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GHOST DOG - Blog végan abolitionniste, féministe universaliste, iconoclaste - Page 124

  • Lapins français et italiens indésirables en Suisse

     

    SAINT-GALL, Suisse — La campagne de l'association de protection des animaux alémanique Kagfreiland contre la commercialisation de viande de lapins élevés en cages porte ses fruits. Les grands distributeurs suisses ont cessé les uns après les autres de vendre du lapin provenant d'Italie, de France ou de Hongrie, souligne l'organisation.

    Manor, Globus, Carrefour et Denner, en particulier, ne commercialisent pas ou plus de viande de lapins provenant d'élevages utilisant des cages. Kagfreiland, dont le siège est situé dans le canton de Saint-Gall, dans l'est du pays, avait fait pression après avoir mené une enquête selon laquelle plus d'un million de kilos de viande de lapin étranger élevé en cages atterrit chaque année dans les assiettes helvétiques. Selon Kagfreiland, Globus va procéder à des investigations auprès de ses fournisseurs afin de vérifier les conditions d'élevage.

    Brigitte Gothière, porte-parole de l'association française de protection des animaux L214, précise que la France exporte bon an mal an quelque 180.000 lapins en Suisse. Elle dénonce un élevage professionnel intensif pour le 99% de la production dans l'Hexagone, avec des lapins enfermés dans des cages exiguës au sol grillagé. Les animaux n'ont même pas assez de place pour se redresser dans leur cage. Elle regrette que les normes françaises soient beaucoup moins contraignantes que celles appliquées en Suisse.

    http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/societe/20080430.FAP1336/lapins_francais_et_italiens_indesirables_en_suisse.html

    http://canadianpress.google.com/article/ALeqM5jsRZ_c-9cFZH97M68cDBGEenzthw

  • La chasse à l’éléphant en Afrique du Sud est de nouveau autorisée

    L'image “http://cache.20minutes.fr/img/photos/afp/2007-06/2007-06-06/article_SGE.KPO41.060607170803.photo00.photo.default-415x512.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.

    L’Afrique du Sud a décidé d’autoriser à nouveau l’abattage des éléphants, dont la population, passée de 8000 à 18000 en 13 ans, menace la biodiversité.

    « Notre ministère a reconnu la nécessité de conserver l’abattage comme option de gestion (de la population) mais a fait en sorte que cela reste une mesure en dernier recours qui ne puisse être acceptée que sous de strictes conditions », avait déclaré le ministre de l’Environnement, Marthinus van Schalkwyk en février.

    L’abattage ne pourra être retenu qu’en cas d’échec des tentatives de contraception ou de déplacement des populations.

    Les défenseurs des animaux se mobilisent

    Une telle prudence s’explique parce que la reprise possible de l’abattage a causé une forte émotion chez les défenseurs des animaux, particulièrement sensible à la méthode retenue pour tuer les pachydermes.

    « Dire que nous allons les tuer en masse est une chose terrible », s’est émue Michelle Pickover, de l’organisation Animal Rights Africa qui prévoit d’introduire un recours en justice pour empêcher l’abattage.

    Les éléphants seront en effet exécutés par un tireur d’élite qui, depuis un hélicoptère, tentera de les abattre avec une seule balle au cerveau, à l’écart d’autres groupes, pour éviter les traumatismes.

    Bardot écrit à Mbeki

    Son association entend également lancer une campagne internationale pour demander aux touristes de boycotter l’Afrique du Sud au moment de la prochaine Coupe du Monde de football.

    L’ancienne actrice française Brigitte Bardot, ardent défenseur de la cause animale, a également écrit au président Thabo Mbeki pour lui demander de renoncer à la mesure, en se disant « scandalisée par la reprise de cette tuerie ».

    La semaine dernière, des spécialistes venus du monde entier réunis en Afrique du Sud ont estimé que « l’abattage et le déplacement sont les seules options efficaces pour réduire la densité de population dans les endroits où il est urgent de le faire ».

    L’organisme SANParks qui gère les réserves nationales où vivent la grande majorité des éléphants, n’a pas encore décidé s’il allait se saisir de cette possibilité.

    « Nous trancherons au cours d’un processus de planification. Nous devons être très minutieux », a annoncé la porte-parole de SANParks.

    Alexander Joe

     

    http://www.20minutes.fr/article/228698/Monde-La-chasse-a-l-elephant-en-Afrique-du-Sud-est-de-nouveau-autorisee.php

  • Libération (30/04/08) : "Aux Pays-Bas, des militants bêtes et méchants"

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    [Ce titre ne vous rappelle rien ? Si bien sûr... Sabine Cessou et Marie Vaton : les deux font la paire...]

    Les défenseurs des animaux multiplient les actions radicales. Le mouvement autrefois populaire y perd de son crédit.

    De notre correspondante à Amsterdam Sabine Cessou

    Il y a peu, même la reine Beatrix avait adopté la cause animale en retirant de ses dîners le foie gras. Une décision royale motivée par les embarrassantes questions posées par le Parti des animaux, créé en 2006 et fort de deux sièges sur 150 au Parlement.

    Aujourd’hui toutefois, difficile de savoir si la souveraine ferait de même. Longtemps écoutés, les activistes de la cause animale ont désormais mauvaise presse. Leurs méthodes, de plus en plus violentes, inquiètent le pays et les services secrets évoquent la radicalisation du mouvement.

    Menaces aux familles.

    Les « visites à domicile » sont l’une des tactiques les plus répandues. Les militants font des descentes, le visage masqué, chez les employés de sociétés impliquées dans des expériences sur des animaux. Ils menacent les membres de leur famille et se livrent à des actes de vandalisme.

    Dernière illustration : le 15 avril, à la suite de menaces répétées, la petite ville de Venray a renoncé à investir 60 millions d’euros dans Sciencelink, un projet de parc industriel et scientifique. Parce que des entreprises y auraient pratiqué des tests sur des animaux de laboratoire, le Front de libération des animaux s’est déchaîné.

    Le promoteur immobilier s’est retiré du projet - censé créer 400 emplois - après que deux de ses directeurs ont retrouvé leurs maisons barbouillées de slogans. « Nous reviendrons, et pas avec de la peinture », ont fait savoir les militants. Egalement menacés, le maire et un conseiller municipal ont vécu des mois sous protection policière

    Le groupe Respect pour les animaux forme le noyau dur de cet activisme. Anna Kroos, sa porte-parole, a démenti son implication dans les violences, sans pour autant condamner les agressions commises par d’autres.

    « La seule limite, a-t-elle déclaré à la Radio Netherlands Worldwide, c’est qu’il n’y ait pas de morts ni de blessés ». Des députés se sont indignés de la « terreur » semée par les activistes et débattent de l’éventuelle application des lois antiterroristes.

    Pourtant, aux Pays-Bas, la cause animale avait plutôt bonne réputation jusqu’à présent, même si l’un de ses défenseurs détraqués, Volkert van der Graaf, avait assassiné en 2002 Pim Fortuyn, le chef de la droite populiste [1].

    Il y a un an, un vétérinaire a été condamné à une amende sans précédent de 200 000 euros, pour avoir traité de « terroristes » les militants du groupe WakkerDier (Animal éveillé).

    L’amour des animaux étant chose largement partagée, une majorité s’est dégagée, le 30 janvier, pour l’interdiction des animaux sauvages dans les cirques. Une enquête préalable a été ordonnée par le gouvernement, pour en savoir plus sur le « bien-être » des éléphants, lions et otaries de scène.

    Soude caustique.

    Avant 2005, l’activisme anti-laboratoires était plutôt une spécialité britannique. Mais la répression à l’œuvre outre-Manche a incité les militants à s’expatrier en Suisse, en Allemagne, en Suède, en Belgique et aux Pays-Bas.

    Et cette virulence a des répercussions diplomatiques. Voilà des années que les Pays-Bas et le Japon sont en froid, sur le dossier de la pêche à la baleine. Alors que La Haye fait pression pour que le Japon cesse de chasser les cétacés, Tokyo a convoqué en mars l’ambassadeur des Pays-Bas, au sujet des militants du groupe américain The Sea Shepherd, qui croisent à bord d’un navire néerlandais.

    Ses membres sont accusés d’avoir jeté de la soude caustique sur l’équipage d’un baleinier japonais opérant en Antarctique. Maxime Verhagen, le ministre néerlandais des Affaires étrangères, a condamné la violence, mais défendu le droit de manifester, y compris en mer.

    http://www.liberation.fr/actualite/monde/323953.FR.php

    [1] : l’assassinat de Pim Fortuyn n’a, bien sûr, strictement rien à voir avec le mouvement de libération animale, contrairement à ce qui est odieusement sous-entendu dans l’article.

    Commentaire de Coco : « Amalgame affligeant »

    « Les activistes de la cause animale ont désormais mauvaise presse. » C'est sûr qu'avec une certaine presse racoleuse et friande d'amalgames, comme cet article par exemple, cela donne des résultats pas terribles.

    Sabine Cessou, pourquoi avoir repris le titre d'un article du Nouvel Obs sur le même thème « bêtes et méchants » ?

    Parce que c'était moins fatiguant que d'en chercher un autre ? Parce que c'est dans l'air du temps que de casser les militants pour les animaux ? Parce que c'est racoleur à souhait ?

    Bonjour le titre méprisant en tout cas. Que faites-vous de toutes les personnes qui travaillent bénévolement, seule ou en association, pour les animaux dans le respect des lois et des personnes ? Pourquoi passer sous silence leurs actions ?

    Et pour changer un peu, pourquoi ne pas faire un article sur ce que subissent réellement les animaux au lieu de diaboliser ceux qui tentent de leur venir en aide ?

    « Le groupe Respect pour les animaux forme le noyau dur de cet activisme. » Et la présomption d'innocence, vous connaissez ?

    Etes-vous une juge ou une enquêtrice de police pour déclarer ainsi que cette association est impliquée dans ces actions illégales ? Ne croyez-vous pas que vous tombez dans le registre de la diffamation, là ? 

    Jeudi 01 Mai 2008 - 09:02

  • Les hirondelles et les martinets gravement menacés par la destruction de leurs nids

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    Au printemps, les hirondelles et les martinets se retrouvent sans nid à leur retour de migration. En cause : la destruction volontaire et illégale de leurs logis pour éviter les salissures sur les façades et permettre l’avancée de travaux sur les bâtiments. Pourtant, ces espèces sont strictement protégées par la loi et des solutions faciles à mettre en œuvre existent pour cohabiter paisiblement.

    Chaque printemps, la LPO reçoit de nombreux appels de personnes désarmées après avoir constaté des actes de destruction illégale de nids d’hirondelles et de martinets. Ces espèces viennent, en effet, nicher sur les façades des maisons, des immeubles, dans les  dépendances ou les étables, pour le plus grand bonheur de beaucoup d’entre nous.

    Malheureusement, pour d’autres, ces oiseaux constituent une gêne, en raison notamment des salissures que leurs déjections peuvent laisser sur les façades. Certaines personnes irresponsables détruisent donc les nids, même pendant la saison de nidification !

    De nombreux nids sont également réduits à néant au cours de travaux d’entretien d’immeubles ou de réhabilitation de quartiers, réalisés par certaines administrations publiques (mairies, écoles, gares SNCF ou RATP, Office public d’aménagement et de construction), qui sont pourtant sensées connaître la loi protégeant ces oiseaux 

    En effet, toutes les espèces d’hirondelles et de martinets, des plus communes aux plus rares, sont protégées. Il est donc interdit de porter atteinte aux individus, à leurs nids et à leurs couvées (œufs et poussins). Tout auteur d’une infraction est passible d’une amende de 9 000 euros et d’une peine d’emprisonnement de six mois.

    Aujourd’hui, la sauvegarde de ces oiseaux s’avère d’autant plus indispensable qu’ils connaissent un déclin alarmant en France. La destruction des nids est, avec les pesticides et la profonde altération de leurs habitats, l’une des causes principales de leur déclin. Ainsi, entre 1989 et 2007, les effectifs d’hirondelles rustiques et de fenêtre ont chuté, chacun, de près de 39 %.

    Pourtant, des solutions existent pour faciliter une cohabitation harmonieuse de l’homme avec ces oiseaux. Afin d’éviter les salissures sur les façades, il suffit de placer de petites planchettes en-dessous des nids, qui pourront également éviter aux jeunes de tomber au moment du nourrissage.

    Malgré toutes ces précautions, si vous êtes témoin d’atteintes portées à ces oiseaux, vous pouvez agir directement.

    Dans un premier temps, vous pouvez intervenir auprès des personnes responsables en tentant de les sensibiliser à la sauvegarde des nids. Si vous souhaitez agir dans ce sens, la LPO met à votre disposition des fiches conseils sur les hirondelles et martinets que vous pouvez leur remettre. Après s’être renseignés auprès de La LPO, plusieurs particuliers se sont ainsi mobilisés et ont pu faire ajourner des travaux qui auraient causé la destruction de nids.

    Si les personnes portant atteinte à ces espèces ne se montrent pas coopératives ou s’il y a urgence, vous pouvez alerter le service départemental de garderie de l’ONCFS (Office nationale de la chasse et de la faune sauvage), la police ou la gendarmerie nationale. Seuls ces organismes assermentés peuvent dresser procès-verbal d’infraction. Vous pouvez également avertir la LPO qui pourra tenter une démarche amiable à vos côtés et, le cas échéant, déposer plainte si le délit est constaté.

    La protection de ces fragiles oiseaux migrateurs participe d’une action citoyenne. Il appartient donc à chacun de nous, sur la base d’une démarche simple et concrète, de veiller à la sauvegarde de ces ambassadeurs du printemps et de faciliter ensemble leur retour de migration.

    Allain Bougrain Dubourg

    Président de la LPO

    http://www.lpo.fr/comm/cphirondellesetmartinetsmenaces.shtml

  • Le Point : "Enquête - Le scandale des abattoirs"

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    Près de la moitié des abattoirs français ne sont pas conformes aux normes d'hygiène européennes, selon une note de la Direction générale de l'alimentation.

    Le Point a pu se procurer ce document confidentiel.

    Jean-Michel Decugis, Christophe Labbé et Olivia Recasens

    Un quart de la viande que nous avalons est issu d'abattoirs qui ne respectent pas les règles d'hygiène européennes. C'est le constat qui ressort d'une note de service de la Direction générale de l'alimentation (DGAl), datée du 21 novembre 2007.

    Selon ce document à usage interne que Le Point a pu se procurer, 42 % des établissements où l'on abat veaux, vaches, cochons... et 46 % des abattoirs de volailles et de lapins sont hors-la-loi au regard des normes d'hygiène européennes.

    Fâcheux quand on sait que la moindre entorse aux règles d'hygiène peut transformer un morceau de viande en bombe biologique. Il y a un mois, Carrefour et Monoprix ont ainsi dû rappeler plus de 2,5 tonnes de steaks hachés qui avaient été contaminés dans un abattoir par l' Escherichia coli , une bactérie d'origine fécale. Il suffit d'un mauvais geste lors de l'éviscération de l'animal pour que ce germe, vecteur de gastro-entérites et de graves infections rénales, souille la viande.

    Deux autres ennemis bactériens sont en embuscade : Campylobacter, qui donne de violentes gastroentérites, et Salmonella , la bactérie responsable des fameuses salmonelloses. Outre les intestins, l'autre cheval de Troie sont les plumes ou les poils souillés. Selon l'Institut de l'élevage, un quart des bovins entrant dans les abattoirs sont couverts de boue et de bouses.

    Cela fait des années que l'Europe tape du poing sur la table pour que la France fasse le ménage dans ses abattoirs. Au printemps 2006, l'Office alimentaire et vétérinaire européen (OAV), le bras armé de Bruxelles en matière de contrôle sanitaire, a dépêché quatre inspecteurs pour faire la tournée d'une vingtaine d'abattoirs français, afin de juger sur place des progrès réalisés.

    Ils n'ont pas été déçus du voyage. « Dans les établissements du secteur viandes, la situation varie de l'excellent jusqu'à l'inacceptable et des problèmes majeurs ont été identifiés », écrivent les inspecteurs européens dans leur rapport remis en août 2006. La plupart des abattoirs visités ont été épinglés par les procédures de dépouillement et d'éviscération : « Il y avait contact entre la face externe de la peau et la carcasse. »

    En prime, aucune mesure n'avait été prise pour s'assurer que les animaux étaient propres à leur arrivée à l'abattoir. Dans un établissement, les vétérinaires de l'OAV ont constaté que « jusqu'à 80 % des carcasses de veau et presque la moitié des carcasses de bovin avaient des contaminations fécales visibles ».

    Et ce n'est pas tout. Dans trois abattoirs, ils ont relevé pêle-mêle des « croissances importantes d'algues et de moisissures sur un mur dans un couloir entre le hall d'abattage et les frigos », des « toiles d'araignée » sur des lignes de production, de la « rouille étendue » et des « saletés incrustées » un peu partout.

    Dans un autre, les vestiaires étaient à la fois utilisés par le personnel travaillant à l'abattoir et celui des étables, et tout ce petit monde traversait le hall d'abattage pour aller se changer. De quoi favoriser la prolifération des micro-organismes en tout genre.

    Quid des vétérinaires chargés de contrôler les abattoirs ? Dans certains départements, ils « signaient des certificats concernant des produits qu'ils n'avaient pas inspectés ». Et l'OAV de souligner le manque de sévérité des pouvoirs publics, avec des suspensions ou des retraits d'agrément mis en oeuvre de « façon trop parcimonieuse ».

    Depuis 2005, l'Europe a resserré les boulons sur l'hygiène alimentaire. Nos abattoirs - 318 pour les animaux de boucherie et 1 520 pour les volailles, dont seulement 420 sont agréés CE - ont jusqu'à 2010 pour se mettre aux normes.

    « Cela fait longtemps que l'on tire la sonnette d'alarme, confie un vétérinaire français. L'administration sait qu'il y a des abattoirs poubelles, mais les inspections de l'OAV ont eu l'effet d'un électrochoc. » La mise aux normes des abattoirs est devenue une priorité.

    Conditions apocalyptiques

    Afin de repérer les canards boiteux, la DGAl, qui dépend du ministère de l'Agriculture, a classé les établissements en quatre catégories. En novembre 2007, 33 % des abattoirs pour animaux de boucherie écopaient d'un III parce qu'ils présentaient « plusieurs points de non-conformité », et 9 % étaient estampillés IV en raison « de graves points de non-conformité [...] pouvant justifier la suspension de l'agrément ». Du côté des abattoirs de volailles et de lapins, on en comptait 42 % en classe III et 4 % en classe IV.

    De l'aveu même de la DGAl, ce sont ainsi plus de 700 000 tonnes de viande de boeuf, veau, mouton... et environ 500 000 tonnes de poulets qui, chaque année, sortent d'abattoirs non conformes. « Ces classements sont à usage interne à l'administration, insiste-t-on à la DGAl. Ils donnent une idée globale du niveau de conformité des établissements, mais ne permettent pas directement de conclure en matière de risque pour le consommateur. » Il n'empêche, la viande produite dans ces établissements est interdite à l'exportation en dehors de l'Union européenne...

    Pour donner un coup de balai au plus vite, la DGAl a envoyé, le 15 avril, une note confidentielle à tous les directeurs départementaux des services vétérinaires leur indiquant que, désormais, leur notation tiendrait compte du taux de conformité des abattoirs dans leur département. Une façon d'activer la motivation des troupes.

    Le Point a récupéré la liste noire des abattoirs d'animaux de boucherie classés IV (voir carte ci-dessus, à gauche). Au début du mois d'avril 2008, ils étaient vingt-trois. Essentiellement des petites structures produisant moins de 5 000 tonnes par an, à l'intérieur desquelles les conditions d'abattage sont parfois apocalyptiques.

    Ainsi, les animaux tués selon le rituel halal agonisent-ils jusqu'à vingt minutes. Depuis peu de temps, sous la pression de Bruxelles, le bien-être animal fait partie des critères d'évaluation des abattoirs. Il est vrai que le stress ressenti par l'animal au moment de l'abattage provoque la sécrétion de toxines qui plombent le goût, la couleur et la tenue de la viande.

    « Lorsque les non-conformités sont récurrentes et qu'aucune mise aux normes n'est engagée, on propose au préfet de suspendre l'agrément de l'abattoir. Le problème est que les élus montent aussitôt au créneau. La fermeture d'un abattoir pour raison sanitaire, c'est la bombe atomique à l'échelle locale », constate le même inspecteur vétérinaire.

    Dans le Morbihan, la mairie de Malestroit a obtenu un sursis pour son abattoir relégué en catégorie IV : « L'infrastructure ne permet pas de le mettre aux normes européennes. Une étude est en cours pour le rebâtir complètement. En attendant, nous faisons tout pour maintenir ce service de proximité. »

    A la FNICGV, la fédération qui regroupe la plupart des petits abattoirs, on ne décolère pas. « D'ici à 2010, une cinquantaine d'établissement risquent de mettre la clé sous la porte, avertit le directeur. Les pouvoirs publics utilisent l'arme sanitaire pour rationaliser le secteur. »

    La plupart des abattoirs classés IV que nous avons contactés jurent avoir engagé des travaux. D'autres nous ont claqué la porte au nez. Comme celui de Saint-Affrique, dans le département de l'Aveyron, dont le directeur a coupé court à l'entretien par un : « On vit caché, ça nous va très bien. » C'est ce même abattoir qui a été condamné en 2005 pour avoir pollué la Sorgue avec du sang et des substances carnées.

    A Montereau-Fault-Yonne, en Seine-et-Marne, Kissi Tradi Viandes est spécialisé halal. Selon les services vétérinaires, l'activité d'abattage est stoppée depuis le mois de janvier. Ce n'est pas ce que Le Point a observé sur place. Ce vendredi, à l'aube, au bout de la zone industrielle, à une centaine de mètres d'une Déchetterie, 250 moutons viennent d'être égorgés par trois bouchers dans la salle d'abattage, un ancien entrepôt frigorifique.

    « Il faudrait rendre publique la situation sanitaire des abattoirs en France, suggère, sous couvert d'anonymat, un directeur départemental des services vétérinaires. On laisse croire au grand public que, si un abattoir a un agrément, il est carré : ce n'est pas vrai. Le seul levier, c'est la transparence, qui existe chez la plupart de nos voisins... mais pas chez nous. »

    http://www.lepoint.fr/actualites-societe/le-scandale-des-abattoirs/920/0/242001

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  • Centre d'Élevage d'Ardenay : "La mort est mon métier"

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    Campagne contre le CENTRE D'ÉLEVAGE D'ARDENAY (SARL CEC), Domaine Saint Louis, Bray-et-Lû, 95710 France

    Situé dans le Val d'Oise à une heure de Paris, le centre élève des animaux et des insectes destinés à la dissection ou à la vente aux particuliers*.

    Dans le cadre de travaux pratiques effectués dans des cours de Sciences de la Vie et de la Terre (SVT), les élèves sont parfois amenés à pratiquer la dissection. Celle-ci se fait généralement sur une grenouille, un rat, un lapin, une souris, un poussin, un oeil de boeuf, un poisson, un coeur ou rein de porc, des insectes...

    Il est pourtant avéré que les étudiants n'apprécient pas beaucoup cette pratique d'un autre temps et seraient contents d'observer une video ou des photos sans avoir à « sacrifier » un être vivant !

    Animaux et insectes sont élevés pour mourir, seuls les organes appelés abats sont probablement récupérés des abattoirs. Les écoles vétérinaires ont différents moyens de se procurer les corps d'animaux morts naturellement.

    De nombreuses alternatives s'offrent aux enseignants des SVT, y compris pour les études supérieures. Il y existe des CD Roms, des mannequins ou des vidéos qui remplacent efficacement les anciens « outils pédagogiques ». Certains programmes informatiques simulant une dissection sont performants et permettent à l'étudiant de revenir en arrière en cas de maladresse mais aussi d'avoir accès à des informations, de gros plans, des images en 3D, des animations. Certaines organisations prêtent même du matériel et offrent leurs conseils.

    Le Centre d'Élevage d'Ardenay fournit ses clients sans complexe aucun vis-à-vis du respect de la vie. Le client peut choisir le conditionnement des victimes : congelées, dans le formol ou vivantes !

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    La nuit du 27 Décembre 2007, des militants se sont introduits dans le centre et ont découvert un endroit sordide et glauque.

    D'après leur rapport et les photos diffusés sur le net :

    Il y a « deux pièces consacrées à l'élevage de souris, dont beaucoup sont enceintes, énormes, prêtes à mettre bas. D’autres accompagnent les nouveaux nés, regroupés jusqu’à 40 par cage. » « Une pièce destinée à l'élevage de rats. Plusieurs dizaines de milliers d'animaux entassés dans des cages. »

    « Une pièce pour les insectes : blattes, grillons et criquets dans des placards grillagés maintenus dans une lumière constante. »

    « Les grenouilles, apparemment mourantes, sans force ni énergie, en léthargie, dans des baignoires rouillées, stagnent dans un fond d’eau putride additionnée d’une substance forte à l’odeur de pétrole. Beaucoup de grenouilles sont mortes mutilées... »

    « Il y a une quarantaine de congélateurs «remplis de souris et rats congelés, dont des nouveaux nés, et aussi un lapin, des cochons d’Inde, poussins, cœurs de porcs, cœurs d’agneau. »

    « Les souris et rats sont rangés par centaines en rang serrés dans des bacs en polystyrène empilés, apparemment chloroformés avant d'êtres congelés. D'autres congélateurs contiennent des animaux jetés en vrac, en posture recroquevillée ou tordue, crispés, ce qui nous laisse penser qu'ils ont été congelés vivants ! »

    « Une bonne vingtaine de seaux, dans la dernière pièce au fond, contiennent des animaux morts par centaines et conservés dans un liquide à l’odeur intenable. Dans ces seaux on trouve grenouilles, criquets, écrevisses, yeux de lapins, testicules de moutons, yeux de bœufs, blattes. »

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    Gérante : Marie Lessieux / lessieux.marie@wanadoo.fr

    Tél. : 01 34 67 72 06 / Fax : 01 34 67 73 23

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    Complice : 95 Express Saint-Ouen l'Aumône. Via ce transporteur, animaux, insectes et organes sont livrés à travers toute la France aux Académies de Paris (Jussieu), Versailles, Lyon, Nice, Toulouse...

    Il est temps que les enseignants passent aux méthodes modernes et cessent le carnage !

    *Le particulier ayant choisi de garder un reptile en captivité se trouve confronté à la nécessité de lui procurer de la nourriture. Emprisonnés dans leurs vivariums, les reptiles sont nourris par la main de l'homme avec des rongeurs vivants spécialement élevés pour. Selon l'âge ou la taille du prédateur, les animaux donnés en pâture peuvent aller de souriceaux à peine nés jusqu'aux adultes, puis des rats, des cochons d'Indes, pour finir par des lapins.

    >Campagnes

    http://contrevivisection.org/campagnes/campagne_ardenay.htm

    http://contrevivisection.org/campagnes/campagne_ardenay_plus.htm

  • USA : du bruit autour d'un rapport contre l'élevage industriel

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     Le rapport : http://www.ncifap.org/  
     Aux USA vient d'être publié un rapport ("Putting Meat on the Table:   
     Industrial Farm Production in America") que la grande presse relaye   
     dans de grands articles, rapport qui met en cause l'élevage industriel   
     et les divers problèmes qu'il pose : santé publique, environnementaux,   
     bien-être animal, vie rurale.   
     Il est pris au sérieux car publié par une fondation philanthropique   
     reconnue, et est le fruit d'un travail de 2 ans d'experts reconnus   
     (santé publique, etc.).  De plus le Washington Post souligne que le   
     rapport "arrive à un moment où le questions d'alimentation,   
     d'agriculture et de bien-être animal sont proéminentes dans l'esprit   
     du public américain".   
     Les filières d'élevage s'étranglent publiquement devant les   
     recommandations du rapport.   
     Un article rapporte que le rapport recommande notamment : "un arrêt,   
     étalé sur 10 ans, de pratiques d'élevage problématiques, dont   
     l'utilisation des stalles qui empêchent les truies gestantes de se   
     retourner et limitent fortement leurs mouvements lorsqu'elles sont   
     avec les porcelets, des petites cages de batterie pour les poules   
     pondeuses, du gavage des oies et canards, et la coupe de la queue de   
     vaches laitières".   
     Parmi d'autres recommandations, il appuie aussi fortement une   
     proposition de loi d'interdiction de l'utilisation des antibiotiques à   
     des fins non-thérapeutiques.   
     Antoine Comiti   

  • Livre : "La Fin de l'exception humaine", Jean-Marie Schaeffer (Gallimard)

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    Jean-Marie Schaeffer La Fin de l'exception humaine
    Gallimard - NRF Essais 2007 / 21.50 € - 140.83 ffr.446 pages
    ISBN : 978-2-07-074999-7
    FORMAT : 14,0cm x 20,5cm

    L'auteur du compte rendu : Scénariste, cinéaste, Yannick Rolandeau est l’auteur de Le Cinéma de Woody Allen (Aléas) et collabore à la revue littéraire L'Atelier du roman (Flammarion-Boréal) où écrivent, entre autres, des personnalités comme Milan Kundera, Benoît Duteurtre et Arrabal.

    Le livre de Jean-Marie Schaeffer, chercheur au CNRS, enseignant à l'EHESS, se veut ambitieux.

    Ses travaux s’inspirent des outils de l’analyse structurale, des sciences cognitives et de la philosophie analytique.

    Il s'en prend à ce qu'il appelle la Thèse de l'exception humaine.

    Que dit-elle ?

    Elle affirme que l'homme fait exception parmi les êtres de la terre.

    Cette exception serait due au fait que, dans son essence, l'homme possède une dimension ontologique qui transcende la réalité des autres formes de vie et sa propre « naturalité ».

    La thèse revêt trois formes majeures.

    Premièrement, elle refuse de rendre l'identité de l'homme à la vie biologique.

    L'homme serait un sujet autonome et fondateur de son propre être (philosophies du XXe siècle comme la phénoménologie, le néo-kantisme, l'existentialisme).

    La seconde situe le lieu de la transcendance dans le social : l'homme est « non naturel », ou « anti-naturel ».

    La troisième soutient que c'est la culture qui constitue l'identité de l'être humain, et que la transcendance culturelle s'oppose à la fois à la nature et au social.

    La thèse joue donc de l'opposition entre « nature » et « culture » et postule une rupture ontique à l'intérieur de l'ordre du vivant.

    Selon elle, le monde des êtres vivants est constitué de deux classes disjointes, les formes de vie animales d'un côté, l'homme de l'autre.

    Cette rupture ontique n'oppose pas seulement deux domaines du vivant, celui de l'humain et celui de l'animalité, mais redouble cette dualité à l'intérieur de la conception de l'homme lui-même : corps/âme, rationalité/affectivité, nécessité/liberté, nature/culture, instinct/moralité, etc.

    La thèse implique une interprétation particulière du dualisme ontologique, c'est-à-dire de la croyance en l'existence de deux plans de l'être, un plan matériel et un plan dit spirituel.

    Elle implique aussi une conception gnoséocentrique de l'être humain, en affirmant que ce qu'il y a d'exclusivement humain dans l'homme, c'est la connaissance (connaissance épistémique ou connaissance éthique).

    Jean-Marie Schaeffer s'en prend à Descartes, à son opposition âme/corps : si l'homme seul est « esprit », c'est parce qu'il se définit comme être pensant.

    La pensée cartésienne accorde le privilège à la conscience autoréflexive sur toute autre modalité cognitive : le postulat de la rupture ontique adossé à une définition gnoséocentrique de l'homme va servir à légitimer le dualisme ontologique.

    Descartes n'est pas seulement mis en cause mais aussi Husserl même si la philosophe a critiqué le gnoséocentrisme scientiste du XIXe siècle.

    Si Descartes admettait l'unité de statut ontique, du corps humain et des animaux, il affirmait que l'essence de l'être humain ne résidait pas dans sa corporéité, mais dans sa pensée, et que les animaux n'étaient que pure corporéité.

    Cette rupture était fondée sur l'établissement d'une dichotomie ontologique donnée en amont de toute incarnation ontique c'est-à-dire que Descartes avait posé la détermination ontologique du cogito comme pure nécessité de pensée en amont de toute détermination ontique non seulement de la corporéité mais aussi de l'âme.

    Pour l'auteur, l’espèce humaine s’intègre dans la continuité du vivant et une approche externaliste de l’homme est fondatrice.

    Jean-Marie Schaeffer bat en brèche l’explication monocausale de la nature humaine.

    Pour lui, l'unique description sérieuse concernant la provenance et la nature de l'être humain est celle de la biologie de l'évolution.

    Celle-ci implique une naturalisation de l'identité humaine : l'homme n'apparaît pas simplement comme un être qui a un aspect biologique, elle implique une historisation de l'identité humaine.

    Elle rapatrie l'être humain dans l'histoire de la vie sur terre.

    La notion d'espèce humaine n'y fonctionne pas comme un type qui déterminerait l'évolution, mais comme la résultante de l'histoire reproductive des individus.

    Nous voilà dans une conception non finaliste : l'évolution n'est pas guidée par une téléologie transcendante ou immanente, mais s'explique en termes de causalité « ordinaire » et de téléonomie (de systèmes auto-organisationnels).

    L'essai est technique et érudit.

    Il nécessite du temps pour saisir l’argumentation et les concepts (philosophiques et biologiques).

    C'est un livre sérieux et exigeant, ardu dans sa démonstration mais tentant d'argumenter le plus rigoureusement possible.

    [...]

    Yannick Rolandeau

    http://www.parutions.com/index.php?pid=1&rid=76&srid=0&ida=9294

  • Guillermo Vargas Habacuc... un "artiste" très protégé ?

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    L'Affaire Vargas  semble mettre tout le monde dans la mouise et tout le monde d'ouvrir le parapluie pour essayer de ne pas être trop éclaboussé par ce scandale : les uns parce que peut-être ils n'ont pas réagi assez vite ne pensant pas que ce scandale puisse exploser de telle manière (les grandes organisations de défense animale internationales) et les autres parce que cela commence à donner une bien piètre image de leur pays (je parle des autorités gouvernementales organisant la Bienal).

    C'est ainsi que dernièrement nous avons eu ce communiqué qui se voulait rassurant de la part de HSUS Humane Society International . Il semblerait que tout le monde soit en train de s'acheter un alibi béton par l'affirmation que le chien ne serait jamais mort à l'intérieur de la Biénal Centroamericana de Arte dans la mesure où il se serait échappé dès les premières 24h de sa captivité.

    On n'est pas trop étonné de cette course à la bonne conscience lorsque l'on va sur le blog ERES LO QUE HACES (TU ES CE QUE TU FAIS), blog humaniste, animaliste et écologiste car on y apprend des choses très intéressantes : 3000000 de personnes demandent l'exclusion de Vargas pour la prochaine Bienal de l'Honduras, comme dit sur le blog c'est une riposte mondiale sans précédent, du jamais vu.

    Mais ce que l'on y apprend encore c'est qu'une autre organisation mondiale de protection animale, la WSPA World Society for the Protection of Animal   se serait rangée aux côtés de Ronald Zürcher organisateur de la Bienal, proche de Vargas, pour donner l'absolution à Vargas et lui permettre de participer à la prochaine Bienal.

    La question est de savoir qui ment dans cette affaire ?

    - La Ministre de la Culture de Costa Rica qui prétend ne pas pouvoir censurer Vargas, ni aucun autre artiste dans la mesure où ils ne représentent pas le pays lors de la Bienal ?

    - Ou bien le mégalo Vargas qui dans son délire déclare : « Je ne me soucie pas de cette pétition et je ne demanderai pas pardon. Je représenterai mon pays de manière heureuse et avec orgueil. »

    - La directrice de la Galerie qui prétend que le chien n'est jamais mort à l'intérieur et s'est échappé.

    - Ou bien le mégalo Vargas qui traite la même directrice Juanita Bermudez de menteuse et affirme dans son délire zoosadique que son œuvre s'est accomplie jusqu'au bout ?

    Le fait est que le Señor Zürcher et la WSPA ont décidé de tirer un trait sur cette sale affaire, d'oublier la maltraitance subie par ce chien si toutefois Vargas s'engage à ne pas recommencer et c'est en ce sens que la WSPA a décidé de placer en tant qu'observatrice officielle pour la prochaine Bienal. Comme dit sur le blog ... peut-on tomber plus bas quand on se dit organisation mondiale ?

    On conclura par la déclaration du Señor Zürcher : « L'artiste Guillermo Vargas ne sera pas exclu de la délégation artistique qui représentera le Costa Rica pour la prochaine Bienal Centroaméricaine au Honduras. » Quand on sait que Vargas est considéré comme l'un des six représentants officiels de Costa Rica selon déclaration du 18/03/2008 d'une institution d'Honduras faisant partie du comité organisateur de la Bienal, ça fait froid dans le dos.

    Les deux dernières questions, probablement celles qui contiennent en elles-mêmes la réponse au mystère Vargas ... Qui protège Vargas ? .... Et pourquoi le protège-t-on ?

    3000000 de personnes se sont prononcées contre cette cruauté extrême ... sont-ce réellement 3000000 de personnes qui se sont trompées ?

    Quant à Vargas lui-même il déclarera que toute cette agitation autour de ce chien est pure hypocrisie si l'on considère que de toute façon comme des milliers d'autres comme lui il serait mort de toute façon dans la rue.

    Pure hypocrisie également que celle de tous ces gens qui ont décidé de tirer un trait sur cette affaire chacun à sa façon soit parce qu'ils n'ont rien vu, les autres rien entendu et sans parler de ceux qui n'ont rien à dire.

    http://agir-pour-les-galgos.over-blog.com/article-19155059-6.html#anchorComment

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    Guillermo Vargas Habacuc

  • Alain Finkielkraut sur la bonne voie

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    « Je ne peux manger du foie gras sans éprouver un sentiment de gêne, non pas pour ma santé, mais parce que j’imagine ce qu’il y a dans l’expression  ‘gaver une oie’. C’est abominable.

    Une phrase de McCartney  que j’aime beaucoup… Il dit : ‘Si les murs des abattoirs étaient en verre, nous serions tous végétariens.’ Nous avons besoin de ne pas voir ce que nous faisons aux bêtes parce que c’est indigne.

    L’élevage en batterie. Gaver des oies pour le simple plaisir des restaurants gastronomiques, ce n’est pas à notre honneur. Alors je ne vais pas en tirer des conclusions draconiennes, je reste un amateur de viande.

    Mais je pense que nous aurions intérêt à réfléchir aux rapports que nous entretenons avec les animaux et à ne pas penser que tout est permis sous prétexte que nous sommes plus forts qu’eux. Il faudrait être capable d’établir des limites.

    Le foie gras, c’est mauvais pour nous. Mais le foie gras, c’est surtout mauvais pour les oies. »

    Alain Finkielkraut, Gentlemen’s Quaterly, n° 3, mai 2008, p. 130.

    … à lui qui aime Kundera :

    « La vraie bonté de l'homme ne peut se manifester en toute liberté et en toute pureté qu'à l'égard de ceux qui ne représentent aucune force. Le véritable test moral de l'humanité (le plus radical, qui se situe à un niveau tel qu'il échappe à notre regard), ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci: les animaux. Et c'est ici que s'est produite la plus grande déroute de l'homme, débâcle fondamentale dont toutes les autres découlent. »

    Milan Kindera, L'Insoutenable légèreté de l'être (1984)