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Libération animale - Page 113

  • Un animal n'abandonne jamais

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    À la veille des vacances, la campagne de l'association 30 Millions d'amis espère sensibiliser les propriétaires d'animaux domestiques.

    30 Millions d'Amis lance sa campagne annuelle contre les abandons, à l'approche des départs en vacances

    BRUXELLES - Chaque année, en juin, les cages et les regards s'alignent désespérément dans les refuges. Des milliers de chiens et de chats sont abandonnés sur une année. Les chiffres montrent que l'on continue trop facilement à acquérir un animal domestique sans se rendre compte des soins qui y sont liés. C'est surtout la situation des chats qui est dramatique. Des propriétaires, qui ne veulent pas dépenser 100 euros pour une stérilisation, déposent des nichées de chatons dans les refuges.

    Plus généralement, les périodes les plus sensibles sont évidemment celles des grandes transhumances estivales ou encore avant les fêtes de fin d'année. Certaines personnes n'ont tout simplement plus envie de s'occuper de leur chien. D'autres motifs encore sont à la racine du problème : le manque de temps, la vieillesse ou la conséquence d'un mauvais comportement de l'animal.

    À l'approche des départs en vacances, la Fondation française 30 Millions d'Amis lance sa campagne annuelle de sensibilisation contre les abandons, avec pour slogan : "Un animal n'abandonne jamais". Pour la petite histoire, l'image du chien sur la tombe est tirée d'une histoire vraie. Lors de la première émission, en janvier 76, 30 Millions d'Amis a filmé la chienne Kim. Tous les matins, elle partait au cimetière sur la tombe de son maître, décédé deux ans auparavant, et rentrait le soir chez elle. Ce rituel a duré plusieurs années jusqu'à ce qu'elle meure à son tour.

    " La campagne 2007 illustre l'indéfectible fidélité de l'animal et le décalage entre la sensibilité de celui qui est abandonné et celui qui abandonne. Nous espérons faire réfléchir les maîtres au respect qu'implique le lien qu'ils ont établi avec leur compagnon. Nous ne le répéterons jamais assez : l'abandon d'un animal est un acte lâche, barbare et scandaleux que rien, absolument rien, ne peut justifier", clame la présidente de la Fondation 30 millions d'Amis, Reha Hutin.

    Il s'agit aussi d'informer de ce qu'il est possible de passer de bonnes vacances avec son animal, qu'il existe toujours des alternatives à l'abandon. Des autocollants Un animal n'abandonne jamais peuvent être commandés via le site Internet www.30millionsdamis.fr. Cet autocollant qui peut être apposé à l'arrière de la voiture est destiné à attirer l'attention des familles.

    Anne-France Somers

    © La Dernière Heure 2007

    http://www.dhnet.be/culture/divers/article/175983/un-animal-n-abandonne-jamais.html

  • Etape déterminante vers l'élimination des tests sur les animaux

    http://i70.photobucket.com/albums/i116/maryalice01/Intro.jpg

    http://animalliberationfront.com/Saints/Musicians/Maria-Daines/stopthatvideo2.htm

    Des chercheurs français basés à Lyon ont franchi une étape déterminante dans l'élimination des tests sur les animaux grâce à un test "in vitro" capable de dire si une substance chimique produit ou non des irritations cutanées.

    Ce test a été mis au point par le centre de bio-ingénierie Episkin de L'Oréal à Lyon et vient d'être homologué par l'ECVAM, le Centre Européen pour la Validation des Méthodes Alternatives.

    Il a été réalisé sur des échantillons de peau humaine reconstruite sur du collagène, appelés "Kit Episkin", et permet de "remplacer complètement les tests" sur les animaux, selon l'ECVAM.

    "C'est une avancée majeure car c'est la première fois qu'on peut évaluer le pouvoir irritant de matières premières cosmétiques et de produits chimiques au moyen uniquement d'un test in vitro. Avant il fallait compléter avec des tests sur des animaux", souligne à l'AFP Marie-Hélène Teissier, responsable de production.

    Cette validation est l'aboutissement d'un processus lancé en 1999 sous l'égide de l'ECVAM en collaboration avec des institutions publiques et privées : ZEBET, Sanofi Avantis, Unilever, Syngenta et l'Oréal. Soixante substances chimiques ont ainsi été testées par les partenaires et les résultats soumis au comité scientifique de l'ECVAM. 

    Ce résultat est le fruit de plus de vingt années de recherches sur la reconstruction de la peau humaine entrepris par les laboratoires de recherche de L'Oréal.

    Selon les estimations, quelque 20.000 animaux, essentiellement des lapins, sont utilisés chaque année en Europe pour tester la toxicité des substances chimiques.

    Les industries des peintures, des détergents, des cosmétiques et de la pharmacie sont directement concernées par cette innovation : "L'industriel doit s'assurer qu'aucune des matières premières utilisées dans un produit n'est irritante, mais il doit aussi s'assurer que leur mélange dans le produit fini ne l'est pas", explique ¨Patricia Pineau, directrice de la communication de L'Oréal.

    Toutefois "beaucoup reste à faire", soulignent les chercheurs. Notamment dans le domaine de la génotoxicité et de l'allergie cutanée. "C'est beaucoup plus difficile pour l'allergie car cela peut aussi venir de ce qu'on inhale ou de ce qu'on ingère et le point où se produit la réaction n'est pas forcément celui où à eu lieu l'exposition", note Mme Pineau.

    L'épiderme humain reconstruit utilisé pour le kit Episkin a été mis au point par la biologiste Estelle Tinois à partir d'échantillons de peau de femme prélevés lors d'actes de chirurgie esthétique.

    En 2005, une nouvelle plate-forme a été ouverte en Chine, près de Shanghai, pour "tester les produits spécifiquement sur les peaux asiatiques".

    Il reste toutefois encore une étape à franchir pour Episkin : cette nouvelle méthode de test doit maintenant être soumise à l'Organisation de Coopération et de Développement Économique (OCDE) chargée d'émettre des recommandations pour ses pays membres.

    © 20/06/2007 Lyon (AFP)

    http://www.tv5.org/TV5Site/info/afp_article.php?rub=medecine&idArticle=070620101631.add7t1tc.xml&titre=Etape+d%E9terminante+vers+l%27%E9limination+des

  • Le Monde : "Les défenseurs des animaux durcissent le ton de leurs messages"

    http://www.idausa.org/campaigns/korea/images/alertpic_060607.jpg

    À la SPA, l'époque du consensus bon enfant autour de "nos amis les bêtes" paraît révolue. Depuis quelques mois, la Société protectrice des animaux (SPA) a changé de ton. Désormais, elle se pense autant comme un groupe de pression privilégiant l'efficacité d'actions ciblées que comme une association de défense.
     
    La dernière campagne de lobbying, lancée le 18 juin, confirme l'apparition d'une certaine radicalité. Afin d'"agir à la source contre la reproduction massive des animaux", la SPA demande l'interdiction pure et simple des petites annonces de vente de chats ou de chiens sur Internet comme dans la presse écrite. Il s'agit, selon l'association, du "meilleur moyen de freiner à terme le nombre de chiens et chats abandonnés". Chaque année, insistent ses responsables, 40 % du million de chats et chiens qui naissent sont vendus par petites annonces.

    UNE ACTION CIBLÉE

    Ces derniers temps, l'action de lobbying de la SPA lui a permis d'obtenir du gouvernement - au terme de trois mois d'actives démarches relayées par des stars internationales - l'interdiction de toute importation de produits dérivés de phoques. Autre revendication couronnée de succès : la disparition des martinets, susceptibles de frapper les animaux, en vente dans les supermarchés Carrefour. Un courrier - rendu public - adressé à l'enseigne a suffi.

    Gendarme de la cause animale, la SPA distribue bons et mauvais points aux émissions de télévision, ce qui a valu à Jean-Luc Reichmann et Christophe Dechavanne d'être épinglés pour avoir exhibé des animaux sauvages sur leurs plateaux. Parfaitement mise en musique, une efficace chasse aux "people" a permis de convaincre une trentaine de personnalités, de Sophie Marceau à Cali, qui relaient certaines campagnes.

    En lançant une action ciblée chaque mois au lieu de trois grandes campagnes par an, la SPA est présente sur tous les fronts. Elle n'hésite pas à s'associer aux militants les plus virulents, appartenant au Comité anti-corrida (CRAC) ou organisateurs de la récente Veggie Pride, le défilé de la "fierté végétarienne".

    UNE TRADITION LÉGALISTE

    Archétype de l'activisme anglo-saxon en faveur du droit des animaux, l'organisation américaine PETA (People for the Ethical Treatment of Animals), très impliquée contre l'utilisation de la fourrure animale, intéresse beaucoup les dirigeants de la SPA (55 000 adhérents). "PETA sait faire pression sur les pouvoirs publics, accrocher les personnalités et inventer de nouvelles façons de trouver de l'argent, mais nous ne partageons pas toutes ses idées", souligne Caroline Lanty, la nouvelle présidente de la SPA.

    Même si elle durcit le ton, la Société protectrice des animaux veille à ne pas s'écarter de sa tradition légaliste. Alors que 60 % de ses revenus proviennent de legs, un changement trop brutal pourrait effrayer les donateurs. Sa nouvelle façon de dramatiser les enjeux fait pourtant tache d'huile.

    Ainsi, les dernières affiches anti-abandon de la fondation 30 Millions d'amis montrent un chien couché sur la tombe de son maître, avec la mention : "Un animal n'abandonne jamais".

    Marie Blondiau

    Article paru dans l'édition du 21.06.07

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3238,36-926001@51-926107,0.html

  • Fourrure : quand mode rime avec Cruauté

    http://clam34.org/photos1/fourrure4.jpg
     
    Le milieu de la mode détient entre ses mains le sort de nombreuses espèces rares. Le retour  en grâce de la fourrure dans la création de mode a relancé le commerce illégal d’animaux protégés, tels le léopard, le tigre ou l’antilope tibétaine.

    John Selar, spécialiste de la criminalité liée aux animaux sauvages, membre de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), a constaté que le trafic de fourrure a diminué lorsque cette matière était démodée, mais reprend depuis qu’on en voit de nouveau sur les podiums : « Malheureusement, la mode connaît des effets de cycle et la fourrure est de retour. »

    L’antilope tibétaine est une des premières victimes de ce commerce. Elle est très prisée pour sa sous-couche de poil qui est d’une extrême finesse, d’une chaleur et d’une douceur très recherchée. Mais il faut tuer trois antilopes pour faire un châle d’un mètre sur deux. Des châles ont d’ailleurs récemment été saisis lors d’une opération policière en Suisse, dans la station de ski huppée de  Saint-Moritz. Ils étaient vendus 15000 euros pièce.

    Cependant mettre fin à ce trafic demeure une vraie difficulté car il génère de gros profits pour une punition faible en cas d’arrestation. Les douanes ont des priorités et le trafic d’espèces sauvages n’est qu’une de leurs préoccupations, à côté du trafic des armes ou des êtres humains.

  • La vente de fourrure de chien et de chat interdite

    Dog Cruelly Killed

    LE MONDE | 16.06.07

    Bruxelles Bureau européen

    C'est à une très large majorité que le Parlement européen devrait interdire, mardi 19 juin, le commerce de fourrures de chats et de chiens dans l'Union européenne. La mesure prendra effet à compter du 1er janvier 2009. "Notre vote sera un premier pas vers l'interdiction générale de la fourrure", promet la rapporteuse, Eva-Britt Svensson, communiste suédoise, qui aimerait aussi protéger les visons, phoques, renards et autres lapins.

    C'est exactement ce que redoute la Fédération internationale de la fourrure. Pour cette raison, elle s'est toujours opposée à l'adoption d'un règlement européen. "Nous craignions que certains groupes extrémistes influents essaient d'introduire les autres espèces de fourrures", indique sa directrice des affaires internationales, Rebecca Hildreth.

    "Nous n'avions pas besoin de ce texte, car les fourreurs européens ont, en 2002, volontairement interdit le commerce de ces peaux de chiens et de chats, qui ne se vendaient pas de toute façon", ajoute Diederik Vandervennet, secrétaire de la fédération belge.

    Il y a longtemps que les associations de défense des animaux réclament ce texte. "En 1997, nous avons mis en évidence l'existence d'un odieux commerce de chats et de chiens, élevés en Chine puis écorchés vifs, dont les fourrures sont revendues en Europe sans être déclarées comme telles", indique la fondation 30 Millions d'amis. Cette demande avait été relayée par le Parlement européen et le conseil des ministres de l'agriculture, en 2003 et 2005.

    La Commission a un temps répondu qu'elle n'avait pas le pouvoir de légiférer sur des questions éthiques, et conseillé aux Etats membres de prendre eux-mêmes des mesures. Ils l'ont fait, en ordre dispersé : certains ont interdit l'élevage de ces animaux, d'autres l'importation de leurs fourrures, d'autres encore ont introduit des obligations particulières en matière d'étiquetage. La Commission considère aujourd'hui que l'hétérogénéité de ces dispositions nationales constitue un "obstacle au marché intérieur" de la fourrure classique, ce qui l'autorise à légiférer.

    TEXTE AMENDÉ

    En novembre 2006, le commissaire à la santé et à la protection des consommateurs, Markos Kyprianou, a donc proposé d'interdire la production, la commercialisation, l'importation et l'exportation de fourrures de chiens et de chats dans l'Union. Il a invité les Etats à échanger leurs informations sur les méthodes de détection de ces fourrures.

    En présentant cette initiative, M. Kyprianou a expliqué que "les citoyens européens considèrent les chats et les chiens comme des animaux de compagnie". Pourtant, le texte proposé a déçu les associations de défense des animaux, car il autorisait le commerce de produits provenant de bêtes qui n'auraient pas été tuées pour leur fourrure, mais pour leur viande. "Si cette dérogation était maintenue, elle constituerait une brèche dans laquelle s'engouffreraient les vendeurs", a expliqué Mme Svensson, forte du soutien de nombreuses pétitions. Lors d'une négociation officieuse, Mme Svensson et les représentants du conseil des ministres de l'agriculture, colégislateurs, se sont mis d'accord pour la rejeter. C'est ce texte amendé que le Parlement devrait entériner mardi.

    Rafaële Rivais

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-924272,0.html

  • Juin-septembre 2007 : campagne "Bronzez sans cruauté"

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    http://bronzez-sans-cruaute.org/

    Bienvenue sur ce site militant animé par International Campaigns et dédié à la campagne Bronzez Sans Cruauté (BSC)

    Objectifs de l’édition 2007

    De mi-juin à début septembre 2007, de nombreuses villes à travers l’hexagone, mais aussi en Belgique et en Suisse, se mobiliseront pour cette nouvelle édition de cette campagne antivivisection estivale qui a vu cinquante actions au cours de l'été 2006.

    L’objectif est tirer parti de l'été, période plus propice à l'écoute et à la réactivité, pour informer les estivants de la possibilité de profiter et de se protéger du soleil sans cautionner les tests de produits solaires et cosmétiques sur les animaux.

    Des tables d'information toujours plus professionnelles, avec des testeurs et des échantillons de produits solaires et cosmétiques au sens large du terme, seront installées tout cet été à travers de nombreuses villes.

    L'indice BSC : le seul sans cruauté !

    CONTEXTE DE LA CAMPAGNE

    En Europe, environ 40 000 animaux sont sacrifiés pour des tests cosmétiques cruels et non fiables. L'industrie cosmétique française se distingue de beaucoup d'autres pays européens en persistant à pratiquer en masse ces tests barbares et en participant au moins pour moitié à ce massacre.

    Pourtant, il existe des méthodes alternatives qui n'utilisent et ne sacrifient pas d'animaux et qui sont de surcroît bien moins coûteuses : cultures de cellules et de tissus de peau humaine par exemple, complétées si besoin par des tests sur des volontaires humains (patch-test). Certaines marques y ont recours ou utilisent tout simplement des substances qui ont déjà fait la preuve de leur innocuité.

    Comme le développement de nouveaux produits élaborés à partir de nouvelles substances continue de passer, en France notamment, et ce malgré la législation européenne qui se profile - avec toutes ses imperfections et lacunes - par une phase de tests cruels sur les animaux, il est vivement conseillé de ne pas acheter les NOUVEAUX produits mis sur le marché.

    Législation européenne sur les cosmétiques :

    • Depuis septembre 2004 : interdiction de tester les produits finis en Europe. Interdiction également de vendre des produits cosmétiques et des ingrédients testés sur animaux si des méthodes substitutives existent et sont validées par l'Europe. De plus, les sociétés qui testent sur des animaux doivent, toujours selon la Directive européenne, réduire le nombre d'animaux utilisés et "raffiner" leur tests.
    • A partir de septembre 2009 : interdiction de tester en Europe des ingrédients (ou combinaison d'ingrédients) sur des animaux. Interdiction également de vendre des produits et des ingrédients testés sur les animaux, et ce quelle que soit l'avancée de la recherche des méthodes substitutives, sauf pour trois tests : toxicité à doses répétées, toxicité pour la reproduction et toxicocinétique.
    • A partir de 2013 : interdiction théorique de vendre des produits et des ingrédients testés à l'aide de ces trois derniers tests. Ce délai pourra être repoussé si des méthodes alternatives n'ont pas été trouvées.

    Plus de détails sur les méandres, la complexité et la chronologie de cette législation à rallonge sur le site de la Coalition européenne pour mettre fin à l'expérimentation animale et dans le rapport "Les tests sur les animaux dans l'industrie des cosmétiques en France " (que tous les militants BSC se doivent de lire).

    En attendant, et sous réserve que toute cette réglementation soit vraiment appliquée - à terme de plus - de nombreux animaux souffrent le martyre dans les labos EN CE MOMENT MÊME...

    Ne nous endormons pas et aidons le public à acheter dès maintenant des produits cosmétHiques !
  • Nomination du 1er sénateur au monde d'un parti pour les animaux : M. Niko Koffeman

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    LA HAYE (AFP) - Le Parti pour les animaux (PvdD) néerlandais s'est félicité mardi de la nomination officielle à la chambre haute d'un de ses élus, Niko Koffeman, qui devient ainsi le premier sénateur d'un parti de défense des droits des animaux au monde. Dans un communiqué, le petit parti néerlandais PvdD, créé en novembre 2006, et fort de plusieurs succès électoraux, se félicite de cette nomination. "Niko Koffeman devient le premier sénateur pour la défense des droits des animaux dans le monde", annonce-t-il.

    C'est "une nouvelle étape dans la politique néerlandaise de défense des droits des animaux", poursuit le PvdD, qui a déjà "remporté deux sièges au parlement en novembre 2006 et neuf sièges dans des assemblées provinciales en mars 2007".

    Fort de cette représentation nationale, le PvdD tente maintenant de persuader d'autres défenseurs des droits des animaux dans le monde de lancer leur propre formation politique. Ses dirigeants se sont notamment rendus à New York, Boston, ainsi qu'à Vienne, en avril, précise le communiqué.

    "Les activistes étudient la possibilité de fonder un parti pour les animaux aux Etats-unis, comme ça a déjà été le cas en Grande-Bretagne, Allemagne, Espagne, France et au Canada, et comme cela se prépare en Autriche", précise PvdD, qui se définit comme un "pionnier".

    Le parti estime que depuis son arrivée au parlement néerlandais, les animaux sont devenus un thème majeur du débat public.

    "Lors du récent débat sur le budget agricole, 80% du temps de parole a été dominé par le thème des droits des animaux", se félicite-t-il.

    Première mondiale, en novembre dernier, le parti avait totalisé près de 2% des voix, remportant deux sièges dans le parlement néerlandais, qui en compte 150.

    http://www.7sur7.be/hlns/cache/det/art_491392.html?wt.bron=RSS

  • La "fête" annuelle barbare de Coria (Espagne) : taureau lacéré de piques et castré à vif

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    In June 23rd to 29th, Coria (Cáceres, Extremadura) holds the patron saint's week, Saint John. As in many other Spanish cities, the main attraction is to batter and kill one or several animals. In Coria we speak also about bulls. Although there is no "corrida", there are three runnings every day: dawn, morning and afternoon. A few days before 2006 celebrations, we have contacted the Tourist Office of Coria to get some information: the busiest running is June 27th because the "27's Club" uses to buy the biggest bull to be run that day, but in 2006 the City Council has bought a "Miura" and people waits expectantly for it.
     
    The dynamic of a running in Coria is as follows: the running bull goes out of the barnyard with a number of tame-bulls, and they all are taken to the bullring through the streets. Once there, they take this bull out to the central arena, where people drive brand-darts in. In case of a dangerous situation they turn the lights off to confuse the animal. After that, they open the bullring gate so the bull can run through the city, where it is attacked in the same way with darts for several hours, to be finally shot down.

    In the website Tourism in Coria (in Spanish) you can get first-hand information on this celebration, the way they announce it, and see some pictures of the bulls killed in 2006 in "atavistic fight" by the citizens of Coria, to honour Saint John.

    National tourist interest ?

    The yearly event held in Coria maybe, along with "El Toro de la Vega" in Tordesillas (Valladolid, Castilla León), one of the biggest and ashamed atrocities carried out by that traditional and cultural Spain to celebrate a festival. And that because of the hard-hearted mutilation of the bull and its hugue and groundless suffering. In both cities most people have an active role; they behave like a medieval horde. And both events are always held on with the official congratulation and sponshorship of the authorities, even the cultural ones, of course.

    In Coria they enjoy this slaughtering. Children grow up into this environment, learning that things like this are good, beautiful and cultural. Making a strong effort, we can imagine how far arrives the suffering of this bull, hounded and atacked for hours in the streets, the body riddled with darts, trying to run away from humans. The final shot in the head, by the "matador" of Coria, will be surely received as a real present from heaven.

    "The loosed bull runs until dawn. Walking with the highest authorities of the city, a skilful and accustomed "matador", handling a shotgun, makes is way through the crowd, and prepares to kill the animal very near, face to face, with a cracked shot to its forehead. A withering fate to end, two hours later, this atavistic bullfight".

    This text, extracted from the website of the Coria Tourist Office, shows the end of the "atavistic bullfight", the previous step of which you can see in the following picture by FAACE, a picture that, of course, is not uploaded to the mentioned website -and no other similar one:

    The only sight of this animal riddled with darts, got in an "atavistic bullfight" even into its eyes, snout and nasal orifices, is expressly enough to make the Spanish cultural authorities to consider again, and seriously, their requirements to qualify as "interesting" such a savagery proof.

    We suppose that the "national" interest comes from a fact: it is impossible to sell this as culture futher over our bloody festive borders.

    Description made by ANPBA is more realistic. We suggest you to read it:

    The "bulls of Coria" (Cáceres) are also known as "pincushion bulls". This name comes from a cruel and violent tradition: human participants throw darts at the bulls with a blowpipe; sharping darts, decorated with coloured paper, that knocked in the skin.

    As you can see in the picture, even the eyes and snout are a target for the horde. As the crowd throw hundreds of darts, at last the bulls look like a pincushion. Then, when people have enjoyed over and over the suffering of these animals, bulls are shoot to kill and their testicles cut off.

    http://www.altarriba.org/2/verguenza/caceres-coria-english.htm

    Faites cesser ce martyre.

    Signez la petition ici :
    http://www.stieren.net/protest/index.php?id=10
    (woonplats = adresse)

  • Bilan de la Journée contre le spécisme

    http://87.98.222.182/0/22/59/08/specisme2.jpg

     
    Une bonne douzaine d'activistes ont pris part à la table de presse et la diffusion de tracts organisées à l'occasion de la "journée contre le spécisme" à Paris, place Edmond Michelet (Beaubourg), samedi 9 juin 2007 entre 14h et 19h.

    Le temps était plutôt beau, parfois même très ensoleillé et chaud. Nous avons installé un grande table à côté d'une banderole "Combat antispéciste pour la libération animale" (avec le poing et la patte levés), 2 panneaux qui indiquaient "Journée contre le spécisme" ainsi que nos panneaux habituels, avec photos et textes. Comme nous l'avions constaté l'année dernière, le terme "spécisme" a suscité beaucoup d'interrogations parmi les passantEs, ce qui permettait souvent de leur proposer le tract (adresse ou trouver le tract ?) et/ou d'engager une petite discussion. Celles-ci ont été nombreuses et certaines ont même duré plus d'une heure !!

    Nous avons diffusé 800 tracts, en 5 heures de présence sur la place. Globalement le bilan de cette "journée contre le spécisme" est très positif : l'argument de la lutte contre le spécisme, en parallèle avec le sexisme et le racisme, rencontre parfois l'approbation (alors que ces personnes n'en avaient jamais entendu parler avant) même si beaucoup semblent avoir du mal à remettre en question leurs habitudes et donc leur pratique quotidienne du spécisme.

    Ivora pour le Collectif Antispéciste de Paris

  • 9 juin 2007 : Journée contre le spécisme

     Les rendez-vous :

    - Besançon : place du 8 septembre à partir de 16h. Rendez-vous sur place 1/4 d'heure avant.

    - Bordeaux : place Saint Projet de 14h à 18h. http://acta-gironde.fr - acta.gironde@free.fr

    - Paris : place Edmond Michelet (Beaubourg), de 14 h à 18 h. http://antispesite.free.fr - antispe@no-log.org

    Il nous semble intéressant d’organiser pour la deuxième année consécutive une Journée contre le spécisme le week-end du 9 juin car cette date s’inscrit dans la continuité d’autres évènements : la Journée internationale sans viande (mars), la Semaine mondiale de libération des animaux de laboratoire (avril), la Veggie pride (mai).

    Buts de cette journée

    Par cette action, nous souhaitons informer d’une part d’autres militantEs sur la pertinence de ce concept et d’autre part le grand public. L’idée de cette journée est venue d’une remarque que nous entendons régulièrement : « Vous, les antispécistes », comme si la critique du spécisme était réservée à un petit groupe bien défini. Nous pensons donc que parler du spécisme permettrait notamment de clarifier les préjugés qui existent sur les antispécistes, préjugés qui polluent le débat et empêchent la bonne utilisation d’un outil intéressant pour les militantEs.

    Et concrètement ?

    Les actions en direction du grand public pourraient prendre autant de formes qu’il y aurait d’initiatives : exposition de photos, tables de presse avec des mises en scène, débats, projections, etc. Quelques-unes sont d’ores et déjà prévues à Paris et Bordeaux et nous espérons que la journée sera relayée dans un maximum de villes.

    Le spécisme comme outil pour les militantEs

    Chaque action, qu’elle touche plus particulièrement le végétarisme, la vivisection ou le salon de l’agriculture (en vrac et sans aucune exhaustivité) a son intérêt en permettant de multiplier les angles d’approches et en occupant la scène publique.

    En tant que militantEs, il est important d’agir à plusieurs niveaux, afin de mieux toucher les personnes auxquelles nous nous adressons. Et militer pour les animaux * implique en général de se concentrer sur un de ces trois points :

    - les pratiques (viande, corrida, vivisection, chasse, etc.),

    - les lois et le droit,

    - les idées.

    En attirant l’attention sur le spécisme, cette journée serait l’occasion de mettre en avant l’aspect idéologique des droits des animaux : les discriminations dont souffrent les animaux ne sont pas une question de choix personnel, mais de justice et d’éthique.

    En quoi critiquer le spécisme est-il intéressant ? Parce qu’il permet de remettre en cause l’idéologie sur laquelle reposent aussi bien les lois qui méprisent les droits des animaux que les pratiques qu’elles justifient.

    Voici quelques exemples tirés de notre expérience militante :

    Dans la critique de certaines pratiques : s’il n’est pas légitime d’utiliser des humains dans la vivisection, pourquoi utiliser des animaux d’autres espèces, alors même que cela est moins efficace ? N’est-ce pas uniquement par spécisme ?

    Droits des animaux : pourquoi refuser des droits aux animaux ? Parce que ce sont que des animaux ? C’est du spécisme.

    Lors de discussions avec des militantEs d’autres causes : le spécisme repose sur les mêmes bases idéologiques que les autres discriminations (racisme, sexisme, homophobie, etc.), avec comme point central l’utilisation de la « nature » comme justification de l’infériorisation de certains individus.

    Qu’est-ce que le spécisme ?

    Nous maltraitons et tuons des animaux par millions chaque jour. Pour justifier cela, nous nous sommes persuadéEs que leur vie et leurs souffrances ne valent pas grand-chose : « ce ne sont que des animaux ! ».

    Leur mise à mort serait un mal nécessaire ; il serait même « naturel » de tuer pour manger. Mais rappelons-nous que l’argument « nature » justifiait également l’esclavage ou le fait que les femmes n’aient pas le droit de voter. Il ne s’agit pas de « nature », mais d’habitudes !

    Le « spécisme », c'est comme le racisme, mais envers les animaux.

    Pour télécharger le tract qui a été diffusé l’année dernière à Bordeaux et à Paris : http://animauzine.net/Journee-contre-le-specisme-le-10.html

    Compte-rendu de l’année dernière : http://antispeciste.free.fr/viewtopic.php?t=58

    Merci de diffuser ce message...

    * Par « animaux » il faut bien sûr entendre « animaux non humains ». Nous ne le précisons pas dans le texte pour des raisons pratiques de lisibilité.

    Collectif antispéciste de Paris : http://antispesite.free.fr - antispe@no-log.org