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Libération animale - Page 110

  • EFSA : "La chasse commerciale aux phoques au Canada est inhumaine"

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    L’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments a conclu à l'inhumanité de la chasse commerciale aux phoques au Canada.

     

    L’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments conclut à l'inhumanité de la chasse commerciale aux phoques au Canada. A la demande de la Commission européenne, l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) vient de publier son rapport sur la protection animale dans le cadre de la chasse aux phoques (« Animal Welfare Aspects of Seal Hunting »).

     

    Ce rapport conclut qu’il n’existe absolument aucune preuve scientifique pour soutenir les prétentions du gouvernement canadien selon lesquelles la chasse commerciale aux phoques est « humaine ». Les experts d'IFAW (le Fonds international pour la protection des animaux) se réjouissent que ce rapport rétablissent la vérité : la chasse commerciale aux phoques est foncièrement « inhumaine ».

     

    « Ce rapport assure que l'allégation du gouvernement canadien selon laquelle 98% des phoques sont tués humainement lors de la chasse commerciale aux phoques est scientifiquement incorrecte. Il révèle également la vérité sur la chasse commerciale des phoques au Canada et il détruit l'un des plus grands mythes constamment propagés par le gouvernement canadien », a déclaré Sheryl Fink, chargée de recherches auprès d'IFAW.

     

    Lors de cette étude de la chasse aux phoques au Canada, les scientifiques de l'EFSA ont constaté qu’il existe des preuves solides qu'en pratique, les phoques ne sont pas toujours effectivement tués ; il est prouvé que, pendant la chasse commerciale des phoques au Canada, les animaux endurent la douleur et la détresse (c'est-à-dire qu'ils sont tués de manière inhumaine) ; bien souvent, les chasseurs ne se conforment pas aux réglementations canadiennes qui obligent à vérifier manuellement le crâne ou à procéder à un test de réflexe de clignement de l’œil ; contrairement aux pratiques actuelles, les chasseurs ne doivent pas essayer de tuer un phoque lorsque celui-ci ne constitue pas une cible stable ou si le chasseur peut être déséquilibré, comme c'est le cas sur les blocs de glace en mouvement ; la chasse aux phoques devrait être ouverte aux inspections indépendantes, sans interférence intempestive.

     

    L'EFSA conclut que les phoques devraient être reconnus comme des mammifères marins sensibles qui peuvent ressentir la douleur, la détresse, la peur et d'autres formes de souffrance, et non comme des poissons, ce qui est leur classification au Canada. Il conseille également que les phoques soient protégés contre les pratiques d'abattage et de dépeçage qui leur font endurer la douleur, la détresse, et des souffrances qui pourraient être évitées.

     

    Ce rapport fait une distinction importante entre les méthodes prescrites pour étourdir et tuer les phoques qui sont décrites dans la réglementation canadienne sur les mammifères marins et les méthodes qui sont effectivement utilisées lors de la chasse commerciale canadienne. « IFAW recueille des informations sur la chasse commerciale des phoques au Canada depuis des décennies et a témoigné des actes de cruauté innommables qui se déroulent sur la glace », a ajouté Mme Fink.

     

    IFAW a soumis des films non montés au panel d'experts de l'EFSA, qui montraient clairement que les phoques étaient crochetés et tractés vivants, que des phoques blessés souffraient pendant des temps très longs, et que peu de chasseurs pratiquaient les tests de base pour s'assurer que les phoques étaient morts avant de les dépecer. Des reportages et photographies représentatifs sont disponibles sur le site www.stopthesealhunt.org.

     

    « Le gouvernement canadien doit désormais admettre ce que le rapport de l'EFSA spécifie clairement : La chasse commerciale des phoques au Canada est inhumaine, la réglementation actuelle ne répond pas aux critères modernes de la protection animale et, par ailleurs, elle est inapplicable. Il est clairement temps que le Canada abandonne cette chasse cruelle et inutile. »

     

    Le rapport de l'EFSA a été compilé à la demande de la Commission européenne. L'EFSA a évalué depuis le point de vue de la protection animale les preuves scientifiques sur les différentes méthodes d'abattage et de dépeçage des phoques.

    http://berry-aspas.spaces.live.com/blog/cns!B16A79AF69A1A06C!7264.entry

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  • Société Mars : PETA et Pamela Anderson exigent l'arrêt des expériences faites sur des animaux

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    Pamela Anderson a envoyé une lettre au président de la société Mars, réclamant l'arrêt des expériences faites sur des animaux pour fabriquer des confiseries.

    Pamela Anderson, qui avait l’an dernier fait la promotion des M&M’s, a écrit une lettre à Paul S. Michaels, président de la société Mars INC, fabricant de confiserie.

    Elle demande à la société Mars de cesser de pratiquer des expériences sur des animaux, à l’instar du concurrent de Mars, Hershey’s. Pamela Anderson explique avoir été alertée par l’association de défenses des animaux, PETA, qui aurait apporté des preuves de mauvais traitement des animaux à l’ex sirène de Malibu.

    PETA a lancé une campagne de sensibilisation contre le confiseur MARS, qui pratiquerait de nombreuses expériences sur des animaux dans plusieurs laboratoires.

    Nous nous sommes procurés une copie de la lettre adressée au président de Mars Inc, signée par Pamela Anderson. Elle dénonce des expériences immondes proches de la torture. Le logo imaginé par PETA pour cette campagne représente une souris blanche maculée de sang sur le logo MARS.

    L’association propose même une vidéo choc (réservée à un public averti) pour dénoncer ces expériences.

    La lettre :http://photos.actualite-de-stars.com/people/pamela-anderson-lettre-agrave-mars-372.html

  • Les Etats-Unis interdisent l’abattage des chevaux


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    Il n’y a plus un seul équidé abattu aux Etats-Unis depuis le mois de mai 2007 en raison de la réintroduction d’une loi de 1949 interdisant l’abattage de chevaux à des fins d’alimentation humaine.

    Les sociétés de protection animale américaines ne crient pas pour autant victoire. Elles doivent en effet désormais oeuvrer à l’interdiction des longs transports de chevaux vers des pays où ils peuvent encore être abattus : Mexique et Canada. En outre, la fermeture des abattoirs chevalins a entraîné une chute de la valeur marchande des chevaux âgés. Ne trouvant plus à les vendre à un prix satisfaisant, certains propriétaires ont libéré leurs animaux dans la nature afin de ne plus avoir à les nourrir ou les soigner. En France, certaines associations souhaitent également parvenir à l’arrêt des abattages de chevaux. L’exemple américain donne toutefois à réfléchir…

    Chez nous, la consommation de viande chevaline est en très nette diminution depuis plusieurs années. Si en 2004, près de 24 000 chevaux ont été abattus dans les différents abattoirs français, 19 770 équidés l’ont été en 2006. La viande chevaline n’est achetée que par 18 % des ménages, contre 94 % pour la viande bovine et 61 % pour la viande ovine. Les professionnels aimeraient bien renverser cette tendance à la baisse. Pour y parvenir, ils visent la restauration collective. Bientôt du steak haché de cheval au menu des cantines ?

    Pour ne plus voir ça : http://protectionanimale.com/chevaux.htm

  • H5N1 : Les oiseaux migrateurs accusés à tort

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    Une équipe française de la station ornithologique de la Tour du Valat en Camargue et du CNRS ont publié dans le British Ornithologist’s Union Journal une étude qui précise le rôle exact des oiseaux migrateurs dans la dispersion du virus H5N1.

    Il apparaît clairement que l’extension de la maladie ne correspond pas aux routes empruntées par les oiseaux, mais semble en rapport avec les activités humaines et les transports liés à la mondialisation. Les échanges commerciaux sont mis en cause. S’il est possible que les oiseaux migrateurs puissent transporter le virus sur de courtes distances, c’est bien l’élevage intensif des volailles et les échanges commerciaux internationaux qui sont en première ligne.

     

    Autre article :

    Selon le Dc Leon Bennun, ( BirdLife International) les oiseaux sauvages sont accusés à tort de propager la grippe aviaire alors que des intérêts personnels dissimulent la réalité : la responsabilité de cette propagation incombe aux techniques modernes d'élevage. Les demandes de battues et de destruction des sites de nidification menacent, dit-il, de provoquer l'extinction de certaines espèces rares et n'empêchera pas la propagation de la maladie.

    Grippe aviaire : la réalité s'envole

    Pendant la deuxième semaine de février, l'Europe de l'ouest a déclaré ses premiers cas de contamination par le virus H5N1 de grippe aviaire chez des oiseaux sauvages. En Italie, Grèce et Slovénie, plus de 25 cygnes sont morts ; dés la St Valentin on déplorait aussi la mort de cygnes sauvages en Autriche et en Allemagne.

    Les responsables de réserves naturelles, les éleveurs de volailles, et les autorités sanitaires s'attentent à l'extension de cette épidémie.

    Alimentés d'une part par des articles de presse alarmistes et d'autre part par des tentatives par les agences gouvernementales de camoufler la responsabilité des élevages, des appels sont lancés pour prendre des mesures drastiques contre les populations d'oiseaux sauvages.

    Je pense que ces mesures menaceront certaines espèces d'extinction, sans que cela n'ait d'effet sur le développement de l'épizootie de grippe aviaire. Attraper les responsables

    Il est fort probable que les cygnes qui meurent actuellement en Europe de l'ouest soient arrivés récemment venant de la Mer Noire, poussés vers le sud et l'ouest par le gel les empêchant de se nourrir.

    Ils ont pu attraper la maladie d'autres animaux sauvages ; mais cela est peu probable étant donné les dizaines de milliers d'oiseaux d'eau testés négatifs au H5N1 cette dernière décennie.

    Ils ont probablement attrapé le virus dans les fermes, avant de migrer, soit auprés de volailles infectées soit des déjections de celles-ci. Les cygnes pâturent souvent les champs cultivés et ont de fortes chances d'être rentrés en contact avec les déjections des volailles utilisées comme fertilisant.

    Si les oiseaux sauvages avaient répandu la maladie à travers les continents, il y aurait des traces d'apparition d'épidémies le long des voies de migration. Il n'en a rien été.

    La théorie "de l'oiseau sauvage" répandant le virus H5N1 ne fournit pas non plus d'explication pourquoi certains pays situés sur ces voies de migration en Asie ont échappé à la contamination, alors que leurs voisins ont subis des épidémies à répétition.

    Ce qui est étonnant, c'est que des pays comme le Japon et la Corée du Sud, qui imposent des contrôles stricts sur l'importation et les déplacements des volailles d'élevage, après quelques épidémies de départ, n'en ont plus subies aucune. Myanmar a été épargné.

    En fait, des pays qui n'ont pas développé d'élevages intensifs ont été eux aussi épargnés. La FAO (Organisation de l'ONU pour l'Alimentation et l'Agriculture) a rapporté qu'au Laos, 42 des 45 zones infectées étaient des zones d'élevages intensifs.

    Evolution mortelle

    Les virus de la grippe aviaire particulièrement virulents sont rares chez les oiseaux sauvages. Mais, dans les poulaillers industriels, la grande concentration de volailles, l'exposition constance aux déjections , à la salive et aux sécrétions fournissent les conditions idéales pour la reproduction, la mutation, la recombinaison et la sélection, à partir desquels des catégories extrêmement dangereuses de virus peuvent évoluer.

    En ajoutant les mauvais diagnostics répétés, les dissimulations par l'industrie et les gouvernements, la vente et transformation sous l'effet de panique de volailles infectées, on a l'explication de pourquoi le H5N1 est maintenant endémique dans certaines parties du sud est asiatique.

    En prenant en compte avant et après les déclarations d'épidémie en Asie, de la nature globale de l'industrie d'élevage de volailles, et les mouvements internationaux de volailles vivantes et de produits issus des volailles, on a le mécanisme le plus plausible de propagation du virus entre des endroits qui ne sont pas liés par les déplacements des oiseaux migrateurs.

    Les épidémies, par leur caractère et le moment où elles se sont déclarées, ne correspondent pas aux mouvements des oiseaux sauvages ; mais, selon ces critères, elles ont souvent suivi les routes principales des échanges commerciaux.

    La thèse comme quoi les mouvements de volailles ont joué un rôle majeur dans la propagation de la maladie est corroborée par une analyse des souches virales publiée récemment dans le journal américain "Proccedings of the National Academy of Sciences".

    Certaines des organisations qui essaient de surveiller et contrôler la grippe aviaire telles que la FAO, semblent réticentes à attirer l'attention sur le rôle joué par l'élevage intensif, à cause de l'impact sur les économies nationales et sur l'accès à des ressources bon marché de protéines.

    Destruction insensée

    A cause de cela et pour d'autres raisons, le rôle des migrations des oiseaux sauvages dans la transmission de la maladie a été exagéré, et la presse l'a sensationnalisé.

    Dans certain pays il y a eu un effet négatif sur la conservation des oiseaux, avec des demandes de destruction de populations entières, l'assèchement des marécages, et la destruction des sites de nidification.

    En fait, les épidémies de H5N1 chez les oiseaux sauvages ont disparues d'elles-mêmes sans destruction ni intervention humaine.

    Certains oiseaux les plus menacés courent un grand danger. Mais il y a aussi des possibilités réelles de dommages aux écosystèmes dont dépendent certaines personnes et économies.

    Alarmant pour ceux qui craignent une épidémie de grippe aviaire humaine, cette vision déformée, implique aussi que les bonnes questions ne sont pas posées, et que les mesures de protection les plus efficaces ne seront peut être pas prises.

    BirdLife International demande qu'une enquête indépendante sur la propagation du H5N1 soit conduite, étudiant le rôle de l'industrie globale de l'élevage de volailles, et établissant des cartes des élevages officiels et non officiels ainsi que les routes du commerce de volailles en liaison avec l'éruption des épidémies.

    C'est peut être aussi le moment de se pencher sur la façon dont le monde se nourrit et de décider si le prix payé en terme de risque pour la santé humaine et pour la biodiversité de la planète par le développement des méthodes d'élevage moderne n'est pas trop élevé.

    Le DC Léon Bennun est directeur d'information, science et politique de BirdLife International.

    Source et copyright bbcnews online/ Green Room/Opinions : publication hebdomadaire sur des thèmes liés à l'environnement ; 17/02/06. www.news.bbc.co.uk

    Traduction bénévole pour information à caractère non commercial MD pour Planète Non Violence

    Source : BirdLife International/

    http://www.protection-des-animaux.org/actualites/archives-513.html

  • Pour que les chats noirs ne passent plus pour des moutons noirs

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    ROME (Reuters) - Ce samedi est en Italie la "Journée des chats noirs", à l'initiative d'une organisation de défense des animaux qui milite pour que l'on cesse de tuer des milliers de chats de cette couleur sous prétexte qu'ils portent malchance.

    Les chats noirs sont mal vus dans de nombreux pays, mais ils ont encore plus mauvaise réputation en Italie, où un édit papal remontant au Moyen Age en avait fait les instruments du démon. On jetait jadis des chats noirs dans les bûchers, où ils grillaient aux côtés des sorcières.

    L'Association italienne pour la défense des animaux et de l'environnement (AIDAA) estime que 60.000 chats noirs ont été tués l'an dernier pour éloigner la malchance, mais aussi lors de rites sataniques ou pour le bien de laboratoires cosmétiques qui apprécient tout particulièrement le pelage noir.

    "Nous voulons faire cesser ce massacre, éduquer les gens et rétablir la dignité des chats noirs", a expliqué le président de l'AIDAA, Lorenzo Croce.

    http://today.reuters.fr/news/newsArticle.aspx?type=oddlyEnoughNews&storyID=2007-11-17T142258Z_01_RIV751720_RTRIDST_0_OFROE-ITALIE-CHATS-20071117.XML

  • ASPAS : "Les voies vertes dénaturent les milieux naturels"

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    Les voies vertes, rappelle l'association de défense des animaux sauvages, sont les voies interdites aux véhicules motorisés, que plusieurs pays européens se sont engagés à construire en 1998 pour réaliser un réseau cohérent. Elles doivent être en site propre, larges d’au moins 3 mètres et d’une pente maximale de 3%. Il existe environ 4800km de voies vertes et de véloroutes en France et l’Association Française des Voies Vertes (af3v) souhaite doubler cette longueur en quelques années.

    Aujourd’hui 65% des voies  «vertes» sont asphaltées et leur construction a entraîné, selon l’ASPAS, la dénaturation de 3100 kilomètres de chemins. Les autres sont faites de sable plus ou moins compacté. L’ASPAS et le Collectif pour la défense de nos chemins  (voir les coordonnées en note) s’élèvent contre ce type d’aménagement.

    Tout aménager ?

    Les associations critiquent fondamentalement la propension à vouloir tout aménager à tout prix. Les investissements peuvent d'ailleurs être très lourds, financés par l’Etat, l’Europe, la région et le département. L’entretien par les communes oriente très souvent vers l’asphalte pour réduire les coûts. La voie verte Cluny-Givry a coûté 45 000 euros le kilomètre. Bien sûr, les voies vertes doivent permettre de rouler en toute sécurité, dans toutes les conditions.

    Mais pour l’ASPAS, cette approche aboutit à une dénaturation complète : élargissement de l’assiette, arrachage des arbres, des haies, disparition d’abris pour la faune, de flaques, sursécurisation avec multiplication de barrières, de panneaux indicateurs. Sur la voie Questembert - Mauron par exemple, dans le Morbihan, 108 barrières ont été installées sur 50 kilomètres : il faut poser pied à terre tous les 500 mètres ! Les conséquences sont évidemment négatives pour les animaux (lapins, hérissons, oiseaux, insectes) qui perdent leurs abris et sont exposés au dérangement. 

    Les voies ne permettent pas une vraie découverte de la nature 

    Les associations critiquent la philosophie des voies, qui aseptisent trop les milieux et empêchent une découverte plus naturelle.  « Ces voies « vertes » sont en grande partie destinées à des personnes qui n’auraient pas l’idée de se promener dans la nature si elle n’était pas contrôlée, labellisée, pasteurisée ! » L’ASPAS craint la multiplication "des restes de pique-nique, les emballages, les canettes, la cueillette à grande échelle, l’écrasement des plantes sauvages, la fuite des animaux !". Cette surfréquentation entraîne même de nouveaux investissements comme ceux que le conseil général de Saône et Loire s’apprête à réaliser en élargissant  la voie Givry-Cluny (prix européen de la voie verte en 2004) de 3 mètres de large à 5 ou 6 mètres.

    Attention à la surfréquentation

    L’incitation à la fréquentation ouvre en effet la porte à sa surfréquentation, rappelle les associations qui citent l’exemple du Mont Blanc... Car derrière ces « facilités d’accès », l’ASPAS dénonce la menace d’un tourisme de masse qui après avoir saturé les plages et le littoral peut déferler dans les campagnes. L’ASPAS plaide au contraire pour un entretien des chemins actuels, leur débroussaillage qui se pratique depuis le néolithique. L’ASPAS ne s’oppose pas à leur réhabilitation traditionnelle, bien au contraire, mais demande de vraies voies vertes, dans les villes, dans les banlieues,  avec des mares, des terrains de découverte. Et elle veut que ces aménagements n’oublient pas les personnes à mobilité réduite.

    Michel.deprost@free.fr

    Les coordonnées des associations :

    ASPAS
    BP 505 - 26401 CREST Cedex
    www.aspas-nature.org

    PAYSAGES DE FRANCE
    5, place Bir-Hakeim, 38000 GRENOBLE
    www.paysagesdefrance.org

    AVES FRANCE
    Maison des associations
    11 avenue Pasteur - BL n°23 - 76000 ROUEN
    www.aves.asso.fr

    FRAPNA Loire
    4, rue de la Richelandière
    42100 SAINT-ETIENNE
    www.frapna.org/site/loire.htm

    Associations partenaires :

    CDTE 41, CDTE 44, ACARS, Équiliberté. Les associations qui souhaite rejoindre le COLLECTIF POUR LA DEFENSE DE NOS CHEMINS, peuvent contacter l’ASPAS au 04 75 25 10 00 ou par mail à info@aspas-nature.org

    http://www.enviscope.com/13031-Voies-vertes-ASPAS-chemins.html

  • Merck et scandale du Vioxx :

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    Le laboratoire américain accepte de verser près de 5 milliards de dollars pour effacer plus de 20.000 plaintes à l'encontre de son ex-anti-inflammatoire vedette, le Vioxx, qui avait le malheur de doubler les risques d'accidents cardiovasculaires.

    Presque cinq milliards de dollars pour éteindre l’un des plus gros scandales de l’histoire du médicament. Tel est l’enjeu de l’accord amiable auquel s’est résolu finalement le laboratoire Merck afin d’enterrer les milliers de plaintes déposées contre son anti-inflammatoire Vioxx, dont les effets secondaires néfastes (hausse des accidents cardiovasculaires) ont défrayé la chronique il y a trois ans. Ce faisant, le numéro trois américain de la pharmacie éliminera ainsi environ 95% des procédures judiciaires à son encontre.

    Dans le détail, l’accord a été conclu avec les défenseurs d’un comité de plaignants à l’issue d’une rencontre avec trois des quatre juges en charge de la quasi totalité des plaintes. Il ne s’agit toutefois pas d’une class action. De sorte que les dossiers d’indemnisation seront disséqués au cas par cas. Les sommes seront allouées par un fonds ad hoc. La charge financière globale, elle, sera passée dans les comptes du 4ème trimestre.

    Enfin, sur le fond, le groupe ne reconnaît pas sa culpabilité. A New York, les marchés semblaient manifestement soulagés de cette sortie par le haut : l’action Merck grimpait même de plus de 4% vendredi en cours de séance après s’être déjà apprécié de 1% la veille. Il est vrai que les analystes de Morgan Stanley prédisaient un bourbier judiciaire long de 7 ans pouvant se solder par un coût de 20 à 30 milliards!

    L’affaire du Vioxx a brutalement surgi de manière officielle en septembre 2004, mais les rumeurs sur ses méfaits présumés alimentaient les gazettes spécialisées depuis plusieurs mois. Une étude interne a alors révélé que la prise régulière et prolongée (au bout de 18 mois) de cette molécule sortie cinq ans plus tôt et prévue pour soulager l’arthrose doublait surtout les risques cardiaques des patients qui l’ingurgitaient.

    Le scandale est retentissant. Le groupe doit retirer en catastrophe son produit vedette du marché, un blockbuster qui pèse tout de même 2,5 milliards de dollars de revenus. Et dont la campagne publicitaire engloutissait chaque année 100 millions. Rien qu’en France par exemple, il captait 8% du marché des anti-inflammatoires.

    Le cours s’effondre (-26% en une seule séance), puis les plaintes s’accumulent et bientôt, les procès. A ce jour, sur la quinzaine déjà bouclés, Merck en a remporté environ les deux tiers. Mais sur les quelque 27.000 plaintes enregistrées au 30 juin dernier, plus de 22.000 restaient encore en souffrance avant que le groupe ne se décide à clore le dossier.

    http://www.lexpansion.com/economie/actualite-entreprise/merck-solde-au-prix-fort-le-scandale-du-vioxx_132302.html

  • Les USA vont-ils cesser de tester les produits chimiques sur les animaux ?

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    Le Conseil national de la recherche (NRC) des Etats-Unis a récemment publié un rapport intitulé Tests de toxicité au XXIe siècle : une vision et une stratégie, dans lequel il dénonce les failles des tests actuels sur des animaux et propose de mettre au premier plan les tests réalisés sur du matériel humain.

    L'industrie chimique et pharmaceutique en a pris bonne note, cette dernière étant déjà bien engagée dans cette voie. Un rapport qui serait particulièrement opportun en Europe, où vient d'entrer en vigueur le règlement REACH : Enregistrement, évaluation et autorisation des substances chimiques.

    La Commission européenne a estimé à plus de 100.000 les substances présentes dans notre environnement et de plus en plus de publications scientifiques suggèrent ou démontrent un lien entre notre exposition permanente à un cocktail de ces substances et de nombreuses maladies graves dont l'incidence ne cesse d'augmenter : cancer, maladies neurologiques (Alzheimer, Parkinson...), allergies, etc.

    Pourtant, les effets précis de la majorité de ces substances sur notre santé, ainsi que leurs mécanismes d'action, sont mal connus, et pour cause : le Professeur Thomas Hartung, directeur d'ECVAM et, donc, conseiller scientifique de la Commission européenne, qualifie les actuels tests de toxicité sur des animaux de "tout simplement de la mauvaise science."

    Il était donc grand temps de se tourner vers des méthodes véritablement scientifiques. Les résultats obtenus sur des animaux n'étant pas transposables aux humains, c'est avec grande justesse que le rapport du NRC annonce :

    "Les progrès en toxicogénomique, bioinformatique, biologie des systèmes, épigénétique et toxicologie modélisée sur ordinateur pourraient transformer les tests de toxicité d'un système fondé sur des tests sur l'animal entier vers un système fondé principalement sur des méthodes in vitro qui évaluent les changements dans les processus biologiques en utilisant des cellules, des lignées cellulaires ou des composantes cellulaires, de préférence d'origine humaine."

    Et aussi : "Il est attendu du changement prévu que soient générées des données plus robustes sur les risques potentiels posés aux humains par l'exposition à des agents présents dans l'environnement et que l'on dispose d'une plus grande capacité de tester des substances chimiques de façon plus efficace."

    Un article paru début août dans la revue Chemical Engineering News, très diffusée dans le milieu concerné, présente le rapport du NRC et souligne la différence de stratégie entre l'industrie pharmaceutique, qui a recours depuis longtemps à des tests sur du matériel humain (bien que non exclusivement) et l'industrie chimique où la toxicologie demeure largement fondée sur les tests sur des animaux.

    Pourtant, l'industrie chimique européenne a tout intérêt à se tourner vers les nouvelles méthodes, ne serait-ce que parce que REACH impose désormais des tests dont le coût sera prohibitif (en particulier pour les PME) s'ils doivent se faire sur des animaux.

    Antidote Europe et ses partenaires européens ont obtenu que REACH encourage la toxicogénomique, la première méthode citée par le rapport du NRC. Les chercheurs d'Antidote Europe ont apporté une contribution majeure à cette méthode, en développant une approche qui permet de tester des centaines de substances en parallèle, de façon automatisée, en moins d'une semaine (alors qu'un test de toxicité "classique" dure deux ans) et pour un coût d'environ 10.000 euros par substance (contre plusieurs centaines de millions de dollars pour la toxicologie du XXe siècle... qui n'avait pas beaucoup évolué depuis le XIXe !).

    Antidote Europe félicite donc le NRC et incite vivement les autorités européennes à adopter, elles aussi, la toxicologie du XXIe siècle, dans l'intérêt de notre santé, de l'environnement, mais aussi de la compétitivité et de l'image de marque de l'industrie chimique.

    Antidote Europe est une association à but non lucratif, créée par des chercheurs issus du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), oeuvrant pour une meilleure prévention en matière de santé humaine.

    http://www.antidote-europe.org/cp30aou07_fr.htm