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Libération animale - Page 116

  • Animal : Juif ultime

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    Le vrai visage de la chasse : déterrage d'un renard avec pinces (photo RAC)

    "Auschwitz commence partout où quelqu'un regarde un abattoir et dit : 'Ce ne sont que des animaux.'" Theodor Adorno

    Reproduction in extenso de l'odieuse réponse de l'équipe de campagne de Nicolas Sarkozy à la question : "Quelle est la position du nouveau président de la République concernant la chasse ?" :

    "Votre message a bien été reçu et transmis à Nicolas Sarkozy afin qu’il en prenne connaissance.

    Vous avez appelé notre attention sur la question de la chasse afin de connaître les orientations de Nicolas Sarkozy sur ce sujet.

    Même si Nicolas Sarkozy n'est pas élu d'un milieu rural, il sait le lien historique qui unit la France et les chasseurs. Aucun responsable politique ne peut imaginer s'adresser aux Français sans parler aux 1,3 million de chasseurs et leurs familles. La chasse, c'est une gestion responsable et scientifique.

    La chasse, c¹est aussi un élément de l'identité de notre pays.

    C'est pourquoi il nous paraît indispensable de se démarquer des idéologies et des confrontations artificielles.

    La chasse est une activité nécessaire, une tradition vivante et un lieu de sociabilité, de convivialité et de solidarité. Pour soutenir la démocratisation de la chasse, notre candidat est d'ailleurs favorable à ce que la redevance pour les premiers permis soit diminuée et que nous encouragions la chasse accompagnée.

    La chasse est, en outre, un outil de développement rural et de gestion de l'environnement. Les chasseurs ont une vraie connaissance des espèces. Ils ont été les premiers à s'intéresser à la préservation des habitats. Les espèces sont menacées par nos modes de vie qui détruisent les habitats. A l'inverse, les chasseurs jouent un rôle essentiel pour l'entretien et la gestion rationnelle des espaces et des espèces. Ils ont d'ailleurs permis un retour du grand gibier qui aujourd'hui est abondant. Notre priorité doit être désormais de retrouver du petit gibier dans nos campagnes.

    L'organisation française de la chasse a été nettement renforcée ces dernières années. Il est sans doute temps de marquer une pause, tout en restant ouverts aux mesures de simplification. Nous avons des atouts : des fédérations structurées, une chasse bénévole et démocratique, des structures scientifiques de gestion.

    Il est grand temps de rappeler ces vérités et de réconcilier les amoureux de la nature. La volonté de Nicolas Sarkozy est que la chasse soit une activité respectée, et qu'il ne soit pas porté d'atteintes supplémentaires à son exercice.

    Les chasseurs souffrent des lourdeurs administratives et des incertitudes. C'est pourquoi, depuis 2002, le Gouvernement a facilité la pratique de la chasse : abrogation du "mercredi sans chasse", autorisation de la chasse de nuit, allègement des timbres et redevances, simplification par le guichet unique pour la validation du permis de chasse.

    Nous avons également commencé à régler le contentieux avec la Commission européenne, qui menaçait la chasse au gibier d'eau. L'Union européenne n'a vocation à protéger et définir des règles pour les oiseaux migrateurs qui traversent ses frontières, mais il appartient aux seuls Etats de déterminer les conditions de chasse sur leur territoire. Et c'est d'abord au niveau départemental, c'est-à-dire au plus près du terrain, que la chasse doit être gérée.

    La gestion des espèces doit être scientifique, c'est-à-dire reposer sur les études de l'observatoire de la faune sauvage. S'il y a divergence de point de vue avec d'autres institutions, c'est aux experts de se mettre d'accord. Et seul compte l'état de conservation d'espèce. Ces règles sont simples.

    Elles viennent d'être rappelées par le Conseil d'Etat. Nicolas Sarkozy s'y conformera.

    Il n'acceptera aucune entorse concernant les espèces protégées. Il ne prendra aucune décision qui mettrait en péril la survie d'une espèce. Il souhaite, comme vous, que nous ayons une parfaite connaissance de l'état de chaque espèce pour éviter sa prolifération ou que sa reproduction ne porte pas atteinte à d'autres espèces. Et dans cette logique, puisque le Conseil d'Etat confirme les conclusions du Commissaire au Gouvernement, nous retiendrons le principe de la chasse durant les décades de recouvrement.

    Concrètement, ce sont 10 jours de chasse supplémentaires possibles.

    S'agissant de la police de la chasse, notre candidat a eu l'occasion de mesurer les débats sur la véracité des contrôles. Il n'a jamais donné de consignes de tolérance. Lorsqu'une règle existe, elle doit être respectée. Ce sont des principes qu'il a toujours appliqués. Pour autant, nous avons constaté le désordre des polices de l'environnement, comme des polices en général. Quelle politique de contrôle de la chasse pouvons-nous définir lorsque tant d'acteurs interviennent ? Toutes les polices, toutes les structures de contrôle seront regroupées au sein d'un seul et même ministère de la sécurité.

    Plus généralement, aucune réglementation ne doit être décidée sans en discuter au préalable avec les chasseurs. Tout projet de réglementation européenne ou nationale, et même locale, doit faire l'objet d¹une concertation systématique avec leurs fédérations et associations représentatives.

    Pour autant, une véritable politique de la biodiversité doit être mise en oeuvre, qui ne se limite pas à la protection d'espèces exceptionnelles ou en voie de disparition. Une telle politique doit s'organiser autour de deux priorités : préserver la biodiversité d'exception notamment ultramarine, et recréer une biodiversité quotidienne avec le souci de repeupler nos campagnes de lièvres, de lapins, de perdrix, de cailles et toutes les autres espèces qui se raréfient.

    A l'évidence une telle politique doit prioritairement se concentrer sur la préservation des espaces où cette faune se développe. Une vraie politique de la biodiversité doit se concentrer sur l'urbanisme, sur l'artificialisation des sols ou encore sur la gestion des espaces forestiers et agricoles. Elle sera conduite en accord avec les chasseurs, qui en seront des pierres angulaires.

    Le rattachement actuel de la chasse au Ministère de l'Ecologie ne donne pas l'impression d¹être le plus pertinent. La chasse a vocation à s'intégrer dans la politique rurale. Elle doit être intégrée dans un ministère de la ruralité qui intégrera la gestion des espaces agricoles, forestiers, mais également maritimes et fluviaux, en tant qu'espaces ruraux. Cette politique devra donner la priorité à la vie rurale, c'est-à-dire au développement d'activités dans les petites villes et les campagnes, au maintien des services et commerces de proximité.

    Nicolas Sarkozy compte, dans ce domaine comme dans d'autres, faire prévaloir la raison, la compréhension et la concertation.

    Nous espérons que ces éléments répondront utilement à vos attentes légitimes, et restons à votre écoute.

    A bientôt sur sarkozy.fr

    L’Equipe de campagne de Nicolas Sarkozy"

  • Les 27 s'accordent timidement sur le bien-être des poulets

    http://www.euronews.net/index.php?page=europa&article=421132&lng=2#

    Une timide directive sur les conditions de vie des poulets d'élevage.

    Traitements odieux, inacceptables, affligeants. Depuis longtemps, les organisations de défense des animaux s'émeuvent des conditions de vie des poulets élevés en batteries. Sous la pression de la Commission, les ministres de l'Agriculture se sont mis d'accord sur un projet de directive censé assurer un minimum de bien-être à ces animaux. Et ils ont bataillé bec et ongle pour aboutir à un texte sur lequel ces mêmes organisations tirent déjà à boulets rouges. Que dit ce projet de directive, applicable en 2010 ? Que les cages dans lesquelles les poulets sont élevés devront avoir une densité maximum de 33 kilos par mètre carré, jusqu'à 39 kilos si les installations sont optimales, 
    par exemple en matière de ventilation. Les très bons élèves pourraient même pousser jusqu'à 42 kilos, ce qui équivaut grosso modo à 26 poulets dans un mètre carré. Seuls les élevages industriels de plus de 500 poulets seront soumis à ces plafonds.

    *** 

    Les ministres de l'Agriculture des 27 ont trouvé ce lundi soir à l'arraché un accord pour assurer un minimum de bien-être aux poulets d'élevage européens, en bataillant kilo par kilo sur leur espace vital au mètre carré.

    Bon compromis

    L'Union européenne, soucieuse de répondre aux interrogations des organisations non gouvernementales et des consommateurs, tentait depuis deux ans de trouver un terrain commun sur cette question taboue. Le commissaire européen à la Sécurité alimentaire Markos Kyprianou a jugé devant la presse que les 27 avaient trouvé "un bon compromis", adopté à la quasi-unanimité. "Il ne s'agit pas uniquement d'une question éthique, mais c'est aussi ce que veulent les consommateurs européens", a-t-il commenté à propos de cette future directive (loi) européenne qui devra être transposée dans les législations nationales d'ici fin juin 2010.

    33kg/m²

    Aucune norme européenne n'existe aujourd'hui sur les conditions d'élevage des poulets industriels, qui grossissent le plus souvent dans des cages en rangs serrés en à peine plus d'un mois, avant de se retrouver dans les assiettes. Le compromis trouvé lundi soir prévoit une densité dans les cages de poulets de 33 kg par mètre carré, avec une dérogation jusqu'à 39 kg pour les éleveurs prouvant qu'ils ont de bonnes installations (par exemple en matière de ventilation).

    Bonus

    Pour parvenir à un accord, ces deux seuils ont été augmentés chacun d'un kilo par rapport au texte initial. Les très bons élèves -affichant notamment un taux de mortalité très faible des poussins et poulets durant leur bref cycle de croissance- peuvent de plus gagner "un bonus" de 3 kilos (au lieu de 2 kilos prévus initialement). De quoi leur permettre de faire grandir au grand maximum l'équivalent de 42 kg de gallinacés sur un mètre carré. Dans les faits, seules certaines exploitations ultra-modernes des Pays-Bas remplissent actuellement les critères requis pour avoir droit à ce bonus convoité.

    "Grand progrès"

    "C'est un très grand progrès pour le bien-être des animaux", a insisté le commissaire Kyprianou, malgré les marchandages de dernière minute. La Pologne, qui préconisait une "densité" de 42 kilos, avait voté contre le projet initial. Tout comme la France, qui totalise un quart de la production européenne, mais aussi la Hongrie, la Slovaquie, la Belgique, la Lettonie et la Grèce. Ces sept pays s'étaient entretenus tour à tour avec la présidence allemande et la Commission pour arriver à un déblocage.

    Pays hors UE

    Seuls les élevages de plus de 500 poulets sont concernés par l'accord, dans un souci de ne pas assommer avec de nouvelles contraintes administratives les éleveurs plus artisanaux. Les poulets de qualité munis de labels, élevés le plus souvent en plein air pendant environ deux mois avec des cahiers des charges stricts, sont exclus de la loi. Quant aux pays hors UE -notamment les gros producteurs que sont le Brésil et la Thaïlande- ils pourront continuer à vendre leurs poulets en Europe sans être assujettis à ces nouvelles contraintes, essentiellement via le canal de la restauration collective.

    Modèle nordique

    En s'attaquant au sujet, la Commission s'était inspirée au départ des modèles suédois et danois, pays qui s'adonnent au comptage des pieds blessés des poulets pour quantifier leur bien-être. Les petites lésions des pattes, signe apparent de souffrance, permettent de noter les bonnes pratiques des éleveurs. La Commission avait souhaité hâtivement extrapoler à l'ensemble de l'Europe ce modèle nordique appliqué à une production faible. Avant d'abandonner un fastidieux examen manuel de pattes de poulets, difficilement applicable dans les abattoirs des grands pays producteurs, et se concentrer sur la notion de densité dans les cages.

    (AFP)

         http://www.7sur7.be/hlns/cache/fr/det/art_455730.html?wt.bron=homeArt18     
  • PETA et Stop Gavage déposent plainte pour maltraitance sur les animaux auprès de la Commission européenne

    http://perso.orange.fr/lafermedeborie/gavage.jpg

     
    En partenariat avec PETA Allemagne, Stop Gavage vient de déposer plainte pour maltraitance sur les animaux auprès de la Commission européenne à l'encontre des pays de l'Union producteurs de foie gras. La France (75%), la Hongrie (11%), la Bulgarie (7%), l'Espagne (2%) et la Belgique (0,5%) produisent ensemble 96 % du foie gras mondial. Pour rendre publique cette plainte, nous avons organisé un rassemblement symbolique devant le parlement européen à Strasbourg.

    Vous pourrez trouver quelques photos ainsi que des retours médiatiques générés par cette action ici.

    Le texte de la plainte peut être téléchargé ici.

    L'équipe de Stop Gavage

    contact@stopgavage.com
    www.stopgavage.com

  • Florence Burgat : "Élevage industriel, usine à souffrances"

    Vivre vite mourir jeune
    envoyé par pmaf 

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-905855,0.html

    LE MONDE | 05.05.07 |

    Au fil de vos recherches sur le statut de l'animal d'élevage et sur son "bien-être", enregistrez-vous une évolution ?

    Je constate une détérioration dans la condition des animaux et une évolution dans les débats. Il y a dix ans, le sujet prêtait à l'ironie. Depuis que l'on a montré des images de la réalité de l'élevage industriel, le problème a été jugé sérieux.

    Cette réflexion a contribué à mettre en cause la tradition de l'humanisme juridique, qui considère que seuls les êtres de raison ont des droits et qu'il n'y a pas de droits sans devoirs.

    Dans ces conditions, ceux qui ne veulent pas ou ne peuvent pas "passer contrat" - c'est le cas des animaux - sont exclus de la sphère morale et juridique. Mais, dans ce cas, et c'est une objection qui a très tôt été soulevée, qu'en est-il de l'idiot, du fou ou de l'enfant ? Ne risquent-ils pas tout autant d'être mis de côté ?

    Une autre tradition, marquée entre autres par la pensée de Rousseau, s'interroge sur le critère pertinent d'un point de vue moral : à quelle condition un être doit-il être traité comme une fin et jamais simplement comme un moyen ? Est-ce parce qu'il est rationnel, ou est-ce parce qu'il est sensible ?

    Rousseau voit dans le sentiment de compassion une épreuve de réalité. Ce qui nous appelle au fond de nous, c'est la souffrance d'autrui, fût-il, comme l'écrit Claude Lévi-Strauss commentant Rousseau, "le plus autrui de tous les autrui", c'est-à-dire un animal.

    Que répondez-vous à ceux qui voient dans l'empathie pour les animaux une forme de sensiblerie ?

    Si l'empathie est une sensiblerie, la vie en société est mal partie. Rétorquer ainsi est une attitude typique du refus de s'interroger. Nous ne devons pas nous fermer les yeux sur la souffrance et la compassion est là pour nous le rappeler. Cela dit, il est aussi capital de légiférer pour améliorer la condition animale.

    Certains semblent craindre qu'en valorisant l'animal on rabaisse l'humain, en faisant référence parfois au régime nazi...

    Il est faux de dire que le IIIe Reich défendait les animaux. La loi signée par Hitler et à laquelle on se réfère, qui du reste ne donne pas des droits aux animaux, reprend les termes d'un texte bien antérieur.

    L'historienne Elisabeth Hardouin-Fugier a rétabli la vérité sur ce sujet. N'est-il pas étonnant qu'on ne parle jamais de l'euthanasie systématique des animaux de compagnie des juifs, dont on trouve un témoignage poignant dans le Journal du philologue Viktor Klemperer (1881-1960) ?

    Le terme vivisection a été banni, dans un souci de propagande. Mais, bien sûr, l'expérimentation sur les animaux s'est poursuivie et, comme on le sait, l'expérimentation sur l'homme a été perpétrée par les médecins nazis.

    En réalité, le premier texte de protection des animaux est anglais. Il s'agit du Martin's Act de 1822, qui s'applique aux animaux d'élevage.

    Cette crainte face à une égale dignité des êtres vivants n'est-elle pas aussi d'ordre métaphysique, un peu comme les réactions hostiles engendrées par les découvertes de Darwin ?

    Oui, c'est une blessure narcissique. Pourtant, le fait pour l'humanité de prendre soin des plus faibles l'honore. Je ne vois pas en quoi le souci porté aux animaux pourrait diluer les droits de l'homme, lequel y trouverait plutôt un surcroît de responsabilité.

    Mais cette perspective remet en question le statut de dominant, des habitudes, certaines pratiques. Du coup, les résistances sont très fortes.

    Ce que résume la boutade "les animaux sont-ils des femmes comme les autres ?"

    En effet. Par analogie, quand les femmes ont eu le droit de vote, ce fut sûrement aussi une grande secousse. Mais je ne pense pas que la voie, assez répandue chez les biologistes, qui consiste à dire "l'homme est un animal comme les autres" nous aide à sortir de l'impasse.

    Cela ne les empêche d'ailleurs pas de faire deux poids deux mesures, car ils ne se prononcent pas pour un meilleur statut des animaux. Il faudrait considérer la grande richesse qu'ils représentent dans les manières d'être au monde et de se comporter, et chaque espèce devrait être considérée dans sa singularité et pour elle-même.

    Où en est la réflexion de l'Institut national de recherche agronomique (INRA) sur le bien-être animal ?

    D'abord, ses travaux sur les animaux d'élevage sont conduits par des biologistes. Pour certains éthologues, la compréhension du comportement passe par l'observation dans un environnement non contraint. D'autres étudient les animaux dans des conditions - celles de l'élevage industriel - qui ne permettent justement pas aux comportements de s'exprimer.

    Prenons l'exemple des veaux en case. Ces animaux sont, de la naissance à l'abattage, maintenus dans le noir, exclusivement nourris au lait, en vue d'obtenir une viande blanche, anémiée ; ils sont privés de la liberté de mouvement et de tout contact, tant avec leur mère qu'avec leurs congénères.

    Le chercheur qui part du principe que le bien-être est équivalent à l'adaptation, elle-même équivalente à l'absence de stress, dont la présence est attestée par une hormone, considérera que l'absence de cette hormone dans le sang de l'animal est la preuve que son bien-être n'est pas affecté. On peut se demander s'il a utilisé les bons outils pour répondre à la question.

    La tentation est très forte, pour la biologie, de s'aligner sur les méthodes des sciences physico-chimiques, qui font une grande part à la quantification, à la mesure. Ces chercheurs utilisent des critères tout à fait insuffisants, sinon inadéquats, pour répondre à une question aussi complexe que le bien-être.

    Si l'on observait les animaux dans un environnement où les comportements peuvent se déployer, on parviendrait à de tout autres conclusions.

    Vous appartenez vous-même à l'INRA. Y faites-vous office d'alibi ?

    Ce serait un bien faible alibi ! J'ai été recrutée pour travailler sur les questions d'éthique concernant les biotechnologies animales et les systèmes d'élevage.

    Une grande partie du problème tient dans le regard des chercheurs de l'INRA sur le comportement animal. C'est sur ce point que je fais actuellement porter mon travail.

    Vous soulignez la rupture entre le sens commun et les critères scientifiques.

    C'est frappant. Le scientifique ne s'éloigne-t-il pas dangereusement du sens commun lorsqu'il met en place des expérimentations pour savoir si la castration, l'arrachage des molaires ou la section de la queue des porcelets sont plus douloureux sans anesthésie - c'est ainsi que l'on procède dans certains élevages - qu'avec anesthésie ?

    Il pense avoir une attitude d'autant plus scientifique qu'il met de côté une partie non seulement de sa sensibilité, mais de sa réflexion. On peut en effet se donner à l'infini pour tâche de prouver des évidences - je veux parler de la souffrance.

    L'INRA n'est-il pas piégé par son statut d'organisme de recherche finalisée ?

    L'INRA est historiquement lié à des filières agricoles : il y a soixante ans, on sortait d'une période de privation. Et c'est dans une certaine euphorie que l'on s'est lancé dans la mise au point de systèmes capables de décupler la production, et ce sans aucun souci pour la sensibilité des animaux.

    Or, aujourd'hui, la donne a changé. L'accroissement de la productivité n'est plus le but que doit se donner l'élevage. Rappelons-nous la prime Hérode, en 1997, qui consistait à offrir des subventions aux éleveurs qui faisaient tuer les veaux à la naissance. Nous avons aussi évoqué ces veaux "blancs", dont l'élevage sert à absorber les excédents laitiers sous forme de lait en poudre.

    Il y a quelque chose d'aberrant dans ce système qui aboutit à la surproduction et vit de subventions. Quant à l'exportation de ces systèmes dans des pays qui souffrent de la faim, elle peut ainsi les mettre en état de dépendance. Il faut se méfier des arguments humanitaires avancés pour la défense de l'élevage industriel.

    Les écologistes français évoquent peu ces questions.

    Ils s'intéressent plus aux grands équilibres qu'à la sensibilité et aux droits des individus animaux. Au contraire, l'écologie profonde, la deep ecology, s'extrait d'une posture où l'animal est à notre disposition. Elle défend l'idée d'une préservation de la nature en excluant la présence humaine.

    En France, l'écologie est plus anthropocentrée. On n'entend pas les écologistes - du moins ceux qui ont la parole - s'émouvoir du sort des animaux.

    Vous n'avez pas évoqué les éleveurs. Souffrent-ils ?

    Un argument des promoteurs de l'élevage intensif est qu'il a libéré l'éleveur d'un travail pénible. Ma collègue Jocelyne Porcher a montré qu'au contraire, bien souvent, l'éleveur supporte mal, d'un point de vue psychologique, le mode d'existence et les traitements qu'il inflige aux animaux.

    L'argument présentant l'élevage intensif comme une contribution à l'humanisme en sort très affaibli.

    L'élevage extensif peut-il constituer une alternative ?

    Sans parler de la pêche, de la chasse, de l'expérimentation, de la fourrure, des combats d'animaux, 1,036 milliard d'animaux de boucherie sont tués en France chaque année. En extensif, on ne pourrait pas obtenir de telles productions.

    Ne reste donc que la justification économique ?

    Je n'en vois guère d'autre. C'est un système qui permet de produire beaucoup de viande à un coût très bas, mais au prix d'une souffrance inimaginable pour les animaux. Est-ce cela le bonheur de l'humanité ?

    Florence Burgat

    Philosophe, directeur de recherche à l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) 

  • Bush interdit les combats de chiens et de coqs sur le territoire américain

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    Today President Bush signed the Animal Fighting Prohibition Enforcement Act into law. This is the culmination of an almost six-year campaign by The Humane Society of the United States and our allies to enact meaningful federal penalties for animal fighting. The law takes effect immediately. It provides felony penalties for interstate commerce, import and export related to animal fighting activities, including commerce in cockfighting weapons. It will make it much harder for criminals who engage in dogfighting and cockfighting to continue their operations. Each violation of the federal law may bring up to three years in jail and up to a $250,000 fine for perpetrators.

  • Viande de kangourou : STOP

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    IMPORTATION DE VIANDE DE KANGOUROU DESTINÉE À L'ALIMENTATION HUMAINE - IMPACT SUR LA FAUNE PROTÉGÉE ET L'ICÔNE DE L'AUSTRALIE

    LA VALEUR DE CETTE INDUSTRIE DESTINÉE À L'ALIMENTATION HUMAINE ET LES ALIMENTS POUR ANIMAUX DE COMPAGNIE S'ÉLÈVE POUR L'AUSTRALIE À 36 MILLIONS D’EUROS.

     857 272 KG VENDUS À LA RUSSIE, 125 264 KG VENDUS À L'Allemagne, 486 862 KG VENDUS À LA France, 72 406 KG VENDUS À LA Belgique.

    Les chasseurs reçoivent 1 dollar australien par kilo (soit 0,6 euro), ce qui représente une augmentation de 80 % en cinq ans.

    L'industrie du kangourou s'élève à 60 millions dollars australiens par an (soit 36 millions d’euros) et emploie plus de 4 000 personnes.

    Environ deux tiers des ventes sont réalisées à l'export dont 95 % vers la Russie et l'Union européenne.

    La « viande de kangourou » qui est exportée en Russie pour la production de salamis comprend les abats, les déchets, les parures, les parages des meurtrissures et les os (mais pas les os de la jambe) qui sont broyés et utilisés comme base protéinée pour les salamis.

    Les quotas de 2007 comprennent les kangourous rouges, les kangourous gris et les wallaroos

    Nombre total de kangourous tués en AUSTRALIE : 3,6 millions

    État de la Nouvelle Galles du Sud : 940 756

    État du Queensland : 1 971 350

    État de l'Australie méridionale : 324 365

    État de l'Australie occidentale : 324 365

    Tasmanie : 73 750 (wallabies)

    Ces statistiques NE comprennent PAS les kangourous tués pour s'amuser, pour la viande de brousse, par les agriculteurs, par les accidents de la route, ni les bébés kangourous.

    Selon les estimations faites par cette industrie, l'État estime qu'il y a environ 23 millions de kangourous en Australie mais il est impossible de les dénombrer précisément. L'estimation est réalisée depuis un avion en comptant le nombre de kangourous repérés sur une surface donnée et en le multipliant à l'aide d'un modèle informatique compliqué qui mène à une « estimation » du nombre de kangourous à l'échelle nationale. Le processus change chaque année si bien qu'il est devenu impossible de rassembler des informations pertinentes sur les tendances de la population de kangourous. Aucun renseignement relatif au processus n'est disponible auprès du grand public si bien qu'une revue indépendante du processus ne peut être réalisée.

    Le kangourou est une des espèces animales qui s'est le mieux adaptée aux terres arides australiennes. Malgré cela, l'État australien autorise à ce qu’un certain quota de kangourous soit tué chaque année, ce qui décime la population de kangourous de notre pays et affaiblit le patrimoine génétique de l’espèce. En ce qui concerne la consommation destinée à l'alimentation humaine, les chasseurs qui sont payés au kilogramme visent les mâles qui sont normalement plus gros que les femelles, mais malheureusement cette tendance semble s'être renversée avec maintenant plus de 70 % de femelles tuées. Il est important de noter que, comme le cite le Dr H. J. Lavery (Queensland) en 1995 dans son ouvrage The Kangaroo Keepers (Les Gardiens de kangourous)

    « Supprimer plus de 50 % des femelles de n'importe quelle race mène tout droit à l'extinction ».

    Le fait d'avoir tué les kangourous les plus gros et les plus forts pendant plusieurs décennies a bien entendu eu des conséquences fâcheuses sur le processus de sélection naturel et a appauvri le patrimoine génétique. Il a déjà été prouvé que la résistance génétique des kangourous est en baisse.

    Une revue relative au Code de pratique de la mise à mort non cruelle des kangourous est en cours depuis 2003, le groupe de travail ayant du mal à traiter certains problèmes qui ne semblent pas pouvoir être résolus, notamment la façon de tuer les quelque 4 millions de bébés kangourous. Le principal problème concerne les bébés qui sont dans la poche de leur mère ainsi que ceux qui ne le sont plus mais qui dépendent toujours d'elle lorsque cette dernière est tuée. Une mission consultative a été organisée en vue de trouver un moyen de tuer les bébés kangourous de façon non cruelle mais en vain. Le rapport de la mission consultative a été déclaré sans fondement et c'est la raison pour laquelle il ne sera pas publié, mais la vraie raison, c'est qu'il n'a pas été trouvé de moyen décent de tuer les bébés kangourous dont la survie dépend de leur mère.  Lorsque le bébé kangourou s'échappe terrifié de la poche de sa mère qui vient d'être tuée, il meurt d'épuisement, de choc, de froid, de faim et de prédation.

    En effet, les chasseurs ne suivent pas les kangourous sur lesquels ils tirent. Les animaux blessés s'échappent et les chasseurs ne parviennent pas toujours à les abattre, ce qui contraint les kangourous gravement blessés à mourir d'une mort lente et agonisante.

    Les kangourous que les chasseurs ont réussi à tuer et attraper sont vidés sur place puis placés dans un camion pendant des périodes prolongées pouvant aller jusqu'à dix heures à des températures dépassant parfois 30 °C ; ils sont ainsi exposés aux vers et à la contamination fécale. Ils sont ensuite entreposés dans des caissons frigorifiques pendant des périodes pouvant aller jusqu'à dix jours et exposés à des températures pouvant atteindre 25 °C, ce qui stimule la prolifération des bactéries.

    CHASSEUR ESSAYANT DE TIRER SUR UN KANGOUROU (déclaration du chasseur) :

    • Les kangourous ne sont pas faciles à tuer à moins d'être en position debout. Les projecteurs déforment la cible. D'après moi, la plupart des chasseurs ne sont pas en mesure d'estimer précisément la distance à laquelle se trouve le kangourou et de garantir qu'ils le tueront du premier coup lorsqu'il se trouve dans la zone éclairée.
    • Les animaux blessés sont bien plus difficiles à trouver de nuit que de jour, même avec les projecteurs. Les ombres produites par les projecteurs sont très différentes de nuit et un kangourou allongé sur le sol pourrait facilement ne pas être repéré du fait d'un petit monticule par exemple; tel ne serait pas le cas si la chasse avait lieu de jour. 
    • Je ne connais pas de façon décente de tuer les bébés kangourous. Dans un groupe de kangourous, il serait impossible de distinguer quel bébé appartient à quelle mère pour savoir sur laquelle on peut tirer (et ainsi éviter de faire mourir les bébés de faim). Un groupe de kangourous peut être très étalé et les femelles, les bébés et les mâles sont tous mélangés.
    • Il n'y a aucune façon non plus de garantir que les animaux qui sont tués sur le terrain et stockés dans des caissons frigorifiques sans supervision seront conservés selon les meilleurs critères de qualité pour la consommation destinée à l'alimentation humaine. Les caissons frigorifiques tombent parfois en panne et bien qu'il existe des boîtes d'enregistrement qui permettent de repérer le mauvais fonctionnement de l'appareil, les agents chargés des caissons sont encouragés à ne pas dévoiler que la viande n'a pas été réfrigérée de façon continue.

    La mise à mort des kangourous représente le plus grand massacre de faune terrestre au monde. Le quota n'a jamais été aussi élevé qu'en 2003 avec 6,9 millions de kangourous tués. Le quota est fixé à 15 % de la population estimée de kangourous gris et à 20 % de la population estimée de kangourous rouges.

    Bien que le nombre de kangourous se soit effondré dans tous les États australiens, les quotas de 2004, 2005 et 2006 ont été fixés selon la même estimation du nombre de kangourous. Le nombre de kangourous dans l'État de l'Australie méridionale a atteint tous les records et a diminué de plus de 400 000 kangourous (en comparaison à l'année précédente) – mais la demande mondiale en viande de kangourou ne cesse d'augmenter. Les statistiques du Ministère de l'environnement et du patrimoine indiquent que le nombre de kangourous en Australie méridionale n'a jamais été aussi bas depuis qu'ils ont commencé ce programme de surveillance il y a 28 ans.

    Les animaux natifs ont souvent été utilisés comme boucs émissaire en Australie pour justifier de la mauvaise gestion des terres. Les pratiques agricoles européennes ravagent la terre végétale australienne qui est particulièrement fragile ainsi que la faune et la flore de ce pays. De grandes parcelles de terre se transforment en désert chaque année en Australie du fait du surpâturage des brebis et du bétail et de coupes rases. La décimation constante des kangourous au cours des 50 dernières années a contribué à augmener l'érosion du sol.

    La campagne promotionnelle menée au Royaume-Uni pour la viande de kangourou n'a pas porté ses fruits du fait que les Britanniques ont été choqués par cette cruauté et par les risques sanitaires qui y sont associés.

    La viande de kangourou contient de grandes quantités de parasites abdominaux internes et musculaires. La viande de kangourou est servie saignante parce qu'elle est très dure et qu'elle devient immangeable lorsqu'elle est cuite trop longtemps. Ce type de cuisson peut être à l'origine de toutes sortes de maladies, certaines pouvant créer un danger de mort. La viande de kangourou a été à l'origine de la première éruption jamais enregistrée en Australie de toxoplasmose qui est une maladie pouvant entraîner la mort. Douze personnes ont en effet été atteintes, dont une femme enceinte ; l'enfant est né aveugle suite à la maladie que sa mère avait contractée pendant la grossesse.

    Les médecins ont publiquement mis la population australienne en garde contre la viande de kangourou pas suffisamment cuite après avoir découvert ce qu'ils pensent avoir été un nouveau parasite chez deux patients qui ont souffert d'une maladie de longue durée après avoir mangé de la viande de kangourou.

  • Australie : "The Baby Kangaroo Rescue Centre" à Alice Springs

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    I was on holiday last week in Australia's "Red Centre", visiting Uluru (Ayer's Rock) and the town of Alice Springs (immortalised in Nevil Shute's novel, A Town Like Alice).

    Alice Springs is home to some uniquely Australian institutions, such as the School of the Air (i.e., students in the far flung Australian Outback taught by teachers through radio and now the Internet) and the Royal Flying Doctor Service.

    But one of the unofficial tour attractions that I had the pleasure of visiting was Chris "Brolga" Barns's Baby Kangaroo Rescue Centre.

    For a $5 donation, Brolga lets you into the compound to share a very unique experience - learning to look after baby kangaroos.

    Central Australia is extremely dry, not quite a desert, but a kind of savannah. In this arid country, the exhaust fumes from automobiles, funnily enough, are a major source of moisture, and so there is rich vegetation growing along the sides of the highways here.

    Vegetation attracts grazing kangaroos, and unfortunately, this leads to large numbers of kangaroos being hit and killed by passing vehicles.

    Brolga advises that if you pass a dead kangaroo, don't just drive past, because even dead marsupials may often be carrying live young in their pouches, which could perish without timely rescue and care.

    Stop your vehicle by the side of the road (if it's safe for you to pull over, of course), then examine the dead kangaroo's pouch.

    If you find a baby kangaroo in the pouch, make a bag out of a T-shirt or cushion cover, then help the baby into it.

    (Baby kangaroos often need no encouragement to enter a bag. They somersault into it.)

    Then, holding the bag against the warmth of your body, take it to a nearby town and ask around for a person who looks after baby kangaroos.

    There are such kind souls in almost every town.

    Give the baby kangaroo some water, but avoid giving it cow's milk, as this will not agree with it.

    Also, before leaving the scene, try and move the carcase well away from the road, as otherwise, scavengers like the wedge-tailed eagle also become roadkill in turn.

    Brolga's work is well-known around Alice Springs. The cabbie who drove us into town from the airport told us about him, which is how we walked into his little centre.

    One of our tour guides also turned out to be a friend of his and a regular contributor of rescued baby kangaroos.

    Unfortunately, the Northern Territory government doesn't seem to be very helpful in supporting Brolga's work.

    The nearby national parks, surprisingly, don't have any facilities to look after orphaned baby kangaroos, and unpaid volunteers like Brolga are treated with suspicion by the bureaucracy.

    Brolga says the donations he gets from visitors allow his kangaroo rescue efforts to be self-sustaining, but the effort needs more institutional support, which isn't forthcoming.

    If you're ever in Alice Springs, pay the centre a visit.

    It's very heartening to see the little critters being well looked after, and there's a steady stream of visitors trooping in, having heard of the centre by mere word of mouth.

    Brolga's business card provides his address:

    Melanka Complex
    94 Todd Street
    Alice Springs
    Northern Territory, Australia

    For rescue or enquiries, call 0407 718 409 or 0415 207 703 (from outside Australia, you'd need to call +61-407 718 409 or +61-415 207 703).

    Brolga's e-mail address is brolga72@hotmail.com.

    Donations and mail may be sent to:

    PO Box 4921
    Alice Springs
    NT 0871
    Australia

    Give the man a hand. He's doing great work.

    http://golfcharliepapa.blogspot.com/2007/04/baby-kangaroo-rescue-centre-in-alice.html

  • 24 avril, Journée Mondiale des Animaux de laboratoire : une minute de silence

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    Il est midi en cemardi 24 avril,Journée Mondiale des Animaux de laboratoire.

    Une minute de silence à 12h pour eux SVP.

    Pendant cette minute de silence que vous avez ou allez observer :

    * 5 animaux vont périr et mourir suite à des actes de torture et de barbarie dans les laboratoires d'expérimentation en France.

    * 60 en Europe.

    * 1500 animaux (minimum) dans le monde.

    La communauté antivivisectionniste internationale profite de la reconnaissance officielle de cette Journée par les Nations Unies pour organiser la campagne militante abolitionniste SMAL (WWAIL en anglais) ainsi que, le 24 avril, une minute de silence à 12h (ou au plus près de 12h).

    Cette minute de silence est dédiée à la mémoire de tous les animaux tourmentés et sacrifiés dans les laboratoires du monde entier au nom de la science, de la recherche ; mais surtout du profit et du carriérisme.

    Aussi, merci d'observer et de faire observer à votre entourage et vos connaissances une minute de silence à la mémoire de tous les martyrs de la vivisection, pudiquement appelée expérimentation animale, notamment en réacheminant cet appel à tout votre carnet d'adresses et/ou en envoyant des SMS avec le message suivant :

    "12h, auj. 1 Minute Silence pr Animaux dans les Labos. Merci."

    Dans les laboratoires publics et privés, 24 heures sur 24...

    1 animal meurt torturé toutes les 12 secondes en France

    1 animal meurt torturé toutes les 3 secondes en Europe

    25 animaux (minimum) meurent torturés chaque seconde dans le monde.

    Pour la libération immédiate et inconditionnelle de tous les animaux torturés et prisonniers dans les laboratoires,

    Le succès de cette opération dépend de chacun d'entre vous pour dénoncer la barbarie dans les labos.

    www.semaine- mondiale- animaux-laborato ire.org

  • Foie gras : plainte contre le gavage auprès de la Commission européenne

    http://www.miaou.ch/Images/fichiers_animaux_de_rente/ar_stop_gavage.JPG


    L’association allemande PETA (People for the ethical treatment of animals) et Stop Gavage ont déposé plainte pour maltraitance sur les animaux auprès de la Commission européenne contre les pays de l’Union producteurs de foie gras.

    Les associations Peta et Stop Gavage ont déposé une plainte formelle auprès de la Commission des communautés européennes, à l’encontre de la France, la Hongrie, la Bulgarie, l’Espagne et la Belgique, pour non application de la directive 98/58/CE du Conseil relative à la protection des animaux dans les élevages. « Notre plainte concerne le mode d’élevage pratiqué pour la production de foie gras qui nécessite la suralimentation par gavage des animaux utilisés », expliquent les deux associations qui considèrent le gavage comme incompatible avec l’application de la directive.

    Protestations devant le parlement

    Pour appuyer leur plainte, les associations vont manifester devant le Parlement européen mercredi 25 avril. « Des militants, vêtus des drapeaux de ces 5 pays producteurs et d'un masque portant l'inscription « Foie gras, la Honte ! » dans les langues respectives de ces pays, protesteront devant le Parlement européen à Strasbourg », indiquent Peta et Stop Gavage dans un communiqué.. D'autres militants arboreront une banderole « Europe, Stop au Foie Gras » ainsi que des affiches choc et distribueront des tracts.

    Source : Web-agri

    Auteur : BC

  • 17 avril : Journée internationale de soutien aux prisonniers politiques

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    Barry Horne

     Le 17 avril est la journée internationale de soutien aux prisonnier-e-s politiques. La lutte pour la libération animale est souvent raillée, mais nous voulons rappeler le sérieux de cette lutte et le fait que des hommes et des femmes ont décidé de lutter en dépit des lois et ont souvent fini en prison pour cela.

    Pour ne pas les laisser, eux et leurs actions, sombrer dans l'indifférence générale, nous avons décidé de nous réunir pour tenir un stand d'information et distribuer des tracts. Nous avons commencé vers 14h30 et fini vers 16h30. Des policier-e-s nous ont demandé de partir de notre emplacement initial devant la gare Montparnasse, invoquant des risques en ce moment dans les gares. De plus comme nous n'avions pas d'autorisation, on nous a vivement conseillé de ne pas discuter. Une commerçante à proximité est venue nous voir, nous a proposé de prendre nos tracts pour les poser sur son étalage, elle a trouvé scandaleux que l'on nous demande de partir pour si peu. Nous avons donc fini la distribution et la table d'information un peu plus loin.

    Nous voulons également par cette action dénoncer la criminalisation des mouvements de libération animale. Rappelons que des militant-e-s états-uniens ont pris plus de 5 ans de prison uniquement pour avoir fait un site internet. L'Animal Libération Front est considéré comme une menace terroriste. Il est évident que les terroristes qui tuent des millions d'animaux ne sont jamais inquiétés. De toute façon, Sanofi & co veillent sur eux. http://greenscare. org

    Actuellement encore des militant-e-s (la dernière personne emprisonnée date d'avril 2007) de l'Animal Liberation Front, de SHAC (Stop Huntingdon Animal Cruelty) sont emprisonné-e-s. Il nous est intolérable de voir tous les jours des activistes passer des mois, des années en prison pour avoir sauvé des individus sensibles des mains de leurs bourreaux. En ce jour, nous aimerons rendre hommage à Barry Horne http://www.barryhorne.org mort en prison. Pour nos gouvernants, en réponse à des dégâts économiques, on sacrifie la vie d'un homme.
    Info : http://en.wikipedia.org/wiki/ Barry_Horne

    LIBÉREZ LES PRISONNIER-E- S !

    Le Collectif Antispéciste de Paris : http://antispesite.free.fr

    Les Furieuses Carottes : http://www.lesfurieusescarottes. com

    Groupe de soutien aux prisonnier-e- s ALF : http://alfsg. org.uk/

    Groupe de soutien aux prisonnier-e- s Vegan : http://vpsg. org/

    Des photos ici : http://antispeciste.free.fr/viewtopic.php?t=238