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Société - Page 45

  • "Toujours plus d'abandons d'animaux l'été" (La République des Pyrénées)

    http://images.larepubliquedespyrenees.fr/images/2012/08/21/malgre-le-pic-d-abandons-l-ete-de-nombreuses-cages-restent_904550_490x290.jpg

    Malgré le pic d'abandons l'été, de nombreuses cages restent vides à la SPA de Pau. (Ascencion Torrent)

    Les Français aiment les animaux domestiques.

    D'ailleurs, nous vivons dans le pays où l'on recense le plus d'adoptions, mais également le plus d'abandons.

    "Les Français prennent un animal pour Noël, mais pas pour toujours", s'insurge Paulette Cassou, de la SPA de Tarbes.

    Ce constat, sous forme de boutade, masque pourtant une réalité : le nombre d'abandons d'animaux ne cesse de croître.

    Et cette tendance s'accentue l'été.

    Les Pays de l'Adour ne démentent pas le mouvement.

    "Nous remarquons une recrudescence d'animaux abandonnés l'été à Tarbes, surtout des chats", regrette Paulette Cassou.

    "Il y a toujours un pic à cette période, même si la différence est moins sensible qu'auparavant car les abandons ont augmenté toute l'année" rajoute Joëlle Turcat, la présidente du refuge de Bachefores à Bayonne.

    A Pau, l'Association de défense animale pyrénéenne (ADAP) ressent également la différence durant la période des vacances.

    "Nous récupérons environ 50 % d'animaux en plus, dans la grande majorité des chats et des chiens, et parfois quelques rongeurs comme des lapins", constate Amélie Crapeau, bénévole à l'ADAP.

    Le long de l'année, les animaux sont rejetés à cause d'une grossesse ou de l'avancement de leur âge.

    Dans l'autre sens, un divorce, l'hospitalisation ou le placement en maison de retraite du propriétaire les poussent souvent sur la touche.

    A ces causes classiques s'ajoute l'été le lot des vacanciers qui ne savent que faire de leur bête pendant leur voyage.

    Les conséquences de ces abandons s'avèrent prévisibles.

    Les animaux se retrouvent obligés d'errer dans la ville ou les campagnes s'ils ne trouvent pas refuge dans une structure habilitée à les garder.

    "Certaines personnes nous contactent directement mais nous repérons souvent des animaux dans la rue et parfois pire. Nous avons déjà retrouvé des chats dans des containers", s'émeut Amélie Crapeau.

    Pourtant, des solutions existent pour lutter contre l'abandon des animaux pendant les vacances d'été.

    En premier lieu, des distributeurs de croquettes pour éviter la fuite ou la sous-alimentation de l'animal.

    Plus sûr pour les compagnons poilus, les propriétaires peuvent les placer dans une pension.

    Et s'ils souhaitent éviter les coûts supplémentaires, pourquoi ne pas solliciter un voisin ou un ami ?

    En tout cas, les estivants disposent de bien des alternatives à l'abandon de leur animal de compagnie.

    Amélie Crapeau ne mâche pas ses mots :

    "Un animal abandonné, c'est un animal mort".

    Pour lutter contre ce fléau, elle préconise la prévention en amont plutôt que les thérapies a posteriori.

    Et pour l'ADAP, un réflexe de stérilisation réduirait fortement le nombre de gestations non souhaitées par les propriétaires.

    En conséquence, il y aurait beaucoup moins d'animaux abandonnés ou alimentant un marché déjà saturé.

    "Même si ce n'est pas toujours facile financièrement, cela éviterait des situations grotesques, explique-t-elle. Ainsi, actuellement nous venons en aide à une dame qui se retrouve submergée par pas moins de... 27 chiens".

    >> Renseignements : www.adap64.com - Adoption : 06 52 16 65 13

    La moitié des cages de la SPA de Pau inoccupées

    Contrairement à ses voisins, la SPA de Pau ne paraît pas submergée : une soixantaine d'animaux pour une capacité d'accueil de 130.

    Les membres de l'ADAP le clament avec insistance : ils sont submergés par les abandons de chiens et de chats, en particulier pendant l'été.

    Mais à la SPA de Pau, où l'on a préféré nous répondre sous couvert d'anonymat, on repère seulement une "légère hausse l'été".

    La SPA paloise ne fournit pas de chiffres.

    Elle reconnaît toutefois accueillir au moins un animal tous les jours, et cinq la veille de notre passage.

    Pourtant, aux animaux enfermés à l'entrée du chenil succèdent rapidement des cages et une cour vides.

    Environ 50 chiens et dix chats résidaient le jour du reportage dans le refuge pour une capacité d'accueil de 130 bêtes. Paradoxal.

    En comparaison, la SPA de Tarbes se dit en surpopulation tout le long de l'année, malgré 8 000 m² de terrain d'accueil.

    "C'est le tonneau des Danaïdes. On donne d'un côté, on récupère de l'autre", déplore Paulette Cassou, de la SPA de Tarbes.

    Le son de cloche ne change guère au refuge de Bachefores à Bayonne.

    "Nous, nous sommes pleins tout le temps", constate Joëlle Turcat, la présidente du refuge.

    Comment se fait-il que la SPA de Pau ne soit pas remplie à moitié quand les refuges alentours sont dépassés par les animaux abandonnés ?

    Un mot revient sans cesse dans la bouche des défenseurs des animaux : l'euthanasie.

    La SPA de Pau nous explique que ce mot est tabou dans leur structure en général, même si cette pratique existe parfois.

    L'explication manque, la question persiste : pourquoi les cages de Pau sont-elles vides, alors que les abandons ne diminuent pas ?

    Guillaume Bur

    http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2012/08/21/animaux-toujours-plus-d-abandons,1094850.php

  • Seule compte la sentience (Gary Francione)

    http://images.farmingads.co.uk/sheep.jpg

    Les animaux presque humains : ainsi s’intitule la partie d’un cours de psychologie en ligne.

    Elle fournit un parfait exemple de ce qui vient renforcer la notion, gravement problématique, selon laquelle les seules capacités cognitives qui comptent moralement sont les capacités cognitives de type humain — et non pas simplement la sentience, ou la conscience subjective.
     
    Dans la mesure où nous relions le statut moral des animaux aux caractéristiques cognitives situées au-delà de la sentience, nous perpétuons cette arrogance humanocentrique qui constitue le spécisme.

    Le fait de dire que seuls les animaux qui sont « comme nous » comptent sur le plan moral est similaire au fait de dire que les humains à peau claire ont davantage d’importance que les humains à peau foncée.

    Pourtant la question n’est pas de connaître le degré d’ « intelligence » des animaux, ni de savoir s’ils possèdent les capacités mentales que nous reconnaissons comme nôtres.

    Le fait qu’ils soient sentients est la seule caractéristique dont ils ont besoin pour que nous ayons le devoir moral de ne pas les utiliser comme ressources.

    Le « mouvement animaliste », qui en plus de promouvoir l’exploitation « heureuse », continue d’être obsédé par les grands singes nonhumains, les mammifères marins, les éléphants, etc., patauge littéralement dans le spécisme.

    Une telle approche pose un grave problème pour au moins deux raisons :

    1. Elle ignore que les caractéristiques situées au-delà de la sentience ne sont moralement pas pertinentes pour déterminer si nous sommes justifiés à utiliser un être vivant exclusivement comme ressource humaine.

    Replaçons cela dans un contexte humain.

    Le fait d’être « intelligent » peut importer dans certaines situations, comme de savoir si nous devons accorder une bourse d’études à un étudiant, mais est sans pertinence aucune pour savoir si nous avons le droit d’utiliser quelqu’un comme donneur d’organes forcé ou comme sujet non consentant d’une expérience biomédicale.

    Nous devons agir de la même façon dans un contexte impliquant des animaux.

    2. Elle érige le principe suivant : que les animaux, si « pareils à nous » soient-ils, peuvent ne jamais gagner.

    Par exemple, nous savons depuis longtemps que les grands singes nonhumains nous ressemblent à toutes sortes d’égards.

    Pourtant, nous continuons de les exploiter.

    Si « pareils à nous » soient-ils, ils ne le seront cependant jamais assez pour que cette « ressemblance » soit traduite en l’obligation morale, de notre part, d’arrêter de les exploiter.

    Ce que j’appelle l’approche par la « similitude des esprits » (similar minds approach) implique un jeu auquel les animaux ne peuvent jamais gagner.

    Ils ne seront jamais assez « pareils à nous ».

    Question finale : le fait de se focaliser sur la sentience elle-même établit-il une hiérarchie des êtres sentients sur les êtres non sentients ?

    Non, parce que la sentience est une caractéristique nécessaire et suffisante pour posséder des intérêts (des préférences, des désirs, une volonté) en premier lieu.

    Un rocher n’est pas sentient ; il n’aaucune sorte d’esprit manifestant des préférences, des désirs ou une volonté de quoi que ce soit.

    Une plante est vivante mais n’a aucune sorte d’esprit manifestant des préférences, des désirs ou une volonté de quoi que ce soit.

    Il est intéressant de noter que le « mouvement animaliste » lui-même perpétue l’idée que les poulets (les animaux les plus exploités en termes purement numériques) manquent tous de ces caractéristiques cognitives « spéciales », et que nous pouvons donc continuer de les utiliser comme ressources dès lors que nous le faisons « avec humanité ».

    Et bien que la liste des sept animaux dont il est question dans ce cours de psychologie inclue les animaux autres que ceux que les animalistes ont coutume de fétichiser, elle exclut toujours les poulets ainsi que nos principales sources de produits laitiers : les vaches.

    Comme c’est pratique.

    *****
    Si vous n’êtes pas végan, s’il vous plaît, devenez-le.

    Le véganisme est une question de non-violence.

    C’est avant tout une question de non-violence envers les autres êtres sentients.

    Mais c’est également une question de non-violence envers la terre et envers vous-même.

    Gary L. Francione
    Professeur, Rutgers University
    ©2012 Gary L. Francione

     
    Texte original :
  • Véganisme : une bonne résolution pour la rentrée

    GRA1.331162.28.2.jpg

    VOUS PENSEZ QUE LES ANIMAUX ONT UNE VALEUR MORALE, ET PAS SEULEMENT LES CHIENS ET LES CHATS ?

    QU'ILS N'ONT PAS A ETRE EXPLOITES AU NOM DU PLAISIR GUSTATIF, DE LA MODE OU DU DIVERTISSEMENT ?

    VOUS SOUSCRIVEZ AU PRINCIPE DE NON-VIOLENCE ?

    DEVENEZ VEGAN : le véganisme est le seul mode de vie cohérent avec vos idées,

    le seul mode de vie permettant la fin de l'exploitation de ceux que vous affirmez défendre.

  • Injures et harcèlement : le quotidien des femmes dans la rue


    « Chienne », « salope », « petites fesses », « Tu viens à l'hôtel ? »...

    Une étudiante en à Bruxelles a filmé en caméra cachée pour son projet de fin d'étude, le machisme ordinaire et le harcèlement qu'elle subit en se promenant simplement dans la rue.

    Son Femmes de la rue a été projeté dans un cinéma de Bruxelles la semaine dernière.

    Ce document a provoqué une sorte de séisme sur la planète masculine.

    Chronique d'un sexisme ordinaire

    En Belgique d'abord, les magistrats ont réagi en promulguant une loi, qui sanctionnera dès le mois de septembre les insultes machistes par des amendes administratives.

    En France à la découverte de ce film, dont les extraits tournent sur internet, les hommes tombent des nues.

    « T'as vu ce documentaire sur la fille qui se fait insulter dans la rue ?? C'est dingue ! »

    Les réactions masculines sont quasi unanimes.

    Les garçons découvrent une réalité ordinaire pour les filles.

    Nombre d'entre elles, à l'instar de la réalisatrice, sont habituées à se faire dévisager, interpeller dans la rue, avec des commentaires plus ou moins désobligeants, humiliants, voire des insultes.

    Il suffit de lire les témoignages sur les réseaux sociaux pour s'en convaincre et appréhender la curiosité née autour du film.

    Une femme seule est plus vulnérable

    « Quand je suis avec ma copine dans la rue, je n'entends jamais ce genre de remarques », note un internaute.

    Et pour cause.

    Quand les filles se font insulter, elles se déplacent seules, comme la réalisatrice Sofie Peeters.

    Pour cette jeune femme, les ennuis ont débuté avec son installation l'an dernier dans un quartier populaire de Bruxelles.

    « Je me faisais interpeller cinq à dix par jour. Au début je me suis interrogée comme toutes les femmes. Est-ce que ça vient de moi ? De ma façon de m'habiller ? Puis j'ai décidé de compiler tous ces commentaires désobligeants dans un film. »

    Débat et polémique

    Le film a crée le débat sur le harcèlement, mais aussi une vive polémique.

    Toutes les séquences sont tournées dans le quartier Anneessens à forte majorité maghrébine.

    Sur la télévision flamande la VRT, la réalisatrice a répondu à ces critiques :

    « C'était l'une de mes grandes craintes, comment traiter de cette thématique sans tourner un film raciste ? Car c'est une réalité : quand on se promène à Bruxelles, 9 fois sur 10, ces insultes sont proférées par un allochtone. Mais ces personnes ne sont pas représentatives de toute la communauté maghrébine. »

    Une nouvelle loi

    Le travail de l'étudiante a ouvert le débat sur le harcèlement.

    Philippe Close, échevin (magistrat) à la commune de Bruxelles, explique à la RTBF que ces insultes devraient être bientôt sanctionnées par des amendes administratives.

    Dans le reste de l'Europe, le film provoque un début de prise de conscience.

    EN SAVOIR PLUS : Le machisme fait de la résistance

    leparisien.fr

    http://www.leparisien.fr/laparisienne/societe/machisme-la-camera-cachee-qui-scandalise-les-hommes-02-08-2012-2111157.php

  • GREEN HILL : suite !

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    Message de Michèle Scharapan :

    "Le juge a donné aujourd'hui sa réponse : Green Hill reste sous séquestre malgré l'appel de la société à laquelle appartient Green Hill (Marshall), ce qui signifie que TOUS les chiens vont pouvoir être confiés à de futurs adoptants.

    Je crois qu'aujourd'hui il y en a quasiment 600 de libérés !

    Pour ceux et celles que cela intéresse, j'ajoute sur ma page Facebook les informations au fur et à mesure :

    https://www.facebook.com/felix.elio"

  • Où vont les JO ?

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    Paris, le 2 août 2012

    Sans surprise, les Saoudiens ont montré que, même dans le stade Olympique, ils imposent aux femmes tous les signes de leur soumission : stigmatisation de leur corps, surveillance d'un proche parent « gardien » mâle, non mixité.

    L'Iran avait ouvert la voie dès 1996 en obtenant du CIO l'entrée dans le stade Olympique de la première femme voilée de la tête aux pieds, Lida Fariman, tireuse et porte drapeau, seule femme de la délégation iranienne.

    En s’inclinant devant ces exigences extra-sportives, le CIO bafoue les principes de neutralité politique et religieuse (règle 50) et de non discrimination (principe 6) de la Charte Olympique.

    Ce sont non seulement les femmes mais aussi les Fédérations Internationales Sportives qui sont ridiculisées.

    Si des demandes de même nature avaient été faites par un petit Etat Africain ou Sud-Américain pauvre, nul doute que le CIO les aurait écartées au nom même des principes de la Charte Olympique.

    Posez-vous la question : en dehors des grandes marques commerciales, qui contribue au financement du CIO ?

    Autre question intéressante : pourquoi le CNO d’Arabie Saoudite n’a-t-il pas retenu, comme première athlète féminine de sa délégation, la cavalière Dalma Rushdi Malhas qui avait participé avec succès aux JO de la Jeunesse à Singapour, en 2010, en décrochant la médaille de bronze ?

    Cette fois-ci, nous dit-on, elle n’aurait pas réussi les épreuves éliminatoires.

    Or c’est aussi le cas des deux Saoudiennes de la délégation !

    N’est-ce pas plutôt que Dalma Rushdi Malhas avait concouru en mixte, sans voile islamique et avait serré spontanément la main de concurrents masculins ?

    L’image tristement ridicule de la pauvre judoka Saoudienne affublée d’un tchador pour pouvoir concourir alors qu’elle ne serait même pas ceinture noire et n’aurait disputé aucune compétition auparavant, interpelle le public et le monde du sport.

    Est-ce le début d’un réveil et du retour au bon sens sportif ?

    Face à un tel déni des valeurs universelles de l'olympisme sous couvert d’ouverture d’esprit aux « différences », et à de telles bouffonneries, il ne reste que l’humour et la dérision pour tenter de réveiller le Mouvement olympique et sportif.

    Voilà pourquoi, le collectif " Londres 2012 : Justice pour les femmes », le 25 juillet, a procédé sur le pont de Westminster à un « enterrement fluvial » festif des valeurs olympiques, au son d'un orchestre de jazz Nouvelle Orléans, en jetant dans la Tamise un cercueil contenant la Charte Olympique, tout cela sous des applaudissements nourris (*)

    Contacts : Annie Sugier 06 38 39 42 92
    Linda Weil-Curiel 06 888 44 009

    (*) cf. photo jointe de Paolo d Sharp, libre de droits.

    Ligue du Droit International des Femmes

    http://www.ldif.asso.fr/?theme=sport&n=395

  • « Animaux de compagnie » : les problèmes inhérents à la domestication (Gary Francione)

    http://dogbreedinsight.com/wp-content/uploads/2012/01/Labrador-Retriever-17.jpg

    Dans la pratique, le système consistant à posséder des « animaux de compagnie » n’est absolument pas cohérent avec une théorie sensée des droits des animaux.

    Les « animaux de compagnie » sont des propriétés et, en tant que tels, la valeur qu’on leur accorde dépend finalement de ce que leurs « propriétaires » en décident.

    Mais vous pourriez demander : « Et si c’était possible ? Si, de manière hypothétique, nous changions le statut légal des chiens et des chats de sorte qu’ils ne soient plus des propriétés et acquièrent un statut proche de celui des enfants humains, continuer la reproduction des chiens et des chats (ou d’autres non-humains) et détenir des « animaux de compagnie » serait-il dès lors moralement justifiable ? »

    Ma réponse à cette question purement hypothétique est « non ».

    Nous ne pouvons justifier la perpétuation de la domestication dans l’objectif d’avoir des « animaux de compagnie ».

    Les animaux domestiqués dépendent de nous pour tout ce qui est important dans leurs vies : quand et si ils vont manger ou boire, quand et où ils vont dormir ou se soulager, s’ils obtiendront de l’affection ou s’ils feront de l’exercice, etc.

    Bien qu’on puisse dire la même chose concernant les enfants humains, la majorité d’entre eux deviennent, une fois adultes, des êtres indépendants et autonomes.

    Les animaux domestiques ne font pas réellement partie de notre monde, ni du monde des non-humains.

    Ils sont pour toujours dans un enfer de vulnérabilité, dépendant de nous en toute chose et en danger dans un environnement qu’ils ne comprennent pas vraiment.

    Nous les avons élevés afin qu’ils soient conciliants et serviles, qu’ils soient dotés de caractéristiques qui sont réellement dangereuses pour eux mais plaisantes pour nous.

    Nous pouvons les rendre heureux dans un sens, mais cette relation ne peut jamais être « naturelle » ou « normale ».

    Ils ne font pas partie de notre monde et y sont coincés, indépendamment de la façon dont nous les traitons.

    Nous ne pouvons justifier un tel système, quand bien même il serait très différent de la situation actuelle.

    Ma compagne et moi vivons avec cinq chiens sauvés, dont certains souffraient de problèmes de santé lorsque nous les avons adoptés.

    Nous les aimons beaucoup et nous efforçons de leur procurer les meilleurs soins et traitements.

    (Et avant que quelqu’un pose la question, nous sommes végans tous les sept !)

    Vous ne trouveriez probablement pas sur cette planète deux autres personnes aimant plus que nous vivre avec les chiens.

    Et nous encourageons toute personne à adopter ou accueillir autant d’animaux (de n’importe quelle espèce) qu’elle le peut de façon responsable.

    Mais s’il n’y avait plus que deux chiens dans l’univers et qu’il ne tenait qu’à nous de décider s’ils pourraient se reproduire afin que nous puissions continuer à vivre avec des chiens, et même si nous pouvions garantir que tous ces chiens auraient un foyer aussi aimant que le nôtre, nous n’hésiterions pas une seconde à mettre fin au système de possession d’« animaux de compagnie ».

    Nous considérons les chiens avec qui nous vivons comme des sortes de réfugiés, et bien que nous appréciions prendre soin d’eux, il est clair que les humains n’ont pas le droit de continuer à faire naître ces créatures dans un monde auquel ils ne sont tout simplement pas adaptés.

    Je comprends qu’un grand nombre de gens soient déconcertés par mon argumentation sur les problèmes inhérents à la domestication.

    Mais c’est parce que nous vivons dans un monde où nous tuons et mangeons 56 milliards d’animaux par an (sans compter les poissons), et où notre meilleure « justification » d’un tel acte est que nous apprécions le goût de la chair animale et des produits d’origine animale.

    La plupart d’entre vous qui lisez ces lignes ne sont probablement pas végans.

    Aussi longtemps que vous penserez qu’il est acceptable de tuer et de manger les animaux, l’argument le plus abstrait concernant leur domestication en vue de les exploiter en tant qu’ « animaux de compagnie » n’est certainement pas en mesure de faire écho en vous.

    J’en suis conscient.

    Par conséquent, prenez quelques minutes pour lire certains des nombreux autres essais de ce site qui parlent du véganisme, tels que : « Pourquoi le véganisme doit être la base du mouvement » .

    Ensuite, reconsidérez la question des « animaux de compagnie ».

    J’en discute également dans deux podcasts : Commentaire n° 2 : « Animaux de compagnie » et Commentaire n° 4 : suite d’ « Animaux de compagnie » : « Les chats non végétaliens ».

    ******

    Si vous n’êtes pas végan, s’il vous plaît, devenez-le.

    Le véganisme est une question de non-violence.

    C’est avant tout une question de non-violence envers les autres êtres sentients.

    Mais c’est aussi une question de non-violence envers la Terre et envers vous-même.

    Si vous êtes dans la capacité d’adopter ou d’accueillir momentanément un animal, s’il vous plaît, faites-le.

    La domestication est moralement condamnable, mais les animaux qui existent ici et maintenant ont besoin de nos soins.

    Leurs vies sont aussi importantes pour eux que les nôtres le sont pour nous.

    The World is Vegan! If you want it.

    Gary L. Francione
    Professeur, Rutgers University

    ©2012 Gary L. Francione

    http://fr.abolitionistapproach.com/2012/07/31/animaux-de-compagnie-les-problemes-inherents-a-la-domestication/

    Texte original : http://www.abolitionistapproach.com/pets-the-inherent-problems-of-domestication/

  • Rescapé-e-s du labo/camp de la mort GREEN HILL (Italie) : et la première fut baptisée Vegan

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    Voici quelques photos du premier jour de liberté des beagles de Green Hill... et de la première journée d'adoption.

    En premier est sortie une chienne qui était dans ce camp depuis plusieurs années, comme reproductrice, et dont les petits étaient livrés à la vivisection.

    Elle a été confiée à Giuliano, magnifique militant du "coordinamento Fermare Green Hill", collectif grâce auquel nous pouvons aujourd'hui nous réjouir.

    Il a été le premier adoptant choisi, geste symbolique de la part des autres associations chargées des adoptions, envers ce collectif.

    Cette chienne a été baptisée Vegan !...

    Voici des photos de Vegan et Giuliano...

    Bien sûr, les adoptions se poursuivent aujourd'hui encore, et maintenant nous espérons que le jugement qui doit être rendu fin août, signera la fin de ce camp maudit.

    Michèle Scharapan

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  • Menus végétaliens pour les astronautes qui partiront sur Mars en 2030

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    HOUSTON (Sipa) — En blouse blanche, des chercheurs de la NASA mesurent, remuent, mixent, puis goûtent leurs expérimentations.

    Ils préparent le menu des astronautes qui partiront sur Mars, dans les années 2030.

    Les contraintes sont importantes.

    Le menu doit répondre aux besoins de six à huit astronautes, pendant deux ans et demi.

    Le voyage vers la planète rouge dure six mois, et la mission devrait rester 18 mois sur place.

    "Pour Mars, c'est très différent, car c'est très loin", déclare Maya Cooper, chercheuse chez Lockheed Martin, en charge de l'élaboration du menu.

    "Nous ne pouvons pas envoyer une navette tous les six mois et ravitailler en nourriture, comme nous le faisons pour la Station spatiale internationale."

    Les astronautes qui partent pour la Station spatiale internationale ont le choix entre une centaine de plats, tous préparés et lyophilisés, et comestibles pendant deux ans au moins.

    Si les plats sont testés et approuvés sur Terre avant le départ, l'absence de gravité affecte le goût et l'odorat. La nourriture est fade.

    La légère gravité qui existe sur Mars permet à la NASA d'envisager un menu différent.

    Les astronautes pourront cuisiner eux-mêmes.

    Même si la pression est différente sur Mars, les chercheurs pensent que les astronautes pourront faire bouillir de l'eau avec un autocuiseur.

    L'une des pistes sur lesquelles travaillent Maya Cooper et son équipe est la mise en place d'une "serre martienne", hors-sol.

    Les fruits et légumes, des carottes aux poivrons, seraient plantés dans de l'eau minérale et non du terreau.

    Les astronautes pourraient jardiner et utiliser ces ingrédients pour préparer leurs repas.

    "Ce menu est positif parce qu'il permet aux astronautes d'avoir de vraies plantes qui poussent.

    L'apport en nutriments est optimal avec des fruits et légumes frais, et les astronautes pourront avoir une liberté de choix en cuisinant leurs propres menus, car la nourriture n'aura pas été préparée selon une recette précise", souligne Maya Cooper.

    Les menus devront fournir aux astronautes suffisamment de nutriments, minéraux et calories pour qu'ils restent en bonne santé physique.

    Et psychologique.

    [...]

    La NASA a déjà élaboré une centaine de recettes, toutes végétaliennes, car les astronautes n'auront ni viande ni laitages à bord.

    [...]

    Pour assurer un apport suffisant en protéines, les chercheurs ont ajouté du tofu ou des noix.

    Ils ont ainsi conçu une pizza thaïe sans fromage, mais avec des carottes, des poivrons rouges, des champignons, des échalotes, des cacahuètes et une sauce épicée.

    Un astronaute pourrait être entièrement dédié à la préparation des repas.

    [...]

    cf/AP-v152/ir

    http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120717.FAP5736/la-nasa-prepare-deja-les-menus-des-astronautes-qui-iront-sur-mars-dans-les-annees-2030.html