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Société - Page 76

  • Charal torture

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    Abattoir Charal de Metz : Le ministre de l’Agriculture Bruno Le Maire se dit « choqué de certaines images diffusées par l’association L214 »


    Dans une lettre, adressée le 28 septembre à Brigitte Bardot, le ministre de l’Agriculture Bruno Le Maire écrit qu’il se soucie de la protection des animaux « à tous les échelons de la production » et qu’il en fait « un axe prioritaire » de son action.

    Le 18 septembre, la Fondation Brigitte Bardot intervenait auprès du ministre pour dénoncer les différentes infractions relevées à l’abattoir Charal de Metz.

    Aujourd’hui, le ministre se dit « choqué » par les images visionnées et rappelle que la suspension d’un animal avant qu’il soit étourdi ou mis à mort est interdite et que, dans le cadre de l’abattage rituel, l’immobilisation des animaux doit être maintenue jusqu’à la fin de la saignée (infractions relevées à l’abattoir Charal de Metz par l’association L214).

    Dans sa lettre, le ministre informe la Présidente de la Fondation Brigitte Bardot qu’il a « demandé à l’inspection générale de ce ministère (Agriculture) de conduire un audit interne dans les établissements d’abattage d’animaux de boucherie ».

    Cet audit devra « analyser les conditions dans lesquelles les contrôles sont réalisés par les services vétérinaires et les suites données aux constats de non-conformité dans le domaine de la protection animale ».

    Brigitte Bardot avait en effet dénoncé « l’attitude coupable des services vétérinaires qui, par leur non-intervention, se rendent complices de pratiques illégales, inacceptables et indignes ».

    D’autres propositions ont été faites par le ministre, notamment en ce qui concerne l’abattage rituel.

    A la lecture de la lettre de Bruno Le Maire, Brigitte Bardot s’est déclarée confiante :

    « Je n’ai jamais caché le peu d’estime que je porte aux ministres de l’Agriculture qui se sont succédés alors j’espère que Bruno Le Maire se démarquera et qu’il fera de la France un pays phare et non plus la lanterne rouge de la protection animale en Europe ».

    La lettre du Ministre :

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    MINISTERE DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PECHE
    Le Ministre Paris, le 28 SEPT. 2009

    Madame la Présidente,

    Vous avez appelé mon attention sur les conditions déplorables d'abattage d'animaux de boucherie constatées par l'association L214 dans un abattoir à Metz.

    Je partage pleinement votre souci de protection des animaux à tous les échelons de la production.

    C'est un axe prioritaire de mon action.

    J'ai été choqué, comme vous, de certaines des images diffusées par l'association L214.

    Sur ce point, je rappelle que la suspension d'un animal, avant qu'il soit étourdi efficacement ou mis à mort, est explicitement interdite par l'article R.214-69 du code rural.

    Dans le cas particulier de l'abattage rituel, l'article R214-74 précise que l'immobilisation des animaux doit être maintenue jusqu'à la fin de la saignée.

    Ces mesures doivent être scrupuleusement respectées par les opérateurs qui ont la responsabilité de garantir que le process d'abattage ne suive pas son cours si l'animal n'est pas inconscient, même si des mouvements réflexes peuvent néanmoins survenir après la mort.

    À la suite de cette affaire, j'ai immédiatement demandé à l'inspection générale de ce ministère de conduire un audit interne dans les établissements d'abattage d'animaux de boucherie.

    Outre les conditions d'application de la réglementation par les opérateurs, cet audit devra analyser les conditions dans lesquelles les contrôles sont réalisés par les services vétérinaires et les suites données aux constats de non-conformité dans le domaine de la protection animale.

    Je tiens à cet égard à rappeler que la protection animale fait partie intégrante des préoccupations prises en compte dans l'inspection réalisée par mes services en abattoir.

    Par ailleurs, j'ai demandé à la direction générale de l'Alimentation de RÉUNIR LES professionnels pour préparer la mise en œuvre du nouveau règlement européen fixant les règles relatives à la protection animale lors de l'abattage, adopté par les ministres européens de l'agriculture en juin dernier.

    La mise en œuvre de ce règlement doit notamment permettre : - la définition de modes opératoires intégrant des spécifications techniques plus précises prenant en compte le bien-être animal ; - une obligation de formation renforcée et la création d'un certificat de compétence obligatoire pour tous les opérateurs, ainsi que la présence d'un correspondant protection animale (sur le modèle des responsables qualité) dans chaque abattoir.

    Une réunion spécifique sera par ailleurs organisée pour améliorer l'application de la réglementation existante de l'abattage rituel.

    Je souhaite en particulier que soit établi, en lien avec les professionnels et sur la base de recommandations scientifiques, un critère spécifique de durée minimale où la contention doit être maintenue pendant la phase de saignée.

    Le nouveau dispositif d'audit par des référents nationaux d'abattoirs, tel qu'il se généralise actuellement, montre son efficacité.

    Mais il faut que les actions correctives des dysfonctionnements constatés soient mises en œuvre plus efficacement.

    Je demanderai aux Préfets d'être particulièrement attentifs aux situations qui leur seront signalées.

    Un ordre de service sera également adressé à l'ensemble des services d'inspection en abattoir pour redéfinir et harmoniser les grilles de contrôles.

    Cette méthode d'inspection harmonisée sera également accompagnée - et cela constituera un tournant majeur - d'un cadre précis pour veiller à l'application effective de la réglementation.

    Enfin, je constate que les dispositions réglementaires existantes ne sont pas suffisamment dissuasives face à des comportements incompatibles avec la protection des animaux dans les abattoirs.

    Aussi ai-je demandé à mes services d'examiner la possibilité de donner aux Préfets la base juridique nécessaire pour retirer l'agrément d'un abattoir, en cas de non-respect manifeste du droit, jusqu'à la réalisation des aménagements nécessaires permettant un fonctionnement satisfaisant.

    Comme vous pouvez le constater, ma mobilisation est entière pour que la protection du bien-être animal progresse en France et en Europe.

    Je vous prie de croire, Madame la Présidente, à l'assurance de ma considération distinguée.

    http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/actu.php?id=40208&IdCat=

  • Chasse en Ariège : le préfet pro-chasse rappelé à l'ordre

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    L'affaire a débuté le 10 juin dernier par un arrêté préfectoral visant à définir l'exercice de la chasse en Ariège, pour la saison 2009-2010.

    A l'inverse de la tendance actuelle, qui voit nombre d'arrêtés commencer à prendre en compte les spécificités locales, le préfet de l'Ariège n'avait pas jugé bon d'intégrer des mesures pour préserver les gallinacés sauvages que sont le grand tétras et le lagopède alpin, ainsi que l'ours.

    Pour cette raison, le comité écologique ariégeois a attaqué cette décision au tribunal administratif de Toulouse, lequel a suspendu mi-septembre la chasse des deux gallinacés et demandé au représentant de l'Etat de définir des mesures de protection de l'ours dans le délai d'un mois, sans toutefois suspendre la possibilité de chasse en battue.

    Cette injonction va imposer au préfet de recenser les espaces les plus susceptibles d'être fréquentés régulièrement par les ours, pour les soustraire des zones de battues.

    Par ce biais, le risque de confrontation ours/chasseurs devrait se trouver considérablement réduit et permettre
    d'éviter des accidents comme par le passé.

    Pour les deux gallinacés précités, si le jugement sur le fond reste à venir, la chute de leurs effectifs avec une diminution d'au moins 30 %, entre 1995 et 2009, dans le Piémont central et dans la haute chaîne centrale des Pyrénées, dont relève l'Ariège, a été l'élément déterminant.

    Même si la chasse n'est qu'un des problèmes auxquels doivent faire face ces espèces, leur survie locale étant menacée, la suspension de leur chasse apparaît légitime.

    Si le comité écologique ariégeois peut se féliciter en soulignant qu' "enfin la situation de ces espèces est prise au sérieux. Le juge administratif a pris conscience de l'enjeu au contraire de la préfecture de l'Ariège et de la fédération départementale de la chasse"', les chasseurs locaux ont évidemment un sentiment inverse malgré les efforts de la préfecture.

    En effet, le préfet, Jacques Billant, avait signé le 15 septembre un nouvel arrêté précisant les prélèvements maximaux par chasseur, pour le grand tétras, le lagopède alpin et la perdrix grise de montagne (un coq grand tétras, six lagopèdes alpins, vingt perdrix grises de montagne).

    Suite à la décision de justice, ce nouvel arrêté n'aura été en fait qu'un ultime baroud d'honneur préfectoral, le représentant local de l'Etat prenant acte de la décision du juge et de sa confirmation apportée le 29 septembre.

    De leur côté, les chasseurs ne l'entendent pas ainsi, considérant leur droit à chasser remis en cause, ils le feront savoir en manifestant samedi à Foix, avec l'appui des deux députés ariégeois (1) qui se sont empressés de leur apporter leur soutien.

    Pascal Farcy

    1- Frédérique Massat et Henri Nayrou, respectivement député PS de la première et seconde circonscription d'Ariège.

    http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=3928

  • La Chine rédige enfin sa première loi sur la protection animale

    La Chine rédige enfin sa première loi sur la protection animale

    Extrait d'une vidéo sur le commerce de viande de chien en Chine
    Crédit : One Voice

    Plusieurs associations de protection des animaux se félicitent de l'initiative de la Chine qui travaille enfin à l'élaboration d'une loi sur la protection animale alors que le pays cumule les actes de barbarie envers les animaux.

    L'association One Voice rapporte que "des associations de défense animale, des législateurs et des personnalités officielles se sont réunis, le 4 septembre 2009, à Pékin, pour travailler à l'élaboration d'une loi de protection animale, qui fait cruellement défaut en Chine".

    Le projet de cette loi de protection animale qui définit les bases de traitement des animaux est actuellement mis en ligne pour une consultation publique.

    Puis le projet de loi sera soumis à l'Assemblée nationale populaire, l'organe du pouvoir législatif en Chine, cet automne.

    Rappelons qu'en Chine, seuls les animaux sauvages menacés d'extinction sont protégés.

    A ce titre, cette loi devrait concerner les animaux sauvages, les animaux de ferme, les animaux de compagnie, les animaux de laboratoire et les animaux utilisés comme outils de travail.

    Selon le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW), cette loi présente les lignes directrices permettant de prévenir les maladies et de prodiguer les soins médicaux adéquats aux animaux.

    Par ailleurs, des recommandations relatives au bien-être des animaux de rente lors de leur transport et de leur abattage ont été incluses.

    De plus, en accompagnement de ce projet de loi, des modifications concernant la Loi Criminelle chinoise ont été suggérées afin de traduire les actes de cruauté envers les animaux en infractions pénales, souligne IFAW.

    L'adoption d'une loi de protection animale bénéficiera aux animaux, participera au développement économique du pays et répondra aux vœux de nombreux Chinois : en 2004, alors qu'un premier projet de loi avait avorté, 77 % approuvaient l'idée d'une loi limitant la souffrance des animaux, note One Voice.

    Le travail d'approfondissement entourant ce projet de loi est mené par une équipe spécialisée regroupant des chercheurs dirigés par le Professeur Chang Jiwen de l'Académie chinoise des Sciences sociales et appuyé par des associations de protection animale comme One Voice.

    IFAW rappelle qu'encore récemment, plusieurs villes chinoises ont privilégié les abattages massifs de chiens sous prétexte de présence du virus de la rage, tuant ainsi brutalement des dizaines de milliers d'animaux.

    De tels massacres ne devraient plus avoir lieu lorsque la loi sera adoptée.

    Pourtant, le peuple chinois ressent profondément la nécessité d'avoir une législation condamnant les actes de cruauté envers les animaux.

    Ainsi, suite au massacre récent de près de 40 000 chiens à Hanzhong, un sondage en ligne a révélé que sur les 63 000 participants, 89% souhaitaient la rédaction d'une loi interdisant les actes de cruauté envers les animaux.

    Des millions d'animaux souffrent horriblement en Chine

    Que ce soit dans les zoos ou les parcs, dans les fermes, sur les marchés ou dans les rues, dans les laboratoires ou lors des transports à destination des abattoirs, la condition animale n'est guère considérée en Chine.

    Souvent ignorants de la souffrance ressentie par les animaux, les hommes les considèrent uniquement comme une “ressource” et leur infligent les pires cruautés selon IFAW.

    Les pratiques barbares des zoos

    Selon l'association One Voice, les zoos chinois sont visités par un public qui humilie les animaux, voire les martyrise.

    Dans certains zoos, des animaux vivants sont jetés en pâture aux fauves.

    D'autres dressent des animaux à exécuter des numéros de cirque, comme des combats de boxe d'ours.

    Aiguillonnés par les piques des dresseurs, les animaux ne peuvent que s'exécuter.

    Les conditions de vie sont désastreuses : cages inadaptées à la taille et aux besoins des animaux, hygiène déplorable, impossibilité de se cacher ou de se reposer.

    De nombreux animaux ont des comportements psychotiques : cent pas ininterrompus, léchage des murs, tête balancée jusqu'à la démence…

    Les chats de Pékin ont été exterminés

    One Voice a attiré l'attention sur l'extermination des chats de Pékin entreprise en 2007 pour « nettoyer la ville » avant les Jeux Olympiques.

    Les chats errants ont été mis en fourrières avant d'être tués.

    La majorité a été abandonnée par leurs propriétaires à la suite de campagnes du gouvernement sur les soi-disant dangers pour la santé qu'ils constituaient.

    IFAW précise également que les chats sont ébouillantés vivants avant d'être consommés.

    Des chiens massacrés pour leur viande

    Les enquêteurs de One Voice ont infiltré le réseau des producteurs de viande de chien en Chine.

    Ils ont filmé des scènes particulièrement violentes.

    Les chiens ne sont pas seulement mangés, ils sont maltraités et mis à mort avec une cruauté invraisemblable.

    Entassés dans des cages, sans eau ni nourriture, ils sont parfois nourris avec la chair de leurs semblables pour renforcer le goût de leur viande.

    Parmi eux se trouvent des chiens abandonnés et d'autres venant d'élevages spécialisés.

    Et ce n'est pas tout comme le souligne IFAW :

    "Les tigres, dont on arrache les dents et les griffes, sont enchaînés à même le sol afin de faciliter les photographies aux côtés des touristes.

    Les renards sont dépecés vivants pour leur fourrure.

    Les ours ont le corps mutilé afin d'en extraire la bile..."

    En savoir plus

    Références :

    Bientôt une loi de protection animale en Chine - One Voice

    La Chine rédige sa première loi de protection animale - IFAW

    Liens :

    Forum de discussions sur la protection des animaux

    Actualités connexes :

    29/02/2008 Enquête sur le commerce de la viande de chien en Chine

    Auteur : Christophe Magdelaine - notre-planete.info (tous droits réservés)

    http://www.notre-planete.info/actualites/lireactus.php?id=2114


  • Vente d’animaux à la sauvette dans Paris : la Fondation Bardot et l'association Stéphane Lamart reçues à la Mairie de Paris

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    Le jeudi 1er octobre dernier, l'association Stéphane Lamart était reçue à la Mairie de Paris, ainsi que la Fondation Brigitte Bardot pour assister à une réunion concernant le problème de la mendicité et de la vente d’animaux à la sauvette sur les trottoirs de la capitale.

    Fort de son expérience de « terrain », des rapports écrits des inspecteurs de l’association et des nombreux témoignages des citadins, notre président a insisté sur un point précis : la sensibilisation des parisiens, notamment par plusieurs campagnes d’affichage, des articles réguliers dans les différents journaux de la capitale rappelant l’importance de ne pas acheter les animaux sur la voie publique.

    Interrogé à la sortie de cette réunion, Stéphane Lamart semble optimiste.

    Il a rappelé aux journalistes l’importance qu’il attache à la création d’une cellule spécialisée dans le domaine des animaux et de son système juridique, au sein de la police nationale.

    Il a néanmoins demandé à Maître Patrice Grillon, avocat de l’association d’adresser un courrier adressé à M. Alain Gardère, Directeur de la police nationale, afin d’obtenir un entretien pour lui rappeler l’urgence de la situation.

    D’autres actions sont d’ors et déjà prévues pour tenter d’enrayer ce trafic.


  • VEGnord fait peau neuve

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    Forte de cinq années d'existence, l'association VEGnord (les végétariens et les végétaliens du Nord) fait peau neuve. Actuellement engagée dans une démarche de restructuration, afin d'améliorer le fonctionnement et de diversifier les actions organisées, toute l'équipe est heureuse de vous inviter à découvrir la toute nouvelle version de notre site internet, que nous espérons plus complet, plus interactif et plus fonctionnel.

    VEGnord aujourd'hui c'est minimum un stand par mois, souvent 2 ou 3, des actions visuelles, des expos, des conférences et énormément de projets, pour nous tous les médias sont bons pour diffuser l'information sur le végétarisme.

    Notre site internet est notre principale vitrine, c'est pourquoi il nous paraissait logique de lui donner une nouvelle jeunesse et de faire évoluer ce support à ce que nous sommes aujourd'hui.

    Nous l'avons voulu plus clair et plus moderne, c'est à vous de nous dire si le résultat est au niveau de nos attentes et de vos besoins.

    L'accès à l'information a été rendu plus simple et plus rapide.

    Nous avons décidé d'ouvrir dorénavant tous les articles du site aux commentaires.

    Les photos de nos actions sont maintenant accessibles directement sur le site dans des diaporamas ergonomiques et, espérons le, intuitifs.

    Un bloc d'actualités par onglets permet d'accéder maintenant à nos comptes rendus, communiqués à la presse, à nos dates à venir, etc. d'un seul clic.

    Un agenda vous indique les événements susceptibles d'intéresser un végétarien lillois.

    Vous pouvez proposer vous mêmes les dates de vos évènements, par le biais d'un formulaire prévu à cet effet.

    Une boutique en ligne a été ouverte, dans laquelle vous pourrez adhérer à l'association ou commander l'un des objets que nous proposons à la vente.

    Le magasin « Au bon groin » a pour vocation de fournir des supports au développement du végétarisme, du merchandising militant et des oeuvres de référence y trouveront petit à petit leur place.

    La webradio est de retour et ne demande qu'à grandir jour après jour, n'hésitez pas à proposer de nouveaux titres qui traitent de la condition animale, la langue et le style musical n'ont pas d'importance, seul le message compte !

    En règle général, tout le contenu du site a été revu; corrigé et augmenté.

    Evidemment, il restera de ci de là un bug, une omission, une inexactitude, merci de nous en tenir informé.

    Le nouveau site est truffé de petites améliorations techniques que je vous propose de découvrir par vous-même.

    En règle général, et si vous ne le saviez pas encore, vous pourrez vous rendre compte que VEGnord a fait le choix de s'élargir, aussi bien dans sa présence sur le net (nous sommes maintenant présents sur Facebook, Myspace et Youtube) que dans les partenariats que nous sommes en train d'installer.

    Nous proposons ainsi un tarif promotionnel d'adhésion à VEGnord couplé à un abonnement à Végétariens magazines, nous relayons également, en tant qu'antenne nordiste, les campagnes de L214 et de One Voice.

    Le forum sera, lui, réorganisé en un deuxième temps, mais n'hésitez pas à venir vous inscrire et à transmettre l'information autour de vous.

    Si par malheur, vous avez oublié ou perdu vos identifiants, n'hésitez pas à nous contacter.

    Toute l'équipe Vegnord vous remercie par avance.

    le site : http://www.vegnord.fr
    le forum : http://www.vegnord.fr/forum/

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  • "The Cove - La Baie de la Honte" : le massacre des dauphins au Japon

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    Après s'être fait connaître dans les années 60 par la série Flipper, l'ex-dresseur de dauphins Ric O'Barry entreprend de révéler, avec l'équipe de l'Oceanic Preservation Society, comment sont massacrés plus de 23 000 dauphins chaque année à Taiji, au Japon.

    The Cove, la Baie de la Honte sort au cinéma le 30 septembre prochain.

    Le film traite d'une baie d'une petite ville japonaise de Taiji où a lieu une sanglante pêche aux dauphins.

    Chaque année, pendant six mois, les plus beaux d'entre eux sont récupérés et revendu aux delphinariums pour 150 000 $.

    Quant aux autres, ils sont tués, dépecés, leur chair revendu aux restaurants...

    Un dauphin tué pour sa viande rapporte environ 600 $.

    Environ 23 000 dauphins sont ainsi massacrés chaque année en toute légalité.

    En effet, la chasse aux dauphins reste autorisée (la chasse à la baleine est interdite depuis 1986) car, bien que les dauphins et les baleines soient issues de la même famille animale, la Commission Baleinière Internationale refuse de protéger les "cétacés de petite taille".

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    Découvrez la bande annonce de The Cove

    " Avec The Cove, on passe la barrière de l'inaccessible, si Le Grand Bleu était une fable, The Cove est un cauchemar...

    Les Japonais seront toujours mes amis mais les assassins toujours mes ennemis.

    La mer est meurtrie sur toute la surface du globe, le vivant souffre.

    Les espèces s'éteignent dans l'indifférence. [...]

    On ne peut plus fermer les yeux.

    Quelques ignobles font couler le sang des dauphins et c'est la nation nippone tout entière qui est salie.

    Plus que politique, The Cove est un film nécessaire, dans le sens où le monde doit savoir ", écrit Luc Besson sur le site français du film.

    En attendant de voir The Cove sur grand écran le 30 septembre prochain, n'hésitez pas à vous engager pour la cause des dauphins : http://www.takepart.com/thecove

    Pour plus d'informations sur le sujet et le film, rendez-vous sur le site officiel (en anglais).

    Sensibiliser le monde au terrible sort de ses animaux

    C'est la démarche du film pour lequel Ric O'Barry s'est heurté à l'hostilité de la police locale et des pêcheurs.

    Mais avec son équipe de choc composée de cadreurs et preneurs de sons sous-marins, océanographes et plongeurs en apnée, ils ont réussi à mener leur opération secrète et à rapporter des images interdites de la petite baie isolée...

    The Cove n'est pas un documentaire classique, c'est d'abord un film d'investigation journalistique.

    The Cove a remporté le Prix du Public au Festival de Sundance en 2009 puis le Prix du Public au Hot Docs Canadian International Documentary Festival, au Newport Beach Film Festival et au Seattle Internationnal Film Festival.

    Il a également été sélectionné pour le 35e Festival du cinéma américain de Deauville qui se déroule actuellement.

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    Elle sert non seulement pour la capture d'animaux vivants destinés aux parcs d'attraction marins et aquariums, mais aussi à la consommation de viande.

    Or cette viande contient de nombreux produits toxiques comme le mercure et des produits chimiques chlorés dangereux pour la santé.

    Dans les zones côtières, les dauphins sont capturés à l'aide de filets dérivants.

    Ils sont attirés dans des cages grâce à des explosions qui pertubent leur sonar et les font paniquer.

    Une fois piégés dans les filets, les vétérinaires et les dresseurs choisissent ceux qui peuvent être achetés (plus de la moitié des dauphins en captivité meurent avant deux ans).

    Les autres sont tués avec des lances, des couteaux et des crochets. Au large, on les tue plutôt avec des harpons.

    On trouve plusieurs espèces à Taiji ; les Tursiops, le dauphin bleu et blanc, le dauphin tacheté et le dauphin de Risso.

    On trouve aussi de fausses orques et des baleines pilotes.

    Nombreuses de ces espèces sont considérées en voie d'extinction.

    Une viande empoisonnée au mercure

    Certains échantillons de viande de dauphins ont montré des taux de mercure 1 000 fois supérieurs au maximum autorisé.

    Néanmoins, aucun cas d'empoisonnement lié à l'ingestion de viande dauphin n'a donné suite à une étude médicale.

    Dans The Cove on apprend que la viande de dauphin a été abusivement étiquetée comme de la viande de baleine, induisant le consommateur en erreur.

    En octobre 2208, suite au tournage de The Cove, la municipalité a retiré la viande de dauphin des repas destinés aux écoliers de Taiji.

    Les dauphins retrouvés morts en Australie l'année dernière ont subi de graves troubles neurologiques liés à l'empoissonnement au mercure.

    75 % de la présence de mercure chez l'être humain proviennent de la consommation de produits de la mer.

    Des échantillons d'eau prélevés en 2006 démontraient que la pollution des océans au mercure a augmenté de 30 % par rapport aux années 90.

    Une études des Nations Unies de 2003 démontre qu'en raison de l'utilisation d'énergies fossiles, comme le charbon, l'émission de mercure dans l'atmosphère augmente de 1,5 à 3 % par an.

    Emilie Villeneuve

    http://www.bioaddict.fr/article/the-cove-la-baie-de-la-honte-le-massacre-des-dauphins-presente-par-luc-besson-a212p1.html

  • "Léa, la forêt sans toi pleure" (RAC)

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    L’association La Forêt de Léa recueille des sangliers orphelins et des cochons maltraités.

    Il y a cinq ans, Valérie, la présidente, avait récupéré Léa (à laquelle le nom de l’association rend hommage) ; une jeune laie dont la mère venait d’être abattue par des chasseurs.

    Depuis plusieurs années, ce sont des dizaines de cochons malmenés et de marcassins orphelins que Valérie a recueillis, soignés et sauvés. Ces animaux vivent maintenant paisiblement dans un grand enclos.

    Mais, nous le savions déjà, il existe dans notre pays des personnes qui s’acharnent à retirer la vie, blesser, torturer, faire souffrir des animaux.

    Quoi de plus énervant pour ce genre d’individus que de savoir que des sangliers vivent pacifiquement dans l’enclos de cette association ?

    Non, un sanglier qui est à l’abri de leurs actes, ce n’est vraiment pas acceptable !

    Alors, un voire plusieurs énergumènes n’ont pas hésité.

    Ils n’ont pas non plus voulu perdre de temps : avant-hier, le 27 septembre, jour de l’ouverture de la chasse dans ce département, ils sont passés à l’acte.

    Ces derniers ont découpé le grillage du parc de l’association, ont visiblement tué la laie Léa et l’auraient emportée !

    3 infractions ont été commises, dont la première fut constatée par l’ONCFS et la gendarmerie, pour satisfaire leurs pulsions meurtrières : acte de malveillance (découpage du grillage), violation de domicile (introduction dans une propriété privée), meurtre d'un animal apprivoisé.

    Quel argument pourraient-ils faire valoir ?

    Aucun, et pas celui de la « difficulté du tir », car la laie, confiante, se laissait approcher.

    Il est vraiment inquiétant de constater que leurs instincts meurtriers l’emportent sur la raison.

    Comment peut-on en arriver à un tel irrespect, une telle méchanceté, une telle lâcheté ?

    Ces individus sont-ils normalement constitués pour agir ainsi ?

    Lorsqu’on se livre à de ce genre d’actes envers les animaux, de quoi serait-on capable envers les humains ?

    Ces infractions et délits constatés doivent être sévèrement condamnés comme la loi et la justice l’exigent.

    Nous attendons de l’Autorité Publique, de Monsieur le Préfet ainsi que du Procureur de la République une réaction à la hauteur de la répugnance que nous ressentons face à de tels actes.

    Le Rassemblement Anti Chasse espère très vivement que le ou les auteurs seront retrouvés et sanctionnés, bien que le chagrin n’ait pas de prix et que la perte de cet animal soit irrémédiable.

    Nous ne cessons de le répéter ; la chasse représente une nuisance pour la population, accentuée par le fait que certains chasseurs sont extrêmement dangereux et font régulièrement preuve d’une cruauté et d’un irrespect inacceptables.

    Il serait grand temps d’agir !

    Ce loisir consistant à tuer des animaux reconnus comme des êtres sensibles doit être interdit.

    Une pétition va être lancée dans les plus brefs délais dont le lien sera présent sur notre site www.antichasse.com

    Le RAC a d'ores et déjà écrit au Préfet dont les coordonnées sont les suivantes :

    mail@sarthe.pref.gouv.fr  -  Monsieur le Préfet, Emmanuel Berthier – Place Aristide Briand – 72041 Le Mans cedex 9

    http://www.antichasse.com/rac_communiques.htm#29092009
  • Affaire Polanski

    http://www.letemps.ch/rf/Image-lowres/Le_Temps/Quotidien/2009/09/28/International/ImagesWeb/polanski--469x239.JPG

    Depuis quand devrait et pourrait-on échapper à la justice sous prétexte qu'on est un artiste mondialement connu ?...

    Lorsqu'on vous dit que le show-biz est devenu la nouvelle noblesse, devant qui tout le monde (ou presque) plie et se prosterne...

    Honte à Kouchner et Mitterrand qui prennent le parti d'un violeur, fût-il "génial".

    Fort heureusement, les Américains, eux, font preuve d'un esprit de justice et d'une objectivité qui les honore (voir ci-dessous, article AFP). (MP)

    ***

    Retour sur les faits

    Samantha Geimer est une adolescente de 13 ans.

    Lors de son témoignage au tribunal en 1977, l'adolescente raconte qu'en mars 1977, Roman Polanski demande à sa mère s'il peut organiser une séance photos avec Samantha dans la villa de l'acteur Jack Nicholson, située dans le quartier de Hollywood Hills.

    Lorsque l'adolescente arrive chez Jack Nicholson, Roman Polanski l'abreuve de champagne et de drogues, affirme-t-elle au grand jury.

    Il prend des photos d'elle nue dans un bain, puis, malgré la résistance qu'elle lui oppose, Roman Polanski réussit à la forcer à avoir une relation sexuelle, toujours selon son témoignage devant la justice.

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/culture/20090928.OBS2801/affaire_polanski__retour_sur_30_ans_de_rebondissemenent.html

    ***

    La presse américaine de tous bords attend que Polanski réponde de ses actes

    LOS ANGELES — La presse américaine, qu'elle soit libérale ou conservatrice, reste incrédule face au soutien apporté en Europe à Roman Polanski après son arrestation en Suisse pour une affaire de moeurs, et espère que le cinéaste sera extradé aux Etats-Unis pour répondre de ses actes.

    "A entendre les protestations des Français, des Polonais et d'autres Européens on pourrait penser que le cinéaste a été arrêté par quelque régime totalitaire", s'étonne le New York Times dans son éditorial.

    "Mais quelle injustice y a-t-il à présenter devant la justice quelqu'un qui a plaidé coupable dans une affaire de viol avant de s'enfuir, indépendamment du talent qu'il pourrait avoir ?", demande le quotidien.

    Le cinéaste franco-polonais s'était enfui des Etats-Unis en 1978, après avoir été condamné pour "relations sexuelles illégales" avec une mineure de 13 ans en 1977.

    Il n'a jamais remis les pieds aux Etats-Unis depuis.

    Le quotidien affirme être "heureux de voir d'autres personnalités européennes de premier plan commencer à faire remarquer que cette affaire n'a rien à voir avec l'oeuvre ou l'âge de M. Polanski. Il s'agit ici d'un adulte qui s'est attaqué à un enfant. M. Polanski a plaidé coupable pour ce crime et doit en répondre", conclut le quotidien.

    En Europe, une pétition pour demander la libération de Roman Polanski a déjà réuni plus de cent signataires du Septième Art, parmi lesquels les plus grands noms du cinéma européen, et même quelques cinéastes américains - Woody Allen, Martin Scorsese ou David Lynch.

    Si le monde du cinéma, à quelques exceptions près, fait bloc derrière Roman Polanski, le monde politique se montre plus divisé, notamment en France, où le soutien officiel du gouvernement n'a pas suscité l'adhésion des partis, partagés entre hostilité et embarras.

    Aux Etats-unis, le monde politique est resté silencieux sur le sujet, à commencer par le département d'Etat, qui doit transmettre à la Suisse la demande d'extradition de Roman Polanski, et qui se refuse à tout commentaire.

    Sur la côte ouest, le Los Angeles Times, connu pour ses positions libérales, n'est pas tendre non plus avec le cinéaste et ses soutiens.

    L'un de ses éditorialistes, Steve Lopez, affirme sans ambages : "Les défenseurs de Polanski ont perdu de vue la vraie victime".

    "J'aimerais leur demander, si la victime était leur fille, s'ils seraient toujours aussi arrogants" à propos d'une affaire dans laquelle le cinéaste était poursuivi à l'origine "pour sodomie et viol", écrit-il.

    "Il a pu y avoir des irrégularités judiciaires", reconnaît l'éditorialiste, évoquant le profil contesté du juge en charge de l'affaire à l'époque.

    "Mais aucune irrégularité n'est plus grande que celle de n'avoir retenu contre Polanski (à l'époque) que l'accusation la moins grave", estime-t-il.

    "Il a été favorisé. Et il est incroyable, vraiment, que ses stupides défenseurs réclament qu'il le soit une nouvelle fois".

    A l'autre bout du spectre politique, le tabloïd New York Daily News estime que "le tollé" provoqué par les soutiens de Roman Polanski est "pervers".

    "Et leurs tentatives d'excuser Polanski - sa mère est morte en déportation ! Sa femme a été assassinée par la famille Manson ! La fille (de 13 ans) n'était pas vierge ! - sont à vous retourner l'estomac", ajoute l'éditorial.

    Pour le quotidien, il n'y pas d'autre solution pour Polanski que de "passer en jugement et affronter le poids de la justice".

    http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5ibKJIj-ACOqolr8Ll7gBLrnM20Vg

    280909

  • Aujourd'hui, Brigitte Bardot a 75 ans

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    Brigitte Bardot : le courage et la grâce

    Aujourd'hui, Brigitte Bardot a 75 ans.

    L’ancienne actrice, parce qu’elle eut le mérite de délaisser, à quarante ans, le vain monde du spectacle pour embrasser la cause des animaux, mérite déjà, rien que pour cet acte de noblesse, un profond respect.

    Contrairement au reste du show-biz, bouffi de gloire à peu de frais, récoltant tous les suffrages grâce à son consensualisme veule et ses navrants silences (songeons seulement à la lâche et pathétique débâcle de Francis Cabrel, qui, auteur d’une belle chanson contre la tauromachie, n’osa pas affirmer davantage ses convictions, par soumission à sa maison de disques et par peur de perdre fans et millions), cette femme eut le courage de tourner le dos à son statut de star pour empoigner son bâton de pèlerin et parler, contre vents et marées, au nom des plus faibles d’entre les faibles : ses frères nonhumains lâchement exploités, torturés et massacrés par le seul animal au monde capable de commettre le mal pour l’amour du mal : l’homme.

    L’homme ou la femme capable de se détourner de lui-même pour se tourner vers les autres fait déjà preuve de supériorité.

    Lorsqu’en plus la cause qu’il embrasse est la plus décriée, autrement dit lorsqu’elle est la plus juste, s’ajoute à cela une autre qualité : le courage.

    Bardot a eu le courage de parler quand tout le monde se taisait, quitte à passer pour une emmerdeuse et une salope : on ne pardonne pas aux femmes d’être femmes.

    Lorsque sa jeunesse fut derrière elle, on se mit à la traiter de folle et de névrosée : on ne pardonne pas aux femmes de vieillir.

    Mais plus que tout, Bardot devint fasciste, cette insulte ultime brandie à tous vents, et qui ne dénonce plus rien sinon la bêtise de celui qui la prononce (sur le sens exact du mot, nous renvoyons aux dictionnaires et aux livres d’histoire, qui seuls savent de quoi il retourne).

    Ce que Bardot aura fait pour les animaux depuis un demi-siècle est immense, à commencer par le réveil des consciences qu’elle a provoqué dans l’hexagone.

    Un grand nombre de militants de la cause animale, aveuglés par un progressisme intransigeant qui n’est autre que la fameuse political correctness, se font un devoir de la renier hargneusement, la plupart du temps sans finesse, oubliant qu’elle est à la base de leur engagement : qui, né en France entre 1955 et 1985, a pu ne pas être imprégné, consciemment ou inconsciemment, par son aura militante ?

    Plus que tout, elle a préparé le terrain sur lequel ils se battent aujourd’hui avec intelligence, courage et détermination.

    Certes, Bardot n’est pas antispéciste. Bardot n’est pas végane.

    Elle n’est que végétarienne, ce qui n’est pas suffisant si l’on entend abolir l’esclavage animal.

    Mais elle est d’une génération pour laquelle le mot même de végétarisme était exotique, ce qui fait d’elle, qu’on le veuille ou non, une précurseuse, dans un monde alors parfaitement indifférent à la misère animale.

    Si Victor Hugo, Lamartine et d’autres grands esprits avaient, en leur temps, fermement élevé la voix contre l’ignominie, le cri de Bardot était puissant et la modernité lui permit de pénétrer profondément le tissu social : après elle, plus personne ne put ignorer, en France, le calvaire des animaux massacrés pour leur fourrure, leur chair, leurs tripes.

    Bardot, parce qu’elle a pris le parti des sans-voix, de ces milliards de consciences journellement massacrées par ses pareils, ne pouvait qu’être haïe par ceux-ci : l’homme n’aime guère apprendre qu’il est criminel.

    Bardot, parce qu’elle ose dénoncer ce que tout le monde passe honteusement sous silence, y compris et surtout dans le monde de la protection animale, qui préfère se taire plutôt que d’essuyer les foudres des censeurs, à savoir les atrocités de l’abattage rituel, ne pouvait qu’être taxée de racisme.

    Mais Bardot est-elle raciste ?

    La question se pose, et la réponse est clairement non.

    Bardot n’est pas raciste : elle s’oppose seulement aux tortionnaires, qu’ils soient blancs, noirs ou jaunes, qu’ils soient de confession chrétienne, juive ou musulmane.

    Contrairement aux lâches pléthoriques, elle refuse de plier devant les diktats d’une bien-pensance coupable, elle refuse de taire le meurtre des animaux sous prétexte que leurs bourreaux ne seraient ni blancs ni chrétiens.

    Du musulman qui renoncerait à sacrifier le mouton de l’Aïd, qui prendrait le parti de la vie contre la mort, de l’amour contre la haine, de la compassion contre la cruauté, Bardot ferait son allié.

    De celui qui préfère égorger cet animal sans défense, au nom d’un Dieu qui n’exige même pas cet holocauste (et quand bien même, dirait Isaac Bashevis Singer, quand bien même Dieu serait du côté des assassins, alors il faudrait être contre Dieu, de toutes ses forces), Bardot fait son ennemi, et n’aura de cesse de dénoncer sa cruauté et sa bêtise.

    A trop côtoyer l’horreur, essentiellement humaine, on court le risque de devenir misanthrope.

    Aux humanistes, aux démagogues, aux philanthropes impénitents, quel meilleur argument opposer sinon l’Histoire elle-même, cette fresque de démence et de sang parachevée de génération en génération ?

    Quelle plus belle preuve de l’iniquité du genre humain que sa propre chronique millénaire, ce tissu d’atrocités dépourvu de gloire et de sens ?

    Quel plus beau symbole enfin de son indignité fondamentale que l’abattoir, cette industrie de mort soigneusement élaborée, qui assassine sans répit, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, trois-cent-soixante-cinq jours pas an, des êtres sentients, des consciences, par centaines de milliards chaque année, à seule fin de flatter son palais ?

    Que vaut enfin une créature qui a réduit le vivant en esclavage et poussé le vice jusqu’à justifier sa tyrannie en en faisant un commandement de Dieu ?

    Car il n’est pas jusqu’au poète des sphères qu’elle n’a confisqué à son profit, façonné à son goût, décrété à son image, et de même que l’imbécile se reconnaît à sa conviction d’être grand, de même l’humanité, victime de sa mentaphobie, n’a eu de cesse de se proclamer supérieure, quand c’est elle qui, méthodiquement et malgré tout son génie dérisoire, est en train de conduire le monde à sa perte.

    Qui, œuvrant pour les droits des animaux, n’a pas vu l’enfer ?

    Qui, travaillant à abolir leur exploitation, n’a pas été confronté à la barbarie radicale ?

    Alors, oui, Bardot est misanthrope, non par nature, mais par fatalité.

    « On ne naît pas misanthrope, on le devient », pourrait-on dire, paraphrasant Simone de Beauvoir.

    Bardot est misanthrope, et nous n’aurons garde de lui reprocher ce que nous sommes nous-mêmes devenue.

    Contrairement à l’homme-Narcisse, Bardot est lucide et dénonce la cruelle nature humaine. Bardot est courageuse : elle n’est pas de ceux qui prennent lâchement le parti du silence pour éviter de s’exposer à la vindicte universelle.

    Cette femme affronte courageusement l’adversaire, et, à 75 ans, continue de monter bravement au créneau, harcelant les pitoyables individus qui nous dirigent et qui, parce qu’ils oublient l’essentiel : le droit à la vie des vivants, ne méritent pas la place qu’ils occupent, laquelle devrait être cédée à des êtres éclairés, sages et supérieurs.

    Mais fait-on de la politique lorsqu’on réunit de telles vertus cardinales ?...

    Nombreux sont ceux qui, usant de la reductio ad hitlerum, se font un devoir de traîner le nom de Bardot dans la boue.

    S’attaquer à une vieille dame est non seulement lâche, mais indigne. Et, dans le cas qui nous occupe, injustifié.

    A entendre ces faux preux, on devine qu’ils se sentent investis d’une mission « citoyenne », affichant un air de supériorité en soi-même tendancieux tant il respire la complaisance.

    Qu’il est facile de s’en prendre à une femme déjà si unanimement détestée… Qu’il est facile de hurler avec les hommes, contre la louve.

    Or qui sont-ils, ces prétendus défenseurs de la Justice, ces apôtres de la Fraternité, sinon des spécistes assassins, qui tuent ou font tuer chaque jour de leur vie des êtres sensibles qu’ils consomment sans remords, quand on sait pertinemment qu’Homo sapiens peut se passer de produits animaux pour vivre, puisqu’il n’est physiologiquement pas un carnivore ?

    C’est ainsi que les fascistes sont ceux-là mêmes qui se complaisent à traiter Bardot de ce nom.

    Quant à Hitler, auquel on l’a si souvent comparée, qu’on apprenne qu’il n’était pas végétarien (nous renvoyons le lecteur qui ne serait pas encore convaincu, malgré la multiplicité des preuves, aux travaux de l’historienne Elisabeth Hardouin-Fugier[1]), qu’il a fait euthanasier les animaux des Juifs et n’aimait, parmi les chiens, que les bergers allemands, n’ayant eu par exemple que mépris pour les bichons d’Eva Braun.

    Et quand bien même Hitler eût-il été végétarien, cela ne prouverait rien. C’était aussi un homme : est-ce à dire que tous les hommes sont des nazis ?

    Avec les animaux, c’est certain : tous les hommes (et les femmes) le sont, et la non-vie qu’ils leur imposent est, pour reprendre le titre du bel essai de Charles Patterson, lui-même inspiré d’une phrase de I. B. Singer, un éternel Treblinka[2].

    Mais les uns pour les autres, les hommes ne le sont pas toujours, et Bardot, elle, ne l’est certainement pas.

    Cette stupidité ne pourra donc plus être dite sans que celui qui la profère passe lui-même pour un imbécile.

    Bon anniversaire, Brigitte Bardot : vous êtes une grande dame, et nous vous aimons.

    Méryl Pinque

    Militante végane, porte-parole de Vegan.fr[3]


    [1] Elisabeth Hardouin-Fugier, « La protection de l'animale sous le nazisme », in Luc Ferry ou le rétablissement de l'ordre, éditions Tahin Party, 2002, p. 129-151.

    [2] Charles Patterson, Un éternel Treblinka, éditions Calmann-Lévy, Paris, 2008.

    [3] Cet article n’engage que l’auteure et non l’association qu’elle représente.