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Libération animale - Page 114

  • Coca-Cola met fin aux tests sur les animaux

    http://images.art.com/images/PRODUCTS/large/10054000/10054253.jpg

     

    PETA is taking the food and beverage industry by storm when it comes to convincing major corporations to stop conducting and funding animal tests. Not only has PETA convinced Welch’s, Ocean Spray, POM Wonderful, and PepsiCoto end all animal experiments, now multibillion-dollar beverage-industry giant Coca-Cola has agreed to end all its animal tests as well!

    Prior to hearing from PETA, Coca-Cola had a history of conducting invasive and deadly animal experiments—including cutting open chimpanzees’ faces in order to conduct taste tests and force-feeding chemicals to rats to test “caramel color”—none of which is necessary or required by law.

    Coca-Cola’s senior vice president and chief innovation and technology officer, Danny Strickland, wrote the following to PETA on May 22, 2007:

    “I want to assure you that The Coca-Cola Company does not conduct animal tests and does not directly fund animal tests on its beverages. … We are sending letters to our partners and research organizations who may conduct safety evaluations on … ingredients insisting they use alternatives to animal testing, when such testing is both available and accepted by governments. We encourage the use of alternative testing methods whenever and wherever possible and financially support research to develop these alternative methods.”

    Strickland also wrote to PETA concerning a deadly physiology test on sour taste reception in rats that we learned Coca-Cola was funding:

    “Recently senior management became aware that research involving rats was being conducted as part of a grant we had funded at Virginia Commonwealth University to study taste reception. We have contacted the University and have discontinued our funding.”

    Coca-Cola’s commitment not to fund tests on animals and its instructions to ingredient suppliers to “use alternatives to animal testing” are a sign of hope for the millions of animals who are forced to endure cruel and needless experiments every year in barren laboratory cages.

    Please watch this video and refuse to buy products that are tested on animals :

    http://www.caringconsumer.com/products_cocacola.asp?c=weekly_enews

    What You Can Do

    Please write to Unilever (maker of Lipton Tea and other food products) and urge the company to follow the leads of Coca-Cola, PepsiCo, Welch’s, Ocean Spray, and POM Wonderful in ending cruel animal tests for their foods, beverages, and ingredients:

    Michael B. Polk - Group VP and President, Americas - Unilever PLC - 700 Sylvan Ave. - Englewood Cliffs, NJ 07632 - 201-894-4000 - 1-877-995-4483 (toll-free) - 201-871-8257 (fax) - comments@unilever.com- patrick.cescau@unilever.com(Unilever’s group chief executive and director, based in the U.K.)

    http://www.caringconsumer.com/products_cocacola.asp?c=weekly_enews

  • Bilan du sommet international anti-corrida à Lisbonne

    http://agirici.free.fr/IMG/jpg/FLAC.jpg

    Le but de ce réseau mondial anti corrida, composé d'associations anti corrida du monde entier, est d'établir stratégies et tactiques communes afin d'obtenir l'abolition des corridas dans les pays concernés.

    Le sommet international anti corrida, qui a eu lieu les 18 et 19 mai 2007 à Lisbonne, au Portugal, a réuni 24 associations européennes et Sud Américaine. Ce fut un moment historique pour les mouvements anti-corrida du monde entier. La plupart de ces organisations dont la lutte se situe à la frontière des domaines social et politique, ont établi des bases de travail communes pour obtenir l'abolition des corridas en créant un Réseau Mondial pour l'Abolition des Corridas.

    Lors de ce sommet, les associations participantes ont évalué l'état actuel de l'industrie des corridas dans le monde ainsi que le succès du mouvement qui, tant dans les pays concernés par les corridas que dans ceux qui ne le sont pas, organisent continuellement des actions afin de mettre un terme à cette activité commerciale et cruelle.

    Des signes évidents de ce succès apparaissent à l'heure actuelle comme par exemple en Equateur où deux associations présentes à notre meeting intercontinental, nous ont rapporté que l'Equateur avait déclaré " Baños " première ville anti-corrida du pays. " Baños " devient également la première ville anti-corrida de tout le continent Sud américain.

    Beaucoup de décisions et stratégies ont été débattues et établies par les membres de ce Sommet qui ont décidé, en plus de la création d'un Réseau International pour l'Abolition des Corridas:

    • D'organiser chaque année un sommet international contre les corridas en Europe ou en Amérique du Sud, dans les pays organisateurs. Ce qui permettra au mouvement une plus grande unité et un plus grand dynamisme.
    • D'envoyer une lettre aux membres de l'Assemblée Nationale du Venezuela, qui ont proposé l'adoption d'une loi très progressiste sur la protection animale incluant une interdiction d'organiser des corridas, afin d'apporter à leur initiative un soutien international.
    • De soutenir les initiatives mises en place par l'association Animal visant l'abolition de la corrida au Portugal

    Le sommet international anti corrida a été organisé par le groupe portugais de protection des animaux, Animal, en collaboration avec la Ligue contre les Sports Cruels du Royaume Uni, et le Comité Anti-Corrida Hollandais et Belge (Comité Anti Stierenvechten, CAS), rassemblant 22 autres associations de protection animale, venues de toute l'Europe et de l'Amérique du Sud.

    Le 17 mai 2007, toutes les associations présentes ont rejoint l'association Animal pour une importante et symbolique manifestation Internationale anti corrida devant les arènes de Lisbonne. Pas moins de 700 personnes se sont rassemblées et ont participé à cette manifestation devant le Campo Pequeno de Lisbonne.

    Miguel Montinho, président de l'association Animal, a dit: " Notre manifestation a eu un grand succès et pour la première fois au Portugal, a poussé les organisateurs de corridas à envoyer un appel désespéré à tous les aficionados pour qu'ils viennent assister à la corrida, espérant remplir les arènes et montrer ainsi aux anti leur force de mobilisation. Cependant, malgré tous leurs efforts, les arènes étaient loin d'afficher complet, ce qui est encore un autre symptôme de la faiblesse de l'industrie de la corrida au Portugal et montre qu'elle n'est pas loin de toucher à sa fin. "

    La FLAC, née en 1993 au lendemain des Journées Européennes Anti Corrida et présente à ce sommet s'inscrit parfaitement dans ce mouvement abolitionniste.

    En France, la violence des propos du lobby taurin à notre égard reflète bien la haine qu'ils nous portent. Pour autant nous ne désarmerons pas et nous ne céderons pas à l'intimidation qui nous est faite chaque fois que nous manifestons notre rejet de ces pratiques dites de tradition. Car nous savons que nos idées abolitionnistes sont partagées par 80% de la population française.

    Nous apporterons à ce réseau International Anti Corrida toute la compétence et l'expérience acquise en 15 ans de lutte et tous ensemble nous obtiendrons l'abolition définitive des corridas.

    Contact presse :

    Dominique Siccardi, vice-présidente de la FLAC – d.siccardi@flac-anticorrida.org

    ***

    Législatives 2007

    Merci infiniment d'écrire aux candidats à la députation de votre circonscription avant le 10 juin (date du 1er tour)

    Pour les interpeller sur la corrida (vous pouvez utiliser notre lettre qui fut destinée aux candidats aux présidentielles ou reprendre notre précédent questionnaire lors des Régionales 2004 (hélas toujours d'actualité.)

    Pour les interpeller sur un plan plus global de la défense animale, en leurs remettant une lettre ouverte et un questionnaire rédigé par le CVA.

    http://www.flac-anticorrida.org/LIENS/2007.html#sommet-lisbonne-1

  • Bilan de la Veggie Pride 2007

    http://agirici.free.fr/IMG/jpg/veggiepride.jpg

    http://www.veggiepr ide.org/fr/ cr2007.php

    Compte-rendu et vidéos de la Veggie Pride 2007

    La Veggie Pride est une manifestation annuelle qui vise à exprimer la fierté végétarienne et à ouvrir le débat sur la légitimité de l'abattage des animaux pour leur viande. La septième édition s'est déroulée samedi 19 Mai à Paris et a connu un grand succès.

    Ils étaient encore des centaines dans les rues de Paris, ce samedi 19 mai, comme tous les troisièmes samedis de mai depuis 2001, à investir les rues de Paris pour prêter leur voix aux animaux.

    Réunis sous la bannière « Veggie Pride », la fierté végétarienne, les manifestants ont défilé au rythme des slogans : « On peut vivre sans tuer », « Ni dans les labos, ni dans les assiettes, justice pour les animaux »,  « Nous sommes tous des animaux ». Des gens de tout âge, venant de toute la France mais aussi de l'étranger : Suisse, Etats-Unis, Belgique, Italie..., représentaient la diversité des végétariens dans le monde.

    Virginie, venue de Bordeaux pour participer à la manifestation explique : « Pourquoi parler de la "fierté végétarienne" ? Parce que la France est un pays où être végétarien est dévalorisé, souvent tourné en ridicule, contrairement à l'Angleterre ou l'Allemagne, par exemple. Et pour des personnes isolées, qui ne connaissent pas d'autres personnes végétariennes, il est parfois difficile d'assumer ses choix face aux remarques de l'entourage. Pour ces personnes, il est très motivant de participer à un rassemblement dont les manifestants affirment "je suis végétarien/végétalien et c'est un choix valable, qui mérite d'être défendu, pour le bien des animaux". Défendre nos droits, c'est aussi défendre les droits des animaux. Car plus il sera facile d'avoir des repas végétariens et végétaliens dans les cantines, les restaurants, les trains, etc., moins il y aura d'animaux tués. »

    A l'arrivée du défilé Fontaine des Innocents, les manifestants, mais aussi les passants, ont pu visiter des stands d'associations soutenant la cause animale, ainsi que le stand officiel de la Veggie Pride. Les végétariens pouvaient y signer le manifeste de la Veggie Pride pour affirmer leur existence, défendre leurs droits, agir pour les animaux (vous pouvez retrouver l'intégralité du manifeste ici).

    Vers 17h30 a eu lieu un happening solennel : cent volontaires portant des masques d'animaux et arborant des affiches d'animaux tués pour la consommation de viande ou de poisson sont restés immobiles durant une vingtaine de minutes pendant qu'étaient diffusés des extraits sonores du manifeste et des cris d'animaux. Par cette mise en scène, ils désiraient symboliser l'ampleur de la souffrance que génèrent l'élevage et la pêche.

    A cela a succédé l'intervention de Veganesh, un slammeur qui a fait partager ses textes très engagés sur l'exploitation des animaux. Ses slams ont connu un grand succès, tout comme la lecture de textes qui a clôt la Veggie Pride : des manifestants sont venus lire des textes qu'ils ont écrits ou qu'ils ont aimés afin de partager leurs émotions et ressentis sur le végétarisme et les animaux.

    A l'occasion de la Veggie Pride, un lieu associatif, l'Ecobox, situé dans le 18e arrondissement, avait organisé un week-end d'information sur le végétarisme. Une bonne partie des manifestants de la Veggie Pride s'y sont retrouvés autour d'un délicieux repas végétalien et se sont remis des émotions de la journée sur la piste de danse.

    Le lendemain, des discussions ont eu lieu à l'Ecobox, ainsi que des projections de films sur les droits des animaux.

    Vous trouverez des photos de la Veggie Pride 2007 mais aussi des précédentes sur le site : http://www.veggiepr ide.org/fr/ ; vous pourrez également contacter l’équipe d’organisation via un formulaire, signer le manifeste, remplir le livre d’or, vous abonner à la lettre  d’information.

    Ils en ont parlé :

    Presse :

    lemonde.fr du 15 mai 2007
    http://www.lemonde. fr/web/article/ 0,1-0@2-3238, 36-910291@ 51-910398, 0.html

    leparisien.fr du 19 mai 2007
    http://www.leparisi en.com/home/ maville/valdemar ne/article. htm?articleid= 276080795

    Le Journal du Dimanche du 20 mai 2007
    http://www.veggiepr ide.org/media/ presse/JDD- 20052007. jpg

    lepoint.fr du 24 mai 2007
    http://www.lepoint. fr/content/ societe/article. html?id=184631

    Marianne numéro du 28 Mai au 1er Juin 2007

     
    Radio :

    Radio France International

    France Info

     
    Télévision :

    France 3 Ile-de-France du 19 mai 2007

    LCI 20 mai 2007
    http://metro. lci.fr/infos/ france/0, ,3450444- VU5WX0lEIDQ1Mg= =,00-amateurs- legumes-defilent -vegipride- .html

    France 2, « On a tout essayé » du 22 mai 2007 : http://odea.free.fr/vegan/TV/20070522-France2-On_a_tout_essaye-Le_mouvement_vegan.avi


    Voir les photos :

    de Elie : http://copter. carbonmade. com/
    de Diff Tong :
    http://difftong. myphotoalbum. com/view_ album.php? set_albumName= album11
    de Darcora :
    http://veggidark. blogspot. com/
    de Guinea Pig :
    http://www.corpsmod erne.net/ ~guinea-pig/ gallery/v/ veggiepride2007/
    de Gaël :
    http://korydwenn. free.fr/index. php?x=browse& category= 28&pagenum= 1
    sur Vegnord :
    http://www.vegnord. fr/viewtopic. php?t=1326& postdays= 0&postorder= asc&start= 120
    sur Ohmygore :
    http://www.ohmygore .com/forum/ /index.php? showtopic= 3712&st=0& #entry49874
    sur Arnelae's place : http://arnelae. forumactif. com/LUTTE- ANIMALE-c2/ Evenements- Manifestations- concernant- les-animaux- f19/Recapitulati f-QUI-VA- A-LA-VEGGIE- PRIDE-t7934- 45.htm
    sur Amnesty Animal : http://amnesty. animal.free. fr/autrespages/ veggie_pride_ suite1.html
    sur photomanu.com : http://vp2007. photomanu. fr/
    sur vegetarisme.fr : http://www.vegetarisme.fr/Asso/Actions/index.php?p=VeggiePride2007.html

     
    Voir des vidéos :

    sur Daily Motion : http://www.dailymot ion.com/antispe/ video/x2292b_ veggie-pride- 2007
    sur vegetarisme. fr : http://www.vegetari sme.fr/Asso/ Actions/index. php?p=VeggiePrid e2007.html

  • Éléphants : la honte française s'appelle Juppé

    http://www.sciencedaily.com/images/2006/08/060830215817.jpg

     
    MORATOIRE SUR LE COMMERCE INTERNATIONAL DE L'IVOIRE : ALAIN JUPPE TRAHIT LA PAROLE DE JACQUES CHIRAC

    Paris, le 1er Juin 2007 – Alors que commence dimanche à La Haye la 14ème conférence de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction), la Fondation Brigitte Bardot vient d’apprendre que la France ne soutiendrait pas la proposition d’un moratoire de 20 ans sur le commerce de l’ivoire. Or, le 7 mars dernier, Jacques Chirac s’engageait par écrit auprès de la Fondation à ce que la France plaide pour un renforcement de la lutte contre le braconnage d’éléphants et le commerce illégal de produits dérivés.

    Depuis juin 1997, les populations d'éléphants d'Afrique ne sont plus toutes classées en Annexe 1 de la CITES. En d’autres termes, le commerce international de l’ivoire n’est plus interdit, mais simplement réglementé. Les dernières estimations font état de 300 000 éléphants en Afrique aujourd’hui, contre 2,5 millions en 1970.

    6 mars 2007 : le Président Chirac s’engage à protéger les éléphants

    Dans un courrier envoyé à la Fondation, Jacques Chirac indique clairement la position de la France en faveur d’un « renforcement de la lutte contre le braconnage et le commerce illégal [de l’ivoire]» et d’une « suspension des ventes légales qui permettra de réunir toutes les garanties voulues de contrôle et de traçabilité, et de s’assurer que les ventes légales ne favorisent pas les activités illégales ».

    Il insiste également sur la promesse de la France de s’engager « à l’occasion de la prochaine conférence des parties de la Convention sur le commerce international des espèces en danger, en faveur d’une plus grande protection de cette espèce inestimable ».

    1er juin 2007 : Alain Juppé désavoue les promesses de l’ancien Président, et donc la position de la France

    La Fondation Brigitte Bardot a appris aujourd’hui par le Ministère de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables que la délégation française à la CITES, vraisemblablement conduite par Sylvie Guillaume (opposante historique à la préservation des éléphants), ne soutiendra pas la proposition de moratoire du Mali et du Kenya en faveur de la protection des éléphants.

    Au-delà du désaveu des promesses de Jacques Chirac, Alain Juppé ne parvient déjà plus à respecter les engagements d’un futur Grenelle de l’Environnement dont la biodiversité fait pourtant partie.

    Par ailleurs, la Fondation Brigitte Bardot a sollicité depuis le 29 mai un rendez-vous avec Alain Juppé afin de s’entretenir sur divers thèmes, dont notamment le sort des éléphants d’Afrique et la nécessité d’un moratoire. Requête qui reste à ce jour sans réponse…

    APPEL A LA MOBILISATION :

    Soyez très (très, très, très...) nombreux à protester auprès du ministre.
    Faite passer l'info, nous pouvons (peut-être) encore faire changer la décision finale si une réelle mobilisation est observée :

    ministere@ecologie.gouv.fr

  • 2 JUIN 2007 : « Nos voix pour les animaux» continue dans toute la France !

    Le samedi 24 mars 2007, main dans la main, 70 associations de protection animale, accompagnées de près de 3000 manifestants ont défilé dans les rues de Paris, dans un but unique : interpeller les candidats à la Présidentielle sur la souffrance animale dans notre pays.

    Devant le succès de ce rassemblement unitaire sans précédent, la mobilisation ne doit surtout pas s’arrêter et continuer dans toute la France, en interpellant cette fois-ci nos députés quelques jours avant les élections législatives.  

    Les thèmes traités : Corrida, Chasse , Cirques avec animaux, Massacre des phoques, Fourrure, Vivisection, Abandons, promotion du végétarisme…

    Associations, particuliers, rassemblons-nous le SAMEDI 2 JUIN 2007, de 14h à 18h dans les plus grandes villes de France : Paris, Amiens, Lyon, Lille, Marseille, Montpellier, Toulouse, Bordeaux, Rennes, Dijon, etc.

    Au programme de cette après-midi d’action :

    - Happenings (présentation de pancartes, banderoles), sit-in, saynètes suggestives (par exemple : simulation de scène de vivisection, etc.. )

    - Grandes tables d’information

    - Distribution de tracts

    - Présentation de marques qui ne testent pas sur les animaux

    - Signatures de pétitions…

    Objectifs :

    - Informer, sensibiliser le maximum de passants

    - Relayer l’événement (avant et après) dans la presse locale et régionale

    - Relayer l’événement dans les Editions France 3 Régions

    - Collecter des bulletins de vote symboliques, qui seront adressés à nos députés

    Parce que comme nous, ils ressentent le stress, la douleur, la peur,

    Parce parfois même, ils voudraient juste vivre,

    Et parce qu’ils n’ont pas les moyens de se défendre eux-mêmes…,

    Mobilisons-nous pour eux!

    http://www.2-juin.org/

  • L'avenir des baleines se joue actuellement en Alaska

    L'image “http://www.notre-planete.info/actualites/images/biodiversite/chasse_baleine_2006.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.
     
    Depuis lundi, en Alaska, 75 pays sont réunis pour débattre de l’opportunité, ou non, d’une levée du moratoire sur la chasse à la baleine. En effet depuis 1986, les baleines ne peuvent plus faire l’objet d’une chasse commerciale, mais si certaines espèces ont vu leur population se reconstituer, la plupart des grands cétacés ne se sont toujours pas remis de l’exploitation abusive dont ils ont été victimes.

    Néanmoins, alors que les géants des mers doivent faire face à la pollution chimique (stérilité, cancer…) et sonore (échouage) des océans, l’Islande, le Japon et la Norvège continuent chaque année de tuer des centaines de cétacés, que cela soit pour de pseudo-raisons scientifiques ou pour des raisons commerciales.

    Les spécialistes s’attendent donc une nouvelle fois à ce que la réunion de la commission baleinière internationale (CBI) soit houleuse, les 3 pays précédemment cités œuvrant à faire tomber le moratoire. Si celui-ci ne sera très probablement pas remis en cause, du moins cette fois, les opposants progressent sérieusement avec à leur tête le Japon. En juin 2006, ils avaient d’ailleurs remporté une victoire symbolique avec l’adoption, par 33 voix contre 32, d’un texte stipulant que le moratoire de 1986 n’est plus nécessaire et que les baleines constituent une menace pour les stocks de pêche. Bien que ce vote n’atteigne pas la majorité qualifiée de 75 %, nécessaire à la levée du moratoire, il avait à l’époque sonné comme une vigoureuse alerte pour les opposants à la chasse.

    Ainsi, aujourd’hui, 2 jours après l’ouverture de la 59e CBI, on enregistre un durcissement du ton. Le Comité Scientifique de la commission a noté qu’il y avait 'peu de motivation' de la part du Japon pour produire les données rassemblées lors de son programme de pêche à la baleine et que les quelques données présentées, 'ont peu de valeur réelle.' En conclusion, pour le Comité, '…il est tout à fait clair à l’examen de JARPA (le programme de recherche Japonais : Japan’s research in the Western North Pacific, N.D.L.R.) et des discussions du Comité que l’implication du programme de JARPA qui a duré 18 ans et tué 6 796 baleines, a peu ajouté à notre compréhension de la biologie du petit rorqual (baleine de Minke) ou à l’écologie.'

    Malgré cela, si le Japon réussit de nouveau à réunir une petite majorité autour de ses propositions, il pourrait, sans remettre fondamentalement en cause le moratoire, changer les procédures de protection des baleines au profit d’une écriture plus favorable aux partisans de la pêche. Par exemple, à l’image du renouvellement quinquennal des quotas de chasse aborigène de subsistance, sujet majeur de la réunion en cours à d’Anchorage, qui ne requière qu’une majorité simple, le Japon pourrait solliciter la création d’une catégorie de chasse côtière supplémentaire.

    Néanmoins, plusieurs pays (1) ont d’ores et déjà annoncé que si certaines populations, notamment en Alaska, en Sibérie et au Groënland, ont besoin de pratiquer la chasse à la baleine pour satisfaire leurs besoins traditionnels, culturels et nutritionnels, le Japon n’en a aucunement besoin. A ce titre, ils soutiendront les dérogations de chasse aborigènes, mais devraient s’opposer, comme le déclare le ministère de l’écologie français '…à la chasse dite scientifique pratiquée par certains pays comme le Japon alors qu’il est désormais reconnu que les recherches scientifiques peuvent être menées sur des baleines sans les tuer.'

    Pascal Farcy

    1- Afrique du Sud, Allemagne, Australie, Brésil, Croatie, Chypre, Equateur, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Grèce, Slovénie.

    http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=2656

  • Florence Burgat : "Liberté et inquiétude de la vie animale"

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    par Estiva Reus

    Une reproduction du tableau de Winslow Homer The Fox Hunt (1893) orne la couverture du dernier livre de Florence Burgat. Un renard avance dans la neige, surplombé d'un vol de corbeaux ; au fond, les vagues d'un océan froid se brisent sur les rochers1. C'est une illustration remarquable du titre et du thème du livre : Liberté et inquiétude de la vie animale2. La marche du renard dans l'immensité glacée fait écho à la citation de Merleau-Ponty qui figure en exergue sur la première page : « Ce déploiement de l'animal, c'est comme un pur sillage qui n'est rapporté à aucun bateau. » Le renard fuyant dans l'étendue désolée personnifie magnifiquement l'animal tel que Florence Burgat le donne à voir : un être qui a le pouvoir de donner une direction à sa vie, mais aussi un être à qui le manque et la peur sont inhérents. Plus tard, en pianotant sur Internet, j'ai trouvé ces quelques lignes sur la réalisation du tableau :

    Pendant qu'il travaillait à ce tableau, Homer enfouissait chaque nuit un renard mort dans une congère pour qu'il gèle figé dans la position voulue, puis il se dépêchait de le peindre chaque matin avant qu'il ne redevienne flasque ; pendant ce temps, des corbeaux étaient tués et suspendus à sa corde à linge dans une position de vol convaincante3.

    Nous contemplons l'image de vivants parcourant la terre et le ciel ; pourtant, ceux qui ont servi de modèles n'étaient plus que des cadavres. Le peintre a trouvé naturel de sacrifier leurs vies pour se livrer commodément à son art. Ainsi, le tableau de Homer illustre-t-il aussi l'autre versant du livre de Florence Burgat : l'exploration des idéologies qui ont appauvri à l'extrême notre représentation des animaux pour les réduire à des corps disponibles, innocemment exploitables.

    Conceptions négatives et privatives de l'animal

    Florence Burgat parachève ici l'examen critique entrepris dans Animal mon prochain4 des discours sur « l'Animal » dont regorge la philosophie. Ces discours pour la plupart n'ont nullement pour objet de comprendre les animaux, dans leur immense diversité. Ils ne sont que monuments élevés à la gloire de l'Homme (singulier, majuscule), une gloire qui s'alimente sans fin du mépris et de la mise à distance des non humains, présentés tantôt comme « mauvais doubles » tantôt comme « faux doubles » de l'homme.

    Selon la première voie (les conceptions négatives), l'animal n'a de commun avec l'homme que la mauvaise part de ce dernier. L'animalité se définit comme une série de tares : les appétits sexuels, la violence, la cruauté, la prédation…

    Selon la seconde voie (les conceptions privatives), l'animal n'est saisi qu'à travers ce qui lui manque, par la carence d'un quelque chose – toujours essentiel – que possèdent les humains : « La théologie prive l'animal d'âme, la métaphysique moderne le prive de la raison, l'anthropologie de la culture5… » (p. 27).

    Les oppositions « âme/corps, nature/culture, intelligence/instinct […] forment un véritable dispositif dont la finalité est la production de ce que l'on peut appeler l'indigence ontologique de l'animal » (p. 25). « Le concept d'animalité ainsi construit ne vise en rien […] à penser l'être animal, mais à produire un modèle d'abjection » (p. 40). Il s'agit si peu de bâtir un savoir sur les animaux réels que ce même « modèle d'abjection » a pu être appliqué à des groupes humains (les femmes, les Noirs, les sauvages6…). Eux aussi ont été décrits comme englués dans une nature dont l'humanité véritable a réussi à s'arracher. « L'animalisation » ou la « naturalisation » est avant tout un procédé de flétrissure. Il rabaisse ceux qui en font l'objet ; il les désigne comme privés de ce qui rend un individu digne de respect, et méritant de ce fait d'être protégé par des droits. Le processus de « naturalisation » sert in fine à exclure les « animalisés » du cercle de la considération morale. Ne leur est pas reconnue cette précieuse dignité qui conditionne le bénéfice du droit à ne pas être traité comme un simple moyen au service des buts d'autrui. Ils sont relégués au rang des choses, non seulement par la permission d'en user sans merci, mais par la description même qui en est faite. Les conceptions privatives – celles qui caractérisent l'animal par son déficit d'être – aboutissent à sa réification en le dépossédant des caractères qui le distinguent des cailloux. Une des forces de Florence Burgat est d'avoir saisi que la thèse cartésienne en la matière n'était pas qu'une forme extrême de ce processus de réification, appartenant à un passé révolu.

    L'empreinte cartésienne

    Dans l'antiquité, on s'est efforcé de penser la spécificité de la vie selon des conceptions (panpsychisme, animisme) qui ne peuvent plus être ressuscitées aujourd'hui.

    Dans le monisme aristotélicien, les vivants et les non vivants sont faits des mêmes éléments, mais les vivants se distinguent par les causes formelle et finale. La forme anime la matière, qui est tendue vers divers buts. Si l'âme rationnelle est le propre de l'homme, les animaux partagent avec lui l'âme sensitive qui permet à la fois de se mouvoir et d'éprouver le plaisir et la douleur.

    Au XVIIIe siècle, quelques auteurs essaient encore de penser une matière spécifiquement vivante (Maupertuis, Buffon), une matière dotée d'une capacité de sentir et de se mouvoir (Diderot, d'Holbach), ou un principe vital (Bichat).

    L'avènement du dualisme cartésien au siècle précédent a néanmoins marqué un tournant décisif. Les animaux y sont entièrement privés de la faculté de sentir. L'âme perçoit son union avec le corps dans la perception sensorielle et dans l'expérience de la douleur. Les animaux n'ayant pas d'âme, ils ne perçoivent rien, ni ne souffrent. Nombre de critiques et de théories concurrentes fleurissent en réponse à Descartes (Gassendi, Malebranche, Leibniz…) dont il ne reste pas trace aujourd'hui7. Le dualisme cartésien semble lui-même avoir définitivement sombré car incapable de produire une explication convaincante de l'articulation entre l'âme et le corps. Le paradigme dominant est désormais un monisme matérialiste, celui des sciences. Selon Hans Jonas, c'est un « monisme mécanique », héritier du cartésianisme, qui a succédé à l'antique « monisme vitaliste ». Une fois l'esprit et le corps assignés à des continents différents, il devint impossible de dépasser cette opposition. Le monisme matérialiste n'est autre que le dualisme cartésien amputé d'une de ses branches.

    Le rôle du monisme matérialiste consiste donc à épurer le domaine physique de tout élément spirituel, léguant ainsi à la postérité un ensemble lisse, connaissable de part en part par les lois de la physique. Avec l'émergence des sciences physiques, la matière étend son domaine à la compréhension de tous les phénomènes ; la vie est dépouillée de ce qui la spécifie, réduite aux propriétés de la simple étendue – on reconnaît là l'œuvre cartésienne. Seul ce qui satisfait les exigences de la connaissance exacte sera tenu pour réel. […] pour le dire en langage moderne, le réel se ramène à ce qui peut être soumis à l'expérimentation. Cette édification se confond, souligne Jonas, avec le triomphe d'une ontologie de la mort sur l'ontologie de la vie des premiers temps (le panpsychisme antique), puisque c'est la conception d'une nature dépouillée de toute animation qui y domine. (p. 106-107)

    Mais alors que faire de la sentience ? Elle n'a aucune place. D'ailleurs il existe un courant philosophique qui préconise de mettre fin au problème matière-esprit en… éliminant l'esprit : « Je crois que l'esprit c'est le cerveau » déclare sa fondatrice Patricia Smith-Churchland (p. 109). Au mieux, la matière se voit chargée d'incorporer l'esprit, ce que le monisme matérialiste ne peut faire qu'en attribuant à celle-ci la « faculté occulte » de générer la conscience comme épiphénomène.

    Désormais, ce sont en principe les mêmes facteurs explicatifs qui s'appliquent aux hommes et aux bêtes puisque l'ensemble de l'existant relève d'une science d'où l'âme a officiellement quitté la scène. Mais cela n'a pas rendu service aux animaux. Car l'esprit revient par la porte de service, attribuable de façon d'autant plus arbitraire qu'il n'appartient plus au champ du discours scientifique.

    Aussi bouleversantes que soient les découvertes en psychologie cognitive et en éthologie […] elles n'affaiblissent pas la logique classificatoire selon laquelle l'homme prend place dans un ordre d'autant plus séparé de l'animal que le lieu de la coupure n'est, finalement, assignable à aucun critère. Parce que la différence, que l'on (se) l'avoue ou non, est dévolue à la métaphysique, la démonstration faite par les sciences du vivant d'une proximité entre tous les êtres sensibles […] ne parvient pas à porter atteinte à une distinction qui doit être intangible pour traverser victorieusement ces épreuves. Et que reste-t-il de la métaphysique dans le matérialisme triomphant, sinon cette croyance tue en une suprématie absolue de l'être humain, qui se manifeste dans la quasi-absence de bornes à ses droits sur tout ce qui ne l'est pas ? (p. 111)

    Les animaux, eux, sont livrés tout entiers à ce que la science peut saisir, de sorte qu'ils peuvent être réduits à des corps sans âme8.

    La déréalisation de la douleur animale

    Le traitement du thème de douleur est exemplaire de la prégnance de la conception inaugurée par Descartes. Au niveau sémantique d'abord, qui distingue volontiers la douleur (« purement physique ») de la souffrance (tourment psychique proprement humain). Florence Burgat cite quelques « perles » extraites de dictionnaires philosophiques ou d'écrits émanant de scientifiques, où le dualisme entre le corps animal et l'âme humaine s'exprime sans complexes.

    Dans un savoureux chapitre consacré aux xénogreffes, on apprend que l'unique problème moral soulevé à leur propos par les autorités officielles en matière de bioéthique a consisté à se préoccuper de ce que les personnes transplantées ne se sentent pas atteintes dans leur humanité par l'apport d'un greffon animal. Ainsi lit-on dans le rapport n°61 du Comité national d'éthique :

    L'individu qui arrive à transcender le niveau purement organique de son être et qui estime que l'essence de son humanité est sa pensée, qui permet précisément cette transcendance, n'aura pas ou peu de réticences à l'égard d'un greffon animal. À l'inverse, celui qui refuse ou n'arrive pas à faire la différence entre son humanité et son être matériel n'acceptera pas la xénogreffe. (p. 54)

    Le monisme matérialiste (mécaniste) cohabite tranquillement avec un discours sur l'exception humaine habitée par un esprit qui transcende les organes. Il s'applique par contre rigoureusement quand il s'agit de vider de tout contenu la notion de douleur animale. L'animal peut bien servir de modèle de la douleur humaine, il n'est que cela : un modèle, une structure abstraite qui renvoie à autre chose qu'elle-même.

    Pour Descartes, les mouvements semblables aux nôtres qu'accomplissent les animaux (marcher, réagir à une perception visuelle…) sont dépourvus de tout ressenti ; la biologie mécaniste obéit aux mêmes lois chez les humains et les animaux : elle relève uniquement d'un principe corporel. Mais parce que – chez les humains – les nerfs qui transportent les données vers le cerveau passent par l'endroit où la jonction se fait avec l'âme, ces mouvements suscitent chez eux des sensations.

    Aucun scientifique ne s'aviserait aujourd'hui de se revendiquer de pareille théorie, ni de dire en clair que les animaux n'éprouvent rien. Cependant :

    C'est dans les laboratoires, ces « salons du monde scientifique », que s'élabore une définition enfin « objective » de la douleur, c'est dans ce lieu que se décide le partage entre ce qui peut être soumis aux procédures expérimentales (ce qui est réel) et ce qui ne le peut pas (ce qui n'est pas objectivable, ce qui relève de l'opinion ; ce qui est non mesurable et donc dépourvu de consistance). (p. 68)

    Cette douleur objectivable, la seule scientifiquement reconnue aux animaux, n'a pas de contenu psychique :

    Plus radicale encore est en effet la notion de nociception, d'inspiration béhavioriste, forgée par les biologistes pour les besoins d'une définition de la douleur propre à en expurger toute connotation mentale et tout sentiment de vécu. […] Il y aurait donc une « expérience sensorielle aversive » pure, ne s'accompagnant d'aucune expérience émotionnelle. Bref, quelque chose comme une sensation qui ne sent pas… (p. 67)

    Pour ces corps sans intériorité, la douleur n'est qu'une relation établie par un observateur entre un stimulus et une réaction, une séquence s'inscrivant dans un temps atomisé. Selon la même logique, les comportements sont réduits à de telles séquences. « Contre le sens commun, tout caractère téléologique [leur] est refusé […]. » (p. 211)

    Penser l'être animal

    Le concept d'animalité en philosophie manque nécessairement son objet tant qu'il n'est qu'un moyen déguisé de faire valoir l'excellence humaine. La science, parce qu'elle ne sait pas rendre compte du propre de la vie sensible, ne donne aucune épaisseur à l'existence des bêtes. Le tout se conjugue pour servir des fins idéologiques9.

    Mais alors, où trouver une approche de la vie animale qui s'efforce de la dessiner en traits pleins au lieu de la caractériser par son déficit d'être ? F. Burgat ne cherche pas du côté des travaux sur les capacités cognitives des animaux, qui reviennent toujours à les situer par rapport à l'homme. Elle ne s'attarde pas davantage sur les conceptions évolutionnistes : l'évolutionnisme du sens commun tend trop à faire de l'évolution une histoire dont l'homme constitue le sommet (trahissant en cela l'authentique théorie darwinienne). C'est vers le courant phénoménologique que Florence Burgat se tourne pour penser la condition animale dans ce qu'elle a de propre, parce qu'il place le comportement au centre, conçu « comme un rapport dialectique, et donc jamais donné d'avance, entre l'animal et son milieu » (p. 21). C'est dans ce courant qu'elle discerne les éléments d'une alternative au réductionnisme mécaniste, une ouverture au jaillissement de la vie animale « dans ce qu'elle a d'irrécupérable par l'expérimentation, dans ce qui résiste à sa mise en tableaux, dans ce qui échappe à son embrigadement par une biologie qui s'aligne sur les méthodes des sciences physico-chimiques » (p. 264).

    La rupture ontologique majeure se situe entre le végétal et l'animal et non entre l'animal et l'humain. À l'appui de cette thèse, Florence Burgat mobilise des réflexions empruntées à nombre d'auteurs (Hegel, Buytendijk, Schopenhauer, Merleau-Ponty, Bergson, Uexküll, Straus, Jonas…).

    Motricité et liberté

    La plante est rivée à son milieu. Elle occupe un lieu dont elle ne peut s'échapper. La contiguïté avec son milieu crée une continuité du processus d'échange (la nutrition est continue). La séparation entre soi et non-soi n'est pas franche. C'est pourquoi la plante n'a pas de subjectivité. Le monde végétal revêt une « forme muette et paisible » (Schopenhauer, p. 167), celle d'une existence passive : « La plante est livrée à son milieu et sa vie se passe à s'adapter sans possibilité de résistance ou d'opposition. » (Buytendijk, p. 157). Les mouvements de la plante (croissance, tropismes) n'impliquent ni intentionnalité ni contingence. Ils répondent à une cause immédiate. Même des phénomènes a priori surprenants tels que la communication entre acacias ou la saisie de proies par les plantes carnivores peuvent être expliqués de la sorte.

    Les animaux, à la différence des plantes, possèdent la motricité. Ils échappent à l'enracinement. L'animal se tient en sa propre puissance. Il n'est pas mû, il se meut. Mobilité et conscience vont de pair. Avec le déplacement s'opère la scission entre soi et le monde ; la possibilité se fait jour de s'éprouver comme distinct de son environnement. Avec la mobilité, c'est aussi la liberté qui s'ouvre aux animaux : la pluralité des possibles, et la contrainte de devoir choisir un chemin plutôt qu'un autre.

    Désir, manque, inquiétude… :
    une existence médiate

    La naissance fait sortir l'animal d'un milieu où il puisait directement sa subsistance. La satisfaction des besoins n'est plus immédiate. L'individu doit y pourvoir. Le différé entre le besoin et la satisfaction est la condition de possibilité du désir, dont le corrélat est le manque. L'individu est séparé de ce dont il veut s'approcher. Le processus nécessité par l'atteinte du but requiert une « intention émotive continue » (Jonas, p. 193). L'existence animale est médiate et marquée par l'incomplétude : la distance entre le désir et son objet, le fait de vivre toujours en tendant vers quelque chose, l'expérience vécue de soi en transition, le déplacement entre ici et là…

    Le caractère indirect de la vie animale ouvre le champ de la souffrance et de la jouissance. L'animal mène une existence précaire dans un monde hostile dont il perçoit les dangers. La souffrance inhérente à son existence tient au manque et à la peur (Jonas). Il est habité d'un « sentiment inquiet, anxieux et malheureux » (Hegel, p. 193). Même sans représentation de la mort, il est hanté par la menace d'annihilation qui pèse sur lui, absorbé dans la préservation inquiète de sa vie et de celle de sa progéniture (Schopenhauer).

    Des êtres créateurs de sens

    L'espace et le temps sont constitutifs de l'expérience subjective : plus que des contenants extérieurs où s'inscriraient des points géographiques ou des événements, ils sont des dimensions inhérentes au sentir.

    L'espace. C'est en s'éprouvant « ici » face aux choses qui sont « là » que l'animal fait l'expérience de lui-même et du monde.

    Le temps. « En désirant ce qui est encore à venir, l'animal fait exister quelque chose sur le mode du pas encore. Il a, ce faisant, rapport au non-être. En ce sens, le désir fait figure d'analogon du langage, en tant qu'il rend présent ce qui est absent. » (p. 192).

    Straus illustre par l'exemple de la mélodie ce « rapport au non-être » dans sa dimension temporelle : nous ne percevons pas une musique comme une succession de notes séparées, mais comme une unité s'accomplissant. La note individuelle nous apparaît incomplète, nous la relions à celle qui n'est déjà plus et sommes suspendus dans l'attente de celle qui n'est pas encore. La mélodie forme une unité de signification.

    C'est aussi dans une unité de signification et non dans un temps atomisé que s'inscrivent les comportements : guetter, repérer, approcher, fuir… Les animaux agissent selon des motifs, c'est pourquoi la biologie ne devrait jamais exclure de son domaine « toute considération de sens » (Canguilhem, p. 70). Chaque animal est un sujet placé au centre d'un monde qui lui est propre. Pour chacun, ce sont certains objets et événements qui présentent un caractère saillant, et les mêmes objets revêtent un sens différent selon l'individu ou l'espèce. Le chêne est un abri possible pour la chouette, un support pour l'écureuil bondissant de branche en branche, un arbre à abattre pour le forestier… (Uexküll). Selon Merleau-Ponty ou Buytendijk, la causalité physique ne suffit pas pour rendre compte du comportement. « C'est la signification qui est le fil directeur sur lequel la biologie doit se guider et non la misérable règle de causalité qui ne peut voir plus loin qu'un pas en avant ou un pas en arrière » écrit Uexküll (p. 221).

    Un soi côtoyant le monde

    Si la conscience émerge parallèlement à une façon médiate d'accéder aux ressources, la vie mentale des animaux ne s'arrête pas aux émotions liées à la satisfaction des besoins vitaux. Il est des activités où l'animal satisfait son soi. Ainsi la voix ou le chant ne servent-il pas uniquement des fins utilitaires. Ils sont aussi des manières d'exprimer sa subjectivité, d'extérioriser son désir, sa douleur, sa joie… (Hegel, Buytendijk). Cela vaut aussi pour le cri d'agonie de la bête qui succombe.

    L'animal n'a pas uniquement avec les choses une relation d'appropriation (prendre pour consommer). Il a aussi avec elles un rapport de « laisser-être ce qui est autre sans y être indifférent » (Hegel, p. 192). L'existence de choses qui ne lui sont pas vitales lui procure une satisfaction ; il est modifié par elles. Il existe ainsi chez lui un pur plaisir de savoir. Il éprouve une satisfaction intérieure qui est celle de la contemplation.

     

    Les animaux supérieurs goûtent aussi le repos. Il n'est pas qu'une phase de restauration des forces de l'organisme : les animaux jouissent de la volupté du repos, ils décident de s'y livrer, tel le chat qui « s'abandonne activement à la sieste » (Buytendijk, p. 261).

     

    Dans leur sommeil, les animaux rêvent, ils connaissent cette autre forme du vécu à la première personne. « Celui qui rêve peut devenir fou » ; « la possibilité pour un animal de dormir et de rêver […] inscrit à l'intérieur même de son organisation un potentiel d'anomalies psychopathologiques » écrit le psychiatre Henri Ey (p. 260).

    Les animaux sont des sujets

    Parce qu'ils agissent et perçoivent, les animaux sont des sujets. Ils sont les auteurs de mouvements spontanés qui seuls peuvent être qualifiés de comportements. Ils sont parmi les vivants ceux dont l'existence est médiate, toujours en quête, ceux qui ont des désirs, des affects, une intériorité (un « soi »). Il y a une dimension tragique dans cette vie qui se devine vouée à la mort, perpétuellement menacée. C'est aussi chez ces êtres mobiles dont le rapport à l'environnement n'est pas donné d'avance que jaillit la liberté.

    En dégageant ces lignes de force, Florence Burgat restitue aux animaux l'épaisseur de leur existence, oeuvrant à les délivrer de cette indigence ontologique dont on s'acharne à les marquer, et qui banalise tous les abus commis envers eux. Pour y parvenir, l'auteure défriche au fil des pages une forêt d'écrits souvent obscurs, parsemés de propositions hasardeuses ou contestables. C'est parce qu'elle nous guide à travers eux qu'on parvient à en retenir les moments d'inspiration, et à saisir que ces étincelles, une fois rassemblées et ordonnées, forment une lumière. C'est pourquoi ce livre qui parcourt tant d'auteurs de façon érudite est aussi une construction profondément personnelle. Florence Burgat est l'architecte qui travaille des matériaux épars jusqu'à révéler qu'ils sont porteurs d'une autre vision des bêtes, une vision qui en finit « avec cette image d'une vie animale tranquille, qui se confond avec la toujours bonne nature et la certitude de l'issue immanquablement favorable que procure l'instinct » (p. 265).


    Notes :

    1. Une grande image en couleur de ce tableau est accessible ici

    2. Florence Burgat, Liberté et inquiétude de la vie animale, Éditions Kimé, 2006, 314 pages, 28 euros.

    3. « While working on this lonely picture, Homer buried a dead fox every night in a snowdrift to freeze it stiff in the position he wanted, then painted it hurriedly each morning before it went limp again ; meanwhile crows were shot and hung, flapping convincingly, on his washing line. » (Jackie Wullschlager, « Frontier artist ahead of his time », Financial Times, 9 mars 2006, http://www.ft.com/cms/s/2fee2a68-af...

    4. Florence Burgat, Animal mon prochain, Odile Jacob, 1997. Le numéro 17 des Cahiers antispécistes (avril 1999) contient trois articles consacrés à cet ouvrage.

    5. Toutes les citations contenues dans cet article sont tirées de Liberté et inquiétude de la vie animale, c'est pourquoi la référence associée à chacune se réduit à l'indication de la page où elle se trouve.

    6. Florence Burgat renvoie notamment aux analyses de Colette Guillaumin. Ces dernières ont également retenu l'attention d'Yves Bonnardel dans « De l'appropriation… à l'idée de Nature », C.A. n° 11, décembre 1994

    7. Sur Descartes et quelques uns de ses critiques, on peut lire également : Agnese Pignataro, « Le lien entre la sensibilité et la pensée dans la critique de l'automatisme animal de Descartes : Bayle, La Mettrie, Maupertuis », C.A. n° 26, novembre 2005.

    Voir aussi les textes rassemblés par Luc Ferry et Claudine Germé dans Des animaux et des hommes, parties I et II, Le Livre de Poche, 1994.

    8. Sur la difficulté de la physique et de la philosophie à théoriser la sentience et sur la manière dont cette difficulté est exploitée au détriment des animaux, voir aussi : - David Olivier, « Le subjectif est objectif », C.A. n°23, décembre 2003 - Les deux dernières sections de l'article d'Estiva Reus, « Lectures de pensée animale », C.A. n°23 - David Olivier et Estiva Reus, « La science et la négation de la conscience animale », C.A. n°26, novembre 2005

    9. « on entend par “idéologique” un système de représentations qu'un groupe cherche à faire passer pour le reflet de la réalité, afin de consolider une posture déjà établie et donc de servir ses intérêts (ici, l'utilisation des animaux). » (p. 69)

    http://www.cahiers-antispecistes.org/spip.php?page=article-print&id_article=335

  • La décroissance passe forcément par le végétarisme

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    Le petit logement d'Arzhel et Anna n'est pas très différent de la moyenne. Le téléphone y sonne souvent. Une chaîne audio trône dans le salon. Mais il n'y a ni télévision, ni réfrigérateur. Le jeune couple franco-brésilien ne consomme que des céréales et des légumes frais biologiques. Emmailloté dans des couvertures colorées, un bébé d'un mois sommeille. Anna a donné naissance à Nawe dans l'appartement, aidée d'une sage-femme.

    Avec pour seul revenu le salaire de cuistot d'Arzhel, le couple vit très simplement à Peumerit-Quintin (Côtes-d'Armor). Par choix. "Pour moi, c'est la seule solution pour la planète, affirme Anna. Si nous continuons à abuser de ses ressources, les générations futures n'auront plus rien." "Nous réduisons certaines choses comme la consommation de biens et d'énergie, mais nous y gagnons du temps pour nous, et la possibilité d'organiser notre vie comme nous le voulons", poursuit Arzhel. Il a participé à des marches pour la décroissance, et estime faire partie de ce mouvement, sans pour autant revendiquer l'étiquette de "décroissant", jugée réductrice - ni aucune autre d'ailleurs.

    Le terme consacré est celui d'"objecteur de croissance". Certains parlent de "simplicité volontaire", ou de "sobriété". Leur engagement mêle souvent choix de vie personnel, convictions écologistes et militantisme politique. Quand le reste de la société ne songe qu'à augmenter son pouvoir d'achat, ils préfèrent travailler moins, gagner moins, et dépenser moins.

    La majorité des gens a un régime alimentaire moyen de plus en plus industriel et calorique, passe des heures devant la télévision, "s'évade" quelques jours au Maroc ou aux Maldives, utilise des objets toujours plus vite remplacés. Les objecteurs mangent bio, végétarien, et local, ignorent la télévision et préfèrent lire, se déplacent à pied, à vélo, ou en train et ne prennent l'avion qu'en dernier recours, réparent les objets, les réutilisent, les échangent, et partagent ce qui peut l'être : machines à laver, ordinateurs, voire logements.

    Cela ne signifie pas renoncer à tout. "Je ne suis pas un homme des cavernes, sourit Armand, 30 ans, installé dans une petite maison de pierre bretonne. J'ai l'électricité - tout en surveillant ma consommation. J'adore le téléphone. Et la voiture, quand on vit dans le centre de la Bretagne, ce n'est pas négociable." "La simplicité volontaire, c'est un concept en chantier, on ne signe pas de charte", relève-t-il. En revanche, malgré un revenu de quelques centaines d'euros par mois, Armand ne mange que bio. "La décroissance est un objectif vers lequel on tend, chacun a ses limites", affirme également Christophe, rédacteur sur infogm.org, un site internet consacré aux OGM.

    Si le mensuel La Décroissance est parcouru chaque mois avec reconnaissance par des lecteurs très méfiants vis-à-vis des médias grand public, il n'est donc pas pris au pied de la lettre. "Si tu les écoutes, de toute façon, tout le monde a tort", dit Armand.

    Pour certains, le changement se fait par petites touches. Cela commence par l'alimentation ou les déplacements. "Quand on est cycliste, on prend conscience de ce qu'est l'énergie parce qu'on doit la produire soi-même, dit Pierre, un Parisien membre de l'association Vélorution. On réalise l'extraordinaire gâchis autour de nous."

    Béatrice, elle, a tout lâché d'un coup. "J'avais un commerce à Brest, ça marchait bien, il ne restait qu'à le faire grossir, raconte la jeune femme, aujourd'hui installée à Carhaix. On veut gagner plus, avoir plus, mais à un moment on n'est pas satisfait de la vie qu'on a. On risque de tomber dans l'engrenage boulot, stress, médicaments, passivité." Béatrice travaille aujourd'hui au développement du commerce équitable local. Elle est hébergée chez un ami et ne possède rien. "Je sais que ça paraît difficile de vivre cette vie, mais très vite on se rend compte que c'est très facile, et même très agréable", dit-elle.

    "Pratiquer la décroissance apporte une richesse incroyable, car quand tu consommes moins, tu travailles beaucoup plus ton imaginaire", confirme Helena, une Suédoise de 37 ans qui a élevé trois enfants en Bretagne, tout en vivant dans des conditions sommaires. La petite roulotte familiale est aujourd'hui délaissée en faveur d'un gîte. Et Helena s'avoue un peu lasse de cuisiner toute la journée pour sa famille. "La décroissance, ça prend du temps, il faut le savoir", sourit-elle. Elle aimerait "s'ouvrir davantage vers l'extérieur". Si l'objectif ultime des objecteurs de croissance est l'autonomie complète sur le plan matériel, la plupart n'apprécient pas la solitude. "Moins de biens, plus de liens" est un de leurs slogans.

    Ils constatent pourtant qu'une certaine agressivité les entoure. "80 % des gens condamnent mon mode de vie, 10 % sont intéressés, 10 % envient ma liberté", résume Armand. Céline, architecte à Carhaix, a vécu des conversations houleuses dans sa famille. "Des choix de vie extrêmes, ça peut faire peur, on sent la crispation en face de nous, explique la jeune femme. La décroissance, c'est un choix intellectuel, poursuit-elle. On doit avoir la culture et les capacités intellectuelles pour le faire. Sinon, on est simplement pauvre."

    Ils se sont habitués à répondre toujours aux mêmes questions, à dissiper les mêmes malentendus. "On peut parler de décroissance pour nous, dans les pays riches, parce que nous bénéficions de structures collectives, de santé, d'éducation, de transports en commun, argumente Christophe. On ne peut évidemment pas le faire pour les pays du Sud. Mais on peut les inciter à tirer parti de nos erreurs."

    Au final, tous savent que leurs efforts pèsent autant qu'une goutte d'eau dans l'océan, mais peu leur importe. Ils ont fait leur choix et ne désespèrent pas de convaincre, simplement par leur exemple, ou grâce au militantisme. "Nous devons entrer dans une démarche politique, nous battre pour obtenir des choses, donner la possibilité à tous d'aller vers un mode décroissant", affirme ainsi Christophe.

    Gaëlle Dupont

    Article paru dans l'édition du 30.05.07

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3234,36-916468,0.html

  • 15 juin à Paris VII : "L'animal du XIXe siècle"

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       L’animal du XIXe siècle    

    Vendredi 15 juin 2007, Paris 7

    Information publiée le vendredi 25 mai 2007 par Alexandre Gefen (source : Paule Petitier)

    Équipe « Littérature et civilisation du XIXe siècle »

    Bâtiment Grands Moulins (entrée C) – 6e étage – Salle Pierre Albouy- Université Paris Diderot (Paris 7), esplanade des Grands Moulins, 75013 Paris

    Matinée : 10 h - 12h 30

    10h : Georges Chapouthier (Paris I) : « L'apport du XIXe siècle dans la réflexion sur l'expérimentation animale ».

    10h30 : Émilie Dardenne (Rennes II) : « Résurgence de la question des droits de l'animal à la période victorienne ».

    Pause

    11h30 : Florence Burgat (INRA) : « La voix de l'animal chez Hegel ».

    Après-midi : 14h- 17h

    14h : Dominique Massonnaud (Grenoble III) : « Le réalisme vu comme épizootie ».

    14h30 : Hugues Laroche (Marseille) : « Le bel et la bête (le poète parnassien et l'animalité) ».

    Pause

    15h15 : Raymonde Couderc (Paris Diderot) : « L’enfant (de Jules Vallès) sauvé par l’animal ».

    15h45 : Paule Petitier (Paris Diderot) : « Animalité et agressivité, du récit frénétique au crépuscule du romantisme (Janin, Dumas, Gautier, Eugène Mouton...) ».

    Et pour terminer, une conférence musicale, sur le tout nouveau et très beau piano de l'UFR:

    16h30 : Laurence Tibi (Paris Diderot) : « Les animaux dans la musique de piano du XIXe siècle ».

    Contact :  01 57 27 63 68 (Bibliothèque du XIXe siècle)

        http://www.fabula.org/actualites/article19023.php    
  • Israël interdit les tests sur les animaux pour les produits cosmétiques et d'entretien

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    La Knesset, le parlement israélien, interdit les tests de produits cosmétiques et d'entretien sur les animaux.

    La loi a été adoptée en dernière lecture par la Knesset lundi 21 mai 2007 et entre en vigueur immédiatement, ce qui permettra d'épargner entre 2000 et 3000 animaux sacrifiés pour tester ces produits.

    La modification de la loi a été proposée par le parlementaire Gideon Sa'ar du Parti du Likud qui a fait le commentaire suivant en apprenant l'adoption de son projet de loi : "Il s'agit là d'une loi importante qui reflète la manière dont notre société est en train d'évoluer en matière de droits des animaux."

    M. Sa'ar a déclaré à la Knesset qu'il avait proposé ce projet de loi suite à la suggestion de Daniella, sa fille de 16 ans, qui s'était adressée à lui à ce sujet.

    "S'appuyant sur ce qu'elle avait vu et entendu, Daniella m'a convaincu que ce projet de loi devait être adopté. Je suis très fier de cette nouvelle génération qui souhaite une société plus sensible au sort des animaux et qui assurera un brillant avenir à Israël."

    Directrice de l'association 'Let the Animals Live' (NDT : "Laisser les animaux vivre"), Anat Refua a déclaré à ce sujet : "Nous ne souhaitions pas qu'Israël devienne l'arrière-cour des fabricants de produits cosmétiques qui veulent tester leurs produits (NDT : sur des animaux)."

    "Suite à l'interdiction des tests sur les animaux aux États-Unis et en Europe, de nombreuses entreprises ont cherché à faire pratiquer ces tests dans d'autres régions du monde, nombre d'entre elles s'adressant au final aux Philippines et au Vietnam," poursuit Mme Refua.

    Et M. Sa'ar d'ajouter avoir juré, bien que satisfait de l'adoption de ce premier projet de loi, de proposer une deuxième loi visant à interdire l'importation de produits testés sur les animaux. La précédente tentative de M. Sa'ar en la matière avait échoué à une voix près.

    Source : ArkangelWeb

    Traduction : International Campaigns