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GHOST DOG - Blog végan abolitionniste, féministe universaliste, iconoclaste - Page 68

  • En fait-on assez pour les animaux maltraités en France ?

    http://medias.lepost.fr/ill/2010/02/19/h-3-1949581-1266582604.jpg

    Chiens tristes derrière des barreaux. Illustration.
    MAXPPP

    Pas une semaine sans qu'un animal domestique ne soit victime d'un acte de cruauté en France.

    Médias, people, associations, services publics, tous interagissent pour que de tels actes ne passent pas inaperçus et ne restent pas impunis...

    1. Ce que dit le Code pénal

    Le droit français est très clair, rappelle l'espace juridique de l'Association Stéphane Lamart pour la défense des animaux:

    . Mauvais traitements: amende allant jusqu'à 762,25 € ;

    . Atteintes involontaires à la vie ou à l'intégrité d'un animal: amende allant jusqu'à 457,34 € ;

    . Actes de cruauté: "le fait, sans nécessité, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni d'une peine de deux ans d'emprisonnement et de 30.000€ d'amende." ;

    "Le code pénal est satisfaisant" estime Maître Xavier Bacquet, avocat de la Fondation 30 Millions d'Amis contacté par le Post.

    Actuellement, les actes sont jugés en correctionnelle.

    "Je ne suis pas du tout pour que cela soit un jour jugé devant les assises."

    2. Des services publics visiblement réactifs

    Il n'est pas rare de voir des gros moyens déployés après la découverte d'un animal maltraité, chose inconcevable il y a encore quinze ans.

    Ou alors pour de grosses exceptions, comme en mai 2001, après la découverte d'une centaine de chiens morts en Corrèze.

    Le Nouvel Observateur décrivait à l'époque l'impressionnant dispositif pour mettre la main sur l'auteur des faits:

    "- un hélicoptère et 30 gendarmes équipés de jumelles à infrarouge surveillent jour et nuit la forêt ;

    - une cellule spéciale de 6 enquêteurs, mobilisée 24 heures sur 24, vérifie et recoupe à l’aide de 15 ordinateurs les 4.000 numéros d’immatriculation relevés lors de contrôles de véhicules."

    On va même jusqu'à établir le profil psychologique de l'auteur :

    Concernant l'histoire du chien retrouvé abattu à Saint-Nicolas-de-la-Grave dans le Gard, la police scientifique analyse l'ADN retrouvé sur la corde attachant l'animal annonce La Dépêche.

    (attention photo pouvant choquer)

    Chien retrouvé abattu à Castelsarrasin.


    "Les moyens sont adéquats, nous avons mis 10 ans pour parvenir à sensibiliser les pouvoirs publics. Il s'agit dans le cas de ce chien, d'un acte de cruauté délibéré. Aujourd'hui, ce genre d'enquête est d'ordre criminel" précise Maître Bacquet au Post.

    3. Des people qui montent au front

    Les stars (autres que Brigitte Bardot) n'hésitent plus à évoquer leur indignation face à la cruauté animale.


    Contactée par le Post, la chanteuse Rika Zaraï évoque sa révolte :

    "Qui nous a donné le droit de torturer les animaux ainsi ? Si une telle chose arrivait à mon chat, je ne sais pas de quoi je serais capable... Si l'on ne respecte pas la vie d'un petit chat, alors on a aucun respect pour l'être humain. Nous ne possédons pas la vie des animaux. Nous ne devons respecter la vie sous toutes ces formes, de la toute petite plante à la planète entière."

    Chat coincé en haut d'un arbre.

    Autopsie, enquête, la justice annoncera que le chat a été victime d'un accident...

    Pendant ce temps, Alain Delon souhaite des avocats pour les animaux, et Benoît Poelvoorde annonce sur TF1 News quitter le cinéma pour créer une crèche pour les animaux!

    Benoît Poelvoorde


    4. Vers des avocats pour les animaux?

    On en discute en Suisse, un référendum populaire sur la question est prévu en mars.

    "L'idéal
    en France serait que l'animal passe du statut d'objet
    à celui de sujet de droit, puisque le droit français ne permet pas de représenter l'animal"
    , explique Maître Bacquet au Post.

    "Il y a souvent des cas de personnes maltraitant des animaux, qui finissent par s'en prendre aux humains."

    La SPA, 30 millions d'amis, l'association Stéphane Lamart n'hésitent plus à aller en justice.

    "C'est là-dessus qu'il faut continuer, donner davantage de visibilité et de poids à ces associations."

    Quoi qu'il en soit, "il n'y a pas plus de cas de maltraitance que par le passé, nous avons en moyenne 300 dossiers par an" ajoute Maître Bacquet.

    A lire sur LePost.fr:
    - Alain Delon: "Je suis pour des avocats défendant les animaux"
    - Mais qui a osé tirer sur ces deux chiens?
    - Elle sauve un chien de la mort: "Il reste craintif"
    - Un homme aurait fusillé son chien froidement…

    http://www.lepost.fr/article/2010/02/19/1949368_en-fait-on-assez-pour-les-animaux-maltraites-en-france_0_3542034.html

  • Le Dalaï Lama soutient la lutte pour l'abolition de la corrida

    dalailama.jpg

    La lettre du Dalaï Lama adressée à l'association ADDA :

    A l'Association ADDA,

    "Sa Sainteté le Dalaï Lama considère d'une façon évidente que la corrida est une pratique cruelle qui inflige publiquement d'atroces souffrances à des animaux conscients et innocents.

    En conséquence le Dalaï Lama apporte son soutien à l' Initiative Législative Populaire (ILP) initiée par des ONG et des citoyens catalans pour bannir la corrida hors de la Catalogne et invite le Parlement catalan à voter en faveur de l'amendement de l'article 6.2a de la Loi Catalane de Protection Animale et à abolir ainsi, définitivement l'exception qui autorise la corrida.

    A Dharamsala, Inde
    le 02 février 2010

    ***

    La lettre du Dalaï Lama adressée aux associations françaises qui luttent contre la torture animale :

    «Aujourd’hui, alors qu’on assiste à une montée en puissance de la reconnaissance des Droits de l’Homme, il y a, au niveau mondial, une prise de conscience de plus en plus grande d’un besoin pour une protection, non seulement de l’environnement, mais aussi des animaux et une prise en compte de leurs droits.

    Malheureusement, il y a encore des gens qui, non seulement n’acceptent pas cette idée, mais qui considèrent que c’est un plaisir de chasser et de combattre des animaux jusqu'à la mort douloureuse de ces animaux.

    Cela semble en contradiction avec l’esprit d’équanimité qui est en train de se développer de nos jours dans les sociétés.

    Je suis intimement persuadé que les êtres humains sont par nature fondamentalement bons, et je pense que nous devrions non seulement maintenir des relations affables et paisibles avec nos congénères mais qu’il est très important d’étendre la même sorte de sollicitude à l’environnement et aux animaux qui vivent naturellement en harmonie avec ce dernier.

    Quand j’étais adolescent, étudiant le Bouddhisme au Tibet, il m’a été inculqué qu’il était important d’adopter un comportement consistant à se soucier d’autrui.

    Une telle pratique de la non-violence s’applique à tous les êtres sensibles, à tout être vivant qui possède un esprit comme nous le reconnaissons dans le Bouddhisme. Et là où il y a un esprit, il y a des sensations telles que la peine, le plaisir et la joie.

    Aucun être sensible ne cherche la souffrance, bien au contraire, tous recherchent le bonheur.

    Comme nous partageons avec eux ces mêmes sensations de base, nous, en tant qu’êtres humains rationnels, avons l’obligation de contribuer, dans toute la mesure du possible, au bonheur des autres espèces et de faire de notre mieux pour soulager leurs peurs et leurs souffrances.

    C’est pourquoi je suis heureux d’apporter mon soutien à l'Association française de Protection Animale qui lutte contre la corrida ».

    ***

    La lettre originale du Dalaï Lama :

    « Today, together with a growing appreciation of the importance of human rights there is a greater awareness worldwide of the need for the protection not only of the environment, but also of animals and their rights.
    Unfortunately, there continue to be those who feel it is not only acceptable, but also a pleasure, to hunt or fight with animals, resulting in the painful deaths of those animals.
    This seems to contradict the general spirit of egalitarianism growing in most societies today.

    I deeply believe that human beings are basically gentle by nature and I feel that we should not only maintain gentle and peaceful relations with our fellow human beings but that it is also very important to extend the same kind of attitude towards the environment and the animals who naturally live in harmony with it.
    As a boy studying Buddhism in Tibet, I was taught the importance of a caring attitude towards others.
    Such a practice of non-violence applies to all sentient beings - any living thing that has a mind.
    Where there is a mind, there are feelings such as pain, pleasure and joy.
    No sentient beings want pain, instead all want happiness.
    Since we all share these feelings at some basic level, we as rational human beings have an obligation to contribute in whatever way we can to the happiness of other species and try our best to relieve their ears and sufferings.

    Therefore, I am happy to support the French Animal Protect Association who is campaigning to prevent the bullfighting."

    http://www.flac-anticorrida.org/dalai-lama-corrida.html

  • L'"artiste" Wim Delvoye tente d'étrangler une militante (MAMAC, Nice)

    http://www.chine-informations.com/images/upload2/Wim%20Delvoye.jpg

    La saga du MAMAC encochonné continue...

    Il y avait bien des cochons tatoués - sans doute à l'encre de Chine - et naturalisés exposés au MAMAC de Nice.

    L'artiste agresse un manifestant violemment, plainte est déposée contre lui.

    GEE  s'associe aux réactions d'incompréhension qui s'élèvent de tous côtés contre cet art indigne d'une Humanité évoluée.

    Reçu hier :

    Info expo cochons tatoués au MAMAC Nice qui dérape

    France En Action (FEA) - Génération Écologie (GE) - Mouvement Écologiste Indépendant (MEI)

    http://www.alliance-ecologiste-independante.fr/

    Communiqué de presse :

    Au MAMAC, Wim DELVOYE étrangle une militante de la cause animale.

    « Il faut comprendre que si on est capable de torturer un chien ou un autre animal, on est capable de torturer un être humain. »

    Les propos d’Alain DELON tout récemment publiés par le Matin de Suisse devraient être médités par Wim DELVOYE, cet artiste à l’esprit si dérangé qu’il se permet de prendre des cochons pour les barbouiller d’encre par tatouage avant de les tuer pour les exposer … au MAMAC* de Nice par exemple.

    En tout cas, vendredi soir, lors du vernissage de son exposition, W. DELVOYE était dans la droite ligne des études qui aux USA ont démontré que psychopathes et criminels se faisaient bien souvent la main sur des animaux avant de s'en prendre à leurs semblables.

    Ainsi refusant le dialogue et la confrontation des idées, W. DELVOYE a tout d’abord tenté de me coller son poing sur la figure avant de se précipiter sur Cristel, jeune « animaliste » deux fois moins lourde que lui, afin de lui infliger une strangulation.

    Si ce n’était l’intervention de M. Christian RAZEAU, président de l’association Quartier de Nice, jusqu’où serait allé cet homme dont les œuvres reflètent son côté névrotique?

    Témoignages et certificat médical à l’appui, plainte pour agression a été déposée contre ce lâche.

    Considérant que :

    - Les animaux ne sont pas des objets, que leur mort aux fins de consommation est déjà discutable en soit, mais surtout que de les tuer pour le spectacle, pour la mode ou pour l’art est inacceptable d’un point de vue éthique.

    - Wim DELVOYE est un être irrespectueux, agressif et dangereux.

    - Wim DELVOYE s’est montré indigne d’être accueilli par la France et la Ville de Nice dont les contribuables ont partiellement payé de leurs poches l’organisation de son exposition.

    Nous prions fortement les autorités niçoises et les responsables du MAMAC de faire procéder au retrait de toute la collection de ce pseudo artiste belge.

    Le mieux serait qu’il débarrasse lui-même les murs et planchers du musée et se prenne sous le bras sa machine à fabriquer des excréments humains dont il est si fier (http://www.wimdelvoye.be/cloacafactory.php#)!

    Ceci dit, je souhaite ici remercier Monsieur PERLEIN, conservateur en chef du MAMAC, ainsi que ses collaborateurs, pour leur accueil et leur écoute.

    Merci de bien vouloir diffuser.

    Didier Le Gall,

    Vice-Président national du MEI, en charge de la Condition Animale
    Contact: didier.legall@sfr.fr - 04 94 76 89 15

    http://unanimus.over-blog.com/article-cochons-tatoues-naturalises-l-expo-du-mamac-fait-tache-d-encre-de-chine-45039262.html

  • Chiens de chasse : la SPA alertée (Saint-Laurent d'Aigouze, Gard)

    http://www.midilibre.com/img/photos/biz/2010-02/2010-02-15/1208_BC200LUN.jpg

    Quand Nadine découvre dans la garrigue du village un parc de chiens de chasse manquant visiblement d'attentions, elle n'hésite pas à donner l'alerte.

    « Il y avait 11 chiens pataugeant dans l'eau et la boue, car il pleuvait ces jours-là, se souvient-elle.

    Leurs croquettes, distribuées une seule fois par semaine, étaient gorgées d'eau.

    Quand il y a du soleil l'eau à boire s'évapore.

    Les chiens avaient l'air peureux. »

    Elle leur apporte à manger durant deux semaines, prévient la SPA (Société protectrice des animaux) et la municipalité.

    Dès que la maire Joëlle Gibelin voit les photos, elle demande à la police municipale de se rendre sur place.

    La gendarmerie est finalement contactée il y a une quinzaine de jours, et le propriétaire des chiens prévenu.

    « Il n'y a pas de raison quel'on maltraite les bêtes comme cela » déclare la maire.

    Si c'est la première fois que Joëlle Gibelin doit régler ce genre de problème, ce n'est pas le cas de la SPA.

    « On est régulièrement alertés pour des affaires de chiens de chasse dans tout le Gard, et ce, souvent par des promeneurs » précise-t-on à la SPA de Nîmes.

    Certaines alertes ont donné lieu à de gros procès, comme il y a quatre ans à Monoblet.

    « Les chiens sont toujours isolés dans des bois ou à la campagne, parqués dans des enclos avec des abris précaires, dans des conditions d'hygiènes lamentables et peu nourris.

    Cela fait mal au coeur. »

    Conséquence : la SPA ne donne pas de chiens aux chasseurs (comme elle ne le fait pas pour des personnes voulant un chien pour la sécurité ou la garde).

    « Un animal n'est pas une marchandise, mais un être vivant. »

    [...]

    Carine Kubelec

    http://www.midilibre.com/articles/2010/02/15/VILLAGES-Chiens-de-chasse-la-SPA-alertee-1113225.php5

  • A propos de la violence (Gary Francione)

    http://farm4.static.flickr.com/3547/3486481372_c1c10aaf5b.jpg

    Chers Collègues,

    Malheureusement, certaines personnes se considérant comme des défenseurs des animaux prétendent que la violence est la solution au problème de l’exploitation animale.

    Certains d’entre eux ont commis des actes de violence contre des exploiteurs institutionnels.

    D’autres incitent à la violence en conseillant d’”intimider” les exploiteurs ou bien de leur faire “craindre” des mesures de rétorsion.

    Si l’on met de côté les aspects moraux/spirituels de la violence, ceux qui font sa promotion montrent une incompréhension profonde des mécanismes de l’exploitation animale.

    Les institutions pratiquent l’exploitation des animaux parce que le public le demande.

    Pour la plupart, elles se moquent de vendre du boeuf ou des bananes.

    Elles mettront leur capital là où elles recevront le meilleur retour sur investissement.

    La plupart des gens considèrent aussi “normal” d’utiliser les animaux que de respirer ou boire de l’eau.

    Ils veulent des produits d’origine animale.

    Si, aujourd’hui, vous détruisez 10 abattoirs, 10 autres seront construits ou bien 10 abattoirs existants augmenteront leur production (et deviendront probablement encore plus rentables).

    Si vous faites fermer un fournisseur d’animaux destinés aux laboratoires alors que le public est en faveur des tests sur les animaux, ce qui est clairement le cas, alors un autre fournisseur prendra sa place.

    Sur le plan pratique, la violence comme stratégie ne peut pas fonctionner.

    Aussi longtemps qu’il sera considéré comme normal d’utiliser des animaux et que cela ne soulèvera pas de question fondamentale, rien ne changera jamais.

    Mais nous n’arriverons pas à convaincre les gens de se préoccuper des animaux par l’intimidation, la peur et des actes violents.

    L’éducation, pour être efficace, ne peut en aucun cas être violente.

    Il ne faut jamais chercher à intimider ou effrayer les gens.

    Il faut ouvrir leur esprit et leur coeur.

    La stratégie non-violente est tout sauf passive.

    Elle implique de travailler constamment, activement et de manière créative pour inverser un paradigme fondamental : la notion que les animaux sont des objets, des ressources, notre propriété;  qu’ils sont exclusivement des moyens pour atteindre nos objectifs.

    Il est clair que nos efforts d’éducation fonctionnent.

    Un dialogue sur l’utilisation des animaux et non plus seulement leur traitement “humains” est en train de naître.

    Il y a un flux permanent de témoignages de personnes qui deviennent conscientes de la schizophrénie morale qui caractérise les relations entre humains et non-humains.

    Ceux qui défendent la violence se trompent non seulement sur les principes économiques fondamentaux, mais ils freinent le progrès car ils fournissent une cible facile à tous ceux qui cherchent une raison d’ignorer le problème de l’exploitation animale.

    A cet égard, ceux qui font la promotion de la violence sont comparables a ceux qui défendent le sexisme.

    Martin Luther King aurait-il prétendu “Plutôt nu qu’assis à l’arrière du bus” pour promouvoir les droits civils ?

    Bien sûr que non.

    Gandhi et King nous auraient-ils incités à “intimider” les autres et à leur faire “craindre” d’être à leur tour victimes de violence ?

    Bien sûr que non.

    Parfois, lorsque je vois certaines des choses que font ou disent ceux qui promeuvent la violence (ou lorsque je vois une femme se dénuder “pour les animaux”), je secoue la tête en me demandant s’il est possible de s’y prendre encore plus mal pour inciter les gens à prendre ce sujet au sérieux.

    En effet, on dirait que ces gens cherchent à saboter tout changement significatif.

    Pour plus de détails sur ce sujet, écoutez mon Intervention, ou bien lisez “Un commentaire sur la violence, à propos de la violence et des droits des animaux” et “Violence et vivisection“, tous disponibles sur ce site.

    Je discute également de la violence dans mon prochain livre, écrit en collaboration avec le docteur Robert Garner, The Animal Rights Debate: Abolition or Regulation?, qui sera publié par les éditions Columbia University Press en mai 2010.

    LE MONDE EST VEGAN ! Si vous le voulez.

    Gary L. Francione
    ©2010 Gary L. Francione

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2010/02/14/a-propos-de-la-violence/

  • Braconnage d'une louve : les associations demandent une condamnation exemplaire (RAC)

    http://ptiloup.typepad.com/photos/uncategorized/loups_photos_051_1.jpg

    Le 18 février aura lieu à Gap le procès du chasseur qui a abattu une louve à Esparron (Hautes-Alpes) en 2009.

    Cette louve n’était responsable d’aucun dégât, et fut tuée lors d’une chasse en battue.

    Le tireur l’avait-il identifiée ?

    Si c’est le cas les circonstances sont aggravantes… et dans le cas contraire, il eut tout aussi bien été capable de tuer un chien ou un enfant jouant dans le bois.

    Ce flagrant délit a été constaté par les gardes de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage.

    La peine maximale prévue est 6 mois d’emprisonnement et 9 000 euros d’amende.

    Des chasseurs et une partie des éleveurs ont d’ores et déjà prévu de manifester leur soutien au braconnier, démontrant ainsi leur plus complet mépris des lois.

    Même s’ils ne sont pas représentatifs de la majorité de leurs « corporations », ces groupuscules jettent le discrédit sur leur population.

    Cette manoeuvre d’intimidation ne doit pas empêcher le tribunal de rendre la justice et d’appliquer une peine exemplaire.

    Il est inadmissible que les cas de braconnage de grands prédateurs ne soient pas punis en France.

    La plupart du temps, les plaintes sont classées sans suite, les auteurs de ces infractions sont relaxés ou ne se voient infliger que des peines ridicules sans pouvoir dissuasif envers d’éventuels candidats au braconnage.

    Faut-il rappeler que les ours, loups et lynx sont des espèces en danger, protégés par la loi française et européenne ?

    Les associations signataires demandent donc à la justice qu’elle punisse le coupable à la hauteur de la gravité de son acte.

    En cette année 2010 qui a été consacrée Année internationale de la biodiversité, il est grand temps que l’État français fasse preuve d’efficacité dans la lutte contre le braconnage et tienne ses engagements internationaux.

    Associations signataires : Animal Cross ; A pas de loup ; APIE ; AVES France ; Convention Vie et Nature ; IDAE ; Loup.org ; NOA France ; Rassemblement Anti Chasse

    http://www.antichasse.com/rac_communiques.htm#14022010

  • Pétition contre un montreur d'ours à Montpellier (AVES)

    Exploitation.jpg
    Quelle est la place de l'animal dans nos sociétés modernes ?

    Il me semble que cette question est importante, mais sommes-nous prêt à y répondre, ou du moins à lancer le débat ?

    La place d'un lion est-elle dans un cirque ?

    La place d'un ours est-elle dans un spectacle médiéval ?

    Est-il normal de mettre un ours sur des patins à glace ou sur un scooter comme le font les Poliakov ?

    Pour nous, non !

    Bien sûr que non.

    Et c'est la raison pour laquelle nous dénonçons la présence de ces montreur d’ours à Montpellier et que nous vous demandons de signer une pétition.

    Certes, les animaux sont nés en captivité.

    Mais notre question est simple : est-ce leur place ?

    Nous apprenions cette semaine que le Marineland d'Antibes allait s'offrir pour ses 40 ans un pavillon Ours Polaires, sous de faux prétextes de conservation de l'espèce.

    Quel intérêt de conserver l'ours polaire à Antibes ?

    N'est-ce pas plus important de se battre pour qu'il garde sa place dans son milieu naturel, en Arctique ?

    Cet été, c'était Nigloland qui faisait de la pédagogie en employant un montreur d'ours.

    Demain, les cirques participeront-ils à la conservation des éléphants ?

    [...]

    Le débat sur la place de l'ours dans les Pyrénées est relancé, avec des médias qui une fois de plus cherchent la confrontation entre pro et anti.

    Celui sur la place du loup sera sur la place publique le 18 février prochain à Gap, lors du procès du chasseur qui a abattu une louve à Esparron (Hautes-Alpes) en 2009.

    L'animal a-t-il désormais plus sa place dans un spectacle que dans son milieu naturel ?

    Si AVES France donne autant d'importance à la sensibilisation du public, c'est parce qu'il faut faire évoluer les mentalités pour garantir un futur à ces espèces.

    Peut-être devrions-nous prendre exemple sur les communautés en Amérique du Sud qui ont compris l'intérêt de protéger leur environnement et garantissent un avenir à l'ours à lunettes.

    J'ai un rêve... mais pourrons-nous le réaliser à temps ?

    Christophe CORET

    Président d'AVES France

    www.aves.asso.fr

    ***

    145.jpg

    Montreur d’ours à Montpellier : signez pour demander l’annulation d’un tel "spectacle" indigne !

    Le 6 février 2010 par Christophe CORET

    Les Poliakov prévoient d’exhiber 3 ours bruns à Montpellier. Manifestez votre mécontentement pour faire annuler leur venue !

    petition

    A l'attention de : Daniel Bedos, Directeur du Printemps des Comédiens

    Nous apprenons avec stupéfaction qu’un spectacle, mettant en scène 3 ours, est programmé dans le cadre du Printemps des Comédiens dont le thème est cette année « La route tsigane ».

    Sachez Monsieur, que les montreurs d'ours ont connu leur heure de gloire au Moyen Age en France et encore récemment dans les pays de l'Est, mais que cette tradition a disparu en même temps que nos moeurs ont changé.

    Aujourd'hui, le bien-être animal est reconnu et il n'est plus autorisé, dans de nombreux pays, d'utiliser des animaux sauvages domestiqués pour divertir le public.

    Nous nous permettons d'autant plus de critiquer votre programmation que vous faites appel aux Poliakov, montreurs d'ours peu scrupuleux de la provenance de leurs ours (un des ours brun a été cédé par le zoo du Mont Faron, qui détient des animaux dans des conditions inacceptables).

    Ces montreurs d'ours vous diront que leurs ours sont nés en captivité.

    C'est en effet le cas, puisqu'ils se fournissent dans les zoos.

    Mais un ours né en captivité doit-il pour autant subir les caprices de son dresseur ?

    Les Poliakov sont sûrement les pires montreurs d'ours de notre pays.

    Peut-on aimer un animal et le contraindre à faire du vélo ou à monter sur un scooter, à marcher sur une poutre ou à patiner ?

    Si vous avez un animal de compagnie, lui demanderiez-vous d'effectuer ces tours ridicules ?

    D'après vous, quelles violences ou privations devrait-il encaisser pour se soumettre à ce genre d'exercices ?

    Montpellier : ville résolument tournée vers l’avenir ? Cherchez l’erreur.

    Monsieur le Directeur du Printemps des Comédiens de Montpellier, le Collectif de Libération Animale de Montpellier, avec le soutien de l’Association AVES France, vous demande l’annulation de ce spectacle indigne, qui pourrait nuire à la qualité de votre route tsigane.

    Sans réponse de votre part, nous ne manquerons pas de venir en nombre alerter les spectateurs des pratiques de vos montreurs d'ours.

    Cordialement,

    CLAM 34 - AVES France

    Contacts presse :

    * Dominique Joron pour le CLAM 34

    06 88 57 42 06

    mail@clam34.org

    http://clam34.org/

    * Christophe CORET, Président d'AVES France

    06 85 42 49 65

    medias@aves.asso.fr

    http://www.aves.asso.fr/

    petition

    Voir en ligne Signez la pétition

    http://www.aves.asso.fr/article1068.html

  • Animaux : le trafic de la honte (La Dépêche du Midi)

    http://www.ladepeche.fr/content/photo/biz/2010/02/13/201002131419_w350.jpg

    Ils viennent d'Europe de l'est, malades, et avec de faux documents.

    C'est devenu le troisième commerce illégal au monde, après la drogue et les armes.

    Dans une jardinerie de Saint-Gaudens, un vendeur tente d'écouler ses chiens.

    Ils ont le poil terne et l'œil vitreux.

    Mais s'il paye en liquide le client a droit à une réduction.

    Cet argument imparable, on le retrouve sur les trottoirs toulousains. *

    Là, ce sont des chiots que l'on vend sous le manteau.

    Une scène courante à Paris, qui commence à s'installer dans les grandes villes de province.

    Le plus souvent, les bêtes viennent d'Europe de l'Est, munis de faux papiers d'identités.

    Ils arrivent de Roumanie, de République Tchèque, de Slovaquie, via la Belgique, l'Espagne ou les Pays-Bas.

    Pour les trouver, il n'est même pas besoin de descendre dans la rue.

    Un clic sur internet suffit, comme de répondre à une petite annonce, ou même de pousser la porte d'une animalerie : beaucoup n'hésitent pas à vendre ces animaux entrés illégalement en France.

    Problème : leur santé est plus que douteuse, et il arrive fréquemment qu'ils tombent malades quelques jours seulement après l'achat.

    Brigitte Piquetpellorce, responsable de la cellule anti-trafic de la SPA, est allée dans les pays de l'est.

    Elle y a vu des animaux élevés en batterie, des femelles reproductrices enchaînant portée sur portée.

    « On voit ça aussi en France », précise la responsable de la SPA, citant Francis Duprat, cet éleveur du Comminges (31), dont l'affaire n'a pas encore été jugée.

    Il aurait notamment fait venir des chiens de Slovaquie.

    Les élevages d'Europe de l'est sont doublement rentables.

    Une première fois pour les éleveurs, qui vendent un Chihuahua, très en vogue, jusqu'à 350 €.

    Une aubaine dans ces pays, qui rapporte nettement plus qu'un salaire à l'usine.

    L'opération est rentable une deuxième fois, pour le revendeur français, qui peut espérer toucher jusqu'à 3000€ pour le même animal.

    Ces derniers, qui multiplient leur mise par dix, touchent carrément le jackpot.

    Les animaux arrivent en France munis de faux papiers.

    « Je me suis présentée comme une acheteuse potentielle en Slovaquie, on m'a même proposé un stock de fausses puces d'identité françaises » raconte encore Brigitte Piquetpellorce.

    On s'aperçoit souvent par la suite que ces bêtes souffrent de toutes sortes de troubles du comportement.

    Séparés trop tôt de leur mère, bringuebalés des jours entiers dans des camionnettes à travers l'Europe, ils sont devenus des chiens mordeurs, hyperactifs…

    Le plus grave est sans doute que ces chiens sont le plus souvent malades.

    Et dans leurs pays d'origine, la rage n'a pas été éradiquée.

    « Ma plus grande crainte est qu'un jour un enfant se fasse mordre et attrape la rage » s'alarme une responsable de la fondation Brigitte Bardot.

    Une interpellation qui a valeur d'avertissement pour les pouvoirs publics.


    « Les services vétérinaires ne font pas leur travail »

    Quelles images vous ont marqué, dans les élevages que vous avez visités ?

    Des hangars, de véritables usines de reproduction, ouverts à tous vents.

    N'importe quel renard pouvait entrer et mordre les chiots, qui ont souvent les yeux collés par le pus.

    Je revois aussi leur nourriture collée dans le fond des gamelles…

    Et je me souviens être entrée dans un élevage en Slovaquie qui sentait tellement fort l'ammoniaque que j'ai dû sortir.

    Pourtant je ne suis pas une petite nature.

    Les pays de l'est sont donc à l'origine de la filière ?

    Pas uniquement !

    On trouve de ces élevages en France aussi.

    Je dirais que c'est 80 % de la filière qui est pourrie.

    Seulement, c'est encore moins cher d'aller chercher les animaux dans les pays de l'est.

    Comment luttez-vous contre le trafic ?

    Nous sommes saisis de plaintes, on va sur le terrain.

    Puis on dépose plainte.

    Si ça concerne des élevages à l'étranger, les animaux sont le plus souvent saisis.

    Dans le cas d'élevages français, les plaintes sont souvent classées sans suite.

    Pourquoi ?

    Les services vétérinaires ne font pas leur travail en amont.

    Ils ne contrôlent pas, ou préviennent 15 jours à l'avance, ce qui laisse le temps aux éleveurs de prendre leurs dispositions.

    Donc ils ont toujours tendance à minimiser les faits.

    Avec la Brigade nationale des enquêtes vétérinaires et phytosanitaires qui intervient pour les élevages à l'étranger, c'est différent.

    Les choses avancent.

    Comme avec les gendarmes ou les douanes.


    Dans des les rayons de revendeurs toulousains

    Animaleries : l'origine n'est pas toujours contrôlée

    Derrière une vitre, trois souris blanches se courent après sur une roue d'exercice.

    Un peu plus loin, des hamsters se reposent.

    Tout autour, les piaillements des oiseaux donnent à la boutique une atmosphère agréable.

    Nous sommes dans une animalerie du centre ville de Toulouse.

    Il n'est pas encore 11 heures, et l'unique client plaisante avec le patron.

    Alors que nous interrogeons ce dernier sur l'origine de ses animaux, son visage s'assombrit.

    « Je ne peux rien dire, affirme-t-il. C'est à cause de la concurrence. »

    Il finira par nous révéler qu'il se fournit chez des grossistes, « tout ce qu'il y a de plus légaux ».

    En Belgique, principalement.

    Mais en refusant tout net de nous montrer le nom de ses fournisseurs.

    Filières louches ?

    Pas forcément, pour un autre professionnel, qui concède tout de même que la Belgique est considérée comme une plaque tournante du trafic d'animaux.

    Animaux de la région

    Autre animalerie, autre histoire.

    A Portet-sur-Garonne, au sud de la Ville rose.

    Amazonie est une grande boutique.

    On y trouve des rongeurs, des oiseaux, mais aussi des chiots.

    Cette enseigne avait fait l'objet d'un scandale il y a quelques années, alors qu'elle achetait des animaux à l'éleveur du Comminges Francis Duprat.

    Ce dernier est de nouveau mis en examen depuis 2008, pour avoir importé des chiens en mauvais état de l'Europe de l'est, et plus particulièrement de Slovaquie.

    Chez Amazonie, il semble qu'on a retenu la leçon.

    Alors que nous nous présentons comme des clients, le responsable s'empresse de nous montrer la provenance de ses chiots, sur leurs papiers d'identité.

    Toulouse, Castelnaudary : des animaux de la région.

    Un peu plus loin, une éleveuse qui arrive tout droit de Saint-Gaudens lui apporte de jeunes labradors.

    Tout est en règle.

    Mais bien sûr tout a un prix.

    « En vivre ? C'est impossible, s'amuse l'éleveuse. C'est une passion. »

    Pour elle, les animaux venus de l'est ne peuvent lui faire de tort : les clients sont libres de choisir, en connaissance de cause.

    S'ils veulent des animaux de qualité, ils doivent se les procurer chez des éleveurs français.

    Malgré ces garanties, Jocelyne, une cliente de 63 ans, n'est pas convaincue.

    « Si je veux acheter un chien, je ne viendrai pas dans une animalerie. Il y a toujours le risque de trafic. Je préfère aller chez un éleveur directement.


    BB : « Ne soyez pas complices »

    Brigitte Bardot réagit en exclusivité dans La Dépêche du Midi.

    « Les animaux ne sont pas une marchandise que l'on produit, transporte et vend comme une vulgaire « denrée périssable »…

    Ce triste commerce des animaux, souvent totalement illégal, provoque la souffrance et trop souvent la mort de milliers de chiens, de chats, d'oiseaux, de reptiles, et autres N.A.C. (nouveaux animaux de compagnie, ndlr) pour alimenter les animaleries, hélas de plus en plus nombreuses, et qui vendent n'importe quoi à n'importe qui.

    C'est un commerce juteux et souvent ignoble, dont les animaux sont une fois de plus les victimes silencieuses.

    De grâce, ne soyez pas les complices de ce trafic, n'achetez pas de chien ou de chat, il y en a tellement dans les refuges…

    Et surtout, ne vous laissez pas tenter par la nouvelle mode des N.A.C.

    La place d'un animal sauvage, si petit soit il, n'est pas dans une maison, un appartement et encore moins dans une minuscule cage !

    Le considérer comme un animal domestique est une grave erreur.

    Par snobisme, caprice ou ignorance, vous le privez de sa liberté et le condamnez à une existence misérable !

    http://www.ladepeche.fr/article/2010/02/13/776447-Animaux-le-trafic-de-la-honte.html

  • La Chine va interdire de manger des chiens et des chats

    http://www.massacreanimal.org/img/chiens_asie.jpg

    Pékin envisage l'interdiction de la consommation des chiens et des chats.

    Une loi sur la protection des animaux est en préparation qui devrait bouleverser certaines habitudes alimentaires en Chine.

    Dans un reportage en Chine, De Standaard annonce qu'un projet de loi de protection des animaux risque de faire du bruit en Chine.

    Le texte concerne plusieurs espèces animales dont le gibier mais aussi des espèces spécifiques de chats et de chiens d'élevage uniquement destinés à la consommation.

    On ne mange pas de labrador ou de golden retriever mais par exemple du chien jaune.

    On élève ainsi 10 millions de chiens et 4 millions de chats destinés à finir dans les bols.

    C'est surtout en Chine du sud, en Mongolie et en Corée que l'on cuisine la viande de chat ou de chien.

    Mais parallèlement au succès croissant des animaux domestiques, se sont développés en Chine des mouvements de défense des droits des animaux qui critiquent cette tradition.

    Leur campagne en faveur d'une interdiction semble à présent porter ses fruits.

    Reste à voir si la loi, une fois votée, sera respectée : certains restaurateurs imagineraient déjà des formulations poétiques pour mettre au menu de la viande de chien ou de chat sous un autre nom.

    JFH

    http://www.rtbf.be/info/monde/chine/la-chine-sapprete-a-interdire-la-consommation-des-chiens-et-des-chats-187182

  • Jean-Louis Borloo face aux victimes de la chasse (ASPAS)

    http://www.isle-aux-grues.com/images/nouvelles/chasse1.JPG

    251 667 signatures d’une pétition exigeant l’interdiction de la chasse le dimanche ont été remises hier à Jean-Louis Borloo, par Pierre Athanaze (président de l’ASPAS) et Bernard Barrel (représentant des MJC et ami d’un vététiste tué par un chasseur), en présence d’Allain Bougrain Dubourg (président de la LPO). L’ASPAS attend maintenant des mesures concrètes pour un partage équitable de la nature.

    Chaque année en France, la pratique de la chasse provoque des dizaines d’accidents, dont un nombre bien trop élevé s’avère être mortel.

    C’est surtout la seule activité de loisir qui blesse ou tue chaque année des dizaines de personnes qui ne participent pas à l’activité en question !

    La majorité des accidents de chasse ont lieu le dimanche, jour où nombre de personnes se retrouvent dans la nature pour pratiquer des activités aussi diverses que la randonnée, le VTT, le Kayak, les balades à cheval, l’observation de la faune sauvage, le ramassage des champignons ou la simple promenade familiale.

    Notre pays est le seul en Europe où la chasse est pratiquée tous les jours de la semaine !

    C’est celui qui compte également le plus d’accidents de chasse !

    Pourtant, cette activité de loisir est de plus en plus déréglementée.

    En décembre 2008, la Loi « Poniatowski » supprimait le peu de référence à la sécurité liée à la chasse qui restait dans le Droit français.

    Depuis, la chasse est devenue le loisir le plus déresponsabilisé de France, bien qu’étant une activité dangereuse.

    Mercredi 10 février 2010, l’ASPAS a remis ses propositions* au ministre de l’Écologie et à Jérôme Bignon (président du groupe chasse à l’Assemblée Nationale) :

    1ère proposition : Le dimanche, jour de la semaine où la fréquentation de la nature est la plus importante, doit devenir un jour sans chasse.

    2ème proposition : Les dirigeants des sociétés et fédérations de chasse, doivent être pénalement responsables en cas d’accident, comme cela se passe pour tout responsable associatif qui organise une compétition, rallye ou course. Cette déresponsabilisation pénale est coupable du laxisme actuel et du nombre si élevé d’accidents de chasse.

    3ème proposition : Les mesures de sécurité doivent être les mêmes pour tous les départements français. Ce qui n’est pas le cas actuellement !

    Soutenue par de très nombreuses associations de loisirs de plein air et des familles de victimes, l’ASPAS souhaite que toutes ces mesures soient prises rapidement afin de rendre nos escapades campagnardes plus sûres.

    L'ASPAS et ses associations partenaires resteront très mobilisées sur ce sujet de sécurité publique.

    Nous attendons du ministre de l'Écologie de mesures rapides.

    Le week-end dernier, deux nouvelles personnes sont mortes à la chasse, une troisième a été blessée.

    Il y a urgence!

    Contact presse : Pierre Athanaze
    Président de l’ASPAS
    Tél. 06 08 18 54 55

    *Le dossier en format pdf sera envoyé aux journalistes en faisant la demande.



    Association pour la Protection des Animaux Sauvages - www.aspas-nature.org
    Membre du Bureau Européen de l’Environnement - Bruxelles
    B.P. 505 - 26401 CREST Cedex - France Tel. 04 75 25 10 00 - Fax. 04 75 76 77 58 - info@aspas-nature.org
    Association reconnue d’utilité publique par arrêté préfectoral du 11 décembre 2008 (JORF n°0067 du 20/03/09)
    Association 100% indépendante