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Humanitaire - Page 21

  • Retour sur une héroïne : Beata Sirota Gordon (1923 - 2012)

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    A Beate, les Japonaises reconnaissantes

    LE MONDE | Par Philippe Pons (Lettre d'Asie)

    Une femme à laquelle les Japonaises doivent beaucoup vient de s'éteindre à New York : l'Américaine Beate Sirota Gordon, âgée de 89 ans.

    C'est elle qui rédigea, à 22 ans, le projet d'article de la Constitution japonaise de 1947 sur les droits des femmes et la parité.

    C'était au lendemain de la défaite japonaise d'août 1945.

    Sous la houlette du général Douglas MacArthur, commandant des forces d'occupation, les Etats-Unis avaient décidé de démocratiser le Japon, et Beate Sirota Gordon faisait partie du sous-comité des droits civiques.

    Extraordinaire destinée que celle de cette femme dans laquelle se mêlent hasards et drames.

    Alors que la droite japonaise, derrière le premier ministre, Shinzo Abe, appelle aujourd'hui à une révision de la Constitution "écrite par les Américains", la mort de Beate Sirota Gordon invite à prendre conscience, un demi-siècle plus tard, de l'enracinement dans la mentalité japonaise des valeurs dites "importées" inscrites dans la Loi fondamentale (pacifisme, égalité des droits).

    "Jamais Beate Sirota Gordon ne pensa qu'elle allait apprendre quelque chose aux Japonais, souligne l'historien John Dower, auteur de Embracing Defeat : Japan in the Wake of World War II (W. W. Norton, 1999), mais simplement qu'elle contribuait à la fondation d'une société moins oppressive."

    Comme celle-ci le raconta plus tard dans ses Mémoires (The Only Woman in the Room, éd. Kodansha International, 2001), un jour, le colonel Pieter Roest, responsable de ce sous-comité, lui avait lancé au cours d'une réunion :

    "Vous êtes une femme. Pourquoi n'écririez-vous pas la section sur le droit des femmes ?"

    Une chance extraordinaire pour la jeune femme, ni juriste ni constitutionnaliste, qui allait contribuer à changer en profondeur la société japonaise.

    Tout aussi extraordinaire était le fait que Beate Sirota Gordon fut présente dans le staff de Douglas MacArthur.

    Née à Vienne en 1923 de parents juifs russes émigrés, elle avait pour père Leo Sirota, un pianiste de renom qui fut invité à l'Académie de musique de Tokyo en 1929.

    Il devait y séjourner pour six mois.

    En fait, le couple et la jeune Beate y trouvèrent refuge et y vécurent plus d'une dizaine d'années.

    Ses parents envoyèrent leur fille dans une école allemande puis, pour la soustraire à l'endoctrinement nazi, dans une école américaine.

    A 16 ans, elle partit aux Etats-Unis pour poursuivre ses études.

    Deux ans plus tard, à la suite de l'attaque japonaise sur Pearl Harbor de décembre 1941, elle perdit contact avec ses parents restés dans l'Archipel.

    Sans argent mais parlant anglais, japonais, allemand et russe, elle travailla pour le United States Office of War Information à San Francisco à décrypter les émissions de radio japonaise.

    Devenue citoyenne américaine en janvier 1945, elle postula pour devenir interprète de l'armée d'occupation au Japon, afin de partir à la recherche de ses parents.

    Elle les retrouva dans un camp d'internement à Karuizawa (au nord de Tokyo) où étaient rassemblés les étrangers à la fin de la guerre.

    La rédaction d'un projet de Constitution, qui serait ensuite traduite en japonais, avait commencé dès février 1946.

    Beate Sirota, de culture européenne et américaine mais qui connaissait la situation des femmes au Japon avant-guerre, était particulièrement sensible aux questions de discrimination et de répression.

    Elle allait rédiger les deux articles concernant les droits des femmes qui, jusqu'alors, en avaient été privées, en dépit du combat mené par une poignée de Japonaises.

    La nouvelle Constitution entra en vigueur en 1947. L'année suivante, elle retournait aux Etats-Unis et épousait un interprète des forces d'occupation, Joseph Gordon, également un grand japonisant.

    Et au cours des décennies suivantes, elle s'employa, à la Japan Society puis à l'Asia Society de New York, à faire connaître les arts asiatiques aux Etats-Unis.

    Jusqu'en 1995, elle garda le silence sur son rôle dans l'élaboration de la Constitution : pas plus les Américains que les Japonais ne souhaitaient ébruiter le fait qu'une "gamine" avait joué un si grand rôle dans son élaboration.

    Puis, à la suite de la célébration du cinquantième anniversaire de la fin de la guerre du Pacifique, Beate Sirota Gordon sortit de l'ombre.

    Décorée en 1998 de l'ordre du Trésor sacré, la plus haute distinction nipponne, elle est restée, pour les Japonaises, une héroïne de leur émancipation.

    Au cours des dernières années, Beate Sirota Gordon s'est élevée plusieurs fois contre les tentatives de la droite japonaise de réviser l'article 9 de la Constitution (interdisant le recours à la guerre).

    "Cette Constitution est un modèle par son pacifisme et toute marche arrière serait une grande perte pour le Japon comme le reste du monde", a-t-elle ainsi déclaré dans son dernier entretien au quotidien Asahi, il y a quelques mois.

    Dans un livre à paraître prochainement, Leo Sirota's Daughter, Nassrine Azimi et Michel Wasserman, qui ont longuement interviewé Beate Sirota Gordon, retracent l'extraordinaire odyssée culturelle et politique de ces deux "passeurs" que furent le père et la fille : le musicien contribua à faire mieux connaître au Japon la musique classique, et la fille apporta à l'Archipel une conception occidentale de la femme.

    En retour, après l'épisode constitutionnel, Beate Sirota Gordon s'employa à faire connaître les arts asiatiques aux Etats-Unis.

    Deux vies consacrées à tisser des liens qui rappellent "la tragédie et la grandeur du XXe siècle", écrit Michel Wasserman.

    http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2013/01/04/a-beate-les-japonaises-reconnaissantes_1812921_3232.html

  • Une résolution de paix et de sagesse pour 2013

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  • "Là où coule le sang, l'art est impossible." Eugène DELACROIX

    http://www.artactuel.com/medias/artistes/1113/SMA_BD_1113_A.jpgAdel Abdessemed

    PETITION / Contre le meurtre érigé en art : contre l'expo d'Adel Abdessemed à Beaubourg

    SIGNEZ ET PARTAGEZ SVP :

    1) http://www.avaaz.org/fr/petition/Arreter_lexposiotion_Adel_Abdessemed_Je_suis_innocent/

     
    2)http://www.avaaz.org/fr/petition/Fermer_lexpo_dAdel_Abdessemed_de_Beaubourg/

    "Sous couvert d'art, Adel Abdessemed, expose à Beaubourg des scènes de tueries faites pour lui.

    Il fait partie d'une mouvance d'imposteurs "artistes" qui a décidé de tuer l'art en substituant à la représentation la présentation, c'est-à-dire la monstration de monstruosités réellement effectuées sur des êtres vivants sensibles, violentés exprès pour "l'oeuvre".

    Comme dans les corridas, leur grand guignol tient plus du Jack l'Eventreur que du Rembrandt.

    Selon Freud, l'art, c'est la sublimation, donc la satisfaction civilisée des pulsions sales du ça.

    Civilisée, c'est-à-dire sans nuire, ce qui n'est pas le cas si on tue réellement.

    La cruauté réelle ne doit pas faire jouir, ni être vendue comme oeuvre.

    Mme Fillipetti, nous vous implorons de fermer cette exposition indigne de Beaubourg.

    Renvoyez-la au Néant qui l'a inspirée et veillez à ce que demain, d'autres malins sans scrupules ne se retrouvent à leur tour encensés et enrichis par la bêtise immorale."

    En savoir plus :
    http://saintsulpice.unblog.fr/2009/03/20/adel-abdessemed/

  • L'animal crédule (Gérard Charollois)

    http://ragazine.cc/wp-content/flagallery/test/012_credulity.jpg


    Parce qu’il souffre d’une vertigineuse angoisse face à ses faiblesses, sa finitude, son inéluctable déclin, l’humain s’invente des mythes, des contes d’enfants, des superstitions burlesques et consolatrices.


    L’observateur quasi-entomologiste qui contemplerait une société humaine, en s’abstrayant de son formatage, pourrait s’amuser des rites, croyances, obscurantismes accompagnant la vie de cet animal vaniteux qui se prend pour le centre de quelque chose.


    Devant nombre de ces crédulités farfelues, il m’est souvent arrivé de me distraire de la gravité du monde.


    Aussi longtemps que ces billevesées, ces histoires à dormir debout  servent  de béquilles à ceux qui en ont besoin, il convient de les considérer avec la même bienveillance que le déambulateur permettant à la personne handicapée de marcher.


    Mais lorsque l’ignorance, la stupide crédulité, la superstition conduisent aux sacrifices du vivant, elles deviennent abjectes et doivent être combattues sans pusillanimité et au risque de déplaire.


    Que d’aucuns recherchent un effet placebo dans des thérapeutiques irrationnelles n’a rien de condamnable, mais que des populations fassent massacrer les derniers rhinocéros pour se procurer leurs cornes dispensatrices de vertus aphrodisiaques, vertus que d’autres prêtent aux ailerons de requins ou aux os broyés de tigres n’est plus admissible.


    Bref, sourions gentiment devant la sottise et la naïveté, mais dénonçons l’arriération coupable de ceux qui tuent pour des chimères.


    Car, bien sûr, la corne de Rhinocéros n’a pas plus d’effets sur l’érection des asiatiques que ne l’aurait la consommation de leurs ongles ou cheveux !


    Quant à nos concitoyens, étrangers à ces médecines charlatanesques, ils font preuve du même irrationnel lorsqu’ils parlent de diverses espèces animales.


    Ainsi, le rat, sympathique rongeur doué d’une noble intelligence, demeure parer des peurs médiévales de la peste et des famines.


    La peur et haine du rat, ennemi multi-séculaire de l’homme, participent de ces préjugés obscurantistes sans le moindre fondement objectif.


    Car, notre recycleur de déchets organiques ne propage  aucune maladie pour peu que les conditions d’hygiène personnelle soient respectées.


    Le loup porte les craintes légendaires des populations arriérées, sous-informées, inaccessibles à un raisonnement à la fois scientifique et compatissant.


    Que les cinq cents loups Italiens, les deux mille loups Espagnols et ceux encore plus nombreux peuplant l’Amérique du Nord n’aient jamais dévoré quiconque n’ébranle nullement les convictions des ennemis de la nature qui perdurent à vouloir exterminer le démoniaque prédateur.


    Lorsque la nature n’est pas jardinée, domestiquée, aseptisée, les humains y voient un danger, une insupportable insécurité, appréhensions parfaitement débiles, car il est infiniment plus périlleux de séjourner dans une ville étasunienne peuplée de « beaufs » armés que de marcher, de nuit, dans une forêt avec sangliers.


    Au fond, ces croyances révèlent que l’espèce vaniteuse obéit essentiellement à son cerveau reptilien, à son inconscient, bien davantage qu’à sa raison.


    La chose ne serait pas grave si l’humain le sachant acceptait de prendre suffisamment de recul par rapport à ses préjugés pour les soumettre à l’aune de l’empathie.


    Mais, l’animal crédule est tout aussi arrogant et grégaire qu’il est sot.


    Sot, non pas à « manger du son », hélas, mais à manger du foie gras et du chapon !


    Bien à l’abri derrière ses mythes qui le justifient dans tous ses crimes contre le vivant, l’homme digère toutes les agonies.


    Gérard CHAROLLOIS

    CONVENTION VIE ET NATURE

    MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE

    POUR LE RESPECT DES ÊTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS.

    www.ecologie-radicale.org


    La lettre de Gérard CHAROLLOIS    

    Dimanche 16 décembre 2012

  • Bartabas, proxénète des animaux, expert en boucherie chevaline et tauromachie

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    Tout le monde connaît Bartabas et son spectacle Zingaro...

    Tout le monde sait que Clément Marty (alias Bartabas) excelle dans l'art équestre mais on vient d'apprendre que Bart'tabasse est aussi un expert en boucherie chevaline et en tauromachie.

    Ça choque celui qui pourrait croire que l'exploitation des animaux, que ce soit pour le cirque dit art ou l'alimentation dite gastronomique, passe par les bons sentiments.

    Ce monde amer et déçu n'a pas encore tordu le coup à la crédulité populaire.

    Lors d'un récent dialogue entre le susdit Bartabas, qui se veut culte, et des étudiants de l'Université Diderot, nous avons pu entendre de la bouche de Clément Marty (alias Bartabas), cow-boy de Courbevoie, de stupéfiantes déclarations.

    Dans son double discours, l'exégète de la cavalerie montre une grande suffisance qui prouve aussi sa gêne à l'heure du grand déballage.

    http://www.youtube.com/watch?v=PzLjv1-lrww&feature=youtu.be

    L'écuyer mange donc de la viande de cheval.

    Le prétendu ami de la plus noble conquête de l'homme (expression éminemment spéciste !) est aussi un aficionado de première et prétend que les taureaux sont hystériques.

    Un cheval serait fait pour être éventré, puis recousu..., déclare-t-il...

    Le pire de tout, je crois, c'est cette réflexion à propos du cheval éventré :"et qui est-ce qui l'a recousu ?"

    Cette contrition est sans doute la plus terrifiante.

    Elle renvoie à l'écoféminisme : l'animal victime de l'homme en appelle à la femme victime de l'homme.

    Si ce type défendait les outrages faits à la femme, après un viol, pourrait-il dire : "et qui est-ce qui l'a recousue ?".

    Ou après une infibulation : "et qui est-ce qui l'a décousue ?".

    On mesure ainsi la démence de la pensée... bartabasienne.

    "La violence présente dans la nature ne doit pas servir de justification à celle des hommes. Au contraire , l'homme en tant qu'être moral a un devoir supplémentaire face à cette réalité ." Théodore Monod

    "Quelqu’un qui s’est habitué à considérer la vie de n’importe quelle créature vivante comme sans valeur, finit par penser qu’une vie humaine ne vaut rien."
    Albert Schweitzer

    Comment peut-on aimer les chevaux et en manger ?

    La corrida de l'art ?

    Désormais considéré comme un bateleur de foire, la notoriété de l'entrepreneur de spectacles en prend un sacré coup.

    Mais peu lui chaut, sa fortune - colossale - est faite.

    Faite sur le dos des chevaux, c'est le cas de le dire.

    Pauvres, pauvres, pauvres chevaux !

    Toujours un camion, en avion, sous des chapiteaux de par le monde, jamais d'herbe fraîche, jamais d'étoiles, jamais de liberté...

    Seulement subir, obéir, obéir, subir...

    Il faut espérer que, sous la pression des associations, un proxénète des animaux à la renommée usurpée sera mis au plus vite hors d'état de nuire.

    Et qu'à défaut d'un vétérinaire, un bon psy saura recoudre l'esprit tordu d'un tortionnaire qui, il faut lui pardonner, semble avoir un pois chiche à la place de son cervelet de dompteur.
     
    Michel Tarrier
    Écologue, écosophe, essayiste
  • "Domestication, aliénation et civilisation", entrevue avec Layla AbdelRahim

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    Domestication, aliénation et civilisation (partie 1)

    Comprendre la base violente et civilisatrice qui mène à notre domestication, de l’ontologie civilisatrice à l’ontologie sauvage

    by Média Recherche Action Dominion Stories

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    Première partie d’une entrevue avec Layla AbdelRahim sur les concepts civilisateurs de l’homo sapiens moderne qui se conçoit à la fois comme ressource et comme prédateur.

    Quel rôle devrait-on occuper afin que la communauté de vie dont nous faisons partie soit viable ?

    Sujets abordés lors de l’entrevue :

    Première partie

    1. Expériences marquantes de son enfance passée en Russie et au Soudan (00:00 à 08:20)
    2. L’acquisition et la transmission de l’information culturelle (Pierre Bourdieu avec l’habitus et Richard Dawkins avec le concept de mème) (08:20  à 14:47)
    3. La civilisation est fondée ontologiquement dans la violence qui en est son premier concept. (John Zerzan et l’aliénation du réel par le langage) (14:47 à 19:49)
    4. Le moment d’aliénation selon Layla commence où nous avons décidé de nous construire comme prédateur, comme consommateur de la vie des autres. (19:59 à 42:13)
      1. La conception de ressource, tout devient une ressource y compris nous-mêmes et la conception de viol qui y est liée  (27:22 à 37:57)
        1. La surpopulation causée par la pression du premier monde qui ne peut se résoudre avec la conception de ressource (30:42 à 37:57)
      2. Réapprendre sa place parmi la communauté de vie (37:58 à 42:13)

    Deuxième partie

    1. La domestication engendre la civilisation et la reproduit (00:00 à 15:49)
      1. La civilisation est basée sur une mentalité de la pauvreté (Marshall David Sahlins, Stone Age Economics) (04:31 à 05:59)
      2. Le développement technologique, particulièrement dans le domaine de la santé, ne sert qu’à nous maintenir dans notre rôle de ressource et ne bénéficie qu’à la classe riche. (05:59 à 15:49)
        1. (Les villes, des centres de parasitisme (08:40 à 10:09))
    2. Une épistémologie sauvage basée sur une ontologie sauvage (15:49 à 22:33)
      1. La manipulation de la représentation de l’état de nature dictée par la pensée civilisatrice (18:11 à 22:33)

    Troisième partie

    1. Les luttes basées sur l’humanisme européen échouent lorsqu’elles ne remettent pas en question la création même de l’humanisme comme base aliénante du vivant (00:00 à 07:27)
      1. Dépasser les revendications orientées vers les frais de scolarité et remettre en question l’existence de ces institutions qui participent à notre domestication (01:42 à 03:40)
      2. Se poser la question « Qu’est-ce que c’est que d’être humain dans notre monde ? » nous dispose  à remettre en question notre relation au vivant. (03:40 à 05:24)
    2. Toute ethnie confondue, nous avons de la difficulté à nous concevoir hors de l’humanisme comme faisant partie des besoins des autres « humains-animaux ». (07:27 à 09:15) (Speciesism, Racism and Sexism Intertwined, Nekeisha Alexis-Baker; 07:51)
      1. Le spécisme devient la base d’une pensée qui divise et construit l’ « autre » ainsi que son oppression.  (08:11 à 09:15)
    3. Expériences actuelles qui vont à l’encontre de notre société domestiquée (09:30 à 11 :35) Expériences personnelles avec le système d’éducation et le choix de ne pas domestiquer sa fille par l’école (11:35 à 18:31)
      1. Film (en plusieurs parties): anOther story of progress (09:30 à 09:51; 11:18 à 11:35)
      2. Front de libération animale (ALF), Front de libération de la Terre (ELF) (09:51 à 10:50)
    4. Expériences personnelles avec le système d’éducation et le choix de ne pas domestiquer sa fille par l’école (11:35 à 18:31)
    5. Son expérience avec la maternité dans un contexte contraint par la croissance capitaliste postsoviétique (18:31 à 25:13)
      1. (Lasse Nordlund)
      2. Anecdote avec sa fille (23:55 à 25:13)
    6. Permettre une participation active de l’enfant à sa propre éducation et le développement de son empathie (25:13 à 30:24) La sémiologie de l’image des publicités pour l’allaitement témoigne de la hiérarchie raciste et civilisatrice qu’elle entretient (30:24 à 31:55)
      1. Mettre un enfant au monde pour sa propre raison d’être (28 :07 à 29:34)
    7. La sémiologie de l’image des publicités pour l’allaitement témoigne de la hiérarchie raciste et civilisatrice qu’elle entretient (30:24 à 31:55)
    8. L’importance de se déciviliser avant même une grossesse pour ne pas perpétuer la domestication. Qu’est-ce que c’est que de redevenir sauvage ? (31:55 à 42:10) Apprendre par l’empathie en étant en contact avec le vivant (42:10 à 45:28)
      1. La médicalisation du processus d’enfantement revient à gérer la venue d’une nouvelle ressource (35:26 à 39:10)
    9. Apprendre par l’empathie en étant en contact avec le vivant (42:10 à 45:28)
    10. L’importance de résister à la scolarisation (45:28 à 52:25)
      1. (Livre: Wild Children – Domesticated Dreams: Civilization and the Birth of Education, 46:55)
      2. Homeschooling et unschooling(50:32 à 52:25)
        1. Maria Montessori et le concept de fenêtre, moment au cours duquel l’enfant a une ouverture à apprendre sur un sujet particulier.   (51:31 à 52:25)

    Quatrième partie

    1. La domestication limite notre apprentissage et nous détruit physiquement et émotionnellement. (00:00 à 06:20)
      1. Arshavsky et Ukhtomsky, physiologistes russes (00:00 à 00:34 ; 01:53 à 04:05)
      2. Pierre Alexeiévitch Kropotkine, naturaliste qui lie la science de l’évolution et l’anarchisme (L’Entraide, un facteur de l’évolution) (00:34 à 01:53)
    2. Des exemples concrets des principes du « unschooling » et le moment où sa fille prend connaissance de l’existence de la guerre. (06:25 à 18:01)
      1. Un des principes du « unschooling » est d’être sur le terrain pour avoir un contact sensible avec le sujet que nous voulons connaître. Pour apprendre ce qu’est la guerre, elles ont fait un voyage où le conflit serbo-croate a eu lieu. (12:05 à 15:31)
      2.  Il y a une certaine arrogance des gens qui connaissaient une réalité par un récit, alors qu’ils n’ont pas acquis la connaissance sensible. (15:31 à 17:21)
    3. La littérature pour enfants cache les perspectives des auteurs sur la vie et sur leurs relations dans le monde. Layla examine les perspectives sauvages et de domestication qui forment les ontologies des Moumines de Tove Jansson (représentant le monde sauvage), de Dunno dans Mites of Flower Town de Nikolai Nosov (basé sur des postulats anarcho-socialistes), et de Winnie l’ourson dans la Forêt des Rêves bleus par Alan Alexandre Milne (basé sur les principes civilisationnel, monarchiste et capitaliste) dans Genealogies of Wilderness and Domestication in Children’s Narratives: Understanding Genesis and Genetics in the Untangling of Identity (18:01 à 27:29) Comment nous pouvons nous impliquer, en ce moment, au Québec, en défendant ces valeurs ? (34:58 à 38:04)
      1. Au-delà des luttes qui revendiquent plus de domestication, l’idée derrière tout ça est une transformation qui englobe le vivant dans son ensemble. (27:29 à 31:52 )
        1. (Livre: Wild Children – Domesticated Dreams: Civilization and the Birth of Education, 30:30)
      2. L’anarcho-primitivisme pour Layla est basé sur le dualisme parce que cette position ne peut exister qu’en présence de l’ordre auquel elle résiste. Dépassé ce dualisme, c’est la vie sauvage. (31:52 à 34:58)
    4. Comment nous pouvons nous impliquer, en ce moment, au Québec, en défendant ces valeurs ? (34:58 à 38:04)
    5. Rompre avec la domestication (38:04 à 43:15)
    6.   Dépendance à la technologie et parasitisme (43:15 à 50:37)
      1. Films : anOther story of progress, Surplus (45:46 à 46:46)
      2. La plus grande révolution est de se libérer de cette praxis dont nous avons hérité (47:23 à 50:37)

    Pour plus d’information, voici le site internet de Layla AbdelRahim : http://layla.miltsov.org/

    http://montreal.mediacoop.ca/audio/domestication-ali%C3%A9nation-et-civilisation-partie-1/12423

  • "Right-Wing Women" (1983) d’Andrea Dworkin, enfin traduit en français

    http://www.editions-rm.ca/admin/sites/default/files/imagecache/265_px_wide/c1_femmes-de-droite_petite.gif

    Les Femmes de droite

    Traduction de Martin Dufresne et Michele Briand

    Préface de Christine Delphy

    Postface de Frédérick Gagnon

    Militante féministe, Andrea Dworkin a voulu comprendre pourquoi des femmes rejettent le féminisme et n'hésitent pas à se montrer racistes et homophobes.

    Comment expliquer cet apparent paradoxe ?

    Dans un contexte où les femmes sont subordonnées aux hommes, les femmes de droite concluent ce qui leur paraît le marché le plus avantageux : en échange de leur conformité aux rôles traditionnels, la droite leur promet la sécurité, le respect, l’amour.

    Elles font donc le pari qu’il est préférable de prendre le parti du patriarcat plutôt que de combattre ce système dont la violence est trop souvent meurtrière.

    Mais la droite et l’antiféminisme se fondent sur le mépris des femmes et encouragent l’exploitation de leur sexualité : 

    « Ce que font les femmes de droite pour survivre au système de classes de sexe ne signifie pas qu’elles y survivront : si elles sont tuées, ce sera probablement aux mains de leur mari. »

    Une réflexion brutale et sans concession, qui appelle à la révolte féministe.

    Andrea Dworkin

    Andrea Dworkin (1946-2005) est une auteure féministe radicale américaine.

    Militante pacifiste et anarchiste dans les années 1960, elle a publié une douzaine de livres (des essais et de la fiction), traduits en plus de quinze langues.

    Durant les années 1980, elle se fit connaître en tant que porte-parole du mouvement féministe antipornographie, et pour ses écrits sur la pornographie et la sexualité, dont les célèbres ouvrages théoriques Pornography et Intercourse.

    Les Femmes de droite
    ISBN : 978-2-89091-350-9

    2012
    266 pages

    Les Femmes de droite sera diffusé en France au printemps, par la Maison du Québec à Paris.

    http://www.editions-rm.ca/livre.php?id=1436

  • Egalité des sexes : l'exécutif mise sur l'éducation (Gaëlle Dupont, Le Monde)

    Premier conseil des ministres du gouvernement de François hollande à l'Élysée le jeudi 17 mai 2012.

    Pour la première fois depuis douze ans, le premier ministre réunit, vendredi 30 novembre, un comité interministériel sur les droits des femmes. Chaque ministre livrera sa feuille de route pour favoriser l'égalité entre les sexes. Le symbole est fort. Mais ce sera aussi l'occasion, pour le gouvernement, de montrer qu'il n'agit pas seulement sur les symboles.

    En la matière, les promesses de François Hollande ont été tenues. Le gouvernement est paritaire, et il compte une ministre des droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, qui plus est porte-parole du gouvernement. Depuis l'élection, le remboursement à 100 % de l'interruption volontaire de grossesse et la gratuité de la contraception pour les mineures ont été décidés. Mais la gauche a créé une attente forte en matière de droits des femmes. "Maintenant, on veut des résultats tangibles", résume Olga Trostiansky, qui dirige le laboratoire de l'égalité, un groupe de réflexion sur l'égalité professionnelle.

    25 % D'ÉCART DE SALAIRES

    Les inégalités persistent. Les chiffres sont connus : environ 25 % d'écart de salaires, et des retraites deux fois moindres pour les femmes  ; 39 % des cadres seulement sont des femmes, alors qu'elles occupent 62 % de l'emploi non qualifié. Elles consacrent quatre heures par jour aux tâches ménagères, contre deux pour les hommes. Elles sont aussi davantage victimes de violences. Une récente étude l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales a montré que près de 2% des femmes avaient subi, au cours des deux ans, des violences physiques ou sexuelles de la part de leur conjoint et ex-conjoint.

    François Hollande a lui-même annoncé, le 25 novembre, lors de la journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes, qu'un projet de loi sur les droits des femmes sera déposé au premier semestre 2013. Najat Vallaud-Belkacem fait l'analyse que la lutte contre les inégalités passe désormais par un changement de mentalités. Ce sont les stéréotypes, affirme-t-elle, qui enferment dans des rôles, et aboutissent à ce que les femmes soient victimes de violences, à ce qu'elles se dirigent vers des filières moins bien rémunérées que les hommes, ou à ce qu'elles assument l'essentiel des tâches ménagères.

    LUTTER "CONTRE LA DIFFUSION DE STÉRÉOTYPES SEXISTES ET D'IMAGES DÉGRADANTES"

    Ce n'est pas le sujet le plus facile à traiter par la loi. Un volet du plan consiste à faire appliquer les textes antérieurs sur l'égalité salariale, notamment l'obligation pour les entreprises de la faire respecter sous peine de pénalités. Le gouvernement pousse également la logique de la parité, qui sera appliquée dans les instances universitaires, et entend renforcer la place des femmes dans les conseils d'administration et les conseils de surveillance des établissements publics.

    Mais il mise surtout sur la formation, un levier capital selon tous les spécialistes du sujet. Formation des personnels de l'éducation nationale et des enfants, avec un "ABCD de l'égalité" qui sera d'abord expérimenté dans cinq académies. Formation aussi des professionnels amenés à recevoir des victimes de violences (gendarmes, policiers, magistrats, médecins, travailleurs sociaux…).

    Dans le monde de la culture et des médias, le plan mise sur la sensibilisation. Le Conseil supérieur de l'audiovisuel devra veiller "à la promotion de l'image de la femme et à la lutte contre la diffusion de stéréotypes sexistes et d'images dégradantes". France Télévisions est appelé à assurer une meilleure représentation des expertes sur les plateaux et à diffuser du sport féminin. Même démarche sur la publicité : l'autorité de régulation devra agir de son propre chef, même si le ministère ne s'interdit pas de la saisir si un spot conforte des "stéréotypes éculés", affirme Najat Vallaud-Belkacem.

    Cet appel aux bonnes volontés suffira-t-il, sur un sujet où les lois sur les quotas assortis de pénalités financières peinent à être appliquées? Autre limite du plan, des mesures structurantes sont encore en négociation entre les partenaires sociaux. La fixation d'un horaire minimal pour le temps partiel, qui touche surtout les femmes, la lutte contre les journées émiettées impossibles à concilier avec la présence d'enfants font l'objet de discussions lancées lors de la conférence sociale de juillet, qui aboutiront en mars 2013.

    Egalement en négociation, la réforme du congé parental, aujourd'hui jugé trop long et facteur d'éloignement du marché du travail. Il est quasi exclusivement pris par les femmes. Le gouvernement souhaite qu'il soit plus court (il dure aujourd'hui trois ans), mieux rémunéré, et qu'une partie du congé soit prise par les pères, faute de quoi elle serait perdue.

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/11/30/egalite-des-sexes-l-executif-mise-sur-l-education_1798353_3224.html

  • "Contre les stéréotypes et le sexisme 'd’habitude', il faut agir sur les mentalités" (Najat Vallaud-Belkacem, Le Monde)

    http://www.paris-normandie.fr/media/imagecache/article-taille-normale/afp/2012-06/2012-06-24/photo_1340539032197-3-0-407642.jpg

     

    Najat Vallaud-Belkacem, ministre des droits des femmes, décline la philosophie du plan annoncé lors du comité interministériel.

    Selon un récent sondage, 71 % des Français pensent que le gouvernement ne va pas assez vite dans la lutte contre les inégalités entre les sexes. Que répondez-vous ?

    Je le prends de façon positive. Il montre que le niveau d'intolérance aux inégalités et au sexisme a augmenté dans la société française et que les attentes sont fortes. Nous y répondons par des mesures concrètes.

    Jusqu'à présent, vous avez surtout manié les symboles.

    Il ne faut pas minimiser leur importance. Le fait que le gouvernement soit paritaire a un impact dans la société. Beaucoup d'organisations publiques ou privées y pensent à leur tour. Autre geste, la première loi adoptée sous le quinquennat a été celle sur le harcèlement sexuel. Cela signifie une tolérance zéro à l'égard des violences sexistes. Ensuite, c'est moins perçu par le grand public, mais la gouvernance a changé. Tous les projets de loi font l'objet d'une étude d'impact sur l'égalité entre les sexes. Un haut fonctionnaire à l'égalité a été nommé dans chaque ministère. Les ministres eux-mêmes ont participé à des séminaires de sensibilisation. Dans les nominations, nous sommes passés de 17 % à 28 % de femmes hauts fonctionnaires.

    Avez-vous ressenti des résistances dans la préparation du comité interministériel ?

    Certains ministres sont des féministes convaincus, comme Michel Sapin ou Aurélie Filipetti. Vincent Peillon s'est révélé un très bon partenaire. Il sait que la question de l'égalité entre filles et garçons est centrale dans la réussite scolaire. Le fait que les garçons décrochent en lecture au collège explique en partie la chute de la France dans le classement PISA de l'OCDE.

    Dans certains ministères, ça a pu être plus compliqué, parce qu'on pensait que tout ce qui était nécessaire était déjà fait. Il a fallu que chacun accepte d'interroger ses évidences. Les stéréotypes, le sexisme "d'habitude" est très difficile à déceler. J'ai moi-même fait cette démarche en arrivant dans ce ministère, et j'ai découvert une réalité beaucoup plus dure que je ne l'imaginais.

    Carla Bruni-Sarkozy a déclenché un tollé en affirmant que sa génération n'avait plus besoin de féministes, avant de s'excuser, qu'en pensez-vous ?

    Je me définis comme féministe. Etre féministe, c'est combattre pour l'égalité entre les femmes et les hommes, pas pour un sexe contre un autre. Dans ce ministère, les hommes sont aussi un sujet. En matière d'égalité professionnelle, nous travaillons à l'émancipation des femmes, mais aussi à ce que les hommes puissent mieux concilier leur vie professionnelle et personnelle. Ils le demandent.

    La France est-elle un pays sexiste ?

    Tous les pays ont un fond de sexisme. Dès le plus jeune âge, on enferme les sexes dans des rôles préétablis. Ces représentations ont justifié pendant des années qu'on n'accorde pas le droit de vote aux femmes. Aujourd'hui, on continue à réduire le champ des possibles pour les filles. Elles réussissent mieux à l'école que les garçons : pourtant la moitié des femmes actives est concentrée dans 12 familles professionnelles sur 87. Nous avons connu par le passé deux générations de droits des femmes. Après la seconde guerre mondiale, les discriminations ont été retirées des lois. Dans les années 1970, des droits spécifiques leur ont été accordés, comme la contraception et l'IVG. Nous sommes maintenant à une troisième étape. Pour obtenir l'égalité, il faut agir sur les mentalités.

    Comment ?

    En premier lieu à l'école. Un module de formation à l'égalité et à la déconstruction des stéréotypes sera obligatoire dans les futures écoles supérieures du professorat, et dans la formation des autres personnels de l'éducation. Les enseignants pensent de bonne foi qu'ils se comportent de la même façon avec les deux sexes, mais toutes les études montrent qu'ils créent plus d'interactions avec les garçons, développant chez eux davantage que chez les filles des qualités précieuses dans le monde du travail. Pour les élèves, un apprentissage de l'égalité sera mis en place de la fin de la maternelle à la fin du primaire. Il sera expérimenté dans cinq académies en 2013, puis généralisé en 2014. Enfin, l'éducation à la sexualité deviendra effective: il ne s'agit pas de parler de pratiques, mais d'apprendre l'égale dignité et le respect entre les sexes.

    Quelle conclusion tirez-vous de votre récent voyage en Suède concernant la lutte contre la prostitution ?

    Dans ce pays où les clients sont pénalisés, la prostitution a baissé de moitié en douze ans. On parle souvent d'un transfert de l'activité sur Internet, mais sur Internet aussi les clients sont pénalisés. Le plus intéressant, c'est l'impact sur les comportements. L'achat de services sexuels n'est plus considéré comme un acte banal dans ce pays.

    En France, un groupe de travail parlementaire a été créé. Il fera un tour de France, à la rencontre des associations, des habitants, des personnes prostituées, pour échanger sur la meilleure politique possible. Je ne sais pas si nous déboucherons sur un projet ou une proposition de loi, et je ne connais pas son contenu à ce stade. Nous sommes allés en Suède, mais nous irons aussi en Grande-Bretagne, qui a choisi une troisième voie très complexe, la pénalisation des clients de prostituées "sous contrainte". Nous irons également aux Pays-Bas et en Allemagne.

    Réaffirmez-vous votre objectif de départ, à savoir la disparition de la prostitution ?

    C'est une caricature. Mon propos est abolitionniste. En résumé, la prostitution est une violence faite aux femmes et il faut la faire reculer. Evidemment, elle ne va pas disparaître totalement. Mais les politiques publiques sont là pour construire un projet de société. Je réaffirme que l'achat de services sexuels systématisé est incompatible avec l'égalité entre les sexes.

    Quand les entreprises qui ne respectent pas la loi sur l'égalité salariale paieront-elles des pénalités ?

    Sur les 27 % d'écart de salaire entre hommes et femmes, un tiers l'est à travail égal [le reste s'explique par des différences dans les carrières]. Un nouveau décret paraîtra dans les prochains jours afin de faire enfin appliquer la loi. Nous passons d'un contrôle aléatoire des inspecteurs du travail sur place à un contrôle systématique sur pièce. Les entreprises devront envoyer aux directions régionales du travail leur plan pour l'égalité, qui seront examinés systématiquement. Si elles ne se mettent pas en conformité, elles paieront les pénalités, jusqu'à 1 % de la masse salariale.

    Propos recueillis par Gaëlle Dupont

    Le Monde, samedi 1er décembre 2012

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