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  • Sarthe : " Gare aux plombs de chasse qui s'égarent !"

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    Karine Romet devant les volets roulants de sa maison touchée par des plombs de chasse perdus.


    La chasse, c'est chouette !

    Surtout pour cette riveraine de Saint-Pavace dont la maison et le matou ont été les victimes collatérales de tirs approximatifs.

    Calinou a changé de regard. Par excès de coquetterie ?

    Pas vraiment.

    Ce matou de gouttière est probablement une victime collatérale des chasseurs qui ont repris le sentier de la guerre depuis la fin septembre.

    Cible d'une volée de plomb, ce chat aux yeux vairon a depuis quelques jours un léger voile qui lui couvre l'oeil droit touché par un projectile.

    "Il a la tête couverte de petits plombs. On l'a amené samedi dernier chez le vétérinaire",explique sa maîtresse.

    Et ce n'est pas tout.

    En fin de semaine dernière, cette habitante de Saint-Pavace qui habite à un jet de pierre de la rocade Nord a eu une autre mauvaise surprise.

    La façade de sa maison située en contre bas d'un champ a été criblée de plombs de chasse. Il y a 11 trous dans un premier volet.

    Et une dizaine dans celui d'à côté.

    Tous à hauteur d'homme.

    Sans oublier plusieurs impacts sur le crépi du mur extérieur.

    Pas vraiment rassurant.

    « Ces vitres donnent dans le salon. Dans la maison, il y a trois enfants de 2, 9 et 12 ans »,s'inquiète Karine Romet, une enseignante de 37 ans.

    « J'ai un autre chat de race de 10 kg que je ne sors plus. Un jour, ils vont le prendre pour un lièvre. Jusqu'où ça va aller ? », se demande-t-elle.
    «
    Ils » ? ce sont les chasseurs des environs qui ont visiblement pris l'habitude de pratiquer leur hobby un peu trop près de son habitation.

    Ou de tirer n'importe comment.

    « Les gendarmes sont passés faire les constatations. Je vais porter plainte contre X pour dégradations et mise en danger de la vie d'autrui », détaille la jeune femme pour qui la coupe est pleine.

    « L'année dernière, mon mari a déjà pris une volée de plombs en fin de course. Aujourd'hui, je tire la sonnette d'alarme. »

    Igor Bonnet

    Ouest-France

    http://www.lemans.maville.com/actu/actudet_-Gare-aux-plombs-de-chasse-qui-s-egarent-_dep-749703_actu.Htm

  • Fourrure : la peau des uns pour le manteau des autres (Luce Lapin)

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    [ATTENTION : Luce Lapin omet de préciser dans son article qu'il ne faut pas non plus acheter de fourrure dite "synthétique" : il s'avère trop souvent qu'il s'agit en fait de vraie fourrure, étiquetée "synthétique" par des personnes peu scrupuleuses afin de tromper le consommateur.]

    Mi-novembre, plus de 4 000 manteaux et vestes de fourrure de chiens viverrins et de chats, en provenance de Chine, ont été saisis par les douanes françaises.

    Ce commerce est interdit en France depuis 2006, et cette interdiction sera étendue fin 2008, donc très bientôt, à l’Union européenne.

    Deux millions de chiens et de chats servent ainsi de vêtements chaque année dans le monde.

    En Chine, premier producteur mondial de fourrure, aucune législation ne réglemente les fermes d’élevage : n’importe qui peut ouvrir une ferme, et l’accès y est strictement interdit à toute personne extérieure.

    Les maladies et les blessures, dues à l’automutilation, sont fréquentes.

    Des millions de visons, renards, viverrins (chiens sauvages), lapins, chats sauvages sont sacrifiés chaque année pour l’industrie de la fourrure.

    Les enquêtes ont montré des ouvriers frappant la tête des animaux contre le sol pour les assommer et arrachant ensuite leur peau, alors que ces derniers sont encore pleinement conscients.

    Écorchés, certains animaux bougent encore, et leurs souffrances sont énormes.

    http://www.veganimal.info/IMG/jpg/lapindepece01.jpg

    En Norvège, contrairement à ce que prétend l’industrie norvégienne de la fourrure, une enquête récente du Réseau pour la liberté des animaux (Network for Animal Freedom) a mis au jour, durant l’été dernier, d’épouvantables conditions d’hygiène et de traitement dans plus de 100 fermes d’élevage :

    « Nous avons constaté des violations et des conditions indéfendables sur l’ensemble des exploitations agricoles.

    Des conditions d’hygiène déplorables, des animaux baignant dans leurs excréments, des cadavres d’animaux morts laissés au fond des cages ainsi que des carcasses jetées aux ordures, à l’extérieur des exploitations.

    Les animaux ont montré des signes évidents de stress et plusieurs troubles du comportement ont été remarqués, parfois une extrême peur de l’être humain.

    Des cages trop petites, détériorées ou dépourvues de protection contre les intempéries, etc.

    En plus de ces conditions choquantes, presque toutes les fermes visitées violaient les règles de sécurité et de protection de l’environnement.

    Le Réseau pour la liberté des animaux a déposé des rapports de police contre chacune des exploitations inspectées.

    Nous exigeons que les autorités norvégiennes pour la sécurité alimentaire enquêtent sur l’ensemble de l’industrie.

    Toutefois, ce ne sera en aucun cas suffisant.

    Les illégalités de l’élevage d’animaux à fourrure sont si graves que c’est devenu hors contrôle.

    Notre enquête montre que les animaux à fourrure sont abusés, maltraités et malades, et ce, que les fermes soient en règle ou non.

    C’est pourquoi notre Réseau exige une interdiction contre l’élevage d’animaux à fourrure… comme étant la seule solution possible. »

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    Dans nos élevages, les animaux sont-ils mieux traités ?

    N’accusons pas uniquement les Chinois et les Norvégiens de ce que nous, Français, sommes également capables de leur infliger.

    En France, la fourrure, combien ça tue ?

    Électrocutés, gazés, piégés, écorchés vifs, empoisonnés, les animaux qui « finissent » en manteaux n’ont pas, chez nous, eux non plus, une fin plus douce.

    L’électrocution reste la façon la plus prisée pour donner la mort.

    Afin que la précieuse fourrure ne soit pas abîmée, des électrodes sont introduites dans la bouche et dans l’anus de l’animal.

    Sous la douleur, il hérisse le poil, ce qui rend le futur manteau plus « bouffant ».

    Le gâchis est énorme : un simple col de fourrure autour d’une capuche, c’est un renard entier sacrifié à la déesse Mode.

    Dans les élevages, les cages sont sales et minuscules.

    Une courte vie de souffrances autant physiques que psychologiques.

    Pour savoir ce qu’on a sur le dos quand on porte de la fourrure, il faut considérer, sans hypocrisie, le nombre d’animaux tués pour un manteau de castor : 10-12, chinchilla : 130-200, hermine : 180-240, loutre : 10-16, martre : 40-50, opossum : 30-40, renard : 15-20, vison : 60-80, zibeline : 60-70 - liste malheureusement non exhaustive.

    Aujourd’hui, les fourrures synthétiques sont aussi belles et chaudes que la vraie fourrure.

    On a le choix.

    Entre la cruauté et l’amour de la vie.

    Alors, pour ne pas avoir de cadavres sur le dos… ni sur la conscience, portez des fourrures synthétiques !

    Luce Lapin

    Pour en savoir plus (attention, certaines images et videos peuvent être perturbantes pour des enfants) :

    www.fourrure-torture.com

    www.petafrance.com

    www.forbypels.no

    http://www.lejournalnature.com/ljnblogmain/?p=419

  • Risque d'explosion sur la centrale nucléaire de Cruas-Meysse (Ardèche)

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    Communiqué de la CRIIRAD, 18 novembre 2008

    www.criirad.org

    L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) vient d'informer les médias de la mise en demeure qu'elle a adressée le 13 novembre 2008 au directeur de la centrale EDF de Cruas-Meysse.

    La CRIIRAD a pris connaissance des documents de l'ASN et publie ci-dessous un premier niveau de réaction. Une analyse en profondeur nécessite plus de temps pour obtenir les documents et informations nécessaires auprès de l'exploitant et des autorités.

    Les dysfonctionnements mis en évidence à Cruas-Meysse sont présentés par l'Autorité de Sûreté Nucléaire - autorité en charge du contrôle des installations nucléaires - comme particulièrement graves.

    Selon l'ASN, ils concernent en effet un « risque d'explosion » susceptible, en outre, « d'endommager des éléments essentiels au maintien de la sûreté ou de conduire à une rupture du confinement ».

    La mise en demeure publiée par l'ASN signale des canalisations mal entretenues, oxydées et corrodées alors qu'elles servent au transport des fluides explosifs, dénonce l'absence de contrôles périodiques permettant de vérifier leur état et d'identifier les défauts d'étanchéité, précise que ces canalisations ne figurent pas sur les plans mis à disposition des services d'incendie (1) .

    Tout ceci en violation d'une réglementation datant de 1999 (2).

    Dans ces conditions,

    1. Comment se fait-il que l'ASN ait accordé, en 1999, un délai de 6 ans ( !?) à EDF pour se mettre en conformité avec les prescriptions de cet arrêté ?

    2. Comment se fait-il qu'à l'issue d'un délai aussi long, l'ASN se soit apparemment contentée d'un courrier d'EDF indiquant qu'à une exception près (mais qui ne concernait pas le risque d'explosion) l'ensemble des actions de mise en conformité étaient réalisées et qu'elle ait encore attendu 2 ans et 7 mois pour effectuer une inspection destinée à vérifier si les déclarations d'EDF
    étaient étayées et la mise en conformité effective ?

    3. Comment se fait-il que l'inspection des 25 et 26 septembre n'ait pas donné lieu à injonction, qu'il ait fallu une seconde inspection le 24 octobre, puis encore 3 semaines pour qu'une mise en demeure soit adressée à l'exploitant, soit au total un délai supplémentaire d'un mois et demi ?

    4. Et comment se fait-il que la mise en demeure du 13 novembre accorde encore à EDF un délai de 3 mois pour se mettre en conformité. avec des prescriptions qui datent de 1999 ?

    5. Et comment se fait-il que l'obligation de veiller à l'étanchéité de canalisations transportant des matières radioactives, corrosives, inflammables ou explosives ne date que de 1999 ?

    Est-ce que cette obligation n'existait pas dès la mise en service des 4 réacteurs de Cruas-Meysse en 1984 - 1985 ?

    Si elle existait, cela veut dire qu'EDF fonctionne depuis plus de 23 ans sans contrôler correctement ce paramètre clef et sans que les autorités de contrôle ne s'en émeuvent.

    Si ce n'est pas le cas et qu'il a fallu attendre 1999, soit 15 ans après le démarrage, pour que ces contrôles basiques mais essentiels soient obligatoires, c'est véritablement scandaleux.

    On ne sait laquelle de ces 2 options est la plus préoccupante.

    Une fois encore, les constats de terrain laissent entrevoir un fonctionnement du parc électronucléaire français très éloigné des discours publicitaires des exploitants et d'une technologie « high tech » soumise à des contrôles draconiens : des canalisations corrodées, des défauts de surveillance et de signalisation. on ne peut que s'interroger sur le sens qu'a l'exploitant de ses responsabilités.

    Comment se fait-il qu'il néglige des contrôles aussi déterminants pour la sûreté de son installation ?

    De toute évidence, au moins 3 autres centrales nucléaires sont concernées : Le Blayais en Gironde, Civaux dans la Vienne et Golfech en Tarn-et-Garonne.

    Pour les autres installations nucléaires, on est dans l'expectative : sont-elles absentes de la liste car le risque « explosion » y est correctement géré, ou parce que leur conformité aux prescriptions de 1999 n'a pas encore été contrôlée ?

    Compte tenu des conséquences majeures d'un accident nucléaire, avant tout sur le plan sanitaire mais également environnemental, agricole, touristique et économique, des dysfonctionnements aussi graves devraient faire l'objet d'une enquête approfondie portant sur la gestion de l'exploitant mais également sur la fiabilité de l'encadrement réglementaire.

    Il faudrait s'interroger sur la place centrale accordée à l'auto-surveillance, sur les passerelles aménagées entre exploitants d'activités à risques et contrôleurs, sur les arbitrages entre
    rentabilité et sûreté ...

    Malheureusement, la loi du 13 juin 2006 a organisé la quasi impunité de l'ASN.

    Quant à l'exploitant, les délais successifs de mise en conformité en disent long sur la « rigueur » des contrôles auxquels il est soumis.

    La loi a par ailleurs strictement limité, et depuis longtemps, sa responsabilité en cas d'accident.

    C'est la population qui en supportera, et sur tous les plans, les conséquences.

    Elle a donc intérêt à être exigeante et à demander des comptes sur la façon dont les activités nucléaires sont gérées et contrôlées.

    La CRIIRAD
    471 av. Victor Hugo
    26000 VALENCE
    04 75 41 82 50

    www.criirad.org

    (1) Des incendies se produisent régulièrement sur les sites nucléaires. Le fait que les services de secours ignorent la localisation de canalisations susceptibles d'exploser et d'aggraver considérablement la situation, laisse présager le pire en cas de problème. Il s'agit pourtant là du B. A. BA de la gestion des sites à risque.

    (2) Arrêté du 31 décembre 1999 fixant la réglementation technique générale destinée à prévenir et limiter les nuisances et les risques externes de l'exploitation des installations nucléaires de base.

    [rezo-actu]  -  Liste de diffusion sur le nucléaire et ses alternatives.
    Les informations diffusées sur cette liste ne reflètent pas nécessairement le point de vue du Réseau "Sortir du nucléaire" - http://www.sortirdunucleaire.org

  • Témoignage : "A partir d'aujourd'hui, je suis végétarien"

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    Je suis actuellement en déplacement à "Freibug im Breisgau" en Allemagne.

    Je travaille dans un bureau situé dans une zone industrielle qui a malheureusement comme voisin un abattoir.

    Hier après-midi, j'étais dérangé par des sirènes de je ne sais combien de voitures de la polizei qui entouraient l'abattoir.

    Je suis sorti voir se qu'il se passe  en fait un taureau (le même que ce taureau sauvage que j'ai pris en photo) s'était échappé d'un enclos  peut-être sentait-il le sort qu'il lui était destiné ?

    Il était comme fou et se jetait sur tout se qui bougeait.

    Un des policiers était armé d'un engin entre le fusil et le canon (un tireur d'élite m'a t-on dit).

    Il a épaulé ce taureau épuisé par ce stress et qui avait des yeux qui avaient l'air de supplier la grâce.

    Le policier, sans hésiter, a tiré.

    Je ne connais pas la puissance du projectile, mais il a fait "exploser" la tête du taureau qui gisait à présent dans une mare de sang.

    Un chariot élévateur de l'abattoir a emmené ce splendide animal vers la chaîne de dépeçage en le traînant au sol laissant une trace de sang impressionnante.

    Je suis reparti dans mon bureau avec un sentiment de révolte en pensant à cet animal qui devait être dans la nature 24 heures avant.

    On entend souvent des animaux hurler.

    Que se passe-t-il dans la tête de ces animaux avant d'être abattus ? Se rendent-ils comptent de leur sort ?

    Pour moi c'est juré devant le Post pour témoin, JE NE MANGE PLUS DE VIANDE.

    De plus les mangeurs de viandes sont certainement plus exposés aux risques de cancer du colon !

    http://www.lepost.fr/article/2008/11/18/1330291_a-partir-d-aujourd-hui-je-suis-vegetarien.html

  • Dole : massacre de marcassins (suite) (Le Progrès)

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    Le Progrès - Lyon

    Dole,  18 novembre 2008

    Massacre de marcassins (suite)

    Nous relations vendredi cette tuerie de sangliers aux abords de Solvay, le 9 novembre.

    En fait, nul marcassin parmi eux, mais un mâle d'une cinquantaine de kilos et cinq autres petits sangliers d'environ 25 kg. « Mais ils n'avaient plus leurs rayures » précise Richard Amprino, président de l'AICA Tavaux-Abergement-la-Ronce.

    Pourchassés par les chiens, les animaux, qui venaient de Damparis se dirigeaient en direction de Saint-Aubin.

    Le bassin était sans eau, mais le linoléum, glissant, les empêchait de sortir.

    « Et une dizaine de chiens étaient dedans également, qui risquaient de se faire écharper » explique Antoine Bouchard, président de l'ACCA de Damparis. « Il fallait bien prendre une décision ».

    Les six sangliers, dont l'un avait été blessé par balle à une patte et qui étaient tous assaillis par les chiens, ont donc été tués à la dague, histoire de ne pas abîmer le revêtement.

    Jean-Pierre Perdrizet, qui préside l'association de chasse Solvay, dénonce, lui, « une minorité de chasseurs irresponsables ».

    À suivre ?

  • Végétariens : plus intelligents ? (Femme Actuelle)

    http://escapes.unblog.fr/files/2008/03/qi.jpg

    Einstein soutenait la cause végétarienne et a franchi le pas un an avant sa mort

    Plus un enfant a un quotient intellectuel (QI) élevé, et moins il développe un goût pour la viande, d'après un article publié dans la revue médicale British Medical Journal.

    L'étude a porté sur 8.170 hommes et femmes âgés de 30 ans et ayant participé à une étude de cohorte depuis leur naissance, et sur lesquels un test de QI a été effectué à l'âge de dix ans.

    D'après les résultats, les enfants qui ont un QI élevé seraient naturellement attirés par un régime végétarien.

    Selon les auteurs de l'étude, il y a une attirance naturelle des gens intelligents vers des régimes alimentaires bons pour la santé.

    De nombreuses études ont montré que le régime végétarien est associé à une baisse des risques de maladies cardiovasculaires, d'obésité, et d'hypercholestérolémie.

    On sait également que les personnes avec un QI très élevé ont tendance à avoir un comportement plus respectueux pour leur santé.

    Ils fument généralement moins, font plus de sport, et ont une pression artérielle moins élevée.

    Parmi les personnes étudiées, les jeunes femmes étaient les plus à même d'être végétariennes, de même que les personnes d'un milieu social favorisé.

    D'après les auteurs de l'étude, de nouvelles données sont nécessaires pour savoir quel est le rôle de l'éducation dans l'adoption d'un régime végétarien par un adolescent, et si les personnes végétariennes viennent généralement de familles végétariennes.

    http://www.femmeactuelle.fr/sante/news-sante/les-vegetariens-plus-intelligents-00568

  • Animal Liberation Hallmarks

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    Objectif des Animal Liberation Hallmarks

    Les Animal Liberation Hallmarks fournissent une plate-forme pour les groupes et les individus qui perçoivent la libération animale comme une lutte pour la libération tant des animaux humains que des animaux non humains et qui veulent en exclure les groupes et individus racistes, sexistes, homophobes, intégristes religieux ainsi que prévenir l'infiltration de ces éléments dans le mouvement pour la libération animale.

    Les ALH sont pensés, entre autres, pour faciliter le contact entre groupes pour la libération animale.

    Pourquoi les Hallmarks sont-ils importants ?

    Le mouvement pour la libération animale lutte non seulement pour la libération de tous les animaux non humains mais aussi pour les animaux humains.

    En tant que mouvement d'émancipation, il refuse toute forme de discrimination sur la base de l'appartenance d'espèce, de race, d'orientation sexuelle, de croyance religieuse ou de toute autre distinction arbitraire.

    Les animaux, comme les humains, sont capables d'éprouver du plaisir et de la douleur, ils montrent du plaisir dans le fait de vivre leur vie et de satisfaire leurs intérêts.

    Dans ce sens, leur intérêts doivent être respectés de manière égale aux intérêts des humains.

    Les individus et associations qui déclarent faire partie du mouvement de libération animale mais qui discriminent arbitrairement les humains ont une interprétation incohérente de la philosophie qui est à la base du mouvement de libération animale, étant donné qu'il est incohérent de refuser le spécisme sans refuser le racisme etou le sexisme.

    Dans les trois cas il s'agit de ne pas prendre en compte, ou de moins prendre en compte les intérêts d'individus, sur la base de leur appartenance à un sexe, une race, ou une espèce.

    Les personnes et associations qui entretiennent des relations hiérarchiques avec d'autres individus sont elles aussi en désaccord avec les idées qui sous-tendent le mouvement de libération animale, étant donné qu'elles soutiennent que certains individus ont plus de valeur et d'importance que d'autres individus.

    La vision hiérarchique entre en conflit avec l'idée que les intérêts de tout le monde doivent être respectés, indépendamment de leur différence.

    Pour ces raisons il est nécessaire de se dissocier des groupes et des personnes qui ont une idée incohérente du mouvement de libération animale.

    On doit empêcher que les groupes de ce type aient un rôle dans le mouvement de libération animale.

    Comment les Hallmarks fonctionnent-ils ?

    L'idée est que tous les groupes intéressés, et qui agissent en accord avec les trois points de l'ALH, puissent utiliser le logo dans leur page web, sur leur flyers, posters, etc.

    De cette manière, les groupes et les individus adoptent une position claire contre la domination, l'exploitation et la discrimination des animaux humains et non humains, en prévenant l'infiltration dans le mouvement de libération animale de groupes et d'individus homophobes, racistes ou sexistes.

    Pour faciliter le contact et la collaboration entre les groupes adhérant aux ALH, une liste des groupes sera publiée sur la page web des ALH.

    Histoire du projet

    ALH est un projet né en 2008 grâce au travail d'activistes en Suisse.

    C'est le produit de discussions collectives dans une culture de démocratie de base.

    Contactez nous par e-mail si vous voulez adhérer au projet !

    Pour plus d'information : http://al-hallmarks .net/

  • Suisse : Initiative pour la création d'une fonction d'avocat des animaux

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    Des élus de tous bords ont plaidé à Berne en faveur de l'initiative réclamant la création d'une fonction d'avocat des animaux dans tous les cantons.

    Ils s'appuient sur le bon bilan du modèle de Zurich, seul canton à offrir aux animaux un véritable défenseur.

    Les Chambres fédérales ont en effet refusé fin 2006 de créer un poste de défenseur du monde animal.

    Pire : selon le conseiller national Ruedi Aeschbacher (PEV/ZH), le nouveau code de procédure pénale ne permettra même plus dès 2010 à l'avocat cantonal zurichois d'intervenir efficacement.

    Ses compétences et son bien fondé sont pourtant reconnus largement, en particulier par la Conférence des ministères publics et des procureurs généraux.

    Celle-ci suit ainsi depuis le 1er septembre les recommandations de sanctions unifiées que leur a présentées Antoine Goetschel, l'avocat des animaux zurichois.

    Les actes de cruauté envers les animaux seront donc au moins désormais sanctionnés sévèrement partout en Suisse.

    Cette avancée ne vaut en revanche rien si, en amont, les auteurs de délits ne sont pas dénoncés.

    Là encore l'existence d'un avocat des animaux renforce l'efficacité, au regard des statistiques de la Fondation pour l'animal en droit.

    Ainsi le tiers des 572 procédures ouvertes en 2006 en Suisse dans des affaires de la protection des animaux l'ont été dans le canton de Zurich.

    Aucun cas n'a en revanche été signalé dans les cantons d'Appenzell (AI), Genève, Soleure, du Tessin, d'Uri et du Valais, a fait savoir la conseillère nationale Tiana Angelina Moser (Verte libérale/ZH).

    Privés de parole, contrairement à la nature qui dispose du droit de recours des associations, les animaux ne peuvent se défendre seuls.

    C'est notamment parce qu'ils ne peuvent s'exprimer ni participer à la procédure que les animaux ne voient pas tous les cas de cruautés à leur égard portés devant la justice, a constasté M. Aeschbacher.

    http://www.letemps.ch/template/static.asp?ats=20081118105626780172194810700_brf022.xml

  • Canada : une meilleure protection pour les animaux en Ontario

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    Ministère de la Sécurité communautaire et des Services correctionnels : une meilleure protection pour les animaux en Ontario

    Le gouvernement McGuinty modernise les lois réprimant la cruauté envers les animaux

    TORONTO, le 17 nov. /CNW/ -

    NOUVELLES

    Les gens qui maltraitent des animaux seront passibles d'emprisonnement, d'amendes élevées et d'une interdiction à vie d'être propriétaire d'un animal en vertu de la loi sur la protection des animaux la plus rigoureuse du Canada.

    Adoptée aujourd'hui par l'Assemblée législative de l'Ontario, la Loi ontarienne de 2008 sur le bien-être des animaux (la Loi) est la première modernisation en profondeur des lois sur la protection des animaux depuis 1919.

    Exemples de changements importants apportés dans la nouvelle loi :

    - Créer de nouvelles infractions provinciales, comme faire en sorte qu'un animal soit en détresse ou permettre que l'animal soit en détresse.

    - Octroyer aux agents de la Société de protection des animaux de l'Ontario (SPAO) le pouvoir d'inspecter des lieux, autres que des habitations, où les animaux sont gardés pour l'exhibition, le spectacle, l'hébergement, la location ou la vente.

    - Exiger que le vétérinaire qui a des motifs raisonnables de croire qu'un animal a été ou est maltraité ou négligé fasse rapport de son opinion et le protéger contre toute action subséquente.

    - Etendre l'application de la loi aux zoos.

    La loi crée aussi des exemptions adéquates pour les soins vétérinaires, les soins dispensés aux animaux d'élevage ou aux animaux sauvages, et respecte les domaines déjà réglementés par d'autres lois.

    CITATION

    "La date d'aujourd'hui est une journée historique pour notre province, pour ce qui est de la protection des animaux. L'Ontario a adopté une loi qui nous dote des lois en matière de protection des animaux les plus rigoureuses du Canada et qui remet entre les mains de la justice un plus grand nombre d'auteurs de mauvais traitements" , a affirmé le ministre de la Sécurité communautaire et des Services correctionnels, Rick Bartolucci

    (http://www.mcscs. jus.gov.on. ca/french/ about_min/ bio_fr.html).

    FAITS EN BREF

    - La Société de protection des animaux de l'Ontario fait des enquêtes sur environ 17 000 allégations de cruauté envers des animaux chaque année.

    - On estime qu'il y a plus de 50 zoos en Ontario, ce qui est plus que le nombre de zoos existants dans toutes les autres provinces, tous chiffres confondus.

    - Citation historique : "On peut juger de la grandeur d'une nation et de son progrès moral par la façon dont les animaux y sont traités." (Mahatma Gandhi)

    POUR EN SAVOIR PLUS

    Renseignements sur le bien-être des animaux en Ontario
    (
    http://webx. newswire. ca/click/ ?id=f8266b563294 a83).

    Renseignements sur la Société de protection des animaux de l'Ontario
    (
    http://www.ontarios pca.ca/).

    DOCUMENT D'INFORMATION
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    DES CHANGEMENTS POUR AMELIORER LE BIEN-ETRE DES ANIMAUX

    Une fois la nouvelle loi proclamée, elle modifierait la Loi sur la Société de protection des animaux de l'Ontario afin de mieux protéger les animaux de la province.

    Il s'agit des premiers véritables changements à la loi depuis sa présentation en 1919.

    Les principaux changements sont les suivants :

    NOUVEAUX POUVOIRS D'INSPECTION ET DE PROTECTION DES ANIMAUX

    - Créer des normes de soins pour tous les animaux.

    - Octroyer aux agents de la SPAO le pouvoir d'inspecter des lieux, autres que des habitations, où les animaux sont gardés pour l'exhibition, le spectacle, l'hébergement, la location ou la vente.

    - Autoriser la SPAO à saisir un animal mort ou à prendre des échantillons aux fins d'une enquête.

    - Conférer le droit de retirer un animal à son propriétaire ou gardien si celui-ci a été accusé d'une infraction et s'il existe des motifs raisonnables de croire que du mal pourrait lui être fait s'il était restitué à son propriétaire.

    NOUVELLES INFRACTIONS PROVINCIALES

    Créer de nouvelles infractions provinciales dans la Loi sur la Société de protection des animaux de l'Ontario pour les actes suivants, notamment :

    - Faire en sorte qu'un animal soit en détresse ou permettre que l'animal soit en détresse.

    - Dresser un animal pour le combat avec d'autres animaux ou permettre de tels combats ni être propriétaire ou en possession de structures ou d'équipement utilisés dans les combats d'animaux ou pour le dressage d'animaux pour le combat.

    - Ne pas respecter les normes de soins pour tous les animaux.

    - Faire ou causer du mal à un animal d'assistance policière.

    - Gêner ou entraver l'action d'un inspecteur ou d'un agent de la Société de protection des animaux de l'Ontario.

    - Déposer une plainte délibérément fausse à la SPAO.

    - Ne pas respecter une ordonnance de la Commission d'étude des soins aux animaux.

    - Créer des sanctions adéquates pour les nouvelles infractions, y compris l'emprisonnement d'une durée maximale de deux ans, des amendes maximales de 60 000 $ et une interdiction d'être propriétaire d'un animal pour toute la vie.

    PROTEGER LES PRATIQUES EXISTANTES

    - Créer des exemptions adéquates pour les soins vétérinaires, les soins dispensés aux animaux d'élevage ou aux animaux sauvages.

    - Respecter les domaines déjà réglementés par d'autres lois, comme les animaux servant à la recherche et la réglementation municipale sur le contrôle des animaux.

    RAPPORT OBLIGATOIRE

    - Exiger que le vétérinaire qui a des motifs raisonnables de croire qu'un animal a été ou est maltraité ou négligé fasse rapport de son opinion et le protéger contre toute action subséquente.

    CLARIFIER LA LOI EXISTANTE

    Les modifications apportées à la loi existante portent notamment sur les aspects suivants :

    - Définir le terme "propriétaire" ou "gardien" pour ajouter que c'est l'adulte qui est responsable si un mineur est propriétaire d'un animal et préciser la responsabilité personnelle lorsqu'un organisme ou une entité commerciale est propriétaire d'un animal.

    - Clarifier le pouvoir des agents de la SPAO à pénétrer sans mandat dans des lieux, autres qu'une habitation, s'ils ont des motifs raisonnables de croire qu'un animal s'y trouve dans un état de détresse pressante.

    - Préciser qu'un ordre de la Société de protection des animaux de l'Ontario n'est pas suspendu par un appel interjeté devant la Commission d'étude des soins aux animaux.

    - Autoriser la Commission d'étude des soins aux animaux à ordonner la prise en charge, par l'une des parties à l'appel, des coûts occasionnés par les soins fournis provisoirement aux animaux ou les coûts de l'exécution d'un ordre.

    COORDONNER LES ACTIVITES AVEC LE POUVOIR MUNICIPAL

    - Sans empiéter sur le règlement municipal applicable, en cas d'incompatibilité entre la Loi sur la Société de protection des animaux de l'Ontario et un règlement municipal, la disposition qui offre la plus grande protection aux animaux l'emporte.

    DOCUMENT D'INFORMATION
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    DES CHANGEMENTS PROPOSES POUR AMELIORER LE BIEN-ETRE DES ANIMAUX :

    SCENARIOS

    Une fois la nouvelle loi proclamée, elle modifierait la Loi sur la Société de protection des animaux de l'Ontario afin de mieux protéger les animaux de la province. Il s'agit des premiers véritables changements à la loi depuis sa présentation en 1919.

    Voici quelques exemples de l'impact qu'auraient les changements proposés sur des cas qui se sont récemment produits :

    TYSON LE KANGOUROU

    Scénario : Les observations d'un touriste australien, recueillies pendant un an, ont fait craindre qu'un kangourou était enfermé dans une très petite cage dans un zoo de la région de London.

    En vertu des lois actuelles : La SPAO n'a pas pu intervenir parce que les renseignements n'étaient pas assez récents pour lui permettre d'obtenir un mandat de perquisition et elle n'a pas pu observer l'animal dans une situation de détresse pressante.

    En vertu de la nouvelle loi : La SPAO pourrait inspecter n'importe quel zoo ou y pénétrer sans mandat si elle a des raisons valables de croire qu'un animal s'y trouve dans un état de détresse pressante.

    A.K. LE CHIEN

    Scénario : A Windsor, A.K., un chiot de race mixte, a eu les oreilles cruellement mutilées.

    En vertu des lois actuelles : La SPAO n'a pu poursuivre qu'en vertu du Code criminel.

    Elle a donc dû déterminer qui avait mutilé les oreilles du chiot et si l'acte avait été causé "délibérément" comme l'exige le Code criminel.

    En vertu de la nouvelle loi : La SPAO n'aurait qu'à déterminer qui est le propriétaire de l'animal et que la mutilation a bien eu lieu.

    La SPAO pourrait accuser le propriétaire de l'infraction de faire en sorte qu'un animal soit en détresse ou permettre que l'animal soit en détresse.

    Les peines provinciales incluent la possibilité d'une interdiction à vie d'être propriétaire d'un animal.

    JAGUAR ECHAPPE AU ZOO DE BRACEBRIDGE

    Scénario : Un jaguar s'est échappé de sa cage, dans un zoo de la région de Bracebridge, et a tué le chien du propriétaire du zoo avant d'être abattu par la police.

    En vertu des lois actuelles : Le ministère des Richesses naturelles a révoqué le permis du zoo et a saisi les animaux d'espèces locales, mais il n'avait pas compétence à l'égard du jaguar.

    La SPAO ne possédait aucun renseignement sur l'état de détresse de l'animal ou ne savait pas s'il posait un danger pour d'autres (et, en fin de compte, pour lui-même en étant enfermé dans une cage d'où il pouvait s'échapper).

    En vertu de la nouvelle loi : La SPAO pourrait inspecter les lieux et déterminer si les normes de soins prescrites ont été respectées, y compris, peut-être, si la cage du jaguar était suffisante, et prendre des mesures adéquates.

    CHIOTS EXPOSES A LA RAGE VENDUS DANS UN MARCHE AUX PUCES DE TORONTO

    Scénario : Des chiots infectés par la rage ont été vendus dans un marché aux puces de Toronto, ce qui a posé une menace grave pour la santé publique.

    En vertu des lois actuelles : La SPAO ne possédait aucun renseignement l'informant que ces chiots étaient en état de détresse et elle n'avait pas d'autre possibilité d'inspecter leur état.

    En vertu de la nouvelle loi : La SPAO aurait compétence pour inspecter les lieux où les animaux sont vendus et elle aurait décelé les problèmes de santé des animaux bien plus tôt. Elle aurait pu ainsi découvrir la source des chiots plus tôt.

    CHIENS LAISSES DANS DES VOITURES

    Scénario : Chaque été, la SPAO reçoit de nombreuses plaintes du public au sujet de chiens qui sont laissés dans des voitures et qui se trouvent dans un état apparent de détresse à cause de la chaleur ou de la déshydratation.

    En vertu des lois actuelles : La SPAO peut intervenir mais elle doit pouvoir observer l'animal dans un état de détresse pressante pour agir.

    Si l'animal n'est pas visible (par exemple, s'il se trouve sous un siège ou derrière des vitres teintées, dans le coffre ou dans la cabine d'une camionnette), la SPAO doit obtenir un mandat de perquisition.

    En vertu de la nouvelle loi : La SPAO pourrait agir sans attendre si elle a des motifs raisonnables de croire qu'un animal se trouve dans un état de détresse pressante (p. ex., si l'enquêteur de la SPAO pouvait entendre l'animal en détresse ou si la personne qui porte plainte a vu l'animal en détresse avant l'arrivée de la SPAO).

    Renseignements : Laura Blondeau, Bureau du ministre, (416) 325-4973 ;
    Anthony Brown, Direction des communications, (416) 314-7772.

    http://ogov.newswire.ca/ontario/ GONF/2008/11/17/c9365.html?lmatch=&lang=_f. html

  • Bordels du Nevada : où il est prouvé une fois de plus que l'abolition (et non la réglementation) est la seule solution

    http://wwwimage.cbsnews.com/images/2003/02/27/image542237x.jpg

    Le Nevada est le seul état des États-Unis où les maisons closes sont autorisées.

    Après deux ans d'enquête dans huit maisons closes du Nevada, Melissa Farley vient de sortir un livre –Prostitution and Trafficking in Nevada : Making the Connection– dont les conclusions sont bien loin des discours optimistes des défenseur-e-s de ces institutions.

    En effet, bien loin de profiter de meilleures conditions de vie que les femmes se prostituant illégalement, les prostituées de ces maisons closes légales sont souvent réduites à des conditions proches de l'esclavage ou de la vie pénitentiaire, enfermées dans leur chambre et n'ayant pas le droit de sortir.

    Nombre d'entre elles ont été victimes d'abus sexuels, de la part de clients comme de celle des propriétaires du bordel.

    L'un des proxénètes a en outre raconté à la journaliste que de nombreuses prostituées avaient été victimes d'abus sexuels étant enfant ou souffraient de maladies mentales.

    Les défenseur-e-s de ces institutions considèrent que celles-ci permettent d'éviter le proxénétisme qui pour eux/elles est une forme forme encore pire d'exploitation.

    L'enquête a démontré le contraire.

    Non seulement la plupart des prostituées des maisons closes sont victimes d'un proxénète à l'extérieur, mais en plus, la légalisation des maisons closes encourage l'ouverture de bordels clandestins.

    Enfin, Farley a démontré que l'existence de ces maisons closes autorisées pouvait avoir des conséquences directes sur l'attitude envers les femmes et les violences sexuelles.

    La majorité des étudiants de l'université du Nevada considère la prostitution comme normale et sont persuadés que violer une prostituée n'est pas vraiment un viol.

    Pour Farley, la solution passe par l'éducation sur la réalité de ces abus sexuels « légaux ». Une fois cette prise de conscience effectuée, elle pense qu'il ne sera plus question d'améliorer les conditions de vie des prostituées, mais bien d'abolir la prostitution.

    Source : The Guardian

    http://www.penelopes.org/xarticle.php3?id_article=6738