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Libération animale - Page 111

  • Francione : "Un commentaire à propos de la violence"

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    On me demande souvent ce que je pense des personnes qui encouragent la violence à l’endroit de ceux qui exploitent des animaux.

    Ma réponse est simple : je suis violemment opposé à la violence.

    Trois raisons sous-tendent ma position.

    Premièrement, la position des droits des animaux représente, pour moi, l’ultime rejet de la violence. Il s’agit de l’affirmation ultime de la paix. Je considère le mouvement en faveur des droits des animaux comme la progression logique du mouvement pour la paix, qui vise à mettre fin aux conflits entre les êtres humains. Le mouvement des droits des animaux cherche idéalement à faire un pas de plus et à faire cesser les conflits entre les humains et les non humains.

    La raison pour laquelle la situation mondiale actuelle est un tel gâchis est que, à travers l’histoire, nous avons continuellement posé des actes violents que nous avons tenté de justifier en prétendant que des moyens indésirables peuvent mener à des résultats désirables. Quiconque ayant déjà eu recours à la violence prétend regretter avoir eu à le faire, mais argumente que certains objectifs justifient ce choix.

    Le problème est que cela participe à perpétuer le cercle vicieux de la violence en faisant en sorte que quiconque est convaincu d’une chose peut avoir recours à la violence afin d’accomplir un soi-disant plus grand bien et ceux qui sont la cible de cette violence peuvent alors se sentir justifiés de répondre à leur tour par la violence. Et ainsi de suite.

    Il s’agit là d’un raisonnement moral de type conséquentialiste qui détruit le monde et le mène à de très étranges contradictions. Une grande partie du monde occidental adhère au christianisme. Bien que le Nouveau Testament ne soit pas très clair à propos de certaines questions, il affirme clairement que la violence doit être rejetée.

    Pourtant, les supposés dirigeants de l’église chrétienne et leur supposé électorat chrétien justifient les actions les plus violentes en affirmant, avec une apparente réticence, viser un plus grand bien, peu importe ce que cela peut être. Ceux envers qui ces actions violentes sont dirigées prétendent également adhérer à des religions qui rejettent la violence, mais se sentent justifiés de recourir à la violence en réponse aux attaques qu’ils subissent.

    Alors nous nous trouvons devant des gens qui prétendent tous rejeter la violence, notamment pour des raisons religieuses, mais qui se livrent à la violence. Et nous disons ensuite que les humains sont rationnels alors que les non humains ne le sont pas !

    La violence implique que l’on traite les autres comme des moyens permettant d’accomplir certaines fins plutôt que comme des fins en soi. Lorsque nous agissons de manière violente à l’endroit d’autres êtres – qu’ils soient humains ou non humains – nous ignorons la valeur inhérente de ceux-ci.

    Nous les traitons comme de simples choses qui n’ont aucune autre valeur que celle que nous décidons de leur donner. Voilà ce qui porte des gens à commettre des crimes violents contre les personnes de couleur, les femmes, les gays et les lesbiennes.

    Voilà ce qui nous porte à considérer les non humains comme des marchandises et à les traiter comme des ressources qui n’existent que pour notre usage. Tout cela est mal et doit être rejeté.

    Deuxièmement, contre qui est-ce que ceux qui défendent le recours à la violence veulent-ils diriger cette violence? Le fermier qui élève des animaux parce qu’un nombre atterrant d’humains exigent de manger de la viande et des produits animaux.

    Le fermier élève ces animaux dans des conditions intensives parce que le consommateur veut de la viande et des produits animaux à un prix aussi bas que possible. Mais est-ce que le fermier est le seul coupable dans cette situation ?

    Ou est-ce que la responsabilité est partagée par tous ceux qui, parmi nous, mangent des produits d’origine animale, incluant tous les omnivores consciencieux, ces « sympathisants de la cause animale » qui ne sont pas végans et qui consomment des « œufs de poules en liberté » ou de la « viande heureuse », et créent ainsi la demande à laquelle répondent des fermiers qui, autrement, feraient autre chose de leur vie ?

    Je suppose qu’il est plus simple de qualifier le fermier d’« ennemi » et d’ignorer la réalité dans cette situation.

    Et qu’en est-il du vivisecteur, une cible notoire de ceux qui défendent le recours à la violence ? En mettant de côté le débat entourant la question de savoir si la vivisection permet réellement d’obtenir des données utiles pouvant répondre à des problèmes de santé humaine, contentons-nous de remarquer que la plupart des maladies pour lesquelles les vivisecteurs cherchent des remèdes et des traitements en utilisant des animaux pourraient être évitées entièrement ou être beaucoup moins répandues si les humains arrêtaient de manger de la nourriture provenant d’animaux et abandonnaient leur pratiques destructrices comme leur habitude de fumer, de boire trop d’alcool, de consommer des drogues et de ne pas faire d’exercice.

    Encore une fois, qui est le véritable coupable ? Je ne pense évidemment pas que la vivisection soit justifiable pour quelque raison que ce soit, mais je trouve curieux que ceux qui défendent l’usage de la violence arrivent à considérer les vivisecteurs comme détachés des conditions sociales qui donnent lieu à la vivisection – et à l’égard de la mise en place de ces conditions, nous sommes tous complices.

    De plus, nous ne devons pas oublier qu’il y a toujours plusieurs façons de répondre aux différents problèmes de santé. La vivisection en est une et, du point de vue de plusieurs (dont le mien), il ne s’agit pas là d’une option très efficace. La décision d’investir des ressources sociales dans la vivisection plutôt que dans d’autres moyens possiblement plus efficaces relève du domaine politique autant, ou probablement davantage, que du domaine scientifique.

    Par exemple, les dépenses considérables liées à la recherche sur le SIDA qui implique l’utilisation d’animaux se sont avérées fort peu efficaces pour réduire le nombre de personnes souffrant du SIDA et la plupart de ce qui a permis de rallonger et d’améliorer la vie de ceux qui souffrent du VIH/SIDA vient de tests cliniques faits sur des humains ayant consenti à ces essais.

    Il est certainement raisonnable de penser que, si l’argent dépensé en recherche sur des animaux avait plutôt été investi dans l’éducation aux relations sexuelles protégées, dans des campagnes de sensibilisation aux risques liés aux échanges de seringues et dans la distribution de préservatifs, le taux de nouveaux cas de VIH aurait considérablement chuté.

    Le choix de recourir à l’expérimentation sur des animaux pour répondre au problème est, de plusieurs manières, une décision politique et sociale. L’expérimentation sur des animaux est considérée comme un moyen acceptable de résoudre le problème du SIDA alors que les programmes de distribution de seringues et de condoms, de même que l’éducation au sexe sans risque demeurent politiquement controversés.

    Alors une fois de plus, le vivisecteur n’est pas le seul coupable ici. En fait, on pourrait très bien soutenir que les principaux responsables de l’utilisation d’animaux dans la recherche visant à contrer le SIDA sont les politiciens réactionnaires qui répondent aux volontés réactionnaires d’une base politique qui rejette les manières les plus efficaces de composer avec le problème du SIDA.

    Troisièmement, je ne comprends pas très bien ce que cherchent à accomplir concrètement ceux qui appuient la violence. Ils ne peuvent assurément pas espérer rendre le public plus sympathique aux intérêts des animaux non humains. Il est même possible que le contraire soit vrai et que ces réactions aient davantage d’effets négatifs au niveau de la perception du public.

    Nous vivons dans un monde où pratiquement tous les gens qui peuvent se permettre de manger des produits animaux le font. Un tel monde n’est pas un contexte dans lequel la violence peut être interprétée autrement que d’une manière négative.

    En d’autres mots, dans un monde dans lequel manger des produits animaux est considéré par la plupart des gens comme quelque chose d’aussi « naturel » ou « normal » que de boire de l’eau ou respirer de l’air, les actes violents ont bien des chances d’être perçus comme rien d’autre que des actes de démence et ne feront rien pour faire progresser la réflexion sociale sur la question de l’exploitation des animaux.

    L’exploitation animale est omniprésente dans notre société. Et cela est le cas parce que nous croyons que la fin (les supposés bénéfices que nous obtenons grâce à l’utilisation des animaux) justifie les moyens (l’imposition de souffrance et la mise à mort de milliards de non humains chaque année), et parce que nous traitons les animaux exclusivement comme des marchandises et ignorons leur valeur inhérente. On ne peut sérieusement espérer corriger cette situation en se servant de ces notions pour justifier la violence contre les humains.

    Le fait qu’au moins certains des « défenseurs des animaux » qui approuvent le recours à la violence ne soient pas végans est profondément déroutant. Ces personnes se soucient des animaux à un point tel qu’elles défendent la possibilité de blesser les humains qui les exploitent, mais semblent ne pas pouvoir eux-mêmes cesser d’exploiter des non humains.

    La conclusion est claire. La seule façon d’agir qui pourrait peut-être avoir un jour un impact significatif sur le problème est l’éducation vraiment pacifiste. Et cela commence par la décision que chacun d’entre nous doit prendre de devenir végan et de rejeter la violence dirigée contre les animaux dans nos propres vies, et d’ensuite éduquer les autres, de manière créative et non-violente, à propos de la nécessité d’embrasser le véganisme.

    Je compte discuter cette question plus en profondeur à l’occasion de prochains essais, mais je voulais partager avec vous certaines réflexions préliminaires.

    Gary L. Francione

    © 2007 Gary L. Francione

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2007/08/13/un-commentaire-a-propos-de-la-violence/#more-16

  • Le foie gras pourrait transmettre une maladie rare

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    Des chercheurs placés sous la direction d'Alan Solomon, de l'Université du Tennessee, affirment que le foie d'oie pourrait transmettre une maladie peu connue appelée amylose, qui pourrait ainsi se propager le long de la chaîne alimentaire sur le modèle des pathologies cérébrales telles que la maladie de Creutzfeldt-Jakob, forme humaine de la maladie de la vache folle.

    Le foie d'oie pourrait transmettre une maladie peu connue appelée amylose, qui pourrait ainsi se propager le long de la chaîne alimentaire sur le modèle des pathologies cérébrales telles que la maladie de Creutzfeldt-Jakob, forme humaine de la maladie de la vache folle, ont déclaré des chercheurs lundi.

    Des tests effectués sur des souris montrent que le foie d'oie, utilisé notamment pour la fabrication de foie gras, pourrait être à l'origine de la maladie chez les animaux génétiquement prédisposés à la développer, précisent les chercheurs placés sous la direction d'Alan Solomon, de l'Université du Tennessee.

    Un tel résultat donne à penser que l'amylose peut être transmise par la nourriture, comme la maladie de Creutzfeldt-Jakob, forme humaine et rare de l'encéphalopathie spongiforme bovine chez certaines personnes ayant mangé de la viande contaminée.

    L'amylose peut affecter divers organes du corps, comme le coeur, les reins, le système nerveux ou l'appareil digestif. Elle se manifeste par la modification de la structure moléculaire d'une protéine, qui, de ce fait, ne se dissout plus et forme des dépôts appelés amyloïdes empêchant le fonctionnement normal des organes.

    Les chercheurs ont utilisé des souris génétiquement modifiées afin de rendre possible le développement de la maladie, qui peut être héréditaire.

    "Quand ces souris ont reçu ou ont ingurgité des amyloïdes extraits de foies gras, elles ont développé des dépôts pathologiques de manière nombreuse et systématique", écrivent les chercheurs dans les Proceedings of the National Academy of Sciences.

    La maladie d'Alzheimer est parfois considérée comme une forme d'amylose.

    Dans le cas de la maladie de Creutzfeldt-Jacob, les protéines à l'origine de la pathologie sont les prions.

    "Sur cette base, nous avançons que cette forme et peut-être d'autres formes d'amylose peuvent être transmissibles, sur le modèle de la nature infectieuse des maladies liées au prion", ajoutent les chercheurs.

    "Outre le foie gras, la viande de mouton ou de bêtes apparemment saines peuvent constituer d'autres sources alimentaires de cette substance."

    19/06/2007 - 08h08 - © Reuters

    http://www.lepoint.fr/content/societe/article?id=188735

  • Jenners 'ethical' foie gras ban

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    Jenners department store will no longer be selling pate de foie gras, following a long campaign highlighting the methods used to produce the delicacy.

    House of Fraser, the Edinburgh store's owner, has banned its sale at all of its premises on ethical grounds.

    Advocates for Animals has spent years campaigning for Jenners to stop selling the product, which is made through the force-feeding of ducks and geese.

    The Duke and Duchess of Hamilton boycotted the store over the issue.

    Foie gras is produced by force-feeding ducks and geese until their livers swell to six to 10 times their normal size.

    Pneumatic pumps are used to force quantities of food into the birds.

    In a letter to the Duchess of Hamilton, House of Fraser said: "I am sure that you will be delighted to hear that last month the decision was taken on ethical grounds to stop selling foie gras in all its forms in House of Fraser stores."

    The Duchess, whose boycott of the store began in 2000, said: "I am indeed delighted that House of Fraser has taken the ethical decision to end the sale of foie gras."

    'Great news'

    "There can surely be no excuse for inflicting such terrible suffering on these animals in order to produce a luxury food such as this. "

    "I am pleased that my husband and I will once again be able to shop in Jenners. I am sure many other shoppers will feel the same."

    Advocates for Animals director, Ross Minett, added: "We have been campaigning for Jenners to end the sale of foie gras for many years so this is great news.

     

    "We congratulate House of Fraser on its ethical decision.

    "There can be no other system of farming in which animals are deliberately raised to become deformed and diseased."

    He added that an EU-wide ban on force-feeding was overdue and urged other stores and restaurants to follow suit and asked the public not to buy foie gras.

    "We look forward to the day when foie gras in Scotland is a thing of the past", he said.

    House of Fraser's new policy follows decisions by other major stores such as Waitrose, Sainsburys and Lidl to end the sale of foie gras.

    http://news.bbc.co.uk/1/hi/scotland/edinburgh_and_east/6734091.stm

  • Le Dalai Lama invite l'humanité à devenir végétarienne pour les animaux

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    Hier, le Dalai Lama en visite au zoo de Crocodile Hunter en Australie a exhorté la foule venue l’entendre – 5000 personnes – à devenir végétarienne. « La chasse, l’élevage… Ces pratiques entraînent la mort de milliards d’animaux », a-t-il dit, critiquant également les compagnies pharmaceutiques indifférentes aux droits des animaux et expérimentant sur eux. « Nous pouvons être tellement cruels envers les animaux », conclut-il.

    Crikey: Buddhism comes to the animals -- Dalai Lama visits Australian Croc Hunter's zoo

    BEERWAH, Australia -- One of the world's most famous animal lovers visited the former stomping ground of another on Wednesday when the Dalai Lama toured the family zoo of late "Crocodile Hunter" Steve Irwin.

    Delicately handling a Burmese python and gingerly petting a frisky koala, the spiritual head of the world's Buddhists visited Australia Zoo and spoke to a sold-out crowd at its open-air, arena-style "Crocoseum."

    The last time the place was this full was nearly nine months ago during a memorial service for Irwin, the late host of the TV wildlife show "Crocodile Hunter" who died last September when the barb from a stingray pierced his chest while he was diving on the Great Barrier Reef.

    The Dalai Lama thanked Irwin's family for their dedication to wildlife. At the same time, he used the occasion to criticize experimentation on animals and encouraged the 5,000-capacity crowd to become vegetarians.

    "Hunting, beef, sheep farms, piggeries, millions, billions, die," said the Dalai Lama. "We can be so cruel to animals."

    The hour-long tour of the zoo was a change for the Dalai Lama, whose 11-day Australian trip has been politicized, as it often is when he is abroad, by lawmakers concerned about meeting the man China considers an exiled troublemaker.

    After weeks of hedging, Prime Minister John Howard agreed to meet with the Dalai Lama on Friday. Howard is anxious not to offend Beijing too much because Australia's economy is closely tied to China's booming demand for natural resources and Australia's ability to supply them, but his government also staunchly defends free speech.

    China, which rules Tibet with military force, has used diplomatic pressure to discourage governments from meeting with the Dalai Lama or otherwise showing him support. It immediately criticized Howard's decision to meet with the Tibetan.

    On a sunny, but crisp winter morning, the Dalai Lama, with his long traditional red robe flapping in the wind, received a standing ovation as took the stage at the Crocoseum.

    Some of the crowd -- who had paid up to 50 Australian dollars (US$42) a ticket -- waved Buddhist prayer flags, and about a dozen Australian native birds, including black cockatoos and rainbow lorikeets, unexpectedly flew into the stadium just as he started his speech.

    Although at times the Dalai Lama's remarks sparked laughter among the crowd, much of his 30-minute address, officially to open "Kindness Week" to animals, took a more serious note as he criticized companies and organizations that "remain indifferent" to the rights of animals by experimenting on them.

    He also spoke of the benefits of vegetarianism, and said he often used to buy animals to save them from slaughterhouses when he was a young man in Tibet.

    Asked by an audience member to speak about the importance of family, the Dalai Lama urged parents to show as much compassion as possible to their children, and suggested that children be taught "warmheartedness" as part of the curriculum.

    The 71-year old also admitted that he's not sure how he'd cope as a parent.

    "I'm a monk, so I have no children ... but I may lose my temper," he said with a laugh.

    The Dalai Lama's visit ended when American-born Terri Irwin, Steve's widow, and their children, Bindi and Bob, came on stage, with Bindi carrying a koala.

    "He looks lazy, just like myself," the Dalai Lama said before presenting the Irwin family with Buddhist scarves. (AP)

    Australian PM says he'll meet Dalai Lama this week

    June 13, 2007

    http://mdn.mainichi-msn.co.jp/international/news/20070613p2g00m0in007000c.html

  • Le végétarisme a le vent en poupe !

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    Depuis qu'Alain Passard, chef étoilé, a totalement rayé la viande de sa carte, et que même Quick propose un "club mozzarella" sans viande, on sent bien qu'il n'est plus ringard d'affirmer ses préférences pour la verdure. Parmi les célébrités les plus connues, on trouve en très bonne place des végétariens convaincus !

    Quelques exemples

    Dans le milieu du cinéma : Rosanna Arquette, Nathalie Baye, Kim Basinger, Arielle Dombasle, Richard Gere, Francis Huster, Lambert Wilson, Sophie Marceau, Anthony Perkins, Robert Redford et même le musculeux Sylvester Stallone : qui a dit que les végétariens étaient maigres et mous ? Dans le milieu sportif : Surya Bonali, Ivan Lendl, Carl Levis ou Martina Navratilova refusent de manger de la viande. Et parmi bien d'autres "stars", nous retrouvons pêle-mêle : Bouddha, Platon, Socrate, Martin Luther, Philippe Starck, Pythagore, Leonard de Vinci, mais aussi Elli Medeiros, Moby, Prince, Madonna, Sting, Tanita Tikaram, Tina Turner, Mac Cartney, Michel Jonasz, Francis Lalanne, Mylène Farmer...

    Les "incontournables" : à lire

    - L'alimentation végétarienne équilibrée, Dr Madeleine Fievet-Izard, éd.de Vecchi : le guide pratique du végétarien débutant.

    - Devenir végétarien, ouvrage collectif, éd. de l'Homme : un bon livre de fond, alliant éthique, études sur la santé et pratique. Seul problème: les recettes proposées en fin d'ouvrage sont canadiennes, donc difficilement transposables chez nous (ingrédients introuvables, système de mesure différent, etc.)

    - L'énergie du cru, Leslie et Susannah Kenton, éd. Jouvence : pour s'initier aux bienfaits de l'alimentation crue, un "régime de 10 jours" où vous mettrez à votre menu 50 à 75% d'aliments crus.

    - Les végétariens, raisons et sentiments, André Méry, éd. La Plage : un livre indispensable pour aller plus loin dans les divers aspects politiques, de santé, économiques, philosophiques et religieux du végétarisme.

    Les "incontournables" : à cuisiner

    - La cuisine végétarienne pour tous, Bertine Pizzigoni, éd. de Vecchi Poche : un petit livre de poche à emporter partout, qui propose 300 recettes gaies et vitaminées.

    - Les cures de santé, Chritopher Vasey, Johanna Brandt, éd. Jouvence : cures de raisins et autres monodiètes, pratiquées à des moments clés de l'année, peuvent vous épargner bien des troubles de santé.

    - Les céréales gastronomiques, Anny Vagnières, éd. Equilibres Aujourd'hui : le livre de bord des macrobiotiques... ou tout simplement des fous de céréales puisque quelques recettes comportent du fromage ou du yaourt, voire même de la viande...

    - La cuisine des cueillettes, Raymonde Charlon, éd. Ouest-France : un vrai bonheur que ces recettes de grand-mère où les légumes et fruits sont à l'honneur. Avec de très beaux dessins qui vous mettent l'eau à la bouche...

    - Légumes d'autrefois, Elisabeth Scotto, éd. du Chêne : encore des légumes, mais qui ne datent pas d'hier! Pâtisson, panais, oignon doux, ficoïde... l'originalité en plus !

    - Festins végétariens, ouvrage collectif, éd. Gründ : toutes ses recettes sont hyper- gourmandes et collent aux saisons.

    - Cuisine saine, cuisine végétarienne, Paul Gayler, Sélection du Reader's Digest : un beau livre haut en couleurs qui proposent des recettes très originales. Nous conseillons vivement ce livre à tous les non-végétariens.

    Les "incontournables" : à regarder

    - www.vegelist.online.fr: un site complet sur le végétarisme

    - www.ivu.org/avf: complet également, abordant les aspects alimentation, santé, idéologie, etc.

    - www.vegebionet.com: le site qui "cogne et mord" avec un bandeau "boycottons les OGM" à mettre sur votre propre site !

    - www.multimania.com/avis: des Toulousains ne sont pas contents et le disent : respectons les animaux, interdisons les corridas, non aux expérimentations animales, avec la liste des labos qui la pratiquent encore et celle de ceux qui ont arrêté, etc.

    http://www.psychonet.fr/articles/bienetre/9-nutrition/lire/1166-1-le_vegetarisme_a_le_vent_en_poupe_.html

  • Foie gras : cruauté

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    CANADA -  CRUAUTÉ

    Il arrache la tête des canards servant à faire du foie gras

    Une Association de défense des animaux a présenté mercredi des images «répugnantes» tournées dans les installations du plus grand producteur de foie gras du pays

    12 Juillet 2007

    Le Matin Bleu & les agences

    Keystone
    Les canards à foie gras sont traités comme des objets.

    On y voit des canards vivants «dont on arrache la tête, qu'on bat, qu'on lance contre les murs, contre des portes, des canetons qu'on laisse étouffer dans des sacs de plastique», a déclaré avant leur présentation un responsable de l'association Réseau Action globale, David Ruffieux. Il affirme que les images ont été tournées sur douze semaines par un ex-employé de l'entreprise Elevages Périgord, filiale de la société française Excel Développement, installée au sud de Montréal. «Une enquête est en cours», a un porte-parole de la police du Québec.

    L'entreprise a reconnu mercredi soir que les images avaient été tournées dans ses installations, mais a dénoncé la «violence gratuite» commise sur la vidéo. «Le type de comportement qui a été dépeint ne fait d'aucune façon partie de nos façons de faire», a assuré le directeur d'Elevage Périgord, Emmanuel Nassans. Ce dernier a dit avoir identifié et suspendu l'employé qui a «perpétré les gestes cruels présentés dans la vidéo» du Réseau Action Globale.

    http://www.lematin.ch/pages/home/actu/monde/actu_monde__1?contenu=277644

  • Pétition contre les publicités ridiculisant les végétariens

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    Signe que le végétarisme est en plein essor, des sociétés mettent régulièrement en scène des « végétariens » dans des spots publicitaires. Herta et Charal rivalisent d’imagination pour ridiculiser les végétariens et leur choix de refuser l’exploitation et l’abattage des animaux.

    Herta vient de relancer son spot publicitaire dans lequel apparaît un pseudo-végétarien, portant un tee-shirt sur lequel on peut lire « je suis végétarien » et qui finit par manger une tranche de jambon. Dans une première campagne de publicité en 2004, de nombreuses personnes, végétariennes ou pas, avaient fait savoir leur indignation. Le BVP (Bureau de la Vérification de la Publicité) ne voyait pas le problème. Que se passerait-il si Herta remplaçait l’inscription du tee-shirt « je suis végétarien » par « je suis musulman » pour leur prochaine campagne ?

    Rappelons que plus de 3 millions d’animaux meurent chaque jour, en France, derrière les murs des abattoirs, un fait systématiquement occulté par les publicitaires. Dans les élevages, les animaux vivent un véritable enfer : les porcelets sont castrés sans anesthésie, leur queue et leurs dents sont coupées à vif, les poulets sont ébecqués et vivent entassés dans des hangars d’où ils ne ressortiront que pour aller à l’abattoir pour y être égorgés. La vie des bovins est tout aussi cruelle et injustifiable.

    De nombreux végétariens trouvent inadmissible le fait de ridiculiser leur choix de ne plus manger d’animaux exploités, puis tués pour un simple plaisir gustatif, et demandent l’arrêt de ce type de spots publicitaires.

    Cette pétition lancée par « Mangez Végétarien » sera adressée aux différents organismes (BVP et CSA) ainsi qu’aux médias (M6, TF1...) diffusant ces publicités.

    En plus de cette pétition, nous vous encourageons à vous manifester auprès des organismes responsables de la diffusion de ces publicités, afin de ne pas permettre à des sociétés de ridiculiser des végétariens pour vendre la chair d’animaux ayant vécu une vie de misère.

    Texte :

    Pétition contre les publicités ridiculisant les végétariens

    La France compte plus d’un million de personnes ayant fait le choix de ne pas ou de ne plus consommer de chair animale. Et pour cause, les animaux vivent un véritable calvaire dans les élevages avant de finir électrocutés ou égorgés dans les abattoirs.

    Cependant, des sociétés se permettent de tourner en ridicule les personnes qui, en devenant végétariennes, refusent de se rendre complice de l’exploitation, la souffrance et la mort des animaux.

    J’approuve et soutiens la demande de « Mangez Végétarien », à savoir l’arrêt des publicités mettant en scène de façon ridicule des végétariens.

    Signez la pétition ici : http://www.mangez-vegetarien.com/petition-publicite.html

  • Une viande de porc garantie sans porc ?

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    UTRECHT, Pays-Bas (Reuters) - Des chercheurs néerlandais travaillent à élaborer une viande de porc artificielle avec l'idée de pouvoir un jour nourrir des millions de personnes sans avoir à élever et tuer des animaux.

    "Nous tentons de créer de la viande sans avoir à tuer des animaux", a déclaré Bernard Roelen, professeur de science vétérinaire à l'université d'Utrecht.

    Si les travaux en sont à leurs balbutiements, l'idée est de remplacer tout le procédé - nourrir, transporter, faire paître - qui, aux yeux du chercheur, pollue à chaque étape.

    "Garder des animaux uniquement pour les manger n'est en fait pas si bien que ça pour l'environnement", a déclaré Roelen. "Les animaux ont besoin de grandir et produisent beaucoup de choses qu'on ne mange pas".

    Les pays développés devraient cette année consommer une moyenne de 43 kg par personne de volaille, de boeuf, de porc et autres viandes cette année, un chiffre en hausse annuelle de 2%, selon les chiffres fournis par le FAO, l'organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture".

    Face au risque que les consommateurs boudent une viande chimique, Roelen répond qu'il est persuadé qu'il y aura une demande énorme, et que la viande telle qu'elle est aujourd'hui consommée est déjà largement transformée, depuis la nourriture des animaux en passant par leurs conditions d'élevage et jusqu'à la préparation de la viande après l'abattage.

    "Je peux imaginer que certains auront des réticences", a-t-il dit. "Les gens peuvent penser que c'est artificiel. Mais certains ne réalisent peut être pas qu'une partie de la viande qu'il mange est artificielle".

    Mais la mise au point d'une viande artificielle prendra des années et le consommateur n'est pas prêt d'en trouver dans les rayons de supermarchés. Et jusqu'ici, Roelen et son équipe ne sont parvenus qu'à faire grandir de fines couches de cellules.

    Les chercheurs isolent dans un premier temps une souche de cellule musculaire, qui a la particularité de pouvoir grandir et se multiplier. Ensuite, il stimule les cellules pour les développer, leur donnent des nutriments et les entraînent avec du courant électrique pour qu'elles grossissent.

    Après avoir perfectionné ce procédé, les chercheurs devront trouver comment couper ces tissus pour ajouter plus de fibres.

    Ensuite se posera la question de la graisse, etc.

    http://fr.news.yahoo.com/01062007/290/une-viande-de-porc-garantie-sans-porc.html

  • L'immobilisation par électrocution interdite en Irlande à partir du 1er septembre 2007

    Electro-immobilisation. Photo copyright Animal Liberation NSW Australia

    The photo above shows an animal frothing at the mouth during electro-immobilisation. (Photo copyright Animals Liberation NSW Australia.)

    CIWF-Ireland congratulates Irish Minister for Agriculture, Mary Coughlan, on her decision to ban electro-immobilisation, which we believe is an inhumane method of restraining animals.

    Introduction

    Electro-immobilisation is a procedure whereby an electrical current is run through an animal, using special equipment, to "freeze" the animal into a stationary position so that, for example, dehorning can be carried out. Throughout the electro-immobilisation procedure the animal is fully consious and can feel everything. However, the animal cannot move or cry out. For more detailed information, included suggestions for further reading, go to our Irish Farmfacts page on electro-immobilisation.

    Electro-immobilisation is used by veterinarians to make animals that are hard to handle stay still while procedures such as dehorning are carried out. Even though a local anaesthetic must, by law, be used for some procedures, it is the electro-immobilisation process itself that animals find distressing. Non-veterinarians are also permitted to use electro-immobilisation.

    At present, electro-immobilisation can legally be used in the Republic of Ireland for the restraint of animals. It is estimated that there are about 600 electro-immobilising machines in use in the Republic of Ireland, in the hands of both veterinarians and non-veterinarians.

    Decision to ban electro-immobilisation

    In April 2006, Agriculture Minister Coughlan announced that electro-immobilisation of live farm animals would become illegal from 1st June 2007. In the Department of Agriculture's Press Release, the Minister says that she has accepted the recommendation of her Scientific Advisory Committee on Animal Health and Welfare to prohibit the use of electro-immobilisation on live farm animals.

    The ban was then deferred until 1st September 2007. This is to allow time for veterinarians and farmers to prepare for the ban, and also to allow time to raise awareness amongst farmers and others about the forthcoming change in the law.

    The legislation that puts the ban on electro-immobilisation in place is: Statutory Instrument S.I. No. 197 of 2007 "Protection Of Animals Kept For Farming Purposes (Electro-immobilisation) Regulations 2007". The Explanatory Note in Statutory Instrument No. 197 says: "These Regulations ban the use of electro-immobilisation upon animals."

    CIWF-Ireland congratulates the Minister on her decision to ban electro-immobilisation. We view this ban on the inhumane practice of using electricity to restrain farm animals as a significant step forward for farm animal welfare. We note that electro-immobilisation is already illegal in Northern Ireland and throughout the UK.

    Scientific Advisory Committee report

    The Scientific Advisory Committee on Animal Health and Welfare produced its report, entitled The Use Of Electro-immobilisation On Live Farm Animals In Ireland, in March 2005.

    In this report, the Scientific Advisory Committee looked at scientific literature relating to electro-immobilisation (EI) and concluded:

    "On balance, the use of EI is very difficult to justify. It is quite a cruel form of restraint, causing distress and aversive reactions, and because it is meant for single-pass use may increase the likelihood of minor surgical procedures being carried out cruelly, i.e. without analgaesia, as animals will only be caught once."

    The Scientific Advisory Committee recommended:

    "Legislation to bar the use of EI in restraint of animals other than in slaughter plants post mortem."

    The Committee pointed out that:

    "Specific legislation could opt for an all-out ban, or could decide to leave its use in the hands of trained operators or veterinary professionals, so that its use could be permitted in certain circumstances. It is the opinion of the authors that this would leave little change in the status quo.

    Since many sedative, anaesthetic and analgaesic options are in the gift of the veterinary profession there would apear to be no actual grounds for the continuing use of EI in Ireland."

    CIWF-Ireland's campaign

    CIWF-Ireland has been campaigning for electro-immobilisation to be banned since 2004. CIWF-Ireland called on the Irish Minister for Agriculture, Mary Coughlan, (and the previous Minister, Joe Walsh) to totally ban the use of electro-immobilisation to restrain live consious animals in the Republic of Ireland, whether by veterinarians or laypeople, as a matter of great urgency. We argued that electro-immobilisation is a very inhumane method of restraint.

    Advisory bodies

    Concerns about electro-immobilisation were brought before the Minister's Farm Animal Welfare Advisory Council (FAWAC) and CIWF produced a discussion paper (see FAWAC Minutes, e.g. (under Working Group on Medicines) 8th FAWAC meeting and 9th FAWAC meeting). The issue was then referred to the the Minister's Scientific Advisory Committee on Animal Health and Welfare, which produced a report entitled "Electro-immobilisation On Live Farm Animals In Ireland". This report recommended a ban on electro-immobilisation.

    Why electro-immobilisation should be banned

    The science shows that animals find electro-immobilisation aversive, physically stressful, psychologically stressful, noxious and unpleasant. See our Irish Farmfacts page on electro-immobilisiation for a summary of the science and references.

    CIWF is of the view that electro-immobilisation subjects animals to a totally unacceptable degree of stress. There is evidence that a small number of animals die as a result of electro-immobilisation, which can cause their breathing muscles to become paralised.

    There is also a serious risk of misuse. Because electro-immobilisation renders the animal unable to move, there is a risk that animals could be subjected to painful procedures without use of local anasthetic.

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    This photograph shows an animal's eye rolling back as electro-immobilisation is applied. (Photo copyright Animals Liberation NSW Australia.)

    With regard to de-horning of cattle, there is no need for electro-immobilisation to be used. Instead, these animals could be disbudded when they are young calves, being easy to handle at this age.

    Electro-immobilisation is illegal in the UK.

    Read more about electro-immobilisation on our Irish Farmfacts page.

    You can congratulate Minister Coughlan on her decision to ban electro-immobilisation by writing to: Minister Mary Coughlan - Office of the Minister for Agriculture & Food
    Agriculture House - Kildare Street - Dublin 2

    Join CIWF-Ireland's Email Newsletter mailing list by emailing us with "NEWSLETTER" in the subject line to: info@ciwf.ie.

    http://www.ciwf.ie/campaigns/campaign_eimmobilisation.html

  • Libération : "Moins d'aficionados"

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    Par François MUSSEAU

    QUOTIDIEN : mardi 30 janvier 2007

    En 1971, 55 % des Espagnols se disaient intéressés par la corrida de toros. Aujourd'hui, ce pourcentage a chuté à 27 %, et rassemble surtout les personnes d'âge mur. A Madrid, l'Union des éleveurs de toros (UCTL) relève un nombre de corridas record en 2006 : plus de 2000.

    Cela n'empêche que l'activité taurine, qui fait vivre 200 000 personnes et brasse 1,5 milliard d'euros par an, est en crise. Le secteur a souffert de la «vache folle» et de l'épidémie de la «langue bleue», une fièvre catarrhale.

    Les pertes financières sont souvent masquées par le fait que la plupart des corridas et des arènes sont subventionnées. Et les éleveurs craignent que l'UE taille dans les aides.

    Surtout, le sentiment anticorrida gagne du terrain. En décembre, la ministre de l'Environnement a suggéré (avant de se dédire) que la variante portugaise, où la mise à mort n'a pas lieu en public, s'impose en Espagne.

    D'après un sondage d' El Mundo, 43,6 % (contre 46 %) souhaitent la fin de l'estocade. Et un tiers des Espagnols veut la disparition de la fiesta.

    http://www.liberation.fr/transversales/grandsangles/231696.FR.php