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GHOST DOG - Blog végan abolitionniste, féministe universaliste, iconoclaste - Page 69

  • "Plus de 250.000 signatures pour l'interdiction de la chasse le dimanche" (Ouest France)

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    Une pétition de 251.667 signatures en faveur de l'interdiction de la chasse le dimanche a été remise au ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo, selon un communiqué publié jeudi par l'association pour la protection des animaux sauvages (Aspas).

    Chaque année en France, la pratique de la chasse provoque des dizaines d'accidents, dont un nombre bien trop élevé se révèle mortel, affirme l'Aspas, qui souligne que c'est « la seule activité de loisir qui blesse ou tue chaque année des dizaines de personnes qui ne participent pas à l'activité en question. »

    « Afin de rendre nos escapades campagnardes plus sûres », l'Aspas attend du gouvernement qu'il prenne « d'urgence des mesures concrètes pour un partage équitable de la nature. »

    La France est le seul pays européen où l'on chasse 7 jours sur 7 et celui qui compte également le plus d'accidents de chasse, rappelle le communiqué.

    http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Plus-de-250.000-signatures-pour-l-interdiction-de-la-chasse-le-dimanche_6346-1260822-fils-tous_filDMA.Htm

  • Il abat froidement son chien de chasse (région Tarn-et-Garonne)

    http://www.ladepeche.fr/content/photo/biz/2010/02/10/201002101087_w350.jpg

    Dimanche matin, dans un bois entre Castelsarrasin et Saint-Nicolas, un promeneur a assisté à une scène d'un autre âge.

    Le cliché que nous publions parle de lui-même, c'est un acte sadique, une scène d'un autre âge à laquelle a assisté un promeneur qui baladait, dimanche matin, ses chiens dans un bois isolé entre Castelsarrasin et Saint-Nicolas-de-la-Grave.

    L'homme, qui préfère, pour l'heure, conserver, pour des raisons évidentes, l'anonymat, témoigne sur « l'exécution sommaire » à laquelle il a assisté.

    « C'est en promenant mes chiens non loin du Tarn que j'ai été intrigué par le va-et-vient d'un véhicule auquel je ne portais pas d'attention particulière, si ce n'est qu'il ne circule pas beaucoup d'automobiles en plein bois. »

    Et de poursuivre :

    « Je l'ai vu alors sortir quelque chose de sa malle qu'il a traînée avec une certaine résistance jusqu'à un arbre (c'est vraisemblablement le chien de chasse, avec la corde qu'il a déjà autour du cou, NDLR). Peu après, j'ai entendu un coup de feu, ce qui m'a d'autant surpris que l'on est en pleine réserve de chasse, un endroit où les chasseurs n'ont justement pas le droit de tirer. »

    En quelques minutes, le promeneur se précipite sur les lieux pour voir de quoi il s'agit.

    Sur place, il a juste le temps de voir un véhicule qui s'éloigne promptement et le cadavre d'un chien de chasse froidement abattu d'un coup de fusil à l'arrière du crâne.

    Indigné par cet acte de cruauté sans nom, il informe immédiatement l'association du refuge de Saint-Béart à deux pas de là qui lui conseille de déposer aussitôt plainte.

    Cette dernière est enregistrée au commissariat, accompagnée d'une série de clichés.

    Le chien a, depuis, été transporté à la clinique vétérinaire de Moissac où, à la demande du parquet, il a été autopsié hier.

    Dans le même temps, une douille de calibre 12 - celle d'un fusil de chasse - et de plomb 6 - servant habituellement aux chasseurs de faisans ou de perdreaux- a pu être identifiée sur le lieu du tir.

    Elle a été transmise aux services de la gendarmerie qui devraient la faire analyser dans leur laboratoire.

    Également sur place, Michèle Fléta, l'un des coresponsables du refuge canin, se déclarait indignée par ce qu'elle n'hésitait pas à qualifier comme un « acte de barbarie. Il n'a laissé aucune chance à cet animal attaché à 60 centimètres de corde ».

    Et de pointer du doigt une catégorie qu'elle connaît bien :

    « C'est la fin de la saison de la chasse, on n'a plus besoin du chien, et bien, on n'hésite pas à s'en débarrasser d'un coup de fusil. »

    Une situation dont ce défenseur des animaux entend faire un exemple.

    « L'association de Saint-Béart, à laquelle se sont joints, d'ores et déjà, 30 Millions d'amis et la fondation Brigitte Bardot, a déposé plainte et se portera partie civile s'il devait y avoir un procès. »

    http://www.ladepeche.fr/article/2010/02/10/773789-Il-abat-froidement-son-chien-de-chasse.html

  • Clermont-Ferrand, 19 février 2010 : conférence "Quels droits pour les animaux ?"

    AFFICHE-JPEG.JPG

  • Alain Delon: « Qui torture un chien peut torturer un homme »

    http://www.ninapeople.com/i/2009/4/15251_s.jpg

    Alain Delon s'engage ici pour la première fois de sa vie dans une campagne politique suisse.

    Et si la star franco-suisse donne de la voix, c'est en faveur des avocats pour animaux.

    Jamais Alain Delon ne s'était mêlé d'une campagne politique suisse.

    Jusqu'à aujourd'hui.

    Car la légende du cinéma veut souligner ici tout le bien qu'il pense de l'instauration d'avocats pour animaux, qui sera soumise au vote des Suisses le 7 mars.

    Hier, l'acteur a promis de donner son nom et son image à la Société vaudoise pour la protection des animaux, qui lancera une campagne d'affiches la semaine prochaine.

    Alain Delon nous a reçus hier au Lausanne-Palace, en exclusivité, pour peser dans la campagne.

    Binational Français et Suisse, il nous explique les raisons de cet engagement, nous parle à coeur ouvert de son amour des chiens.

    Et peut-être de sa méfiance des hommes.

    Alain Delon, avez-vous déjà voté en Suisse ?

    Jamais.

    Mais je voterai pour la première fois pour les avocats pour les animaux.

    Je veux dire ici que je suis résolument pour et inciter la population à aller voter oui.

    Pourquoi vous engagez-vous aujourd'hui ?

    Parce que je suis convaincu que, dans certaines situations, il faut prendre la défense d'un animal.

    Il faut comprendre que si on est capable de torturer un chien ou un autre animal, on est capable de torturer un être humain.

    J'espère aussi que la Suisse va servir de modèle, et que la France suivra.

    N'y a-t-il pas d'autres thèmes politiques plus importants ?

    Oui, les Suisses votent sur des thèmes civilement plus importants.

    Reste qu'il ne s'agit pas ici d'une question légère. Jusqu'à présent, des avocats ont défendu des familles d'animaux agressés.

    Mais jamais les victimes elles-mêmes.

    Or les animaux ont droit à une défense.

    Quel argument mettriez-vous en avant pour convaincre les Suisses ?

    Je ne vois simplement pas qui peut être contre ce projet.

    Qui ?

    Je vais vous dire une chose simple: je ne vois pas pourquoi la bête qui crève n'aurait pas d'avocat. P

    our moi, celui qui fait souffrir les animaux est pire qu'une bête.

    C'est lui l'animal.

    Pour certains, la création d'avocats pour animaux pourrait engorger la justice.

    Ben voyons !

    Il n'y a pas autant d'animaux maltraités que de délits ou autres meurtres horribles, qui couvrent chaque jour les pages des journaux.

    Soyons sérieux : il n'y a pas de bonnes raisons de s'opposer au projet.

    En quoi un avocat pour animaux peut-il déranger?

    Mais l'humain ne doit-il pas passer avant l'animal ?

    Mais l'humain passe déjà avant : il a des avocats.

    Même l'inhumain passe avant !

    Des pourritures comme des Fourniret ou des Dutroux sont défendues.

    Les violeurs ou tueurs d'enfants sont défendus.

    Et s'ils n'ont pas d'avocat, la loi leur en donne un d'office.

    Souvenez-vous de « Mambo » (ndlr : chien brûlé vif par deux jeunes en août dans les Pyrénées-Orientales).

    J'avais envoyé mon vétérinaire, qui a pu le sauver.

    Mais ce chien aurait dû avoir droit à un avocat et, pour la première fois, le procureur a exigé que le chien soit présent au procès.

    Imaginez : ils l'ont aspergé d'essence et lui ont mis le feu.

    Pour s'amuser !

    Comment peut-on ?

    Je n'aurais pas d'excuses, mais si je voyais ça devant moi je crois que je passerais le reste de ma vie en tôle.

    Je le tue, celui qui fait ça.

    Les animaux s'attaquent entre eux pour manger.

    Pas pour s'amuser!

    Derrière votre engagement, il y a votre immense amour des chiens.

    Des animaux en général, et des chiens en particulier.

    Ils sont comme les hommes, les défauts en moins.

    L'homme peut être sadique. Sadique et au-delà même.

    Les animaux n'ont pas de défauts, à part de pisser un jour sur les fleurs.

    Et les chiens montrent une fidélité et un amour absolus pour leur maître, que ce soit un clochard, le président Mitterrand ou Alain Delon.

    C'est magnifique.

    D'où vous vient cet amour des chiens ?

    J'ai été élevé avec des chiens, j'ai passé toute ma vie avec des chiens.

    « Gala », une doberman, a été l'un des premiers chiens de ma vie.

    Un jour je l'avais engueulée, je lui avais donné une tape sur les fesses.

    Elle s'est assise.

    Elle m'a regardé.

    Et je l'ai vue pleurer.

    De la même façon, j'ai maintenant un chien qui sourit.

    Elle fait une connerie, elle me regarde, elle sourit.

    C'est la première fois que vous vous mêlez d'une votation. Par contre votre engagement pour les animaux, lui, n'a rien de nouveau.

    Je cotise à la SPA, je soutiens 30 millions d'amis et, évidemment, Brigitte Bardot.

    J'ai aujourd'hui huit chiens dans ma propriété de Douchy (Loiret).

    Où j'ai un cimetière avec la plupart des chiens de ma vie : il y en a 35.

    J'y ai aussi maintenant un lapin à trois pattes et un chat à trois pattes.

    Je vis avec ce que je peux et j'adopte ce que je peux.

    Un chat à trois pattes ?

    J'étais chez le vétérinaire avec mes enfants pour un chien.

    Arrive un chat grièvement blessé à deux pattes.

    On téléphone à la propriétaire et elle dit :

    « Piquez-le ! »

    C'est ahurissant !

    J'ai fait venir un hélicoptère à Douchy.

    Il l'a emmené à Boulogne voire un grand vétérinaire.

    Qui l'a sauvé.

    Avez-vous parlé de votre soutien aux avocats pour animaux avec votre amie Brigitte Bardot ?

    Pas encore.

    Mais je lui ai parlé il y a quelques semaines.

    Brigitte vit pour et grâce aux animaux.

    Sinon, comme beaucoup d'autres, elle aurait dit au revoir à la vie.

    Brigitte venait de perdre un chat.

    Elle m'expliquait que dans un ou deux ans il n'y aurait plus d'ours blancs.

    Elle pleurait.

    C'est aussi ça, les hommes.

    Je ne veux pas les accabler, mais ils courent à leur perte.

    Au moins, le jour où nous ne serons plus là, il restera des bêtes.

    Elles seront plus tranquilles qu'avec nous.

    ***

    « Kelly », star d’un jour

    L’interview d’Alain Delon a duré une demi-heure, hier après-midi, dans une suite du Lausanne-Palace.

    Une trentaine de minutes que la légende du cinéma a surtout passées avec la chienne « Kelly » dans ses bras.

    Entre les deux, le courant est passé : Alain Delon n’a cessé de cajoler l’animal tout en l’utilisant pour sa plaidoirie en faveur des animaux : « Regardez-la. Vous pourriez lui mettre le feu ? »

    « Kelly », pourtant, n’est pas le chien de la star.

    Nous avons croisé cet animal, sauvé d’un accident, dans le hall de l’hôtel.

    Et nous avons demandé à sa maîtresse (qui tient à rester anonyme) si nous pouvions le présenter au grand défenseur des animaux.

    Elle a accepté.

    Après l’interview, Alain Delon a tenu à ramener lui-même la chienne à sa propriétaire.

    « Ma chienne «  Kelly» a 4 ans et vient de la SPA, lui a-t-elle expliqué.

    Elle était passée sous une voiture à Crans-Montana.

    Depuis, elle ne voit plus que d’un œil et n’entend plus que d’une oreille.

    C’est une handicapée.»

    Alain Delon a écouté, il a remercié. Il était très ému.

    Renaud Michiels avec Didier Dana (Le Matin)

    http://www.lematin.ch/actu/suisse/alain-delon-torture-chien-torturer-homme-234389

  • Sarkozy et les chasses présidentielles : retour d'une honteuse "tradition"

    http://asset.rue89.com/files/imagecache/asset_wizard_width/files/LucileSourds/2010_02_09_chambord_chateau_president_inside.jpg

    Photo : le domaine du château de Chambord (Panoramas/Flickr)

    Par Augustin Scalbert

    Si les grands patrons et les politiques ne venaient pas tuer les sangliers de Chambord, ce serait aux gardes du domaine de le faire…

    Autant inviter le gratin à jouer du fusil.

    C'est, en résumé, l'argument de Pierre Charon pour justifier la reprise des chasses présidentielles.

    La tradition désuète des chasses présidentielles avait disparu sous Jacques Chirac.

    L'Élysée l'a remise au goût du jour au domaine national de Chambord.

    Sur France Inter lundi, l'éditorialiste Thomas Legrand s'indignait de la reprise d'une institution « coûteuse, obscure et anachronique ».

    Politiques, patrons et autres gens d'influence s'y côtoient.

    Lesquels ?

    Impossible de savoir.

    « Quand on invite des gens à un anniversaire, on ne donne pas les noms des invités », a expliqué Pierre Charon, mardi matin sur France Inter. (Ecouter le son)

     

    A Rue89, l'ami du Président et responsable des chasses affirme que le choix des invités se fait en toute transparence :

    « Il n'y a pas d'opacité. Je demande aux deux présidents des groupes chasse au Parlement de trouver des députés et sénateurs intéressés. »

    Et la présence de magistrats parmi les invités ?

    « Mais [Yves] Bot est un grand chasseur », nous répond-il. Or, avocat général à la Cour de justice des communautés européennes, Yves Bot peut être amené à prendre position dans des affaires impliquant la France.

    Comme le directeur général de la police nationale Frédéric Péchenard, les milliardaires Albert Frère et Martin Bouygues, le sénateur ex-socialiste Michel Charasse ou le membre du Conseil constitutionnel Pierre Joxe (cités par Le Monde et par L'Express), Yves Bot n'est là, à écouter Pierre Charon, que par amour de la chasse.

    Budget annuel des chasses présidentielles : 12 000 euros. Vraiment ?

    Selon le président du domaine (depuis le mois de décembre), ces prestigieux invités rendent en plus un service de régulation cynégétique :

    « Il s'agit simplement de tuer des sangliers et quelques cerfs. Si j'ai un quota de 500 sangliers à Chambord et qu'il y en a 600 sur le domaine, qui est clos de murs, il faut faire des battues de régulation. Si on ne le fait pas sous forme d'invitation, ce sont les gardes qui le feront. »

    Autant joindre l'utile à l'agréable, donc.

    Surtout que « ça ne coûte rien du tout » :

    « L'établissement public à caractère industriel et commercial de Chambord s'autofinance à 78%. Le reste, c'est des subventions. Il y a quatorze chasses par an, dont quatre battues présidentielles. Ce ne sont pas des chasses extraordinaires, c'est très différent des très belles chasses que j'ai pu voir. »

    Selon Pierre Charon, ce coût de « rien du tout » se limite au prix des collations pour les 30 invités à chacune des battues, qui durent une journée.

    Soit « 100 euros » de traiteur par tête, qu'il négocie. 12 000 euros (4 x 30 x 100 euros), voilà donc le budget annuel des chasses présidentielles ?

    « Oui, c'est exactement ça. Vérifiez le prix du traiteur auprès de Jean d'Haussonville. »

    Ce diplomate, très utile selon Charon pour inviter de riches princes étrangers (« éventuels mécènes pour Chambord »), est le directeur général du domaine.

    Le budget cadre mal avec l'organisation de cérémonies de « tableau de chasse » avec tout l'apparât que décrit L'Express (gardes républicains tenant flambeaux, illumination du château…)

    Lundi soir, un ministre suédois invité pour une chasse individuelle

    En découvrant que le ministre des Finances suédois Anders Borg était allé chasser à Chambord, lundi soir et ce mardi matin (ce que ne mentionnait pas son emploi du temps), le correspondant du quotidien suédois Aftonbladet lui a demandé ce qu'il allait payer.

    Le ministre a donc demandé à ses hôtes de Chambord ce qu'il devait… 200 euros, lui a-t-on répondu à son insistance.

    Jean d'Haussonville, qui confirme que le Suédois « a tenu à payer son écôt » (d'un montant de 120 euros selon lui), me précise que le ministre était venu pour un « tir de sélection ».

    Une invitation différente des battues présidentielles, donc.

    Accompagné d'un garde-chasse, un invité tire un cervidé en fin d'après-midi, dort sur place, et en tire un autre à l'aube :

    « C'est un cadeau de la République française à un ministre européen. Nous estimons que ça peut être utile pour la France. »

    « Au fil de l'année », 80 personnes viendraient ainsi individuellement à Chambord pour des tirs de sélection.

    Sur invitation du président de la République, mais pas uniquement.

    Auprès de l'Express, Pierre Charon assume le côté « réseau » des battues présidentielles :

    « Je rapporte à Nicolas Sarkozy ce que je picore à Chambord. »

    Toujours sur France Inter ce mardi, Pierre Charon a trouvé la parade pour banaliser ces festivités :

    « Est-ce que vous dites à [Jean-Jacques] Aillagon [président du domaine de Versailles, ndlr] qu'il organise des parties fines à Versailles dans les bosquets ? Non. Et pourtant le parc s'y prête. »

  • "Les Coulisses du trafic des animaux cobayes" (Direct 8)

    http://www.prijatelji-zivotinja.hr/data/image_2_2151.jpg

    http://www.youtube.com/watch?v=ptv2zmsLLBs&feature=player_embedded

    Chaque année, 12 millions d’animaux sont utilisés comme cobayes en Europe.

    Et la France est en tête pour les essais sur les animaux.

    C’est que des centaines de produits doivent être testés avant d’être mis sur le marché.

    Médicaments, mais aussi shampooings, dentifrices ou produits d’entretien, tous doivent être essayés sur des lapins, des souris ou des singes.

    Aujourd’hui, des militants se battent contre les tests sur les animaux qui peuvent virer au sombre trafic.

    Plongée dans les étranges secrets des tests sur les animaux.

    ***
    Commentaire d'une militante :
     
    "J'ai regardé l'émission et j'ai failli m'évanouir d'horreur et par les images et par les propos de ces SADIQUES ! Il y a une école dans laquelle on apprend à "expérimenter avec amour" textuellement !
    Un étudiant : "Oui, parfois on est mal, et on pense que ça pourrait être un humain."
    Une étudiante : "C'est important pour sauver les humains."
    Cette image de ce petit beagle qui recule au fond de sa cage,avec un regard terrorisé.
    Les lapins brûlés.
    Les souris brûlées.
    Le cochon expérimenté pour sauver les bouffeurs de graisse animale victimes de mauvais cholestérol et qui après avoir été torturé pendant des semaines sera tué et broyé .
    Les expérimentations pour les médicaments, pour les produits cosmétiques et autres.
    Donner la souffrance à quelqu'un pour l'enlever à quelqu'un d'autre est ignoble.
    Une ignominie de plus..."
  • "La forêt ne gagne plus de terrain en France" (Le Monde)

    http://sanssat.net/images/batiments/lotissement.jpg

    C'est la rupture d'une tendance historique de plus d'un siècle : en 2008, la forêt a cessé de gagner du terrain en France, après une progression continue pendant plus de cent cinquante ans.

    Ce tournant majeur dans l'occupation du territoire a été observé par les statisticiens du ministère de l'agriculture, dont l'enquête Teruti sur l'utilisation du territoire a été publiée fin 2009 (Agreste, Chiffres et données, n° 208).

    Menée chaque année depuis les années 1960, l'enquête observe l'occupation des terrains sur plus de 300 000 points du territoire.

    En 2008, il est apparu que les sols boisés reculaient (16,946 millions d'hectares) par rapport au relevé précédent (16,974).

    Ce tournant s'inscrit dans un phénomène général et continu de conversion des terres agricoles vers d'autres usages : jusqu'à présent, ce mouvement s'opérait partie par boisement, partie par urbanisation.

    C'est maintenant l'urbanisation, ou "artificialisation des sols", qui absorbe les terres agricoles abandonnées.

    Les chiffres montrent aussi que l'urbanisation des sols s'accélère : de 54 000 hectares par an dans la décennie 1982-1992 à 74 000 hectares par an sur les années 2006-2008.

    Ce rythme dépasse largement la croissance de la population.

    Le sujet est pris au sérieux au plus haut niveau : le 25 janvier, lors de l'émission télévisée "Paroles de Français", Nicolas Sarkozy a ainsi dit : "Nous avons besoin de protéger les terres agricoles, parce que les terres agricoles, c'est l'équivalent d'un département qui disparaît par an, c'est une catastrophe."

    C'est en fait en dix ans que l'équivalent d'un département est absorbé par l'artificialisation, mais le danger est réel.

    "Le gaspillage des terres agricoles continue inexorablement, écrit André Thévenot, président de la fédération des Sociétés d'aménagement foncier et d'établissement rural (Safer). L'étalement urbain ne cesse de s'amplifier au détriment des espaces agricoles, forestiers et naturels périurbains, au risque de perturber les équilibres écologiques et territoriaux."

    Un spécialiste du cabinet d'études Solagro, Philippe Pointereau, s'inquiète même pour l'autonomie du pays :

    "Au rythme actuel de perte des terres agricoles, la France pourrait devenir franchement importatrice de denrées agricoles en 2050, et perdre son indépendance alimentaire."

    La cause essentielle du gaspillage de l'espace est le décalage entre le revenu agricole et le prix du foncier : il est toujours plus intéressant de vendre une terre à la construction que de la conserver en culture.

    Ainsi, le prix national des terres et prés libres est d'environ 5 170 euros l'hectare en 2008, selon les Safer.

    Mais si le terrain devient constructible, sa valeur est d'un coup multipliée par quatorze dans la Creuse, par cinquante dans la région toulousaine et même par... trois cents en région parisienne.

    Rares sont d'ailleurs les agriculteurs à tirer profit de cette culbute, puisque plus des deux tiers des exploitations sont en fermage.

    Taxer les plus-values

    Quelles solutions envisager ?

    Des offices fonciers achetant les terres pour la collectivité, comme le recommandait Edgard Pisani dans son ouvrage Utopie foncière, qui vient d'être réédité (Ed. du Linteau, 23 euros) ?

    Ou "un zonage pérenne et généralisé des terres agricoles", comme le souhaite M. Thévenot ?

    Quoi qu'il en soit, le facteur-clé sera une volonté politique de maîtriser cette surconsommation d'espace.

    Les élus locaux sont toujours tentés d'urbaniser, ce qui génère de nouvelles recettes fiscales.

    Le législateur a déjà essayé de freiner cette érosion des terres agricoles, mais en vain.

    La loi SRU de 2000 conférait aux schémas de cohérence territoriale (SCOT) - un document d'urbanisme créé par ce texte - l'obligation de prendre en compte la préservation des terres agricoles.

    "Les SCOT montent en puissance, mais leur couverture nationale n'est pas très forte", note cependant un agent de l'Etat.

    En 2005, les départements ont aussi été dotés de la compétence de protection des espaces périurbains avec un nouvel instrument, les PAEN, leur permettant d'acheter des terres agricoles et de jouer le rôle de bailleur.

    Mais sans succès jusqu'à présent.

    La loi de modernisation agricole, qui doit être discutée au Parlement après les élections régionales des 14 et 21 mars, va également tenter de réduire la consommation de terres agricoles.

    L'objectif en serait, selon le ministre Bruno Le Maire, de réduire de moitié ce gaspillage d'ici à 2020 à travers, notamment, la taxation des plus-values excessives.

  • Chine : peut-être bientôt plus de chat ni de chien dans les assiettes

    Drapeau chinois

    PEKIN — Les Chinois pourraient se voir privés prochainement de viande de chat ou de chien si les députés votent un projet de loi contre les mauvais traitements aux animaux, a annoncé mardi un quotidien régional.

    La consommation de viande de chat ou de chien, répandue dans le pays [...], pourrait valoir aux Chinois une amende de 5.000 yuans (500 euros) et jusqu'à 15 jours de prison, a rapporté le Chongqing Evening News.

    Les "organisations" impliquées dans cette pratique ancestrale pourraient se voir infliger des amendes de 10.000 à 50.000 yuans, aux termes du projet de loi à l'étude depuis un an.

    La cruauté envers les animaux et la consommation de chats et chiens restent largement répandues en Chine en dépit de l'arrivée de plus en plus d'animaux domestiques dans les foyers.

    Des restaurants proposent de la "viande parfumée", autrement dit du chien, dans tout le pays et le chat est largement consommé dans le sud de la Chine.

    http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gnenQ3uSzfz8aFYD54T8qXwfhW5A

  • "Exploiter l'exploitation" (Gary Francione)

    http://farm1.static.flickr.com/6/68456965_cf2810f7fd.jpg

    Chers collègues,

    En 2007, j’ai écrit un article en réponse au PETA’s State of the Union Undress de 2008.

    PETA a maintenant réalisé le PETA’s State of the Union Undress de 2010, présentant cette fois-ci la nudité totale d’une femme de couleur - tout ceci “pour les animaux”, bien sûr.

    La vidéo de PETA conclut sur une citation de Martin Luther King Jr.

    Quelqu’un pense-t-il vraiment que ceci a un quelconque intérêt “pour les animaux” ?

    Aucun mouvement pour un changement social qui veut des partisans intelligents et progressifs ferait quelque chose de la sorte.

    Je ne vais pas davantage commenter car si vous ne voyez pas le PETA State of the Union Undress (et son sexisme en général) comme terriblement mauvais à différents niveaux, alors il n’y a réellement rien que je ne pourrais dire pour vous convaincre.

    Espérons qu’en 2010, nous ferons des progrès pour convaincre le public que les droits des animaux soulèvent des questions graves et que cela n’est pas juste une excuse pour les comportements juvéniles de ceux qui en profitent pour exploiter l’exploitation des humains et non-humains.

    LE MONDE EST VEGAN! Si vous le voulez.

    Gary L. Francione

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2010/01/22/exploiter-lexploitation/

  • Un refuge porte plainte pour maltraitances sur un golden retriever

    Grâce aux bons soins prodigués par Corinne notamment, Doumia se refait une santé.

    Photo : Nathalie Bourreau

    Pendant que Doumia se remet, le refuge se bat pour que les violences subies « ne restent pas impunies ».

    Sa petite gueule est déformée.

    Sous son poil couleur sable, la peau est brûlée par les cigarettes.

    Son train arrière est affaissé et sa patte fracturée.

    Les deux vétérinaires qui ont eu à ausculter Doumia, très beau golden retriever de sept mois, n'ont pas manqué de le relever.

    Entre autres signes.

    « Fractures de la mandibule gauche, du bassin, nombreuses lésions cutanées de brûlures sur le thorax et l'abdomen, oedème et hématome sous cutané... »

    Ce mercredi, dans les locaux du refuge Des animaux et des hommes, à Bouguenais, Doumia passe la plupart de son temps allongée.

    À la caresser, on mesure les souffrances endurées.

    Et pourtant, Corinne estime qu'elle s'est déjà requinquée.

    C'est dire dans quel état elle l'a trouvée...

    Prostrée, amaigrie

    C'était il y a une semaine.

    « On avait reçu un appel anonyme dénonçant des maltraitances sur un chien », se souvient cette salariée du refuge.

    Corinne s'est présentée à l'adresse indiquée.

    « Mon chien ? Mais il va très bien mon chien ! », lui a répondu le jeune propriétaire bien mis.

    Elle a vite observé le contraire.

    Prostré, l'animal ne pesait que douze kilos.

    « Il fallait l'emmener au plus vite », se souvient-elle.

    « Elle était tellement mal en point qu'on n'était même pas sûr de la sauver... »

    Par chance, le jeune homme accepte de signer l'attestation d'abandon.

    Corinne ravale sa colère et file chez le premier vétérinaire.

    « On ne pouvait pas laisser passer ça ! »

    Aujourd'hui, le jeune golden n'est plus sous morphine, mais toujours sous anti-inflammatoires.

    Il se remet doucement d'un long mois de violences.

    En attendant qu'il subisse plusieurs opérations lourdes, Corinne, elle, se bagarre.

    Dès lundi, une plainte a été déposée en gendarmerie.

    « On ne pouvait pas laisser passer ça ! », estime aussi la présidente du refuge, Dominique Bacot.

    « Malheureusement, on le sait, la justice ne suit pas quand il s'agit de violences ordinaires subies par les animaux.

    Mais là, c'est du sadisme, de l'acharnement !

    Il a fallu la jeter contre les murs pour la mettre dans cet état ! »

    Depuis le temps qu'elles recueillent 300 chiens et chats par an, dans un sale état parfois, Corinne et Dominique n'ont jamais vu une procédure aboutir à une condamnation.

    Mais ces deux-là ne sont pas du genre à baisser les bras.

    Pour donner « plus de poids » à cette action, elles entendent d'ailleurs solliciter le soutien de 30 Millions d'Amis, de la fondation Bardot et de la SPA.

    Les courriers sont déjà prêts.

    Anne-Hélène Dorison
    anne-helene.dorison@presse-ocean.com

    Pour aider le refuge, contactez le 02 40 26 90 00.

    http://www.presseocean.fr/actu/actu_detail_-Un-chien-brule-a-la-cigarette-_9179-1234270_actu.Htm

    Pétition : http://lapetition.be/en-ligne/petition-6122.html