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Humeurs - Page 38

  • Soutien total à Anne Zelensky

    http://www.disons.fr/wp-content/uploads/2011/01/Anne-Zelenski.jpg

    Comme toute féministe engagée, je connaissais Anne Zelensky de réputation, mais j’ignorais, jusqu’à ce que je tombe par hasard sur cet article du Monde écrit le 7 mars 2011, qu’elle était l’une des (la ?) dernières féministes de ce pays à passer outre le politiquement correct pour défendre ses convictions : les droits humains, et spécifiquement les droits des femmes.


    Le racisme, le sexisme, le spécisme, sont condamnables parce qu’ils touchent à l’identité biologique des êtres, qu’ils essentialisent. Ce sont des idéologies de haine.

    En revanche, faire la critique d’une culture ou d’une religion dès lors qu’elle porte atteinte aux droits fondamentaux des individus, est un devoir, qui devrait logiquement s'inscrire dans le discours de la gauche.

    L'islam porte atteinte aux droits des individus, et spécifiquement aux droits des femmes.

    Ce n'est un mystère pour personne.

    Encore faut-il ne pas avoir la lâcheté de se taire sous prétexte qu'il ne s'agit pas d'une réalité occidentale.

    Merci Anne Zelensky de montrer que le féminisme n’est pas mort, qu’il sait encore voir et combattre l’ennemi, partout où il se trouve.

    ****

    "Chasse à la sorcière", par Anne Zelensky

    Le Monde.fr | 07.03.2011

    Une grande ombre s'étend sur le pays des Lumières.

    Il ne fait pas bon y exprimer une pensée libre.

    Les mêmes qui honnissent la censure et clament le droit à la liberté d'expression tentent de bâillonner ceux et celles qui ne pensent pas "correctement".

    Une véritable police de la pensée s'est mise en place via les associations antiracistes et les milieux gaucho féministes.

    Me voilà ainsi l'objet d'une vraie curée de la part de tout un secteur féministe.

    Depuis que j'ai osé participer aux "Assises sur l'islamisation de l'"Europe", le 18 décembre 2010, je suis devenue la femme à abattre.

    On me range carrément à l'extrême-droite.

    Deux faits attestent de cette chasse à la Sorcière.

    Dans le dernier numéro de janvier 2011 de Prochoix, en partie consacré à me démolir, on peut lire sous la plume de Caroline Fourest :

    "Entre Christine Delphy qui milite désormais aux côtés des Indigènes de la République et Anne Zelensky qui milité désormais aux côtés du Bloc Identitaire, le moins qu'on puisse dire c'est que tous les chemins du féminisme ne mènent pas à l'universalisme laique..."

    Le raccourci est saisissant de malhonnêteté.

    Les fameux Identitaires, qui en effet sont parmi les nombreux organisateurs de ces Assises, sont une poignée de gens catalogués "extrême-droite".

    En fait, je les ai côtoyés, le temps d'une journée, je n'ai jamais milité avec eux, puisque mon engagement depuis plus de quarante ans, est aux côtés de la gauche.

    Le vrai danger n'est pas là, dans ce groupuscule minoritaire.

    Il est plutôt dans la progression d'une islamisation des sociétés européennes, téléguidée par des extrémistes qui gagnent du terrain.

    Cette progression inquiète les peuples et, faute d'être entendus par leurs dirigeants, ils se rabattent sur l'extrême droite.

    Mais à gauche, on en est resté à la vision du fascisme des années 1940, et en s'obsédant sur une extrême droite qui a évolué, on fait son jeu.

    La preuve en est la montée de Marine Le Pen, plus préoccupante que l'existence d'une poignée d'Identitaires.

    Il faut se poser la bonne question : pourquoi cette montée des droites en Europe ?

    Y répondre en culpabilisant les peuples supposés ignares, et en criant au populisme, du haut d'une arrogance propre à une certaine gauche de droit divin, là encore ne fait qu'exaspérer ces peuples.

    Par contre, revenons à Prochoix : comment qualifier les procédés de cette revue féministe, qui me consacre donc trois articles, m'attaquant personnellement, sans jamais citer mes textes ?

    Je n'ai pas droit à être entendue.

    Les héraults de la tolérance pratiquent des méthodes qui fleurent bon leur stalinisme.

    Deuxième fait.

    J'étais invitée à animer le 24 février un séminaire à l'EHESS, auprès d'étudiants en master, sur "Ce que célébrer les 40 ans du MLF veut dire" dans le cadre des Hautes Etudes "Politique et sexualité".

    Il s'agissait de traiter ce thème en interrogeant des "historiques" comme moi.

    On m'a souvent invitée dans le cadre universitaire.

    Quelques jours avant, la chercheuse qui m'avait conviée, me décommande.

    Soumise à des pressions violentes, dont elle prétend ne pas savoir l'origine ( ce serait des étudiants), elle renonce à m'inviter pour éviter l'obstruction et le chahut.

    A part moi, elle a invité d'autres "historiques" : Christine Dephy et Antoinette Fouque.

    Je gage qu'elle ne décommandera pas Christine Delphy, compagne de route des Indigènes de la république, et adepte du voile.

    Parmi les jeunes universitaires, elle bénéficierait d'une grande estime.

    Elevées au biberon du "Touche pas à mon pote", celles-ci se soucient plus d'antiracisme que de sexisme.

    Que se passe-t-il donc ?

    Comment les héritières du Mouvement des femmes des années 1970 en sont-elles arrivées là ?

    Un peu d'histoire s'impose.

    La plupart des pionnières des années 70 se sont évanouies dans la nature, sont mortes de chagrin, se sont consacrées aux femmes battues ou encore se sont réfugiées dans les bras de l'université, via les études féministes, Gender studies.

    Le généreux Mouvement des femmes s'est disloqué, éparpillé en myriades de groupes occupés à remailler les trous du patriarcat ou à se tailler une petite place au soleil.

    Incapacité complète à se coordonner, à tenter d'acquérir une visibilité politique.

    Le féminisme est encore dans sa période infantile.

    Il y a eu cette superbe explosion, où ont volé en éclats les dogmes et impostures de la domination, où des femmes se sont mises à penser enfin par elles-mêmes, où elles ont revendiqué sans concession leur liberté, où elles ont affirmé leur solidarité avec leurs sœurs.

    Cela s'est appelé la sororité.

    Et puis, on est retourné au no woman's land de toujours, avec quelques amendements.

    Rien d'étonnant à cela, l'espérance est violente, l'Histoire lente.

    Comme tous les groupes incapables de convertir le cri en revendication politique, la plupart des féministes ont cessé d'inventer, ont déserté le combat et se sont rabattues sur la doxa gauchiste.

    Abandon d'une pensée et d'une action féministe autonome pour adopter les credos de l'altermondialisme : anticolonialisme, antiracisme, rejet de la civilisation occidentale, préférence pour l'autre, pourvu qu'il soit d'ailleurs, tolérance à géométrie variable...

    Ainsi, les mêmes qui honnissaient les religions se sont muées en défenseuses inconditionnelles de l'islam.

    Pas touche au sacré Coran, qu'elles n'ont pas vraiment lu.

    Là où on suit ce texte au pied de la lettre, elle seraient au cachot ou lapidées.

    Oui, mais il y a les interprétations du texte ; oui, mais la religion catholique n'a pas fait mieux...

    Le "oui, mais", cette volonté de tout comprendre - si "féminine" - est la face cachée de l'impuissance et d'une forme de lâcheté.

    Pour ma part, j'ai continué sur ma lancée.

    Je bouge encore.

    Je me permets de penser par moi-même, avec les risques inhérents à l'exercice.

    On ne me pardonne pas d'être sortie du cadre où on m'avait coincée.

    Après les obligatoires années de purgatoire - le féminisme n'est jamais une partie de plaisir ni le plus court chemin vers la reconnaissance - on m'a rangée dans l'armoire des antiquités, celle des historiques.

    D'hystériques nous étions devenues, certaines d'entre nous, "historiques".

    Entendez par là, momifiées ad vitam aeternam dans la posture de promotrices de l'avortement.

    Les grouillotes de Madame Veil, en quelque sorte.

    L'essentiel était de nous assigner à résidence.

    D'autre part, cette reconnaissance a fait grincer quelques dents du côté des "sœurs", qui n'en bénéficiaient pas.

    Sous la sororité, couvait la traditionnelle jalousie pour celle qui réaliserait ce qu'on ne peut pas faire.

    Elle explose maintenant.

    Il faut tirer une vigoureuse sonnette d'alarme.

    La liberté d'expression est le garant absolu de la vitalité d'une pensée.

    Dans ce pays, on ne peut plus rien dire sans être immédiatement vouée aux gémonies, poursuivie au tribunal ou interdite de parole.

    Ce n'est pas en faisant taire une parole dérangeante, qu'on escamotera ce qui dérange.

    Anne Zelensky, présidente de la Ligue du Droit des femmes

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/03/07/chasse-a-la-sorciere_1489381_3232.html

  • Pornographie : ce que vivent les actrices-esclaves / Témoignage

    http://traces-du-sacre.centrepompidou.fr/img/r1/zoom/25031611690979414.jpg

    Encore du porno

    Je conduisais l'autre jour et j'ai entendu une émission de radio sur le VIH.

    Ca m'a fait penser aux pratiques de safe-sex et à la pornographie.

    Les acheteurs veulent voir le contact de peau à peau, des pénis dégainés, et du sperme - beaucoup de sperme.

    Le "bare-back" (sex sans préservatif) est la norme.

    Le sexe non protégé n'est pas sans risque.

    Mais les actes sexuels dans la pornographie servent tous à augmenter ce risque [...].

    Tout ce qui peut causer des déchirures augmente le risque de transmission de VIH et hépatites.

    À cause de l'agressivité d'une si grande partie de la pornographie, et de la pénétration prolongée, y compris avec des objets ou des poings, les risques de déchirures sont grandement augmentés.

    Les anciennes blessures, de la dernière fois, peuvent se rouvrir à nouveau quand on est utilisée à nouveau.

    Tellement douloureux (j'ai vécu ça), et à risque.

    Les prétendues "visites médicales" imposées dans certains milieux de l'industrie (largement pour apaiser la conscience du public) sont plus que risibles.

    On prescrit quotidiennement des antalgiques aux femmes dans la pornographie pour les "aider" à travailler, et bien plus utilisent l'alcool et les drogues pour engourdir la douleur.

    Le résultat c'est que même quand la femme est physiquement abîmée dans la fabrication de pornographie, elle est moins à même de le ressentir dans toute son intensité et donc d'arrêter et donc de se prévenir de plus de dégâts.

    Cela supposerait bien sûr qu'elle soit dans une position d'arrêter ce qui lui arrive, ce qui souvent n'est pas le cas.

    Même quand une femme n'est pas ouvertement sous la coupe d'un proxénète, il y a beaucoup d'autres moyens de la piéger à s'engager dans des actes sexuels qu'elle ne souhaite pas.

    L'alcool et les drogues affectent l'inhibition et la conscience, laissant la femme plus ouverte que jamais à la maltraitance.

    On peut lui dire que le contrat qu'elle a signé requiert qu'elle fasse certaines choses, ou son agent peut la pousser à performer des actes plus extrêmes pour la caméra (ça lui fait plus d'argent).

    Difficile d'imaginer une femme dans une scène de gang bang, entourée d'hommes, et probablement avec un pénis enfoncé dans sa gorge, comme étant en position de dire "stop, vous me faites mal".

    En effet, la peur et la souffrance visibles sur le visage des "actrices" porno sur bien des DVD attestent clairement que ce n'est pas le cas.

    Elle peut avoir désespérément besoin d'argent et donc être vulnérable à la pression quand on lui dit de faire plus de choses déplaisantes pour plus d'argent.

    Ou alors elle peut être tellement mentalement abîmée qu'elle ne voit aucune autre option pour elle, aucun moyen de s'en sortir.

    La pornographie utilise les femmes les plus vulnérables et elle se construit sur elles ravage après ravage, mental et physique.

    Des hauts-le-coeur en avalant des bites, couverte du sperme d'homme après homme dedans et dehors, couverte de bleus, boursouflée et saignant à l'entrejambe, gorge sèche, mâchoire douloureuse, et avec l'impression que ses entrailles vont se répandre, la pornstar, l' "actrice".

    Son anus, son vagin, sa bouche, ses seins et son corps sont offertes à la caméra, pour être utilisés et abusés sans scrupules.

    Et cette chose qui lui est faite pour la gratification d'hommes qu'elle n'a jamais rencontrés, on la qualifie d'empowerment, de libération, de divertissement inoffensif !

    Les statistiques concernant l'alcoolisme, la toxicomanie, le suicide et le passé de maltraitances sexuelles racontent une histoire un peu différente - non pas que vous le sachiez : l'industrie, avec la collusion d'une société qui ne veut pas savoir, parvient à garder ces chiffres hors du débat.

    À la place, on se retrouve à bavarder sans aucun sens sur le "choix" et le "glamour".

    Et ainsi la pornographie normalise la pratique du sexe risqué, dans tous les sens du terme.

    Le client peut profiter de la photo, du film, un million de kilomètres à l'écart de l'odeur du sperme, de la crasse, sans la souffrance et la peur et le danger.

    Il rit quand elle reçoit du sperme dans les yeux - ce n'est pas lui qui se retrouvera avec une infection oculaire demain.

    Il a le frisson en regardant des filles subir une pénétration buccale après une pénétration anale : en sécurité de l'autre côté de la caméra il n'a pas à s'inquiéter des IST, il imagine l'humiliation, ça l'excite, mais il n'a aucune idée de ce que ça fait vraiment.

    Pendant qu'elle claudique jusque chez elle pour se frotter et se frotter et se frotter dans la douche, pour vérifier si elle saigne, pour évaluer les dégâts, pour se mettre une cuite et essayer d'oublier, il plie le magazine, éjecte le DVD et zappe dans sa tête, satisfait et sachant que son comportement est "normal", que c'est socialement acceptable - il ne fait de mal à personne.

    Il n'y a rien de sécuritaire pour les femmes dans la pornographie, ou pour celles qui sont poussées par leur partenaires à reproduire les pratiques douloureuses et risquées que la pornographie promeut.

    La pornographie considère les femmes comme jetables, littéralement : elle les baise, et ensuite elle passe à la prochaine "chatte fraîche".

    La pornographie est aussi partout - elle fait partie de la culture ambiante.

    Comment pouvons nous être assez aveugles pour rater l'énorme contradiction entre la promotion de pratiques sexuelles sécuritaires et la glorification du porno ?

    Les deux sont totalement incompatibles.

    Les mots "sécurité" et "pornographie" ne peuvent même pas appartenir à la même phrase.

    La pornographie détruit - le corps, l'esprit et l'âme.

    C'est un fait.

    Je travaille encore à défaire les dégâts qu'elle m'a faits.

    http://survivrealaprostitution.blogspot.fr/2011/11/encore-du-porno.html

    Pour ceux qui ne savent pas, pour ceux qui ne veulent pas savoir, et pour tous ceux qui savent.

  • Honte sur Lepage, Voynet, Royal

    http://2.bp.blogspot.com/_DhyhUH0Sd3g/TIJF7JyVdQI/AAAAAAAAAGY/eZi5vpvDUhg/s1600/pet-rats-717618.jpg

    COMMUNIQUE DE PRESSE

    Perpignan, 31 octobre 2012

    Mesdames Lepage, Royal et Voynet demandent des tests de toxicité d’OGM et de pesticides étendues « sur la vie entière de l’animal » et demandent « que soient revues, comme le permettent les textes communautaires et nationaux, les études qui ont permis l'autorisation de mise sur le marché du NK603 et du Round Up. »

    Ces « textes communautaires et nationaux » prévoient aussi que ces études soient effectuées sur des animaux, supposés être, implicitement, des « modèles » fiables des consommateurs humains.

    Mesdames, détrompez-vous : aucune espèce animale n’est un « modèle » biologique fiable d’une autre espèce, l’homme en ce qui nous concerne.
     
    Une espèce animale est définie par son isolement reproductif, qui implique l’exclusivité de son patrimoine génétique et des gènes qui y sont inscrits.
     
    Chaque espèce va donc réagir à son environnement (y compris à sa nourriture) avec ses gènes, dont la structure, l’organisation, le contrôle et la régulation de l'expression, sont spécifiques de l’espèce, et par conséquent diffèrent d’une espèce à l’autre.

    Maïs NK603 ou tout autre OGM, Roundup ou tout autre pesticide, ou plus généralement toute substance chimique, testés pendant 2 ans sur des rats, ou pendant 65 ans sur des chimpanzés (notre plus proche cousin dans l’évolution), ne donnent aucune information pertinente pour l’homme.

    Le scandale du sang contaminé avait éclaté dans les années 80 parce qu’on avait fait confiance au « modèle » chimpanzé, qui ne réagit pas au virus du SIDA.
     
    Inutiles au mieux, les tests sur animaux peuvent même être très dangereux car pourvoyeurs de fausses certitudes aux conséquences souvent mortelles pour l’homme.
     
    On se souvient que, selon le ministère de la santé, quelque 20 000 personnes meurent tous les ans en France à cause d’effets secondaires de médicaments, pourtant obligatoirement testés pendant 5 à 10 ans sur des centaines de milliers d’animaux pour avoir l’autorisation de mise sur le marché.

    Alors, par quoi remplacer le « modèle-piège » animal ?
     
    Simplement par une méthode d’évaluation scientifique des toxicités sur du matériel biologique d’origine humaine (la toxicogénomique).
     
    La science du XXIe siècle, la biologie en particulier, fournit les outils à cette fin, car la toxicologie n’est autre que la biologie dans l’environnement du produit dont la toxicité est à évaluer.
     
    Ces méthodes ne sont plus au stade expérimental.
     
    Depuis 2007, le Conseil national de la recherche des Etats-Unis en recommande l'utilisation à grande échelle.

    Antidote Europe est une association fondée par des chercheurs oeuvrant pour une meilleure prévention en matière de santé humaine.

    Pour en savoir plus : http://antidote-europe.org/

    Contact médias :

    Claude Reiss, président d'Antidote Europe, ancien directeur de recherche au CNRS : 04 76 36 35 87
  • En ces sanglants et barbares jours d'Aïd, réécoutons Abdelwahab Meddeb

    http://www.babelio.com/users/AVT_Abdelwahab-Meddeb_8055.jpeg

    "C'est une chance pour l'islam que des musulmans soient en France et qu'ils soient frustrés de cela [qu'il n'y ait pas d'abattoir rituel installé en Seine Saint-Denis], parce que j'estime, d'un point de vue anthropologique, que celui qui continue de sacrifier ne peut pas évoluer, et ça me paraît essentiel et important de vivre aujourd'hui un sacrifice symbolique, un sacrifice mental.

    Nous sommes de plus en plus nombreux sur cette terre, il y a 1,5 milliard de musulmans.

    Vous imaginez, il y aurait 700 millions de bêtes qui seraient abattues en une journée ?

    Vous imaginez le bain de sang que c'est ?

    Vous imaginez les ruisseaux de sang que c'est ?

    Vous imaginez la catastrophe que c'est ?

    J'ai un ami, l'anthropologue marocain de Princeton Abdellah Hammoudi, qui a écrit un livre très intéressant sur le pèlerinage.

    Il décrit l'usine abominable, abominable, qui reprend toutes ces bêtes qu'elle sacrifie pour les mettre ensuite en boîtes destinées à la charité islamique et à la distribution aux pays pauvres, et cet espace est tout simplement un espace nauséabond.

    Les 2 ou 3 millions de pèlerins musulmans, chacun sacrifiant sa bête, 3 millions de bêtes tuées en une journée par un système de modernisation assez spectaculaire et totalement automatisé, c'est quelque chose de proprement terrifiant.

    J'appelle véritablement les musulmans à savoir vivre un sacrifice symbolique, à être dans un sacrifice mental.

    Cela est possible et je sais que beaucoup de musulmans le font ; beaucoup de patriciens, beaucoup de gens d'une certaine distinction qui ont une sorte d' horreur du sang se débarrassent de ce rite du sacrifice, du sang versé qui nous vient de Rome, de Grèce, qui nous vient du paganisme.

    C'est un rite du paganisme, mais le propre du monothéisme est peut-être dans le dépassement des pratiques païennes."

    Abdelwahab Meddeb, écrivain, poète, directeur de la revue internationale Dédale et professeur de littérature comparée à l'Université Paris X.

    http://www.dailymotion.com/video/xbaepx_abdelwahab-meddeb-les-matins_news?start=5

    ***

    P.S. : aux bien-pensants (illustrés par "A" et souvent plus virulents que A) qui refusent que l'on parle de l'Aïd sous prétexte qu'il n'est pas le fait de la culture occidentale, voici ce que je réponds :

    "A" :

    "Rappelons quand même qu'il y a 60 milliards d'animaux terrestres tués par an dans le monde, donc oui l'Aïd est horrible, mais il est loin d'être le seul moment de "bain de sang" malheureusement.

    C'est un peu hypocrite de venir critiquer l'Aïd et de continuer à manger sa chipolata le soir en famille.

    Il faut pointer du doigt des deux côtés."

    Ma réponse à "A" :

    "Certes, mais je suis végane, ce qui me donne le droit de déplorer aussi ce qui se passe le jour de l'Aïd.

    On ne va pas, par exemple, passer la Shoah sous silence sous prétexte que d'autres massacres ont (eu) lieu ailleurs, et inversement.

    Il faut faire de même avec les êtres nonhumains : ce serait très injurieux pour les victimes de l'Aïd de taire leur calvaire sous prétexte que d'autres animaux sont tués ailleurs.

    Abdelwahab Meddeb serait certainement taxé, pour ces propos qui l'honorent, de raciste s'il n'était lui-même d'origine arabe (et il n'y a rien de pire que d'être taxé de racisme quand on ne l'est pas).

    Alors qu'il ne fait là qu'exposer des vérités dont tout le monde devrait s'inspirer.

    Il n'y a pas de raison que l'on se refuse à dénoncer la barbarie dès lors qu'elle n'est pas le fait des "Blancs" ou des "Occidentaux".

    L'humanité est une et indivisible dans la barbarie, et il est de notre devoir de dénoncer toutes les formes que prend cette barbarie, sans avoir peur de pointer du doigt, tour à tour, tel ou tel groupe humain.

    Ce n'est en rien du racisme, cela n'a rien à voir avec le racisme.

    C'est tout le contraire.

    Dénoncer une religion ou une culture dans ce qu'elle a de barbare, ce n'est pas faire oeuvre de racisme (ni la religion, ni la culture ne sont des "races") : c'est faire oeuvre de civilisation et c'est le devoir moral de chacun, vis-à-vis des victimes animales et vis-à-vis de l'humanité."

  • Le Caire : Une journaliste française agressée sexuellement place Tahrir (L'Express)

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    Pendant plusieurs minutes, la correspondante en Egypte de France 24 a été encerclée et agressée par une foule d'hommes, alors qu'elle réalisait un direct sur la chaîne.

    La correspondante en Egypte de la chaîne de télévision France 24 a été agressée sexuellement vendredi sur la place Tahrir du Caire.

    Une agression qui signe un nouvel épisode des violences commises contre des femmes, notamment journalistes, dans la capitale égyptienne.  

    Elle a raconté avoir été encerclée par une foule composée essentiellement de jeunes hommes, qui ont commencé à la toucher alors qu'elle intervenait en direct sur la chaîne d'information en continu.

    L'agression a duré plusieurs minutes, avant qu'un ami ne parvienne à la sauver, a-t-elle précisé. 

    "J'ai été agrippée de partout. J'ai réalisé (plus tard), quand quelqu'un a reboutonné ma chemise, qu'elle était ouverte, mais pas déchirée. J'ai évité le pire grâce à la ceinture solide (que je portais)" et l'aide d'un ami, a-t-elle affirmé.

    La journaliste a précisé qu'elle allait porter plainte.

    Lors d'affaires similaires, la police n'était pas parvenue à arrêter les responsables. 

    "La direction de France 24 condamne fermement les agressions à répétition contre toutes les journalistes qui doivent pouvoir exercer librement leur métier partout dans le monde", a souligné la chaîne dans un communiqué.

    France 24 "met actuellement tout en oeuvre, avec le soutien de l'ambassade de France au Caire, pour assurer la sécurité et le rapatriement en France de sa correspondante", assure-t-elle. 

    Pas de réaction des autorités

    Dans les rues du Caire, le harcèlement des femmes, voilées ou non, les remarques obscènes et parfois les gestes déplacés sont un phénomène courant.

    Mais récemment, les témoignages venant de la place Tahrir faisant état de véritables agressions sexuelles, voire des viols, se sont multipliés, sans susciter de réaction des autorités. 

    En juin, un groupe d'hommes a attaqué et agressé sexuellement plusieurs manifestantes lors d'une marche visant à dénoncer le harcèlement sexuel en Egypte.

    Ces agressions ont été particulièrement médiatisées après l'agression sur la place Tahrir de la journaliste américaine Lara Logan le 11 février 2011, jour de la démission du président déchu Hosni Moubarak

    En novembre 2011, une journaliste de la chaîne France 3 avait également été agressée sexuellement lors d'une manifestation qu'elle couvrait place Tahrir.

    Peu avant elle, une journaliste égypto-américaine avait fait état de violences sexuelles de la part de policiers.

    http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/le-caire-une-journaliste-francaise-agressee-sexuellement-place-tahrir_1177186.html?cache=421335#commentaire

  • "50 Shades of Grey" : signe des temps

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    Dites au gens d'aimer la vanille. Ils aimeront la vanille.

    Demain, dites-leur d'aimer le chocolat. Et ils aimeront le chocolat.

    Dites-leur de suivre Hitler. Ils suivront Hitler.

    Dites-leur de suivre Gandhi, ils suivront Gandhi.

    Manipulez-les tant que vous voulez, ils vous obéiront.

    Lancez des marques, des modes, des "stars", et emplissez-vous les poches.

    Au passage, faites-leur croire qu'ils pensent en les laissant voter.

    Jamais époque ne fut plus vulgaire ni plus stupide que la nôtre.

    Le succès planétaire remporté par 50 Shades of Grey (les sex-shops se frottent aussi les mains), infâme nanar pornosexiste, en est la preuve.

    Pauvres femmes, qui ne trouvent rien de mieux à faire que d'être, pour certaines d'entre elles, leurs propres ennemies.

    Pauvres féministes : le chemin pour émanciper vos pareilles n'a peut-être jamais été aussi long.

    A lire : http://www.telegraph.co.uk/culture/books/booknews/9495728/50-Shades-of-Grey-sex-scenes-are-like-crimes-of-Fred-West-says-womens-refuge-boss.html

    Sous cet article, un excellent commentaire de Vicki Wharton : 

    "Given that 1 in 3 girls at school now suffer gender based violence, much of it sexual, would have thought that people would have thought promoting sexist violence to girls was not a good idea. 

    With 44% of girls under 16 reporting feelings of depression, girls growing up in our female hating society are under attack as never before - and for women to promote gendered violence as 'romance' just shows how many of us have been groomed into thinking men hitting us is a sign of masculine love rather than what it actually is, which is eroticised hatred. 

    Don't give this twisted s*it any more air space."

  • "Femmes et enfants tués par des hommes ou des inconnus au Québec en 2012" (Martin Dufresne pour Sisyphe.org)

    http://1.bp.blogspot.com/-pSJsqfv7Bhw/T6jlBL5l4sI/AAAAAAAABeQ/EOTotvV1bGU/s400/D%C3%A9g%C3%A9n%C3%A9r%C3%A9+de+sang+face.jpg

    Femmes et enfants tués par des hommes ou des inconnus au Québec en 2012.

    Les noms qui figurent en caractères gras sont ceux où l’on sait que le meurtrier est le conjoint, un partenaire sexuel, le père, le frère ou le fils de la victime.

    Juliette et Laurence Fillion, 11 ans et 8 ans, et leur grand-mère, Ginette Roy-Morin, 70 ans, tuées à coups de hache et de pelle le 10 février par l’oncle des filles et fils de la grand-mère, Pascal Morin, 35 ans, drogué et schizophrène, à Saint-Romain.

    Yudisleys Mata Rosales, 34 ans, battue et poignardée chez elle par son partenaire de 28 ans, Raidel Bétancourt Ruiz, sur la 10e avenue à Montréal, à la suite d’une dispute dans la nuit du 12 février. Les policiers ont trouvé la victime en arrêt cardio-respiratoire. L’homme a été accusé de meurtre non prémédité. NOTA : Les enquêteurs avaient tout d’abord affirmé qu’il ne s’agissait pas d’un désaccord conjugal.

    Justine Macéna Blaise, 43 ans, poignardée par son ex-conjoint, Jonathan Exi, 45 ans à Montréal-Nord le matin du 3 mars, en présence de son fils de 4 ans. L’agresseur a été arrêté par des policiers appelés par les voisins alors qu’il s’enfuyait du logis de la victime. Il a été accusé de meurtre prémédité.

    Julie Lacroix, 37 ans, a été tuée chez elle à Ste-Eulalie le 19 mars par son conjoint, Steve René, 42 ans, d’avec qui elle s’apprêtait à divorcer. Il s’est ensuite suicidé.

    Santina Larosa, 76 ans, assassinée de plusieurs coups de feu chez elle par son conjoint de 83 ans, Domenico Torrente, à Gatineau le 26 mars. Il sera accusé de meurtre non prémédité. La police de Gatineau n’a pas hésité à parler aux médias d’un « meurtre par compassion »…

    Audrey Martin, trouvée morte le 26 mars dans un véhicule stationné dans l’entrée d’une résidence de la route 230 à Saint-Alexandre-de-Kamouraska ; le cadavre ne comportait aucune trace apparente de blessure. Le 6 avril, François Gagnon, son conjoint, est accusé du meurtre de sa conjointe ; Gagnon était hospitalisé depuis les faits. Il a plusieurs fois été condamné pour voies de fait, harcèlement criminel et méfaits.

    Nathan Lecours, 2 ans, tué par balle, rue Foisy à Lévis, le 3 mai par Nicolas Lacroix, 36 ans. La mère, récemment séparée, de cet enfant se disait harcelée depuis plusieurs semaines par Lecours (qui n’était pas le père de l’enfant) ; elle l’avait même appelé à l’aide sur Facebook, faute d’intervention de la police. Lacroix serait débarqué chez elle avec des armes dont une aurait porté le coup fatal, d’abord décrit comme involontaire par les policiers.

    Anne-Katherine Powers, 21 ans, poignardée par son mari Shakti Ramsorum, à Gatineau le 24 mai. Elle avait décidé de le quitter, pour adultère, ainsi que la mère de cette femme, Louise Leboeuf, 63 ans et son mari, qui vivaient avec eux et leur fils de deux ans. Ramsorum a été accusé de meurtre prémédité.

    Suzanne Simard, 55 ans, tuée chez elle par son conjoint, David Berthe, 46 ans, à Deux-Montagnes le 27 mai. L’homme a été conduit à l’hôpital et a été soigné, puis a été accusé de meurtre prémédité.

    Valérie Fortin, 46 ans, épouse d’un cadre qui venait de congédier Réal Pinard, 63 ans. Pinard l’a abattue avec une arme à feu, avec son époux à Drummondville, le 28 mai, puis s’est suicidé plutôt que d’être arrêté, après être allé se vanter du double meurtre dans un bar.

    Jacqueline Lachaine, 68 ans, tuée par son fils Robert Pothier, le 22 juin, peu après qu’on lui ait donné son congé de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont, même s’il était en crise. Il habitait chez elle depuis quelques mois.

    Linda Bonette, 50 ans, assassinée et laissée dans sa voiture incendiée sur une rue de Blainville durant la nuit du 24 juin, après sa sortie du bar où elle travaillait.

    Catherine Nehme, 44 ans, poignardée à mort par son mari Ahmed Nehme, le 5 juillet à Ville LaSalle. Une soixantaine de personnes ont entendu les cris de la victime mais n’ont rien fait. C’est sa fille adolescente qui l’a trouvée à son retour de l’école.

    Lindsay Brillant-Marcoux, 13 ans, et Karen Brillant-Marcoux, 11 ans, assassinés à Warwick le matin du 10 juillet par leur père, Jocelyn Marcoux, 48 ans, un membre de l’organisation masculiniste Fathers 4 Justice, selon le réseau TVA. Marcoux avait leur garde exclusive et avait refusé de laisser leur mère exercer son droit de visite au cours des trois semaines précédant le double meurtre. Il l’accusait de ne pas les avoir protégés contre son nouveau conjoint. Dans une requête en modification de garde d’enfants présentée par la mère, on peut lire que les deux adolescents demandaient à vivre chez elle et que son ex-conjoint avait des difficultés avec l’encadrement scolaire. L’homme ne médicamentait pas convenablement ses enfants qui souffraient de trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité et leur faisait porter un dispositif d’alerte au cas où leur mère s’en approcherait. Après quelques années en garde partagée, Marcoux avait reconnu sa culpabilité à une accusation d’intimidation en 2005 dans le cadre d’une longue lutte juridique avec la mère des enfants, ce qui ne l’avait pas empêché d’obtenir leur garde exclusive. Il s’est suicidé après les assassinats.

    Paula Pavica, 21 ans, tuée par son partenaire sexuel, Simon Bonneville, 22 ans, chez ses parents, le 28 juillet au matin, chez elle à Brossard. Il a été accusé d’homicide involontaire par voie de fait et d’homicide involontaire par négligence. Leur relation qui durait depuis 6 ans a été qualifiée d’« instable » par des proches.

    Martine Giguère, 42 ans, poignardée à mort à Rimouski le 3 août par son ex-conjoint Paul Joyce, 49 ans, qui la harcelait depuis leur séparation en mai dernier et multipliait les menaces contre elle. Avant d’entrer chez elle en pleine nuit en défonçant la porte arrière pour la tuer devant ses enfants, il avait passé la journée à la suivre et à la surveiller avec des jumelles, allant jusqu’à s’installer en face de chez elle et à lui réclamer un « souper de famille ». Mme Giguère a alors demandé l’aide de la Sûreté du Québec qui lui a répondu ne rien pouvoir faire. Joyce, qui a également blessé son fils de 17 ans qui tentait de défendre sa mère, a été accusé de meurtre au premier degré.

    - Pour information concernant le contenu de cette page : Martin Dufresne.

    http://sisyphe.org/spip.php?article4228

  • Des hommes en octobre (non exhaustif)

    http://images.entertainmentearth.com/AUTOIMAGES/HJ64976C1lg.jpg


    Eric Raoult jugé le 30 novembre pour violences conjugales : http://www.elle.fr/Societe/News/Eric-Raoult-juge-le-30-novembre-pour-violences-conjugales-2229094


    Un père devant les assises pour des viols sur ses 2 filles : http://www.elle.fr/Societe/News/Un-pere-devant-les-assises-pour-des-viols-sur-ses-2-filles-2229002


    Boy scouts : des milliers d’abus sexuels révélés : http://www.elle.fr/Societe/News/Boy-scouts-des-milliers-d-abus-sexuels-reveles-2229156


    Présentateur accusé de pédophilie : les excuses de la BBC : http://www.elle.fr/Societe/News/Presentateur-accuse-de-pedophilie-les-excuses-de-la-BBC-2222086

    Italie : Un prêtre arrêté pour pédophilie : http://www.elle.fr/Societe/News/Italie-Un-pretre-arrete-pour-pedophilie-2115910

    74 personnes arrêtées en Espagne pour « pédophilie » : http://www.elle.fr/Societe/News/74-personnes-arretees-en-Espagne-pour-pedophilie-985430

    Paris : Un violeur récidiviste présumé arrêté : http://www.elle.fr/Societe/News/Un-violeur-recidiviste-presume-arrete-2229028

    Rubygate : Berlusconi nie avoir organisé des parties fines : http://www.elle.fr/Societe/News/Rubygate-Berlusconi-nie-avoir-organise-des-parties-fines-2229050

    etc.

    Mais bien entendu, il n'y a aucun problème avec le type d'éducation qu'on fournit aux garçons, ni avec la culture dans laquelle nous baignons.

    Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

  • Procès pour viols collectifs de Créteil : la belle (in)justice sexiste française

    http://www.e-monsite.com/s/2008/05/29/stop-viol/524020426-jpg.jpg

    "Des viols sans violeurs" (Encore Féministes)

    L’annonce hier du verdict très peu sévère de la cour d'assises de Créteil dans un procès pour viols collectifs suscite l’indignation.

    « Encore féministes ! » se joint au Collectif national pour les droits des femmes et à l’association Osez le féminisme !, qui appellent à un rassemblement lundi 15 octobre à 18h30 à Paris devant le Ministère de la Justice, place Vendôme.

    Les associations demanderont un rendez-vous à Mme Taubira, ministre de la Justice.

    Retrouvons-nous derrière la banderole « Encore féministes ! », près de l’angle Nord-Est de la place.

    Je vous invite aussi à signer la pétition suivante : http://www.change.org/fr/pétitions/après-le-verdict-de-créteil-nous-exigeons-une-réponse-politique-contreleviol

    et à lire le blog de Sandrine Goldschmidt pour d’autres informations et réflexions, notamment les remarquables analyses de la médecin Muriel Salmona : http://sandrine70.wordpress.com/2012/10/12/creteil-viols-collectifs-sans-violeurs/

    Ci-dessous le communiqué de presse du Collectif national pour les droits des femmes appelant au rassemblement :


    << Le verdict de la cour d'Assises de Créteil soulève une vague de révolte et d'indignation.

    Parce qu'il a montré que la justice est incapable de comprendre et d'entendre les victimes de viol,

    Parce qu'il leur dénie le droit de déposer plainte des années après, alors qu'elles disposent de 10 ans pour le faire,

    Parce que même si le viol est reconnu, il n'est pas cher payé, du sursis en majorité,

    Parce qu'il envoie un message très clair aux victimes : continuez à ne pas déposer plainte car sinon vous risquez gros,

    Parce qu'il envoie un message très clair aux violeurs : en fait, vous ne risquez pas grand chose !

    Le monde à l'envers !

    Cela fait plus de 40 ans que les féministes se battent contre les violences faites aux femmes, est-ce pour en arriver là ?

    Quand la société française sera-t-elle capable de prendre au sérieux les violences faites aux femmes ?

    Les lois votées doivent être appliquées.

    Les professionnels doivent être formés.

    Les victimes, toutes les victimes, doivent être soutenues, hébergées, protégées, entendues.

    Les associations doivent avoir les moyens de fonctionner.

    Les jeunes scolarisés doivent être informés, éduqués, entendus aussi quand ils sont eux- mêmes victimes.

    Enfin la loi doit être modifiée pour être à la hauteur du défit ainsi posé : éradiquer les violences faites aux femmes.

    C'est une nécessité pour une société qui se veut démocratique. >>

    *******

    Je vous rappelle la dernière action de notre réseau, destinée aux hommes qui disent NON à la prostitution.

    Si vous êtes un homme, j’espère que vous vous joindrez au réseau Zéromacho en signant le manifeste « Nous n’irons pas au bois » sur le site http://www.zeromacho.eu/ 

    Si vous êtes une femme, prière de proposer à des hommes de votre entourage de signer ce manifeste !

    Merci à tous de diffuser cette information autour de vous !

    Adelphiquement*,
    Florence Montreynaud

    *Adelphiquement dérive de « adelphité », notion groupant fraternité et sororité. En français, soeur et frère proviennent de deux mots différents.

    Le mot « adelphité » est formé sur la racine grecque adelph- qui a donné les mots grecs signifiant soeur et frère.

    Pour travailler entre féministes à un monde sans publicité sexiste, joignez-vous à La Meute des Chiennes de garde en signant le Manifeste "NON à la pub sexiste !" sur le site http://www.lameute.fr/index/

    Rejoignez les Chiennes de garde en adhérant à l’association, voir sur le site http://www.chiennesdegarde.com/

  • Un journal télévisé au hasard : plongée en humaine obscénité

    http://static.ddmcdn.com/gif/near-death-experience-1.jpg

    Voilà ce que c'est que de regarder le journal télévisé sur internet quand, comme moi, on n'a plus de télévision : on replonge en humaine obscénité.

    Ainsi, voilà ce que l'on pouvait voir au programme de cette édition du 11 octobre à 20 h, sur France 2 :

    - explosion de l'exploitation des gaz de schiste aux USA ;
    - violeurs en bande qui n'écopent que de 1 an de prison ;
    - investissement dans la torture et l'esclavage d'êtres sentients (vaches) ;
    - multiplication des battues aux sangliers, car la facture des mairies augmente : ils détruisent les terrains de golf, pensez donc !

    Ne nous civilisons surtout pas : ce serait dommage.