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Go vegan! - Page 40

  • Princeton: Gary Francione discourages students from pursuing AR law

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    Gary Francione spoke at Princeton this month, where the unexpectedly high turnout made him remark that we would “now all know what it’s like to be a battery-cage hen.”

    He discouraged students from pursuing legal action for animals rights, saying that this often requires devoting large sums of money to regulate abuse of animals, rather to get rid of the abuse altogether. He said that all efforts should be put toward vegan advocacy, and if students do plan on pursuing animal rights law, they should seek to protect the rights of persecuted vegan advocates, rather than try to change industry practices.

    He asked members of the audience to think of one animal rights legislative move that was not aligned with the goals of agribusiness. He cited examples such as humane slaughter laws that are marketing ploys and the PETA-advocated Controlled Atmosphere Killing techniques of Canadian KFC, which actually just reduces production costs. He said that animal law only reinforces the idea of animals as property, as it usually concerns veterinary malpractice cases, issues of pet ownership, and regulation of the industry.

    http://studentsforanimalrights.blogspot.com/2009/03/gary-francione-discourages-students.html

  • La “réalité courante de l’élevage d’animaux pour l’alimentation” (Gary Francione)

    http://www.la-viande.info/images/cochons/truies_cochons_porcs.jpg

    Chères collègues et chers collègues :

    Home Box Office a récemment diffusé un documentaire intitulé Death on a Factory Farm (La mort dans les fermes industrielles).

    Ce documentaire portait sur une enquête secrète menée à la Wiles Hog Farm dans l’Ohio.

    L’enquêteur, qui travaillait pour la Humane Farming Association, a filmé clandestinement l’affreux traitement que les animaux y subissaient et a présenté les preuves amassées au procureur de la Couronne local, qui a enregistré dix chefs d’accusation contre Wiles, son fils et un employé.

    Le résultat de la poursuite ?

    Une seule des accusations a entraîné une condamnation.

    La sentence ?

    Une amende de $250 et l’obligation de suivre une formation sur la manipulation et le transport des porcs.

    Les défendeurs et les autres fermiers qui les appuyaient ont argumenté que les pratiques rapportées dans le documentaire n’étaient pas criminelles et représentaient « la réalité courante de l’élevage d’animaux pour l’alimentation ».

    Et ils avaient raison.

    Ce qui est rapporté dans le documentaire n’est, en fait, rien d’autre que de la torture. Mais ce qui s’est passé à la Wiles Farm n’est aucunement différent de ce qui se passe dans toutes les grandes fermes industrielles.

    Ce qui est rapporté dans le documentaire est courant.

    Si vous avez mangé du porc hier soir, cet animal a été plus ou moins soumis au même type de traitement.

    Voilà pourquoi les défenseurs des animaux ne devraient pas appuyer les efforts des organismes de protection des animaux qui visent à rendre l’exploitation plus « humaine ».

    L’exploitation animale, sur la balance de ce qui est nécessaire pour nourrir ne serait-ce qu’une petite partie de la population humaine ne peut pas être rendue considérablement plus « humaine ».

    Les considérations financières de la production et le statut de propriété des animaux rend cela impossible - pas seulement difficile -, impossible.

    Encore faudrait-il, bien sûr, répondre à la question de la justification morale de l’utilisation d’animaux, si « humaine » soit-elle.

    Mais, de toute façon, nous pouvons être certains qu’elle ne sera jamais « humaine » parce qu’elle impliquera toujours un certaine dose de torture.

    Les réformes de type welfariste telles que la Proposition 2 en Californie ou la campagne visant à ce que les poulets soient tués par gaz reviennent à vouloir poser du joli papier peint sur les murs d’une chambre de torture.

    Tout comme le papier peint peut faire en sorte que ceux qui infligent la torture se sentent mieux dans leur environnement, ces réformes rendent ceux qui exploitent les animaux - et cela inclut tout celles et ceux qui encouragent la demande en consommant de la viande, des produits laitiers, des oeufs, etc. - plus à l’aise de consommer des animaux.

    Tout comme le papier peint, qui n’apporte aucune aide considérable aux victimes de la torture, les jolis rideaux des réformes welfaristes font très peu pour les animaux victimes de torture.

    Il n’y a réellement qu’une seule réponse pratique et moralement acceptable à l’exploitation animale : devenir végans et allouer tout le temps et les ressources dont vous disposez à l’éducation créative et non violente au véganisme.

    Gary L. Francione
    © 2009 Gary L. Francione

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2009/03/22/la-realite-courante-de-lelevage-danimaux-pour-lalimentation/

  • Plus sur la violence et les droits des animaux (Gary Francione)

    http://growabrain.typepad.com/photos/uncategorized/face_of_peace_4.jpg

    Chères collègues et chers collègues :

    Un certain nombre de personne m’ont écrit dans les dernières semaines pour me demander de me prononcer sur l’utilisation de la violence dans le cadre de la lutte pour les droits des animaux.

    J’ai déjà publié un essai – Un commentaire à propos de la violence – sur ce sujet et j’invite ceux qui sont intéressés à le lire. Mon prochain livre, The Animal Rights Debate: Abolition or Regulation?, que j’écris en collaboration avec l’expert en sciences politiques Dr. Robert Garner de l’Université de Leicester, abordera également ce sujet.

    J’aimerais ajouter à mon essai précédent la réflexion suivante.

    Il y a ceux qui affirment que l’éducation créative et non violente au véganisme, qui est la stratégie que je mets de l’avant pour changer le paradigme moral, est insuffisante parce que cette approche ne permettra pas de faire progresser les choses assez rapidement, considérant la sévérité du problème et la variété des conséquences sociales, politiques, économiques et écologiques de l’exploitation animale.

    Je ne doute aucunement du fait que l’utilisation d’animaux constitue rien de moins qu’un désastre à tous les points de vue et qu’il s’agit de la principale cause de la situation périlleuse dans laquelle se trouve notre planète.

    Sauf que l’idée que la violence, même si elle était moralement justifiable - ce qui, à mon avis, n’est pas le cas -, pourrait constituer la manière la plus efficace de faire bouger les choses plus rapidement et de régler cette situation clairement alarmante dépasse l’entendement.

    Comme je l’ai mentionné dans mon essai précédent, la plupart des humains considèrent l’utilisation d’animaux comme la situation par défaut, comme la manière « normale » de fonctionner.

    Les actes de violence « ne peuvent pas » être perçus autrement que comme des attaques contre une conduite jugée complètement correcte et moralement acceptable (tant qu’elle est « humaine » du moins) par la plupart des gens.

    Avoir recours à la violence, ce qui serait nécessairement interprété par la plupart des personnes comme pathologique, ne poussera pas les gens à croire que l’utilisation d’animaux est condamnable ; si la violence provoque une réaction, ce sera celle de servir les fins de ceux qui souhaitent laisser entendre que tous les efforts en vue de changer le paradigme actuel - incluant des efforts pacifiques et non violents - reposent sur un code moral pathologique et condamnable.

    La promotion de la violence est non seulement incohérente avec l’éthique de la paix; mais elle nuit à son acceptation.

    L’éducation créative et non violente au véganisme est un travail difficile.

    Mais, contrairement à ses alternatives, elle est l’unique option qui permettra de changer le paradigme et d’aborder les questions morales sous-jacentes d’une manière fondamentalement différente.

    Contrairement aux alternatives, l’éducation créative et non violente au véganisme peut causer la révolution - celle du cœur.

    Et en fin de compte, il s’agit là des seules révolutions qui fonctionnent.

    Gary L. Francione
    ©2009 Gary L. Francione

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2009/03/22/plus-sur-la-violence-et-les-droits-des-animaux/

  • Les arguments en faveur d’un changement graduel (Gary Francione)

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    Chères collègues et chers collègues :

    C’est la semaine de relâche à l’université et j’utilise le temps libéré pour bloguer un peu !

    Je voudrais commenter une série d’arguments du même type que l’on appelle communément les « gateway arguements », ce qui peut être traduit, en français, par les « arguments pour un changement graduel ».

    Les trois principaux arguments graduels sont :

    (1) nous devrions faire la promotion de certaines versions du végétarisme qui autorisent la consommation de produits laitiers, d’oeufs et même de poisson comme porte d’entrée vers le véganisme ;

    (2) nous devrions promouvoir la viande et les autres produits d’animaux « heureux », tels que les poulets KFC qui ont été tués par gaz plutôt qu’électrocutés, ou les oeufs de « poules en liberté », comme porte d’entrée vers le végétarisme lacto-ovo-pesco et même vers le véganisme ;

    (3) nous devrions faire la promotion des réformes favorisant le bien-être animal comme une porte d’entrée vers l’abolition de l’exploitation animale.

    Je rejette ces arguments graduels autant pour des raisons théoriques que pratiques.

    Au plan théorique, même si le végétarisme était une porte d’entrée vers le véganisme, ou si la viande « heureuse » était une porte d’entrée vers le végétarisme, ou si les réformes welfaristes étaient une porte d’entrée vers l’acceptation sociale de l’abolition, devrions-nous, pour obtenir quelque chose de moralement souhaitable, promouvoir quelque chose qui est moralement condamnable ?

    Il est, bien sûr, préférable qu’un violeur ne batte pas sa victime en plus de la violer.

    Mais est-ce que cela signifie que nous devrions faire des campagnes en faveur des viols « humains » comme porte d’entrée vers l’anéantissement du viol ?

    Certaines formes de racisme sont moins pires que d’autres, mais est-ce que qui que ce soit suggèrerait sérieusement de faire la promotion des formes prétendument « moins pires » comme porte d’entrée vers l’abandon de tout racisme ?

    Il est mieux de torturer une personne légèrement plutôt que sévèrement, mais est-ce que nous devrions faire des campagnes en faveur de la torture « humaine » ?

    Bien sûr que non.

    Lorsque ces questions concernent des humains, la plupart d’entre nous perçoivent le problème et peu, ou aucun, d’entre nous feraient la promotion du viol « humain », du racisme « humain » ou de la torture « humaine ».

    Mais là où des nonhumains sont concernés, plusieurs d’entre nous semblent prêts à changer leur fusil d’épaule et à faire la promotion de choses que nous reconnaissons violer les droits fondamentaux des animaux.

    Il n’y a aucune différence moralement significative entre la viande et les produits laitiers ou entre la viande et le poisson.

    Il y a autant (sinon davantage) de souffrance dans un verre de lait que dans une livre de steak et la valeur de la vie d’un poisson pour lui-même est aussi grande que l’est celle d’une vache pour elle-même.

    La viande et les autres produits d’animaux « heureux » ne sont pas issus d’animaux dont les intérêts sont beaucoup mieux protégés et ces animaux sont tout de même tous traités de manières qui seraient considérées comme de la torture s’il s’agissait d’humains.

    Les réformes welfaristes équivalent à faire la promotion du viol « humain » ou du racisme « humain ».

    Ainsi, ces arguments graduels présentent la caractéristique troublante de promouvoir des conduites et des pratiques qui violent explicitement les droits fondamentaux des animaux, alors que nous ne le ferions jamais si des humains étaient impliqués.

    L’approche graduelle est manifestement spéciste.

    Au plan pratique, les arguments graduels ont en commun une prémisse empirique ou factuelle : le lacto-ovo-pesco-végétarisme mènera au véganisme ; la viande et les autres produits d’animaux « heureux » mèneront au végétarisme et au véganisme ; les réformes welfaristes amélioreront le climat social et politique en le rendant plus favorable à l’abolition.

    Pour que les arguments graduels fonctionnent, il faut qu’il y ait une relation causale claire entre la composante « porte d’entrée » (végétarisme, viande et autres produits d’animaux « heureux », réformes welfaristes) et l’objectif visé (véganisme, végétarisme, abolition de l’exploitation).

    Le problème est qu’il n’y a aucune preuve à l’appui de cette relation causale.

    Même s’il existe certainement des végétariens qui sont devenus végans, il y existe aussi plusieurs végétariens qui ne deviendront jamais végans.

    En ce qui a trait à la prétention selon laquelle la viande et les autres produits d’animaux «  heureux » mèneront au végétarisme qui nous mènera à son tour au véganisme, cette prétention non seulement n’est pas démontrée, mais les preuves vont plutôt dans la direction opposée.

    En effet, le mouvement en faveur de la viande « heureuse » nous fait plutôt reculer en ce que de plus en plus de gens - incluant certaines personnes qui ont été végétariennes ou même véganes - se sentent maintenant de nouveau à l’aise de consommer des produits d’origine animale.

    Après tout, si PETA attribue à Whole Foods le titre de Détaillant le plus respectueux des animaux, affirmant que «  Whole Foods a toujours fait plus pour le bien-être des animaux que n’importe quel autre détaillant dans l’industrie, exigeant de ses producteurs qu’ils adhèrent à des standards stricts », l’organisme envoie très clairement le message que, même si ce n’est pas moralement idéal, il est moralement acceptable de manger le cadavre et les autres produits d’animaux qui sont vendus chez Whole Foods.

    Et quant à l’affirmation selon laquelle les réformes welfaristes représentent un pas vers l’acceptation sociale et la réalisation de l’abolition de l’exploitation, non seulement elle manque de justification empirique, mais elle est clairement fausse.

    L’approche en faveur du bien-être animal constitue le paradigme moral et légal dominant depuis maintenant 200 ans et nous utilisons plus d’animaux nonhumains, que nous traitons de manière plus horrible, que jamais nous ne l’avons fait auparavant.

    Il n’y a aucune preuve historique que les réformes welfaristes mèneront à quoi que ce soit d’autre que plus encore d’exploitation animale.

    Nous ne pouvons pas justifier l’exploitation animale au plan moral.

    Les arguments graduels contredisent les droits fondamentaux des nonhumains à ne pas être traités comme des ressources pour les humains et reposent sur des prémisses factuelles qui ne sont fondées sur aucune donnée empirique et dont la fausseté peut être démontrée.

    Gary L. Francione
    ©2009 Gary L. Francione

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2009/03/20/les-arguments-en-faveur-dun-changement-graduel/

  • “Droit animal” : réglementer l’utilisation des crochets et des aiguillons (Gary Francione)

    http://jmph.blog.lemonde.fr/files/2008/02/la-balance-de-la-justice-thomas-coex-afp-archives.1203839617.jpg

    Chères collègues & chers collègues :

    Je reçois souvent des demandes de la part de mes étudiants qui me confient souhaiter étudier le droit afin de pratiquer le “droit animal” et qui me demandent conseil à propos de la manière de devenir des « avocats des animaux ».

    Je réponds alors que ce que l’on entend généralement par « droit animal » - fautes professionnelles de vétérinaires, les cas de garde d’« animaux de compagnie », les cas de legs en faveur d’« animaux de compagnie » et les cas de cruauté - n’aide aucunement les animaux nonhumains à se débarrasser de leur statut de propriété des humains.

    En fait, cela ne fait que les empêtrer dans ce paradigme.

    Je dis à ces étudiants que s’ils veulent faire quelque chose d’utile, ils devraient :

    (1) devenir végans ;

    (2) éduquer les autres à propos du véganisme ;

    et (3) offrir leurs services d’avocat pro bono aux défenseurs des animaux qui font la promotion du véganisme et qui ont besoin d’aide légale, ce qui est souvent le cas.

    J’ai ainsi représenté plusieurs activistes au fil des ans.

    Les problèmes avec le « droit animal » sont illustrés par une poursuite en cours, entreprise par des organismes welfaristes et un ex-entraîneur d’éléphants contre le cirque Ringling Bros. et Barnum & Bailey.

    La question en litige porte sur l’utilisation de crochets et d’aiguillons à bouts de métal pour contrôler les éléphants, qui pourrait violer la loi sur la protection des espèces en danger.

    Dans un article (”Animal rights, circus lawyers differ on elephants”), on peut lire ce qui suit à propos de la poursuite :

    Sous interrogation du juge, Meyer [l’avocate des plaignants] a reconnu que ce ne sont pas toutes les utilisations de chaines et d’aiguillons qui pourraient violer la loi. Elle a dit qu’elle espérait que [le juge] exige que le cirque obtienne des permis du Service américain de la pêche et de la vie sauvage avant d’utiliser ces outils. Mais elle n’a pas pu dire précisément quels traitements devraient être autorisés ou combien de temps les éléphants devraient légalement pouvoir être gardés attachés.

    Je connais Kathleen Meyer, l’avocate qui représente les plaignants.

    Elle est une bonne avocate.

    Il est triste, toutefois, que la position en faveur des « droits des animaux » soit réduite à demander que l’on adopte un règlement concernant l’utilisation de crochets et d’aiguillons et que l’on exige des cirques qu’ils obtiennent des permis.

    L’idée que la position pour les « droits des animaux » concerne combien de temps les éléphants pourront être gardés enchaînés est perturbante à plusieurs niveaux.

    Combien de dollars donnés pour aider les animaux sont utilisés pour cette poursuite ?

    Et, ce qui est plus important encore, pourquoi penser que cette sorte de poursuite pourrait nous aider à nous diriger vers l’abolition de l’exploitation animale ou même participer à augmenter le moindrement la protection des animaux ?

    Peut-être que nous devrions envisager la possibilité que cet argent soit mieux dépensé s’il était destiné à expliquer aux gens pourquoi ils ne devraient pas visiter les cirques qui utilisent des animaux nonhumains.

    Mais cette question rejoint toujours celle du véganisme.

    Tant et aussi longtemps que nous tuons 56 milliards d’animaux par année pour l’alimentation (sans compter les animaux aquatiques), alors que notre meilleure justification est que nous apprécions le goût des produits animaux, il est peu probable que nous réussissions à développer le niveau de conscientisation qui pourrait nous mener plus loin qu’à une exploitation plus « humaine », qui ne procure que bien peu d’avantages aux animaux nonhumains, mais qui nous permet de nous sentir mieux lorsque nous les exploitons.

    Je comprends que ces groupes de protection des animaux aient besoin d’une fréquence stable de campagnes et de « victoires » afin de pouvoir lever des fonds.

    Mais n’allons pas penser que réglementer l’utilisation des chaines et des crochets nous permettra de faire du progrès.

    Gary L. Francione
    ©2009 Gary L. Francione

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2009/03/18/droit-animal-reglementer-lutilisation-des-crochets-et-des-aiguillons/

  • Gaia s'attaque au gavage

    Pour le bien-être des animaux, il y a d'autres pistes à explorer

    Vidéo : la campagne "Faux gras"

    BRUXELLES - En cette période où le foie gras va s'inviter massivement sur les tables de réveillon, Gaia lance une nouvelle campagne contre le gavage des canards et plus particulièrement contre "les méthodes les plus cruelles utilisées dans les salles de gavage intensif" , indique Michel Vandenbosch.

    La campagne est appuyée par une vidéo tournée dans des salles de gavage d'un grand groupe industriel français dont les produits sont notamment vendus en grandes surfaces chez nous.

    Des centaines de canards rangés dans des cages de 20 cm de large, incapables de bouger et soumis pendant douze jours à un gavage intensif qui va voir leur foie décupler de volume.

    "La taille du foie écrase les autres organes et empêche les canards de respirer."

    Gaia veut mettre fin à cette souffrance atroce mais pas nécessairement au foie gras.

    "Il existe d'autres pistes, d'autres méthodes, qui sont moins cruelles. Que vous soyez amateur de foie gras ou non, il y a un seuil de l'inadmissible et il faut faire la part des choses" , conclut Michel Vandenbosch.

    De manière toujours originale, Gaia propose cette année son faux gras dans une série de magasins bio.

    Un paté végétal qui ressemble au foie gras et dont le goût peut faire illusion sur un petit toast.

    En savoir plus

    http://www.fauxgras.be

    http://www.dhnet.be/infos/faits-divers/article/238456/gaia-s-attaque-au-gavage.html

  • Des fêtes sans souffrance : recettes foie gras vegan + bûche végane + gâteau anniversaire vegan

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    1) FOIE GRAS VEGAN

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    http://www.animauzi ne.net/L- Imperial- de-Foie-gras- vegetal.html

    "L’Impérial de Foie gras végétal"

    - 500g de tofu tendre ;
    - 2 échalotes hachées ;
    - 20g de margarine végétale ;
    - 1 bouteille de vin liquoreux ;
    - 2 sachets d’agar agar (8g) ;
    - 1 c. à s. de miso ;
    - 30g de levure maltée en paillettes ;
    - sel et poivre ;
    - curcuma (pour la couleur) ;
    - pain.

    Faire fondre la margarine dans une poêle et y faire cuire à feu doux les échalotes pendant 20 minutes.

    Chauffer 1/2 litre de vin, y dissoudre l’agar agar et le curcuma puis porter à ébullition en fouettant.

    Mixer finement le tofu, le miso et les échalotes, ajouter la levure et l’assaisonnement puis mélanger la préparation au vin.

    Tasser dans un moule à cake huilé et placer au réfrigérateur pendant 3 ou 4 heures.

    Couper en tranches et servir frais, sur du pain, avec le reste de la bouteille de vin.

     

    2) BÛCHE DE NOËL

    bdn.jpg

    http://www.animauzi ne.net/Buche- de-Noel,605. html

    Pâte :

    - 150g de pâte à tartiner au chocolat noir ;
    - 4 c. à s. de farine ;
    - 70g de poudre d’amandes ;
    - 1 yaourt au soja nature ;
    - 50g de sucre ;
    - 1/3 de c. à c. de bicarbonate ;
    - un peu de café fort.

    Garniture :

    - 70g de margarine végétale ;
    - 70g de poudre de noisettes ;
    - 70g de sucre glace ;
    - des feuilles en chocolat.

    Dans une terrine, mélanger soigneusement la pâte à tartiner avec la poudre d’amandes et la farine.

    Ajouter un peu de café, le yaourt au soja, le sucre et le bicarbonate et mélanger jusqu’à obtenir une
    pâte lisse et brillante.

    Ajouter un peu de café si c’est trop sec.

    Verser la préparation dans un moule à cake huilé et cuire au four pendant 40 minutes à 180°.

    Contrairement à l’habitude, quand une aiguille piquée dans la pâte en ressort un rien collante
    encore, sortir le gâteau du four et le laisser refroidir complètement.

    Ecraser la margarine avec le sucre, puis ajouter à cette crème la poudre de noisette, et en garnir les côtés et le sommet du gâteau.

    Coller sur les bords des feuilles en chocolat.

    Réfrigérer le gâteau quelques heures (le mieux est de le préparer la veille).

     

    3) GÂTEAU D'ANNIVERSAIRE

    gateauannivegan.jpg

    http://www.veggiebu lle.fr/recettes- vegan/mon- gateau-dannivers aire-vegan/

    (Recette issue de Sinfully Vegan).

    Ingrédients :

    - 2 1/4 tasses de farine

    - 1 3/4 tasses sucre
    - 3/4 tasse cacao
    - 1 1/2 cuil. à café de levure
    - 1 1/4 cuil. à café de bicarbonate de soude
    - 1/2 cuil. à café de sel
    - 1 cuil. à café de vanille
    - 2 tasses de lait de soja
    - 1/4 tasse de mayonnaise vegan ou de crème épaisse vegan
    - 1/2 tasse de sirop d’agave ou de sirop d’érable

    Glaçage :

    - 2 briques de Soyatoo
    - un paquet de tofu
    - 1 1/2 tasses de chocolat fondu

    Préchauffez votre four à 190°C.

    Graissez 2 moules à gâteaux d’environ 20cm.

    Dans un saladier, mélangez la farine, le sucre, le cacao, la levure, le bicarbonate de soude et le sel.

    Dans un autre saladier, mélangez le lait de soja, la vanille, la mayonnaise vegan et le sirop d’agave.

    Versez petit à petit le mélange humide sur le mélange sec tout en remuant constamment.

    Répartissez la préparation dans les deux moules et mettez à cuire pendant 35 minutes ou jusqu’à ce que la pointe d’un couteau ressorte propre.

    Laissez refroidir complètement avant d’étaler le glaçage.

    Pour le glaçage : il est préférable de le préparer la veille.

    Autrement, faites le pendant que le gâteau est en train de cuire.

    Mélangez intimement tous les ingrédients du glaçage dans un
    blender ou un mixer et mettez à refroidir au réfrigérateur.

    Pour assembler le gâteau : coupez chaque gâteau en deux dans le sens de la longueur afin de former 4 morceaux.

    Placez le morceau du bas sur le plat de service et recouvrez de glaçage, ajoutez un autre morceau puis du glaçage, etc., le dernier morceau doit être placé à l’envers afin d’être parfaitement plat.

    Recouvrez le dessus puis l’ensemble du gâteau de glaçage au chocolat.

    Vous pouvez aussi saupoudrer le gâteau de copeaux de chocolat.

    Placez au réfrigérateur jusqu’au moment de servir.

  • Noël : fête des hommes, défaite des animaux

    LGB.jpg

    Noël : la Grande Bouffe

     

    "La ritournelle de Noël" (Le Nouvelliste)

    VERA WEBER - Fondation Franz Weber

    Il y a des choses qui ne sont jamais dites assez souvent, des faits et des vérités qu'ils nous faut entendre et réentendre pour enfin les comprendre, pour finalement saisir leur sens profond.

    Donc, et au risque de répéter ce que cent autres avant moi ont déjà prêché, je parlerai des fêtes de fin d'année...

    Une fois de plus Noël est sur le pas de la porte, une fois de plus il n'y aura pas de limites à la frénésie de la consommation.

    Et la crise financière n'y changera pas grand-chose !

    Les statistiques le démontrent : la crise amènera les consommateurs à dépenser un peu moins pour les cadeaux, mais plus pour la « bonne bouffe », pour les repas entre amis et en famille.

    Et là, réveillon oblige, tout est permis.

    Les super et hypermarchés se font concurrence à qui possède les étalages qui croulent le plus sous le caviar en tout genre, sous les terrines de foie gras de canard, les terrines tout court, les saumons fumés venus d'ici et d'ailleurs et sous les grosses pièces de viande de boeuf importées directement des forêts amazoniennes défrichées.

    La plupart des restaurants serviront à leurs clients indécis le chapon ou la dinde traditionnels, précédés par du homard ébouillanté vif, des écrevisses et du foie gras, ce faisant, oubliant de préparer un menu alternatif pour la gent végétarienne qui elle aussi se réjouit de passer les fêtes en famille et de savourer de bons plats préparés avec amour.

    Noël et Nouvel-An devraient être synonymes d'espoir, d'amour et de joie ; d'un point de vue spirituel, on ne peut bâtir le bien sur le mal, se réjouir aux frais d'autrui, savourer le fruit de la souffrance extrême d'un animal.

    C'est pourquoi, à Noël, période de trêve par excellence, encore plus qu'au long de l'année, nous devrions prendre conscience de l'énorme responsabilité qui nous incombe.

    Notre choix à tous, que nous soyons producteurs, distributeurs, restaurateurs ou consommateurs, a un impact direct et gigantesque sur notre planète, sur son environnement et sur tous ses habitants.

    Dans l'espoir que la crise financière freinera quand même un ou deux débordements et fera réfléchir l'un ou l'autre sur la vraie nécessité de faire souffrir par pur plaisir, j'accompagnerai, lors des repas festifs à venir, ma famille et mes amis d'un plat de légumes, de pain et d'une coupe de champagne.

    ***

    Commentaire - lundi 01 décembre 2008, 09:42

    "Bravo à Vera Weber.

    Personnellement, je n'ai rien à rajouter, sinon ceci : devenons vegans pour les animaux, avant de mourir complètement idiots.

    Vous captez à merveille l'essence de notre civilisation décadente : la religion de la surconsommation, l'indifférence à la torture et au meurtre des innocents, l'immense bêtise humaine qui se repaît (dans tous les sens du terme) de la souffrance de ceux qui ne sont pas à son image.

    L'humanité est une espèce qui ne vaut que dans son propre regard narcissique.

    Mais il suffit de se déplacer vers les bords, de la regarder en spectateur, pour s'apercevoir qu'elle ne vaut rien et que son règne de pacotille ne tardera pas à s'achever.

    Nous sommes les artisans de notre propre défaite, et, ce qui est plus grave, ceux de la défaite des autres animaux qui partagent avec nous cette planète.

    Nous sommes coupables et nous sommes sans excuse."

    http://www.lenouvelliste.ch/fr/news/invite/index.php?idIndex=862&idContent=120540

  • Noël : du "faux gras" pour remplacer le foie gras

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    L'association de défense des animaux GAIA a présenté jeudi à Bruxelles sa nouvelle campagne de fin d'année contre la souffrance des animaux pour le foie gras.

    Pour l'occasion, elle présente en alternative son propre produit, le "Faux Gras de GAIA", en vente dans différents magasins bio en Belgique.

    Le "Faux Gras de GAIA" est un pâté végétal qui est déjà commercialisé mais il sera mis en rayon avec un étiquetage de l'association de défense des animaux, au prix de 2,19 euros.

    Il présente la même texture que le foie gras et aurait un goût similaire.

    Agonie

    "La souffrance qu'on inflige aux animaux est silencieuse, mais réelle. Les canards sont rendus malades, affalés, ils halètent et ils n'en peuvent plus", a témoigné Philippe Lapaque, un ex-gaveur de canards français de la région de Pau.

    GAIA a également montré de nouvelles images filmées en caméra cachée, en 2008, qui proviennent de trois élevages français qui nourrissent des canards de force pour le foie gras.

    Ces images montrent plusieurs animaux agonisants ou morts, enfermés individuellement dans des cages minuscules.

    Les canards reçoivent un embout métallique de 20 cm de long enfoncé jusqu'au jabot. Après, la machine à gaver pneumatique envoie une pâtée de maïs gras, explique GAIA.

    Sans souffrance

    "Nous sommes plus que déterminés à mettre fin à la souffrance des canards et des oies pour la production intensive de foie gras", a déclaré Ann De Greef, directrice de GAIA qui revendique l'interdiction des systèmes les plus intensifs et les plus cruels.

    "Nous voulons mettre les alternatives respectueuses des animaux en première place dans l'agenda politique et social."

    Via un spot radio et des publicités dans des journaux, GAIA encourage les gens à choisir une alternative respectueuse des animaux et à ne pas manger de foie gras.

    En outre, un écran mobile circulera durant les vacances de Noël à travers des grandes villes du pays et des brochures seront distribuées aux passants qui pourront déguster des toasts de "Faux Gras de GAIA", garantis sans souffrance animale. (belga/ca)

    http://www.7sur7.be/7s7/fr/1524/Cuisine/article/detail/560151/2008/12/18/Du-faux-gras-pour-remplacer-le-foie-gras.dhtml

  • GAIA lance sa nouvelle campagne de fin d'année contre le foie gras

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    Philippe Lapaque, Michel Vandenbosch et Sébastien Arsac ( Stop Gavage )

    GAIA lance sa nouvelle campagne de fin d'année contre le foie gras : adaptez vos menus de fêtes et permettez aux oies et aux canards de passer également un joyeux Noël.

    Un ex-gaveur témoigne : « Les canards sont rendus malades, affalés, ils halètent et ils n'en peuvent plus.

    Au moment où il n'en peut plus, nous, on envoie et c'est ça le choc du gavage ! »

    GAIA a lancé aujourd'hui sa nouvelle campagne contre la souffrance des animaux pour le foie gras avec une conférence de presse au Bioshop de Bruxelles.

    Cette campagne se fait sous le signe des alternatives respectueuses des animaux. Pour l'occasion, GAIA présente son ‘propre produit', le « Faux Gras de GAIA » comme exemple d'une délicieuse et festive alternative.

    Le « Faux Gras de GAIA » est conçu pour attirer l'attention tout en étant vrai.

    En bonus bienvenu, le « Faux Gras de GAIA » sera aussi en vente pour 2,19 euros dans différents magasins bio en Belgique. Jusqu'à épuisement du stock. Plus d'informations à ce sujet sur le tout nouveau site internet : www.fauxgras.be et au 02/245 29 50.

    Invité d'honneur à la conférence de presse, Philippe Lapaque, un ex-gaveur de canards français de la région de Pau.

    Il a témoigné sur la souffrance des canards qu'il a, en tant que gaveur, engraissé pour des marques de foie gras qui sont aussi commercialisées en Belgique.

    « La souffrance qu'on inflige aux animaux est silencieuse, mais réelle.

    Les canards sont rendus malades, affalés, ils halètent et ils n'en peuvent plus » explique Lapaque.

    GAIA a également montré de nouvelles images filmées en caméra cachée qui proviennent de trois élevages français qui nourrissent des canards de force pour le foie gras.

    "Nous sommes plus que déterminés à mettre fin à la souffrance des canards et des oies pour la production intensive de foie gras » dit Ann De Greef, directrice de GAIA.
    « Dans tous les cas, les systèmes les plus intensifs et les plus cruels doivent être interdits. Nous voulons mettre les alternatives respectueuses des animaux en première place dans l'agenda politique et social. »

    Avec un spot qui sera diffusé les prochains jours sur différentes radios, des publicités dans huit journaux flamands et francophones qui apparaîtront entre le 19 et le 22 décembre, GAIA encourage les gens à choisir une alternative respectueuse des animaux et à ne pas manger de foie gras.
    Durant la période de Noël et du nouvel an, un écran mobile de 7m2 va circuler dans 7 villes flamandes et wallonnes (Anvers, Liège, Hasselt, Namur, Marche-en-Fammenne, Courtrai et Mons).
    Il montrera des images de la campagne et la souffrance dans les élevages pour le foie gras.
    Des bénévoles de GAIA distribueront des flyers et les passants pourront déguster de délicieux toast de « Faux Gras de GAIA », garantis sans souffrance animale !

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    - Eclaircissement : Adaptez vos menus de Fêtes GAIA utilise un pâté végétal qui existe déjà de Tartex, avec l'autorisation de l'entreprise.
    - L'ex-gaveur français témoigne sur la souffrance
    Philippe Lapaque travaillait il y a quelques années comme gaveur professionnel de canards pour Euralis, le producteur de foie gras le plus important.
    Il témoigne sur son expérience entre janvier 2003 et fin 2003, la période durant laquelle il était sous contrat chez Grimaud-Montfort, une filiale d'Euralis.
    Lapaque :
    « Au début, certains canards arrivent tant bien que mal à se retourner puis rapidement ils sont bloqués dans leur cage. Au début, il arrivait que le jabot des oiseaux éclate... dans ce cas, soit on recoud le canard à vif, soit on ne fait rien et l'on fait plus attention la prochaine fois, soit le canard meurt. Les canards sont rendus malades, affalés, ils halètent et ils n'en peuvent plus. Au moment où il n'en peut plus, nous, on envoie et c'est ça le choc du gavage ! »
    Monsieur Lapaque explique aussi qu'il a très souvent reçu des canards malades dès leur arrivée !
    - Nouvelles images en caméra cachée
    Son témoignage est soutenu par de nouvelles images qui montrent les inadmissibles conditions de vies des canards dans les élevages pour le foie gras d'Euralis.
    Elles ont été filmées en caméra cachée en France en 2008 dans 3 élevages sous contrat avec Euralis qui fournit le foie gras pour la plupart des marques de distributeur ainsi que ses propres marques : Montfort, Rougié, Bizac et Pierre Champion.
    Deux de ses marques sont également commercialisées en Belgique, dans les magasins Champion (Montfort) et Cora (Montfort et Bizac).

    http://www.gaia.be/fra/control.php?&topgroupname=&groupname=cp155