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Livre - Page 4

  • Les humains, prédateurs suprêmes, cancer de la Terre

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    Les humains sont le cancer de la Terre.

    Le quotidien Le Monde* a un vocabulaire plus feutré : « L'homme est une espèce prédatrice sous-estimée ».

    C’est en effet l'espèce qui a le plus d'influence sur le fonctionnement des milieux naturels.

    A première vue, la découverte n'en est pas une.

    Les biologistes s'intéressent à la fois au sommet de la chaîne alimentaire (les grands prédateurs) et à la base de la pyramide, la quantité de végétaux disponibles.

    L'ensemble forme ce qu'on appelle « l'équilibre prédateur-proie ».

    Le modèle Lotka-Volterra montre une évolution cyclique.

    Mais l’homme influence aussi bien le mécanisme descendant que ascendant.

    Dans une région au sud de l'Alberta, qui présente une densité de population à peu près équivalente à celle des campagnes françaises, des chercheurs canadiens ont remarqué une double influence humaine.

    D'une part, la production de fourrage liée à l'agriculture et à l'élevage augmente les ressources alimentaires des herbivores.

    D'autre part, en journée, la simple présence de l'homme écarte les prédateurs.

    Résultat : Le nombre d'herbivores augmente et les espèces sauvages sont stressées.

    En France, Florent Mouillot, a établi que les paramètres humains sont dix fois plus influents que ceux liés au climat pour expliquer le déclenchement des incendies.

    Ce n’est pas seulement  les fumeurs ou les pyromanes qui sont malveillants, mais la densité humaine, trop importante, joue un rôle prépondérant.

    Au nombre d’hommes s’ajoute des moyens techniques démesurés de détérioration des chaînes alimentaires, fusils de chasse ou filets de pêche, artificialisation des sols, gaz à effet de serre d’origine anthropique, etc.

    Le résultat, c’est que tous les cycles vitaux sont détériorés.

    Oui, l’espèce humaine est une espèce prédatrice redoutable, oui l’homme est l’animal dominant, oui l’image de l’homme comme cancer de la Terre est une bonne métaphore.

    Mais seulement une métaphore !

    * LE MONDE | 20.05.2013, L'homme, une espèce prédatrice sous-estimée

    http://biosphere.blog.lemonde.fr/2013/05/22/les-humains-predateurs-supremes-cancer-de-la-terre/#comment-5215

    9 commentaires à Les humains, prédateurs suprêmes, cancer de la Terre

    1. Paul Ehrlich, la Bombe « P »(1971)
      « Lorsque des cellules vivantes prolifèrent sans contrôle, il y a cancer ; l’explosion démographique c’est la multiplication sans contrôle des êtres humains. Si nous ne soignons que les symptômes du cancer, le malade peut en être soulagé quelques temps : mais tôt ou tard il mourra, souvent après d’atroces souffrances. Tel sera le destin d’un monde atteint d’explosion démographique si les symptômes seuls sont traités. Nous devons reconvertir nos efforts et tenter l’ablation du cancer Cette opération demandera de nombreuses décisions qui sembleront brutales et sans pitié. La douleur pourra être intense. Mais la maladie a fait de tels progrès que seule la chirurgie la plus énergique pourra désormais sauver le malade. »

    2. L’état de la planète, rapport de l’Institut Worldwatch (1999)
      « Exactement comme un cancer qui étend ses métastases et finit par détruire les systèmes vitaux sur lesquels il repose, une économie en expansion continue détruit de plus en plus rapidement l’hôte qui le nourrit, l’écosystème terrestre. La croissance pour la croissance, c’est l’idéologie de la cellule cancéreuse. »

    3. Yves Paccalet dans son livre L’humanité disparaîtra, bon débarras ! (2006)

    4. « L’homme est un organisme vivant. Comme tous ses homologues, il se reproduit et il consomme. Il a besoin de respirer, de manger… Ce faisant, parce qu’il engloutit beaucoup plus d’énergie et de biens matériels que les espèces sauvages, et parce qu’il prolifère, il détruit à grande vitesse la seule maison dont il dispose : la Terre. (L’humanité disparaîtra, bon débarras ! éditions Arthaud p.19 » « Lorsque, dans un végétal ou un animal, une population cellulaire augmente de façon aberrante, elle déstabilise l’édifice. Elle accapare l’oxygène, l’eau et la nourriture. Les cellules conquérantes ont besoin de celles qui les entourent pour vivre, mais elles les asphyxient, les assoiffent et les affament, tous en les intoxiquant avec leurs déchets. A terme, les envahisseuses ruinent l’édifice dont elles sont une pièce. Elles se suicident. Pour le médecin, une population excessive de cellules prend le nom de « tumeur ». Si le processus de multiplication s’emballe, la tumeur devient maligne : on a affaire à un cancer. Une seule bête colonise en masse la planète entière : l’homme bien sûr ! Nous ne sommes ni le fleuron, ni l’orgueil, ni l’âme pensante de la planète : nous en incarnons la tumeur maligne. L’homme est le cancer de la Terre. Le cancer est une métaphore. Il en existe bien d’autres… p.49 à 5

    5. Al Gore, dans son livre Urgence planète Terre, 2007 : « Nous les humains, exercerions une action pathogène, comme si nous étions une sorte de virus qui irriterait la planète, lui donnerait la fièvre, et menacerait ses fonctions vitales. Les écologistes radicaux assigneraient à notre espèce le rôle d’un cancer généralisé, dont nos villes seraient les métastases et qui, pour nourrir sa propre expansion, priverait le globe des ressources qui lui sont nécessaires pour rester en bonne santé. Le problème de cette métaphore, c’est qu’elle n’indique qu’un seul traitement possible : l’élimination des hommes de la surface de la Terre. 

    6. Dire aujourd’hui que l’Homme est le cancer de la Terre ne revient pas selon moi à faire preuve d’anti-humanisme, au contraire. L’Homme est un cancer au sens où il prolifère au détriment de toutes les autres cellules et où cette prolifération menace l’ensemble de l’équilibre écologique de la planète. Ce constat me semble imparable, aussi désagréable que soit le mot cancer.
      Mais on peut définir l’humanisme autrement qu’à travers une valorisation permanente de notre espèce par elle-même. On peut le définir comme un respect envers l’ensemble du vivant et vers l’ensemble de l’avenir. En ce sens, comprendre qu’aujourd’hui notre prolifération a, dans sa nature comme dans ses conséquences, un caractère cancéreux constitue la première marche peut-être nécessaire vers un humanisme mieux conçu qui engloberait la tendresse pour le monde et qui mettrait sa préservation au premier rang des préoccupations. La guérison n’a probablement pas d’autre voie. Comme cela pourrait être le cas pour un individu, l’excès d’égo dont fait preuve notre espèce finit par poser problème.

    7. Tout le monde s’accorde sur le constat de l’homo sapiens PS (prédateur suprême). Rester là à regarder la tumeur s’agrandir, comme le font tant de reportages et de documentaires actuellement, c’est aussi participer au suicide collectif. Il y a donc urgence à mettre en oeuvre très rapidement la deuxième marche en prenant les mesures politiques qui s’imposent et en passant, par un virage à 180 degrés, d’une politique nataliste à une politique résolument anti nataliste. Les deux mesures urgentissimes à prendre sont la suppression des allocations familiales et la suppression des compléments de retraite pour avoir élevé des enfants. Il faut casser au plus vite l’ »impôt braguette » comme disent si joliment nos compatriotes des départements d’outre-mer !

      Rédigé par : Michel CLAIRE | le 23 mai 2013 à 15:29 | | Alerter |
    8. Merci pour cet article et également à Didier Barthès qui a parfaitement résumé mes propres pensées sur le sujet.

      Rédigé par : Méryl | le 23 mai 2013 à 17:05 | | Alerter |
  • "Refuser d'être un homme : Pour en finir avec la virilité", par John Stoltenberg (éd. Syllepses)

    par M éditeur

    Communiqué

    John Stoltenberg, Refuser d’être un homme. Pour en finir avec la virilité. Avant-propos de Christine Delphy, Mickaël Merlet, Yeun L-Y, Martin Dufresne, Patric Jean

    • Un manifeste contre l’identité sexuelle masculine dominante.


    • Un livre insurrection qui traduit les idées féministes en une vision du monde et une identité morale que les hommes peuvent revendiquer et incarner sans fausse honte.

    L’identité masculine en tant que rapport social doit être transformée : tel est le postulat de ce livre.

    L’identité sexuelle masculine, la pornographie, la suprématie masculine et le militantisme proféministe, autant de questions qu’aborde cet ouvrage devenu un classique.

    Au-delà des « stéréotypes », il montre l’investissement actif dans le pouvoir sur l’autre instillé dans le rapport aux femmes et aux hommes, dans la sexualité et le contrôle social de la procréation et, en fin de compte, dans l’identité sexuelle masculine elle-même.

    Ce livre interpelle tous les hommes qui s’interrogent sur les rapports de genre dominants dans la société.

    Il ouvre l’espoir d’un changement basé sur le consentement, la réciprocité et le respect dans les relations entre les hommes et les femmes.

    Les hommes ont le choix, nous dit John Stoltenberg, ils peuvent refuser l’identité masculine dominante.

    Au moment où se multiplient les tentatives de restauration de la masculinité (ébranlée par le mouvement des femmes), sous le prétexte de rétablir les droits soi-disant bafoués des hommes, John Stoltenberg témoigne de la construction sociale de la virilité dans ses différentes conséquences : viol, homophobie, chosification sexuelle, pornographie, violence conjugale, militarisme et contrôle masculin de la procréation des femmes.

    Ses coups de sonde trouvent dans le quotidien des hommes – homosexuels comme hétérosexuels – des résistances et des accointances avec le projet radical d’une véritable égalité sexuelle, en validant une identité morale intime, qui place la justice au-dessus du plaisir encore éprouvé à « être un homme ».

    Cet essai traduit les idées féministes dans une vision du monde que les hommes peuvent revendiquer et incarner sans fausse honte.

    Sommaire
    Avant-propos de Christine Delphy, Mickaël Merlet, Yeun L-Y et Martin Dufresne

    Partie 1 : Éthique de l’identité sexuelle masculine
    L’éthique du violeur
    Comment le sexe vient aux hommes
    Objectification sexuelle et suprématie masculine

    Partie 2 : Politique de l’identité sexuelle masculine
    Érotisme et violence dans la relation père-fils
    Désarmement et masculinité
    Du fœtus comme pénis : l’intérêt personnel des hommes et le droit à l’avortement
    Qu’appelle-t-on du « bon sexe » ?

    Partie 3 : Pornographie et suprématie masculine
    Sexe et interdit de langage
    Pornographie et liberté
    Affronter la pornographie comme enjeu de droits civiques

    Partie 4 : Militantisme et identité morale
    Militantisme féministe et identité sexuelle masculine
    Les autres hommes
    Violence conjugale et désir de liberté

    L’auteur

    John Stoltenberg, né en 1945, est un militant proféministe américain.

    Il a publié de nombreux ouvrages sur les rapports sociaux de sexe.

    Cofondateur de Men Against Pornography et de Men Can Stop Rape, militant proféministe et compagnon de feue Andrea Dworkin, John Stoltenberg demeure l’analyste le plus attentif de la masculinité contemporaine.

    Refuser d’être un homme. Pour en finir avec la virilité, par John Stoltenberg. Avant-propos de Christine Delphy, Mickaël Merlet, Yeun L-Y et Martin Dufresne

    Parution : 8 mai 2013
    Prix : 24,95 $
    Pages : 272 ; format : 150 x 210
    ISBN : 978-2-923986-72-2
    Collection : Mobilisations

    L’ouvrage a été traduit de l’anglais (États-Unis) par Martin Dufresne, Yeun L-Y et Mickaël Merlet.

    Mis en ligne sur Sisyphe, le 7 mai 2013

    http://sisyphe.org/spip.php?article4417

  • "Les Mémoires de la petite Fox. La voix des animaux" (Brigitte Marquet)

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    Un peu de publicité aujourd'hui pour le joli livre de mon amie Brigitte Marquet, grande défenseuse (végane) de la cause des pigeons et inlassable militante.

    L'auteure nous conte les aventures drôles et émouvantes d'une petite fox narratrice et de sa maîtresse, unies par un indéfectible attachement.

    Ce livre réjouira les amoureux des animaux - pas seulement des chiens, mais aussi des pigeons, ces mal-aimés de nos sociétés technicistes, barbares et sans âme pour qui tout ce qui n'est pas humain doit être éliminé.

    Un beau récit et un appel au respect de tous les êtres sentients à lire et à offrir, pour le bonheur des grands comme des petits.

    http://www.decitre.fr/livres/les-memoires-de-la-petite-fox-9782336004877.html

    Site de l'association de Brigitte : http://www.ambassadedespigeons.com/

  • "Le parti pris des animaux", de Jean-Christophe Bailly

    En 2007, Jean-Christophe Bailly a publié aux éditions Bayard, Le versant animal, un essai dans lequel il expliquait pourquoi la question animale était devenue absolument centrale, pour lui-même, bien sûr, mais aussi pour tous ceux que la diversité fascine et que les menaces qui pèsent sur elle inquiètent.

    L’influence exercée par cet essai l’a conduit à revenir sur la question à maintes reprises, en France, mais aussi aux États-Unis.

    C’est l’ensemble de ces interventions, ainsi que deux textes un peu plus anciens, que le livre réunit.

    Pourtant, même s’il s’agit en effet d’un recueil où la question animale est déclinée sous des angles d’approche différents, Le parti pris des animaux, dont le titre, clairement "cite" Le parti pris des choses de Francis Ponge, suit un seul et unique fil conducteur, celui de la singularité animale et de la façon dont elle s’adresse à nous : par des signes et des comportements qui écrivent sous nos yeux la respiration multiple et infinie des existences.

    Qu’il s’agisse de réfléchir sur la forme animale ou sur le vivant tout entier, le livre, philosophique sans doute, reste toujours au contact d’une dimension concrète et sensible.

    Une attention spéciale est portée au fait que les animaux n’ont pas de langage.

    Régulièrement décrite comme une infériorité marquant, à l’inverse, l’incontestable suprématie de l’homme, cette absence est ici envisagée comme une forme d’expérience et comme une relation au sens dont l’homme, justement, le beau parleur, aurait beaucoup à apprendre.

    "Les animaux sont des maîtres silencieux" dit l’un des chapitres du livre.

    Chaque animal est envisagé comme une piste, une ligne que la pensée peut suivre.

    Mais dans un monde en proie à une course effrénée à la croissance malmenant les espèces avec cynisme et violence, il est naturel qu’un plaidoyer pour les animaux, et pour l’attention qu’on devrait leur porter, prenne une signification politique.

    Loin d’être comme une ombre portée, cette dimension traverse tout le livre.

    http://www.amazon.fr/dp/2267024667/ref=cm_sw_r_fa_dp_WS1Jrb18PJJP7?tag=hydfbook00-21&ascsubtag=FR-SAGE-1368486114854-LRWYS

  • Demain 17/1 sur France Culture : Patrick Llored

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    Jacques Derrida, Politique et éthique de l’animalité

    Patrick Llored

    17.01.2013 - 10:50

    Par François Noudelmann

    Réalisation : Mydia Portis-Guérin

    Aujourd’hui François Noudelmann reçoit Patrick Llored pour Jacques Derrida, Politique et éthique de l’animalité  (Sils Maria éditions) 

    Thème(s) : Idées| Philosophie| Jacques Derrida

    http://www.franceculture.fr/emission-le-journal-de-la-philosophie-jacques-derrida-politique-et-ethique-de-l%E2%80%99animalite-2013-01-17#.UPbTvl65QVI.facebook

  • "Right-Wing Women" (1983) d’Andrea Dworkin, enfin traduit en français

    http://www.editions-rm.ca/admin/sites/default/files/imagecache/265_px_wide/c1_femmes-de-droite_petite.gif

    Les Femmes de droite

    Traduction de Martin Dufresne et Michele Briand

    Préface de Christine Delphy

    Postface de Frédérick Gagnon

    Militante féministe, Andrea Dworkin a voulu comprendre pourquoi des femmes rejettent le féminisme et n'hésitent pas à se montrer racistes et homophobes.

    Comment expliquer cet apparent paradoxe ?

    Dans un contexte où les femmes sont subordonnées aux hommes, les femmes de droite concluent ce qui leur paraît le marché le plus avantageux : en échange de leur conformité aux rôles traditionnels, la droite leur promet la sécurité, le respect, l’amour.

    Elles font donc le pari qu’il est préférable de prendre le parti du patriarcat plutôt que de combattre ce système dont la violence est trop souvent meurtrière.

    Mais la droite et l’antiféminisme se fondent sur le mépris des femmes et encouragent l’exploitation de leur sexualité : 

    « Ce que font les femmes de droite pour survivre au système de classes de sexe ne signifie pas qu’elles y survivront : si elles sont tuées, ce sera probablement aux mains de leur mari. »

    Une réflexion brutale et sans concession, qui appelle à la révolte féministe.

    Andrea Dworkin

    Andrea Dworkin (1946-2005) est une auteure féministe radicale américaine.

    Militante pacifiste et anarchiste dans les années 1960, elle a publié une douzaine de livres (des essais et de la fiction), traduits en plus de quinze langues.

    Durant les années 1980, elle se fit connaître en tant que porte-parole du mouvement féministe antipornographie, et pour ses écrits sur la pornographie et la sexualité, dont les célèbres ouvrages théoriques Pornography et Intercourse.

    Les Femmes de droite
    ISBN : 978-2-89091-350-9

    2012
    266 pages

    Les Femmes de droite sera diffusé en France au printemps, par la Maison du Québec à Paris.

    http://www.editions-rm.ca/livre.php?id=1436

  • "50 Shades of Grey" : signe des temps

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    Dites au gens d'aimer la vanille. Ils aimeront la vanille.

    Demain, dites-leur d'aimer le chocolat. Et ils aimeront le chocolat.

    Dites-leur de suivre Hitler. Ils suivront Hitler.

    Dites-leur de suivre Gandhi, ils suivront Gandhi.

    Manipulez-les tant que vous voulez, ils vous obéiront.

    Lancez des marques, des modes, des "stars", et emplissez-vous les poches.

    Au passage, faites-leur croire qu'ils pensent en les laissant voter.

    Jamais époque ne fut plus vulgaire ni plus stupide que la nôtre.

    Le succès planétaire remporté par 50 Shades of Grey (les sex-shops se frottent aussi les mains), infâme nanar pornosexiste, en est la preuve.

    Pauvres femmes, qui ne trouvent rien de mieux à faire que d'être, pour certaines d'entre elles, leurs propres ennemies.

    Pauvres féministes : le chemin pour émanciper vos pareilles n'a peut-être jamais été aussi long.

    A lire : http://www.telegraph.co.uk/culture/books/booknews/9495728/50-Shades-of-Grey-sex-scenes-are-like-crimes-of-Fred-West-says-womens-refuge-boss.html

    Sous cet article, un excellent commentaire de Vicki Wharton : 

    "Given that 1 in 3 girls at school now suffer gender based violence, much of it sexual, would have thought that people would have thought promoting sexist violence to girls was not a good idea. 

    With 44% of girls under 16 reporting feelings of depression, girls growing up in our female hating society are under attack as never before - and for women to promote gendered violence as 'romance' just shows how many of us have been groomed into thinking men hitting us is a sign of masculine love rather than what it actually is, which is eroticised hatred. 

    Don't give this twisted s*it any more air space."

  • Cahiers de L'Herne spécial Colette : l'animalité de l'écrivaine au sommaire

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    Les Cahiers de L'Herne viennent de faire paraître leur n° 97, consacré à Colette :

     
    J'ai eu l'honneur de participer à ces Cahiers et j'en suis d'autant plus heureuse que j'ai évidemment consacré mon texte aux rapports intimes que l'écrivaine entretenait avec les animaux au point de se dire elle-même animale, faisant éclater, bien avant tout le monde, les frontières illusoires entre humains et non-humains.

    On peut déceler chez l'auteure de La Naissance du jour les prémices de l'antispécisme contemporain.

    Bien qu'elle ne soit pas devenue végétarienne (et moins encore végétalienne), n'ayant pas eu le courage de mettre en oeuvre ses propres convictions, du moins en eut-elle la tentation éthique, qu'elle avoue en toutes lettres et qui fut - et continue d'être - ignorée par les lecteurs et les critiques au profit d'un banal et bénin "amour des animaux" et d'une "gourmandise" contradictoire, tant il est plus facile de reconnaître dans un écrivain ce qui l'identifie à la majorité que ce qui l'en distingue.

    Or il ne faisait pas de doute, aux yeux de Colette, que les animaux étaient des personnes au strict sens du mot, et donc des êtres pourvus de droits.

    Le fait qu'on m'ait sollicitée en connaissance de cause prouve que les directeurs de ces Cahiers (que je remercie pour leur sensibilité et leur ouverture d'esprit) ont compris à quel point l'égalité animale était un sujet capable de revitaliser l'appréhension d'une oeuvre trop souvent considérée comme appartenant à un passé révolu : l'esprit visionnaire de Colette quant à la condition des animaux prouve au contraire son extrême modernité.
     


    http://1.bp.blogspot.com/_1CuTnfxKFSI/Sjs_a5To25I/AAAAAAAADJI/n7wPoBMjqgs/s400/Colette+Toby+Chien+Villa.jpg
  • Mais pourquoi Jonathan Safran Foer ne va-t-il pas au bout de ses conclusions en devenant végan ?

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    Faut-il manger les animaux, de J. S. Foer : de la cohérence qui n'advient pas

    La parution aux Editions de L'Olivier, le 6 janvier dernier, du livre de J. S. Foer Faut-il manger les animaux ? (Eating Animals) connaît un certain retentissement en France, mais pas autant qu'il le mérite.

    La France reste la France, et Foer, dans notre beau pays, fait (encore) figure d'extraterrestre.

    L'intelligentsia hexagonale s'émeut à peine et ose sourire d'un sujet qui pourtant fait la honte de l'humanité, sans voir qu'entre elle et la civilisation qu’elle se prévaut d’incarner, le fossé se creuse inexorablement.

    Les intellectuels, en France, sont des mammouths de l'éthique.

    Alors que les pays anglo-saxons développent depuis des décennies la réflexion sur les droits des animaux à l'Université (Gary Francione et Gary Steiner, pour ne citer qu'eux, sont des professeurs talentueux qui ont voué leur vie académique à cette question) et dans les arts (Joyce Carol Oates, qui fut la professeure de Foer, l'aborde en filigrane dans plusieurs de ses romans), la France persiste, signe, et stagne.

    Dans cette France-là, le simple fait de poser la question de savoir s'il est moral de manger les animaux nonhumains expose encore aux sarcasmes.

    Le fait qu'un écrivain jeune et aussi doué que S. F. Foer s'en émeuve devrait logiquement « interpeller » nombre de nos plus éminents penseurs, quoi qu'ils en aient.

    Le cynisme français quant aux propos de Foer est d'autant plus étonnant que l'auteur ne va même pas au bout de sa propre logique, qui serait de devenir végan afin de faire cesser le meurtre et la torture de centaines de milliards d'êtres sensibles chaque année, et dont le seul « tort » est de ne pas appartenir à notre espèce.

    Comme toutes les discriminations, celle-ci est également abjecte et porte un nom : spécisme.

    Dans un monde réellement civilisé, les droits fondamentaux des animaux nonhumains sensibles seront reconnus et respectés.

    Or le respect de l'autre commence par le fait de ne pas l'exploiter, le consommer ou l'utiliser de quelque manière que ce soit.

    Pour cela, une seule voie : celle du véganisme.

    On espère que J. S. Foer tirera bientôt la leçon morale de ses propres observations en devenant végan.

    http://read.blee.net/blog/wp-content/uploads/2009/11/eatinganimals.jpg

    Faut-il manger les animaux ?, de Jonathan Safran Foer

    Editions de l'Olivier

    Comment traitons-nous les animaux que nous mangeons ?

    Convoquant souvenirs d’enfance, données statistiques et arguments philosophiques, Jonathan Safran Foer interroge les croyances, les mythes familiaux et les traditions nationales avant de se lancer lui-même dans une vaste enquête.

    Entre une expédition clandestine dans un abattoir, une recherche sur les dangers du lisier de porc et la visite d’une ferme où l’on élève les dindes en pleine nature, J.S. Foer explore tous les degrés de l’abomination contemporaine tout en se penchant sur les derniers vestiges d’une civilisation qui respectait encore l’animal.

    Choquant, drôle, inattendu, ce livre d’un des jeunes écrivains américains les plus doués de sa génération a déjà suscité passions et polémiques aux Etats-Unis et en Europe.

    http://www.editionsdelolivier.fr/

  • "Théologie animale", d'Andrew Linzey (éditions One Voice)

    Andrew Linzey (photo 1)

    Dans cet ouvrage, publié en français par One Voice, les animaux ont droit au respect.

    A travers une relecture de la bible qui bouleverse les conventions généralement admises de la domination de l’humain sur les animaux, chaque être trouve sa place.

    Chaque vie a droit au respect.

    Andrew Linzey est un prêtre anglican, membre de la faculté de théologie de l’Université d’Oxford et directeur fondateur du Oxford Center for Animal Ethics.

    Il est l’auteur d’un grand nombre d’articles et d’ouvrages sur la théologie et l’éthique.

    Une date de choix

    Le 22 mai 2010, date choisie pour la publication de ce premier ouvrage de théologie animale en français, est aussi celle du 125ème anniversaire de la mort de Victor Hugo.

    Victor Hugo, auteur cher à Linzey, était particulièrement sensible à la cause animale, et avait une vision assez claire quant au comportement humain :

    « Sans doute était-ce le premier devoir.

    (...) il fallait civiliser l'homme du côté de l'homme.

    La tâche est avancée déjà et fait des progrès chaque jour.

    Mais il faut aussi civiliser l'homme du côté de la nature.

    Là tout est à faire. »

    Pour tous publics

    Ce livre est une théologie, certes, mais dont l’analyse et la logique développent des thèmes accessibles et pertinents pour tous, croyants ou non, désireux de réfléchir à la problématique de la place de l’humain vis-à-vis des animaux.

    Le « fait que les animaux soient innocents et sans défense, loin de nous permettre de les exclure du champ de nos préoccupations morales, est précisément ce qui devrait nous obliger à leur accorder une attention particulière et à les traiter avec les scrupules et les soins les plus extrêmes. »

    Une introduction dédiée au public français

    Dans une préface spécialement écrite pour la version française de son ouvrage, Andrew Linzey explique avec brio le rôle tenu par les grands penseurs de notre pays dans l’évolution du statut de l’animal à travers le monde.

    Depuis Descartes, jusqu’à Victor Hugo, Linzey retrace les grands courants de pensée qui ont conduit l’animal à la place inconfortable qu’il occupe aujourd’hui.

    Respecter la vie

    Linzey nous invite non seulement à respecter la vie sous toutes ses formes, mais à accorder une priorité morale aux plus faibles.

    Il propose une relecture de la genèse où le concept de domination n’implique pas l’asservissement mais se substitue à la notion de responsabilité :

    « chaque fois que nous détenons un pouvoir vis-à-vis d’êtres qui sont plus ou moins sans défense, notre obligation morale de générosité n’en est que plus grande.

    S’il est bien un droit que nous confère notre pouvoir sur des animaux, c’est celui de les servir. »

    Refusant de faire du bien-être humain une priorité, il replace l’humain à sa juste position, au sein de la nature, n’hésitant pas à mettre en cause « des siècles d’anthropocentrisme chrétien (de la pire espèce) » dans la crise écologique actuelle.

    Mettre fin à la souffrance

    Mettre fin à la souffrance, libérer les animaux du joug des humains, faire évoluer le monde vers une plus grande mansuétude, ouvrir l’humain à une existence salutaire pour lui et la planète, Linzey ouvre aux chrétiens de nouvelles pistes pour le salut de leur âme.

    Il offre aussi ainsi à ses lecteurs une approche inédite de l’existence et une analyse étayée et solidement construite des textes religieux.

    Un monde où l’amour et la paix trouveraient enfin leur place.

    Les animaux ne nous appartiennent pas

    Linzey aborde les thèmes fondamentaux que sont l’expérimentation animale, la chasse, la consommation de viande et les manipulations génétiques en se basant sur la doctrine religieuse et les implications morales qui en résultent.

    « La doctrine chrétienne de la création nous oblige à considérer que notre estimation de notre propre valeur ne peut pas constituer l’unique critère pour déterminer la valeur d’autres créatures. »

    Dans un monde où partout la tyrannie s’exerce, il invite l’homme à renaître en bouleversant ses habitudes séculaires, pour une existence plus juste et une paix planétaire.

    Un commentaire de l’auteur :

    Victor Hugo aurait été fier.


    Victor Hugo a développé le concept d’une grande morale – une compassion élargie à toutes les formes de vie. Il est mort il y a 125 ans, le 22 mai 1885.


    C’est le 22 mai 2010, date anniversaire de sa mort, qu’est publié le premier ouvrage en français sur la théologie animale.


    Il est temps pour les églises de suivre ses traces et de rejoindre le mouvement de la protection animale. Théologie animale montre qu’il y existe des bases théologiques solides devant nous conduire à militer pour une justice envers les animaux.


    One Voice est l’une des principales organisations de défense animale en France. Elle porte le flambeau dans la quête d’une relation plus respectueuse envers les animaux et mérite notre soutien chaleureux. C’est un grand honneur d’être publié par elle.


    Professor Andrew Linzey

    théologie animale (photo 3)

     

    THEOLOGIE ANIMALE
    Andrew Linzey

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    http://www.one-voice.fr/fr/article/aux-editions-one-voice-theologie-animale-par-andrew-linzey