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Libération animale - Page 91

  • Pôle PASS : un symposium sur les méthodes alternatives aux tests sur animaux

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    Par Jean-Pierre Largillet

    PASS veut se mettre en pôle position sur les méthodes alternatives aux tests sur animaux.

    Le pôle de compétitivité Parfums, Arômes, Senteurs, Saveurs, qui s'est monté autour de Grasse, organise ainsi lundi 26 mai de 9h15 à 16 heures, au centre d'affaires de l'aéroport Nice Côte d'Azur (Terminal 1), la 1ère édition d’un symposium résolument international sur le thème de "L’enjeu des méthodes alternatives aux tests sur animaux en cosmétique".

    A partir de 2009, le 7è amendement à la Directive Cosmétique prévoit la suppression progressive des essais sur animaux. La mise en place de méthodes alternatives aux tests sur animaux est aussi un défi majeur pour l’industrie des ingrédients et cosmétiques.

    A 6 mois de l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation, le pôle PASS a souhaité réunir les principaux acteurs de la profession ainsi que des experts européens et internationaux engagés dans cette course contre la montre.

    En organisant cette manifestation, PASS se positionne également comme un acteur référent dans le domaine de la mise au point de modèles In Vitro. D'autant plus que depuis 2007, ce sont 3 nouveaux projets de R&D qui ont été labellisés sur cette thématique.

    A titre d'exemple sera présenté l’état d’avancement de 3 modèles appliqués à l’irritation cutanée et oculaire. Deux des projets appartiennent à des pôles de compétitivité :

    • Immunosearch, irritation cutanée (Pôle PASS, PACA) avec Hervé Groux
    • Virtual Skin Sensitisation, irritation cutanée (Cosmetic Valley, Eure et Loire)
    • Le projet concernant l’évaluation du pouvoir irritant oculaire est italien : VitroScreen qui présente un protocole pour les ingrédients et cosmétiques (VitroScreen Srl, In Vitro Research Laboratories, It) 

    En conclusion, c’est le rôle des pôles de compétitivité dans l’avancement de ces programmes qui sera discuté.

    Contact : inscription obligatoire mais participation gratuite : http://www.pole-pass.fr/symposium/home.html

    http://www.sophianet.com/wtm_article47587.fr.htm

  • Des militants n'ont pas réussi à stopper un massacre de kangourous en Australie

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    Des militants ont échoué mardi à faire cesser l'abattage très controversé de centaines de kangourous sur une base militaire près de la capitale de l’Australie, Canberra, un abattage que les défenseurs des droits des animaux ont qualifié de « barbare ».

    Deux militants qui avaient réussi à passer les lignes de sécurité et de policiers afin de libérer des kangourous se sont faits piéger par un leurre et se sont concentrés sur des kangourous confinés dans une fausse zone fermée, tandis que des vétérinaires endormaient et tuaient près de 400 kangourous dans une autre zone, d’après ce qu’a déclaré un militaire.

    « Les actes de ces militants se sont concentrés sur un petit nombre de kangourous qui avaient été capturés au préalable » a déclaré le porte-parole de la défense, le Brigadier Andrew Nikolic.

    Les autorités ont indiqué que les 400 kangourous gris, qui sont le symbole de l’Australie, menaçaient d’autres espèces locales menacées à proximité de la base militaire car ils mangeaient trop d’herbe.

    Au total 600 kangourous vivent sur la base militaire de communications de 200 hectares en périphérie de la ville de Canberra, et les militaires ont indiqué que ces kangourous mourraient de faim s’ils n’étaient pas capturés et tués avec des barbituriques.

    Le ministre des affaires étrangères Stephen Smith a nié le fait que l'abattage des kangourous nuirait à la réputation de l’Australie alors que les journaux locaux multiplient les caricatures montrant le blouson d’un australien affichant un trou fait par une balle à la place qu’occupe habituellement le kangourou sur ces blousons traditionnels.

    « Des abattages et des battues ont déjà été organisés dans le passé en Australie. Ils pourraient encore avoir lieu à l’avenir » a indiqué Stephen Smith.

    Près de 4 millions de kangourous sauvages sont tués chaque année en Australie pour contrôler la population et empêcher une reproduction excessive. Au total près de 50 millions de kangourous vivent en Australie.

    Les militants pour les droits des animaux ont écrit à l’ancien Beatles Sir Paul McCartney et à son ex-femme Heather Mills pour leur demander de financer un programme de relocalisation des kangourous de 714000 dollars qui a été rejeté par le gouvernement comme étant trop coûteux.

    « Heather Mills a déclaré qu’elle donnerait tout l’argent qu’elle recevrait de son divorce avec Paul MCCartney aux groupes de défense des droits des animaux » a déclaré la porte-parole Angie Stephenson du groupe Animal Liberation NSW.

    En Mars dernier, Paul McCartney est apparu sur une vidéo postée sur un site Internet mis en place par le groupe de défense des droits des animaux Viva! pour condamner l'abattage prévu en Australie et pour protéger les kangourous de ce « massacre honteux ».

    http://www.actualites-news-environnement.com/16044-kangourous-abattage-Australie.html

  • En une du Dauphiné Libéré : "Le lapin de batterie dans les étals suisses, c'est fini"

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    D’après les observations des associations de protection des animaux, un lapin élevé en batterie bénéficie uniquement de l’espace d’une feuille A4 dans sa cage.

    C’est la guerre du lapin - Grâce au lobbying de leurs associations, les protecteurs suisses des animaux ont obtenu des chaînes de supermarchés le retrait des rayons des lapins produits en France.

    Motif : des conditions d’élevage jugées inacceptables. P. 3

    LES SUISSES NE VEULENT PLUS EN IMPORTER DE FRANCE - Dans les supermarchés suisses - comme ici à la Coop de la Praille -, on ne trouve donc plus de lapin produit en France. Le DL / Julien BAUER

    * * *

    HAUTE-SAVOIE / CONSOMMATION

    Dégoûtés, les Suisses nous font le coup du lapin.

    Le lapin de batterie dans les étals suisses, c'est fini. Depuis le mois de mars, les grands noms de la distribution helvète ferment un à un la porte aux éleveurs qui pratiquent l'élevage intensif.

    Point de départ de la fronde : la diffusion d'un reportage sur une télé alémanique. Ce dernier dénonçait les conditions d'élevage de lapins italiens. Dès le lendemain de la diffusion, Manor retirait de ses étals sa viande d'origine italienne.

    Depuis, appuyé par le lobbying de Kagfreiland, association suisse de protection des animaux, d'autres chaînes d'hypers et de supermarchés suisses ont suivi. Notamment Migros, Coop, Denner ou plus récemment Globus.

    Et cet embargo sur le lapin italien vaut aussi pour la France. Normal, « entre Italie et France, les conditions d'élevage sont similaires », explique Brigitte Gothière, porte-parole de L214, une association de protection des animaux d'élevage.

     Le sujet, elle le connaît bien. L'association vient de rendre publique une enquête menée durant six mois sur la filière lapine. Ses conclusions ? « Édifiantes ! » Promiscuité, apathie, développement de maladies...

    « L'élevage en cage ne peut répondre aux besoins des animaux », tranche Brigitte Gothière. L'élevage en cage concerne pourtant selon elle 99 % de la filière française.

    « D'un point de vue purement commercial, c'est mauvais »

    À Genève, dans les rayons de Manor, ce sont aujourd'hui les lapins hongrois qui se sont substitués à la viande d'origine italienne et française. Réactions dans l'hyper ? Bien moins achalandé au moment de Pâques, puisque Manor venait tout juste de révoquer son ancien fournisseur, les clients ont fait grise mine.

    Un choix éthique qui se traduirait donc en flop commercial ? « Quand on l'explique aux clients, ils finissent par comprendre », défend Walter Manzi, responsable de l'alimentation dans le grand magasin genevois.

    Il l'admet pourtant : « D'un point de vue purement commercial, c'est mauvais ». Tant pis. L'enseigne ne reviendra pas en arrière. « Le plus important reste la transparence. À long terme, notre engagement est la meilleure solution. C'est en tout cas notre philosophie. »

    Une éthique toute suisse que les associations de protection peinent à voir transposer en France. « Les normes suisses sont bien plus élevées qu'en Europe et il y a une autre mentalité, une meilleure adéquation entre comportements d'achats et conscience citoyenne », poursuit Brigitte Gothière.

    N'empêche que d'un point de vue économique, l'élevage français risque d'en pâtir. Selon L214, depuis que l'Allemagne a durci ses critères d'exigence sur le bien-être des animaux, les exportations françaises de lapins auraient chuté de 20 %.

    Encore plus radical, l'Autriche a purement et simplement interdit depuis fin 2007 la commercialisation de bêtes élevées en cage. Une première.

    POUR EN SAVOIR PLUS

    L'enquête menée sur la filière lapine par L214 est accessible à l'adresse suivante : www.l214.com/lapins.

    REPÈRES EN CHIFFRES

    La Suissene produirait que 20 % de sa consommation de viande de lapin, le reste étant le fruit de l'importation. L214 évalue à 180 000, le nombre de lapins importés de France chaque année.

    D'après l'enquête réalisée par L214, le taux de mortalité dans les filières intensives françaises atteindrait près de 29 % pour les lapines reproductrices et 26 % pour les lapereaux. La France ne compterait en tout et pour tout qu'une dizaine d'éleveurs de lapins bio.

    LÉGISLATION HELVÈTE

    En matière de protection animalière, la confédération helvétique a encore rehaussé d'un cran sa législation (lire notre édition du 7 mai).

    À compter du 1er septembre, il sera ainsi impossible d'acheter un cochon d'Inde seul (animal éminemment sociable, c'est le duo qui est imposé), de castrer un porcelet sans anesthésie préalable ou de détenir une chèvre seule sans qu'elle ait de contacts visuels avec l'un de ses congénères.

    Virginie BORLET

    http://ledauphine.com/index.jspz?article=24947

  • Chasse contestée de blaireaux en Saône-et-Loire (AFP)

    http://afp.google.com/media/ALeqM5g-rFjI-Iv_AunrJpJ6aCAMrGilsQ?size=m

    CLUNY (AFP) — Près de 800 chasseurs se sont rassemblés pendant trois jours à Cluny (Saône-et-Loire) pour débusquer des blaireaux, suscitant l'ire des écologistes, a indiqué dimanche l'Association française des équipages de vénerie sous terre (AFEVST).

    « Cette manifestation consiste à juger les aptitudes de chiens de terrier, type jack-russel, et à s'entraîner pour la prochaine saison de chasse en septembre prochain afin de promouvoir les chasses de tradition », a déclaré à l'AFP Frédéric Herbet, président de l'AFEVST, à l'origine de ce rassemblement.

    Strictement réglementée, la chasse au blaireau ne pouvait avoir lieu qu'à la condition expresse, posée par la préfecture, qu'il n'y ait pas de mise à mort de ce gibier.

    Fin avril, plusieurs associations de défense d'animaux s'étaient indignées de cette chasse, qualifiée de « pratique barbare » par l'Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas).

    « Alors que les populations de blaireaux sont en chute libre en France et que cette espèce est protégée dans la plupart des autres pays d'Europe, le gouvernement français continue de cautionner cette pratique moyenâgeuse et inutile pour le loisir de quelques-uns », avait souligné l'association.

    Dominique Voynet, sénatrice Verts de Seine-Saint-Denis, avait écrit début mai au ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, pour réclamer l'annulation de la manifestation.

    Le président de l'AFEVST ne comprend pas « ces attaques d'écologistes de tous bords alors qu'il n'y a pas de mise à mort de l'animal ».

    Vendredi, une trentaine de militants écologistes, masqués et cagoulés, avaient donné de la voix afin d'effrayer les blaireaux. « Ce que nous contestons, ce n'est pas la chasse, mais la cruauté de cette pratique », a déclaré le représentant jurassien de France Nature Environnement, Pascal Blain.

    « De plus, la population des blaireaux se régule d'elle-même et la préservation de la biodiversité est un enjeu énorme aujourd'hui », a-t-il ajouté.

    http://afp.google.com/article/ALeqM5htfcs37cE64JJZLbOBgWkY57t54Q

  • Biodiversité : une conférence mondiale face à l'urgence

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    Par Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences

    A Bonn, une longue réunion de deux semaines vient de s'ouvrir pour étudier des mesures à prendre face à l'extinction massive d'espèces, aujourd'hui un fait d'observation. Un problème ardu mais d'importance.

    Cinq mille experts venant de 191 pays viennent de prendre leurs quartiers à Bonn, en Allemagne, pour la neuvième édition de la Conférence des Parties à la Convention de l’ONU sur la Diversité Biologique (UNCBD).

    Depuis le sommet de la Terre, à Rio de Janeiro, en 1992, l'UNCBD se réunit régulièrement pour parler préservation d'espèces en danger.

    Mais les objectifs envisagés, qui devaient conduire à ralentir significativement le rythme de disparition d'espèces avant 2010, semblent aujourd'hui impossibles à atteindre. Le taux d'extinction n'a jamais été aussi élevé. On l'estime à 150 espèces... par jour !

    A l'échelle mondiale, l'UICN (Union mondiale pour la nature) tient les comptes. Sa dernière Liste rouge indique des chiffres terribles.

    Près du quart (23%) des mammifères sont menacés d'extinction. Pour les amphibiens (grenouilles, crapaud, tritons, salamandres), la proportion s'approche du tiers (32 %). Mieux lotis, les oiseaux ne risquent de voir disparaître que 12% des espèces.

    Les végétaux font aussi partie de la liste. Pour toutes les espèces de plantes surveillées par l'UICN, 70% sont considérées comme menacées...

    Bientôt un Giec de la biodiversité

    Les armes de destruction massive d'espèces sont bien connues. La première d'entre elles est la déforestation. Partout dans le monde, l'extension des surfaces agricoles et des zones d'habitations entre en conflit avec la préservation des milieux naturels.

    A Sumatra, cas emblématique, les arbres sont coupés pour laisser place à la production d'huile de palme. En Amazonie, après quelques années d'accalmie, le grignotage de la forêt a repris.

    Au Brésil, la ministre de l'environnement, Marina Silva, vient de démissionner, en expliquant qu'elle jetait l'éponge face à la puissance des lobbies agricoles, qui privilégient notamment l'élevage et la production de biocarburants. Carlos Minc, son successeur, qui a déjà fait ses preuves dans ce domaine, se dit déterminé à défendre la biodiversité.

    A Bonn, les experts auront la tache facile pour mesurer l'ampleur du phénomène, bien documenté aujourd'hui, mais il leur sera bien plus ardu de proposer des solutions applicables.

    L'une des idées est de s'appuyer sur un organisme international qui serait à biodiversité ce que le Giec (Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat) est au réchauffement climatique.

    Déjà baptisée Imoseb (International Mechanism of Scientific Expertise on Biodiversity, Mécanisme mondial d'expertise scientifique sur la biodiversité), cette instance a été imaginée après la conférence de Paris sur la biodiversité en janvier 2005.

    http://www.futura-sciences.com/fr/sinformer/actualites/news/t/developpement-durable-1/d/biodiversite-une-conference-mondiale-face-a-lurgence_15569/

  • Action antispéciste au McDonald - Les Halles

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    Communiqué concernant l'action antispéciste menée contre le KFC et le Mac Donald à la fontaine des innocents à Paris le Samedi 17 Mai 2008.

    A la fin de la traditionnelle Veggie Pride, manifestation de la "fierté végétarienne et végétalienne", une tentative d'occupation spontanée s'est produite tout d'abord devant et dans le restaurant "fast-food" KFC se trouvant sur le trajet du défilé, puis au MacDonald quelques mètres plus loin.

    En tant qu'antispécistes et anticapitalistes, nous revendiquons l'entière responsabilité des faits précités qui se sont déroulés ce jour. Nous voulions affirmer notre volonté politique d'en finir avec l'hypocrisie de ces entreprises : reflets d'un système qui suppose l'exploitation humaine toujours renouvelée et le massacre organisé de millions d'animaux élevés dans des conditions insupportables.

    Nous tenons à préciser que lors de ces actions, seule a été préconisée l'action directe non-violente, à travers l'occupation des restaurants et l'interpellation des salariés et des consommateurs par quelques slogans.

    La réponse ne s'est pas faite attendre : tout d'abord les vigiles ont repoussé les manifestants violemment, n'hésitant pas à pousser les plus faibles à terre. Puis c'est devant le Macdonald, qu'après quelques bousculades avec les vigiles, la police a fait usage de gaz lacrymogène indistinctement sur les manifestants et autres personnes présentes, occasionnant un mouvement de foule. Le tout agrémenté d'une présence policière impressionnante.

    Après quoi les " forces de l'ordre " ont religieusement monté la garde devant le MacShit, en attendant la dispersion définitive des manifestants.

    Nous dénonçons cette violence absolument arbitraire, qui ne fait que prouver une fois de plus, si cela était nécessaire, que la police n'est pas payée pour "protéger les gens" mais pour protéger l'argent, et donc l'exploitation des humains et des animaux !

    A l'attention des manifestants spectateurs, et d'autres qui stigmatisent nos actions en prétendant que celles-ci auraient donné à la police le prétexte pour gazer " des femmes et des enfants ", et seraient le fait de " casseurs ", nous tenons à rappeler :

    Qu'aucune agression de consommateur, de salarié ou de vigile des fast-food n'a eu lieu.

    Qu'aucun mobilier n'a même été dégradé.

    En ces circonstances : nous conseillons à ces gens obtus de réfléchir à qui, encore une fois, fait usage de la violence, contre qui, pour quoi et de se demander si la véritable violence n'est pas le fait de ceux qui exploitent des êtres humains, et massacrent des animaux en utilisant la propriété privée pour justifier leurs infamies ? De se demander qui défend cet état de fait à coups de matraques et de lacrymogène ?

    Et de se demander si finalement révéler la violence et l'injustice de ce système par les actes n'est pas au moins aussi efficace qu'une simple manifestation.

    ELEVAGE : ESCLAVAGE ! ABATTOIRS : BARBARIE !

    EXPLOITATION HUMAINE, EXPLOITATION ANIMALE : MÊME LUTTE ! MÊME COMBAT !

    Signé : Des antispécistes.

    http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=99905

  • 8e Veggie Pride à Paris et 1ère à Rome

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    Nous voulons : affirmer notre fierté de refuser de faire tuer des animaux pour notre consommation

    Refuser de voler à des êtres sensibles le seul bien qu’ils possèdent, leur propre chair, leur propre vie ; refuser de participer à un système concentrationnaire qui fait de cette vie tant qu’elle dure un enfer permanent ; refuser de faire ces choses pour le seul plaisir d’un goût, par habitude, par tradition : ce refus devrait être la moindre des choses.

    L’histoire montre cependant à quel point, lorsque la barbarie est la norme sociale, il est difficile de dire non.

    Nous voulons affirmer notre fierté à dire ce « non ».

    Dénoncer la végéphobie

    Pourtant de cela on veut nous faire honte. Le végétarisme est nié, ignoré, raillé, marginalisé quand il n’est pas diffamé.

    Le végétarisme met en cause la légitimité de la claustration et de la tuerie de milliards d’animaux. Par sa simple existence, il rompt l’omertà. Telle est la raison des rires et de la haine végéphobes.

    Bien sûr on tolère le végétarisme inoffensif, celui qui prétend n’être qu’un choix personnel et invoque l’alibi d’une répugnance anodine, de la santé, de l’environnement ou d’un noble ascétisme. Mais malheur à nous si nous contestons ouvertement l’ordre barbare !

    On commencera par en rire. Se soucier des poules et des vaches est paraît-il ridicule. Le ridicule réprime sans arguments les idées qui dérangent.

    Mais si nous ne plions pas, le rire devient jaune. Nous étions des clowns, nous voici des monstres. Des traîtres à notre espèce puisque nous ne lui donnons pas tous les droits. Des parents indignes car nous n’initions pas nos enfants aux joies carnassières. Des émules des nazis parce que Hitler aimait les chiens. Une secte intolérante puisque nous ne pensons pas comme tout le monde.

    On nous accuse d’être terroristes. Ou d’idolâtrer la nature. Ou de refuser ses lois. Tout est bon pour déformer nos propos. Pour nous faire honte, pour nous rejeter symboliquement hors de la société.

    Nous refusons d’avoir honte de notre compassion. Nous ne voulons plus raser les murs. Nous ne voulons plus nous excuser de ne pas vouloir tuer. Nous sommes là, nous vivons, nous pensons et nous le disons.

    Affirmer notre existence

    Rien qu’en France, nous sommes des centaines de milliers à dire non au massacre. La plupart des civilisations se sont interrogées sur le bien-fondé du carnivorisme. Qui en entend parler ? Le végétarisme est expurgé des manuels et des biographies.

    « L’homme qui mange de la viande ou le chasseur qui s’accorde avec les cruautés de la nature maintient à chaque bouchée de viande ou de poisson que la force fait le droit. » -Isaac Bashevis Singer, prix Nobel de littérature.

    Affirmer notre existence, dire que nous vivons sans viande, c’est aussi montrer que c’est possible. Nous ne mangeons ni vaches ni porcs, ni poulets ni poissons ni crevettes. Et nous vivons, aussi bien que quiconque, n’en déplaise aux « spécialistes » médiatisés dont la science consiste à nier la réalité.

    Ni le végétarisme, ni le végétalisme (qui exclut tous les produits de l’exploitation animale, lait et œufs compris) n’ont d’effet négatif particulier sur la santé - les études disponibles montrent même plutôt l’inverse !

    Tuer pour vivre n’est pas une fatalité. Cela n’est nécessaire ni individuellement ni collectivement. Les animaux d’élevage consomment bien plus d’aliments que leurs chairs mortes n’en fournissent. Pourtant, l’argent public est massivement dépensé pour soutenir l’élevage et la pêche.

    Défendre nos droits

    Aux animaux élevés et tués on n’accorde aucun droit ; mais à nous qui sommes solidaires d’eux on en reconnaît, en principe. Nous entendons exercer pleinement nos droits, parce que ce sont les nôtres, et parce que ce sont les leurs, les seuls qu’ils puissent aujourd’hui, indirectement, posséder.

    Nous avons le droit de manger correctement dans les cantines, au travail comme à l’école ou dans toute collectivité. Nous avons le droit d’élever nos enfants sans leur imposer les produits de l’abattoir.

    Nous demandons que l’on cesse d’utiliser nos impôts pour payer la viande ou le poisson des autres.

    Nous tenons à briser le silence qui est fait sur nos idées. Nous ne voulons plus que le seul discours public sur le sujet soit celui des industriels et intellectuels défenseurs de la consommation carnée.

    Nous demandons que l’on accepte le débat.

    « Nous sommes le miroir de votre mauvaise conscience et ce miroir ne se cachera plus »

    Face aux images des monceaux de cadavres d’animaux « détruits » pour cause d’ESB ou de fièvre aphteuse, nous étions seul-e-s à ne pas ressentir de honte. Pour nous. Nous avions honte pour les autres.

    Surtout, nous étions tristes. Si nous tenons à affirmer notre fierté à refuser la barbarie, nous n’en éprouvons pas de satisfaction. Les animaux sont massacrés par milliards. On les tient pour muets, leurs cris ne comptent pas. Nous parlerons pour eux jusqu’à ce que le massacre cesse.

    Nous sommes des animaux solidaires de tous les animaux !

    Le rendez-vous est à 14 heures, place Joachim du Bellay (Forum des Halles - Fontaine des Innocents) dans le 1er arrondissement de Paris. Métro Châtelet ou les Halles, R.E.R. Châtelet-les-Halles.

    * 14h30 : Départ de la marche.

    * 16h30 : Happening solennel, nous aurons besoin de plusieurs dizaines de volontaires.

    * 19h : Fin de la manifestation.

    Vous pourrez visiter les différents stands d’associations ou de groupes militants durant tout l’après-midi. Il y aura possibilité de se restaurer à certains stands. N’oubliez pas de visiter le stand de la Veggie Pride : vous pourrez discuter avec des organisateurs mais également vous procurer des tee-shirts, des badges "Veggie Pride" et la liste des restaurants végétariens à Paris.

    * 19h : Début de l’After Pride, soirée festive au PIXI, dîner et concerts

    Groupes : Lalabolduc et Cipher.

    Lieu : Le Pixi : 82 avenue de la République - 93170 Bagnolet - Métros : GALIENI & ROBESPIERRE (à 5 & 8 minutes) - Bus : 102, 318, N16 & N34 (arrêt "Republique Robespierre" face au bar) - Voiture : Porte de Bagnolet à 300m (direction Montreuil centre).

    Le repas ainsi que les concerts seront à prix libre.

    * 00h00 : Fin de l’After Pride

    http://www.veggiepride.org/fr/

  • La chasse aux blaireaux sur le fil du rasoir ? (Ouest France)

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    Plus de 800 chasseurs se sont rassemblés, pendant trois jours, à Cluny (Saône-et-Loire) pour débusquer des blaireaux, suscitant la colère d’écologistes de tous poils.

    Systématiquement réglementée, cette chasse au blaireau ne pouvait avoir lieu qu’à la condition expresse, posée par la préfecture, qu’il n’y ait pas d’animaux tués.

    Vendredi, une trentaine de militants écologistes, cagoulés, avait donné de la voix pour effrayer les blaireaux, avant l’arrivée de l’Association française des équipages de vénerie sous terre, venue tester « l’aptitude de ses chiens » à cette « chasse de tradition ».

    Les écologistes, eux, voudraient que le gouvernement mette fin à ces « pratiques moyenâgeuses ».

    http://www.ouest-france.fr/La-chasse-aux-blaireaux-sur-le-fil-du-rasoir-/re/ofdernmin/_-632311--BKN----_actu.html

  • Le RAC était à Cluny

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    Sensibilisation et mobilisation à Cluny contre le championnat de déterrage - samedi 17 mai

    En bas le message de Dominique Voynet

    Le RAC a tenu un stand d'information durant la matinée sur la place du marché, face à l'abbaye.

    La projection d'un film en boucle sur le déterrage ainsi que les photos d'animaux victimes, ont fait réagir un grand nombre de citoyens fort choqué d'apprendre l'existence d'actes aussi cruels et inutiles.

    Les visiteurs n'ont pas hésité à apporter leur signature pour l'abolition du déterrage et de la chasse à courre, contre certains jours de chasse en espérant qu'elle soit abolie, contre le projet de loi du Sénateur Ladislas Poniatowski (simplification du droit de chasse).

    Un grand stock de livres sur les nuisibles a été vendu et la documentation remise à chacun.

    Dès 14h30, environ 200 personnes se sont rassemblées sur le champ de foire où, entre autres, le Président de la CAPEN a tenu un discours.

    La presse était présente dont France3. Le maire de Cluny s'est retrouvé parmi nous. Les forces de l'ordre aussi mais en retrait.

    Il faut souligner qu'une personne a gêné bon nombre de participants, tenant des propos pro déterrage, empêchant d'entendre le discours, interrompant la parole lors d'une interview médiatique sur place et en reprenant certains mêmes mots diffamatoires que l'on retrouve dans la communication de la FNC.

    Le cortège a démarré pour défiler dans la dignité parmi les banderoles associatives, les pancartes, les affiches illustrées, pour atteindre un autre point. Une comédienne de talent a parodié le monde de la chasse.

    Durant cet arrêt, une délégation dont le RAC a fait partie, a été reçue par M. Jean-Luc Delpeuch, maire de Cluny, très à l'écoute.

    Puis, le défilé s'est reformé pour rejoindre le point initial.

    Des présidents d'associations ont conclu fort brillamment et en remerciant chaleureusement toutes celles et ceux qui se sont déplacés pour marquer leur opposition au déterrage. 

    Déclaration de Mme VOYNET lu le 17 mai lors de la mobilisation contre le déterrage.

    Mes chers amis,

    Je tiens, puisque je ne peux pas être parmi vous aujourd'hui, à vous faire savoir ma solidarité et mon soutien.

    On aimerait pouvoir se dire que les pratiques que vous dénoncez, que nous dénonçons aujourd'hui, ne devraient plus avoir cours en France. Qu'elles devraient, disons le sans ambiguïté, y être interdites, comme elles le sont chez tant de nos voisins.

    On aimerait se dire que, dans la France de 2008, il n'est pas nécessaire de manifester, de signer des pétitions, de se rassembler pour que, tout simplement, on renonce à de telles manifestations de cruauté gratuite, de violence et au fond, d'indignité.

    Comme vous, j'ai entendu les moqueries de ceux qui considèrent qu'il est vain, désuet et au fond ridicule de se passionner pour le sort du blaireau. J'ai vu, comme vous, les sourires de ceux qui ne comprennent guère qu'on se mobilise contre le déterrage des blaireaux.

    Et je sais que les sarcasmes  peuvent désarmer le courage de celles et ceux qui ne se résignent pas à l'inacceptable, même lorsque l'inacceptable s'exerce contre des animaux.

    Ce que je veux vous dire aujourd'hui, c'est de ne pas vous laisser aller, de ne pas succomber aux moqueries.

    Continuez d'expliquer, de convaincre. De redire que, non, les hommes ne sont pas mieux traités parce qu'on maltraite les animaux. De dire que, si la vertu d'une société se mesure aussi au sort qu'elle réserve aux plus faibles, aux fragiles, à ce qui est sans défense, alors le sort des animaux nous en dit long sur notre société.

    Je veux croire que votre mobilisation sera massive, indignée mais aussi enthousiaste. Et que nous finirons par faire admettre à notre pays qu'il ne se grandit lorsqu'il laisse persister la part imbécile des traditions, la cruauté érigée en sport, la violence en spectacle.

    Je ne suis pas là, mais, croyez-le, je suis avec vous.

    Je vous remercie.         

    Dominique VOYNET

    http://www.antichasse.com/mailings_new/cluny_deterrage.htm

  • Les Nations Unies prônent le végétarisme pour l'environnement

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    Département de l’information – Service des informations et des accréditations – New York

    CONFERENCE DE PRESSE SUR LE LANCEMENT D’UN RAPPORT SUR L’URGENCE DE REDUIRE LES GASPILLAGES D’EAU ET DE NOURRITURE

    « C’est parce qu’il faudrait doubler nos besoins en eau d’ici à 2015 pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) en matière de lutte contre la faim qu’il est urgent de réfléchir aux moyens d’arrêter le gaspillage de nourriture et d’eau à l’échelle mondiale. »

    C’est en substance ce qu’ont souligné M. Pasquale Steduto, de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO); M. David Molden, de l’Institut international de gestion des ressources en eau (IWMI); M. Anders Berntell et M. Jan Lundqvist, de l’Institut international de l’eau à Stockholm (SIWI); à l’occasion d’une conférence de presse, ce matin au Siège des Nations Unies à New York, consacrée à la présentation d’un rapport intitulé « Économiser l’eau: du champ à la fourchette - atténuer le gaspillage dans la chaîne de l’alimentation », lancé aujourd’hui dans le cadre de la seizième session de la Commission du développement durable des Nations Unies (CDD-16). 

    Parallèlement à cette conférence, se tiendra aussi une discussion relative à ce rapport ce soir à 18 h 15, en salle de conférence 4, au Siège des Nations Unies.

    « Dans les conditions actuelles de production, il nous faut entre 500 et 2 000 litres d’eau pour produire un kilogramme de blé et entre 5 000 et 25 000 litres pour produire un kilogramme de viande de bœuf », a précisé M. Molden, en ajoutant qu’il faudrait plus de 3 000 litres d’eau pour répondre aux besoins alimentaires quotidiens d’un homme. 

    À l’instar des autres intervenants, il a insisté sur l’urgence, notamment dans le contexte de la crise alimentaire actuelle, de réfléchir aux moyens de produire plus avec moins d’eau en notant que 1,2 milliard de personnes vivaient dans des zones où il n’y avait pas assez d’eau pour répondre à leurs besoins.

     « Nous ne devons pas seulement regarder du côté de la production mais aussi de la consommation », a insisté pour sa part M. Lundqvist, en notant que 25% de la nourriture étaient gaspillés ou jetés dans le monde, dont 30% aux États-Unis pour une valeur annuelle de 48 milliards de dollars. 

    Il a précisé que le rapport présentait un descriptif de la nature et de la quantité d’aliments gaspillés, en précisant que le cumul des 25% d’aliments gaspillés et de ce que nous mangeons de trop chaque jour dans les pays développés entraînait un gaspillage d’une quantité impressionnante d’eau.

    De son côté, M. Steduto de la FAO a indiqué qu’il n’y avait pas de recette type, mais toute une série d’attitudes et de mesures à adopter de la production à la récolte puis de la récolte à la consommation en tenant compte notamment de la variabilité des conditions environnementales au cas par cas. 

    Répondant à la question d’un journaliste, il a indiqué que la génétique ne pouvait être à elle seule une réponse si nous n’améliorions pas la gestion de l’eau et du stockage, ou encore la qualité du contrôle des engrais, des pesticides ou de l’humidité des sols. 

    Une optimisation de tous les moyens dont nous disposons pourrait nous aider selon des estimations réalistes à réduire de 50% les gaspillages, a-t-il encore ajouté.

    « Il ne s’agit pas seulement d’augmenter la production mais aussi de mieux gérer la logistique entre le champ de culture et le consommateur », a déclaré M. Berntell, en mentionnant les importantes pertes alimentaires liées à la difficulté d’atteindre les marchés et les consommateurs dans les pays en développement.

    Les intervenants se sont aussi félicités de l’intérêt croissant du monde de l’entreprise pour une meilleure gestion de l’eau et du lien triangulaire entre les changements climatiques, l’eau et la nourriture. 

    Tout en soulignant l’importance de sensibiliser les consommateurs à la question de la quantité d’eau nécessaire à la production de besoins quotidiens de nourriture, M. Berntell a insisté sur l’économie en eau que constituait l’alimentation végétarienne.

    http://www.un.org/News/fr-press/docs/2008/Conf080514-EAU.doc.htm