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Féminisme - Page 14

  • Le Caire : Une journaliste française agressée sexuellement place Tahrir (L'Express)

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    Pendant plusieurs minutes, la correspondante en Egypte de France 24 a été encerclée et agressée par une foule d'hommes, alors qu'elle réalisait un direct sur la chaîne.

    La correspondante en Egypte de la chaîne de télévision France 24 a été agressée sexuellement vendredi sur la place Tahrir du Caire.

    Une agression qui signe un nouvel épisode des violences commises contre des femmes, notamment journalistes, dans la capitale égyptienne.  

    Elle a raconté avoir été encerclée par une foule composée essentiellement de jeunes hommes, qui ont commencé à la toucher alors qu'elle intervenait en direct sur la chaîne d'information en continu.

    L'agression a duré plusieurs minutes, avant qu'un ami ne parvienne à la sauver, a-t-elle précisé. 

    "J'ai été agrippée de partout. J'ai réalisé (plus tard), quand quelqu'un a reboutonné ma chemise, qu'elle était ouverte, mais pas déchirée. J'ai évité le pire grâce à la ceinture solide (que je portais)" et l'aide d'un ami, a-t-elle affirmé.

    La journaliste a précisé qu'elle allait porter plainte.

    Lors d'affaires similaires, la police n'était pas parvenue à arrêter les responsables. 

    "La direction de France 24 condamne fermement les agressions à répétition contre toutes les journalistes qui doivent pouvoir exercer librement leur métier partout dans le monde", a souligné la chaîne dans un communiqué.

    France 24 "met actuellement tout en oeuvre, avec le soutien de l'ambassade de France au Caire, pour assurer la sécurité et le rapatriement en France de sa correspondante", assure-t-elle. 

    Pas de réaction des autorités

    Dans les rues du Caire, le harcèlement des femmes, voilées ou non, les remarques obscènes et parfois les gestes déplacés sont un phénomène courant.

    Mais récemment, les témoignages venant de la place Tahrir faisant état de véritables agressions sexuelles, voire des viols, se sont multipliés, sans susciter de réaction des autorités. 

    En juin, un groupe d'hommes a attaqué et agressé sexuellement plusieurs manifestantes lors d'une marche visant à dénoncer le harcèlement sexuel en Egypte.

    Ces agressions ont été particulièrement médiatisées après l'agression sur la place Tahrir de la journaliste américaine Lara Logan le 11 février 2011, jour de la démission du président déchu Hosni Moubarak

    En novembre 2011, une journaliste de la chaîne France 3 avait également été agressée sexuellement lors d'une manifestation qu'elle couvrait place Tahrir.

    Peu avant elle, une journaliste égypto-américaine avait fait état de violences sexuelles de la part de policiers.

    http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/le-caire-une-journaliste-francaise-agressee-sexuellement-place-tahrir_1177186.html?cache=421335#commentaire

  • "50 Shades of Grey" : signe des temps

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    Dites au gens d'aimer la vanille. Ils aimeront la vanille.

    Demain, dites-leur d'aimer le chocolat. Et ils aimeront le chocolat.

    Dites-leur de suivre Hitler. Ils suivront Hitler.

    Dites-leur de suivre Gandhi, ils suivront Gandhi.

    Manipulez-les tant que vous voulez, ils vous obéiront.

    Lancez des marques, des modes, des "stars", et emplissez-vous les poches.

    Au passage, faites-leur croire qu'ils pensent en les laissant voter.

    Jamais époque ne fut plus vulgaire ni plus stupide que la nôtre.

    Le succès planétaire remporté par 50 Shades of Grey (les sex-shops se frottent aussi les mains), infâme nanar pornosexiste, en est la preuve.

    Pauvres femmes, qui ne trouvent rien de mieux à faire que d'être, pour certaines d'entre elles, leurs propres ennemies.

    Pauvres féministes : le chemin pour émanciper vos pareilles n'a peut-être jamais été aussi long.

    A lire : http://www.telegraph.co.uk/culture/books/booknews/9495728/50-Shades-of-Grey-sex-scenes-are-like-crimes-of-Fred-West-says-womens-refuge-boss.html

    Sous cet article, un excellent commentaire de Vicki Wharton : 

    "Given that 1 in 3 girls at school now suffer gender based violence, much of it sexual, would have thought that people would have thought promoting sexist violence to girls was not a good idea. 

    With 44% of girls under 16 reporting feelings of depression, girls growing up in our female hating society are under attack as never before - and for women to promote gendered violence as 'romance' just shows how many of us have been groomed into thinking men hitting us is a sign of masculine love rather than what it actually is, which is eroticised hatred. 

    Don't give this twisted s*it any more air space."

  • "Femmes et enfants tués par des hommes ou des inconnus au Québec en 2012" (Martin Dufresne pour Sisyphe.org)

    http://1.bp.blogspot.com/-pSJsqfv7Bhw/T6jlBL5l4sI/AAAAAAAABeQ/EOTotvV1bGU/s400/D%C3%A9g%C3%A9n%C3%A9r%C3%A9+de+sang+face.jpg

    Femmes et enfants tués par des hommes ou des inconnus au Québec en 2012.

    Les noms qui figurent en caractères gras sont ceux où l’on sait que le meurtrier est le conjoint, un partenaire sexuel, le père, le frère ou le fils de la victime.

    Juliette et Laurence Fillion, 11 ans et 8 ans, et leur grand-mère, Ginette Roy-Morin, 70 ans, tuées à coups de hache et de pelle le 10 février par l’oncle des filles et fils de la grand-mère, Pascal Morin, 35 ans, drogué et schizophrène, à Saint-Romain.

    Yudisleys Mata Rosales, 34 ans, battue et poignardée chez elle par son partenaire de 28 ans, Raidel Bétancourt Ruiz, sur la 10e avenue à Montréal, à la suite d’une dispute dans la nuit du 12 février. Les policiers ont trouvé la victime en arrêt cardio-respiratoire. L’homme a été accusé de meurtre non prémédité. NOTA : Les enquêteurs avaient tout d’abord affirmé qu’il ne s’agissait pas d’un désaccord conjugal.

    Justine Macéna Blaise, 43 ans, poignardée par son ex-conjoint, Jonathan Exi, 45 ans à Montréal-Nord le matin du 3 mars, en présence de son fils de 4 ans. L’agresseur a été arrêté par des policiers appelés par les voisins alors qu’il s’enfuyait du logis de la victime. Il a été accusé de meurtre prémédité.

    Julie Lacroix, 37 ans, a été tuée chez elle à Ste-Eulalie le 19 mars par son conjoint, Steve René, 42 ans, d’avec qui elle s’apprêtait à divorcer. Il s’est ensuite suicidé.

    Santina Larosa, 76 ans, assassinée de plusieurs coups de feu chez elle par son conjoint de 83 ans, Domenico Torrente, à Gatineau le 26 mars. Il sera accusé de meurtre non prémédité. La police de Gatineau n’a pas hésité à parler aux médias d’un « meurtre par compassion »…

    Audrey Martin, trouvée morte le 26 mars dans un véhicule stationné dans l’entrée d’une résidence de la route 230 à Saint-Alexandre-de-Kamouraska ; le cadavre ne comportait aucune trace apparente de blessure. Le 6 avril, François Gagnon, son conjoint, est accusé du meurtre de sa conjointe ; Gagnon était hospitalisé depuis les faits. Il a plusieurs fois été condamné pour voies de fait, harcèlement criminel et méfaits.

    Nathan Lecours, 2 ans, tué par balle, rue Foisy à Lévis, le 3 mai par Nicolas Lacroix, 36 ans. La mère, récemment séparée, de cet enfant se disait harcelée depuis plusieurs semaines par Lecours (qui n’était pas le père de l’enfant) ; elle l’avait même appelé à l’aide sur Facebook, faute d’intervention de la police. Lacroix serait débarqué chez elle avec des armes dont une aurait porté le coup fatal, d’abord décrit comme involontaire par les policiers.

    Anne-Katherine Powers, 21 ans, poignardée par son mari Shakti Ramsorum, à Gatineau le 24 mai. Elle avait décidé de le quitter, pour adultère, ainsi que la mère de cette femme, Louise Leboeuf, 63 ans et son mari, qui vivaient avec eux et leur fils de deux ans. Ramsorum a été accusé de meurtre prémédité.

    Suzanne Simard, 55 ans, tuée chez elle par son conjoint, David Berthe, 46 ans, à Deux-Montagnes le 27 mai. L’homme a été conduit à l’hôpital et a été soigné, puis a été accusé de meurtre prémédité.

    Valérie Fortin, 46 ans, épouse d’un cadre qui venait de congédier Réal Pinard, 63 ans. Pinard l’a abattue avec une arme à feu, avec son époux à Drummondville, le 28 mai, puis s’est suicidé plutôt que d’être arrêté, après être allé se vanter du double meurtre dans un bar.

    Jacqueline Lachaine, 68 ans, tuée par son fils Robert Pothier, le 22 juin, peu après qu’on lui ait donné son congé de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont, même s’il était en crise. Il habitait chez elle depuis quelques mois.

    Linda Bonette, 50 ans, assassinée et laissée dans sa voiture incendiée sur une rue de Blainville durant la nuit du 24 juin, après sa sortie du bar où elle travaillait.

    Catherine Nehme, 44 ans, poignardée à mort par son mari Ahmed Nehme, le 5 juillet à Ville LaSalle. Une soixantaine de personnes ont entendu les cris de la victime mais n’ont rien fait. C’est sa fille adolescente qui l’a trouvée à son retour de l’école.

    Lindsay Brillant-Marcoux, 13 ans, et Karen Brillant-Marcoux, 11 ans, assassinés à Warwick le matin du 10 juillet par leur père, Jocelyn Marcoux, 48 ans, un membre de l’organisation masculiniste Fathers 4 Justice, selon le réseau TVA. Marcoux avait leur garde exclusive et avait refusé de laisser leur mère exercer son droit de visite au cours des trois semaines précédant le double meurtre. Il l’accusait de ne pas les avoir protégés contre son nouveau conjoint. Dans une requête en modification de garde d’enfants présentée par la mère, on peut lire que les deux adolescents demandaient à vivre chez elle et que son ex-conjoint avait des difficultés avec l’encadrement scolaire. L’homme ne médicamentait pas convenablement ses enfants qui souffraient de trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité et leur faisait porter un dispositif d’alerte au cas où leur mère s’en approcherait. Après quelques années en garde partagée, Marcoux avait reconnu sa culpabilité à une accusation d’intimidation en 2005 dans le cadre d’une longue lutte juridique avec la mère des enfants, ce qui ne l’avait pas empêché d’obtenir leur garde exclusive. Il s’est suicidé après les assassinats.

    Paula Pavica, 21 ans, tuée par son partenaire sexuel, Simon Bonneville, 22 ans, chez ses parents, le 28 juillet au matin, chez elle à Brossard. Il a été accusé d’homicide involontaire par voie de fait et d’homicide involontaire par négligence. Leur relation qui durait depuis 6 ans a été qualifiée d’« instable » par des proches.

    Martine Giguère, 42 ans, poignardée à mort à Rimouski le 3 août par son ex-conjoint Paul Joyce, 49 ans, qui la harcelait depuis leur séparation en mai dernier et multipliait les menaces contre elle. Avant d’entrer chez elle en pleine nuit en défonçant la porte arrière pour la tuer devant ses enfants, il avait passé la journée à la suivre et à la surveiller avec des jumelles, allant jusqu’à s’installer en face de chez elle et à lui réclamer un « souper de famille ». Mme Giguère a alors demandé l’aide de la Sûreté du Québec qui lui a répondu ne rien pouvoir faire. Joyce, qui a également blessé son fils de 17 ans qui tentait de défendre sa mère, a été accusé de meurtre au premier degré.

    - Pour information concernant le contenu de cette page : Martin Dufresne.

    http://sisyphe.org/spip.php?article4228

  • Des hommes en octobre (non exhaustif)

    http://images.entertainmentearth.com/AUTOIMAGES/HJ64976C1lg.jpg


    Eric Raoult jugé le 30 novembre pour violences conjugales : http://www.elle.fr/Societe/News/Eric-Raoult-juge-le-30-novembre-pour-violences-conjugales-2229094


    Un père devant les assises pour des viols sur ses 2 filles : http://www.elle.fr/Societe/News/Un-pere-devant-les-assises-pour-des-viols-sur-ses-2-filles-2229002


    Boy scouts : des milliers d’abus sexuels révélés : http://www.elle.fr/Societe/News/Boy-scouts-des-milliers-d-abus-sexuels-reveles-2229156


    Présentateur accusé de pédophilie : les excuses de la BBC : http://www.elle.fr/Societe/News/Presentateur-accuse-de-pedophilie-les-excuses-de-la-BBC-2222086

    Italie : Un prêtre arrêté pour pédophilie : http://www.elle.fr/Societe/News/Italie-Un-pretre-arrete-pour-pedophilie-2115910

    74 personnes arrêtées en Espagne pour « pédophilie » : http://www.elle.fr/Societe/News/74-personnes-arretees-en-Espagne-pour-pedophilie-985430

    Paris : Un violeur récidiviste présumé arrêté : http://www.elle.fr/Societe/News/Un-violeur-recidiviste-presume-arrete-2229028

    Rubygate : Berlusconi nie avoir organisé des parties fines : http://www.elle.fr/Societe/News/Rubygate-Berlusconi-nie-avoir-organise-des-parties-fines-2229050

    etc.

    Mais bien entendu, il n'y a aucun problème avec le type d'éducation qu'on fournit aux garçons, ni avec la culture dans laquelle nous baignons.

    Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

  • Procès pour viols collectifs de Créteil : la belle (in)justice sexiste française

    http://www.e-monsite.com/s/2008/05/29/stop-viol/524020426-jpg.jpg

    "Des viols sans violeurs" (Encore Féministes)

    L’annonce hier du verdict très peu sévère de la cour d'assises de Créteil dans un procès pour viols collectifs suscite l’indignation.

    « Encore féministes ! » se joint au Collectif national pour les droits des femmes et à l’association Osez le féminisme !, qui appellent à un rassemblement lundi 15 octobre à 18h30 à Paris devant le Ministère de la Justice, place Vendôme.

    Les associations demanderont un rendez-vous à Mme Taubira, ministre de la Justice.

    Retrouvons-nous derrière la banderole « Encore féministes ! », près de l’angle Nord-Est de la place.

    Je vous invite aussi à signer la pétition suivante : http://www.change.org/fr/pétitions/après-le-verdict-de-créteil-nous-exigeons-une-réponse-politique-contreleviol

    et à lire le blog de Sandrine Goldschmidt pour d’autres informations et réflexions, notamment les remarquables analyses de la médecin Muriel Salmona : http://sandrine70.wordpress.com/2012/10/12/creteil-viols-collectifs-sans-violeurs/

    Ci-dessous le communiqué de presse du Collectif national pour les droits des femmes appelant au rassemblement :


    << Le verdict de la cour d'Assises de Créteil soulève une vague de révolte et d'indignation.

    Parce qu'il a montré que la justice est incapable de comprendre et d'entendre les victimes de viol,

    Parce qu'il leur dénie le droit de déposer plainte des années après, alors qu'elles disposent de 10 ans pour le faire,

    Parce que même si le viol est reconnu, il n'est pas cher payé, du sursis en majorité,

    Parce qu'il envoie un message très clair aux victimes : continuez à ne pas déposer plainte car sinon vous risquez gros,

    Parce qu'il envoie un message très clair aux violeurs : en fait, vous ne risquez pas grand chose !

    Le monde à l'envers !

    Cela fait plus de 40 ans que les féministes se battent contre les violences faites aux femmes, est-ce pour en arriver là ?

    Quand la société française sera-t-elle capable de prendre au sérieux les violences faites aux femmes ?

    Les lois votées doivent être appliquées.

    Les professionnels doivent être formés.

    Les victimes, toutes les victimes, doivent être soutenues, hébergées, protégées, entendues.

    Les associations doivent avoir les moyens de fonctionner.

    Les jeunes scolarisés doivent être informés, éduqués, entendus aussi quand ils sont eux- mêmes victimes.

    Enfin la loi doit être modifiée pour être à la hauteur du défit ainsi posé : éradiquer les violences faites aux femmes.

    C'est une nécessité pour une société qui se veut démocratique. >>

    *******

    Je vous rappelle la dernière action de notre réseau, destinée aux hommes qui disent NON à la prostitution.

    Si vous êtes un homme, j’espère que vous vous joindrez au réseau Zéromacho en signant le manifeste « Nous n’irons pas au bois » sur le site http://www.zeromacho.eu/ 

    Si vous êtes une femme, prière de proposer à des hommes de votre entourage de signer ce manifeste !

    Merci à tous de diffuser cette information autour de vous !

    Adelphiquement*,
    Florence Montreynaud

    *Adelphiquement dérive de « adelphité », notion groupant fraternité et sororité. En français, soeur et frère proviennent de deux mots différents.

    Le mot « adelphité » est formé sur la racine grecque adelph- qui a donné les mots grecs signifiant soeur et frère.

    Pour travailler entre féministes à un monde sans publicité sexiste, joignez-vous à La Meute des Chiennes de garde en signant le Manifeste "NON à la pub sexiste !" sur le site http://www.lameute.fr/index/

    Rejoignez les Chiennes de garde en adhérant à l’association, voir sur le site http://www.chiennesdegarde.com/

  • Esclavage moderne / La solidarité : une faute professionnelle ?

    http://assets.streetpress.com/system/files/11045/video/esclavage-moderne.jpg?1305305108
    Cher-e membre du réseau « Encore féministes ! »,

    Le 13 juillet 2012, des employés de l’hôtel parisien Concorde-Opéra ont organisé la libération d'une Éthiopienne de 24 ans, asservie par une famille de Dubaï, en alertant le Comité contre l'esclavage moderne.

    La direction de l'hôtel a envoyé à ces employés une lettre de mise en garde.

    Une manifestation de protestation est organisée par la CGT des hôtels de prestige et le Comité contre l'esclavage moderne, avec le soutien de trois associations féministes : Femmes solidaires, la Ligue du droit international des femmes et Regards de Femmes.

    Elle aura lieu mercredi 3 octobre à 12h devant l'Hôtel Concorde-Opéra, 108 rue Saint-Lazare 75008 (métro Saint-Lazare).

    « Encore féministes ! » se joint à cette action de protestation et de solidarité.

    ***********

    Je vous rappelle l’action de notre réseau destinée à rassembler des hommes qui disent NON à la prostitution.

    J’espère que vous-même, si vous êtes un homme, et/ou des hommes de votre entourage, si vous voulez bien leur en parler, se joindront au réseau Zéromacho en signant le manifeste « Nous n’irons pas au bois » sur le site http://www.zeromacho.eu/

    Ils sont déjà 1 170 hommes dans 45 pays.

    Merci de diffuser cette information autour de vous !

    Adelphiquement*,
    Florence Montreynaud

    *Adelphiquement dérive de « adelphité », notion groupant fraternité et sororité.

    En français, soeur et frère proviennent de deux mots différents.

    Le mot « adelphité » est formé sur la racine grecque adelph- qui a donné les mots grecs signifiant soeur et frère.

    Pour travailler entre féministes à un monde sans publicité sexiste, joignez-vous à La Meute des Chiennes de garde en signant le Manifeste "NON à la pub sexiste !" sur le site http://www.lameute.fr/index/

    Rejoignez les Chiennes de garde en adhérant à l’association, voir sur le site http://www.chiennesdegarde.com/

    Ce courriel est envoyé pour information aux membres du réseau « Encore féministes ! », qui groupe 4 667 personnes dans 55 pays. Il s’adresse surtout aux personnes disponibles pour se rassembler à Paris mercredi à 12h.

  • Le droit de critiquer des idées

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    Les propos qui touchent à l'identité biologique des êtres sont condamnables et à condamner.

    Tout ce qui ressortit au sexisme, au spécisme, au racisme, etc., est condamnable et à condamner.

    Mais critiquer des idées, des opinions (et la religion n'est que cela) ou des cultures en leur barbarie, est un droit, et même un devoir.

    La responsabilité des récentes violences perpétrées n'est pas à imputer à Charlie Hebdo ou au réalisateur du (très mauvais) Innocence of Muslims, mais bien aux "fous de Dieu" décidés à tuer quiconque n'est pas de leur avis, "provocations" ou pas.

  • Injures et harcèlement : le quotidien des femmes dans la rue


    « Chienne », « salope », « petites fesses », « Tu viens à l'hôtel ? »...

    Une étudiante en à Bruxelles a filmé en caméra cachée pour son projet de fin d'étude, le machisme ordinaire et le harcèlement qu'elle subit en se promenant simplement dans la rue.

    Son Femmes de la rue a été projeté dans un cinéma de Bruxelles la semaine dernière.

    Ce document a provoqué une sorte de séisme sur la planète masculine.

    Chronique d'un sexisme ordinaire

    En Belgique d'abord, les magistrats ont réagi en promulguant une loi, qui sanctionnera dès le mois de septembre les insultes machistes par des amendes administratives.

    En France à la découverte de ce film, dont les extraits tournent sur internet, les hommes tombent des nues.

    « T'as vu ce documentaire sur la fille qui se fait insulter dans la rue ?? C'est dingue ! »

    Les réactions masculines sont quasi unanimes.

    Les garçons découvrent une réalité ordinaire pour les filles.

    Nombre d'entre elles, à l'instar de la réalisatrice, sont habituées à se faire dévisager, interpeller dans la rue, avec des commentaires plus ou moins désobligeants, humiliants, voire des insultes.

    Il suffit de lire les témoignages sur les réseaux sociaux pour s'en convaincre et appréhender la curiosité née autour du film.

    Une femme seule est plus vulnérable

    « Quand je suis avec ma copine dans la rue, je n'entends jamais ce genre de remarques », note un internaute.

    Et pour cause.

    Quand les filles se font insulter, elles se déplacent seules, comme la réalisatrice Sofie Peeters.

    Pour cette jeune femme, les ennuis ont débuté avec son installation l'an dernier dans un quartier populaire de Bruxelles.

    « Je me faisais interpeller cinq à dix par jour. Au début je me suis interrogée comme toutes les femmes. Est-ce que ça vient de moi ? De ma façon de m'habiller ? Puis j'ai décidé de compiler tous ces commentaires désobligeants dans un film. »

    Débat et polémique

    Le film a crée le débat sur le harcèlement, mais aussi une vive polémique.

    Toutes les séquences sont tournées dans le quartier Anneessens à forte majorité maghrébine.

    Sur la télévision flamande la VRT, la réalisatrice a répondu à ces critiques :

    « C'était l'une de mes grandes craintes, comment traiter de cette thématique sans tourner un film raciste ? Car c'est une réalité : quand on se promène à Bruxelles, 9 fois sur 10, ces insultes sont proférées par un allochtone. Mais ces personnes ne sont pas représentatives de toute la communauté maghrébine. »

    Une nouvelle loi

    Le travail de l'étudiante a ouvert le débat sur le harcèlement.

    Philippe Close, échevin (magistrat) à la commune de Bruxelles, explique à la RTBF que ces insultes devraient être bientôt sanctionnées par des amendes administratives.

    Dans le reste de l'Europe, le film provoque un début de prise de conscience.

    EN SAVOIR PLUS : Le machisme fait de la résistance

    leparisien.fr

    http://www.leparisien.fr/laparisienne/societe/machisme-la-camera-cachee-qui-scandalise-les-hommes-02-08-2012-2111157.php

  • Où vont les JO ?

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    Paris, le 2 août 2012

    Sans surprise, les Saoudiens ont montré que, même dans le stade Olympique, ils imposent aux femmes tous les signes de leur soumission : stigmatisation de leur corps, surveillance d'un proche parent « gardien » mâle, non mixité.

    L'Iran avait ouvert la voie dès 1996 en obtenant du CIO l'entrée dans le stade Olympique de la première femme voilée de la tête aux pieds, Lida Fariman, tireuse et porte drapeau, seule femme de la délégation iranienne.

    En s’inclinant devant ces exigences extra-sportives, le CIO bafoue les principes de neutralité politique et religieuse (règle 50) et de non discrimination (principe 6) de la Charte Olympique.

    Ce sont non seulement les femmes mais aussi les Fédérations Internationales Sportives qui sont ridiculisées.

    Si des demandes de même nature avaient été faites par un petit Etat Africain ou Sud-Américain pauvre, nul doute que le CIO les aurait écartées au nom même des principes de la Charte Olympique.

    Posez-vous la question : en dehors des grandes marques commerciales, qui contribue au financement du CIO ?

    Autre question intéressante : pourquoi le CNO d’Arabie Saoudite n’a-t-il pas retenu, comme première athlète féminine de sa délégation, la cavalière Dalma Rushdi Malhas qui avait participé avec succès aux JO de la Jeunesse à Singapour, en 2010, en décrochant la médaille de bronze ?

    Cette fois-ci, nous dit-on, elle n’aurait pas réussi les épreuves éliminatoires.

    Or c’est aussi le cas des deux Saoudiennes de la délégation !

    N’est-ce pas plutôt que Dalma Rushdi Malhas avait concouru en mixte, sans voile islamique et avait serré spontanément la main de concurrents masculins ?

    L’image tristement ridicule de la pauvre judoka Saoudienne affublée d’un tchador pour pouvoir concourir alors qu’elle ne serait même pas ceinture noire et n’aurait disputé aucune compétition auparavant, interpelle le public et le monde du sport.

    Est-ce le début d’un réveil et du retour au bon sens sportif ?

    Face à un tel déni des valeurs universelles de l'olympisme sous couvert d’ouverture d’esprit aux « différences », et à de telles bouffonneries, il ne reste que l’humour et la dérision pour tenter de réveiller le Mouvement olympique et sportif.

    Voilà pourquoi, le collectif " Londres 2012 : Justice pour les femmes », le 25 juillet, a procédé sur le pont de Westminster à un « enterrement fluvial » festif des valeurs olympiques, au son d'un orchestre de jazz Nouvelle Orléans, en jetant dans la Tamise un cercueil contenant la Charte Olympique, tout cela sous des applaudissements nourris (*)

    Contacts : Annie Sugier 06 38 39 42 92
    Linda Weil-Curiel 06 888 44 009

    (*) cf. photo jointe de Paolo d Sharp, libre de droits.

    Ligue du Droit International des Femmes

    http://www.ldif.asso.fr/?theme=sport&n=395

  • Les Néerlandais commencent à regretter la légalisation de la prostitution (Le Monde)

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    LA SUÈDE ET LA NORVÈGE PUNISSENT, la Belgique tolère, la France débat.

    Et les Pays-Bas ?

    Ils regrettent.

    Onze ans après avoir joué les pionniers en légalisant le travail sexuel - comprenez la prostitution -, ils évoquent un "flop général".

    C'est l'expression qu'a utilisée récemment Evelien Tonkens, sociologue à l'université d'Amsterdam et chroniqueuse du Volkskrant, le quotidien progressiste d'Amsterdam.

    Dans un texte très remarqué, cette universitaire ancrée à gauche passait à la moulinette tous ceux qui avaient plaidé pour une légalisation qui n'a rien résolu.

    A savoir les milieux libéraux, qui espéraient combattre l'emprise de groupes mafieux, et les représentantes du courant féministe, qui prônaient la liberté de choix pour chaque femme.

    AUJOURD'HUI, DE 50 À 90 % DES "TRAVAILLEUSES" actives derrière les vitrines ou dans les "salons de massage" le feraient sous la contrainte.

    Et dans le quartier De Wallen, la célèbre "zone rouge" d'Amsterdam, seules 2 % des quelque 6 000 prostituées avouent aimer leur travail, a indiqué une enquête.

    De nombreuses femmes originaires d'Afrique, d'Europe de l'Est et d'Asie se voient toujours confisquer leur passeport à l'arrivée et sont contraintes de se livrer à de "l'abattage" en échange de quelque 2 000 euros par mois pour les plus chanceuses.

    Un souteneur gagnerait, lui, en moyenne 500 000 euros par an en maintenant plusieurs femmes sous sa coupe.

    La bonne conscience des autorités néerlandaises était jusqu'ici confortée par une disposition légale : un client remarquant qu'une femme travaille sous la contrainte peut dénoncer anonymement sa situation auprès de la police.

    Un autre "flop" : De Wallen voit défiler chaque année 220 000 consommateurs de sexe mais le nombre de signalements ne dépasse pas quelques dizaines, car la plupart des prostituées redoutent de se confier.

    La nouvelle génération d'élus de gauche, dont fait partie Lodewijk Asscher, le maire d'Amsterdam, estime elle aussi que la politique de légalisation a échoué.

    Une "erreur nationale" a été commise, dit-il.

    D'autres responsables dénoncent l'échec d'une politique qui fut inspirée par la peur du moralisme ainsi que les notions de liberté individuelle.

    "La légalisation montre surtout comment, ici, la liberté a dérapé et n'est qu'un alibi à l'esclavage" explique Evelien Tonkens.

    Lodewijk Asscher réclame une pénalisation des clients et critique la mollesse d'une proposition de réforme en discussion qui ne vise qu'à un meilleur contrôle du secteur du travail sexuel.

    Enfin, la politique de la ville d'Amsterdam visant à racheter des immeubles du quartier De Wallen pour compliquer l'activité des groupes criminels est contestée.

    Le projet rencontre un succès limité et la Cour des comptes a émis des objections.

    Jean-Pierre Stroobants

    http://abonnes.lemonde.fr/style/article/2011/12/23/pays-bas-flop-de-la-legalisation-de-la-prostitution_1621755_1575563.html