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GHOST DOG - Blog végan abolitionniste, féministe universaliste, iconoclaste - Page 64

  • Cirques animaliers, à quand une interdiction ? (La Nouvelle République)

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    L'association pour la cause animale Coloca Terre, réagit au passage cette semaine du cirque Médrano à Poitiers.

    « Une fois de plus, les arènes de Poitiers accueillent un cirque animalier, cette fois-ci le cirque Médrano.

    L'association Coloca Terre souhaite mettre en garde contre ce type de divertissement : pourquoi, de nos jours, trouve-t-on encore des animaux dans les cirques ?

    Les numéros "humains" ne sont-ils pas suffisants pour créer un spectacle grandiose ?

    Quel regard porter sur les animaux de la ménagerie ?

    Un tigre ou un éléphant, aussi domestiqué soit-il, est-il fait pour passer la plupart de son temps à voyager sur les routes dans une cage étroite ?

    Demandent-ils à exécuter des prouesses contre-nature voire humiliantes, sous le feu des projecteurs ?

    Ces spectacles de cirque n'ont été faits que pour le plaisir des humains, aucunement dans l'intérêt des animaux qui ne courront jamais en liberté.

    Quel intérêt pédagogique y a-t-il à amener un enfant voir de tels spectacles ?

    Comment lui expliquer la notion de respect de l'animal face à cette vision de l'animal-esclave ?

    La mairie de Poitiers devrait encourager la venue et le développement de cirques modernes, sans animaux.

    L'Autriche, l'Inde, la Finlande, le Brésil, la Suède, Israël, et la Norvège ont su renoncer aux cirques avec animaux.

    En France, six villes interdisent l'installation sur leurs terrains de cirques animaliers. »

    SylvieLaforest, coprésidente de l'association ColocaTerre.

    http://www.lanouvellerepublique.fr/dossiers/journal/index.php?dep=86&num=1613539

  • Exposition « Avec les animaux » : respectons-les

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    Pour la première fois à Paris, jusqu’au 23 avril, une exposition est consacrée à la lutte anti-corrida.

    L’occasion de réfléchir sur la relation entre l’animal, l’enfant et l’éducation via des peintures et des ouvrages.

    Elle propose aussi une pétition contre l’embrigadement des enfants apprentis toreros.

    L’occasion pour Néoplanète de poser quelques questions à Thierry Hely, l’un des organisateurs de cette manifestation et également membre de la FLAC…

    La bravoure du matador : argument non recevable selon les anti-corrida

    Des taureaux drogués avant d’entrer dans l’arène, sujet tabou par excellence !

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    Une des toiles de Thierry Hély
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    Une peinture contre la Corrida : Conversion
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    L'arbre devis de Tony Quimbel, en exposition à Paris

    Plus d’informations :

    Exposition « Avec les animaux » respectons les !

    6, rue Emile Gilbert

    75012 Paris

    Métro Gare de Lyon

    ***

    Le site de la flac-anticorrida

    Le site de Animavie

    http://www.neo-planete.com/2010/04/14/les-anti-corrida-exposent/

  • Gala de l'union des artistes (Code Animal)

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    Ce Gala en est à sa 49ème édition, la première ayant eu lieu en 1921.

    Il a réuni chanteurs, acteurs ou comiques qui se sont prêtés aux jeux des arts du cirque jusqu'en 1981.

    Cet évènement vise à aider financièrement les artistes en difficultés.

    Après une coupure de 28 ans, c'est-à-dire 3 décennies durant lequels les mentalités, les prises de conciences ont évoluées, ce Gala réapparaît sans avoir intégré ces évolutions.

    Bienfaisance ou le nouveau paradigme des cirques

    Le sceau "bienfaisance" ne saurait exempter toute considération éthique.

    Après les classiques "corridas de bienfaisance", on trouve de plus en plus de "cirques de bienfaisance", qui sous couvert d'une action généreuse remplissent leurs gradins et en se gratifiant ainsi d'une image de "bienfaiteur" alors même qu'ils engendrent une souffrance.

    Une forme de publicité gratuite qui ne souffre aucune critique.

    Une souffrance induite

    Ce 49 ème gala réalisé au cirque d'Hiver Bouglione le 29 mars 2010 présentait des artistes se prétant à des numéros animaliers sans se rendre compte sans doute de ce que cela implique.

    Le chanteur Bernard Lavilliers présentait dans une cage 4 tigres du Bengale (Ruby, Ruth, Diamant et Sonia) sous l'oeil du dompteur Yann Grüss.

    Les félins sous la baguette et le fouet du chanteur se devaient de répondre à la moindre de ses demandes : sauter, ramper, se rouler et même s'asseoir sur un de ses congènères...

    La puissance de l'homme soumettant la bête à son bon vouloir, une bête réduite à un état d'esclave et n'ayant pour d'autre alternative que de se soumettre.

    Depuis la dernière édition du Gala de l'union des artistes en 1981, les connaissances des besoins physiologiques, mais aussi de la sensibilité et de l'intelligence animale a largement évolué.

    Celles-ci ont conduit à l'interdiction de cette espèce dans de nombreux pays (Finlande, Norvège, Suède, Danemark, Brésil, Bolivie, Costa Rica, Inde, israël, Singapour puis prochainement le Portugal et probablement la Grande Bretagne entre autres).

    Les tigres sont interdits dans les cirques de nombreux pays du fait « de leurs caractéristiques biologiques et leur comportement social très spécifique (ce sont, pour la plupart, des solitaires), il est très difficile pour les cirques de garder des tigres dans des conditions en accord avec les besoins de chaque animal.

    Il faut mentionner que les stéréotypies - et donc les troubles du comportement - surviennent chez tous les fauves si les animaux ne peuvent satisfaire ces besoins.

    De même, la tension psychologique, l'irritation ou la surexcitation (causée par exemple par les visiteurs ou d'autres animaux) causent de graves troubles du comportement.

    Etant donné que ces animaux doivent disposer exclusivement d'enclos intérieurs et extérieurs d'une taille convenable (comprenant arbres pour grimper et aiguiser leurs griffes, sans oublier un point d'eau), il apparaît quasiment impossible de satisfaire ces besoins lors des constants voyages qui sont une de caractéristiques des cirques.

    Etant donné que ces animaux figurent également cités dans l'annexe I de la CITES, leur détention dans les cirques est inacceptable ! (1) »

    L'actrice et mannequin Lou Doillon s'est quant à elle improvisée monteuse d'éléphante, alors que le comédien Jean-Claude Dreyfus s'est présenté en dresseur de l'otarie Chico de Roland et Petra Duss.

    Eléphants, otaries comme d'autres espèces sauvages sont interdites dans de nombreux pays du fait de leurs besoins spécifiques (constitution d'un groupe social, besoin de large espace, d'une alimentation spécifique....).

    Pour une 50ème édition sans animaux

    Aussi nous vous invitons à réagir auprès de Monsieur Philippe Ogouz, président de l'ADAMI (Administration des Droits des Artistes et Musiciens Interprètes) et de Mr Patrick de Carolis, Président de France Télévisions afin de lui demander à que ce Gala évolue vers un spectacle de cirque sans animaux.

    Contact ADAMI
    par le biais du site : http://www.adami.fr/rubriques-annexes/contacts.html

    Contact France Telévision : http://relations.france2.fr/ (Dans la première colonne "Vos opinions sur les émissions")

    " Monsieur le Président, je tenais à vous faire de mon indignation quant à l'utilisation d'animaux lors du Gala de l'Union des Artistes.
    Je suis choqué de constater qu'un Gala de Bienfaisance soit prétexte à utiliser des animaux tels des objets de divertissement.
    Je vous rapelle que les animaux présentés lors de cette édition (tigres, éléphants et otaries) ont des besoins bien spécifiques qui ne peuvent en aucun cas être satisfaits.
    Aussi, je vous demande Monsieur le Président à vous assurer à ce que la prochaine édition soit totalement exempt d'animaux... (formule de politesse) "

    Par ailleurs, nous vous invitons à lire l'infospuce : « Les animaux ne sont pas des clowns. » Jacques Perrin, si, publié par Charlie Hebdo (un Grand merci à Luce) >>

    (1) SCHWAMMER Harald Dr, PECHLANER Helmut Dr, GSANDTER Hermann, BUCHL-KRAMMERSTATTER Dr, Guidelines for keeping of wild animals in circuses, Vienne 1996.

    http://www.code-animal.com/campagne/gala_union_artiste.htm

  • Creuse : une laie massacrée au pied d'une église (La Montagne)

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    Une laie, visiblement pleine, a été massacrée à coup de merlin, sur le parvis de l'église de La Nouaille, à l'issue d'une battue de dispersion.

    Signez la pétition : cliquez-ici

    Le 7 mars dernier, le parvis de l’église de La Nouaille (Creuse) a été le théâtre d’une rare barbarie.

    Une laie, visiblement prête à mettre bas, venait d’échapper à une battue de dispersion et s’est retrouvée acculée par deux chiens contre un mur de l’église où elle avait trouvé un bien éphémère refuge.

    Trois hommes, dont le président de l’association communale de chasse agréée (ACCA) de La Nouaille, se sont alors « acharnés sur la laie pendant un quart d’heure », selon les témoins, l’arrosant de « coups de merlin et de coups de pied en proférant insultes et insanités ».

    L’animal s’est traîné sur plusieurs mètres avant de succomber sous les yeux d’une dizaine de témoins.

    « Les femmes étaient en pleurs, les enfants en parlaient le lendemain à l’école, très choqués » explique l’un d’eux.

    « Il y avait du sang jusque sur les marches de l’église ».

    Le président de l’ACCA assume et se justifie en expliquant qu’« il était hors de question de l’abattre avec une arme à feu en plein bourg. En s’enfuyant, elle risquait de blesser quelqu’un, la seule solution était de l’achever ».

    « En plus, ajoute-t-il, les chiens l’avaient déjà bien abîmée ».

    « À coups de merlin et de coups de pied »

    Cette barbare mise à mort a soulevé l’indignation de beaucoup d’habitants, notamment du louvetier et des chasseurs, puisque l’homme, s’il est président de l’ACCA, n’est pas chasseur.

    « La mise à mort fait partie de la chasse, mais dans certaines conditions. Cet homme est indigne d’être président d’une ACCA », explique le directeur de l’école, lui-même chasseur depuis plus de quarante ans, le premier à saisir l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).

    De l’avis de tous, il suffisait de rappeler et de saisir les deux chiens afin de laisser partir la laie…

    Ainsi qu’une battue de dispersion le veut, « puisque sa seule finalité, souligne un autre chasseur choqué par ces agissements, est l’éloignement des animaux hors des zones sensibles, sans prélèvement ni action de chasse ».

    L’enquête est ouverte

    Le constat pour l’ONCFS est clair :

    « Un sanglier est mort lors d’une battue de dispersion et la chasse était fermée à ce moment-là ».

    Mais « la mise à mort d’un animal déjà mortellement blessé n’est pas une infraction ».

    Malgré tout, si celle-ci intervient, elle doit être « rapide et efficace sans que l’animal souffre ».

    Ce qui n’est ici, une évidence pour personne.

    L’ONCFS a donc signalé l’affaire au parquet de Guéret qui a ouvert une enquête.

    « Les faits sont parfaitement inadmissibles, souligne le substitut du procureur de la République. Elle jette un discrédit considérable sur la chasse ».

    Le ou les auteurs des coups pourraient ainsi comparaître devant le tribunal pour mauvais traitement à animal.

  • Répression contre le mouvement animaliste en Autriche (billet L214)

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    Résumé des événements de mai 2008 à mars 2010

    Mai à septembre 2008

    Le 21 mai 2008 plusieurs organisations de protection animale ou de promotion des droits des animaux ont été victimes d’opérations policières violentes en Autriche : perquisitions brutales dans les bureaux et domiciles privés, saisie des ordinateurs et autres matériels et documents, mise en détention provisoire de 10 militants, sans qu’aucun délit précis ne soit imputé à chacun d’eux : ils sont collectivement présumés membres d’une organisation criminelle et sont arrêtés en usant d’une loi d’exception (article 248a du code pénal) destinée à lutter contre le terrorisme et le crime organisé.

    Un des prisonniers a été libéré le 13 août 2008 et les 9 autres le 2 septembre, après plus de 100 jours de prison.

    Toutefois, la justice ne retire pas l’allégation selon laquelle ils formeraient une organisation criminelle ; ils restent sous la menace d’un procès.

    Le matériel saisi n’est pas rendu aux associations, bien qu’elles ne fassent l’objet d’aucune poursuite de la part de la justice autrichienne.

    Des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent pour dénoncer une atteinte aux droits humains et une tentative de paralyser par un coup de force un mouvement associatif dont les succès dérangent les filières de productions animales.

    Parmi ces réactions, celle de Florence Burgat dans un article publié le 5 septembre.

    Le 5 septembre 2008 était également une journée de mobilisation internationale, relayée notamment en France.

    Printemps 2009 : le projet d'inculpations refait surface

    La menace d’une réactivation de l’offensive contre le mouvement animaliste via l’article 278a s’est précisée au printemps 2009, laissant présager des inculpations.

    Alors que la décision (inculper ou non) est entre les mains de la ministre de la Justice, en Autriche, la mobilisation citoyenne est intense : des ONG (dont Amnesty International), des politiques, des universitaires, des journalistes dénoncent une atteinte inadmissible au droit d'expression et aux libertés politiques.

    A l'extérieur des frontières autrichiennes, le mouvement de solidarité s'organise notamment à travers la journée de solidarité internationale du 10 juin.

    Août 2009 : les inculpations tombent

    Le 20 août 2009, les 10 militants qui avaient été placés en détention provisoire en 2008 ont été inculpés au titre de l'article 278a du code pénal autrichien.

    Trois autres inculpations ont suivi. Le procès des 13 militants s'est ouvert le 2 mars 2010 (lire les résumés des compte rendus d’audience).

    Ils risquent jusqu'à 5 ans de prison.

    Qui pourra encore protéger les animaux si les lois sur "les organisations criminelles" sont détournées pour réduire leurs avocats au silence ?

    Qu'adviendra-t-il de nos libertés en Europe si, en Autriche ou ailleurs, l'arsenal anti-terroriste continue à être utilisé pour emprisonner et traduire en justice des personnes sur la base de dossiers à charge vides ?

    Vous pouvez vous informer de la situation et participer aux actions de soutien.

    A. S'INFORMER

    À lire sur le site de L214 :

    Le communiqué de l’association autrichienne VGT (Verein Gegen Tierfabriken) daté du 27 mai 2008.

    Le communiqué d'Amesty International du 4 juin 2008.

    Le communiqué commun de l'Association Végétarienne de France et de L214 daté du 9 juin 2008.

    Le message de Martin Balluch au mouvement international pour les droits des animaux daté du 9 juin 2008.

    Le communiqué de presse international "violation des droits humains en Autriche" signé par 174 groupes ou organisation de 32 pays du 25 juin 2008.

    La déclaration de Martin Balluch lors du réexamen de sa mise en détention provisoire,
    le 7 juillet 2008

    Le communiqué de presse "Tous terroristes ? - Lettre ouverte à José Manuel Barroso" du 20 juillet 2008.

    Déclaration de Martin Balluch, 26 août 2008

    Le communiqué de presse "Sortie de prison à la Une des journaux !" paru suite à la libération des prisonniers le 3 septembre 2008 et le compte-rendu des actions du 5 septembre.

    Le message assez pessimiste de Martin Balluch à la liste freedom du 11 novembre

    Article 278a : certains ont été touchés, tous sont visés, novembre 2008

    Déroulement du procès des 13 militants : accès aux compte rendus publiés au fil des semaines.

    D'autres informations en français :

    Informations plus complètes en allemand et anglais :

    • site de VGT
    • site de Tierschutzprozess qui publie le compte rendu quotidien des séances du tribunal

    B. AGIR

    a) Rejoindre les réseaux de soutien :

    b) Participer à l'opération « auto-dénonciation » :

    Il s'agit de signer un texte qui sera remis aux autorités autrichiennes.

    Dans ce texte, vous déclarez que vous pourriez vous aussi être inculpé(e) d'appartenance à une organisation criminelle, pour avoir participé à des campagnes de protection animale.

    Pour connaître les modalités de cette opération, consulter le billet du 19 octobre 2009 sur le blog du FSIA

    Ecrire aux autorités autrichiennes :

  • Vivisection : objection de conscience / appel à témoins (International Campaigns)


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    Objection de conscience - Appel à témoins

    A l'heure où une question écrite sur l'objection de conscience en matière d'expérimentation animale a été posée au gouvernement, International Campaigns, entre autres structures, essaie de collecter les témoignages d'étudiant(e)s de toute filière et de tout niveau en France qui refusent de pratiquer la dissection ou la vivisection dans le cadre de leurs études ou de leur formation et qui se retrouvent sanctionné(e)s pour leur opinion.

    Pour nous écrire et nous raconter : info@international-campaigns.org

  • Leuven (Belgique), 17 avril 2010 : marche contre les expériences sur les animaux

    http://www.nj-ara.org/Monkey%20-%20Vivisection.jpg

    Nous exigeons la justice pour les animaux !

    En Belgique, plus de 725.000 animaux sont utilisés annuellement pour les tests dans des laboratoires.

    Au niveau européen la Belgique est avec ce chiffre un des premiers du peloton en ce qui concerne le nombre des animaux de laboratoire par habitant.

    La Coalition Anti Vivisection ne s'oppose pas à la recherche scientifique, mais estime qu'elle doit se faire d’une façon moderne, respectueuse et éthique.

    Pour ces raisons, nous exigeons à court terme la cessation de toutes les expériences sur animaux et l’arrêt immédiat des expériences avec les singes.

    Le Katholieke Universiteit de Leuven (KUL) et son collègue l’Université Catholique de Louvain-la-Neuve (UCL) ensemble sont le plus grand utilisateur de singes en Belgique.

    Ils utilisent les singes pour des tests complètement inutiles, insensés et dépassés !

    Après plusieurs années d’emprisonnement et de tests neurologiques, les singes sont abattus en récompense pour les services rendus.

    C’est malheureusement le triste sort de la plupart des animaux de laboratoire.

    Samedi, le 17 avril 2010, nous manifesterons, paisibles mais déterminés, contre les expériences sur animaux et pour l’interdiction immédiate de l’utilisation des singes dans des laboratoires !

    Ensemble nous pouvons faire la différence pour les animaux !

    Date : le 17 avril 2010 à 14 h.

    Rendez-vous : Martelarenplein à Leuven, en face de la gare à partir de 12 h.

    Que prendre : clairons, affiches, sifflets, tambours…

    Animation : il y aura des stands d’information et de nourriture, et pendant la démonstration plusieurs locuteurs défileront.

    Cliquez ici pour des bannières.

    Site officiel

    Pour un reportage de notre démonstration réussie de 2009, cliquez ici

    http://www.contrevivisection.org/actualites/2010/janvier/03_01_marche.html

  • Pétition contre l'expérimentation animale et POUR LE DROIT A L'OBJECTION DE CONSCIENCE

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    Pétition initiée par la Fondation Brigitte Bardot

    La Commission européenne vient de rendre public son dernier rapport sur les statistiques concernant le nombre d’animaux utilisés à des fins expérimentales dans les Etats membres de l’Union Européenne.

    Une fois encore, la France détient le triste record avec… 2 325 398 animaux sacrifiés sur la seule année 2004 (qui sert de référence) pour un total de 12 117 583 animaux expérimentés dans les 25 Etats-membres (avant l’entrée de la Roumanie et la Bulgarie).

    Ces chiffres sont, une nouvelle fois, en augmentation par rapport aux dernières statistiques rendues publiques alors que nos ministres successifs tentent de faire croire que l’expérimentation animale est, à terme, vouée à disparaître au profit de méthodes substitutives, plus fiables et éthiquement recevables.

    La Fondation Brigitte Bardot travaille actuellement à un projet d’objection de conscience à l’expérimentation animale qui, à l’instar de la réglementation italienne (où, et à l’inverse de la France, les statistiques sont en baisse pour atteindre 896 966 animaux expérimentés), autoriserait les citoyens à ne plus être complices de cette « science » sans conscience.

    Nous, soussignés, demandons au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche de défendre ce droit d’objection de conscience à l’expérimentation animale soutenu par la Fondation Brigitte Bardot.

    Vous ètes déjà 8409 à avoir signé cette pétition, merci à tous.

    http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/petition.php?Id=351

  • La phrase du jour : Pierre Desproges

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    "Je me heurte parfois à une telle incompréhension de la part de mes contemporains qu’un épouvantable doute m’étreint : suis-je bien de cette planète ?

    Et si oui, cela ne prouve-t-il pas qu’eux sont d’ailleurs ?"

    Pierre Desproges

  • Antivivisection : compte rendu de la conférence tenue à Limoges le 27 mars 2010

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    Quelques semaines avant l'édition 2010 de la SMAL et à l'invitation de l'association limousine pour les droits des animaux CLAMA, une conférence a été organisée samedi 27 mars 2010 à Limoges dans la salle Blanqui derrière la mairie sur l’expérimentation animale (alias vivisection) avec Hélène Sarraseca, co-fondatrice d'Antidote Europe et un animateur du collectif militant pour les droits des animaux International Campaigns (IC).

    Faisant suite aux récentes conférences données par Antidote Europe et IC dans la Somme, à Dijon, à Toulouse et à Caen dans le cadre de la campagne abolitionniste Vivisection = S.A.L.E. ! (Stop aux Animaux dans les Laboratoires d'Expérimentation !) et annoncée par Le Populaire'Echo du Centre, cette conférence s'est déroulée de 19h30 à plus de 22h30 devant une bonne quarantaine de personnes qui se sont déplacées, et non pas 30 personnes comme l'indiquait le journaliste, parti avant que tout le monde n'arrive.

    A l'entrée de la salle se trouvait une table d’information avec différents documents et supports contre la vivisection dont des autocollants et des badges sur les droits des animaux en général et sur la vivisection en particulier des 3 associations impliquées : CLAMA, Antidote Europe et International Campaigns.

    Pour illustrer le propos, une banderole Stop aux Animaux dans les Laboratoires d'Expérimentation avait été déployée sur un mur de la salle.

    Sur une autre table placée devant les conférenciers étaient exposés des produits de soins et d'entretien non testés sur les animaux et des échantillons de ces produits éthiques étaient à disposition du public.

    Après une brève présentation du collectif abolitionniste IC et de sa double mission (développer un réseau militant à travers la France et sensibiliser le plus grand nombre au sort que la société humaine réserve aux animaux non humains), l’animateur d’IC a abordé les principaux aspects de la vivisection à l'aide d’un support multimédia, dont de brèves séquences vidéos de scènes d’animaux tourmentés dans les laboratoires, scènes notamment extraites de récentes enquêtes en caméra cachée dans des laboratoires en Israël et au Royaume-Uni, afin de révéler ce que les laboratoires ne veulent pas montrer.
    • la genèse et l'histoire des expériences sur les êtres vivants (humains et non-humains),
    • la définition et l'interprétation des termes vivisection et expérimentation animale,
    • les victimes directes (quasiment toutes les espèces animales) de ces pratiques barbares et inefficaces,
    • les souffrances physiques et psychologiques et les procédures expérimentales et les tests endurés par les animaux dans les laboratoires en France et dans le monde,
    • la cadence de l'hécatombe animale dans les laboratoires sachant que, comme l’a rappelé l’animateur d’IC, pour chaque animal utilisé et sacrifié dans les laboratoires, en moyenne deux autres auront été reproduits et éliminés car non adaptés ou seront morts pour différentes raisons avant-même d’avoir été expérimentés. Ce qui porte à environ 10 millions le total d'animaux victimes chaque année en France de l’industrie de l’expérimentation animale, à un stade ou un autre,
    • les acteurs de l’industrie de la vivisection en France et dans le monde,
    • les domaines et les secteurs qui utilisent des animaux,
    • des lueurs d'espoir aussi, avec des victoires et évolutions spécifiques et le rappel d'une opposition et d'une mobilisation croissantes contre la vivisection à travers le monde,
    • un passage en revue rapide de l’abondante actualité de la vivisection, notamment la farce de la directive européenne sur l’encadrement des expériences sur les animaux en Europe en cours de révision, la réglementation hypocrite déjà en vigueur en matière d’expérimentation sur les animaux et aussi l’incendie à la faculté de médecine de Limoges du 22 novembre 2009 où des milliers de souris ont péri carbonisées,
    • l'ampleur et le développement actuels de la vivisection dans le monde et en France en énumérant  rapidement quelques projets et centres de recherche en France qui font actuellement l’objet de campagnes de protestation ciblée.
    Ont ensuite été abordés par l'animateur d'IC des moyens concrets de faire régresser ces pratiques, par exemple en tant que consomm’acteur en déviant la consommation vers des produits de consommation courante éthiques (produits de soin, cosmétiques, d'entretien aucunement testés sur les animaux) et vers les médicaments génériques lorsque la prévention ne peut pas ou plus suffire vu l’urgence de la situation.

    S'en est suivi un appel à diffuser au maximum l’information autour de soi à l’aide des moyens électroniques contemporains et aussi à s’engager comme militant en adoptant le modèle proposé par IC à travers des actions locales d'information et de sensibilisation du public.

    L'animateur d’IC a également rappelé que quelques bonnes volontés suffisent pour organiser des actions de sensibilisation du public au niveau local.

    En effet, une logistique de base ainsi que la lecture de conseils et de l’argumentaire disponibles sur les sites IC, de la bonne volonté et de la constance permettront de donner davantage de visibilité au message abolitionniste en France et de contrecarrer notamment l'ampleur de la désinformation et de la sous-information en matière d’expérimentation animale.

    Pour démythifier la difficulté de s’organiser localement et montrer comment se déroulent les actions de sensibilisation du public selon le modèle International Campaigns, la vidéo d'un stand qui s’est tenu à paris durant l’été 2009 a été diffusée.

    De son côté, pendant son intervention riche en informations pertinentes d’une heure, Hélène Sarraseca d’Antidote Europe a rappelé la fraude et l'aberration scientifiques (« mauvaise science ») que constituent les expériences, tests et travaux sur les animaux qui sont réalisés ou commandités par les industriels et les autorités pour la recherche fondamentale, biomédicale et les tests de toxicité.

    La représentante d’Antidote Europe a exposé l'approche scientifique, notamment basée sur la toxicogénomique et sans recours à l'animal adoptée par Antidote Europe et d'autres associations de scientifiques européens notamment italiens (Equivita) travaillant avec Antidote et rappelé qu’un nombre croissant de chercheurs et de praticiens à travers le monde dénoncent la supercherie de l’expérimentation tout en soulignant l’intimidation exercée par les établissements de recherche traditionnels contre les chercheurs remettant en cause le « modèle » animal.

    Elle a illustré son propos de nombreux exemples de problèmes et de tragédies liés à l’utilisation d'animaux pour valider les médicaments, dont le cas de six participants à un essai thérapeutique utilisant l’anticorps TGN 1412 de la société pharmaceutique allemande TeGenero.

    Hélène Sarraseca s’est également appuyée sur de nombreux extraits de compte-rendus de la presse scientifique pour démontrer l'ineptie [ou l'inutilité] du soi-disant "modèle animal".

    Antidote Europe soutient le message « Stop aux Animaux dans les Laboratoires d’Expérimentation ! » pour des questions scientifiques et se définit donc comme une association abolitionniste.

    L'intervenante d'Antidote Europe a aussi invité tout un chacun à visionner le film Safer Medicines désormais sous-titré en français dont le CD avec sous-titrage en français ainsi que l'ouvrage Animaux cobayes et victimes humaines étaient en vente pendant la conférence et peuvent être commandés auprès dAntidote Europe.

    Un appel à rejoindre le CLAMA sur Limoges et à soutenir Antidote Europe a aussi été lancé et le public a été invité à changer sans tarder ses habitudes de consommation et de soutien de certaines oeuvres caritatives et à diffuser l'information à son entourage pour le sensibiliser.

    La session débat/questions-réponses a été plus animée que lors des précédentes conférences et les questions ont fusé.

    Ces échanges ont permis de préciser certains points, notamment la stratégie de mobilisation et de sensibilisation d'IC qui s'inscrit dans le cadre d'un mouvement international aux approches multiples, la Directive sur les cosmétiques  et sa prochaine échéance plus radicale de 2013 et le fait qu'elle ne concerne pas les produits d'entretien, lesquels tombent sous la coupe de la réglementation REACH.

    Des questions et des suggestions pour militer plus efficacement ont également abordées.

    Une personne voulait que nous fassions une manifestation et trouvait que la réunion était trop gentille.

    En effet, comme à chaque fois, les échanges en région avec d’autres personnes désireuses de s’impliquer ou déjà impliquées permettent de rompre l’isolement et d’échanger sur les actions et les campagnes.

    Ainsi, des militants sur Châteauroux ont fait le déplacement pour assister à la conférence et prendre contact.

    Ce fut l’occasion de leur remettre ainsi qu'aux autres personnes intéressées de la documentation et des supports pour la campagne Vivisection : SALE ! et pour la SMAL 2010.

    Les suggestions et les questions et de nombreux échanges ayant fusé vers la fin et plusieurs contacts ayant été pris, la salle n'a été libérée que vers 23 heures.

    Un bilan très positif et prometteur donc pour une prochaine conférence à Limoges sur le sujet et un grand intérêt  pour les deux exposés.

    Le stand à remporté un franc succès, les badges se vendant comme des petits pains tandis que les pétitions étaient signés en masse.

    Tous les participants, des deux côtés, ont trouvé ce moment très riche et fort.

    Pour de plus amples renseignements, vous pouvez contacter :

    • Antidote Europe : info@antidote-europe.org
    • International Campaigns : info@international-campaigns.org

    Sur Limoges, contacter le CLAMA : animal-87@hotmail.fr

    http://semaine-mondiale-animaux-laboratoire.org/rapports-dactions/s.a.l.e.-et-autres-actions/limoges---27-mars---conference.html