Libération animale - Page 27
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Ne plus exploiter autrui est une joie
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Affaire Findus : une nouvelle preuve de notre schizophrénie morale
Voici qu'on vient de découvrir, dans des produits de la marque Findus, de la viande dans de la viande.
Scandale !
Cette affaire est un bel exemple de la schizophrénie morale humaine : les gens consomment de la viande, mais quand ils mangent sans le vouloir celle d'un animal qu'ils jugent particulier, différent ou supérieur comme le cheval, ils crient au scandale.Cherchez l'erreur.Devenez végans.Aucun animal ne doit nous servir de nourriture : ni les chevaux, ni les chiens, ni les chats, ni les dauphins, ni les phoques, ni les éléphants, ni les baleines, non plus que les cochons, les poules, les moutons, les boeufs, les canards, les poissons, les lapins ou les homards. -
Pourquoi R. Enthoven est-il appelé « philosophe » ? (Cristi Barbulescu)
Il m’est arrivé d’écouter ou de regarder Raphaël Enthoven qui, il faut le dire, est plutôt doué dans ce qu’il fait, parler.
Aujourd’hui, je viens de le lire et je remarque qu’il est, à cet exercice, bien en dessous de ses capacités intellectuelles.
Mais cela ne serait pas très grave si cette défaillance n’était d’abord morale.
Dans un article que vous pouvez lire et télécharger ici, le vulgarisateur de philosophie se victimise et victimise les pro-corrida qui, d’après ses dires, subissent les attaques violentes des anti-corrida.
A la question du titre, « Pourquoi les anti-corrida sont-ils si violents ? » l’auteur n’apporte aucune réponse.
Mais ce n’est pas grave, sont rôle c’est de vulgariser la pensée des autres.
Passons à l’article lui-même.
R. Enthoven reconnaît que la cause des anti-corrida est noble.
Nous le remercions, c’est vraiment gentil de sa part.
Mais, car il y a toujours un « mais » quand on commence comme ça, cette cause a des mauvais défenseurs.
Certes, ce n’est pas parce qu’on a raison qu’on le dit de manière correcte, respectueuse ou plaisante.
Cela, R. Enthoven l’a compris.
Et il est vrai aussi que certains d’entre nous devraient le comprendre.
Les malhonnêtes et les faux nous attaqueront toujours sur ce côté-là.
Oui, nous devons être irréprochables, ce n’est pas juste mais c’est comme ça.
R. Enthoven cite F. Wolff, le « philosophe » des entreprises de la corrida.
« […] la corrida est un art, pathétique et sublime, de « tromper sans mentir ».
Évidemment, on évite de raconter tous les « trafics » que les taureaux subissent avant d’entrer dans l’arène : modification des cornes, affaiblissement, solitude.
« Tromper sans mentir » dit-il.
C’est bien une phrase de sophiste ça et non de philosophe.
Cet art demande « courage, maîtrise de soi et sens de l’honneur ».
Selon les calculs d’Élisabeth Hardouin-Fugier, entre 1950 et 2005, en Europe, il y a eu un matador tué pour 45.000 taureaux, ce qui fait 0,002 % de chances pour un humain de mourir au combat.
Tu parles d’un courage !
Sur la « maîtrise de soi » il suffit de voir leurs mimiques aux tueurs de taureaux pour comprendre qu’il y a là plutôt de la colère, de la haine, du mépris, de la violence que de la maîtrise.
Quant à l’honneur, tuer un innocent qui n’a rien demandé et prendre l’argent à la fin ressemble plutôt à un crime prémédité qu’à de l’honneur.
« Les taureaux sont traités comme des individus » : sélectionnés, élevés et tués dans le seul but de satisfaire les désirs humains, c’est ainsi que d’après F. Wolff on devrait traiter les « individus ».
Quid de la définition d’individu ?
Allez, vous êtes philosophe bon sang !
Et de plus, vous êtes vous-même un individu.
Mais vous n’aimeriez surtout pas être traité de la même manière que l’individu taureau car vous, vous avez plus de valeur, certainement.
« […] qu’à tout prendre, il vaut mieux mourir dans l’arène en défendant sa liberté que dans un abattoir ».
A tout prendre, il vaut mieux ne pas être obligé de risquer sa vie pour gagner sa vie.
Le taureau a été placé de force dans cette situation, il a été de force rendu esclave.
Dans les deux cas, l’abattoir et l’arène, la « noblesse » n’est que dans la tête des humains assoiffés de sang et déficients moralement.
Et, à tout prendre, ni l’abattoir ni l’arène.
Ce serait encore mieux si on respecte les animaux comme disent le faire les pro-corrida, n’est-ce pas ?
« […] la vraie barbarie serait que l’homme et le taureau courent le même risque. »
Déjà, payer et organiser un spectacle où un être humain, être de notre espèce, des fois de notre famille, risque de mourir (même si, encore une fois, le risque est minime) est un acte barbare, immoral et relevant plus de la psychiatrie que de l’art.
Mais, en plus de cela, applaudir et se réjouir de la mort et de la souffrance d’un innocent, fût-il d’une autre espèce, ne fait que rajouter du poids aux trois qualificatifs précédents.
En tout cas, cette phrase montre aussi le fond de la pensée de R. Enthoven : un humain a plus de valeur morale qu’un taureau, et c’est déjà un présupposé anthropocentrique, et c’est déjà une arrogance injustifiée : c’est ce que l’on appelle spécisme.
Je crois qu’il n’est pas vraiment nécessaire d’écouter Wolff pour connaître ses arguments : ce sont les mêmes que ceux de n’importe quelle personne fortement alcoolisée assistant au crime d’un taureau.
Sauf, peut-être, que le langage n’est pas le même.
Mais le fond, lui, est identique et l’acte final, art ou soif de sang, est un : la mort d’un innocent.
J’aimerais bien que R. Enthoven définisse les termes «barbarie, terreur, horreur, décadence humaine, boucherie satanique, abrutissement collectif, tortionnaires, psychopathes, tueurs à gages, sadisme jouissif, apologie du sang » mais aussi leur contraire pour voir si le crime d’un taureau et sa préméditation peuvent en être synonymes ou antonymes.
Généralement, un lobby a des intérêts financiers ou idéologiques.
Traiter les opposants aux crimes prémédités de lobbyistes c’est non seulement rater la définition du « lobby » mais aussi perdre une occasion de taire son ignorance du sujet.
Derrière les manières parfois sanguines des défenseurs des taureaux, il y a la cruelle réalité qui n’est l’affaire d’aucun lobby : et la réalité c’est que, quels que soient les mots et l’idéologie exprimés, le taureau est tué à force de blessures.
Vous pouvez appeler cela art ou torture, ce qui compte c’est le vécu du taureau et son vécu, pour peu que l’on soit objectif, ne peut pas être dit enviable : il meurt à se faire transpercer de tous les côtés.
Une autre preuve du spécisme criant de R. Enthoven c’est le terme « bêtes » qu’il utilise pour définir certains des anti-corrida.
Premièrement, je m’étonne qu’une revue assez connue (non pas pour sa qualité, mais bon) accepte la publication d’un terme qui pourrait être ressenti comme l’insulte qu’il est.
Deuxièmement, je m’étonne (à moitié) qu’un prétendu connaisseur de la philosophie soit aussi enclin à utiliser des mots qu’il serait dans l’incapacité de définir.
En effet, la « bêtise » n’est qu’un mot qui ne recouvre que l’incapacité de l’observateur à voir l’étendue d’un acte.
Troisièmement, le terme « bête » ne devrait pas être utilisé comme une insulte dans le sens où il pourrait être synonyme d’animal.
Or, jusqu’à la preuve du contraire, et dans une vision non-anthropocentrique, c’est à dire dans une vision intellectuellement ouverte et objective, être un « animal » n’est pas un défaut mais un état que beaucoup d’êtres, y compris R. Enthoven, partagent.
Il n’y a pas de désapprobation « imaginaire » de la corrida, sauf pour ceux qui contestent aux sondages toute légitimité et à la démocratie toute valeur.
Oui, bon, le fin philosophe a cru déceler une incohérence psychologique entre ce que les anti-corrida dénoncent et ce qu’ils font.
En même temps, je voudrais bien vous voir, vous, dénoncer un acte sans forcément le montrer ou le qualifier.
De plus, si mes yeux ne me trompent pas, la photo de votre plaidoirie même montre un taureau ensanglanté.
Comment expliquez-vous cela ?
Dans l’ensemble, cet article n’a aucune teneur philosophique et morale.
Normal, me diriez-vous, chers lecteurs avisés, il est publié dans L’Express.
Mais permettez-moi de vous contredire : je crois que vous vous trompez : ce n’est pas parce qu’il est publié dans L’Express qu’il n’a aucune teneur philosophique et morale, mais c’est seulement parce que son auteur n’en a pas sur ce sujet.
Il a bien voulu se défendre mais il s’est enfoncé car clairement il ne voit pas puisqu’il ne regarde que ce qui l’intéresse.
J’aimerais dire que vous avez entaché la philosophie, R. Enthoven, mais il ne me semble pas logiquement possible de l’affirmer car on ne peut entacher ce qu’on n’atteint pas.
Pour finir, une dernière petite incohérence dans votre article trouble et confus : « […] la cause qu’ils ont peut-être raison de défendre ».
Au début, c’était une cause noble, maintenant elle est « peut-être » défendable ?
Décidez-vous car il me semble que c’est contradictoire.
Mais vous n’êtes sûrement pas à ça près, n’est-ce pas ?
https://mouvementvegan.wordpress.com/2013/02/01/pourquoi-r-enthoven-est-il-appele-philosophe/
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56 milliards par an
56 Milliards par an.
C'est le nombre d'animaux tués dans le monde par les industries de la viande, des produits laitiers et des œufs.
Ce chiffre n'inclut pas les milliards de poissons et autres animaux aquatiques tués annuellement.
Vous ne voulez pas collaborer au massacre ?
Vous êtes contre la violence ?
Alors devenez végan.
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Demain 17/1 sur France Culture : Patrick Llored
Jacques Derrida, Politique et éthique de l’animalité
Patrick Llored
17.01.2013 - 10:50
Par François Noudelmann
Réalisation : Mydia Portis-Guérin
Aujourd’hui François Noudelmann reçoit Patrick Llored pour Jacques Derrida, Politique et éthique de l’animalité (Sils Maria éditions)
Thème(s) : Idées| Philosophie| Jacques Derrida
Document(s)
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Une résolution de paix et de sagesse pour 2013
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MAN (Steve Cutts)
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Et comme un seul corps, ils s'empiffrèrent
Les "fêtes", ou la défaite des animaux à son paroxysme
Pour des fêtes sans souffrance ni mort d'autrui, voici un délicieux repas végan concocté par Laura :
http://animaux-et-loisirs-creatifs.over-blog.fr/article-26008630.html
... sans oublier le Faux Gras de Gaïa : http://www.unmondevegan.com/faux-gras-bio,fr,4,gaia1.cfm -
"Là où coule le sang, l'art est impossible." Eugène DELACROIX
Adel Abdessemed
PETITION / Contre le meurtre érigé en art : contre l'expo d'Adel Abdessemed à Beaubourg
SIGNEZ ET PARTAGEZ SVP :
1) http://www.avaaz.org/fr/petition/Arreter_lexposiotion_Adel_Abdessemed_Je_suis_innocent/
2)http://www.avaaz.org/fr/petition/Fermer_lexpo_dAdel_Abdessemed_de_Beaubourg/"Sous couvert d'art, Adel Abdessemed, expose à Beaubourg des scènes de tueries faites pour lui.
Il fait partie d'une mouvance d'imposteurs "artistes" qui a décidé de tuer l'art en substituant à la représentation la présentation, c'est-à-dire la monstration de monstruosités réellement effectuées sur des êtres vivants sensibles, violentés exprès pour "l'oeuvre".
Comme dans les corridas, leur grand guignol tient plus du Jack l'Eventreur que du Rembrandt.
Selon Freud, l'art, c'est la sublimation, donc la satisfaction civilisée des pulsions sales du ça.
Civilisée, c'est-à-dire sans nuire, ce qui n'est pas le cas si on tue réellement.
La cruauté réelle ne doit pas faire jouir, ni être vendue comme oeuvre.
Mme Fillipetti, nous vous implorons de fermer cette exposition indigne de Beaubourg.
Renvoyez-la au Néant qui l'a inspirée et veillez à ce que demain, d'autres malins sans scrupules ne se retrouvent à leur tour encensés et enrichis par la bêtise immorale."
En savoir plus :
http://saintsulpice.unblog.fr/2009/03/20/adel-abdessemed/Lien permanent Catégories : Action !, Evénement, Humanitaire, Humeurs, Libération animale, Pétition, Société 0 commentaire