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Libération animale - Page 115

  • Singer, Adorno, Kaplan, Patterson, etc.

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    « Auschwitz commence dès lors qu'un individu regarde un abattoir et pense : ce ne sont que des animaux. »
    Theodor Adorno

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    « En pensée, Herman prononça l'oraison funèbre de la souris qui avait partagé une partie de sa vie avec lui et qui, à cause de lui, avait quitté ce monde. " Que savent-ils, tous ces érudits, tous ces philosophes, tous les dirigeants de la planète, que savent-ils de quelqu'un comme toi ? Ils se sont persuadés que l'homme, l'espèce la plus pécheresse entre toutes, est au sommet de la création. Toutes les autres créatures furent créées uniquement pour lui procurer de la nourriture, des peaux, pour être martyrisées, exterminées. Pour ces créatures, tous les humains sont des nazis ; pour les animaux, la vie est un éternel Treblinka." »

    Isaac B. SINGER, The Letter Writer 

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    « Tout ce que les nazis ont fait aux juifs, nous le faisons aux animaux. Nos petits-enfants nous demanderont un jour : où étiez-vous pendant l’Holocauste des animaux ? Qu’avez-vous fait contre ces horribles crimes ? Nous ne serons pas capables alors de donner la même excuse une seconde fois, que nous ne savions pas."

    Helmut F. Kaplan

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    Charles PATTERSON, Eternal Treblinka : Our Treatment of Animals and the Holocaust, NY, Lantern Books, 2002 (dédié à la mémoire d'I. B. Singer) - Parution française : octobre 2007 chez Calmann-Levy.

    "La thèse de mon livre est que l’exploitation et le massacre des animaux est l’oppression centrale et originelle, à partir de laquelle toutes les autres oppressions découlent. La cruauté et l’injustice envers les animaux se retrouve inévitablement chez les humains.

    Isaac Bashevis Singer, écrivain yiddish détenteur du prix Nobel est à l’origine du titre de mon livre, qui lui est dédié. Il fut le premier auteur moderne qui ait vraiment utilisé le terme holocauste pour décrire l’exploitation et le massacre des animaux. Il a écrit : « Par rapport à eux, tous les humains sont des nazis. Pour les animaux c’est l’éternel Treblinka. » (Treblinka était un camp de la mort nazi au nord de Varsovie.)

    Le livre examine les racines communes de l’oppression animale et de l’oppression humaine et les similarités entre la façon dont les nazis traitaient leurs victimes et la façon dont la société moderne traite les animaux qu’elle massacre pour la nourriture. La dernière partie du livre fait le portrait de défenseurs d’animaux juifs et allemands d’un bord et de l’autre de l’Holocauste, parmi lesquels Isaac Bashevis Singer lui-même.

    J’ai été surtout touché par les commentaires et les critiques des gens qui ont reconnu l’importance et l’originalité de mon livre. Par exemple, le journal israélien Maariv a écrit : « Le défi moral posé par Eternel Treblinka en fait un livre indispensable pour celui qui cherche à explorer la leçon universelle de l’Holocauste” et la très respectée Midwest Book Review (US) a décrit le livre comme étant “captivant, controversé, iconoclaste... vivement recommandé... une contribution unique. » 

    La suite sur : www.veganimal.info/article.php3?id_article=484

  • Le Nouvel Obs persiste et signe

    http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2220/articles/...

    Suite à l'article diffamatioire "Bêtes et méchants" paru dans le n° 2216 (voir http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2216/articles/... et ce blog), un droit de réponse a paru dans le n° 2220 de cette semaine, mais suivi de nouveaux mensonges.

    En effet, contrairement à ce que mademoiselle Vaton, en aucun cas l'Animal Rights Militia et le Justice Department de sont des "factions"  de l'ALF.

    Comme il est clairement précisé dans le manifeste Pour la libération animale (http://cineoeil.free.fr/man1/man1.pdf), "on attribue souvent des actions de l'ARM à l'ALF, mais en fait l'ALF se distingue de l'ARM par le principe du refus de porter atteinte à la vie humaine. [...] Jusqu'à présent il n'y a en fait pas eu d'actions armées contre des personnes humaines de la part de ces organisations, mais leurs actions sont le plus souvent moins artisanales que les actions de l'ALF." (p. 65-66).

    Droit de réponse

    "Nous, militants pour les droits des animaux, cités dans l'article diffamatoire de M. Vaton « Bêtes et méchants » (n ° 2216), précisons qu'en aucun cas les allégations de l'auteure comme quoi nous serions des « fanatiques ultraviolents » ne sont fondées.

    Notre lutte s'inscrit dans la lignée des combats pour l'émancipation humaine, dans lesquels nous sommes également engagés. Partant de là et de la cause même qui nous unit (l'abolition des atrocités commises sur les animaux, êtres sensibles exclus sans raison logique de notre communauté morale), nous sommes opposés à la violence.

    Nous sommes de plus abusivement assimilés à l'ALF, lui-même diffamé puisque ignoblement comparé à Al-Qaida. Pourtant, contrairement aux terroristes islamistes, l'ALF n'a jamais essayé de porter atteinte à l'intégrité physique des personnes, ses statuts étant clairs sur ce point : « Prendre toutes les précautions afin de ne mettre en danger aucune vie quelle qu'elle soit. »

    Les actions de nos groupes respectifs sont légales, non violentes. Il est regrettable que votre journal surfe sur la vague du prétendu « terrorisme vert » et préfère le sensationnalisme à la réalité.

    Diaboliser la libération animale en l'assimilant au nazisme (Guillebaud) est monstrueux. Salir des personnes qui n'ont pour arme que leur désir de justice pour tous est révoltant.

    D'où notre écoeurement et cette protestation collective.

    Droits des Animaux, Furieuses Carottes, Collectif antispéciste de Paris.

    [Le caractère violent d'ALF est pourtant avéré , certaines factions du groupe, comme la Milice du Droits des Animaux ( Animal Rights Militia ) ou Justice Departement, visent directement l'être humain. Et s'il est vrai que pour l'instant ALF n'a jamais tué personne, certaines déclarations de porte-parole du mouvement, comme celle de Rod Coronado, ancien porte-parole de l'ALF , sont sans ambiguïtés : « Je pense que les producteurs de nourriture devraient apprécier le fait que nous ne visions que leurs biens. Parce que, franchement , je pense qu'il est temps de commencer à les cibler eux. » Ou celle de Ronnie Lee, fondateur d'ALF : « La libération animale est une lutte acharnée qui demande un engagement total. Il y aura des blessés et probablement des morts dans les deux camps. C'est triste, mais certain . » Marie Vaton]

  • 1567 : Pie V interdit les corridas

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    Le premier novembre 1567, le Pape Saint Pie V publia la Bulle "DE SALUTE GREGIS DOMINICI" interdisant formellement et pour toujours les corridas de toros, et décrétant la peine d'excommunication immédiate contre tout catholique qui les autorise et y participe.

    Ordonnant également le refus d'une sépulture religieuse aux catholiques qui pourraient mourir des suites d'une participation à quelque spectacle taurin quel qu'il soit.

  • USA: une loi pour interdire le massacre des chevaux?

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    Une loi devrait interdire l'abattage des chevaux pour la consommation humaine dans l'État de l'Illinois aux  USA, puis, peut-être, dans l'ensemble du pays. On notera que cette décision n'est prise, outre de faibles considérations éthiques, que parce que le marché de la viande y est un secteur extrêmement faible.

    Senate moves to save horses
    Published May 17, 2007

    SPRINGFIELD -- With the Illinois Senate's approval Wednesday of a measure that would ban the slaughter of horses for human consumption, the state is poised to force closure of the nation's last such plant - in De Kalb. The measure previously had passed the House and Gov. Rod Blagojevich's aide said he will sign the bill. The Senate vote was 39-16. The measure drew strong backing from movie star Bo Derek and animal rights groups in an effort that spanned several years in Springfield, with opponents arguing that it would eliminate an option for owners to dispose of horses that are no longer wanted or useful. As soon as the bill is signed, the DeKalb slaughterhouse "will have to shut down", said Sen. John Cullerton (D-Chicago), the sponsor.

    "These are companion animals, not livestock", Cullerton said. "Many animals lovers look upon horses like cats and dogs rather than pigs and cows." "We're absolutely thrilled", said Michael Markarian, executive vice president of the Humane Society of the United States, who said the group's focus is now on legislation being considered in Congress to ban the practice nationwide, as well as the exportation of horses to slaughterhouses in Mexico and Canada. "The walls are closing in on the foreign-owned horse slaughter industry." Blagojevich promised Derek a quick signing of the bill while she was in Springfield to testify on behalf of the legislation earlier this year, Cullerton said. Illinois Department of Agriculture Director Chuck Hartke also supported the ban, pointing out that there is no domestic market of horse meat for human consumption and therefore no need to continue the practice in Illinois. Most horse meat is exported to Europe, where some still consider it a delicacy.

    According to the U.S. Department of Agriculture, 100,800 horses were slaughtered in the United States for human consumption in 2006, but the last two slaughterhouses besides DeKalb, both in Texas, shut down under a court order earlier this year. Sen. Brad Burzynski (R-Clare), whose district includes the plant, argued against the ban, saying it will create burdens for owners who have horses that are old or no longer good for riding and working. "Before, people could actually sell their animals, get some money. Now it's actually going to cost people to get them euthanized and disposed of," Burzynski said.

    Burzynski also argued that the more than 40 slaughterhouse employees would lose jobs, but Cullerton said the plants in Texas resumed slaughtering other animals within weeks. Sen. Mike Jacobs (D-East Moline) also opposed the measure on the grounds it could open the door to ban the slaughter of other farm animals. James Tucker, manager of the DeKalb plant, owned by the Belgian company Cavel International, said the bill's passage "goes against all reason." A federal appeals judge had just allowed the plant tore open two weeks ago after it was chut down for a month as the result of a Humane Society lawsuit. "We're looking at alternatives," Tucker said. "We don't have a lot of options."

  • 17-19 mai : sommet anticorrida à Lisbonne

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     Du 17 au 19 mai 2007 l'association portugaise de protection       
     animale Animal, en collaboration avec l'association        
     anglaise la League Against Cruel Sport, organisent un sommet       
     anticorrida à Lisbonne.       
     22 associations, venues du monde entier, participeront à ce       
     sommet afin d'établir des stratégies communes et d'unir        
     leurs efforts dans le seul but d'obtenir l'abolition définitive       
     de la corrida dans les différents pays concernés par        
     l'horreur de ces pratiques : France, Espagne, Portugal, Mexique,       
     Venezuela, Equateur, Pérou et Colombie.       
     Le sommet sera précédé par une manifestation le jeudi 17 mai à       
     partir de 19 heures devant les arènes Campo Pequeno        
     de Lisbonne, les plus grandes du Portugal. Cette manifestation       
     réunira les associations participantes et de nombreux        
     militants de toute l'Europe. Elle marquera l'indignation des       
     citoyens portugais et de l'ensemble de l'Union        
     européenne au moment même où sera célébré par une corrida       
     le premier anniversaire de la réouverture de ce lieu de torture.       
     Une conférence de presse aura lieu samedi 19 mai à partir de       
     19 heures à l'auditorium Rainbow du centre d'affaires,        
     au 40, rue Amelia-Rey-Colaço, dans Carnaxide (Oeiras).       
     Cette conférence présentera les conclusions de ces deux        
     journées de rencontres internationales et précisera les axes       
     du combat pour un monde sans torture tauromachique...       
     http://www.flac-anticorrida.org/LIENS/2007.html#sommet      
     -lisbonne-anticorrida       

  • Des chasseurs massacrent huit renards pour intimider des habitants

    photo-hardouin

    Parce qu’ils ont eu le courage de dénoncer un acte d’empoisonnement illégal, M. et Mme H., domiciliés à Saint-Ouen-du-Breuil (76), ont retrouvé dans la nuit du 14 au 15 mai 2007, une renarde mutilée et 5 renardeaux ensanglantés devant leur propriété. Une autre renarde et un renardeau avaient déjà été déposés au même endroit deux semaines auparavant.

    Passionnés de photographie, M. et Mme H. ont passé des heures à observer ces renards près de chez eux. C’est lors de ces temps d’observations naturalistes, fin mars, qu’ils avaient surpris 2 chasseurs - piégeurs déposants des boulettes de viande dans de multiples terriers. Intrigués, ils avaient fait appel à l’ONCFS. Les agents avaient confirmé la présence d’un poison très dangereux dont l’utilisation est strictement interdite. Interpellés par les agents, les 2 individus repérés par M. et Mme H. avaient reconnu les faits. L’Association pour la Protection des Animaux Sauvages avait immédiatement porté plainte devant le Tribunal de Grande Instance de Rouen (76).

    Le 30 avril, M. et Mme H. avaient retrouvé devant leur barrière une renarde et un renardeau, tous deux tués par dague et mutilés. Choqués, ils avaient fait part à l’ASPAS de ce premier acte de vengeance dont ils ont été victimes.

    Aujourd’hui, le cauchemar recommence. Cette fois-ci, ce sont une renarde et 5 renardeaux mutilés et ensanglantés qui ont été lâchement déposés devant leur portail.

    Le lien entre l’affaire en cours au tribunal de Rouen et ces actes cruels semble évident. Ces barbares tentent vraisemblablement d’impressionner M. et Mme H. en abusant de leur sensibilité et de leur dévouement pour la nature et les animaux sauvages. Cette attitude est scandaleuse. Que cherchent ces personnes ? Comptent-elles ainsi dissuader M. et Mme H. de les poursuivre en justice ? Qu’elles sachent que ces agissements sanctionnés pénalement motivent plus que jamais l’ASPAS à les faire condamner.

    L’ASPAS s’étonne que la fédération de chasse de Seine-Maritime ne se soit pas encore portée partie civile dans cette affaire compte tenu de l’image déplorable que donnent ces deux individus au monde de la chasse.

    Pour faire part de votre indignation et de votre soutien à M et Mme Hardouin., vous pouvez écrire à la mairie de Saint-Oen du Breuil : mairiestouendubreuil@free.fr Cet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir . Voici une lettre type que l'ASPAS vous propose  :

     
    À l’attention de Mme Béatrice PETIT

    Madame le Maire,

    En tant que citoyen français respectueux de la nature, je ne pensais pas qu’il existait encore des barbares qui empoisonnaient les renards, les massacraient avant de leur couper la queue contre 5 euros. Cette guerre incessante contre les animaux soi-disant « nuisibles » est une honte, surtout quand elle devient un moyen de pression sur d’autres personnes. C’est pourquoi, Madame le Maire, je compte sur vous pour mettre un point d’honneur à ce que les responsables de ces actes odieux et illégaux soient sévèrement punis.

    Je vous remercie de transmettre tout mon soutien à M. et Mme Hardouin.

    Veuillez agréer, Madame la Mairesse, l’expression de nos sincères salutations.

    Cordialement,

    Nom, Prénom, Signature

    http://www.aspas-nature.org/index.php?option=com_content&task=view&id=139&Itemid=27

  • 19 mai : Veggie Pride à Paris

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    http://www.vegetarisme.info/IMG/arton260.gif

    La Veggie Pride, manifestation des personnes qui refusent de manger les animaux, aura lieu à partir de 14h le 19 mai 2007 à Paris, place Joachim du Bellay.

    Déroulement de la manifestation

    • 14h : rendez-vous Place Joachim Du Bellay, à côté de la fontaine des Innocents (Métro Châtelet ou les Halles ou RER Châtelet les Halles)
    • 14h30 : départ de la manifestation
    • 16h30 : « happening » solennel, symbolisant la solidarité entre les végétariens et les animaux tués pour la consommation de viande
    • 17h : lecture de textes (si volontaires), intervention d'un artiste slammeur
    • Plusieurs stands restent ouverts au public tout l'après-midi afin que chacun puisse venir se renseigner, se documenter, discuter...

    Consignes pour le défilé

    La Veggie Pride est ouverte à toute personne végétarienne ou végétalienne pour les animaux.

    Nous savons que certaines personnes ont aussi d'autres raisons pour être végétariennes ou végétaliennes (santé, tiers-monde...). Les animaux mangés sont cependant, de loin, les premiers concernés par le fait qu'on les mange. Nous tenons à ce que l'on puisse parler au moins une fois par an publiquement de la violence commise à leur encontre et de notre refus d'y participer ; la Veggie Pride est cette occasion.

    C'est pourquoi nous demandons qu'au cours du défilé aucun slogan ni pancarte ou banderole ne fasse référence à d'autres raisons soutenant le végétarisme que le sort des animaux mangés. Par ailleurs, nous demandons qu'aucun sigle ou nom d'organisation ne figure sur les banderoles et pancartes, la Veggie Pride étant une manifestation d'individus.

    Lectures de textes et slam

    Lors de cette journée, nous souhaitons que vous ayez la possibilité de vous exprimer sur les animaux ou l'engagement que vous avez pris en refusant de les manger. C'est pourquoi, dès 17h, aura lieu une lecture de textes. Cela pourra être des textes que vous écrivez vous-même ou des textes que vous aimez particulièrement (dans ce cas, n'oubliez pas d'en citer l'auteur). Une lecture publique du manifeste de la Veggie Pride sera également faite.
    Si vous souhaitez participer à la lecture de texte, vous pouvez d'ores et déjà nous contacter.

    Après la lecture, un artiste slammeur viendra nous faire partager ses textes sur les animaux. Toute initiative similaire est la bienvenue, tant que le texte parle des animaux ou du végétarlisme pour les animaux.

    L'after Pride

    A l'occasion de la Veggie Pride, un week-end sur le thème du végétarisme est organisé à l'Ecobox, 37 rue Pajol, 75018 Paris (métro La Chapelle ou Marx Dormoy).

    Après la Veggie Pride, une soirée aura lieu afin de nous retrouver pour dîner et nous remettre des émotions de la journée. Nous vous proposerons un repas végétalien à prix libre ainsi qu'une soirée dansante.

    Une exposition de photos et de dessins sur les thèmes du végétarisme et des droits des animaux sera organisée. Si vous voulez participer à cette exposition avec vos oeuvres, n'hésitez pas à nous contacter. L'exposition aura lieu le samedi soir et le dimanche. Au programme du dimanche, il y aura des discussions toute la journée, à l'étage ainsi que des projections de films l'après-midi au rez-de-chaussée. L'Ecobox sera ouvert à tous.

    Programme du week-end :

    Samedi
    A partir de 20h : dîner et soirée dansante, exposition d'œuvres

    Dimanche
    A partir de 10h15 : exposition, début des discussions :

    - retour sur la manifestation

    - les estivales de la question animale

    - la campagne pour l'abolition de la viande

    A partir de 13h : projections de film

    Pour les personnes qui participeront aux discussions, il sera possible de manger sur place à midi.

    Soutenez la Veggie Pride

    Nous vous rappelons que vous pouvez toujours coller des affiches ou distribuer des tracts pour annoncer la Veggie Pride dans votre ville. Les affiches et les tracts sont téléchargeables ici : http://www.veggiepride.org/fr/docs.php
    Vous pouvez également signer ou faire signer le manifeste ou faire un don.

    N'hésitez pas à consulter le site de la Veggie Pride, il est mis à jour régulièrement : http://www.veggiepride.org/fr/index.php
    Vous y trouverez notamment de l'aide pour venir et vous loger à Paris, grâce à la section "petites annonces" et au logiciel de co-voiturage.

    En espérant vous voir très nombreux la semaine prochaine,

    L'équipe d'organisation de la Veggie Pride

    Nous contacter

    Signer le manifeste (seulement si vous ne l'avez pas déjà signé)

  • Activists Want Chimp Declared a 'Person'

    In a case that could set a global legal precedent for granting basic rights to apes, animal rights advocates are seeking to get 26-year-old male chimpanzee Hiasl legally declared a person

     
    By WILLIAM J. KOLE

    VIENNA, Austria(May 5) - In some ways, Hiasl is like any other Viennese: He indulges a weakness for pastry, likes to paint and enjoys chilling out watching TV. But he doesn't care for coffee, and he isn't actually a person - at least not yet.

    In a case that could set a global legal precedent for granting basic rights to apes, animal rights advocates are seeking to get the 26-year-old male chimpanzee legally declared a "person."

    Hiasl 's supporters argue he needs that status to become a legal entity that can receive donations and get a guardian to look out for his interests.

    "Our main argument is that Hiasl is a person and has basic legal rights," said Eberhart Theuer, a lawyer leading the challenge on behalf of the Association Against Animal Factories, a Vienna animal rights group.

    "We mean the right to life, the right to not be tortured, the right to freedom under certain conditions," Theuer said.

    "We're not talking about the right to vote here."

    The campaign began after the animal sanctuary where Hiasl (pronounced HEE-zul) and another chimp, Rosi, have lived for 25 years went bankrupt.

    Activists want to ensure the apes don't wind up homeless if the shelter closes. Both have already suffered: They were captured as babies in Sierra Leone in 1982 and smuggled in a crate to Austria for use in pharmaceutical experiments. Customs officers intercepted the shipment and turned the chimps over to the shelter.

    Their food and veterinary bills run about $6,800 a month. Donors have offered to help, but there's a catch: Under Austrian law, only a person can receive personal donations.

    Organizers could set up a foundation to collect cash for Hiasl , whose life expectancy in captivity is about 60 years. But without basic rights, they contend, he could be sold to someone outside Austria, where the chimp is protected by strict animal cruelty laws.

    "If we can get Hiasl declared a person, he would have the right to own property. Then, if people wanted to donate something to him, he'd have the right to receive it," said Theuer, who has vowed to take the case to the European Court of Human Rights if necessary.

    Austria isn't the only country where primate rights are being debated. Spain's parliament is considering a bill that would endorse the Great Ape Project, a Seattle-based international initiative to extend "fundamental moral and legal protections" to apes.

    If Hiasl gets a guardian, "it will be the first time the species barrier will have been crossed for legal 'personhood,"' said Jan Creamer, chief executive of Animal Defenders International, which is working to end the use of primates in research.

    Paula Stibbe, a Briton who teaches English in Vienna, petitioned a district court to be Hiasl 's legal trustee. On April 24, Judge Barbara Bart rejected her request, ruling Hiasl didn't meet two key tests: He is neither mentally impaired nor in an emergency.

    Although Bart expressed concern that awarding Hiasl a guardian could create the impression that animals enjoy the same legal status as humans, she didn't rule that he could never be considered a person.

    Martin Balluch, who heads the Association Against Animal Factories, has asked a federal court for a ruling on the guardianship issue.

    "Chimps share 99.4 percent of their DNA with humans," he said. "OK, they're not homo sapiens. But they're obviously also not things _ the only other option the law provides."

    Not all Austrian animal rights activists back the legal challenge. Michael Antolini, president of the local Society for the Prevention of Cruelty to Animals, said he thinks it's absurd.

    "I'm not about to make myself look like a fool" by getting involved, said Antolini, who worries that chimpanzees could gain broader rights, such as copyright protections on their photographs.

    But Stibbe, who brings Hiasl sweets and yogurt and watches him draw and clown around by dressing up in knee-high rubber boots, insists he deserves more legal rights "than bricks or apples or potatoes."

    "He can be very playful but also thoughtful," she said. "Being with him is like playing with someone who can't talk."

    A date for the appeal hasn't been set, but Hiasl 's legal team has lined up expert witnesses, including Jane Goodall, the world's foremost observer of chimpanzee behavior.

    "When you see Hiasl , he really comes across as a person," Theuer said. "He has a real personality. It strikes you immediately: This is an individual. You just have to look him in the eye to see that."

     
    http://tinyurl.com/2k695

  • GAIA déçue par la décision du sommet de l'Agriculture

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     Décision du sommet de l'Agriculture : jusqu'à 21 poulets de chair par m².

    GAIA est profondément déçue par la directive européenne sur les poulets de chair votée hier par les ministres de l'Agriculture de l'UE. La directive de l'UE n'apporte que peu, voire aucune amélioration au bien-être des poulets de chair. A partir de 2010, l'on pourra détenir jusqu'à 21 poulets par m2.

    Ann De Greef : « Nous sommes déçus par le ministre pour le bien-être animal Rudy Demotte, qui a plié devant le ministre flamand de l'Agriculture Yves Leterme, ne tenant pas compte de l'avis de son propre Conseil pour le bien-être animal." Il est dommage de constater que tous les pays, sauf l'Autriche, ont avantagé les intérêts économiques du secteur du poulet de chair.
     
    GAIA continuera à lutter pour une meilleure législation qui puisse réellement faire la différence pour le bien-être des poules.
  • Jacques Derrida : "L'Animal que donc je suis"

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    Éditions Galilée, 2006 Sam 30 juin (9h30-12h30) Amphi Stourdzé, Carré des Sciences, 1 rue Descartes, 75005 Paris Avec Jean-Luc Guichet, Jean-Clet Martin, Elisabeth de Fontenay et Pascal Nouvel.

    L’animal que donc je suis est le dernier livre publié par Derrida (posthume, donc). Le livre a été édité par Marie Louise Mallet à partir de textes et d’enregistrements de conférences données à Cerisy.

    Le thème du livre est le statut de l’animal dans la philosophie moderne et contemporaine. Derrida y examine successivement les œuvres de Descartes, Kant, Levinas, Lacan et Heidegger (dans cet ordre). A ces auteurs il demande, s’appuyant sur la connaissance qu’il a de l’œuvre de chacun : qu’en est-il ici de l’animal ? comment est-il conçu ? comment est-il présenté ? comment est pensée la différence entre l’homme et l’animal, voire, plus généralement entre le vivant humain et le vivant non humain ? et, finalement, comment l’animal est-il traité ou, souvent, maltraité (il s’agit ici d’une maltraitance théorique, bien sûr, mais Derrida suggère qu’elle n’est pas sans conséquences sur le traitement réel des animaux) ?

    Première remarque (que Derrida formulera au moins une demi douzaine de fois dans son texte, remarque, donc, insistante) : tous ces philosophes (ceux qu’il étudie et sans doute aussi bien d’autres) nous parlent de l’animal comme d’une entité unique. Il signale quelques rares exceptions (Deleuze, par exemple). Mais, dit-il, la très grande majorité des philosophes paraissent ne pas avoir le moindre souci des différences qui peuvent exister entre les animaux eux-mêmes (par exemple entre un phacochère et un lézard, entre une lamproie et un papillon, etc.). Tout ceci, donc, tout ce bestiaire, tombe sous un unique concept : celui d’animal.

    Seconde remarque : en subsumant ainsi sous le concept d’animal une grande diversité de situations vivantes réelles, ces philosophes se mettent en situation de ne pas repérer des distinctions essentielles pour l’analyse de l’homme qu’ils visent tous, en dernier ressort. C’est ainsi que l’opération qui consiste à identifier le propre (ou plutôt les propres) de l’homme se résout en une série d’affirmations plus ou mois arbitraires (la parole, la raison, la culture, la technique, le mensonge, le rire, le respect, etc.) qui aboutissent à confirmer le statut de supériorité de l’homme et ses droits vis-à-vis de l’animal sans l’interroger véritablement. Que savons-nous, après tout, dit Derrida, de se qui distingue la vie des animaux de la notre ? Et surtout, à faire semblant de le savoir, est-ce que nous ne nous limitons pas sévèrement les conceptions que nous pouvons nous faire de nous-mêmes ?

    Troisième remarque : les remarques qui précèdent ne doivent toutefois pas être interprétées comme une concession faite à la psychologie évolutionniste qui voudrait, elle, dégager les fondements biologiques de la culture voire de l’éthique en faisant comme si les science positives avaient autorité pour trancher des questions philosophiques. Il ne s’agit pas, en somme, d’estomper les différences entre l’homme et les animaux qui lui sont les plus apparentés (mammifères et primates), mais plutôt d’analyser finement ces différences. Plus finement, du moins, qu’on ne l’a généralement fait jusqu’ici.

    L’ordre d’exposition choisi par Derrida (d’abord Descartes, ensuite Kant, puis Levinas, puis Lacan et, finalement, Heidegger) n’est pas arbitraire. Il correspond au degré de problématisation de la question de l’animal qu’on trouve dans chacune des œuvres considérées. C’est donc chez Heidegger que Derrida trouve la problématisation la plus conséquente et la plus suivie. Cependant, le texte sur Heidegger (qui renvoie au séminaire que ce dernier a donné en 1929-1930, donc peu après la publication de Sein und Zeit) constitue l’étude la moins aboutie. Derrida s’en excuse, invoque le manque de temps, dit le désir qu’il aurait de « rendre justice » aux analyses de Heidegger, etc. Du reste, le texte publié est en réalité la transcription de simples notes exposées oralement lors d’une séance à Cerisy. Mais l’ensemble dessine nettement ce qui était vraisemblablement (supposition confirmée par ML Mallet dans sa préface) un projet de livre.

    L’ensemble du texte fait apparaître un étonnant Derrida qui affirme avoir, tout au long de son œuvre, été préoccupé et même quasiment hanté par la question de l’animal (cela ne m’avait pas frappé, à vrai dire, et je ne suis pas sûr que beaucoup de lecteurs ait lu Derrida de cette façon). Il incite donc à le relire avec un regard averti de ce qui apparaît, après-coup, comme une des arrière-pensées de l’auteur. Il incite aussi, bien sûr, et cela très explicitement, à remettre en chantier, dans la philosophie, la question de l’animal et de l'animalité.

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