtube.com/watch?v=ptv2zmsLLBs&feature=player_embedded

    Chaque année, 12 millions d’animaux sont utilisés comme cobayes en Europe.

    Et la France est en tête pour les essais sur les animaux.

    C’est que des centaines de produits doivent être testés avant d’être mis sur le marché.

    Médicaments, mais aussi shampooings, dentifrices ou produits d’entretien, tous doivent être essayés sur des lapins, des souris ou des singes.

    Aujourd’hui, des militants se battent contre les tests sur les animaux qui peuvent virer au sombre trafic.

    Plongée dans les étranges secrets des tests sur les animaux.

    ***
    Commentaire d'une militante :
     
    "J'ai regardé l'émission et j'ai failli m'évanouir d'horreur et par les images et par les propos de ces SADIQUES ! Il y a une école dans laquelle on apprend à "expérimenter avec amour" textuellement !
    Un étudiant : "Oui, parfois on est mal, et on pense que ça pourrait être un humain."
    Une étudiante : "C'est important pour sauver les humains."
    Cette image de ce petit beagle qui recule au fond de sa cage,avec un regard terrorisé.
    Les lapins brûlés.
    Les souris brûlées.
    Le cochon expérimenté pour sauver les bouffeurs de graisse animale victimes de mauvais cholestérol et qui après avoir été torturé pendant des semaines sera tué et broyé .
    Les expérimentations pour les médicaments, pour les produits cosmétiques et autres.
    Donner la souffrance à quelqu'un pour l'enlever à quelqu'un d'autre est ignoble.
    Une ignominie de plus..."
  • Chine : peut-être bientôt plus de chat ni de chien dans les assiettes

    Drapeau chinois

    PEKIN — Les Chinois pourraient se voir privés prochainement de viande de chat ou de chien si les députés votent un projet de loi contre les mauvais traitements aux animaux, a annoncé mardi un quotidien régional.

    La consommation de viande de chat ou de chien, répandue dans le pays [...], pourrait valoir aux Chinois une amende de 5.000 yuans (500 euros) et jusqu'à 15 jours de prison, a rapporté le Chongqing Evening News.

    Les "organisations" impliquées dans cette pratique ancestrale pourraient se voir infliger des amendes de 10.000 à 50.000 yuans, aux termes du projet de loi à l'étude depuis un an.

    La cruauté envers les animaux et la consommation de chats et chiens restent largement répandues en Chine en dépit de l'arrivée de plus en plus d'animaux domestiques dans les foyers.

    Des restaurants proposent de la "viande parfumée", autrement dit du chien, dans tout le pays et le chat est largement consommé dans le sud de la Chine.

    http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gnenQ3uSzfz8aFYD54T8qXwfhW5A

  • "Exploiter l'exploitation" (Gary Francione)

    http://farm1.static.flickr.com/6/68456965_cf2810f7fd.jpg

    Chers collègues,

    En 2007, j’ai écrit un article en réponse au PETA’s State of the Union Undress de 2008.

    PETA a maintenant réalisé le PETA’s State of the Union Undress de 2010, présentant cette fois-ci la nudité totale d’une femme de couleur - tout ceci “pour les animaux”, bien sûr.

    La vidéo de PETA conclut sur une citation de Martin Luther King Jr.

    Quelqu’un pense-t-il vraiment que ceci a un quelconque intérêt “pour les animaux” ?

    Aucun mouvement pour un changement social qui veut des partisans intelligents et progressifs ferait quelque chose de la sorte.

    Je ne vais pas davantage commenter car si vous ne voyez pas le PETA State of the Union Undress (et son sexisme en général) comme terriblement mauvais à différents niveaux, alors il n’y a réellement rien que je ne pourrais dire pour vous convaincre.

    Espérons qu’en 2010, nous ferons des progrès pour convaincre le public que les droits des animaux soulèvent des questions graves et que cela n’est pas juste une excuse pour les comportements juvéniles de ceux qui en profitent pour exploiter l’exploitation des humains et non-humains.

    LE MONDE EST VEGAN! Si vous le voulez.

    Gary L. Francione

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2010/01/22/exploiter-lexploitation/

  • Donnons aux baleines un vrai sanctuaire : soutenons Sea Shepherd (pétition)

    http://www.7sur7.be/static/FOTO/pe/0/9/6/large_329061.jpg

    Le 6 janvier 2010, l’Ady Gil, trimaran ultra-rapide de l’organisation de protection de la vie marine Sea Shepherd a été volontairement éperonné par un des navires de la flotte baleinière nippone qui massacre illégalement et en toute impunité depuis plus de 20 ans, des baleines en voie de disparition – en plein sanctuaire baleinier- en violation du moratoire international sur le commerce de viande de baleine et du traité de l’Antarctique.

    Sur les trois dernières années, les activistes de Sea Shepherd ont sauvé plus de 1500 baleines au sein du sanctuaire et ont causé plusieurs dizaines de millions d’euros de pertes à l’industrie baleinière.

    L’Ady Gil devait, du fait de sa vitesse exceptionnelle, encore augmenter l’efficacité des actions anti-chasse.

    Les braconniers conscients de ce fait, n’ont pas hésité à le percuter de plein fouet alors qu’il était à l’arrêt, le sectionnant en deux et manquant de peu de tuer son équipage.

    Alors que les activistes de Sea Shepherd tentaient désespérément de se maintenir en équilibre sur ce qu’il restait de leur embarcation, les baleiniers les aspergeait de jets d’eau à haute pression.

    Au mépris des lois maritimes, ils ont ensuite ignoré leurs appels de détresse et ne leur ont apporté aucune assistance.

    L’Ady Gil gît désormais au fond de l’océan et les braconniers se croient plus intouchables que jamais.

    « …Our vessel the Ady Gil sunk in a vicious and unprovoked attacked by a Japanese whaling harpoon vessel many times its size. The crew barely escaped with their lives and were rescued by our newest vessel the Bob Barker.” déclare le Capitaine Paul Watson, Président -Fondateur de Sea Shepherd.

    Alors que les gouvernements mondiaux affichent une volonté de façade de préserver les baleines et la biodiversité marine en instaurant des lois et que l’opinion publique croit les baleines protégées, les derniers grands cétacés continuent de mourir sous les coups de harpons explosifs.

    Pour donner une chance aux baleines d’échapper à des braconniers suréquipés et massivement subventionnés par leur gouvernement, chaque été austral, les activistes de Sea Shepherd risquent leur vie, seuls, en Antarctique, tentant de faire appliquer les lois internationales.

    Nous demandons par la présente au gouvernement français – à l’origine de ce sanctuaire baleinier - de fermement condamner cet éperonage volontaire et de plaider en faveur du respect du moratoire international sur le commerce de viande de baleine instauré en 1986.

    En signant cet appel pour une protection effective des baleines, vous contribuez à lui donner plus de poids. Merci pour elles.

    Lamya Essemlali
    Présidente Sea Shepherd France

    Signer la pétition / De petitie ondertekenen. Signer la pétition / De petitie ondertekenen.

    http://www.lapetition.be/en-ligne/soutenons-sea-shepherd-6038.html

  • Sea Shepherd : les baleiniers japonais éperonnent l'Ady Gil !

    http://www.treehugger.com/Sea-Shepherd-Ady-Gil-Hobart.jpg

    Le célèbre Catamaran est en train de couler dans l'Océan Austral.

    Les 6 membres déquipage ont été secourrus par le Bob Barker de Sea Shepherd.

    Dans une attaque non provoquée capturée par nos caméras, le navire de sécurité Japonais Shonan Maru 2 a délibérément éperonné le Catamaran de Sea Shepherd l' Ady Gil et a causé des dommages catastrophiques.

    Six membres d'équipage, 4 néo-zélandais, un australien, et un Néerlandais, furent immédiatement secourrus par l'équipage du Bob Barker de Sea Shepherd. Aucun membre d'équipage de l'Ady Gil n'a été blessé.

    Il semble que l'Ady Gil sombre, et que les chances de le sauver soient très minces.

    Selon un témoin occulaire, le capitaine Chuck Swift sur le Bob Barker, l'attaque s'est produite alors que les deux navires étaient immobiles dans l'eau. Le Shonan Maru 2 a démarré tout d'un coup et a délibérément éperonné l'Ady Gil arrachant 2m 50 de proue. Selon le Capitaine Swift, il ne semble pas que le navire soit récupérable.

    “Les baleiniers japonais sont montés d'un cran dans le registre de la violence pour ce conflit," a déclaré le Capitaine Paul Watson.

    "S'ils pensent que nos deux navires restants vont quitter le Sanctuaire baleinier de l'Océan Austral par crainte de leur extrémisme, ils se trompent. Nous sommes maintenant véritablement en guerre, et nous n'avons aucune intention de battre en retraite."

    A bord du Steve Irwin, le Capitaine Paul Watson se dirige à 16 noeuds vers la zone, mais il reste 500 miles au Nord.

    Le Bob Barker a temporairement stoppé la poursuite du Nisshin Maru pour secourrir l'équipage de l'Ady Gil.

    Les navires japonais ont initialement refusé de répondre aux appels de détresse de l'Ady Gil, avant de finalement répondre.

    Ils n'ont pas cependant offert assistance ni à l'Ady Gil, ni au Bob Barker.

    L'incident s'est produit à 64° 3' Sud, et 143° 09' Est.

    Jusqu'à ce matin, les Japonais ignoraient complètement l'existance du Bob Barker.

    Cette toute nouvelle addition à la flotte Sea Shepherd quitta l'île Maurice pour les côtes Antarctiques le 18 décembre, et put avancer le long de la glace par l'Ouest tandis que les Japonais s'inquiétaient de l'arrivée du Steve Irwin par le Nord.

    "Cela représente une grosse perte pour notre organisation," a déclaré le Capitaine Watson.

    "L'Ady Gil, anciennement Earthrace, nous a coûté près d'un millions trois cent mille euros.

    Malgré cela, la perte d'une seule baleine pour nous est plus importante et nous n'aurons pas perdu l'Ady Gil en vain.

    Cela ne fait que renforcer notre résolution, cela ne diminue pas notre volonté."

    Sea Shepherd Conservation Society demande au gouvernement australien d'envoyer un navire de la Marine Nationale pour restaurer la paix dans les eaux du territoire Antarctique Australien.

    Nous avons 77 membres d'équipage de 16 nations sur trois navires.

    6 d'entre eux étaient sur l'Ady Gil.

    21 sont australiens, 16 sur le Steve Irwin, et 5 sur le Bob Barker.

    Sea Shepherd pense que le gouvernement australien est responsable de la protection de la vie de ses citoyens qui travaillent à la défense des baleines contre les activités japonaises illégales.

    "L'Australie doit envoyer un navire de la Marine Nationale aussitôt que possible, pour protéger à la fois les baleines et les citoyens australiens qui travaillent à la sauvegarde de ces baleines," a déclaré la chef Cuisinière du Steve Irwin, Laura Dakin de Canberra.

    "C'est le Territoire Antarctique Australien, et je vois des baleiniers japonais faire comme bon leur semble en toute impunité et sans qu'aucun navire australient ne soit présent.

    Peter Garrett, j'ai une question pour vous: où êtes vous ?!"

    http://www.treehugger.com/Sea-Shepherd-Ady-Gil-Hobart.jpg

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  • Mon courrier à la CVN : pour l'alliance du combat écologique et du combat pour la libération animale

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    Renard dans la Nature

    Bonsoir à tous,

    Je forme un voeu pour la nouvelle année : que le mot de "véganisme" apparaisse dans les statuts de la CVN, qu'il en soit un de ses combats prioritaires.

    Nous sommes une infime minorité, en France, à lier les deux combats, pour l'écologie et pour la libération animale.

    J'ai, personnellement, bien établi la nécessité de cette alliance, révolutionnaire, je pense, sur le plan des idées, de la philosophie et de l'action, car jusqu'à présent nous avons les "écolos" d'un côté et les défenseurs des droits des animaux de l'autre.

    Les premiers et les seconds ne s'entendent pas, les écolos tels qu'ils sont encore considérant les animaux non comme des individus mais comme de simples représentants d'une "espèce" possiblement "régulable"... et les défenseurs des droits des animaux niant paradoxalement la nécessité de la préservation de la nature, qui n'est autre que l'habitat de ceux dont ils prétendent par ailleurs défendre les droits !

    Je pense que c'est sur cette alliance, de l'écologie ET de la libération animale, qu'il convient de faire porter nos efforts pour le futur, et la CVN me paraît être le cadre idéal pour une telle évolution.

    Bonne année à vous tous,

    Méryl Pinque

    Site de la CVN : http://www.ecologie-radicale.org/